Tag: tri sélectif

  • Le système de garantie-retour des emballages en Roumanie

    Le système de garantie-retour des emballages en Roumanie

    Les consommateurs roumains préféreront les bouteilles en plastique de plus grand volume à la place des canettes en aluminium pour une même quantité de boisson. Et ce si la Roumanie instaure le système de garantie-retour (SGR) des emballages, fonctionnant sur la base d’une consigne pour tous types d’emballage confondus, quel qu’en soit le volume ou la composition. Voilà les conclusions d’une étude commandée par l’association ALUCRO et réalisée par London Economics. Fondée en 2010 à l’initiative de Can Pack România et de l’Association européenne de l’aluminium, cette ONG promeut exclusivement le tri sélectif et le recyclage des canettes en aluminium en Roumanie. Depuis 2012, elle est aussi détentrice d’une licence du programme européen Every Can Counts (chaque canette compte) actuellement mis en place dans 20 pays.



    Le système de garantie-retour entrera en vigueur à compter du 1er octobre 2022. Ces mesures s’appliqueront aux emballages primaires non réutilisables en verre, plastique ou métal, d’un volume compris entre 0,1 et 3 litres. Ce type d’emballage est utilisé pour les bières et autres boissons alcoolisées, les jus de fruits, les boissons gazeuses, l’eau minérale ou encore les vins et spiritueux. Les emballages portant la mention SGR seront recyclés.



    Le système de retour-garantie introduit en Roumanie propose d’instaurer une consigne fixe. Ainsi, le montant de la consigne appliqué à une bouteille en plastique PET de grande ou de moyenne taille sera le même que celui appliqué aux canettes individuelles en aluminium, à savoir 0,50 lei. L’étude commandée par ALUCRO révèle que les consommateurs tendront à privilégier l’achat de grandes bouteilles en plastique à celui de canettes (de plus de 0,5 litres). L’objectif étant d’acheter la même quantité de boisson tout en réduisant le montant de la consigne, afin de diminuer le risque de perte en cas de non-retour des emballages en magasin. Selon l’étude, cette tendance à privilégier les plus grands volumes de boisson a pour conséquence l’accroissement du volume de déchets plastiques, puisque les consommateurs ne semblent pas intéressés à l’idée de récupérer leurs consignes. Ce problème pourrait être évité en introduisant un système de consignes différenciées, basé sur le volume et la composition de l’emballage.



    Cette étude s’appuie sur les résultats d’un sondage en ligne réalisé en Roumanie en 2021, et prenant en compte les résultats d’une étude comparative des systèmes de garantie-retour dans différents pays. Ces deux systèmes, avec un montant de consigne fixe ou différencié, réduiraient le volume de bouteilles en plastique en Roumanie dès les 5 premières années de sa mise en fonctionnement. Il en irait de même pour la réduction du volume de canettes en aluminium.



    Quid de l’impact de ces deux systèmes SGR sur les déchets ménagers et la santé des consommateurs ? L’étude révèle que le système SGR au montant de consigne fixe augmenterait le nombre de déchets. 25 % des personnes interrogées affirment en effet jeter entre 10 et 25 % du contenu de leurs bouteilles en plastique de 2 litres, et 17 % affirment en faire autant avec les canettes en aluminium. D’autre part, plus la quantité achetée est grande, plus la consommation est importante, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs, en augmentant les risques d’accident, d’infection, d’hospitalisation voire de décès.


    (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • 19.08.2021

    19.08.2021

    Rapatriement -
    Un ressortissant roumain, employé d’une agence de l’OTAN a été évacué de Kabul
    dans la nuit de mercredi à jeudi par un avion des Forces armées roumaines, a
    fait savoir le ministère roumain des AE. D’autres Roumains qui avaient demandé l’aide
    pour l’évacuation n’ont pas pu arriver à l’aéroport. Selon le ministère, 33
    Roumains étaient enregistrés en Afghanistan au moment de l’opération
    d’évacuation. Sur ces 33, 16 ont demandé l’aide pour quitter le pays. Ils
    travaillent pour une agence de l’OTAN, pour l’ONU et pour une compagnie de
    sécurité. Vu que la plupart des Roumains ayant demandé d’être évacués se
    trouvent dans des localités plus éloignées de l’aéroport international, les
    autorités roumaines ont démarré les démarches pour assurer leur transfert à
    l’aéroport. La cellule de crise créée à Bucarest est en contact permanent avec
    les Roumains de Kabul, précise encore le ministère. Rappelons aussi que le
    président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour mercredi prochain une
    réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie afin de débattre de la
    situation en Afghanistan et de ses implications pour notre pays. Entre temps, le président du PE,
    David Sassoli, estime que tous les Etats-membres de l’UE doivent accueillir les
    réfugiés afghans menacés par la vengeance des talibans. Ils seront distribués
    de manière égale parmi les Etat-membres, a-t-il encore précisé, soulignant de
    c’était le devoir de l’UE de les recevoir.






