Tag: tribunal

  • October 29, 2023 UPDATE

    October 29, 2023 UPDATE

    PARLIAMENT The Chamber of Deputies will discuss on
    Monday the simple motion tabled by Save Romania Union and the Force of the
    Right, in opposition in Romania, against the finance minister Marcel Boloş. The
    Opposition argues that the enforcement of the new fiscal measures for which the
    Government has taken responsibility before Parliament, will lead to tax
    increases. The USR MP Claudiu Năsui says the Liberal finance minister chose to
    triple taxes instead of cutting special pensions and to levy taxes on turnover,
    which he believes will have countless negative effects on companies and
    ultimately on consumers. The Chamber will vote on the motion on Tuesday. Also
    early this week, the Senate will vote on a government emergency order
    regulating the gambling sector. The document, which introduces an additional
    tax for companies in the sector, has been passed by specialist committees. The
    Senate is also to discuss a bill tabled by the Social Democratic MP Alfred
    Simonis and banning the sale of electronic cigarettes and similar tobacco
    products to minors.


    SCHENGEN The Romanian MEP Eugen Tomac, the leader of the People’s
    Movement Party, announced plans to appeal the EU Tribunal ruling dismissing his
    claims regarding Austria’s alleged abuse of power with respect to Romania’s
    Schengen accession. He said he would take the matter to the Court of Justice of
    the European Union, and voiced hopes that the judges would approach the issue in
    a more complex and more detailed manner, in line with the EU treaties and the
    Schengen agreements. Moreover, Tomac said, Bucharest can only overcome the situation
    by means of this appeal, in which the Romanian government would be a privileged
    applicant. Austria opposes the Schengen accession of Romania and Bulgaria,
    arguing that the 2 countries are on the EU illegal migration route, an
    allegation disputed by the Romanian authorities and European institutions.
    Vienna also believes the Schengen area as it is at present is ineffective and
    said it would oppose any enlargement project.


    VISIT
    The European Commission vice-president for Values and Transparency, Věra
    Jourová, will be on an official visit to Romania on Monday, when she will have
    meetings with president Klaus Iohannis, PM Marcel Ciolacu and other Cabinet
    members. According to the European Commission, the EU official will discuss the
    rule of law and reforms in the judiciary, Romania’s goals in the digital
    decade, the digitisation projects included in the National Recovery and
    Resilience Plan, as well as AI and fighting disinformation.


    ISRAEL
    The president of France, Emmanuel Macron, and the British
    PM Rishi Sunak emphasised, in a phone discussion on Sunday, the need for urgent
    humanitarian support in Gaza Strip, after Israel announced stepping up its
    military response to the Hamas attack of October 7. In turn, the US security
    adviser called on the troops entering Gaza to make a distinction between
    civilians and the Hamas terrorists, who are legitimate targets. Israel
    announced that in the coming days it would allow a significant increase in aid
    for the civilians in Gaza. The Israeli defence ministry asked Palestinian
    civilians to move towards the south, to an area designated as humanitarian, where
    aid will be delivered under a joint mechanism created by the US, Egypt and the
    UN. Two aid convoys with foodstuffs, water and medicines entered the Rafah
    terminal on Saturday night and Sunday morning. The UN secretary general,
    Antonio Guterres, voiced his surprise at the escalation of Israel’s military
    attack on the Gaza Strip after the UN General Assembly issued a resolution
    calling for immediate humanitarian ceasefire. Meanwhile, pro-Palestinian
    rallies were organised on Sunday as well in many cities in the world.


    PEACE
    The president of Ukraine Volodymyr Zelenskyy, attending a meeting in Malta,
    called for a global model based on his 10-point plan for peace with Russia, Reuters
    reports. An official list of the participants in the meeting is not yet
    available, but attending were officials for European, South-American, Arab,
    African and Asian countries. The plan includes clauses concerning the
    restoration of Ukraine’s territorial integrity, the pull-out of Russian troops,
    protection of food and energy supplies, nuclear security and the release of all
    prisoners. The co-chairs of the meeting, Ukraine and Malta, issued a joint
    declaration that mentions the participants’ commitment to just and sustainable
    peace, based on the UN Charter. The parties will take steps to arrange for a
    possible peace summit at a later date.


