Tag: théâtres

  • La semaine du 9 au 15 septembre 2024

    La semaine du 9 au 15 septembre 2024

    La rentrée des classes en Roumanie

    «Les écoles doivent être sûres pour les élèves, leurs professeurs et les personnels auxiliaires » a déclaré lundi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de la cérémonie d’ouverture d’une nouvelle année scolaire organisée par un des collèges de Bucarest. Présent sur place en compagnie de sa ministre de l’Education nationale, Ligia Deca, M. Iohannis a souligné que l’une des priorités qu’il s’est donné dans le cadre du projet de la Roumanie éduquée a  été justement la mise en place d’un environnement sécurisé propice non seulement à l’éducation, mais aussi au respect réciproque.  Lundi dernier ce fut la rentrée des classes pour quelque 3 millions d’élèves roumains. Le gouvernement s’est engagé à régler avant la fin de cette année scolaire le problème des cours par trois rotations. A l’heure actuelle, ce type d’organisation perdure dans 19 établissements scolaires de Bucarest et des alentours. Selon le ministère de l’Education, en  Roumanie il y a encore 800 écoles parmi les 6000 existantes qui n’ont pas pu faire la rentrée des classes en raison des travaux de rénovation qui les ont obligées de reloquer leurs cours.

     

    La Roumanie et la guerre en Ukraine

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a convoqué le 19 septembre, une réunion du Conseil suprême de défense du pays, a annoncé l’Administration présidentielle. A l’ordre du jour figurent des sujets tels le stade et les perspectives du conflit en Ukraine suite à l’agression russe ou encore les opportunités pour le renforcement du partenariat stratégique avec la République de Moldavie, dans le nouveau contexte géopolitique. Les discussions mettront en évidence l’importance d’assurer « l’irréversibilité du parcours européen » de l’Etat moldave. Les membres du CSAT examineront aussi le plan national pour la mise en œuvre du Pacte civil dans le domaine de la politique de sécurité et de défense commune, tout comme le Plan pour l’équipement de l’armée roumaine durant la période 2025-2034.Jeudi encore, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue de Kiev, Rustem Umerov, le ministre roumain de la Défense nationale, Angel Tîlvar a déclaré que « la mer Noire n’est plus un espace de la coopération, mais un véritable théâtre de guerre, dans le contexte des agressions russes perpétrées contre l’Ukraine ». Le responsable roumain a condamné encore une fois les attaques non justifiées menées par la Russie contre les ports ukrainiens sur le Danube, proches de la frontière roumaine. Rustem Umerov a remercié pour sa part la Roumanie pour avoir accepté de faire don à son pays d’un système de défense aérienne Patriot. Il a aussi exprimé la reconnaissance de Kiev pour tout le soutien humanitaire, diplomatique et aussi économique accordé par Bucarest depuis le début de la guerre.

     

    La période électorale en Roumanie

    Coup d’envoi de la période électorale censée préparer les prochaines présidentielles de Roumanie. Premier pas : la constitution le jeudi, 12 septembre, du Bureau électoral central, suite au tirage au sort de ses membres. Les candidatures doivent être déposées avant le 5 octobre et la campagne électorale débutera le 25 octobre. Les Roumains qui ont le domicile ou la résidence à l’étranger et qui veulent voter par correspondance doivent faire une demande en ce sens avant le 24 septembre. Le premier tour de scrutin est prévu le 24 novembre et le deuxième, le 8 décembre. Entre ces deux tours, les électeurs roumains seront appelés aux urnes, le 1er décembre, jour de la Fête nationale, pour les élections générales.

     

     La réunion des théâtres de Chisinau

    16 théâtres nationaux de Roumanie et de République de Moldavie se sont réunis à Chisinau, du 10 au 22 septembre à l’affiche de la IXème édition de la Réunion des théâtres nationaux roumains. Plus de 46 événements culturels, représentations en salle et de plein air, spectacles de théâtre de radio et spectacles présentés en première auront lieu durant les jours à venir. S’y ajoutent des lancements de livres, des rencontres avec des personnalités culturelles et artistiques, le tout placé sous la devise « Connexions européennes ». Le festival est organisé sous le haut patronage des présidents roumain, Klaus Iohannis et moldave, Maia Sandu. L’invité d’honneur de l’actuelle édition est le théâtre national dramatique Rvan Franko de Kiev.

