Tag: transporteurs

  • 21.04.2018 (mise à jour)

    21.04.2018 (mise à jour)

    Ambassade — L’ambassade de Palestine à Bucarest a fait savoir qu’elle considérait avec inquiétude l’intention du gouvernement roumain de transférer sa mission diplomatique de Tel Aviv à Jérusalem. Selon l’ambassadeur palestinien, cette démarche représente une violation du droit international et contrevient à la position de l’Etat roumain sur le règlement du conflit israélo-palestinien. A son tour, la Commission européenne rappelle que les ambassades de tous les Etats membres se trouvent à Tel Aviv, conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. La relocalisation de Tel Aviv à Jérusalem de l’ambassade de Roumanie fait l’objet d’un processus d’évaluation et d’analyse qui vient de commencer et qui comporte aussi la consultation de toutes les institutions et de tous les acteurs concernés, a fait savoir vendredi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Ces précisions de la diplomatie roumaine surviennent après que l’Administration présidentielle eut annoncé que le président Klaus Iohannis n’avait été ni informé ni consulté au sujet de l’intention du gouvernement de lancer ce processus. Le chef de l’Etat réagissait ainsi aux propos de Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés de Bucarest et président du Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir, qui annonçait jeudi l’adoption par le gouvernement d’un mémorandum sur l’ouverture des procédures du transfert de l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem. Selon M. Dragnea, cette décision “a une énorme valeur symbolique”, car Israël a “une forte influence sur le plan international”. Après l’annonce par Washington du déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem, la Roumanie doit faire de même, a-t-il ajouté. Pour sa part, le président roumain considère que le transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël à Jérusalem serait, en ce moment, une violation du droit international. Enfin, le chef des libéraux, Ludovic Orban, a rappelé le fait que la décision ne pouvait être prise que par le président du pays et a sommé le gouvernement de renoncer à toute démarche institutionnelle en ce sens.



    Défense — Le ministre de la Défense, Mihai Fifor, a fait savoir samedi que l’armée roumaine recevrait, d’ici la fin de l’année, 36 transporteurs blindés Piranha, dont 31 fabriqués en Suisse et 5 assemblés aux usines mécaniques de Bucarest. Près de 230 autres véhicules de transport seront produits toujours en Roumanie, a précisé le ministre, à l’occasion d’une cérémonie consacrée à la Journée des forces terrestres, événement accueilli par la ville d’Arad (ouest). Notons que depuis 2017 la Roumanie alloue à la Défense 2% de son PIB.



    Tennis — La Roumanie mène la Suisse, 2-0, dans le barrage de promotion/ relégation de Fed Cup, après la victoire, samedi, lors du premier simple, de Simona Halep, n°1 mondiale et de Irina Begu contre Viktorija Golubic et respectivement Timea Bacsinzky. Dimanche sont prévus les matches de simple qui opposeront Simona Halep à Timea Bacsinzky et Irina Begu à Viktorija Golubic. En double, la paire formée par les Roumaines Simona Halep et Irina Begu, affrontera le duo Patty Schnyder/Jil Teichman. Au classement Fed Cup par nations, la Roumanie occupe la 10e place, tandis que la Suisse arrive en sixième position.



    Météo — Dans les prochaines 24 heures, il fera beau et très chaud pour cette période de l’année. Le ciel sera variable sur le nord, l’est et le centre du pays et de faibles pluies seront possibles localement. Les températures maximales atteindront 28°.

  • Les chauffeurs roumains de taxi sortent dans la rue

    Les chauffeurs roumains de taxi sortent dans la rue

    Des dizaines de taxis ont bloqué mercredi le centre-ville de Bucarest pour protester contre la présence déloyale d’Uber parmi les transporteurs routiers de personnes. Réunis Place de la Victoire, juste en face du gouvernement roumain, les chauffeurs ont accusé les sociétés de service de voitures de transport avec chauffeur (VTC) du type Uber de fonctionner illégalement, en l’absence d’une licence de transport. Les accusations surviennent un jour après que la municipalité de Bucarest eut annoncé des modifications du règlement visant le service des transports de taxi dans la capitale. Dorénavant, toutes les sociétés concernées, y compris celles du type Uber, auront besoin d’une licence de fonctionnement.

    Lors des discussions avec les responsables du gouvernement, les représentants de la COTAR – la Confédération des Opérateurs et des Transporteurs Autorisés de Roumanie – n’ont obtenu aucune garantie que l’Exécutif fera les changements réclamés dans la législation qui les concerne. A l’heure actuelle, on ne saurait dire si les transporteurs publics de personnes fonctionnant sans licence se verront infliger des sanctions ou pas.
    Pour leur part, les chauffeurs de taxi menacent de poursuivre leurs protestations et envisagent même de nouvelles formes de mobilisation. Le président de la COTAR, Vasile Stefanescu : « Nos véhicules ont tous quatre roues et fonctionnent tous de la même manière. Alors, franchement, on est tous pareils : des chauffeurs qui savent très bien faire leur boulot. Bien que cette manifestation soit autorisée, il serait fort possible que l’on ne se voie plus accorder l’autorisation de la poursuivre au même endroit. Pas de problème : il nous reste les périphériques et toute l’infrastructure du pays pour nous mobiliser. On va voir si, vu la période de fêtes, on préférerait rester chez nous, tranquillement ou continuer à sortir dans la rue. Malheureusement, vu la situation économique précaire de la Roumanie, le transport illicite de personnes a le vent en poupe. Il y a plus de chauffeurs Uber que de chauffeurs de taxi. Concrètement, eux, ils sont 140.000, tandis que les transporteurs autorisés de personnes ne sont que 110.000. Il suffit de prendre l’exemple de la capitale où, chaque jour, 10.000 personnes assurent des services du type Uber ».
    En réplique, Uber se défend et affirme qu’elle n’est qu’une plate-forme numérique qui offre des applications mobiles de mise en contact de clients avec divers services de transport de personnes. La plate-forme affirme que les chauffeurs sont tous des auto-entrepreneurs qui versent des taxes et des impôts. La mobilisation des taxis pour protester contre Uber n’a pas fait l’exclusivité en Roumanie. Des conflits similaires ont lieu dans plusieurs pays européens.
    C’est pourquoi la Cour européenne de Justice a décidé de s’y impliquer, en tranchant qu’Uber est un service de transport concret et non pas numérique qui se donne pour tâche de mettre en contact des chauffeurs non professionnels au volant de leur propre véhicule avec des personnes qui souhaitent se déplacer à l’intérieur des villes. Par conséquent, aux termes des normes en place, c’est à chaque Etat membre de régler les conditions de fonctionnement des services du type Uber. Présent sur le marché roumain depuis trois ans déjà, Uber a actuellement plus de 450.000 utilisateurs dont 350.000 sur Bucarest. La Roumanie est, après la Pologne, le deuxième marché le plus vaste de l’Europe Centrale et Orientale et le cinquième de toute l’UE. (trad.Ioana Stancescu)

  • 20.12.2017 (mise à jour)

    20.12.2017 (mise à jour)

    Budget – Le chef de l’Etat roumain a déclaré mercredi que le projet de budget de l’Etat 2018 comporte quelques aspects discutables. N’empêche : lors d’un entretien qu’il a eu avec le chef du gouvernement, Mihai Tudose, Klaus Iohannis affirme avoir partagé la position de ce dernier par rapport aux sommes qui seront allouées à l’Armée et à l’Infrastructure. Par ailleurs, le Parlement de Bucarest poursuit ses débats sur le projet de budget de l’Etat 2018. Après de vives discussions, les parlementaires ont fini par approuver mardi les fonds de deux ministères et de 7 institutions dans la forme proposée par les commissions spécialisées. Le futur budget repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, l’Education et l’Infrastructure. L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque d’accroître la dette publique.


