Tag: touristes étrangers

  • 30.12.2018

    30.12.2018

    Préparatifs – Plus de 25.000 fonctionnaires du ministère
    roumain de l’intérieur sont mobilisés pour assurer l’ordre public pendant les
    mini-vacances du Nouvel An. Près de 9.000 agents de police auront pour objectif
    de prévenir et de combattre les événements susceptibles de nuire à la sécurité
    des citoyens. Un hélicoptère de l’Inspection générale de l’aviation, à bord
    duquel se trouvera aussi un policier, aura pour mission de survoler les zones
    les plus fréquentées. Une attention accrue sera accordée à la protection des
    participants aux 125 événements publics, où sont attendues plus de 300.000
    personnes. Les shows les plus importants auront lieu à Bucarest, Braşov, Sibiu
    et Cluj. Par ailleurs, la police continue les recherches pour trouver les
    individus qui, dans la nuit de vendredi à samedi, à Braşov, avaient fait sauter
    un distributeur automatique et se sont enfuis avec un butin de 160.000 lei (plus
    de 30.000 euros).












    Présidence – Le
    site officiel de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, « romania2019.eu »,
    a été officiellement lancé. Il est disponible en roumain, en anglais et en
    français et contient des informations utiles pour les journalistes, les experts
    en affaires européennes et le grand public. Le programme de la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE y pourra être consulté à partir du 15 janvier
    prochain.


    Décoration – Une femme roumaine, originaire de la ville de
    Timişoara, qui vit actuellement à Rome, a été décorée par le président italien,
    Sergio Mattarella, pour avoir eu le courage de dénoncer deux membres d’un clan
    mafieux. Selon le correspondant sur place de Radio Roumanie, la femme, qui s’appelle
    Roxana Roman et qui est âgée de 34 ans, a reçu les insignes de chevalier de l’Ordre
    du Mérite de l’Italie, pour sa contribution à l’affirmation des valeurs de la
    légalité. Propriétaire d’un bar dans un quartier de la périphérie de la
    capitale italienne, elle, son mari, Marian Roman, et une cliente handicapée ont
    été agressés par deux membres du clan mafieux Casamonica, le jour de Pâques de
    cette année. Les deux mafieux, qui ont détruit le lieu, leur ont demandé de ne
    pas porter plainte, mais les Roumains ne sont pas laissé intimider et les ont
    dénoncés à la police. C’est un geste normal, considère Roxana Roman. La
    peur est présente depuis très longtemps dans le quartier. Il y a beaucoup de
    gens qui veulent que la situation change, mais pour que cela arrive, il nous
    faut une nouvelle mentalité, et cela ne dépend que de nous – a-t-elle
    déclaré à la presse italienne.
















    Anniversaire – Ce dimanche, est marqué le 71-e anniversaire de
    l’abolition de la monarchie et de la transformation de la Roumanie en une
    soi-disant république populaire. Le 30 décembre 1947, lorsque le pays était
    dirigé par un gouvernement communiste fantoche, se trouvant pratiquement sous
    l’occupation militaire soviétique, le roi Michel a été forcé à abdiquer et à
    s’exiler en Occident. Trois années auparavant, le 23 août 1944, pendant la
    deuxième guerre mondiale, le roi avait ordonné l’arrestation du véritable chef
    de l’Etat, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance
    avec l’Allemagne nazie et son retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les
    Etats-Unis et la Grande Bretagne. Les historiens considèrent que cette décision
    avait écourté la guerre d’au moins six mois et sauvé plusieurs centaines de
    milliers de vies. Le roi Michel a pu revenir dans son pays seulement après la
    Révolution anti-communiste de 1989, quand il a recouvré la nationalité
    roumaine, qui lui avait été retirée par les communistes, et il a récupéré une
    partie de ses anciennes propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, le roi
    Michel a soutenu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’adhésion de
    la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’Union européenne en 2007. L’ancien
    souverain est décédé le 5 décembre 2017, à l’âge de 96 ans. Sa fille aînée, la
    princesse Margareta, a succédé au roi Michel à la tête de Maison royale de
    Roumanie, étant aussi devenue dépositaire de la couronne roumaine.