     

    Les sportifs olympiques et para-olympiques médaillés par le chef de l’Etat roumain

    Il est nécessaire que « le sport trouve sa place » au sommet des priorités nationales, a déclaré le chef de l’Etat roumain, lors de la cérémonie de remise de décorations aux sportifs médaillés aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Et Klaus Iohannis d’ajouter que les médailles obtenues par les Roumains témoignent d’une revigoration du sport roumain. Lors de l’actuelle édition des Jeux, la Roumanie a obtenu au total quatre médailles d’or, quatre d’argent et trois de bronze. En parlant de sa participation aux Jeux paralympiques, la Roumanie a décroché l’or au judo et le bronze au concours de tennis de table. Quant aux jeux olympiques proprement dits, la Roumanie remportent l’or de la course de 200 mètres nage libre et des épreuves d’aviron de deux de couple masculin et de huit avec barreur masculin. Les médailles d’argent, on les doit aux haltères, à l’épreuve de deux de couple féminin et de deux sans barreur féminin, tandis que le bronze nous est venu de la natation et du concours au sol de la gymnastique.

  • 25.01.2021 (mise à jour)

    25.01.2021 (mise à jour)

    Pandémie – À Bucarest, les théâtres, les salles de cinéma, les restaurants, bars, cafés et salles de paris sportifs et de jeux de hasard ont rouvert ce lundi, à 30% de leur capacité d’accueil et fonctionneront à programme réduit. C’est le Comité municipal des situations d’urgence qui en a pris la décision, en prenant en compte la baisse du taux d’incidence du nouveau coronavirus dans la ville en dessous des 3 cas par mille habitants. Entre temps, la campagne de vaccination se poursuit en Roumanie. La 6e tranche de 92.000 doses du vaccin anticovid Pfizer-BioNTech est arrivée lundi en Roumanie. Jusqu’ici, quelque 860.000 Roumains se sont programmés pour se faire vacciner contre le coronavirus, dont plus de la moitié ont déjà reçu la première dose. Lundi à midi, le Groupe de communication stratégique de Bucarest a rapporté environ 1500 nouveaux cas de contamination dépistés en 24h en Roumanie et 65 décès. Un millier de patients sont actuellement hospitalisés en soins intensifs.

    Réunion – Le chef
    de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé lundi, à Bruxelles, à la
    réunion de ses homologues européens. Les pourparlers ont été dominés par la
    stratégie de l’UE de distribuer les vaccins à des États tiers, le cas de
    l’opposant politique russe Alexeï Navalny et les récentes protestations de
    Russie, les relations transatlantiques, les dernières évolutions de la relation
    avec la Turquie, la région du Golfe, la situation au Venezuela ou la relation
    de l’UE avec l’Egypte. Les chefs des diplomaties européennes ont également
    débattu du sujet climatique ou encore des rapports avec Londres dans le domaine
    de la politique étrangère et de sécurité. Le responsable roumain, Bogdan
    Aurescu, a fait une présentation sur les préparatifs menés par Bucarest quant à
    l’ouverture, en Roumanie, du Centre euro-atlantique de résilience. L’occasion
    pour le diplomate roumain de réitérer le soutien accordé par la Roumanie à la
    mise en place d’un mécanisme censé soutenir les Etats de la région de se doter
    du vaccin anti-Covid. Bogdan Aurescu a également condamné l’arrestation d’Alexei
    Navalny et il a demandé, aux côtés de ses homologues européens, la remise en
    liberté de l’opposant russe. Par ailleurs, le ministre roumain a fait part du
    soutien que Bucarest accorde aux efforts déployés par Bruxelles de renforcer le
    dialogue avec Washington.


    Economie– Les investissements et la santé seront prioritaires pour la construction budgétaire sur l’année en cours, a fait savoir lundi, le premier ministre roumain, Florin Cîtu. Et lui d’ajouter que les décideurs politiques prennent en considération des modifications de la loi des salaires dans la fonction publique et de celles des pensions de retraite. Le chef du gouvernement a précisé que tout comme en 2020, les investissements continueront à être financés cette année aussi grâce aux fonds communautaires. Le budget de la Roumanie est sous une très grande pression en ce moment, surtout vu la nécessité de ne pas dépasser le déficit de 7% agréé avec la Commission européenne. Cette déclaration a été faite lundi par le vice-premier ministre roumain, Dan Barna (USR). L’Exécutif était en train de travailler sur le Plan de reconstruction et de résilience (de l’économie) que la Roumanie soumettra à la CE et pour lequel elle se verra octroyer 30 milliards d’euros par Bruxelles, a précisé Dan Barna. Le projet du budget pour cette année est en cours d’élaboration et le gouvernement espère avoir le feu vert du Parlement pendant la première moitié du mois de février. Entre temps, l’Agence de notation Moody’s constate que Bucarest a alloué le paquet de soutien financier à l’économie le plus réduit en Europe Centrale et de l’Est, dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Il s’agit de 4% du PIB seulement, dont la moitié consiste en mesures directes et ajournements ou exemptions de paiement de différentes taxes, alors que l’autre moitié a été accordée sous forme de garanties gouvernementales, lit-on dans le rapport de Moody’s.