    GOVERNMENT PM Marcel Ciolacu announced that preparations have
    started for drafting the 2024 public budget. The government will analyse the projects
    and programmes that went well, as well as the investment applications for next
    year. On the other hand, the PM dismissed the idea of other fiscal changes in
    addition to the ones for which his Cabinet has taken responsibility before
    Parliament. The law on measures to ensure Romania’s long-term financial
    sustainability, promulgated by presidentKlaus Iohannis on Thursday, introduces new taxes and tax raises and cuts off tax facilities. Some
    of the measures take effect on November 1, while the others will be enforced as
    of January 1. Marcel Ciolacu also estimated that the new pensions law will be
    endorsed in Parliament by the end of next month and will take effect on January
    1, 2024. (AMP)

  • Un Tribunal de la famille et de la jeunesse

    Un Tribunal de la famille et de la jeunesse

    Conçu sous la forme d’un projet pilote censé être multiplié à travers la Roumanie jusqu’en 2007, l’institution reste, de nos jours encore, le seul tribunal du pays ayant des compétences générales ou spécialisées en droit de la famille. Depuis sa création, plusieurs voix ont réclamé sa suppression, en invoquant une activité trop restreinte par rapport aux ressources financières et humaines nécessaires à son bon fonctionnement. Lors d’un débat public récemment lancé sur la plate-forme PressHub.ro, la cheffe du Tribunal, la juge Gabriela Chihaia, défend le rôle de l’institution qu’elle dirige.

    Le Tribunal, dit-elle, dispose d’une pièce destinée exclusivement aux auditions des mineurs. C’est grâce à différents financements dont celui versé par Les Femmes s’impliquent, une association non gouvernementale qui milite pour l’égalité des chances, que le Tribunal a pu aménager cet espace joliment décoré où les mineurs puissent être entendus dans une ambiance moins pesante. N’oublions pas que dans la plupart des cas, il s’agit d’enfants ayant vécu des traumas dont les effets sont souvent à long terme. Voilà pourquoi il est important qu’ils se sentent sécurisés au moment de l’audition, renchérit la juge aux affaires familiales, Gabriela Chihaia: On accueille les enfants dans un endroit moins austère qu’une salle d’audience où il faut respecter une certaine procédure: on se met debout quand le juge fait son entrée, les parties impliquées sont tour à tour entendues, l’inculpé est souvent en détention provisoire, mais il se peut aussi qu’il soit libre et donc, présent en salle, tout comme ses proches ou les membres de sa famille. La plupart des procès avec mineurs victimes ne sont pas publics, mais se déroulent à huit clos en dehors des salles d’audience, soit dans le hall, soit dans la cour du tribunal. N’empêche, le mineur est toujours confronté, ne serait-ce que visuellement, aux autres ce qui risque de lui provoquer un trauma supplémentaire à celui dont il est déjà victime. Du coup, le fait de pouvoir l’accueillir dans une pièce spécialement aménagée le met plus en confiance et l’aide à témoigner plus facilement devant le juge. Nous avons eu des cas où des enfants, stressés dans un premier temps, ont commencé par jouer avant de se livrer au juge, beaucoup plus facilement qu’ils ne l’auraient fait dans une salle d’audience.

    Deuxième argument en faveur de la mise en place, en Roumanie, de plusieurs Tribunaux de la famille et de la jeunesse: le nombre à la hausse des procès impliquant des mineurs. Des procès qu’une instance spécialisée en affaires familiales jugerait avec priorité, selon la juge Gabriela Chihaia: De tels procès se font de plus en plus nombreux. Depuis le 1 janvier 2019, date à laquelle j’ai commencé à travailler dans ce tribunal et jusqu’à présent, le nombre de dossiers impliquant des mineurs, victimes notamment des agressions sexuelles, a augmenté. Même s’il ne s’agit pas d’une croissance exponentielle, de telles affaires sont fréquentes. Et puisque nous sommes spécialisés en droit de la famille, on peut mieux s’organiser pour nous en occuper. Par exemple, on essaie de juger avec célérité les cas des mineurs victimes de la traite humaine ou de la violence ou encore les cas de ceux accusés d’homicide ou de tentative d’homicide. Mais le principe de célérité doit aussi respecter les normes de procédure pénale, les délais prévus par la loi, la possibilité des accusés de se défendre, bref, les droits de toutes les parties impliquées. Mais, une fois toutes les procédures respectées, on arrive à solutionner nos dossiers dans un délai de temps raisonnable.

