Tag: trafic d’influence

  • 17/05/2021 (mise à jour)

    17/05/2021 (mise à jour)

    Covid — L’épidémie de coronavirus continue de reculer en Roumanie. Le nombre des nouveaux cas annoncés d’un jour à l’autre est à la baisse, tout comme celui des patients dans un état grave. Lundi, 392 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés. Près de 5 000 Roumains malades de Covid sont hospitalisés en ce moment, dont 753 en soins intensifs. Le nombre des décès causés par cette maladie est lui aussi à la baisse, lundi il a été de 48. A l’heure actuelle, il n’existe plus de localités avec un taux d’infection supérieur à 1,5 cas par mille habitants survenus en 14 jours. Depuis le début de la pandémie, plus de 1 072 000 personnes se sont infectées au virus SARS-CoV-2, mais 95 % ont guéri. Toutefois, près de 30 000 personnes ont perdu la lutte contre la maladie. D’autre part, la campagne de vaccination anti-Covid se poursuit. Depuis la fin décembre 2020 jusqu’à maintenant, plus de 6,8 millions de doses ont été administrées à près de 4 millions de Roumains, dont plus de 2,8 millions ont reçu les deux injections.



    Rapport — La ministre roumaine de la Santé, Ioana Mihăilă, a présenté ce lundi devant la Chambre des députés, à la demande du Parti social-démocrate (d’opposition), la situation des décès causés par le coronavirus en Roumanie. Cette demande des sociaux-démocrates survient dans le contexte où le Parlement roumain a rejeté la semaine dernière la création d’une commission chargée d’enquêter sur les rapports des décès causés par la Covid durant la pandémie. C’est toujours le PSD qui avait demandé qu’une telle commission soit créée. En Roumanie, il existe deux plateformes sur lesquelles les médecins et les hôpitaux rapportent les décès des suites du coronavirus. La ministre a admis qu’il existait des différences importantes de données entre les deux plateformes. A noter que les décès rapportés sur la plateforme alert.ms.ro sont plus nombreux que ceux figurant dans les statistiques de l’Institut national de spécialité. Alors qu’au parlement, la ministre Ioana Mihăilă a déclaré avoir demandé des éclaircissements afin d’améliorer la manière de rapporter les décès des malades de Covid, le PSD a déploré ce qu’il a appelé « le cynisme avec lequel on parle des morts du Covid comme s’il s’agissait de stocks de marchandises ».



    Ecoles – A compter de ce lundi, les élèves roumains ne sont plus tenus de porter le masque dans la cour de lécole. Selon le ministre de lEducation nationale, Sorin Cîmpeanu, plus de deux millions et demi denfants de 2 500 écoles participent physiquement aux cours, puisque le taux dinfection au nouveau coronavirus est inférieur à 1 cas par mille habitants. 300 000 écoliers de 650 localités, dont la Capitale, Bucarest, restent dans le scénario dit « jaune », avec une participation en présentiel aux cours des élèves du primaire et des années terminales de collège et de lycée, alors que les autres suivent toujours des cours en ligne. Si des cas de Covid sont signalés dans une classe, tous ses élèves passent à lenseignement en ligne. Le ministre de lEducation a précisé que les examens nationaux seraient adaptés aux conditions actuelles, avec des cours déroulés surtout en ligne. Toutefois, le niveau de difficulté des épreuves de lévaluation nationale et du baccalauréat restera le même.



    UNESCO — Ce lundi, lancement à Bucarest de la série d’événements marquant la célébration des 65 années de présence roumaine à l’UNESCO. Conférences, colloques, expositions, concerts, mais aussi la XIe édition du Concours international de chefs d’orchestre « Jeunesses musicales Bucarest », un des concours de jeunes chefs d’orchestre les plus importants, auront lieu du 17 mai au 10 décembre. La Roumanie a adhéré à l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, dont le siège est à Paris, le 27 juillet 1956. L’éducation, la culture, les sciences naturelles, les sciences humaines ainsi que l’information et la communication sont les domaines d’activité de l’UNESCO.




    Eurovision — La Roumanie est représentée à l’Eurovision de la chanson accueilli cette année par les Pays-Bas par l’artiste Roxen et sa chanson « Amnesia ». Dans la première demi-finale prévue ce mardi 18 mai, la chanteuse roumaine sera la 13e artiste à monter sur la scène de Rotterdam. La seconde demi-finale aura lieu le jeudi 20 mai. Parmi les meilleures performances de la Roumanie à l’Eurovision mentionnons la 3e place obtenue en 2005 et en 2010 et la 4e place occupée en 2006. Cette année, dans le contexte de la pandémie, des normes très strictes sont à respecter par les participants tant aux répétitions qu’aux concerts. Le spectacle est diffusé en direct, avec seulement 3 500 personnes présentes sur place. Le slogan de cette 65e édition de l’Eurovision est « Open Up ».