    Justice– Le Sénat a adopté mercredi, en sa qualité de chambre décisionnelle, le projet de loi visant l’organisation judiciaire. Le projet qui régit le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature sera soumis au vote jeudi. Lundi, le Sénat a adopté la proposition de modification de la Loi visant le statut des juges et des procureurs. Les changements que la coalition au pouvoir souhaite apporter aux lois de la Justice sont sévèrement critiquées par l’opposition et l’opinion publique. En même temps, des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation face à ce processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence. C’est pour la première fois ces dernières années que les magistrats optent pour cette manière d’exprimer leur désaccord face aux mesures adoptés par le pouvoir.


    Révolution – Le Sénat et la Chambre des Députés de Bucarest se réunissent jeudi en séance solenelle consacrée au 28 années écoulées depuis la révolution roumaine de décembre 1989 qui a entraîné la chute du régime communiste. Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, a marqué mercredi le moment où elle se déclarait «première ville libérée du communisme » il y a 28 ans. Le 20 décembre 1989, les ouvriers des grandes usines avaient déclenché la grève, l’armée s’était retirée dans les casernes et les manifestants contre le régime communiste attendaient que les Roumains des autres villes les rejoignent. Rappelons-le, déclenchée par l’opposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution s’est rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de l’ancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, lundi, les procureurs du Parquet militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.


    Transporteurs – Des milliers de transporteurs ont protesté mercredi, devant le gouvernement de Bucarest, exigeant les modifications des lois promises par le ministre de tutelle, Felix Stroe. Il s’agit d’éliminer le syntagme « de manière répétée » de la loi 38/2003, introduit en 2015. Ceci permettrait que les organes de contrôle puissent prendre des mesures en vue d’éradiquer l’activité non autorisée et sans licence dans le domaine des transports routiers de personnes – soit de taxi, de location de véhicules et de covoiturage. Dans la forme actuelle de la loi, il faut d’abord prouver le caractère répété de la contravention, avant de prendre les mesures légales. Mardi, la municipalité de Bucarest a annoncé des mesures légales pour éliminer la piraterie et mettre un terme à l’activité des compagnies qui pratiquent le transport non autorisé. Les représentants de la Confédération des opérateurs de transport autorisés de Roumanie (COTAR) précisent que le reste du pays continue de subir les effets de la concurrence déloyale et de la piraterie, donc les protestations se poursuivront. En Roumanie, où les transports routiers rapportent annuellement 4,7% du PIB, il existe 110.000 transporteurs (taxis et location de véhicules) ainsi que ceux qui ont investi dans les transports réguliers ou occasionnels de personnes.



    Protestations – Les policiers roumains ont protesté mercredi, devant le ministère de l’Intérieur, mécontents principalement du sous-financement du système d’ordre public, et réclament la démission de la ministre Carmen Dan. Ils pointent du doigt le manque de logique et la situation qu’ils considèrent désastreuse de certains locaux, mais aussi le déficit de personnel, estimé à 20.000 policiers. Le ministère de l’Intérieur a transmis, par un communiqué de presse, qu’il examinerait les revendications des policiers, et qu’après analyse, ces dernières seraient discutées dans une future rencontre.


    Electricité– La République de Moldova a signé mercredi deux accords de crédit de 80 millions d’euros chacun, avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et respectivement la Banque européenne d’investissements. Les deux prêts lui serviront à l’interconnexion électrique avec la Roumanie voisine. Aux dires du ministre moldave de l’Economie et de l’Infrastructure, Octavian Calmîc, le projet est censé renforcer la sécurité énergétique du pays, tout en lui facilitant l’intégration sur le marché régional énergétique. Le projet implique la construction d’une station électrique et d’une ligne électrique aérienne et il sera mis en place d’ici 2020.

    Météo– Le temps se refroidit en Roumanie. Le ciel sera couvert surtout dans l’ouest, le centre et le nord du pays où des chutes de neige sont attendues. Les minima baisseront jusqu’à -11 et les maxima ne dépasseront pas les 4 degrés.

  • 20.12.2017

    20.12.2017

    Budget – Le Parlement de Bucarest poursuit ses débats sur le projet de budget de lEtat 2018. Après de vives discussions, les parlementaires ont fini par approuver mardi les fonds de deux ministères et de 7 institutions dans la forme proposée par les commissions spécialisées. Ils ont également rejeté 1700 amendements déposés par l’opposition pour le projet de budget du ministère du Développement régional. Rappelons-le, le budget dEtat de la Roumanie pour lannée prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, lEducation et lInfrastructure. Lopposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque daccroître la dette publique.



    Justice – Les parlementaires roumains poursuivent aujourd’hui leurs débats sur le 2e paquet portant modification des lois de la Justice, à savoir celui qui vise lorganisation judiciaire ainsi que celui qui porte régit le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Mardi, le Sénat de Bucarest a approuvé, en sa qualité de chambre décisionnelle, la proposition de modification de la Loi visant le statut des juges et des procureurs, en labsence des représentants de lopposition (formée du Parti national libéral, de lUnion Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire), qui ont quitté la salle. Lopposition a fait savoir quelle contesterait le projet de loi visant le statut des juges et des procureurs adopté par le Sénat auprès de la Cour constitutionnelle. En même temps, des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage dapporter aux lois de la Justice, un processus quils considèrent comme dépourvu de transparence. C’est pour la première fois ces dernières années que les magistrats optent pour cette manière d’exprimer leur désaccord face aux mesures adoptés par le pouvoir.



    Protestations — Les policiers roumains protestent, aujourd’hui, devant le ministère de l’Intérieur, mécontents principalement du sous-financement du système d’ordre public, et réclament la démission de la ministre Carmen Dan. Ils pointent du doigt le manque de logique et la situation qu’ils considèrent désastreuse de certains locaux, mais aussi le déficit de personnel, estimé à 20.000 policiers. Le ministère de l’Intérieur a transmis, par un communiqué de presse, qu’il examinerait les revendications des policiers, et qu’après analyse, ces dernières seraient discutées dans une future rencontre.