    Compte tenu de la spécificité de leurs activités, les magistrats auprès du Tribunal de la famille et de la jeunesse de Brasov se sont spécialisés en la majorité des règlements et litiges ayant trait aux mineurs. Gabriela Chihaia: Dans un tribunal ordinaire, les dossiers impliquant les mineurs sont jugés parmi d’autres affaires civiles ou pénales. Dans ce cas, impossible qu’un juge soit chargé seulement de la protection de l’enfance en danger et de la répression des mineurs délinquants. Voilà pourquoi on insiste depuis des années déjà sur l’importance de doter le pays de tribunaux spécialisés. De telles instances constitueraient un plus pour le système juridique de Roumanie, pour les magistrats, mais surtout pour la société dont on défend les intérêts.

    Voué à l’oubli depuis quelques années déjà, le projet des tribunaux de la famille et de la jeunesse en Roumanie continue à faire des adeptes, ne serait-ce que parmi ceux qui espèrent que leur pays réponde aux normes internationales en matière de protection de l’enfance.

  • Legal establishment projects targeting minors and families in Romania

    Legal establishment projects targeting minors and families in Romania

    The Brasov-based Tribunal for Minors and Family was
    established in 2004. It was Romania’s s first such judicial establishment. It
    was aimed as a pilot-project and was meant to stand as a model for identical
    projects that were supposed to be carried all over the country until 2007, at
    least in Romania’s major cities. It is just that, in 2022, the Tribunal for
    Minors and family in Brasov is still a singular court, specializing in dealing
    with civil and criminal cases where minors are involved.


    All along, there have been voices pleading for the
    dismantling of the Brasov-based court, on the grounds that its activity is
    untenable. Financial reasons for its dismantling have been mentioned, among
    other things, whereby the scope of the court was way too narrow as compared to
    the human and material resources required for its functioning. In a recent
    public discussion, hosted by PressHub.ro, the current president of the Tribunal,
    judge Gabriela Chihaia, brought up her own reasons against the dismantling of
    the aforementioned tribunal.


    First off, on the premises at the Brasov-based Tribunal
    for Minors and Family a special room was set up for the hearing of children. Through
    the care of an association titled Women Get Involved, through sponsorship and
    donations, the hearing of minors was made possible, for various cases they are
    involved in, in a much friendlier environment, with relaxing, lively-colored
    interior design and furniture. Children can experience traumas whose aftermath
    can be long-lasting in their lives, so an environment where they can feel
    relaxed is of utmost importance, when the hearing procedure is ongoing in
    court.

    Judge Gabriela Chihaia:


    ʺIn an environment that is different from the court
    room, which is austere, arid and where a certain set of procedures needs to be
    followed, with people having to stand up the moment the court enters the hall
    or when the petitioner and the respondent are appealed, with the culprit who
    can be deprived of freedom and kept in custody or can be be subject to house
    arrest or placed under judicial control or can be even free, being present in
    the court room, with the culprit’s family or friends who, in certain cases, can
    even be in the court room, or if the session we have is public or when, more
    often than not, we have a minor individual as an injured party and then the
    court session is closed to the public, being held outside the court room, in
    the halls of the tribunal or in the courtyard, it goes without saying that the
    minor individual having to face those people even at a mere visual level has
    but one more trauma to experience, in addition to the trauma which exists by default,
    once they are involved in a court case. So those special rooms enabled them to find
    it a great deal easier to speak before the court. We had minors who first
    played and who, even though they were more stressed out and more tense in the
    beginning, they relaxed afterwards and said their statement much easier than
    they would done that in a proper court room, that’s for sure.


    There is a second reason why, in Romania, more
    tribunals for minors and family should be set up: the number of cases involving
    minors is growing. In the specialized court in Brasov, they are being dealt
    with and ruled upon fairly rapidly, as compared to the general tribunal.

    The President of the Brasov-based Tribunal, judge Gabriela Chihaia once again.