    Trafic d’influence — L’ancien président du PSD (actuellement d’opposition), et ancien président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea, a été renvoyé devant les juges par les procureurs du Parquet national anticorruption dans un nouveau dossier. Il y est accusé de trafic d’influence et d’avoir usé de son influence au sujet de sa présence à la cérémonie d’investiture du président américain Donald Trump, début 2017. Selon le PNA, Liviu Dragnea aurait reçu des avantages indus pour lui-même et pour son parti, qui auraient couvert sa visite aux Etats-Unis. En échange des avantages reçus, Liviu Dragnea a nommé celui qui l’a aidé en ce sens consul général à Bonn. Actuellement, Liviu Dragnea purge une peine de prison ferme de 3 ans et six mois dans une affaire d’embauches fictives.



  • La semaine du 13 au 18 juin 2016

    La semaine du 13 au 18 juin 2016

    Avertissements du FMI et de la Banque Mondiale pour la Roumanie

    Les représentants du FMI et de la Banque Mondiale ont averti à nouveau, à Bucarest, que la poursuite des politiques d’allègement fiscal était dangereuse pour la Roumanie surtout que l’économie roumaine n’avait plus besoin de ce type de politiques. Les deux institutions financières estiment que la Roumanie court le risque d’une procédure de déficit excessif l’année prochaine. Lors d’un débat sur des sujets économiques, le chef de la mission du FMI pour la Roumanie, Reza Baqir, a recommandé une fois de plus aux responsables de Bucarest d’annuler ou de reporter les mesures d’allègement fiscal prévues pour 2017. Le gouvernement roumain travaille actuellement sur un programme de réduction progressive du déficit. La réduction de 5% des contributions à l’assurance maladie, récemment votée par le Sénat de Bucarest, ne peut pas être appliquée à partir de l’année prochaine, a mis en garde la ministre des Finances, Anca Dragu. Elle a expliqué que l’impact de cette mesure s’élèverait à près de deux milliards d’euros, en une année où la pression sur le déficit budgétaire est déjà assez importante.

    Visite à Bucarest du président italien Sergio Mattarella

    A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis et son homologue italien, Sergio Mattarella, ont discuté des manières de renforcer le Partenariat stratégique bilatéral, des défis de l’UE et du prochain sommet de l’OTAN prévu à Varsovie. Par ailleurs, les deux chefs d’Etats ont convenu de mettre davantage à profit le potentiel économique de leurs pays. Klaus Iohannis : «Nous avons convenu de porter la coopération économique à un nouveau niveau. Fin 2015, nos échanges commerciaux avaient déjà atteint un chiffre record de plus de 13 milliards d’euros, l’Italie étant le 2e partenaire commercial de la Roumanie. Nous avons également décidé qu’il était très important de multiplier les investissements italiens en Roumanie, pour couvrir l’ensemble de l’économie».

    A la même occasion, le président Klaus Iohannis a également mentionné les plus de 1,2 millions de Roumains vivant en Italie, et a souligné la nécessité de poursuivre les efforts communs pour accroître leur participation à la vie sociale, mais aussi politique de la péninsule.

    L’OTAN a décidé de renforcer son flanc oriental

    Les ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN ont décidé mardi à Bruxelles de renforcer la sécurité à la mer Noire par une présence terrestre en Roumanie, organisée et consolidée autour d’une brigade multinationale. Présent à la réunion, le ministre roumain Mihnea Motoc a précisé que la brigade, subordonnée au Commandement divisionnaire multinational de l’OTAN pour le Sud-Est, basé à Bucarest, faciliterait les activités d’instruction des Etats alliés dans cette zone de l’organisation. M Motoc a expliqué que les mesures de l’Alliance avaient un caractère défensif, en concordance avec les besoins de renforcement de la défense nationale et de l’Alliance. Même si les relations de l’OTAN avec la Russie sont à leur plus bas niveau depuis le rattachement, en mars 2014, de la Crimée et depuis le début de l’offensive des rebelles séparatistes pro-russes dans l’Est de l’Ukraine, l’Alliance ne souhaite pas une nouvelle guerre froide. Les présidents roumain et bulgare Klaus Iohannis et Rosen Plevneliev se sont prononcés, à Sofia, pour un renforcement de la défense dans la région de la mer Noire.