    Chômage – Le taux de chômage enregistré par la Roumanie fin décembre dernier a été de 3,38% de plus que celui du mois de novembre, informe l’Agence national pour l’occupation de la main d’oeuvre. Fin décembre 2020, le nombre total des chômeurs enregistrés en Roumanie approchait les 300 milles dont deux tiers issus du milieu rural. Parmi eux, les plus nombreux sont ceux sans études et dont le niveau d’instruction est plutôt précaire.


    Corruption – Les procureurs anticorruption ont inculpé Calin Popescu Tariceanu, ancien président du Sénat roumain et ancien premier ministre, dans le dossier ouvert à son encontre. M. Tariceanu est accusé d’avoir accepté des pots-de-vin en 2007 et 2008, durant son mandat à la tête du gouvernement. Selon les procureurs, Tăriceanu aurait reçu indirectement, de représentants d’une société autrichienne qui a distribué les licences Microsoft en Roumanie, des avantages matériels indus de 800.000 dollars sous la forme d’honoraires pour des services de conseil. En échange de cela, il aurait exercé ses pouvoirs de manière à faire adopter une série d’arrêtés gouvernementaux en faveur de la compagnie, explique la DNA. Le 13 janvier, le ministre de la Justice, Stelian Ion, a transmis au procureur général, Mme Gabriela Scutea, une demande de poursuite pénale contre M.Tariceanu, approuvée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis.

    Météo – Le temps sera morose dans les 24
    heures, avec des températures à la baisse. Des précipitations mixtes tomberont
    sur le sud, le sud-est et le sud-ouest du pays et les températures minimales
    iront d’1 à 10 degrés. Mardi, à Bucarest, on prévoit 3 degrés.

  • Relâchement de certaines restrictions à Bucarest

    Relâchement de certaines restrictions à Bucarest

    Avec une incidence des infections au COVID-19 inférieure à trois pour mille habitants ces derniers jours, Bucarest n’est plus en zone rouge, où il se trouvait depuis quelques semaines, et bénéficie, à partir de ce lundi, de certaines mesures d’assouplissement des restrictions. La grande nouvelle, c’est la réouverture des bars et restaurants à l’intérieur ainsi que des cinémas, théâtres et salles de jeux. Ils fonctionnent toutefois à 30% de leur capacité et selon des horaires limités, jusqu’à 21 h. Les mariages et baptêmes continuent d’être interdits et l’activité des restaurants et cafés à l’intérieur des hôtels, maisons d’hôtes ou autres établissements d’hébergement est autorisée jusqu’à 23 h 00. Près de trois quarts des départements roumains sont en zone verte, avec moins de 1,5 cas d’infection pour mille habitants, et le reste en zone jaune. À deux exceptions près — les comtés de Timiş (ouest) et Cluj (centre-ouest), où les données centralisées ces derniers jours ont indiqué plus de trois cas pour mille habitants, mais le nombre de malades baisse.



    Par ailleurs, les chiffres annoncés quotidiennement par le Groupe de communication stratégique font état d’une légère baisse du nombre de nouveaux cas de maladie dans le pays ainsi que du nombre de décès, par rapport à la situation existante il y a quelques semaines. C’est aussi pourquoi, à partir du 8 février, les écoles pourraient rouvrir en présentiel. Le ministre de l’Éducation, Sorin Cîmpeanu, a souligné, dans une intervention télévisée, que plusieurs institutions de santé étudiaient la situation. Sorin Cîmpeanu :



    « L’intérêt pour l’ouverture des écoles reste majeur. Cela fera partie d’une analyse permanente, qui s’achèvera par une décision annoncée pour le 2 février. Les personnes ayant des compétences dans le domaine sanitaire prêtent une attention particulière à ces évolutions. »



    Le ministre de la Santé Vlad Voiculescu appelle toutefois à la prudence, et note que le nombre de cas augmente dans beaucoup de pays européens et que le risque d’une nouvelle vague de la pandémie est également élevé pour la Roumanie.



    Parallèlement, la campagne de vaccination se poursuit. Moins d’un mois après l’immunisation de la première personne en Roumanie, le 27 décembre, environ un demi-million de doses ont été administrées, celles de rappel comprises. Et le nombre des rendez-vous pour la vaccination augmente. La Roumanie est maintenant dans la deuxième phase de la campagne d’immunisation, qui a débuté le 15 janvier et s’adresse aux personnes de plus de 65 ans, aux personnes atteintes de maladies chroniques, quel que soit leur âge, ainsi qu’au personnel travaillant dans des domaines essentiels. En ce qui concerne la livraison des vaccins, la compagnie Pfizer a annoncé le retour au calendrier de livraison initial pour l’Union européenne, donc aussi pour la Roumanie, à partir du 25 janvier, et a déclaré qu’elle augmenterait le nombre de flacons autour du 15 février.


