Tag: terrains

  • Guy le Louët (France): Cultivateurs étrangers en Roumanie – problème?

    Guy le Louët (France): Cultivateurs étrangers en Roumanie – problème?

    Le sujet ne fait plus débat maintenant dans ce pays. Toutefois, avant 2014, la loi était telle qu’il était interdit à un ressortissant étranger d’acquérir des terrains en Roumanie ; il était seulement possible d’en acheter si la personne avait une société de droit roumain ici. Depuis, de très amples superficies de terrain ont été achetées par des étrangers, et même par des citoyens hors UE. Des Italiens, par exemple, ont acheté énormément de terrains agricoles dans l’ouest du pays ; ils arrivent en premier dans le classement des étrangers ayant acheté des terrains arables en Roumanie : 194. 80 Allemands les suivent. En ce moment, un document du ministère de l’Agriculture affirme que 793 étrangers travaillent 422.000 ha de terrains arables en Roumanie, soit 5% de la superficie totale de terrains agricoles. D’autres estimations faisaient état de 20-30% de la surface agricole du pays comme appartenant à des ressortissants de l’UE, et 10% à des ressortissants non communautaires. Une compagnie libanaise dispose par exemple de la plus grande ferme de Roumanie, avec 65.000 ha, de son propre port et d’un entrepôt de céréales. Le comte autrichien Andreas von Bardeau, le 5e grand propriétaire de terrains arables de l’UE, contrôlerait 21.000 ha dans quatre départements de Roumanie. Les fonds de retraite et les compagnies d’assurances acquièrent aussi des terrains agricoles dans ce pays. Le prix des terrains arables ne cesse de croître. Les prix des terrains roumains les plus chers ne représentent que la moitié de ce qu’ils sont en Allemagne, par exemple. Ainsi, dans le sud du pays, le prix des terrains agricoles est de 10.000 euros par ha tout au plus, alors qu’en Allemagne ou aux Pays Bas, il varie entre 25.000 et 60.000 euros/ha.



    Ces grandes exploitations font généralement de la monoculture, avec un emploi intensif de produits chimiques et de médicaments à usage vétérinaire à des fins préventives. Elles utilisent très peu de main d’œuvre. Selon une étude européenne, la hausse du nombre de telles exploitations accroît le nombre de chômeurs dans l’agriculture et accentue le départ du pays en quête de travail. Une proposition de loi est en ce moment examinée par le parlement, et vise le droit de préemption pour la vente de terrains agricoles, avec une série de conditions pour les acquéreurs potentiels. En voici les principales : d’avoir leur domicile/résidence sur le territoire national depuis au moins 5 ans, d’avoir des affaires sur le territoire national dans le secteur de l’agriculture au moins depuis 5 ans et d’avoir des études dans le domaine agricole. Les acquéreurs sont tenus de garder les terrains au moins pendant 15 ans. S’ils souhaitent les vendre avant, seul l’Etat peut les acquérir. Voilà un tour d’horizon sur ce qu’il en est. Merci de ton intérêt, Guy.

  • Changements sur le marché roumain de l’immobilier…

    Changements sur le marché roumain de l’immobilier…

    Récemment adoptée et entrée en vigueur à la mi-mai, la loi qui permet au Roumains de céder leur logement à la banque s’ils ne peuvent plus ou ne veulent plus rembourser leur crédit hypothécaire (de moins de 250.000 euros) porte déjà ses premiers fruits sur le marché roumain de l’immobilier. Le loyer a augmenté ces dernières semaines de 1,5%, selon le journal économique Ziarul Financiar. Sur la même toile de fond, on s’attend à ce que les personnes souhaitant s’acheter un logement obtiennent plus difficilement un crédit. « Les demandes de rachat ont baissé de 10 à 15% et on s’attend à une majoration des loyers », a confirmé Marian Teleleu, broker chez Re/Max, dans Ziarul Financiar. « Ceux qui ont la possibilité de se procurer un logement font des pressions sur le vendeur pour qu’il baisse les prix, car ils sont conscients de leur avantage », ajoute Marian Teleleu.

