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  • Les “mucenici”

    Les “mucenici”

    Dans les foyers paysans, les mères de famille préparaient des petites brioches qui avaient la forme du chiffre 8, appelées « mucenici ». En Valachie, les brioches étaient plus petites et devaient être bouillies dans de l’eau, alors qu’en Moldavie elles étaient cuites au four. Le chiffre 8 a aussi une signification spéciale : selon les croyances populaires, les soldats romains chrétiens s’étaient embrassés pour résister au froid. Ce fut le gouverneur romain qui en raison de leur foi chrétienne les avait punis de rester pendant des heures et des heures dans l’eau d’un lac.

     

    Conformément aux traditions, les femmes préparaient 40 brioches appelés « mucenici » ou « petits saints » alors que les hommes devaient absolument boire 40 verres de vin rouge. Pour préparer des mucenici moldaves il faut suivre la recette de pâte à brioche.

     

    Pour un kilo de farine il vous faut 200 grammes de sucre, un verre de lait, 100 grammes de beurre, 6 œufs, de la levure, un peu d’extrait de rhum, du zeste de citrons, des noix et du miel. Mélangez la levure au lait chaud, avant de le verser sur la farine dans un grand bol. Séparez les jaunes d’œuf et mélangez-les avec le beurre fondu à l’aide d’un fouet. Mélangez le tout et pétrissez pendant une bonne demi-heure avant de laisser reposer au couvert dans un endroit bien chaud, à l’abri des courants d’air. Après deux heures environ, coupez la pâte en portions et modelez des bâtonnets d’un centimètre, un centimètre et demi d’épaisseur avec lesquels il faut former des chiffres huit. Posez les « mucenici » sur du papier sulfurisé et puis mettez-les au four préchauffé. Une fois ces brioches bien dorées, les retirer du four et les recouvrir de miel, les parsemer de noix écrasées et de cannelle. Ces brioches étaient ensuite offertes aux enfants du village ou du quartier et peuvent être mangés chaudes ou froides.

     

    Pour les « mucenici » valaques, bouillis, il vous faut un quart de kilo de farine, du sucre et du miel, du zeste de citron, de l’extrait de rhum, 250 grammes de noix écrasées et un peu de sel. Mettez la farine dans un grand bol, ajoutez de l’eau et un peu de sel afin d’obtenir une pâte qui ne colle plus. Coupez de petits bâtonnets de pâte qu’il faut ensuite rouler à la main et former des chiffres huit plus ou moins grands, idéalement d’une dimension de 3 centimètres. Ensuite il faut les laisser sécher sur une feuille de papier pendant plusieurs heures. Enfin, dans une casserole, faites bouillir de l’eau avec 250 grammes de sucre, plusieurs cuillerées de miel et un peu de sucre vanillé. Une fois l’eau portée à l’ébullition, y mettre les mucenici et laisser cuire à feu doux pour qu’ils ne se déchirent pas. Mélangez aussi de temps en temps pour que les « mucenici » ne collent pas les uns aux autres. A la fin de la cuisson, ajoutez le zeste d’un citron et l’extrait de rhum, les noix écrasées et de la cannelle. On mange des « mucenici » chauds avec leur jus de cuisson en dessert ou bien au petit déjeuner.

  • A la découverte de Câmpulung Moldovenesc

    A la découverte de Câmpulung Moldovenesc

    La Bucovine est l’une des régions les plus prisées de Roumanie. Là-bas, nous vous recommandons chaudement de faire une halte dans la ville de Câmpulung Moldovenesc, un carrefour entre nature, culture et tradition, ce qui en fait une destination touristique idéale ! Après avoir fait le tour des attractions touristiques de la ville, vous pouvez vous lancer dans l’un des nombreux sentiers de randonnée qui sillonnent les alentours et grimpent jusqu’au sommet des monts Rarău et Giumalău, un lieu très apprécié par les amoureux de la nature et les amateurs d’activité en plein air.