    Tourisme – Les hôtels et les pensions de Roumanie ont accueilli plus de
    2 millions de touristes étrangers, pendant les 9 premiers mois de cette année.
    L’Institut national de la statistique (INS), qui a fourni ce chiffre, indique
    également que ces touristes ont dépensé l’équivalent d’un milliard d’euros et
    qu’ils sont venus en Roumanie pour les affaires, pour participer à des congrès,
    des conférences, des stages, des foires et des expositions. Près de la moitié d’entre
    eux a utilisé les services des agences de voyage, l’avion ayant été le
    principal moyen de transport pour se rendre en Roumanie, précise la même source.














    Handball – La
    sélection de handball masculin de Roumanie s’est inclinée hier soir devant la sélection
    similaire de la Pologne, en finale du tournoi ”4 Nations Cup”, accueilli par
    la ville polonaise d’Opole. Le vainqueur du match a décidé aux tirs au but, les
    Polonais remportant le tournoi sur le score final de 6 à 5. Début janvier, la
    sélection roumaine va s’entraîner en Slovaquie, où elle participera à un autre
    tournoi, en compagnie du pays hôte et des Pays-Bas. Rappelons que les Roumains
    ne se sont pas qualifiés au Championnat du monde, organisé conjointement par
    l’Allemagne et le Danemark, le mois prochain.

    Météo – Le
    temps est surtout couvert en Roumanie aujourd’hui, mais les températures sont
    plus élevées que les normales de la saison. Elles se situent entre 1 et 8°. A
    Bucarest, il y avait 2° à midi.

  • Sites touristiques préférés  des touristes étrangers

    Sites touristiques préférés des touristes étrangers

    L’intérêt des touristes étrangers pour la Roumanie n’a cessé d’augmenter, ces dernières années. Au premier semestre 2017, leur nombre a progressé de plus de 10% par rapport à la même période de l’année dernière – indique l’Institut national de la statistique dans un rapport. La plupart sont arrivés des Etats de l’UE – Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni – ainsi que d’Israël. Le nombre de Roumains qui ont préféré faire de brefs séjours ou passer leurs vacances dans le pays a lui aussi progressé de plus de 13% – selon le même rapport.

    George Sorin Nicolescu, vice-président de l’Association Nationale des Agences de Tourisme de Roumanie nous parle des préférences des touristes étrangers qui visitent notre pays : « Il y a, en effet, en Roumanie, quelques sites privilégiés, que nous allons regrouper par zones touristiques. Ces zones pour lesquelles nous avons une forte demande sont la Transylvanie, vaste région nichées à l’intérieur de l’arc des Carpates, le Delta du Danube, l’Olténie, contrée du sud du pays située au pied des Carpates Méridionales, le nord de la Moldavie et le Maramureş. Ce sont là les régions les plus recherchées. Les touristes qui partent de Bucarest et se dirigent vers la Transylvanie souhaitent visiter les châteaux de Buşteni, Sinaia, Bran, Sighişoara et Hunedoara. Beaucoup d’entre eux se dirigent vers les villages saxons et les églises fortifiées du sud de la Transylvanie. Il existe plusieurs itinéraires. Nous proposons également aux touristes la ville de Sibiu et ses alentours, notamment Mărginimea Sibiului et Cisnădie. Il y a beaucoup de sites intéressants en Transylvanie. »

    L’Olténie est située dans le sud de la Roumanie, au pied du Massif de Parâng. A part le tourisme d’aventure que l’on peut pratiquer en montagne, elle attire aussi par ses monuments historiques et d’architecture.