    Pour sa part, le président de l’Association des brokers immobiliers, Dragoş Vâlceanu, nous parle de la situation sur le marché : « Depuis quelques années, les financements ont repris dans ce domaine, les banques finançant même des projets très ambitieux. La différence par rapport à l’année dernière est visible sur le marché des terrains, notamment, celui des terrains résidentiels. C’est valable pour les petits lots, de 500 m carrés, jusqu’aux grands lots, de plus de 5000 m carrés où l’on construit des ensembles résidentiels. C’est dans ce secteur que l’on remarque un changement radical par rapport à l’année dernière. Si en 2015 les gens ne faisaient que des plans, à présent ils commencent déjà à acheter des terrains pour y faire construire les logements qu’ils avaient mis sur papier l’année dernière. Donc, le marché des terrains est très chargé, en ce sens qu’il existe de très nombreux acheteurs qui veulent acheter tout de suite, pour réussir à obtenir leurs permis de construire avant l’automne. Il y a, donc, une forte demande de terrains en ce moment, visible aussi dans les prix, qui se sont quelque peu calmés, vu la marge assez réduite de négociations. Pour le reste, la situation n’est aucunement influencée par la nouvelle Loi des crédits hypothécaires. Ni en matière d’achat de terrains, d’espaces logistiques, d’entrepôts ou de bureaux, dont le prix négocié doit être versé en une seule tranche. Toutes ces catégories ne sont pas influencées par les dispositions de la nouvelle loi.»

    Dragos Valceanu s’est également penché sur la fourchette des prix sur le marché immobilier : « Les prix varient beaucoup en fonction de la zone choisie, des équipements du logement et du degré de confort. Prenons l’exemple de la zone de Dristor, desservie par de nombreuses lignes de bus, de tram et de métro. La plupart des immeubles datent des années 1980 et ici, le prix d’un deux-pièces se monte à 50.000 euros. Au pôle opposé, on a les ensembles immobiliers construits dans la banlieue bucarestoise, où l’absence presque totale des transports en commun et la distance par rapport au centre-ville font que les prix soient assez bas : 30 milles euros pour un deux-pièces et 20 milles pour un studio. Mais, attention, on parle d’appartements à grande surface, dans des immeubles neufs, construits cette année même. »

    Après Bucarest, voyons ce qui se passe sur le marché immobilier dans le reste du pays. Dragos Valceanu : « La province agit selon un principe d’inertie. Du coup, au bout d’un certain temps, tous les changements qui interviennent sur le marché immobilier de la capitale finissent par se produire des effets en province aussi. Mais là on constate un équilibre quasi permanent entre l’offre et de la demande. Il ne faut pas oublier non plus le fait que la province affiche des prix bien en dessous de ceux de la capitale et qu’en plus, elle ne risque pas de subir, chaque année, des changements majeurs.»

    Mentionnons que le nombre de transactions immobilières s’est chiffré en 2015 à plus de 890.000, ce qui signifie 65.000 de plus par rapport à 2014, selon les données fournies par l’Agence nationale du cadastre. Sur ce total, 83.000 ont eu lieu à Bucarest, suivi par les départements d’Ilfov – 57.000 et de Timis – 44.000. Au pôle opposé, on retrouve les départements de Covasna, avec 7700 transactions, de Bistrita- 7900 et de Gorj- 9100. En 2015, le nombre d’hypothèques figurant au registre de la conservation foncière s’est élevé à 185.000, 34.000 de plus par rapport à 2014. 6,4 millions d’opérations cadastrales et de publicité immobilière ont eu lieu, à l’échelle nationale, l’année dernière, 600.000 de plus par rapport à 2014.