    Mihaela Axânti de l’Office de tourisme de Câmpulung Moldovenesc nous raconte l’histoire de ce nom mystérieux :

     

    « Entourée de collines boisées, au centre de la Bucovine, la commune de Câmpulung Moldovenesc s’étend sur 14 km. C’est d’ailleurs cette spécificité qui lui a donné son nom « Câmp Long » (le champ long). Les touristes qui arrivent dans la ville au pied du mont Rarău doivent absolument s’arrêter au Musée de l’art du bois. Il s’agit de la seule collection ethnographique de ce type en Roumanie et l’une des rares en Europe consacrée exclusivement aux objets en bois. Mentionnons également les collections privées : la collection ethnographique Ioan Grămadă et la collection de cuillères en bois Ioan Țugui. Dans ces collections, les visiteurs auront la joie de découvrir comment le bois accompagne notre vie depuis des siècles, comment la forêt a permis aux habitants de se construire des abris, de trouver de la nourriture et des richesse et même de se construire une identité. Toujours dans le cadre du patrimoine culturel, vous pouvez également visiter les églises de notre ville, le monastère de Rarău et la Sihăstria Răului. Je voudrais mentionner l’église de Capul Satului, qui est la première église en bois de la région, construite entre 1855 et 1858. S’ils souhaitent faire une petite pause dans le centre ville, les touristes peuvent aller flâner dans le Parc Central qui dispose d’une belle fontaine artésienne, construite en 1898 à l’occasion du 50e anniversaire du règne de l’empereur autrichien François-Joseph Ier. Ils peuvent également admirer le groupe statuaire Dragoș Vodă et le Bison, ainsi que l’ancien hôtel de ville, construit en 1863, ancien palais municipal à l’époque de l’empereur François-Joseph Ier. »

     

     

    À quelques kilomètres du centre-ville seulement, les touristes découvriront la silhouette majestueuse du massif Rarău. Mihaela Axânti poursuit :

     

    « C’est l’épicentre du tourisme dans toute la région de Bucovine. D’où que l’on regarde, le paysage ressemble à une imposante forteresse, dominée par les rochers dits de la Dame, qui se dressent vers le ciel comme deux tours de guet de. Les gorges de Moara Dracului, le Moulin du Diable, les plus belles de toute la région, sont également réputées pour leur beauté et leur dimension. L’un des endroits qui, selon nous, laissera les visiteurs bouche bée est la forêt séculaire de Slătioara. Elle est également surnommée la cathédrale des bois de Rarau. Il s’agit d’une aire protégée qui s’étend sur 1064 hectares et qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2017. Les touristes y trouveront des arbres âgés d’environ 200 à 300 ans, d’une hauteur supérieure à 50 mètres et d’un diamètre d’au moins 1 mètre. Le VTT, le parapente, la randonnée, le tout-terrain, l’escalade sont autant d’activités pour ceux qui veulent allier activité physique et vacances et profiter de la nature et de l’air pur. Les amateurs de sports d’hiver disposent également d’une piste de ski, Rarău, longue de 2 850 mètres, avec un dénivelé de 455 mètres et un degré de difficulté moyen. La piste a une largeur de 30 mètres au départ et de 80 mètres à l’arrivée. Elle dispose d’une télécabine et de tout ce qu’il faut pour satisfaire les amateurs de sports d’hiver ».

     

    Tout au long de l’année, la mairie de Câmpulung Moldovenesc, par l’intermédiaire de son office du tourisme, organise plusieurs événements. Par exemple, le Salon des artisans se déroule chaque année sous l’égide du Festival international de folklore des rencontres Bucovines et du Festival de la route du bois. Les artisans font ainsi découvrir au grand public différentes techniques pour décorer les oeufs, sculpter le bois, et tisser des costumes traditionnels. Mais vous pouvez aussi rencontrer les artisans dans leurs ateliers, explique Mihaela Axânti de l’office du tourisme de Câmpulung Moldovenesc :

     

    « Dans la ville, les touristes peuvent rencontrer l’un de nos artisans les plus connus, Aristotel Erhan. C’est lui qui continue de faire vivre la tradition de la fabrication du « bucium », une sorte de didgeridoo roumain traditionnel. L’histoire de cet instrument remonte à l’Antiquité. Il était utilisé pour avertir les gens d’un danger. Chaque année, M. Aristotel parcourt les forêts environnantes à la recherche de bois de résonance pour en fabriquer des instruments. Comme il le dit lui-même, c’est en voulant honorer ses ancêtres qu’il a fait sien cet art, en réunissant autour de lui une multitude d’autres maîtres artisans. Il dit que le coeur de nos ancêtres bat encore au son du bucium. Les joueurs de Bucium de Bucovine sont aujourd’hui une légende vivante, une preuve éclatante de la transmission des traditions ancestrales d’une génération à l’autre ».