    Coronavirus -
    Le nombre des nouveaux cas de coronavirus est à la hausse en Roumanie.
    Mercredi, 541 contaminations dépistées en 24h ont été annoncées, sur 35 000
    tests effectués, ainsi que 6 décès survenus en 24h. La plupart des cas ont été
    recensés à Bucarest, la capitale, au département d’Ilfov qui entoure Bucarest
    et au département de Constanta (sud-est). Pour l’instant l’ensemble du pays
    reste dans le scénario dit « vert » de la situation épidémiologique.
    Toutefois, les autorités estiment que le seuil des 1000 infections quotidiennes
    sera franchi à la fin du mois et prévoient même quelque 1500 cas par jour pour
    la mi-septembre. Dans une interview télévisée, le chef de la campagne nationale
    de vaccination anticovid, Valeriu Gheorghita, confirmait ces estimations, y
    compris en ce qui concerne la hausse des cas graves de Covid. A présent, un sur
    deux Roumains a un certain niveau d’immunité, soit grâce au vaccin, soit pour
    avoir eu la maladie, précise Valeriu Gheorghita. Il insiste toujours sur le
    fait que la vaccination réduit le risque de l’infection. A présent plus de 5
    millions de Roumains sont vaccinées au schéma complet contre le coronavirus.




    Gouvernement -
    Le gouvernement de Bucarest se réunit ce jeudi dans sa séance hebdomadaire. A
    l’ordre du jour figure le projet d’un décret d’urgence portant sur le tri
    sélectif des déchets. En adoptant de document, Bucarest évitera une sanction de
    la part de l’UE pour la manière dont les déchets sont collectés en Roumanie.
    Une fois le document adopté, les Roumains seront tenus à trier leurs déchets selon 4
    catégories : déchets ménagers, verre, papier et plastique. Ce tri n’était
    pas obligatoire jusqu’ici. A l’agenda de l’Exécutif roumain figure aussi un
    décret d’urgence visant à créer un millier de postes supplémentaires au sein de
    la Caisse nationale de retraites publiques. L’institution a besoin de davantage
    d’employés pour recalculer les pensions de retraite, un processus qui doit
    s’achever au 1er septembre 2023. Enfin, une autre décision
    gouvernementale porte sur la création au sein du ministère de l’Intérieur de la
    Commission pour le management de l’immigration, dont la mission sera de mettre
    en œuvre la stratégie nationale en la matière.






    Tennis -
    Mercredi, dans les 8es de finale de l’épreuve de double messieurs du tournoi
    ATP Masters 1000 de Cincinnati, aux Etats-Unis, le duo roumano-allemand Horia
    Tecau – Kevin Krawietz s’est incliné devant Marcelo Arevalo (Salvador) et Fabio
    Fognini (Italie). A l’épreuve de simple-dames, la joueuse de tennis roumaine
    Simona Halep s’est retirée de la compétition avant son match contre
    l’Américaine Jessica Pegula, en raison d’une blessure à un adducteur. Rappelons-le,
    cette année, Simona Halep a raté les tournois de Roland Garros et de Wimbledon,
    tout comme les JO de Tokyo, toujours en raison d’un malaise musculaire. Cette
    absence de 3 mois des compétitions internationales lui a valu une chute sur la
    13e place du classement mondial.




    Météo – Il
    fait beau en Roumanie ce jeudi. Le ciel n’est couvert que par endroits sur le
    sud-est et sur les montagnes où quelques pluies sont signalées. Les maxima de
    la journée ont beaucoup diminué par rapport aux journées précédentes et iront
    de 21 à 31 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Le tri sélectif des déchets, pour l’instant : rien que de bonnes intentions