    Il est prévu que le marché immobilier local continue son ascension dans les années à venir, surtout dans des domaines-clé, tels le marché des investissements, les bureaux et l’industriel, peut-on lire dans le rapport d’une étude de marché d’une compagnie immobilière. « A la différence d’autres pays d’Europe centrale et Orientale, la Roumanie enregistre une demande intérieure saine. Des signes concrets prouvent que le marché immobilier roumain est de plus en plus attrayant. Les investisseurs internationaux tentent de se tailler de gros parts de marché le plus vite possible. Soit on se développe et on s’adapte, soit on se retire c’est le mot d’ordre actuel sur le marché immobilier. Il existe pas mal de projets et la victoire reviendra à celui qui saura s’adapter le mieux aux exigences du marché » affirme Ilinca Paun, directrice pour la Roumanie chez Colliers International. (Trad. Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)

  • 08.01.2014 (mise à jour)

    08.01.2014 (mise à jour)

    UE — Rétablir la confiance des citoyens dans les valeurs européenne est une priorité de la présidence grecque de l’UE, a indiqué l’ambassadeur d’Athènes en Roumanie, Grigorios Vassiloconstandakis, lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi à l’occasion du début de la présidence grecque de l’Union. Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, a déclaré à son tour que Bucarest continuerait d’agir pour que les conditions politiques de l’adhésion du pays à l’espace Schengen soient réunies, sachant que les critères techniques avaient été parfaitement remplis.



    Terrains — Le président roumain, Traian Basescu, a appelé le Sénat de Bucarest à réexaminer la loi sur la vente des terrains agricoles à des personnes physiques. Selon le chef de l’Etat, le titre même du document engendre la confusion quant au champ d’application de la loi, vu qu’il ne contient pas aussi de références aux personnes morales des Etats membres de l’UE, qui peuvent s’acheter des terrains en Roumanie, aux termes d’un article du texte. Traian Basescu estime que la loi doit expressément prévoir si elle s’applique aussi dans le cas des personnes morales de nationalité roumaine ou seulement dans celui des personnes ayant la nationalité d’un Etat membre de l’UE, autre que roumaine. Le projet de loi a été adopté par le Parlement en décembre dernier. Le Traité d’adhésion à l’UE oblige la Roumanie à libéraliser le marché foncier pour les personnes physiques de l’UE, à compter du 1er janvier 2014. A présent, 8% des terres arables du pays sont utilisés par des ressortissants étrangers.



    Enquête — L’ancien ministre roumain de l’agriculture Stelian Fuia (membre du PDL, dans l’opposition) fait l’objet d’une enquête pénale pour abus de fonctions. Les procureurs anti-corruption l’accusent d’avoir vendu, en 2005, plusieurs bâtiments appartenant à la station de recherches que l’ancien ministre avait dirigée, une vente préférentielle à la sœur et au beau-frère du ministre. Par ailleurs, le député Gheorghe Coman (du PC, membre de la coalition gouvernementale) a été placé en détention provisoire, étant accusé de trafic d’influence et de prise illégale d’intérêts. Antérieurement, l’ancien premier ministre social-démocrate du début des années 2000, Adrian Nastase, a été condamné à quatre ans de prison ferme dans une affaire de corruption.



    Corruption — Gheorghe Coman, député du Parti conservateur, membre de l’Alliance au pouvoir, a été placé en détention provisoire, dans un dossier où il est accusé d’avoir usé de son influence politique à des fins de prise illégale d’intérêts. Son arrestation intervient dans le contexte où l’ancien premier ministre roumain, le social-démocrate Adrian Nastase, a été condamné à 4 années de prison ferme dans une affaire de corruption.