    Transporteurs — Des milliers de transporteurs protestent aujourd’hui, devant le gouvernement de Bucarest, exigeant les modifications des lois promises par le ministre de tutelle, Felix Stroe. Il s’agit d’éliminer le syntagme « de manière répétée » de la loi 38/2003, introduit en 2015. Ceci permettrait que les organes de contrôle puissent prendre des mesures en vue d’éradiquer l’activité non autorisée et sans licence dans le domaine des transports routiers de personnes — soit de taxi, de location de véhicules et de covoiturage. Dans la forme actuelle de la loi, il faut d’abord prouver le caractère répété de la contravention, avant de prendre les mesures légales. Mardi, la municipalité de Bucarest a annoncé des mesures légales pour éliminer la piraterie et mettre un terme à l’activité des compagnies qui pratiquent le transport non autorisé. Les représentants de la Confédération des opérateurs de transport autorisés de Roumanie (COTAR) précisent que le reste du pays continue de subir les effets de la concurrence déloyale et de la piraterie, donc les protestations se poursuivront. En Roumanie, où les transports routiers rapportent annuellement 4,7% du PIB, il existe110.000 transporteurs (taxis et location de véhicules) ainsi que ceux qui ont investi dans les transports réguliers ou occasionnels de personnes.



    Uber – Le service de réservation de voitures avec chauffeur Uber relève du « domaine des transports » et peut donc être soumis dans lUnion européenne aux réglementations contraignantes imposées aux taxis, a tranché mercredi la Cour de justice de lUE établie à Luxembourg. Avant le prononcé de l’arrêt, Uber s’était déclaré confiant que ce dernier serait sans impact sur la manière dont la compagnie opère en Europe. En Roumanie, Uber est présent depuis 3 ans et il a plus de 450.000 usagers, dont 350.000 à Bucarest. La Roumanie est le deuxième marché comme grandeur en Europe Centrale et de l’Est, après la Pologne, et le 5e de l’UE. Le Conseil général de Bucarest a adopté, mardi, un projet de décision visant la modification du règlement du service des taxis.



    Révolution — Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, marque aujourd’hui le moment où elle se déclarait «première ville libérée du communisme » il y a 28 ans. Le 20 décembre 1989, les ouvriers des grandes usines avaient déclenché la grève, l’armée s’était retirée dans les casernes et les manifestants contre le régime communiste attendaient que les Roumains des autres villes les rejoignent. Rappelons-le, déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sest rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, lundi, les procureurs du Parquet militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.



    Statistique — L’Institut national de la statistique de Bucarest a revu à la hausse la croissance économique pour 2016, à 4,8%, soit 0,1% de plus que la variante provisoire. Il est précisé dans un communiqué de presse de l’institution qu’en 2016, les modifications les plus importantes de la contribution à la hausse du PIB ont été enregistrées par l’industrie, de +0,4% à +1,3%, le bâtiment, de +0,1% à +0,7%, et les activités professionnelles, scientifiques et techniques, les activités de services administratifs et les activités de services support, de +0,5% à +0,1%.





  • 13.12.2017

    13.12.2017

    Funérailles – Le cercueil avec la dépouille mortelle de Sa Majesté le roi Michel Ier est arrivé ce matin en Roumanie et a été déposé au Château de Peleş de Sinaia (sud). Là, les officiels de Bucarest et de la République de Moldova peuvent présenter leurs condoléances. Le public n’a pas accès au château tant que le cercueil s’y trouve, mais de nombreuses personnes sont sorties sur le trajet du cortège funéraire, entre l’aéroport et Sinaia, pour dire adieu au dernier roi de Roumanie. Trois jours de deuil national sont prévus. A partir de ce soir et jusqu’à samedi, lorsqu’il sera inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie, le cercueil se trouvera au Palais royal de Bucarest, où tous ceux qui souhaitent rendre hommage au roi décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse, sont attendus.



    Budget — Les Commissions réunies de budget — finances du parlement de Bucarest commencent aujourd’hui le débat par articles des projets de lois du budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2018. Ils doivent élaborer le rapport final jusqu’à la fin de la semaine en cours, de manière à ce que les projets puissent commencer à être discutés lundi en session plénière de l’assemblée législative. Dans la variante envoyée par le gouvernement, le budget de l’Etat se fonde sur une croissance économique de 5,5%; l’éducation, la santé, l’agriculture et les investissements sont les priorités budgétaires. Le gouvernement a également prévu des ressources pour majorer le salaire minimum et les retraites. Le projet est contesté par l’opposition, qui considère que les recettes sont surévaluées, et que le taux de change dépassera les estimations du gouvernement. Les partis d’opposition ont avancé près de 4000 amendements.



    Justice — Les projets de modification des lois de la justice – sur l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature – commencent à être votés aujourd’hui en session plénière de la Chambre des députés de Bucarest. Le nouveau Statut des magistrats a été adopté voici deux jours. Il a été décidé que l’Inspection judiciaire reste subordonnée au CSM, même si la coalition gouvernementale PSD-ALDE avait proposé initialement qu’elle devienne autonome. La Commission parlementaire spécialisée en charge des lois de la Justice a décidé de la création d’une section spéciale pour enquêter les infractions commises par les magistrats. Des protestations ont eu lieu à Bucarest et dans d’autres villes contre les projets de modification des lois de la justice. Le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe (CoE) a décidé de procéder à une évaluation d’urgence des projets. Selon un communiqué rendu public par le CoE, de sérieuses inquiétudes ont été exprimées par différentes institutions roumaines et étrangères ; ces projets pourraient péricliter l’efficacité de la lutte contre la corruption et miner l’indépendance du système judiciaire.



    Transporteurs — La Confédération des opérateurs et des transporteurs autorisés de Roumanie (COTAR) a suspendu les protestations prévues aujourd’hui à Bucarest et dans d’autres villes du pays. En début de semaine, COTAR faisait savoir que près de 35.000 transporteurs de personnes protesteraient contre la piraterie et l’évasion fiscale. Les représentants de la confédération ont annoncé que toutes leurs revendications avaient été solutionnées. Ils indiquent que les transports routiers rapportent annuellement 4,7% du PIB, mais que les autorités étatiques tolèrent la piraterie, ce qui fait que le nombre de ceux qui pratiquent la piraterie est quasiment égal à celui des transporteurs autorisés.



    Météo — En Roumanie, le temps est plus chaud que d’habitude à cette date. Il pleut sur l’ouest, le sud-ouest, le nord et le centre. Par endroits, dans les Carpates Occidentales et le nord des Carpates Orientales, les quantités d’eau peuvent dépasser les 10-15 l/m². En haute montagne, dans le nord des Carpates Orientales, les pluies se transformeront passagèrement en giboulées et en chutes de neige. Le vent est faible à modéré, plus intense sur les crêtes montagneuses. Les maximales vont de 6 à 16°. Nous avons 9° à Bucarest sous le soleil.

  • 14.09.2016 (mise à jour)

    14.09.2016 (mise à jour)

    Décision — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté la saisine déposée par le gouvernement au sujet de la loi du système unitaire de salaires dans le secteur public qui introduit, un supplément salarial de 15% dans le cas des titulaires d’un doctorat. De l’avis du gouvernement, le document législatif se prête à des interprétations ainsi qu’à une application subjective. Dans le même temps, le gouvernement craint un impact financier négatif sur le budget de la disposition concernant la majoration salariale de 10% établie pour les personnels des institutions d’Etat. Par contre, la Cour constitutionnelle a admis la saisine du gouvernement concernant les majorations appliquées aux salaires des employés du ministère des transports, qui produit des discriminations et contredit le principe de l’égalité des droits, réglementé par la Constitution.