     

     

    Le calendrier des événements de Câmpulung Moldovenesc est bien rempli. Chaque année, des festivals remettent sur le devant de la scène les traditions de la région et attirent des milliers de visiteurs. Parmi eux, le Festival international de folklore des rencontres Bucovines.

     

    « Il rassemble chaque année environ 500 artistes étrangers et plus de 1500 artistes amateurs du pays, soit plus de 11 000 participants. Il est organisé avec la participation de quatre pays où vivent d’anciens habitants de Bucovine : la Pologne, l’Ukraine, la Roumanie, la Hongrie et la République de Moldova. Nous avons également le Bucovina Ultra Rocks, une compétition de course en montagne qui, cette année, fait partie de l’Europe Trail Cup. C’est l’une des plus grandes compétitions de course en montagne en Roumanie, avec des sentiers qui traversent nos réserves naturelles et des lieux emblématiques tels que les Rochers de la Dame, les Gorges du Moulin du Diable et les Massifs Rarău et Giumalău. En automne, au mois d’octobre, nous avons le festival dit de la Route du bois et la Foire des producteurs de lait, des événements qui célèbrent et font la promotion des us et coutumes ancestrales des habitants de Câmpulung. »

     

     

    Chaque année, la ville de Câmpulung Moldovenesc est visitée par plus de 80 000 touristes dans ses plus de 200 structures d’hébergement, et la grande majorité des visiteurs venus de l’étranger sont originaires d’Europe.

  • L’été au village de Şimon (département de Braşov)

    L’été au village de Şimon (département de Braşov)

    Sise à environ 190 km au nord de Bucarest, la zone touristique de Bran – Moeciu est depuis des années un lieu plébiscité par tous ceux qui cherchent une ambiance vacancière plus calme et à découvrir la cuisine traditionnelle locale. Pour s’y rendre depuis la capitale roumaine, il faut choisir entre deux routes, l’une qui suit la Vallée de la Prahova, elle-même une zone touristique accessible et dont le domaine skiable est très fréquenté notamment en hiver ; et l’autre route qui passe par la ville de Piteşti et le défilé Rucăr – Bran. Les communes de Bran et de Rucăr se hissent dans les Monts Bucegi et Piatra Craiului, ce qui permet aux amoureux de randonnée de profiter de paysages exceptionnels et sauvages. Les objectifs touristiques les plus visités de la région sont le Château de Bran, le Dino Parc thématique de Râşnov et ses 120 maquettes de dinosaures, ainsi que le Sanctuaire des ours de Zărneşti, où vivent plus de 120 ours bruns à l’abri d’une vie en captivité.

    Côté hébergement, des chambres d’hôtes (appelées « pensiuni » – pensions, en roumain) sont ouvertes non seulement à Bran, mais aussi dans les villages avoisinants, tel que Şimon, où la cuisine traditionnelle à base des produits locaux, vient compléter une offre touristique très intéressante. Laurenţiu Drăgan, qui gère une pension à Şimon, explique le choix des touristes qui passent des vacances dans cette zone :

     

    « La plupart de nos clients, qui se rendent à Bran pour visiter le château, souhaitent aussi découvrir comment vivent les gens du coin et la manière dont ils mettent en valeur les ressources  culinaires, artistiques et naturelles locales. Ici, nous proposons à nos visiteurs de les accueillir à leur arrivé et de les transférer en charrette à notre pension ou de les emmener faire un tour du village. Il y a ensuite l’accueil officiel, si vous voulez, avec du pain, du sel, du fromage et des shots de palinca sur un plateau. En cuisine, nous préparons des plats à base de viande de mouton de la zone Bran – Moeciu – Fundata, qui comptent plus de 53 000 moutons pour moins de 11 000 habitants. Nos touristes ont la possibilité de faire des randonnées dans les montagnes et les collines autour. Ils peuvent faire de l’équitation, du vélo dans le village ou sur les pentes des collines, du ski en hiver, quand il y a de la neige. Il y a plein d’activités à faire ici : feux de camp, ateliers de décoration de pain d’épices, visites d’une ferme ou d’une bergerie, pour assister à la coagulation du lait et à la préparation du fromage. »

     