    Recherche — Le ministre roumain délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et au Développement technologique, Mihnea Costoiu, participe à Washington au Forum International sur l’Exploration Spatiale. L’officiel roumain doit faire le point dans le cadre de l’événement sur la participation de la Roumanie à la recherche spatiale, indique un communiqué du ministère de l’Education. A l’agenda de la visite du ministre roumain aux Etats-Unis figurent aussi des entretiens bilatéraux au Département américain d’Etat ainsi qu’avec des membres de la diaspora scientifique roumaine des universités de la région de Washington. Mihnea Costoiu aura aussi des rencontres avec les représentants du Centre Culturel roumain de Portland. L’occasion d’examiner un projet visant la création de la première école en langue roumaine et une possible collaboration des scientifiques roumains vivant aux Etats-Unis avec les universités de Roumanie.



    Coopération — La secrétaire d’Etat adjointe des Etats Unis, Victoria Nuland, fera une visite à Bucarest vendredi et samedi prochains. Un communiqué du Département d’Etat de Washington fait savoir que Mme Nuland s’entretiendra avec de hauts responsables roumains et avec des représentants de la société civile au sujet des relations bilatérales, de questions régionales et de la consolidation de l’Etat de droit en Roumanie. La dignitaire américaine fait une tournée européenne qui inclut plusieurs alliés de Washington au sein de l’OTAN : il s’agit, outre la Roumanie, des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la France et de la Lituanie.

  • 08.01.2014

    08.01.2014

    Terrains — Le président roumain, Traian Basescu, a appelé le Sénat de Bucarest à réexaminer la loi sur la vente des terrains agricoles à des personnes physiques. Selon le chef de l’Etat, le titre même du document engendre la confusion quant au champ d’application de la loi, vu qu’il ne contient pas aussi de références aux personnes morales des Etats membres de l’UE, qui peuvent s’acheter des terrains en Roumanie, aux termes d’un article du texte. Traian Basescu estime que la loi doit expressément prévoir si elle s’applique aussi dans le cas des personnes morales de nationalité roumaine ou seulement dans celui des personnes ayant la nationalité d’un Etat membre de l’UE, autre que roumaine. Le projet de loi a été adopté par le Parlement en décembre dernier. Le Traité d’adhésion à l’UE oblige la Roumanie à libéraliser le marché foncier pour les personnes physiques de l’UE, à compter du 1er janvier 2014. A présent, 8% des terres arables du pays sont utilisés par des ressortissants étrangers.



    Corruption — Gheorghe Coman, député du Parti conservateur, membre de l’Alliance au pouvoir, a été placé en détention provisoire, dans un dossier où il est accusé d’avoir usé de son influence politique à des fins de prise illégale d’intérêts. Son arrestation intervient dans le contexte où l’ancien premier ministre roumain, le social-démocrate Adrian Nastase, a été condamné à 4 années de prison ferme dans une affaire de corruption.



    Recherche — Le ministre roumain délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et au Développement technologique, Mihnea Costoiu, participe à Washington au Forum International sur l’Exploration Spatiale. L’officiel roumain doit faire le point dans le cadre de l’événement sur la participation de la Roumanie à la recherche spatiale, indique un communiqué du ministère de l’Education. A l’agenda de la visite du ministre roumain aux Etats-Unis figurent aussi des entretiens bilatéraux au Département américain d’Etat ainsi qu’avec des membres de la diaspora scientifique roumaine des universités de la région de Washington. Mihnea Costoiu aura aussi des rencontres avec les représentants du Centre Culturel roumain de Portland. L’occasion d’examiner un projet visant la création de la première école en langue roumaine et une possible collaboration des scientifiques roumains vivant aux Etats-Unis avec les universités de Roumanie.