    (Trad. : Ligia)


  • La semaine du 31 août au 6 septembre 2020

    La semaine du 31 août au 6 septembre 2020

    Echec de la motion de censure du PSD contre le gouvernement

    Le cabinet libéral de Bucarest a survécu, cette semaine, sans trop de soucis à une tentative du Parti Social-Démocrate (PSD) de le destituer par motion de censure. 233 votes étaient nécessaires pour faire passer la motion, soit la moitié plus 1 du total des sénateurs et députés. Après plusieurs heures d’attente et de nombreuses tentatives de remplir la salle du Parlement, les auteurs de la motion se sont résignés : seuls 226 parlementaires étaient présents. Le Parti National Libéral (PNL) et ses partenaires, l’Union sauvez la Roumanie (USR) et le Parti du Mouvement Populaire (PMP), avaient dès le début fait part de leur intention de boycotter la séance, alors que l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) a préféré assister aux débats sur la motion, sans pourtant participer au vote. Qui plus est, plusieurs membres du PSD et des partis qui soutenaient la motion, à savoir le parti Pro Romania et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), se sont absentés. Par conséquent le quorum n’a pas été réuni pour pouvoir procéder au vote de la motion. Récemment investi à la tête du PSD, qu’il dirigeait déjà par intérim depuis l’automne dernier, Marcel Ciolacu, qui est aussi le chef de la Chambre des députés, a menacé d’exclure du parti les absents. De l’autre côté de la barricade, le premier ministre libéral, Ludovic Orban, a déclaré que l’échec de cette motion était « extrêmement bénéfique pour la Roumanie », vu que cabinet doit relever des défis urgents pour lesquels il nécessite avoir ses pleins pouvoirs.

    Le port du masque obligatoire pendant la campagne électorale

    Poursuite de la campagne électorale pour les élections locales prévues le 27 septembre. Dans l’actuel contexte pandémique, le Ministère de l’Intérieur a fait savoir que le port du masque reste obligatoire pour tous les participants aux événements et aux réunions électorales, tout comme le tri observationnel et le nettoyage des mains. Les règles d’accès en salle et les mesures de protection sanitaire seront affichées dans des endroits visibles. D’une durée de deux heures au maximum, les événements prévus dans des espaces clos ne pourront pas réunir plus de 50 personnes, tandis que ceux organisés en plein air pourront accueillir une centaine de personnes. Par ailleurs, lors de la campagne électorale, les équipes qui feront du porte- à -porte seront formée de seulement deux personnes. 41 mandats de chefs de conseils départementaux auxquels s’ajoutent plus de 1300 postes de conseillers départementaux, 40.000 de conseillers locaux et 3200 de maires sont en jeu. Prévu dans un premier temps en juin, ce scrutin a été reporté de trois mois en raison de la pandémie de Covid-19. Du coup, les mandats des élus locaux ont été prolongés de six mois.

    Covid-19 et relâchement

    Après des mois de fermeture, les restaurants, les salles de cinéma et les théâtres ont rouverts enfin leurs portes, à partir du 1er septembre. En revanche, les clubs et les bars restent fermés sous recommandation du Conseil national pour les situations d’urgence. Les salles de spectacles et les théâtres se verront réduite de moitié leur capacité d’accueil. Par ailleurs, les autorités ont décidé d’accroître le nombre de personnes admises aux différents événements privés – atteliers, cours de formation, etc- de 20 à 50 pour les événements déroulés dans des espaces clos et de 50 à 100 pour ceux tenus en plein air.

    Bucarest condamne la répression des manifestations anti-présidentielles de Minsk

    Le Sénat de Bucarest a adopté, à l’unanimité, une Déclaration portant sur la transgression des droits fondamentaux de l’homme en Biélorussie. Par cette déclaration, le Parlement de la Roumanie manifeste sa solidarité avec le peuple biélorusse, demande que la violence contre les protestations pacifiques soit arrêtée et considère comme nécessaire « une réaction plus articulée » de la part de la communauté internationale dans l’éventualité où la situation ne s’améliore pas d’urgence. Le document demande également aux autorités de Minsk de respecter le droit des citoyens de participer à des rassemblements publics, de s’abstenir d’utiliser la force de manière illégale ou excessive et de libérer les personnes arrêtées de manière injustifiée, ainsi que d’initier un dialogue politique authentique et substantiel avec la société civile. Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a demandé la libération des détenus politiques et des milliers de personnes arrêtées suite aux protestations. Antérieurement, il avait fait savoir que Bucarest allait allouer une aide de 100.000 euros pour la société civile et pour les journalistes indépendants de Biélorussie. « Les démarches condamnables du pouvoir de Minsk ne peuvent pas rester sans une réponse adéquate de la part de l’UE », a conquis le chef de la diplomatie roumaine.