    Chaque pension propose son offre touristique, affirme Laurenţiu Drăgan :

     

    « Chez nous, c’est le cozonac (brioche fourrée traditionnelle) qui est la vedette, puisque nous préparons nos propres pâtisseries. Tous ceux qui viennent chez nous veulent goûter notre fameux cozonac, mais aussi les feuilletés aux pommes de notre région ou au fromage. Notre zone est connue pour la bonne dizaine de fromages que l’on y produit en fonction de la saison de l’année. Par exemple, le fromage de brebis fabriqué à cette époque de l’année a le plus de saveur, même chose pour le fromage conservé en écorce de sapin et pour le fromage de burduf (fermenté en panse de mouton), qui est la vedette de la saison. Nos forêts regorgent de fruits et de champignons. Les fruits sont transformés en confitures, en sirops ou autres boissons, les champignons sont cuisinés frais ou mis en conserve. Nous essayons de mettre tout ça en valeur le mieux possible. »

    La zone de Bran – Moeciu – Fundata s’est dotée de plus de 400 établissements d’accueil, avec plus de 12 000 places d’hébergement. A noter aussi que la météo agréable de cette zone montagneuse aide à y passer des vacances réussies. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Les vacances de Pâques dans le Maramureș et en Bucovine

    Les vacances de Pâques dans le Maramureș et en Bucovine

    Pâques est la meilleure occasion de connaître de près les villages traditionnels roumains. Cette fête religieuse, tout aussi, voire plus importante que Noël en Roumanie, attire chaque année des touristes, surtout dans les régions du nord, en Bucovine et dans le Maramures. A cette occasion, les gîtes et chambres d’hôtes ont déjà préparé des programmes spéciaux pour leurs clients. Outre un menu de plats traditionnels et une présentation des traditions, les visiteurs sont également invités à faire du sport, car les deux régions proposent des sentiers de randonnée pour toute la famille.

    Edit Pop, responsable de destination chez Eco Maramureș, nous invite dans les villages de la vallée de Marei et de Cosăului. Tous ces villages sont très à cheval sur les traditions et, bien sûr, de nombreux gîtes y attendent les touristes à l’approche de Pâques.

     

    « Pour Pâques, en général, l’offre porte sur un séjour d’environ quatre nuits et cinq jours, en demi-pension, avec un repas festif de Pâques et un programme avec de nombreuses activités chaque jour. La découverte du Maramureș commence dans un village authentique, où les touristes peuvent découvrir les traditions culinaires et ancestrales avec des recettes d’autrefois. Il s’agit d’une nourriture saine et très consistante. Les visiteurs sont aussi invités à découvrir la nature, faire des randonnées. Nous avons des sentiers de randonnée pour les personnes expérimentées, plus longs, mais aussi des sentiers plus courts qui explorent la région autour du village, pour les touristes qui sont peut-être plus âgés, ou pour les familles avec de jeunes enfants qui veulent se promener dans un cadre magnifique, mais peut-être un peu moins ardu. »

     

     Pâques et ses traditions ancestrales dnas la région du Maramures

     

    Comment se déroulent les fêtes de Pâques dans la région ?

     

    « On s’attend à ce que les touristes arrivent aux alentours du jeudi, ou le Vendredi Saint. Ce jour-là, ils teignent des œufs. Ici, tout se fait naturellement. On va dans le jardin, on cueille des petites feuilles, les plus belles et les plus colorées, puis on les attache fermement aux œufs et on les teint, en les faisant bien bouillir avec des épluchures d’oignon. Le samedi de Pâques, les touristes peuvent participer à la préparation des plats. Le plat principal, la vedette en quelque sorte, est la farce de l’agneau et la préparation des paniers de plats qui seront bénits le jour de Pâques. Nous avons également des événements pendant cette période. Par exemple, à Breb, une fête de village est organisée la veille de Pâques. L’artisanat et les produits locaux sont proposés aux touristes sous le slogan « Nous faisons du bon et du bien à Breb ». Dans tous les villages, les touristes sont invités à assister à la messe de minuit la veille de Pâques. Ceux qui ne veulent pas sortir le soir peuvent se rendre le jour de Pâques à l’église pour faire bénir les victuailles, le tout est suivi d’un repas festif. Le jour de Pâques, diverses activités sont proposées aux visiteurs : un programme artistique avec des fauconniers, des promenades en charrette à travers le village et ses environs et des séances photos. Les touristes peuvent revêtir des vêtements traditionnels et se faire prendre en photo, car nous sommes tous sur Internet. Puis, le soir, feu de camp, avec un plat chaud à base de polenta qui mijote sur le feu dans un chaudron et beaucoup, beaucoup d’histoires. »