  • 20.11.2013 (mise à jour)

    20.11.2013 (mise à jour)

    Terrains — Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi le projet de loi qui gère la vente et l’achat des terrains agricoles. Le document sera soumis aux débats et au vote du Parlement, de façon à ce que les nouvelles réglementations entrent vigueur le 1er janvier 2014, simultanément avec l’ouverture à la concurrence du marché foncier. Selon le nouveau texte, les seuls étrangers à pouvoir acheter des terrains agricoles en Roumanie sont les ressortissants de l’UE, mais le droit de préemption des citoyens roumains est maintenu, a fait savoir le ministre de l’agriculture, Daniel Constantin. La nouvelle proposition législative élimine l’obligation, pour l’acheteur, d’avoir de l’expérience en agriculture, ainsi que la superficie maximale de 100 hectares qu’une personne physique peut détenir. Conformément à la loi actuellement en vigueur, les étrangers qui souhaitent acheter des terrains en Roumanie doivent fonder une société commerciale.



    Recommandations – La Roumanie devrait intensifier ses efforts pour baisser le taux de crédits non performants, lutter contre la corruption et réformer sa justice. Ces recommandations apparaissent dans un rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), qui analyse l’évolution enregistrée cette dernière année par les Etats où l’institution financière est active. Selon la BERD, l’absorption des fonds européens demeure faible malgré les efforts de l’amplifier. Une meilleure utilisation de l’argent européen améliorerait les perspectives de relance économique, est-il souligné dans le rapport. Dans le même temps, le milieu des affaires reste difficile, les compagnies rencontrent des problèmes dans leurs opérations quotidiennes, ce qui contribue aux difficultés de la Roumanie à attirer des investissements étrangers directs.



    Santé – La grève générale dans le système de santé de Roumanie, annoncée pour le 28 novembre prochain est illégale et la Justice sera saisie en ce sens, a déclaré ce mercredi le ministre de la santé, Eugen Nicolăescu. Il avait participé à une réunion avec les représentants de la Coalition des professionnels du secteur, réunion consacrée aux revendications des médecins, qui demandent entre autres l’allocation d’au moins 6% du PIB aux soins de santé , la majoration des salaires et l’amélioration des équipements des établissements médicaux.



    Chine – Le premier ministre roumain Victor Ponta a annoncé que plusieurs accords et contrats commerciaux seraient signés au cours de la visite à Bucarest du premier ministre chinois Li Keqiang, au début de la semaine prochaine. Ponta a déclaré que la réunion du 25 novembre à laquelle participeront le premier ministre chinois et ses homologues de 16 pays d’Europe centrale et orientale était une opportunité extraordinaire pour la Roumanie de développer ses relations avec la Chine et celles régionales. Li Keqiang sera présent au Forum économique et commercial Chine – Europe centrale et orientale, qui rassemblera un millier de représentants du secteur privé, public et d’Etat d’Albanie, Bulgarie, Bosnie-herzégovine, Croatie, Tchéquie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Monténégro, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Serbie et Hongrie.



    Irak – L’Irak est un partenaire très important de la Roumanie au Moyen Orient, a déclaré ce mercredi à Bucarest le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, à l’issue de son entretien avec le vice premier ministre irakien, Saleh Mohamed Al-Mutlaq. Les deux responsables ont plaidé pour un relance des relations bilatérales, dans le contexte où Bucarest et Bagdad marquent 55 ans de relations diplomatiques. Saleh Mohamed Al-Mutlaq a apprécié l’assistance offerte par la Roumanie à la stabilisation et à la reconstruction de l’Irak, précisant qu’il existe de nombreux projets communs importants pour les deux pays. Mercredi également, le vice premier ministre irakien a rencontré son homologue de Bucarest, Liviu Dragnea, qui a souligné que les échanges commerciaux bilatéraux avaient doublé ces deux dernières années et que d’autres possibilités de collaboration existaient dans de nombreux secteurs économiques.