    Célébration de la Journée de la Langue Roumaine

    La Journée de la Langue Roumaine a été célébrée le lundi, 31 août, en Roumanie, ainsi que dans les communautés historiques roumaines et dans la diaspora, mais aussi en République de Moldova voisine. « La langue définit notre identité et notre culture, elle nous forme et nous inspire. J’adresse un message spécial à tous ceux qui parlent et qui gardent la langue roumaine vive au-delà des frontières nationales », a affirmé à cette occasion le président roumain Klaus Iohannis. Il a aussi remarque les efforts déployés par les professeurs de roumain de l’étranger afin de transmettre aux nouvelles générations les racines du passé, en les aidant à se définir d’un point de vue culturel et spirituel. Instituée en 2013 par le Parlement de Bucarest, cette Journée, qui est célébrée à la même date que la Fête nationale de la République de Moldova, est un hommage rendu au mouvement d’éveil national de l’Etat voisin, majoritairement roumanophone. Le 31 août 1989, en plein régime soviétique, le Parlement de Chişinău, autour duquel environ 750.000 personnes s’étaient rassemblées, soit un sixième de la population du pays, avait déclaré la langue roumaine langue d’Etat de la République de Moldova. Les élus avaient également décidé que l’alphabet latin remplacerait celui cyrillique, imposé par l’occupant soviétique après l’annexion de 1940. (Trad. Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)

  • De nouvelles mesures de relachement

    De nouvelles mesures de relachement

    A partir du mardi, 1er septembre, tous les hôtels et les pensions de Roumanie ont le droit d’ouvrir à nouveau les portes de leurs restaurants. Adoptée lundi par le gouvernement, la mesure était attendue depuis longtemps par les patrons du secteur de l’hôtellerie-restauration. A leurs dires, une prolongation des mesures de restriction aurait certainement engendré des pertes considérables, voir même la faillite dans certains cas. La nouvelle mesure de relâchement pourrait concerner aussi bien les restaurants et les cafés ouverts à l’intérieur de différentes structures d’hébergement que les restaurants indépendants des localités où le taux d’incidence des cas d’infection rapporté sur deux semaines ne dépasse pas les 1,5 malades par millier d’habitants. Les agents économiques du secteur de l’hôtellerie-restauration seront tenus de respecter une série de mesures censées entraver la propagation du coronavirus, tandis que les clients seront soumis à un tri épidémiologique. Les clubs et les bars restent néanmoins, fermés.

    Autre mesure impatiemment attendue: la reprise des activités culturelles dans des espaces clos. La décision des autorités de reporter à plusieurs reprises un relachement des restrictions frappant le secteur culturel a entraîné des protestations dans les rangs des artistes de Roumanie. Forcés à rester en chômage technique, ceux-ci ont protesté, en affirmant que le public présent en salle ne courait pas plus de risque que le public présent aux offices religieux organisés par les églises. Les salles de théâtre et de ciné pourront donc rouvrir leurs portes dans toutes les localités où le taux d’incidence des cas de Covid-19 n’est pas inquiétant à condition que la capacité d’accueil soit réduite à 50 %.

    Le ministre des Affaires Intérieures, Marcel Vela, precise: La reprise de toutes ces activités est permise dans tous les départements affichant un taux d’incidence cumulé sur deux semaines de 1,5 cas de Covid-19 confirmé tout au plus, par millier d’habitants. En fonction du nombre des cas d’infection enregistrés en deux semaines, les Comités départementaux pour les situations d’urgence peuvent décider de restreindre, voir de suspendre, les activités de certains opérateurs économiques, tout comme ils peuvent décider de la rouverture de certaines activités.

    Le premier ministre, Ludovic Orban, a pour sa part demané auxs ministres de la Santé, de l’Economie et de la Culture à discuter avec les responsables du secteur de l’hôtellerie-restauration et respectivement du domaine artistique de l’importance de respecter les mesures de protection sanitaire. Une fois adoptée la décision gouvernementale et une fois publiée dans le Journal officiel, les Ministères de la Santé et respectivement de la Culture devront émettre un ordre commun concernant les mesures de protection sanitaire à respecter une fois les activités culturelles reprises. Quant aux Ministères de la Santé et de l’Economie, ceux-ci devront émettre un ordre visant les restrictions sanitaires à mettre en place dans tous les restaurants et les cafés.

    Par ailleurs, les autorités ont décidé d’accroître le nombre de personnes admises aux différents événements privés – atteliers, cours de formation, etc- de 20 à 50 pour les événements déroulés dans des espaces clos et de 50 à 100 pour ceux tenus en plein air. (trad.Ioana Stancescu)