    Nombre de touristes commencent leur séjour à Târgu Jiu, où ils s’attardent devant les œuvres du grand sculpteur d’origine roumaine Constantin Brâncuşi, né dans les parages : « Beaucoup de touristes souhaitent admirer l’ensemble monumental de Brancusi à Târgu Jiu et visiter sa maison-musée de Hobiţa. Sur le chemin du retour, ils s’arrêtent aux différents monastères de la région, figurant au patrimoine mondial de l’UNESCO : Hurezi, Arnota, Bistriţa, Govora et, bien sûr Tismana, qui est un des plus grands. C’est toujours dans cette région que se trouvent la grotte de Polovragi et la Grotte de la Femme, située dans les gorges de la rivière Olteţ, ainsi que le manoir fortifié de Măldăreşti. Ils y admireront également la fameuse céramique de Horezu. »

    Le Nord de la Roumanie est très connu pour ses traditions et coutumes anciennes. Il est recherché par les touristes roumains et étrangers, notamment pendant les fêtes d’hiver. Pourtant, les attractions ne manquent pas dans les autres saisons aussi. Dans cette zone du pays, il n’y a pratiquement pas de saison touristique.

    George Sorin Nicolescu, vice-président de l’Association Nationale des Agences de Tourisme de Roumanie : « Quant à la Moldavie, tout le monde connaît les monastères à fresques extérieures situés dans le nord de la région, en Bucovine. Pourtant, les monastères du centre de la Moldavie sont eux aussi recherchés. Le plus connu en est celui d’Agapia, dont les fresques sont dues au plus grand peintre roumain, Nicolae Grigorescu. Dans le nord, on ne doit pas rater les monastères de Humor, Suceviţa et surtout, Voroneţ, célèbre pour son bleu unique. En traversant les côtes boisées de la Bucovine, on arrive au Maramureş, autre contrée d’intérêt pour les touristes ».

    Le Delta du Danube demeure, lui aussi, un site privilégié pour les touristes roumains et étrangers. Sorin Nicolescu explique : « L’itinéraire comporte aussi des monuments anciens: Histria, le monument d’Adamclisi. C’est le côté historique de la Dobroudja, une contrée d’une grande beauté naturelle. Le Delta du Danube est un endroit unique en Europe, recherché par les passionnés de nature et de pêche. Tout près, la mer Noire exerce elle aussi une grande attraction sur les vacanciers. Ces derniers temps, les touristes étrangers sont plus nombreux à faire de brefs séjours sur le littoral roumain. »

    Enfin, beaucoup de touristes étrangers se rendent en Roumanie pour différents événements culturels. Les festivals de musique électronique Untold et Neversea, le Festival international de musique George Enescu, le Festival international de théâtre de Sibiu et le Festival de Jazz, attirent un nombreux public et les billets sont vendus des mois à l’avance, y compris à l’étranger. (Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 11.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 11.04.2017

    Aujourd’hui la presse roumaine
    consacre de longues pages aux futurs salaires des Roumains. Elle passe aussi en
    revue quelques-unes des taxes les plus absurdes qui existent en Roumanie. Elle
    s’inquiète ensuite au sujet des locomotives, de véritables « bombes à roues » à cause de
    l’absence des investissements. Et pour finir
    sur une note optimiste, nous découvrons le portrait du touriste étranger qui
    visite la Roumanie.

  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – les pays dont proviennent les touristes qui visitent la Roumani en été

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – les pays dont proviennent les touristes qui visitent la Roumani en été

    Ma réponse se fonde sur des données officielles. Ainsi, la Roumanie a été visitée par plus d’un million de touristes étrangers chacun des six premiers mois de 2016, une centaine de milliers de plus par rapport à la même période de l’année dernière, qui ont dépensé 730 millions d’euros, selon la Banque centrale de Roumanie, soit 33 millions de plus que durant la première moitié de 2015, selon l’Institut national de la statistique. 59% de ce montant ont été destinés au tourisme d’affaires, et le reste – aux vacances. Les plus nombreux sont d’Allemagne, d’Italie, d’Israël, et le nombre de touristes néerlandais et polonais est à la hausse.