  • 12.08.2013

    12.08.2013

    Minorités – La Hongrie est devenue une source d’instabilité en ce qui concerne sa façon de traiter les minorités, a déclaré lundi le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la politique de Budapest a commencé à créer des difficultés aux pays de la région où vivent des minorités magyares. Traian Basescu s’est exprimé en ouverture de l’Université d’été de la diaspora roumaine de Izvorul Muresului, suite aux propos récents de Gabor Vona, leader du parti hongrois d’extrême droite Jobbik, d’opposition. Gabor Vona a soulevé un tollé en Roumanie, après avoir affirmé que la Hongrie devait assumer même un conflit avec le pays voisin, s’il s’avérait que les intérêts de la communauté magyare de Roumanie ne pouvaient être protégés que par ce moyen. Selon le leader de l’UDMR, d’opposition, Kelemen Hunor, la réaction du chef de l’Etat roumain était surdimensionnée”, tandis que la déclaration concernant la Hongrie était injuste et non avenue”. Kelemen Hunor a pourtant précisé que sa formation rejette et se démarque des propos de Gabor Vona.


    Par ailleurs, le président de la République, Traian Basescu a précisé souhaiter que les pays voisins de la Roumanie traitent les communautés roumaines se trouvant sur leurs territoires tel que les Roumains se comportent avec les minorités ethniques vivant en Roumanie, leur accordant le droit de garder leur langue et d’avoir des sièges réservés au Parlement. Le chef de l’Etat a également appelé les Roumains de l’étranger à faire preuve de solidarité afin que Bucarest puisse les soutenir plus efficacement. Arrivée à sa 11e édition, l’Université d’été de Izvorul Muresului, localité du département de Harghita, au centre de la Roumanie, rassemble chaque année des représentants des communautés roumaines d’Albanie, Bulgarie, France, Hongrie, Italie, République de Moldova, Serbie et Ukraine.



    Agriculture – La Roumanie a attiré près de 59% des fonds européens pour le développement rural qui lui avaient été mis à disposition, l’argent remboursé aux bénéficiaires dépassant la somme de cinq milliards d’euros, a annoncé l’Agence de Payements pour le Développement rural et la Pêche. Ces remboursements sont déroulés à travers le Programme national de développement rural 2007-2013 un instrument qui octroie des fonds européens non-remboursables aux investissements privés et publics en la matière. D’autre part, en 2014, Bucarest doit s’aligner impérativement sur les normes européennes visant la vente des terrains agricoles — une loi en la matière devrait être adoptée en octobre, au plus tard. A compter de l’année prochaine, les ressortissants étrangers pourront ainsi acheter des terrains en Roumanie aux termes de nouvelles réglementations. A présent, ils ne peuvent le faire en tant que personnes morales, en étant donc enregistrés en tant que sociétés aux actionnaires étrangers. 8% de la superficie agricole du pays sont actuellement détenus ou ont été concédés aux ressortissants étrangers.



    Confiance – La municipalité, l’armée, l’église et les Nations Unies sont les institutions qui jouissent du plus important taux de confiance parmi les Roumains, les partis politiques, le patronat et le FMI occupant les dernières places d’un classement rendu public ce lundi à Bucarest. La plupart des Roumains — soit près de 37% et un peu plus de 31% – exigent que les organismes spécialisés de l’Etat s’impliquent dans la lutte contre la corruption dans les secteurs de la Santé publique et dans l’administration centrale. 15% des Roumains souhaitent également des actions déterminées en ce sens dans l’Education nationale et autres 15% dans l’administration locale.



    URTI – Radio Roumanie accueillera, début octobre, la 25e édition du Grand prix international de la Radio, distinction décernée par l’Union internationale de radio et de télévision. Cette année, le thème de la compétition, ce sont les Frontières. Plus de 120 émissions du monde entier seront en lice, et le jury sera composé de personnalités de l’audiovisuel international de plusieurs continents. Chaque année, le Grand prix international de la Radio récompense les oeuvres radiophoniques qui, par leur originalité et leur qualité, contribuent à promouvoir le patrimoine culturel. Radio Roumanie est membre au Conseil d’administration de l’URTI depuis plus d’une quinzaine d’années et elle détient la présidence de la Commission Radio.