    Transporteurs — Le gouvernement de Bucarest a adopté ce mercredi un décret d’urgence portant sur les tarifs des assurances automobiles de responsabilité civile (RCA), prévoyant entre autres de les geler pour une période de six mois. Le premier ministre Dacian Cioloş a fait savoir que l’Autorité de Supervision financière devra proposer, dans un délai de 30 jours, un prix de référence. Quatre des six associations patronales du secteur des transports routiers ont néanmoins annoncé leur décision d’organiser, jeudi, des protestations devant le siège du gouvernement. Par ailleurs, l’Exécutif de Bucarest a adopté, ce mercredi, le Plan général de transport de la Roumanie. Le ministre Sorin Buşe a déclaré que le document mentionne la construction d’environ 6.800 km de route, dont plus de 1.500 km d’autoroute, et la modernisation de plus de 5.000 km de voie ferrée, de 15 aéroports et d’une trentaine de ports.



    Justice — La Commission juridique du Sénat, la chambre haute du parlement de la Roumanie, a donné une suite favorable à la demande des procureurs de déclencher une procédure de poursuite pénale à l’encontre de l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Gabriel Oprea, accusé d’homicide involontaire. La Commission enverra son avis au plénum du Sénat, qui a la compétence d’acquiescer à la demande du parquet ou de la rejeter. A l’époque où il gérait les affaires intérieures, M. Oprea aurait bénéficié d’un cortège officiel pour un déplacement privé, pendant lequel une moto du cortège avait dérapé, tuant le policier qui l’utilisait.



    Météo — La météo garde des couleurs estivales en Roumanie. Le ciel sera variable dans les prochaines 24h, les nuages seront plus nombreux en montagne et dans le sud-est, où des pluies éparses pourraient être signalées. Jeudi après-midi, le thermomètre grimpera jusqu’à 32°.

  • 13.09.2016 (mise à jour)

    13.09.2016 (mise à jour)

    Visite — La Roumanie et la France souhaitent intensifier leur partenariat stratégique et développer la coopération dans les plusieurs domaines, tels l’économique, la défense, l’éducation et la recherche, ont déclaré ce mardi à Bucarest les présidents des deux pays. Après s’être entretenus au Palais présidentiel de Cotroceni, Klaus Iohannis et François Hollande se sont rendus à Măgurele, dans la banlieue de la capitale roumaine, pour visiter l’Institut national de recherche – développement pour la physique et l’ingénierie nucléaire, ainsi que le Centre de recherche scientifique et les installations du laser ELI, au cœur dun programme de recherche européen destiné a développer les lasers les plus puissants au monde. Par ailleurs, M. Hollande a inauguré, aux côtés du premier ministre roumain, Dacian Cioloş, l’usine d’hélicoptères Airbus à Ghimbav, près de Brasov, au centre de la Roumanie. Le premier hélicoptère civil sortira des chaînes d’assemblage en 2017, tandis que le premier hélicoptère militaire sera fabriqué en 2018. Le président Iohannis a transmis aux investisseurs français que 2015 avait été une année record pour le commerce bilatéral, qui s’est chiffré à plus de sept milliards d’euros et qu’ils pouvaient faire confiance à l’économie roumaine. A son tour, le chef de l’Etat français a affirmé que sa visite en Roumanie témoignait des liens particuliers qui existent entre les deux pays, sur les plans économique, scientifique et culturel Il a fait savoir que les ministres roumain et français de la Défense auront désormais des rencontres régulières, censées renforcer le partenariat dans ce secteur.



    Rapport — Les Bureaux permanents réunis du Sénat et de la Chambre des députés de Roumanie ont décidé d’inviter, le lundi 19 septembre, le premier ministre, Dacian Ciolos, à présenter le rapport sur la situation économique du pays. Au terme des débats sur l’exécution du budget, il pourra répondre aux questions formulées par les parlementaires, apprend-on dans un communiqué officiel.



    Doctorat — Le Barreau de Bucarest a décidé d’ajourner la décision sur l’éventuelle exclusion du métier d’avocat de l’ex-premier ministre Victor Ponta jusqu’après la prononciation du verdict définitif dans le procès où Ponta avait contesté le retrait de son titre académique de docteur en droit. L’eurodéputée roumaine Monica Macovei avait accusé Ponta d’être devenu avocat sans avoir passé d’examen d’admission au barreau mais en vertu d’un titre académique qui lui a été retiré, parce que sa thèse doctorale s’est avérée un plagiat. Le débat au sein de l’ordre professionnel des avocats intervient une semaine après le placement sous contrôle judiciaire de Victor Ponta pour une période de 60 jours dans un dossier de corruption. Il est accusé par la Direction nationale anticorruption de trafic d’influence et de complicité à l’infraction de blanchiment d’argent. En 2015, Victor Ponta devenait le premier chef d’un gouvernement de Bucarest à faire l’objet d’une enquête pénale durant l’exercice de son mandat. Il a démissionné en novembre 2015, suite à des protestations massives contre la corruption sévissant dans les milieux politiques roumains.



    Transporteurs — En Roumanie, les tarifs des assurances automobiles de responsabilité civile pourraient baisser de 30% par rapport à l’année dernière, suite à l’adoption de plusieurs modifications à la législation en vigueur. Approuvé mardi par le Sénat, ce projet de loi sera discuté aussi par la Chambre des députés, qui doit finalement décider des suites à donner à cette démarche. Ces modifications législatives ont été adoptées suite aux protestations des transporteurs routiers qui se plaignent des tarifs trop élevés demandés par les assureurs pour des contrats obligatoires de garanties aux tiers. Depuis plusieurs jours, des poids-lourds ont roulé à vitesse réduite sur les périphériques de plusieurs villes roumaines et les professionnels du secteur menacent de convoquer un rassemblement national le 15 septembre. Selon un projet de décret d’urgence, les contrats d’assurance automobile obligatoires pourraient être conclus sur des périodes variables, allant d’un mois à une année, alors que le règlement pourrait se faire de manière échelonnée. Ce qui plus est, le contrat pourrait être suspendu à la demande de l’assuré. Le prix des contrats de garantie au tiers sera limité, et l’Autorité de Supervision financière pourra intervenir pour les modifier.



    Infrastructure – Un document stratégique portant sur le développement de l’infrastructure de la Roumanie d’ici 2030 sera soumis mercredi au cabinet de Bucarest. Les autoroutes Sibiu – Piteşti, Comarnic – Braşov et Iaşi – Ungheni figurent parmi les priorités du Plan directeur routier qui doit être approuvé. Le texte, qui prévoit également les investissements prioritaires en matière d’infrastructure pour les 6 années à venir, est essentiel pour attirer des fonds européens. La Commission européenne a donné son feu vert au document établissant les priorités pour chaque domaine des transports.