    Ce sont les touristes israéliens qui ont dépensé le plus pour leurs vacances en Roumanie : 81 millions d’euros, à la hausse par rapport aux 63,5 millions d’euros au premier semestre de 2015. Suite à cette recrudescence, il existe depuis cette année un vol direct Tel Aviv – Oradea jusqu’à la fin octobre. Le classement des touristes les plus dépensiers continue par les Allemands, avec 60 millions d’euros, les Italiens – 52, les Britanniques (43), les Américains (41), les Français et les Polonais avec 32 millions, les Hongrois avec 24 millions, les Néerlandais avec 20 millions et les Turcs avec 18 millions. Les Polonais ont accru leurs dépenses pour leurs vacances roumaines de 10 millions d’euros par rapport à la même période de l’année dernière. En tout, les vacanciers européens ont représenté 75% des arrivées. La durée moyenne du séjour entre janvier et juillet a été de 2 jours pour les touristes étrangers.

    En août, le nombre de touristes s’est accru de plus de 10% en Roumanie. Le nombre des touristes africains a progressé de 14% par rapport à août 2015 ; ainsi, le pays a accueilli 1600 Africains. En tout, pour les huit premiers mois de l’année, le nombre de visiteurs étrangers en Roumanie a connu une hausse de 10%, jusqu’à près de 7 millions. D’autre part, près de 11 millions de Roumains sont sortis à l’étranger pour des vacances les 8 premiers mois de l’année, et ont dépensé 852 millions d’euros les six premiers mois seulement, selon la Banque centrale de Roumanie.

    Les données de l’Institut national de la statistique confirment la tendance ascendante dans le secteur du tourisme, qui connaît sa meilleure évolution depuis 1990. La Banque Transilvania prévoit que le tourisme rapportera à la Roumanie 3% du PIB en 2020. Voilà.

  • Cultour ou comment se lier d’amitié avec Bucarest.

    Cultour ou comment se lier d’amitié avec Bucarest.

    Ils ont participé à Bucarest au Festival « Femmes dans la rue de Matasari ». Pleins d’énergie, ils ont organisé une chasse au trésor à travers la capitale, y invitant de nombreux enfants. Ils font partie de l’Association Cultour et ils se sont proposé d’enseigner aux Bucarestois à aimer leur ville. Par beau temps, mais aussi sous la pluie et le vent, les membres de l’association organisent des tours guidés gratuits à travers Bucarest pour dévoiler aux gens les secrets de la ville. Aujourd’hui nous vous proposons de les accompagner à travers la capitale pour en apprendre davantage sur l’association Cultour. Commençons par son histoire avec Livia Morega, présidente de l’association : « L’activité de l’association a commencé il y a 4 ans, un été, plus précisément le 20 juillet. Elle repose sur un concept européen, celui de proposer des tours gratuits aux touristes de passage par la ville qui souhaitent la découvrir d’une manière, disons, plus interactive, différente des tours classiques. Initialement, ce fut un projet destiné uniquement aux touristes étrangers. Puis, j’ai remarqué que les habitants de Bucarest n’aimaient pas vraiment leur ville notamment parce qu’ils ne la connaissaient pas. C’est pourquoi nous avons commencé depuis deux ans à réaliser des tours gratuits à thématiques différentes, sur différents sujets de conversation et de polémique même pour les bucarestois. Et nous avons constaté que les gens sentent même le besoin d’apprendre davantage de choses sur Bucarest et ils sont contents de participer à ces tours. C’est pourquoi nous avons eu le courage de continuer à organiser ces tours presque chaque mois et même 2 ou 3 fois par semaine. Parfois nous organisons des tours pour les bucarestois chaque week-end. Les tours guidés destinés aux touristes étrangers se déroulent quotidiennement, deux fois par jour, que le temps soit beau ou mauvais. »