    Le tri sélectif des déchets, pour l’instant : rien que de bonnes intentions

    La loi de la gestion des déchets non-dangereux compostables est désormais en vigueur en Roumanie (le 20 février 2021). Elle oblige les pouvoirs locaux à mettre en place le tri sélectif des déchets biodégradables et à élargir la collecte sélective des bio-déchets en milieu urbain. De nouvelles normes techniques sont introduites par cette loi, alors que d’un point de vue pratique elle s’est traduite par la création de toute une infrastructure de collecte sélective, qui n’est offerte ni par les autorités locales ni par les compagnies actives dans le domaine. Par exemple, dans une tentative de s’adapter en quelque sorte à la nouvelle législation, une étiquette a été collée sur les conteneurs de déchets du 6e secteur de la capitale roumaine, Bucarest, pour préciser qu’ils contiennent des déchets humides. Mais des conteneurs pour le tri sélectif des déchets en papiers, en métal ou en plastique, n’ont pas été livrés aux Associations de copropriétaires ou aux compagnies.

    Selon les données officielles, à l’heure où l’on parle, seulement 14% des déchets collectés en Roumanie sont recyclés. Qui plus est, depuis son adhésion à l’UE, en 2007, le pays n’a pas réussi, à ce jour, à trouver une solution pour les décharges publiques où finissent tous les types de déchets confondus. A Bucarest, par exemple, où le tri sélectif n’a pas été encouragé par les autorités, les habitants animés par l’esprit citoyen et soucieux de l’environnement sont obligés à parcourir de grandes distances pour déposer séparément leurs déchets en papier, plastique ou métal, pour qu’ils soient recyclés.

    Toujours selon les statistiques, seulement 20% du total des déchets produits par la population devrait se retrouver dans les décharges publiques, alors que le reste de 80% consiste, en proportions égales, de déchets recyclables secs – plastic, papier, verre, carton, métal – et de déchets biodégradables. Malheureusement, la Roumanie est aussi championne du gaspillage alimentaire, avec 24% de la nourriture préparée arrivant à la poubelle, tout comme 24% des fruits achetés, 21% des légumes et 20% du pain. Sur cette toile de fond, les représentants du ministère de l’Environnement, ceux de la Municipalité de la capitale et des mairies des 6 secteurs de Bucarest se sont réunis en février pour analyser la collecte de déchets.

    A l’issue des discussions, le maire général de Bucarest, Nicuşor Dan, a fait savoir que les autorités locales avaient abouti à une « vision commune » de la manière dont il faut traiter le problème des déchets, et du tri sélectif. Vu que la gestion des déchets a été « longuement ajournée », une nouvelle stratégie et un nouveau plan d’action seront mis sur pied. De même, une association qui s’occupera du développement intercommunautaire verra le jour, a promis le maire général de Bucarest. Sa mission sera de mettre en place la stratégie de collecte et de traitement séparés des déchets de la capitale. Pour ce faire, elle se servira des fonds européens de l’exercice 2014-2020, qui étaient disponibles depuis déjà 2014, mais qui n’ont pas été utilisés, a conclu Nicuşor Dan, l’édile en chef de Bucarest. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Gestion des déchets non dangereux compostables

    Gestion des déchets non dangereux compostables

    Après des années de balbutiements au niveau de la législation censée régir le tri sélectif des déchets et leur recyclage, ce qui a attiré l’ouverture de procédures d’infraction de la législation européenne en la matière de la part de la Commission européenne, les autorités roumains semblent avoir avancé. Car le premier pas a d’ores et déjà été franchi, suite à l’adoption de la récente loi portant sur la gestion des déchets non dangereux et compostables, qui devrait avoir un impact significatif pour que les municipalités atteignent leurs objectifs en matière de gestion et de recyclage des déchets. Ces objectifs ont été assumés par la Roumanie devant la Commission européenne. Selon les données officielles actuelles, la Roumanie ne recycle que 14% des déchets collectés par les entreprises du domaine. Pire encore, les décharges municipales et communales continuent d’accueillir indistinctement tous types de déchets, une question soulevée dès l’entrée de la Roumanie en l’espace européen en 2007, et demeurée toujours irrésolue. La mise en application de la nouvelle loi devrait contribuer de manière significative à l’amélioration de la situation en la matière. En effet, l’on vise, grâce à la mise en application de la nouvelle loi, à un taux de recyclage de 50% des déchets municipaux collectés, un objectif déjà prévu néanmoins par la Loi-cadre sur les déchets, passée en 2011, objectif qui n’a pourtant jamais été atteint.