  • 06.09.2016

    06.09.2016

    Ministre — Le nouveau ministre roumain de l’Intérieur est Dragos Tudorache, chef de la Chancellerie du premier ministre, a annoncé le chef du gouvernement roumain, Dacian Ciolos. Selon lui, la mission principale du nouveau responsable est d’organiser de manière « transparente et équidistante » les élections parlementaires prévues pour le 11 septembre. Le premier ministre a indiqué qu’il avait invité un civil à occuper ces fonctions afin d’écarter toute suspicion à l’égard, précisément, de l’organisation des élections. Dragos Tudorache succède à Petre Toba, qui a démissionné après avoir été mis en examen par le Parquet anticorruption pour l’infraction de favoriser le délinquant. Selon les procureurs, il aurait refusé de déclassifier des documents indispensables à une enquête visant des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, accusés de détournement de fonds.



    Schengen — Le vice-premier ministre slovène Karl Erjavec a réaffirmé l’appui de son pays à l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, lors d’une rencontre, à Ljubljana, avec le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu. En étant membre de l’espace sans passeports, Bucarest y apportera une valeur ajoutée certaine en matière de défense des frontières extérieures de l’UE et, donc, de sécurité communautaire renforcée, a dit le responsable slovène. Prévue initialement pour mars 2011, l’intégration de la Roumanie à l’espace Schengen a été maintes fois reportée, plusieurs Etats membres faisant valoir leurs réserves à l’égard de l’efficience des réformes judiciaires et de la lutte anticorruption. Pendant ce temps, les autorités roumaines n’ont pas cessé de répéter que le pays observait entièrement les critères techniques de l’adhésion.



    Economie — Au premier semestre de cette année, l’économie roumaine a connu une croissance de 5,2% par rapport à la même période de 2015, la consommation des ménages se majorant, elle aussi, de 10,4%, apprend-on des chiffres rendus publics ce mardi par l’Institut national de la statistique. D’ailleurs, la consommation totale effective a eu un poids de plus de 80% du PIB. Ce dernier a été nourri par tous les secteurs économiques, mais notamment par le commerce en gros et en détail, le dépannage des automobiles et des motos, les transports et le stockage ainsi que par l’hôtellerie et la restauration. Début mai, les estimations de la Commission européenne tablaient sur une croissance économique roumaine de 4,2% en 2016, tandis que la plupart des banques et des institutions financières envisageaient une avancée comprise entre 4,4 et 4,8% seulement.



    Infrastructure — La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, a appelé les autorités roumaines à proposer, le plus rapidement possible, un plan général visant l’infrastructure de transport du pays, afin d’utiliser plus efficacement les fonds communautaires. La responsable a mis en exergue les progrès de Bucarest en matière d’absorption des fonds structurels dans ce secteur, tout en soulignant que, malgré cet effort, une quinzaine de projets de poids, convenus pour l’exercice financier précédent et financés avec de l’argent européen, ne seraient pas terminés à temps. Toutefois, a-t-elle dit, le calendrier de mise en œuvre de ces projets a été révisé, de sorte que le montant cofinancé par le gouvernement roumain soit couvert par les quelque deux milliards d’euros alloués pour l’exercice pluriannuel 2014-2020. Lundi, le ministre roumain des Transports, Petru Buse, avait assuré la commissaire européenne que le Plan général visant l’infrastructure roumaine de transport entrerait en vigueur jusqu’à la fin septembre.



    Protestations — Le 15 septembre, les transporteurs roumains se réuniront pour protester à Bucarest, ont annoncé leurs syndicats. Lundi, des milliers de chauffeurs professionnels ont circulé à vitesse réduite dans plusieurs villes du pays pour désavouer les prix des assurances routières obligatoires, qu’ils estiment trop élevés. Les routiers craignent le dépôt de bilan après que le coût des assurances pour le transport de marchandises et de passagers a augmenté de 300% par rapport à l’année dernière et de plus de 500% par rapport à 2014.



    Tennis — A l’US Open, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 5 mondiale, rencontre la numéro 1 mondiale, l’Américaine Serena Williams, dans les quarts de finale du dernier tournoi de Grand Chelem de l’année. Les deux femmes se sont déjà affrontées à huit reprises, la Roumaine ne réussissant à s’imposer qu’une seule fois. Simona Halep reste la seule représentante de la Roumanie dans cette compétition après que le duo formé par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été éliminé dans les huitième de finale la paire réunissant le Pakistanais Aisam-ul-Haq Qureshi et le Suédois Robert Lindstedt.

  • 22.08.2016 (mise à jour)

    22.08.2016 (mise à jour)

    Visite — Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, entamera jeudi une visite officielle en République de Moldova voisine. Notons que le gouvernement de Bucarest vient d’approuver le versement d’une première tranche de 60 millions d’euros, au titre de l’assistance financière remboursable accordée à ce pays, dont le montant total s’élève à 150 millions d’euros. En échange de cet argent, Chisinau a assumé une série d’obligations, dont l’établissement d’une feuille de route pour sceller un accord avec le FMI, l’élaboration d’un paquet législatif censé améliorer le milieu des affaires, le lancement d’une analyse sur les vulnérabilités du système bancaire et la mise au point d’un calendrier d’adoption des lois susceptibles de les corriger. Bucarest a également demandé aux autorités de Chisinau de réaliser un plan de mise à jour de la stratégie de réforme du secteur de la justice et de la stratégie nationale anticorruption de la République de Moldova.



    Transports — Les transporteurs routiers de Roumanie poursuivent leur grève à la japonaise et circuleront chaque jour à vitesse réduite, une heure durant, à travers le pays, jusqu’à ce que les primes d’assurance de responsabilité civile baissent à environ 1100 euros par an. Les associations des professionnels du domaine organiseront également une ample protestation nationale le 15 septembre et menacent de déclencher une grève générale. Vu qu’en une seule année, le tarif des assurances obligatoires a augmenté de 2000 à plus de 4000 euros par an, les compagnies roumaines du secteur ne peuvent plus être compétitives au niveau européen, déplorent les transporteurs.



    Fermiers — En Roumanie, les fermiers qui font, depuis jeudi, la grève de la faim, affirment qu’ils n’envisagent pas de renoncer à leur protestation si le gouvernement ne verse pas les subventions accordées par tête d’animal. Il s’agit d’un montant de 360 millions d’euros. De l’avis des protestataires, le ministère de l’Agriculture aurait dû accorder ces montants avant le 15 août. L’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture affirme avoir payé 61% de ces subventions, soit 193 millions d’euros, avant la mi-août.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice a prolongé de 30 jours la détention provisoire de l’ancien vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Bogdan Olteanu. La décision, qui n’est pas définitive, a déjà été contestée par les avocats de celui-ci. Le 12 août, les magistrats avaient décidé de son placement en détention provisoire pour 16 jours. Entre juillet et novembre 2008, Bogdan Olteanu aurait demandé et reçu un million deuros et de lappui électoral de la part de l’homme daffaires Ovidiu Vântu, en échange de la nomination de Liviu Mihaiu aux fonctions de gouverneur du delta du Danube.