    Visite au Canada du premier ministre roumain, Dacian Cioloş

    Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a fait, mercredi, une visite officielle au Canada, la première d’un premier ministre roumain dans ce pays depuis 10 ans. Le principal sujet à l’agenda des discussions avec son homologue canadien, Justin Trudeau, a été l’élimination des visas pour les Roumains. La Roumanie et la Bulgarie sont les deux derniers pays de l’UE dont les ressortissants doivent se munir d’un visa pour entrer sur le territoire canadien. La semaine dernière les deux pays de l’UE ont adressé une lettre conjointe au gouvernement d’Ottawa où ils lui demandent précisément d’éliminer les visas pour leurs ressortissants. Les deux responsables ont également discuté des bonnes relations bilatérales, auxquelles contribue aussi une communauté d’environ 200.000 Canadiens d’origine roumaine, parfaitement intégrés dans la culture du pays.

    La Cour constitutionnelle de Roumanie sur l’abus de fonctions

    La Cour constitutionnelle de Roumanie a partiellement admis l’exception d’inconstitutionnalité relative à l’abus de fonctions. Les juges de la haute instance ont indiqué que les dispositions de la législation pénale respectaient la loi fondamentale mais ils ont apporté un plus de précisions, changeant la définition de l’abus de fonctions. Le président par intérim de la Cour constitutionnelle, Valer Dorneanu, a tenu à souligner qu’en aucun cas on ne peut affirmer que l’abus de fonctions a été dés-incriminé. Son collègue Petre Lăzăroiu a affirmé qu’un éclaircissement des termes avait été nécessaire. La procureure en chef du Parquet national anticorruption, Laura Codruţa Kovesi, avait attiré l’attention que dés-incriminer de l’abus de fonctions serait de nature à bloquer 800 affaires pendantes et rendrait impossible la récupération des préjudices produits par la commission de cette infraction, qui se sont élevés, l’année dernière, à 620 millions d’euros.

    Le frère de l’ex président roumain Traian Basescu, condamné à quatre années de prison ferme pour trafic d’influence

    Mircea Basescu, le frère de l’ex président roumain Traian Basescu, a été incarcéré jeudi, peu de temps après avoir été condamné à quatre années de prison ferme pour trafic d’influence, dans une affaire de corruption ouverte il y a deux ans. Le jugement est définitif. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre février 2011 et février 2012, Mircea Basescu a reçu 250 mille euros de la part d’un dénonciateur en échange de la promesse d’intervenir auprès de plusieurs magistrats en charge d’un dossier visant un chef de clan mafieux. Le but de l’intervention était d’obtenir une décision favorable de la Cour pour ce dernier.

    La sélection nationale de la Roumanie lutte pour la qualification aux huitièmes de finale du Championnat européen de France

    Les matches décisifs de la poule A du Championnat européen de football de France pour la qualification dans les huitièmes de finale de la compétition sont prévus dimanche. La Roumanie a besoin d’une victoire devant l’Albanie pour espérer pouvoir dépasser la phase des poules, après avoir perdu contre la France et fait match égal contre la Suisse. Les tricolores sont maintenant en 3e position, avec 1 point, et l’Albanie est dernière avec 0 point. La France et la Suisse, les deux premières classées, jouent dans l’autre match. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 23.07.2015 (mise à jour)

    23.07.2015 (mise à jour)

    Sondage- Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, domine confortablement le top des personnalités publiques auxquelles les Roumains font le plus de confiance. Il est suivi par le gouverneur de la Banque nationale centrale, Mugur Isarescu et l’ambassadeur roumain à Washington, George Maior, indique un sondage récent. Bien que toujours en première position, Iohannis a perdu pourtant de sa popularité. A présent, seulement 61,6% des Roumains au lieu de 65% en avril ont affirmé « lui faire beaucoup, beaucoup de confiance ». En quatrième position dans le top de la confiance arrive le premier ministre Victor Ponta avec 21,7% des options, suivi de près par le maire de la capitale, Sorin Oprescu, 21,6% des options.