    Les nouvelles dispositions légales qui entreront en vigueur le 1er janvier 2021 prévoient des amendes, qui iront de 400 à 800 lei (soit entre 81 et 162 euros) pour les personnes physiques, et de 10.000 à 20.000 lei (soit entre 2.040 et 4.080 euros) pour les entités juridiques en cas de non-respect cette législation. Aussi, les opérateurs économiques censés produire le compost risquent à leur tour des sanctions qui vont de 15.000 à 30.000 lei (soit de 3.060 à 6.120 euros) au cas où le compost réalisé par leurs soins contiendrait des substances nocives, polluantes ou radioactives. Des sanctions financières sont également prévues par la nouvelle législation en cas d’inobservation de l’utilisation du type approprié de compost obtenu selon les critères retenus. Ainsi, le compost de très bonne qualité ou le compost de catégorie A sera destiné à l’usage agricole et horticole, alors que le compost de qualité B sera destiné aux espaces verts, urbains et ruraux. Enfin, pour ce qui est de la catégorie C de compost, de qualité inférieure, le ministère de l’Environnement, des Eaux et des Forêts devrait élaborer les normes méthodologiques pour son usage approprié, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, dans les six mois qui suivent la parution de la présente loi au Journal officiel.



    Mais le succès de la nouvelle législation dépend grandement de la mise en place d’une infrastructure de tri sélectif, rarement existante jusqu’à présent dans les localités roumaines. Même dans la capitale, à Bucarest, les férus du tri sélectif doivent parfois parcourir des kilomètres pour dénicher les conteneurs qui permettent ce type de tri, soit la séparation du plastique, du verre, du métal, du papier et encore des déchets ménagers biodégradables. Une tâche qui s’avère donc ardue.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Tri sélectif à la campagne

    Tri sélectif à la campagne

    La commune de Sălacea, du nord-ouest du pays, à 65 kilomètres d’Oradea, compte parmi les peu nombreuses du pays où le tri sélectif ne semble pas être un problème trop compliqué. C’est là qu’un projet pilote de collecte des déchets a commencé l’année dernière – non pas en deux catégories, selon l’obligation légale, mais en cinq. Chacun des 1.000 ménages de la commune a reçu des sacs jaunes pour le plastique et le métal, des sacs bleus pour le papier et le carton, une poubelle pour le verre, un récipient pour les bio-déchets et un autre pour les déchets résiduels. De cette manière, seulement trois mois après la mise en œuvre du nouveau système de collecte, le pourcentage de déchets recyclés a connu une hausse extraordinaire, de 3% à 60%. Ces résultats spectaculaires obtenus dans un temps record sont dus, en premier lieu, à l’implication du maire de la commune qui a bénéficié du soutien de la communauté et de celui de la société de salubrité. Le maire a rencontré à de nombreuses reprises les habitants de la commune pour leur expliquer les bénéfices du tri sélectif : les personnes qui feraient la sélection des déchets allaient payer moins que les autres, moins de 5 lei (environ un euro) par personne et par mois contre 10 lei pour ceux qui ne font pas le tri sélectif.

    La directrice de l’Agence de protection de l’environnement de Satu Mare, Elisabeta Bekessy : « Ce que le maire a pu réaliser dans les trois mois écoulés depuis le démarrage du projet est un vrai miracle. Les habitants font le tri des déchets en cinq catégories. Pour cela, la mairie a assuré à chaque famille des récipients spécialement conçus, pas très grands, et je pense que c’est là le secret de la réussite. Avec de petits récipients et le camion-poubelle qui passe une fois toutes les deux semaines, les habitants vont s’efforcer à produire le moins de déchets possible. Et c’est aussi parce qu’au-delà d’une certaine quantité de déchets, il faut payer. J’ai vu comment les habitants de la commune sortaient les récipients en attendant les camions-poubelle spécialisés, un pour chaque type de déchet. En dehors des cinq catégories, il existe d’autres déchets, les médicaments périmés ou les déchets volumineux, comme les gravats. Pour tous ces déchets spéciaux, il existe deux déchèteries au niveau de la commune. C’est là aussi que peuvent aller ceux qui ont de quantités importantes de verre à jeter. »

    Le projet de la commune de Sălacea pourrait être également implanté dans d’autres communes. C’est un bon modèle à suivre étant donné les demandes de l’UE dans le domaine, qui exigent que la Roumanie atteigne un taux de 50% dans le tri des déchets jusqu’en 2020.