    Automobiles — Près de 1900 employés des Usines Ford de Craiova (sud de la Roumanie) ont repris le travail, après une pause de plusieurs semaines, pendant lesquelles on a vérifié les installations. Les Usines de Craiova produisent 280 B MAX par jour. La demande pour ce modèle a baissé depuis son lancement, en mars 2012. Ford et Renault, qui a repris les Usines Dacia (sud), sont les deux compagnies de taille internationale qui fabriquent des autos en Roumanie.



    Rio — Les JO de Rio se sont achevés sur un résultat modeste pour la Roumanie, qui n’a décroché que 5 médailles. Elle est donc 47e au classement par médailles, avec l’or obtenu par l’équipe féminine d’épée, l’argent au tennis double messieurs et trois médailles de bronze en haltérophilie, aviron et luttes libres. La ville qui accueillera la prochaine édition des JO en 2020, c’est la capitale nippone, Tokyo.



    Météo – Temps instable et ciel plutôt couvert, dans le prochain intervalle de 24 heures. Sur le relief, ainsi que dans le sud, le centre et le nord-est du territoire, on attend des averses orageuses et même des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée pourrait dépasser les 20 l/m2. Les températures maximales s’étaleront entre 24 et 32 degrés.

  • La semaine du 14 au 19 décembre 2016

    La semaine du 14 au 19 décembre 2016

    Le président Klaus Iohannis, un an de mandat





    Le président roumain Klaus Iohannis a dressé mercredi devant le Parlement de Bucarest le bilan de la première année de son mandat. La Roumanie forte est plus quun désir, cest un projet national que nous sommes en train de construire – a déclaré le chef de lEtat roumain. A son avis, lannée 2015 a prouvé quil était possible daboutir à un ample accord sur des sujets publics, mentionnant aussi le budget 2016 et laccord politique sur laugmentation du budget de la Défense à 2% du PIB à lhorizon 2017. Cest toujours de laval dune large majorité qua bénéficié la Stratégie nationale de défense, qui inclut pour la première fois des aspects liés à léducation et à la santé, à la sauvegarde de lidentité nationale et à la protection du patrimoine. Côté politique étrangère, le président roumain a déclaré quen 2015, les objectifs de la Roumanie ont été le renforcement du partenariat avec les Etats – Unis, la consolidation des partenariats stratégiques avec des pays tels que la France, la Pologne, lAllemagne, lEspagne, la Grande Bretagne et la Turquie, ainsi que le renforcement des rapports avec les pays voisins, dont lUkraine, la Serbie et la Bulgarie. De même, la relation privilégiée avec la République de Moldova a été et restera une constante de la politique étrangère de Bucarest, a encore ajouté Klaus Iohannis.







    Budget 2016 approuvé




    Le Législatif de Bucarest a adopté cette semaine les projets des lois du Budget de lEtat et de la sécurité sociale en 2016. A parler des recettes budgétaires envisagées de 800 millions deuros de plus par rapport à 2015, le premier ministre Dacian Ciolos a déclaré que le gouvernement se proposait de simplifier le processus de collecte dans le respect des citoyens et des agents économiques. Quant aux dépenses budgétaires de 13 milliards de plus à celles sur 2015, le cabinet Ciolos envisage de décourager le gaspillage à travers une meilleure transparence des acquisitions publiques, la réforme et la diminution des pertes dans les compagnies publiques et un plus defficacité dans ladministration publique. Le projet de budget 2016 table sur un déficit de 3% du PIB et repose sur une croissance économique de 4,1%.






    Commémorations de la révolution anti-communiste







    La Roumanie a commémoré cette semaine les 26 ans écoulés depuis le déclenchement de la révolution anti-communiste, à Timisoara, dans louest du pays. Déclenchée par lopposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution sest étendue à travers la Roumanie pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été lunique pays dEurope de lEst où le changement du régime sest fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes.







    Les transporteurs et les bergers ont protesté à Bucarest




    Des milliers de transporteurs roumains ont protesté jeudi à Bucarest, notamment contre la majoration du prix des assurances automobile obligatoires. Les protestataires ont également exprimé leur mécontentement envers le maintien au-delà du 1er janvier 2016 dune accise supplémentaire sur les carburants et réclamé lintervention du gouvernement pour modifier la législation qui les oblige à payer des montants énormes pour des droits dauteur. Par ailleurs, des milliers de bergers et éleveurs danimaux ont protesté cette semaine à Bucarest, contre les modifications portées à la Loi de la chasse et de la protection du fond cynégétique. Ils sont mécontents notamment du fait que le document limite le nombre de chiens quun berger peut détenir et interdit le droit de pacage entre décembre et avril, ce qui leur causerait des pertes importantes. Les bergers affirment ne pas pouvoir garder des centaines de moutons avec deux ou 3 chiens seulement, alors que les chasseurs dénoncent le fait que ces chiens tuent les lièvres et les biches. Après les protestations, le gouvernement a décidé suspendre par décret durgence la mesure qui limite le nombre des chiens et promis de trouver une solution dici la fin avril.









    Activation du bouclier antimissile à Deveselu







    A compter de cette semaine, les éléments du bouclier antimissile américain installés à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, sont capables de fonctionner dun point de vue technique et doivent être intégrés dans la structure de lOTAN. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, lactivation du système de défense antimissile de Deveselu est un projet de référence dans les efforts de renforcer le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis, pays dont les relations diplomatiques bilatérales ont été établies il y a 135 ans. Le système est capable de détruire les missiles hostiles par la force cinétique, sans nécessiter dautre charge explosive ou nucléaire, a expliqué pour Radio Roumanie Bogdan Aurescu, négociateur en chef de laccord sur la mise en place du système de défense antimissile américain en Roumanie. Pour sa part, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu, a réitéré que le système ne visait par la Russie, son rôle étant strictement de protéger le territoire et la population de la Roumanie contre des menaces concrètes.







    Défense de fumer dans les espaces publics à partir de 2016







    La loi portant interdiction de fumer a été adoptée mardi, à une ample majorité, par la Chambre des députés de Bucarest, en tant quassemblée décisionnelle. Le projet avait été approuvé par le Sénat depuis déjà 2011. La loi stipule la défense de fumer dans tous les espaces publics fermés, dans les espaces clos sur les lieux de travail, sur les aires de jeux pour les enfants, dans les établissements sanitaires, denseignement et dans ceux destinés à la protection et à lassistance de lenfant. Ceux qui ne respectent pas ces règles se verront appliquer des amendes importantes. Dans le cas des compagnies, à part les sanctions pécuniaires, celles – ci risquent de voir leur activité suspendue, voire dêtre fermées. Bien que les patrons craignent la perte de leurs client, lexpérience dautres pays a démontré que les fumeurs nont par arrêté de se rendre dans les bars et discothèques. En plus, labsence de la fumée permettra dinstaller des détecteurs de fumée en guise de mesure de sécurité anti-incendie. Selon les dernières statistiques, un sur 5 Roumains fume tous les jours. La loi portant interdiction de fumer sera envoyée au président pour promulgation et devrait entrer en vigueur 45 jours après sa publication au Journal Officiel, soit en février 2016.