    Enquête- Les procureurs anticorruption ont retenu jeudi Gabriel Berca, ancien conseiller présidentiel durant le mandat du président Traian Basescu et ministre des Affaires Intérieures en 2012. Il est accusé de trafic d’influence durant la période 2010- 2012 quand il aurait prétendu et reçu de la part d’un homme d’affaires 180.000 euros de pot-de-vin en plusieurs fois pour user de son influence auprès des membres du gouvernement pour diriger des fonds vers une mairie du département de Bacau.
    Alliance – La présidence et la diplomatie roumaines ont salué jeudi la signature par les partis libéral- démocrate, démocrate et libéral de Chişinau de l’Accord de constitution de l’Alliance pour l’Intégration européenne. Selon le MAE, le document jette les bases d’une majorité pro-européenne à Chisinau, en conformité avec les attentes des citoyens telles qu’elles ont été exprimées lors du vote pro-européen de novembre 2014 et reconfirmées par les résultats du scrutin local du juin dernier. Lors des discussions des leaders des trois partis pro européens, la ministre en exercice de l’Education, Maia Sandu, a été désignée candidate aux fonctions de premier-ministre. Les trois partis, forts de 55 mandats sur les 101 du Parlement, sont convenus en principe de créer une majorité parlementaire, suite à la démission présentée le 16 juin dernier du gouvernement de Chiril Gaburici. Depuis lors, l’exécutif de Chişinău, soutenu au Parlement par les communistes, est dirigé par intérim par Natalia Gherman.

    Météo – La canicule persistera en Roumanie dans les 24 heures à venir. Une nouvelle vigilance orange à la canicule a été émise par les météorologues dans plusieurs comtés du pays. Le ciel est plutôt dégagé, avec des nuages passagers sur l’ouest, le nord et en montagne, où des orages sont signalées par endroits. Le vent est faible à modéré et les maxima iront de 28 à 37 degrés.

  • 20.10.2014 (mise à jour)

    20.10.2014 (mise à jour)

    Moscou – Le ministre russe des Affaires Etrangères, Serguei Lavrov, a affirmé lundi que la région séparatiste pro-russe de Transnistrie devait avoir le droit à lautodétermination, si la République de Mold devenait membre de lOTAN ou décidait de sunir avec la Roumanie. Dans un discours devant les activistes du parti la Russie Unie, (au pouvoir), le ministre russe a ajouté que Moscou soutiendrait ce quil a appelé le droit à lautodétermination de la Transnistrie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Moscou, Lavrov a mis en garde lUE pour ce qui est des conséquences néfastes de la mise en application de lainsi dit scénario ukrainien en République de Moldova.



    Corruption – Le porte parole du Parti Social Démocrate (principale formation politique de la coalition au pouvoir à Bucarest), le sénateur Dan Sova, a été mis en accusation pour trafic dinfluence par les procureurs du Parquet national anti-corruption. Dans le même dossier, les poursuites pénales ont également été entamées à lencontre du député Viorel Hrebenciuc, chef du groupe des sociaux – démocrates de la Chambre des Députés de Bucarest. Selon les procureurs, Viorel Hrebenciuc aurait déterminé Dan Sova dinitier une démarche législative visant lamnistie et le pardon des sanctions visant différents actes de corruption, lui promettant en échange son soutien pour lobtention de la fonction de chef du parti. Antérieurement, le Parquet national anti-corruption avait demandé à la Chambre de Députés dapprouver la mise en détention provisoire de Viorel Hrebenciuc aux côtés dun autre parlementaire socio-démocrate, Ioan Adam. Les deux hommes, ainsi que leur collègue de parti, le sénateur Ilie Sârbu et le directeur de la Régie nationale des forêts, font l’objet de poursuites pénales dans une affaire de rétrocessions illégales de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de forêt. Le préjudice causé à l’Etat est estimé à plus de 300 millions d’euros.



    Affaire “Microsoft” – Lundi, lancien ministre des Communications, Gabriel Sandu, a été auditionné par le Parquet national anticorruption dans le dossier appelé “Microsoft”. Celui – ci est accusé dabus de fonction, corruption passive et trafic dinfluence. Entre 2008 et 2010, lorsquil faisait partie du cabinet dEmil Boc (du PDL, aujourdhui en opposition), Gabriel Sandu aurait demandé des pots-de-vin se montant à 1,8 millions deuros pour garantir le contrat dacquisition de licences Microsoft. Lenquête vise 8 autre anciens ministres, pour lesquels les procureurs ont demandé lavis du Parlement ou du président pour de démarrer les poursuites pénales.



    Réunion – Lundi à Bucarest, les anciens premiers ministres italien Enrico Letta et grec George Papandreu, ont souligné limportance du rôle que la Roumanie peut jouer en Europe du Sud-est. Ils sexprimaient en ouverture dune réunion consacrée à cette partie du vieux continent, organisée dans la capitale roumaine par la publication britannique The Economist. Y participaient spécialistes et hommes d’affaires, ainsi que des officiels roumains, albanais, grecs, italiens, moldave et croates. Lagenda de la réunion fut dominé par les dossiers économiques, dont l’énergie, l’infrastructure, le système financier et bancaire, ainsi que par les prévisions des spécialistes de l’Economist Intelligence Unit sur l’évolution de la zone d’un point de vue politique, administratif et législatif.