  • La semaine du 7 au 13 mai 2018

    La semaine du 7 au 13 mai 2018

    Le 9 Mai et ses 3 significations pour la Roumanie


    Le 9 Mai est trois fois symbolique pour les Roumains. C’est d’abord la date de l’indépendance d’Etat de la Roumanie, proclamée en 1877, la victoire de la coalition des Nations unies sur l’Allemagne nazie et de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, le 9 mai, c’est aussi la Journée de l’Europe. Dans le cadre d’une réception tenue mercredi, le président Klaus Iohannis a déploré le fait qu’à Bucarest, certains politiciens mettent en question le rôle et l’importance de l’Union, ignorent les bénéfices de l’appartenance à ce projet et suggèrent que la Roumanie aurait un sort meilleur en dehors de la famille européenne. Dans un communiqué, la première ministre Viorica Dancila affirme à son tour que la Roumanie croit au projet européen et agit pour le soutenir et le développer. Le niveau de vie de Roumains a progressé constamment depuis l’adhésion du pays à l’espace communautaire, il y a 11 ans, souligne pour sa part Angela Cristea, cheffe de la représentation de la Commission européenne à Bucarest. Néanmoins, la Roumanie doit poursuivre ses efforts pour faire lever le Mécanisme de coopération et de vérification par lequel Bruxelles surveille la situation de la justice roumaine.


    Accord entre le gouvernement et les syndicats du secteur sanitaire


    Après plusieurs protestations spontanées dans les établissements hospitaliers du pays, maints rounds de négociations entre le gouvernement et les syndicats du secteur et une grève d’avertissement de deux heures, le personnel sanitaire a décidé de renoncer à la grève générale prévue le 11 mai. Aux termes de l’accord signé par les représentants des syndicats et ceux de l’Exécutif, tous les employés dont les revenus nets ont baissé par rapport au mois de février devraient recevoir des compensations financières. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a fait savoir que le gouvernement allait procéder à une nouvelle modification de la loi des salaires dans le secteur public. Ces modifications ne concerneront que la manière doctroyer les compléments de rémunération, a déclaré la ministre de lEmploi, Lia Olguţa Vasilescu. Elle a également précisé que le service de garde hospitalier effectué par les médecins et les infirmiers ne sera plus concerné par le plafonnement à 30% des suppléments de salaire. Toutefois, de lavis des analystes, cet accord nest pas à même de guérir les maladies chroniques dont souffre le système sanitaire roumain: établissements hospitaliers vieux, équipements vétustes, pénurie de médicaments parfois vitaux pour le traitement des patients, personnel médical insuffisant ou manquant dintérêt et des fois même hostile à légard des patients.


    Disputes entre le rpésident et lexécutif au sujet des résultats financiers


    Le président roumain Klaus Iohannis a demandé à nouveau, lundi, la démission de la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila, invoquant cette fois – ci ce qu’il appelle « la série de contre-performances de l’actuel Exécutif ». Après la publication de l’exécution budgétaire au premier trimestre de l’année en cours, le président a affirmé que le budget national était soumis à une énorme pression, sur fond de croissance des dépenses totales et estimé que l’évolution des finances publiques étaient « tout à fait insatisfaisante ». Il a sévèrement critiqué la coalition gouvernementale au pouvoir, précisant qu’elle avait négligé des investissements importants et qu’elle n’avait pas réussi à traduire par une hausse des revenus la croissance économique du pays, qui s’est élevée à 7% en 2017. Klaus Iohannis: “Au bout de près d’une année et demie de gouvernance sociale-démocrate et cette phase extrêmement discutable des sois-disant hausses salariales, on ne voit ni auto-routes, ni écoles, ni hôpitaux. Au fait, le Parti social-démocrate met en gage l’avenir du pays. Il augmente les salaires et les pensions de retraite, tout en négligeant les investissements importants dans l’infrastructure ou d’autres qui s’avèrent nécessaires” .



    En réplique, l’Exécutif affirme que les paramètres économiques du pays sur le premier trimestre de 2018 enregistrent une hausse par rapport à la même époque de 2017. Le vice premier-ministre, Viorel Ştefan, a quant à lui, déclaré que les recettes du budget de l’Etat ont augmenté de près de 12%, tandis que les investissements ont doublé, par comparaison avec la période similaire de l’année dernière.


    Le Gala de lUNITER


    Les metteurs en scène Mihai Măniuţiu et Yuri Kordonski et les comédiens Mariana Mihuţ et Victor Rebengiuc sont les grands gagnants du Gala des Prix de l’UNITER, Union théâtrale de Roumanie. En 2018, l’événement a eu lieu dans la ville transylvanienne d’Alba Iulia (centre) — lieu symbolique de la Grande Union des provinces historiques roumaines d’il y a un siècle. Rambuku du Norvégien Jon Fosse, adapté par Anca Măniuţiu et mis en scène par Mihai Măniuţiu, a été déclaré le meilleur spectacle de 2017. Le gagnant à la catégorie meilleure mise en scène a été le Russe Yuri Kordonsky, pour le spectacle L’Incroyable et triste histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique, de Gabriel Garcia Marquez. Les grands comédiens Victor Rebengiuc et Mariana Mihuţ ont été récompensés pour leurs rôles du spectacle Le Roi se meurt, d’Eugène Ionesco, mis en scène par Andrei et Andreea Grosu, respectivement Bérenger Ier et la Reine Marguerite. La Songe d’une nuit d’hiver de Tudor Muşatescu a été sacré meilleur spectacle de théâtre de télévision. Le meilleur spectacle de théâtre radiophonique a été considéré Ovide, l’exilé du Pont Euxin, une production de Radio Roumanie d’après un scénario d’Emil Boroghină. Le prix de la meilleure pièce roumaine de l’année 2017 a été accordé à Daniel Oltean pour la pièce 50 secondes. L’UNITER a décerné son prix d’excellence au comédien Horaţiu Mălăele.