    (Trad. Elena Diaconu)

  • “L’éco-banque – votre banque de recyclage”

    “L’éco-banque – votre banque de recyclage”

    Plus de 2 tonnes de déchets électriques collectés, 300 personnes inscrites au programme et 10.000 points accordés sur les carnets d’ECOnomies, tel est le bilan de la campagne « ECOBANCA — Votre banque de recyclage », un mois après son lancement. L’objectif de ce projet, parvenu à sa 2e édition et mis en place par l’Association Environ en partenariat avec le ministère roumain de l’Environnement et des Changements climatiques, c’est d’encourager le tri sélectif des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et des déchets de piles et d’accumulateurs (DBA). Car la Roumanie est, à ce chapitre, loin derrière les pays européens. Le ministre de l’Environnement, Korodi Attila, a estimé qu’un sixième seulement des équipements électriques et électroniques, de piles et des accus mis en vente sont collectés séparément après qu’ils s’usent, le reste polluent l’environnement là où ils sont entreposés de manière non conforme.



    Korodi Attila : «Nous avons décidé que juin soit le mois des déchets, ce qui veut dire que tous nos efforts visent ce secteur. Il s’agit, tout premièrement, de réglementations claires en la matière que nous envisageons de finaliser ce mois-ci, dans des domaines tels que : emballages et déchets d’emballages, véhicules hors d’usage, déchets d’équipements électriques et électroniques, ainsi que les déchets du bâtiment. La nouvelle directive européenne nous oblige à avoir des réglementations aussi claires que possible à cet effet. Je pense que si nous faisons bien les choses, ce mois-ci, l’industrie des déchets de Roumanie peut marquer une tendance ascendante et même devenir un important générateur d’emplois ».



    Six caravanes ont déjà été installées à Bucarest. L’itinéraire des points de collecte en les deux mois qui restent jusqu’à la fin de la campagne est annoncé sur www.ecobanca.ro.



    Le ministre Korodi Attila : « Une des obligations c’est d’assurer au moins un point de collecte pour 50.000 habitants. Dans ce contexte, toutes proportions gardées, le nombre de points de collecte devrait être de 40 dans la capitale. Les efforts des pouvoirs publics d’atteindre les cibles de collecte est important, surtout qu’il s’agit de déchets spéciaux. C’est pourquoi en 2007, dans mon premier mandat en tant que ministre de l’Environnement, j’ai conçu la campagne « Le grand débarras », un projet censé soutenir la collecte, mais aussi attirer l’attention sur l’importance du tri sélectif de ce type de déchets. Ce fut un projet à succès ; en témoignent les centaines de tonnes de déchets collectés et les milliers de demandes de la part de la population de reprendre le programme. Bien que nous ayons ramassé des quantités importantes, il est difficile d’atteindre les objectifs. A mon avis, les autorités locales devraient reprendre le concept et ladapter aux spécificités locales. Le programme déroulé par la municipalité de Bucarest en est un exemple”.



    Lannée dernière, seulement un millier de personnes ont participé à la première édition dEcobanca, déposant environ 12 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques et des déchets de piles et d’accus aux points mobiles de collecte aménagés dans différents endroits de la ville. Cette année, en échange des déchets déposés, les Roumains recevront des points quils accumuleront sur une carte délivrée au moment de linscription. Chaque participant ayant réuni un nombre suffisant de points aura le droit dopter pour un prix à la fin de la campagne (prévue pour le 15 septembre). Plus exactement, en recyclant un frigo, un congélateur ou une machine à laver, ils recevront 35 points. Parmi les prix à décrocher, mentionnons un appareil photo (pour 300 points), ou encore un réfrigérateur – congélateur (pour 1500 points accumulés).



    Andrei Orban, président de lAssociation Environ, explique : “Ces cartes identifient chaque personne qui sinscrit dans la campagne. Pratiquement, dans les mois à venir, nos bénévoles se tiendront à la disposition des Bucarestois pour collecter les déchets de petites dimensions et leur accorder des points. Les prix sont intéressants: réfrigérateurs, téléviseurs, machines à laver, tablettes. Limportant cest de déterminer les gens à réagir et à entrer en compétition. Nous souhaitons stimuler le tri sélectif et montrer que, même si la Roumanie se trouve en queue de peloton à ce chapitre, les gens sont capables de créer une communauté du recyclage”.



    Les caravanes mobiles viennent compléter les 27 centres fixes de collecte des déchets, notamment déquipements électriques et électroniques, déjà existants dans la capitale. « ECOBANCA — Votre banque de recyclage » est le premier réseau de points mobiles de collecte, dotée de technique de dernière génération servant à individualiser les déchets reçus et à suivre leur trajet jusquau moment du recyclage. (Trad. : Ligia Mihaiescu; Valentina Beleavski)