    Ebola – LUE sest engagée lundi à fournir une aide dau moins 500 millions deuros pour stopper lévolution de lépidémie dans les pays africains touchés par le virus Ebola. Réunis lundi à Luxembourg, les ministres des AE des Etats membres de lUnion ont promis également de garantir lévacuation du personnel infecté par le virus des organisations humanitaires. Des évacuations qui pourraient être financées par la Commission Européenne. La Roumanie a été représentée à Luxembourg par son chef de la diplomatie, Titus Corlatean. En marge de cette réunion, le ministre roumain sest également entretenu avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó, sur les relations bilatérales.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro 4 mondiale, a vaincu lundi la Canadienne Eugenie Bouchard, score 6-2, 6-3, dans le cadre du Groupe Rouge du Tournoi des championnes de Singapour. Dans le même groupe, l’Américaine Serena Williams, leader du classement WTA, a vaincu la Serbe Ana Ivanovic, score 6-4, 6-4. Le tournoi de Singapour, doté de prix 6,5 millions de dollars, clôture la saison des compétitions des féminines. Halep est la troisième sportive roumaine qui participe à ce tournoi, après Virginia Ruzici et Irina Spirlea, lesquelles ont également figuré au top 10 du classement WTA.

  • Un dossier compliqué

    Un dossier compliqué

    La justice roumaine, qui fait lobjet dune stricte surveillance de Bruxelles, a durci sa lutte contre la corruption de haut niveau. Depuis deux ans, un ancien premier ministre, plusieurs ministres et politiciens de haut rang reconnus coupables de corruption ont été condamnés à la prison. Au cas où les soupçons du Parquet anticorruption (DNA) s’avèreraient fondés, les Roumains pourraient assister à l’affaire la plus retentissante de ces derniers temps.



    Concrètement, à la fin de la semaine passée, l’institution mentionnée a demandé à la présidence, au Parlement de Bucarest et au Parlement européen, de lever l’immunité dont disposent pas moins de 9 anciens ministres, issus de différentes formations politiques et qui avaient exercé leurs fonctions dans des cabinets de gauche ou de centre-droit. Une mesure nécessaire pour pouvoir engager la poursuite pénale à leur encontre. Les dignitaires visés par l’enquête sont suspectés de trafic d’influence, de corruption active ou passive, de blanchiment d’argent ou d’abus de fonctions dans une affaire d’attribution de licences informatiques.



    Les faits incriminés remonteraient à 2001. Un des contrats concerne l’acquisition de licences pour les produits de la société américaine Microsoft, conclu entre le gouvernement de Bucarest et la compagnie Fujitsu Siemens Computers, laquelle aurait été favorisée. Selon le Parquet anticorruption, sur les 54 millions de dollars versés par le gouvernement, 20 millions ont représenté des commissions réclamées par les personnes impliquées dans ce contrat, y compris au sein des ministères.



    Un autre contrat porte sur lachat par le ministère de lEnseignement de près de 180.000 licences Microsoft destinées aux écoles roumaines, soit environ 73.000 de plus par rapport au nombre dordinateurs compatibles dont disposaient ces établissements à lépoque. Ce contrat aurait provoqué une perte de plus de 5 millions deuros pour lEtat. Les procureurs ont identifié des versements bancaires, provenant de compagnies impliquées dans ces contrats, dans les comptes dau moins trois des anciens ministres visés.



    Tous les 9 ministres se trouvant dans le collimateur de la justice clament leur innocence. Ancienne ministre de l’éducation, la sociale-démocrate Ecaterina Andronescu rejette les accusations et déclare n’avoir jamais perçu d’argent de qui que ce soit. Şerban Mihăilescu, ancien secrétaire général du gouvernement de gauche entre 2000 et 2003 nie lui aussi les faits dont il est accusé. Enfin, mais non en dernier lieu, Daniel Funeriu et Valerian Vreme — accusés d’abus de fonctions — se sont auto-suspendus du parti de centre-droit, le Mouvement Populaire, qui réaffirme son plein appui au fonctionnement indépendant de la justice.



    Vu les nombreuses ramifications de l’affaire, l’enquête s’annonce compliquée. L’occasion pour le Parquet national anticorruption, lui-même accusé à maintes reprises de parti-pris politique, de contredire ses détracteurs et de prouver qu’il agit conformément au principe ’’la corruption n’a pas de couleur politique”. (trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)