    Audition du ministre roumain des Affaires étrangères au parlement au sujet du déménagement de l’ambassade d’Israël


    Le mémorandum concernant le déménagement de l’ambassade de Roumanie d’Israël, de Tel Aviv à Jérusalem, a été discuté au gouvernement le mois dernier et envoyé à la Présidence à peine après son approbation par l’Exécutif, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu. Il a été auditionné, mercredi, par la Commission de politique étrangère de la Chambre des députés au sujet du mémorandum, qui a donné lieu à un conflit entre le président et le gouvernement. Selon la loi, le chef de l’Etat est le seul qui peut décider de muter une ambassade d’une ville à une autre, et Klaus Iohannis s’est montré mécontent de ce que des affirmations sur ce sujet se soient fait jour dans l’espace public, comme si la décision avait été prise. M Meleşcanu a affirmé que le document n’était pas classé secret, mais qu’il comprenait des informations non publiques et c’est pourquoi il avait un caractère confidentiel. Teodor Meleşcanu:



    « Notre préoccupation, c’est de procéder à une analyse aussi sérieuse que possible au sujet des implications juridiques, politiques, économiques et autres d’un déménagement de l’ambassade de Roumanie à Jérusalem et de fournir les arguments nécessaires aux décideurs politiques, qui sont le parlement, le président et le premier ministre, en vue de l’adoption d’une décision commune. »



    M Meleşcanu a reconnu qu’il n’était pas exclu que les discussions sur le déménagement de l’ambassade affectent la candidature de la Roumanie en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité entre 2020 et 2021.


    Trad.: Ligia et Mariana

  • Premières de théâtre à Timisoara

    Premières de théâtre à Timisoara

    «Dans toute l’Europe, il n’y a pas de district où les ethnies soient aussi mélangées qu’au Banat », écrivait le siècle dernier l’historien et homme politique anglais R.W. Seton Watson dans son ouvrage «Europe in the Melting Pot ». Dans l’ouest de la Roumanie, Timisoara, ville multiculturelle par excellence, accueille 3 théâtres publics qui fonctionnent dans le même établissement et produisent des spectacles dans 3 langues différentes : en roumain, en allemand et en hongrois. Il s’agit du Théâtre National Timisoara, du Théâtre Allemand d’Etat de Timisoara et du Théâtre Magyar d’Etat « Csiky Gergely » de Timisoara. Outre leurs propres metteurs en scène, chacune des trois institutions se donne pour mission d’en inviter également des étrangers. Résultat : 3 premières, présentées fin décembre, dont nous parlons aujourd’hui.

    Pál Frenak, un des chorégraphes et danseurs les plus connus en Europe, partage sa vie artistique entre Paris et Budapest. Les habitants de Timisoara connaissent déjà ses créations, vu qu’il a souvent été invité au Festival Européen du Spectacle et au Festival de la Dramaturgie Roumaine, accueillis annuellement par la ville. C’est Pál Frenak qui signe le premier spectacle de théâtre et de danse au Théâtre national de Timisoara, « sWitch ». Début décembre, sur la scène du même théâtre, Pál Frenak a proposé au public roumain le spectacle de théâtre et de danse «Dans un rêve », un voyage initiatique, un road-movie à rebours, où le théâtre se mélange à la danse et au cinéma.

    Ada Hausvater, manager du Théâtre National de Timisoara nous en parle: « Ce sont des histoires contemporaines racontées d’une manière contemporaine. Différentes histoires racontées par le biais du corps. Et avec beaucoup d’énergie. Les images sont splendides, les acteurs sont merveilleux, les danseurs – fabuleux. Tout est vécu par la danse ! L’histoire est belle: une Cadillac véritable se trouve au milieu de la scène. Nous sommes dans la voiture, sur l’autoroute. En fonction des repères personnels de chacun, nous avons l’occasion de réfléchir à toute sorte de personnages célèbres. Plus on sait, plus on a la chance d’être heureux. C’est un spectacle extrêmement provocateur et intelligent, où l’émotion reste la principale locomotive.»