     

    Le Maramureș est une région connue pour l’élevage et où le foin est nécessaire pour le bétail en hiver. C’est ainsi que se démarque le paysage de Maramures, avec ses prairies pleines de bottes de foin qui sont encore fauchées à la main. Lentement, toute la région se transforme. Les faucheuses sont de plus en plus utilisées dans les zones de plaine pour faciliter le travail. Cependant, la beauté, le parfum et l’histoire de la fauche authentique sont ceux de la faux, explique Edit Pop, responsable de destination chez Eco Maramureș, qui nous a également fait part de quelques offres touristiques intéressantes :

     

    « Nous proposons également des forfaits, des programmes clés en main sous la forme d’histoires : Hay Story, Wood Story, Wool Story, et en deux jours, les touristes peuvent faire l’expérience de la pleine connexion avec la nature et ses légendes. L’histoire du bois, par exemple, commence dans la forêt. Le premier jour, nous proposons une randonnée dans une forêt vierge, à la découverte de toutes les espèces qui y vivent. Le deuxième jour, nous découvrons la vie du bois dans le village après sa descente de la forêt. Nous verrons le bois transformé et tout ce que cela implique dans le Maramures : des portes en bois sculptées, des maisons, des portails en bois, des outils, des installations de techniques folkloriques. Il y a toute une histoire à raconter sur le Maramureș ! »

     

    Rendez-vous en Bucovine pour des vacances de Pâques exceptionnelles

     

    Toujours dans le nord de la Roumanie, cette fois en Bucovine, nous sommes invités à célébrer Pâques avec Maricica Cazimirciuc, directrice de la destination touristique du comté de Dornei.

     

    « C’est une fête qui nous rappelle la tradition, la foi, l’amour et qui nous incite à penser aux choses qui comptent vraiment, à la famille, à ceux qui sont partis aux quatre coins du monde et qui pensent à nous avec amour et nostalgie. En parlant de tradition, la 19e édition du festival national des œufs gravés a eu lieu récemment à Ciocănești, avec une impressionnante exposition d’œufs peints, une exposition de paniers de Pâques, des programmes folkloriques, des expositions de peinture et un symposium sur le thème des œufs peints traditionels. Il s’agit d’un événement unique dans le pays, qui met en valeur cette belle tradition de la région et fait également connaître au monde la communauté-musée en plein air de Ciocănești, avec des centaines de maisons peintes à l’extérieur, avec des motifs inspirés des chemises folkloriques. »

     

    En Bucovine, la détente va de pair avec l’aventure dans la nature et, avec la gastronomie locale. Maricica Cazimirciuc :

     

    « La Bucovine est surnommée, et elle le mérite, la Terre de la crème fraîche, grâce au goût particulier et à la qualité de son lait, toutes deux dues à la flore exceptionnelle de la région. Nous savons très bien que c’est ici que sont fabriqués les fameux fromages frais et affinés de Roumanie. L’offre est complétée par des activités de plein air sur les sentiers de randonnée et les pistes cyclables. De nombreux sentiers sont aménagés tout au long de la destination. Nous avons plus de 420 km de sentiers et plus de 180 km de pistes cyclables. Ces promenades permettent d’admirer des paysages absolument fabuleux et d’échanger avec les habitants, de visiter le centre d’accueil, par exemple, du parc national de Călimani. Nous vous recommandons également de visiter le casino Băilor à Vatra Dornei, récemment rouvert après une interruption de 35 ans. Ce ne sont là que quelques-unes des curiosités qui selon nous méritent le détour. »

     

    Si nous avons éveillé votre curiosité, vous trouverez sur les sites internet de Bucovine et du Maramures des informations plus complètes, des expériences et des offres de forfaits et de services. Sur ecomaramureș.com et țaradornelor.ro, vous trouverez également un calendrier des événements qui se déroulent tout au long de l’année. Plus une minute à perdre, prenez vos billets ! (Trad : Charlotte Fromenteaud)