    Quels sont les objectifs inclus dans ces tours ? Explication avec Livia Morega : « Cette année, au mois de mars, nous avons démarré un itinéraire appelé « le tour des fontaines et des statues cachées de Bucarest ». Nous avons suivi principalement un itinéraire à travers les endroits connus, tels la Vieille ville et l’Avenue de la Victoire, mais nous avons également osé entrer dans certaines cours intérieures de bâtiments connus, pour découvrir les secrets qui s’y cachent : fontaines et statues ainsi que leurs histoires. Puis, au festival « Femmes dans la rue de Matasari » nous avons proposé un défi urbain inédit puisque nous avons envoyé nos touristes découvrir par eux-mêmes les trésors de la ville. Nous leurs avons donné des indices, une carte et nous leur avons dit de marcher à pied dans le quartier et de découvrir par eux-mêmes des détails architecturaux et l’histoire des lieux et des habitants ».

    Parmi les histoires d’une ville aussi agitée que Bucarest, Livia Morega raconte celle d’un endroit inédit construit par la main de l’homme, mais transformé par la nature : « Nous avons visité le Parc Naturel Vacaresti et on a eu notre plus grande surprise jusqu’ici. Plus de 300 personnes y ont participé pour apprendre l’histoire de la zone de Vacaresti et ses transformations : monastère, prison, serres agricoles et puis, après une vingtaine d’années d’oubli, toute cette aire est un parc naturel ».

    Et vu que la demande de tours guidés est de plus en plus grande, l’offre est, elle aussi, des plus variées : « Cette année, les tours se poursuivront le long du mois de juillet. Nous allons parler art urbain, graffiti, initiatives inédites à Bucarest qui essayent d’éduquer les bucarestois, de leur transmettre l’idée que nous avons besoin d’une ville qui soit belle et durable. En août, nous commémorons aux côtés de la communauté arménienne les 101 ans écoulés depuis le génocide arménien. Ils vont organiser une bataille d’eau alors que nous allons faire un tour du quartier arménien, durant lequel nous évoquerons l’histoire de cette communauté, de son quartier, de ses métiers et affaires et de toutes les bonnes choses qu’ils vendaient : café, chocolat. Vers la fin de l’année, nous allons continuer les visites de ce qui reste du quartier Uranus, démoli à l’époque communiste. »

    Selon Livia Morega, les étrangers apprécient ces tours guidés qui s’achèvent sur une conclusion optimiste : la jeune génération souhaite vivre dans une belle ville et elle est prête à œuvrer pour l’embellir. Quels sont les principaux objectifs inclus dans les itinéraires consacrés aux touristes étrangers ? Réponse avec Livia Morega : « Pour les étrangers, le tour est ciblé évidemment sur le centre historique de la ville. Nous partons de la Place Unirii, le plus grand projet d’infrastructure à avoir laissé son empreinte sur Bucarest et sur les Bucarestois. Puis, nous nous promenons dans les ruelles du Vieux centre-ville, nous parlons de l’histoire de la ville depuis 1400 et jusqu’à présent et nous découvrons les principaux sites : le caravansérail de Manuc, l’ancienne Cour princière, les églises St Antoine et Stavropoleos. Ensuite, Bucarest à l’époque française, disons, lorsque la ville était surnommée « Le petit Paris » – c’est le sujet dont on parle en parcourant l’Avenue de la Victoire. Nous passons aussi par le passage Villacrosse, puisque c’est un endroit inédit de la ville et nous terminons notre tour Place de l’Université. Là, nous parlons en détail du communisme, de la Révolution, mais nous essayons d’éviter les sujets négatifs et de raconter l’état des choses actuel. »