    Le premier ministre Dacian Cioloş, au Conseil européen de Bruxelles





    La crise migratoire, la sécurité des frontières extérieures de lUE, la lutte contre le terrorisme et les propositions de la Grande Bretagne de réformer lUnion – autant de sujets qui ont dominé le conseil européen organisé jeudi et vendredi à Bruxelles. La Roumanie y a été représentée par son premier ministre Dacian Ciolos. Bucarest soutient la mise en oeuvre des mesures visant à sécuriser les frontières extérieures de lUnion, pour garantir la sécurité intérieure, tout en gardant le principe de la libre circulation au sein de lespace communautaire.

  • 17.12.2015 (mise à jour)

    17.12.2015 (mise à jour)

    Timisoara — Journée de deuil, jeudi, à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, à la mémoire des victimes de la révolte anticommuniste de 1989. 90 personnes sont mortes et près de 400 autres ont été blessées durant les émeutes qui ont eu lieu il y a 26 ans dans cette ville martyre. Déclenchée par l’opposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est étendue à travers la Roumanie, pour culminer, le 22 décembre, par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays du Bloc de l’Est où le changement de régime s’est fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes. Le Parlement roumain se réunira le 21 décembre pour une séance solennelle censée marquer les 26 ans écoulés depuis la Révolution anticommuniste de 1989.



    Sommet – La crise migratoire, la sécurisation des frontières extérieures de l’UE, la lutte contre le terrorisme et les propositions britanniques de réforme de l’Union sont les thèmes dominants du sommet européen qui se tient à Bruxelles. Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, la Roumanie soutient la mise en œuvre des mesures visant au renforcement des frontières extérieures de l’UE, afin de garantir la sécurité interne, tout en préservant le principe de la libre circulation à l’intérieur de l’espace communautaire. La Roumanie est représentée à la réunion du Conseil européen par son premier ministre Dacian Ciolos.



    Protestations — Des milliers de transporteurs roumains ont protesté jeudi à Bucarest, notamment contre la majoration du prix des assurances automobile obligatoires. Une délégation des contestataires a discuté avec les représentants du gouvernement. Ces derniers ont déclaré qu’ils allaient chercher des solutions pour la diminution des polices d’assurance. Pour leur part, les représentants des assureurs ont expliqué la hausse de cette assurance par le fait que notamment pour les transports extérieurs le niveau des dédommagements est beaucoup plus grand, voire illimité dans certains autres pays. En outre, ont-ils souligné, en Roumanie la situation est imprédictible, surtout pour ce qui est des indemnisations pour dommage corporel et moral, la pratique judiciaire n’étant pas uniforme. Les protestataires ont également exprimé leur mécontentement envers le maintien au-delà du 1er janvier 2016 d’une accise supplémentaire sur les carburants et réclamé l’intervention du gouvernement pour modifier la législation qui les oblige à payer des montants énormes pour des droits d’auteur. Plusieurs milliers de bus, de cars, de taxis et de camions ont stationné devant le siège du gouvernement de Bucarest.



    Sondage – Le président roumain, Klaus Iohannis, occupe la première place au classement de la confiance des Roumains dans les personnalités publiques, relève un sondage INSCOP, rendu public jeudi. Selon ce baromètre, près de 60% des personnes questionnées affirment faire confiance au président Klaus Iohannis. Il est suivi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, qui bénéficie dune cote de confiance de 40%, alors que celle du premier ministre Dacian Ciolos est de 32,6%. Les Roumains font également confiance à lambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis, George Maior (29,8%), au directeur des Renseignements extérieurs, Mihai Razvan Ungureanu (21,8%), ainsi quau président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu (21,4%). Le baromètre « La vérité sur la Roumanie » a été réalisé du 26 novembre au 2 décembre sur un échantillon de 1071 personnes.



    Météo — Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera plutôt nuageux. On attend de faibles précipitations surtout sur la moitié nord du pays, tandis que la neige tombera sur le relief et sur le nord-ouest du territoire. Les températures maximales iront de moins 1 à 8 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine 03.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 03.04.2014

    Les transporteurs routiers se verront rembourser une partie de l’accise sur les carburants. Entre temps, les cadeaux électoraux se multiplient et se diversifient à la veille des élections européennes. Finalement, le comble de l’imposture a été découvert dans la police roumaine.



  • A la Une de la presse roumaine du 06.02.2014

    A la Une de la presse roumaine du 06.02.2014

    Les éditions en ligne des journaux bucarestois traitent aujourd’hui une liste bien fournie de sujets, tels la visite du président roumain en Turquie, les élections européennes, une mesure gouvernementale favorable aux transporteurs routiers, des expositions de photographie, des histoires de Roumains et Britanniques ou de Français.


  • La semaine du 09 au 14 décembre 2014

    La semaine du 09 au 14 décembre 2014

    Les modifications au Code pénal ont suscité une vague de contestations



    Les modifications que les parlementaires roumains ont apportées au Code pénal ont suscité cette semaine un véritable tollé sur la scène politique de Bucarest. Les critiques se sont enchaînées après l’adoption des amendements au Législatif dominé par les sociaux-libéraux. Selon ces modifications le président de la République, les députés et sénateurs ne sont plus assimilés à des fonctionnaires publics. Ces personnes ne pourront plus être poursuivies et sanctionnées pour des infractions de corruption ou assimilées à la corruption, dont les pots-de-vin et labus de service commises dans lexercice de leur fonction.


    “Les modifications du code pénal sont dramatiques et anéantissent dix ans de travail des institutions anticorruption, tels le Parquet national anti-corruption ou l’Agence nationale d’intégrité“, a déploré le président Basescu. Le Parquet National anti-corruption a pour sa part indiqué que, suite à ces modifications, les parlementaires traduits en justice pour des faits de corruption ou assimilés à la corruption pourraient se voir acquitter et ceux qui se trouvent en détention par condamnation définitive, remis en liberté.


    La Haute Cour de Cassation et de Justice a elle aussi réagi et saisi la Cour Constitutionnelle. Son argument – les amendements au code pénal, suite auxquels on peut comprendre que certaines personnes sont au-dessus de la loi et exonérés d’éventuelles sanctions pour corruption, peuvent être considérés comme incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit.


    Dans le camp de l’opposition, les démocrates-libéraux ont eux –aussi déposé une contestation à l’article par lequel, affirment-ils, les parlementaires du pouvoir se sont soustraits au conflit d’intérêts et une autre visant les modifications par lesquelles les élus se sont exclus de la définition des fonctionnaires publics.


    Les réactions de l’étranger n’ont pas tardé, les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et des Pays Bas exprimant leur inquiétude. « Ladoption de ce texte fera lobjet du prochain rapport sur lEtat de droit en Roumanie, en janvier, » a déclaré le porte-parole de la Commission, Mark Gray. Et d’ajouter que tous les officiels doivent se soumettre aux règles liées à la corruption et au conflit d’intérêts.


    Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté comme infondée l’exception d’inconstitutionnalité du Code Pénal sur la suppression de la prescription de la peine pour des infractions de meurtre. En octobre, lInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme et la Mémoire de l’Exil Roumain ont exprimé leur inquiétude à l’égard de la possibilité que l’instruction des dossiers de la Révolution anticommuniste de 1989 soit bloquée, suite à la solution d’exception d’inconstitutionnalité donnée par la Cour Constitutionnelle. A présent, deux anciens commandants de camps de travail communistes sont inculpés pour crime.



    Les transporteurs roumains — mécontents de la majoration de l’accise sur les carburants annoncée par le gouvernement



    La majoration de l’accise sur le carburant de 7 centimes deuros par litre annoncée par le gouvernement de Bucarest a suscité le mécontentement des transporteurs de marchandises qui ont déclenché la grève. Ils demandent, entre autres, la diminution des amendes excessivement élevées et l’élimination des taxes de ville et affirment que la majoration de l’accise sur le gasoil pourrait désavantager les opérateurs autochtones par rapport aux compagnies étrangères. Le premier ministre Victor Ponta a proposé que l’accise supplémentaire soit appliquée uniquement à l’essence et reportée de 3 mois pour le gasoil. Le président de la République, Traian Băsescu, est d’avis que le budget de l’Etat ne doit pas prévoir de taxes supplémentaires sur les carburants.



    Le président de CEC Bank, Radu Gheţea, et le ministre des Finances, Daniel Chiţoiu, entendus par la Commission d’enquête sur l’activité de cette banque d’Etat



    Le président de CEC Bank, Radu Gheţea, et le ministre des Finances, Daniel Chiţoiu, ont été convoqués pour être entendus par la Commission du budget et des finances du Sénat. Celle-ci est chargée d’une enquête sur la gestion de cette banque, après que l’une des filles du président de la République, Traian Băsescu s’est vu accorder un crédit de plus d’un million d’euros afin d’acheter un terrain agricole.


    Les suspicions liées à ce prêt ont été suscitées par les déclarations du ministre des Finances, qui affirme que le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de CEC Bank soit maintenu à la tête de cette institution financière.



    Le gouverneur de la Banque centrale de Bucarest, Mugur Isărescu, estime que la Roumanie pourrait rejoindre la zone euro dans 10 ans



    La gouverneur de la Banque centrale de Bucarest, Mugur Isărescu, a affirmé mercredi que la Roumanie avait besoin de 10 ans pour arriver à un PIB par habitant de 60% de la moyenne des 28. Il a précisé que dans dix ans, la Roumanie se retrouvera dans une période d’accalmie politique, sans élections pendant 3 ans — entre 2021 et 2023 — recommandée pour l’adoption de l’euro. Selon le calendrier décidé au moment de l’entrée du pays dans l’UE, en 2007, la Roumanie devrait adhérer à la zone euro en 2015 ; pourtant, après le déclenchement, en 2008, de la crise financière, cette cible a été abandonnée.



    Les handballeuses roumaines se sont qualifiées dans les huitièmes de finale du Mondial en Serbie



    La sélection roumaine de handball s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du Mondial de Serbie après la victoire contre la Hongrie. Rappelons que le palmarès de la Roumanie compte trois médailles mondiales: une d’or en 1962, et deux d’argent en 1973 et 2005.


    Par contre, deux équipes roumaines de foot ont achevé leur parcours européen de la saison actuelle. Les vice-champions de Roumanie Pandurii Targu Jiu ont fait match nul jeudi soir à domicile en compagnie des Portugais de Paços de Ferreira. Mercredi, les champions de Roumanie, Steaua Bucarest se sont inclinés à Londres, score 0 à 1, devant Chelsea, dans la dernière étape de l’actuelle édition de la phase de poules de la Ligue des Champions…(trad. : Dominique, Alexandra Pop)


  • 13.12.2013

    13.12.2013

    Code – Le président de la Chambre des députés, les membres de la commission juridique et les experts du ministère de la Justice se réunissent aujourd’hui pour analyser les modifications apportées mardi au Code pénal, qui ont provoqué un tollé à Bucarest. Leurs critiques de Roumanie et d’ailleurs affirment que ces modifications pourraient conférer aux élus nationaux une super-immunité. Cette réunion se déroule suite aux déclarations des leaders de l’Union sociale libérale — le président du Sénat Crin Antonescu et le premier ministre Victor Ponta — selon lesquels les modifications au Code pénal peuvent être interprétées de manières différentes et doivent être discutées avec les institutions responsables du domaine. Le président de la République, la Direction nationale anti-corruption, le Conseil supérieur de la magistrature, mais aussi les ambassades occidentales ont durement critiqué la modification du Code pénal. La Haute cour de cassation et de justice et le Parti démocrate-libéral ont même saisi la Cour constitutionnelle à ce sujet.



    Taxe – Les transporteurs roumains de marchandises poursuivent les négociations en marge de leurs revendications transmises mardi au ministère des Transports de Bucarest. Parmi elles, l’élimination d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro appliquée au litre de diesel, la réduction des amendes et l’élimination des taxes d’accès dans les villes. En début de semaine, le cabinet de Bucarest proposait de taxer uniquement le litre d’essence et d’accorder un délai de trois mois à l’introduction de l’accise supplémentaire appliquée au litre de gazole. Les routiers affirment ne pas croire à cette promesse. Lundi, ils ont organisé une grève et des protestations nationales. Ils menacent des les poursuivre si leurs revendications ne sont pas solutionnées.



    Diaspora – La sauvegarde de l’identité nationale et l’intégration comptent parmi les principaux problèmes auxquels se confrontent nos compatriotes de la diaspora, a affirmé aujourd’hui Cristian David, ministre roumain chargé de la relation avec les Roumains du monde. Celui-ci a précisé que les autorités de Bucarest se confrontaient à une nouvelle réalité, puisque 6 à 8 millions de Roumains vivent au delà des frontières nationales. Ceux-ci font partie soit de communautés historiques, près de la Roumanie, soit de la diaspora en Europe Occidentale et en Amérique du Nord. Ils constituent tous « un corps commun avec les Roumains de Roumanie » a également ajouté Cristian David.



    Handball — Au Championnat du monde de handball dames, tenu en Serbie, la sélection nationale de Roumanie a battu la Hongrie 21 à 17. La Roumanie s’est qualifiée aux huitièmes de la compétition. Aujourd’hui, les sportives roumaines jouent le dernier match du groupe contre la République Tchèque. Dans son groupe D, la Roumanie avec 6 points, occupe la deuxième place après l’Allemagne avec 8 points, mais les Roumaines n’ont toujours pas renoncé à finir en tête.



    Football — Par ailleurs, les vice-champions de Roumanie au foot, Pandurii Tg — Jiu, ont fait match nul, à domicile, contre les Portugais de Pacos Ferreira, lors de la dernière étape des groupes de la Ligue Europa. Avec deux points seulement, Pandurii s’est classé dernière de son groupe après les Italiens de Fiorentina et les Ukrainiens de Dnepr Dnepropetrovsk.