    La multiculturalité de la ville de Timisora se reflète aussi dans la stratégie de son Théâtre National. Ada Hausvater : « Il est très important pour nous de travailler avec des artistes étrangers, d’apporter au Théâtre National de Timisoara de nouvelles expériences, de nouveaux idéaux et de trouver des points communs. C’est notre devoir d’être ouverts aux nouveautés. Et pour ce faire, il faut accorder de l’importance à la diversité. Il a toujours été très important pour moi que le théâtre national ne reste pas unilatéral. Nous avons adopté une mentalité qui encourage la créativité, l’originalité individuelle et la sensibilité.»

    Le Théâtre allemand d’Etat de Timişoara se propose, lui aussi, d’inviter des metteurs en scène étrangers. Lucian Vărşăndan, manager de l’institution: « Le Théâtre allemand de Timişoara a la mission de présenter en Roumanie des créations d’artistes des pays et des régions d’expression allemande. Cela me rappelle une conversation que j’ai eue il y a quelques années avec une spectatrice qui me disait qu’elle souhaitait voir de temps en temps au Théâtre allemand la façon de faire du théâtre dans les pays d’expression allemande. La dramaturgie actuelle d’expression allemande est une des plus intéressantes, qui aborde les thèmes fondamentaux de l’homme contemporain. Dans ce contexte, il est important pour nous de présenter les créations de metteurs en scène importants de cet espace culturel, des metteurs en scène dont la renommée excède cet espace. Volker Schmidt compte sans aucun doute parmi ces artistes. Sa signature, comme metteur en scène ou comme auteur, se retrouve sur les affiches de nombreux théâtres européens. C’est un metteur en scène et un créateur très ancré dans le théâtre contemporain. »

    L’Autrichien Volker Schmidt en est à sa troisième collaboration avec le Théâtre allemand. En cette fin d’année il y a monté son propre texte, « Eigentlich schön » (En fait, c’est beau). Un spectacle sur la vie privée des Européens de nos jours, qui est loin d’être aussi belle et heureuse qu’ils le prétendent sur les réseaux sociaux. Volker Schmidt : « Eigentlich/actually/en fait semble être l’expression de notre génération, qui pense que tout va bien, mais en réalité il y a quelque chose qui manque. J’ai eu l’idée d’utiliser ce titre pour écrire une pièce qui tourne justement autour de ce centre vide. Elle porte sur la génération des trentenaires, la génération « en fait » : des gens qui ont grandi dans un monde où ils avaient tout ce qu’ils souhaitaient, mais qui n’ont pas un comportement politiquement correct, qui tâchent de garder toutes les possibilités ouvertes, qui veulent sans cesse avoir la possibilité de faire des choix, mais qui ne veulent pas s’expliquer, se définir. »

    Et nous terminons notre visite au deuxième étage du Palais des théâtres nationaux de Timişoara, au siège du Théâtre magyar d’Etat Csiky Gergely. Une des compagnies les plus fortes de Roumanie, qui a terminé l’année avec une comédie musicale, un genre qui monte beaucoup, dernièrement, dans le pays. Le comédien et metteur en scène indépendant serbe, Zoltán Puskás, y a revisité le cultissime Hair, un spectacle qui s’inscrit dans un programme dédié exclusivement aux metteurs en scène des pays voisins, explique Attila Balázs, directeur du théâtre Csiky Gergely.

    Attila Balázs: « Nous nous trouvons dans une région, le Banat, frontalière à la Serbie et à la Hongrie. Il y a une communauté d’expression, de vues, nous nous entendons très bien les uns avec les autres, même si nous parlons des langues différentes. Zoltán Puskás n’est pas à sa première collaboration avec le Théâtre magyar de Timişoara. Il a déjà mis en scène chez nous plusieurs spectacles musicaux. Avec Hair, nous avons pris une grande inspiration et nous nous sommes lancés, apparemment avec succès. Pour la suite de cette saison 2015-2016, nous aurons également une collaboration avec un autre metteur en scène serbe, né au Monténégro. Cette région des Balkans est fort intéressante pour nous, grâce à sa vivacité, à son effervescence créative. Certes, nous ne nous limitons pas à cette zone – des créateurs américains nous rejoindront bientôt. Tout cela pour dire que ce qui nous importe est de garder notre ligne artistique de haut niveau, avec des spectacles vivants, pétillants, une compagnie active, déterminée et se fixant la performance comme objectif », a conclu Attila Balázs, directeur du théâtre Csiky Gergely de Timişoara. (Trad. Valentina Beleavski, Dominique, Andrei Popov)

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    Le théâtre d’animation Tandarica fête son 70e anniversaire

    Fondé en 1945, sous le nom de Théâtre de poupées et de marionnettes Tandarica, l’insititution dirigée par Calin Mocanu ces 15 dernières années est devenue en 2008 le Théâtre d’animation Tandarica. Des noms célèbres y ont mis en scène des spectacles. Andrei Popov s’est entretenu avec Calin Mocanu à l’occasion du 70e anniversaire de ce théâtre.