    Notre interlocutrice avoue qu’à chaque fois qu’elle se promène à travers la Capitale roumaine, celle-ci est de plus en plus lumineuse et accueillante. Sachez pour terminer que l’Association Cultour organise aussi des tours gratuits à Brasov, dans le centre du pays. Davantage de détails sur www.bucharest walkabout free tours.ro et sur www.brasov walkabout free tours.ro, deux sites grâce auxquels vous pouvez découvrir deux des plus belles villes de Roumanie. (Trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 16.12.2014

    A la Une de la presse roumaine 16.12.2014

    Le sujet du jour est sans doute le nouveau gouvernement de Bucarest. L’autre sujet du jour est le crash, dans le lac de Siutghiol, à proximité de la Mer Noire, d’un hélicoptère du Service mobile d’urgence et de réanimation. A part cela, Bucarest aura une carte de la mémoire communiste, les étudiants protestent contre les conditions précaires de vie dans les campus, les Roumains estiment que leur pays devrait s’orienter vers l’Occident et 1 million et demi d’étrangers se sont rendus en Roumanie au cours des 3 premiers trimestres 2014.



  • Paul Jamet, Gilles Gautier, Philippe Dessales (France) – Les touristes étrangers en Roumanie

    Paul Jamet, Gilles Gautier, Philippe Dessales (France) – Les touristes étrangers en Roumanie

    Plus de 3,5 millions de touristes étrangers ont visité la Roumanie durant la première moitié de l’année en cours. Un chiffre en progression de plus de 3% par rapport au premier semestre de l’année 2013. La majorité écrasante des visiteurs étrangers provient de pays européens (92,5%), alors que les ressortissants de l’UE représentent 62% des étrangers. Les Hongrois sont les plus nombreux, avec 31%, suivis par les Bulgares (25%), les Allemands (9%), les Italiens (7,5%), les Polonais (5%) et les Autrichiens (4,3%).



    Les nuitées dans les structures d’accueil touristique ont connu une hausse de 1,8% en juin par rapport au même mois de l’année dernière, jusqu’à 808.000, tandis qu’au premier semestre, elles ont progressé de 5,1%, à 3,5 millions de touristes qui ont acheté des nuitées d’hébergement en Roumanie, selon les données de l’Institut national des statistiques.



    Sur le nombre total de nuitées dans les structures touristiques d’hébergement, les étrangers occupent 23,9%. En ce qui concerne les arrivées des touristes étrangers dans les structures touristiques, les Européens se classent en première position, avec 77,7%. Sur l’ensemble des touristes étrangers venus en Roumanie, 85,4% ont été des Etats de l’UE. 75,6% des touristes ont préféré l’hôtel, un chiffre à la hausse de 5,6% par rapport aux six premiers mois de l’année dernière.



    Pendant la période étudiée, 5,6 millions de Roumains sont partis à l’étranger, un chiffre en progression de plus de 5% par rapport à la même période de l’année dernière. Trois quarts d’entre eux ont préféré des moyens de transport routier. Plus de 7 millions et demi de nuitées ont été enregistrées, soit une progression de plus de 6%, dont 22% de touristes étrangers, la plupart Européens de l’UE. La durée moyenne du séjour pour les étrangers a été de 2 jours. L’Eurostat indique que même si le nombre de nuitées des touristes étrangers dans les structures d’accueil de Roumanie a connu un bond, le tourisme roumain continue de se placer loin derrière les pays voisins. 3,5 millions de touristes étrangers, c’est quatre fois moins que les résultats de la Hongrie ou de la Bulgarie. Selon la publication wall-street.ro, dans le rapport de la Commission européenne pour le Tourisme « Tendances et perspectives », au 2e trimestre de l’année en cours, la Roumanie se classe 10e sur 23 pays d’Europe du point de vue de l’augmentation du nombre de touristes européens. En plus, les autorités soutiennent que le nombre des passagers qui arrivent à bord des navires de croisière à Constanta s’est accru de près de 20% par rapport à l’année dernière.