    I think the number of such cases has
    been growing, at once being slightly on the wane, as compared, at least, to the
    Tribunal for Minors and Family. I began by job with
    this court beginning January 1st, 2019, and I can say that I noticed
    that the number of files where minor injured parties are involved, victims of
    sexual crimes, most often, has been growing. We’re not speaking about an
    exponential increase, though, yet we have such files all the time. With such a
    specialization, we can better get ourselves organized on such files. For example,
    for minor trafficking, a file dispatched to us as a first instance court or the
    file of a murder perpetrated by a minor or attempted murder, perpetrated by a
    minor or targeting a minor, we are very quick to deal with them, but our
    readiness in solving them has to do with the criminal procedure standards and
    practices because, concurrently, we need to comply with the deadlines
    stipulated by the legislation, we need to abide by the parties’ right to defend
    themselves, we need to enable all parties involved to make use of such rights in
    a proper manner. And yet, apart from deadlines, we fare very well as regards
    the deadline for solving the files proper.


    At long last, given the specificity of
    the Tribunal for Minors and Family, its employees have become specialists in
    the matter of minors, in civil, but also in criminal cases.

    Gabriela Chihaia:


    ʺA regular tribunal solves
    minors and family files together with the other files pertaining to a civil or
    a criminal matter. And yet, ruling in several matters, it is obvious the judges
    cannot specialize themselves in each of the aforementioned matters, given that each
    and every one of them claims a specificity of its own. That is why, taking into
    account that, throughout the years, emphasis has been laid on judges’ specialization,
    such a specialized court can only be a good point for the organizing abilities
    of the courts in our country, and implicitly, for the society we work for.


    The project of establishing, in Romania, of tribunals specializing
    in children and family-related issues has been nipped in the bud. However, such
    a project has never been abandoned altogether, because of the need for the minors’
    rights to be observed, also according to the international legislation and
    recommendations. For many people, the existence of one such single court is
    an error. (EN)


  • July 14, 2022 UPDATE

    July 14, 2022 UPDATE

    PARADE The National Day parade in France was marked this year by the
    war in Ukraine. Troops from 9 countries on NATO’s eastern flank, including 12
    from Romania, paraded jointly with French military as a token of the unity of
    NATO Allies and of solidarity with Ukraine, Radio Romania’s correspondent in
    Paris reports. According to her, this year’s celebrations unfolded under the
    motto ‘Partager la flame’ (Divide the Flame), with a dual meaning: to pay
    homage to Hubert Germain, the last member of the French resistance against the
    Nazi occupation, who died this year, and to hail the Olympic flame ahead the
    Olympic Games Paris is due to stage in 2024. Romanian president Klaus Iohannis Thursday
    sent president Macron a letter of congratulations and wishes of prosperity for
    the French people. Iohannis highlighted the solidity and consistency of the
    Strategic Partnership between Romania and France, built on common values and
    excellent cooperation both at bilateral level and within the EU and other
    international bodies. Bucharest celebrated France’s national day with a
    reception at the French Embassy, attended by Romania’s Prime Minister Nicolae
    Ciuca and by senior French officials.


    ECONOMY Thanks to a
    surprising 5.2% growth rate in Q1, the European Commission decided to update
    its estimates on Romania’s economic growth this year, from 2.6% forecast in
    March to 3.9% in its summer economic forecast made public on Thursday. The Commission
    also operated a downward adjustment of its forecast for 2023, from 3.6% to 2.9%,
    given that the growth trend is expected to slow down both globally and at EU
    level. Private consumption and investments are expected to be the main growth
    engines both this year and the next, whereas net exports will lead to a deeper
    trade deficit, the Commission says.


    VISIT Germany’s
    foreign minister Annalena Baerbock will be on an official visit to Bucharest
    and Constanţa on Friday, the German embassy in Bucharest announced. Annalena
    Baerbock will co-chair the second ministerial conference of the Support
    Platform for the Republic of Moldova together with her Romanian counterpart,
    Bogdan Aurescu and the French state secretary for development, Francophonie, and international partnerships Chrysoula
    Zacharopoulou. Also on Friday Annalena Baerbock will have meetings with PM Nicolae
    Ciucă and foreign minister Bogdan Aurescu, focusing on bilateral and European
    policy topics. In the Black Sea port of Constanţa the German official will
    discuss with local officials and representatives of German companies about
    Ukraine’s grain exports via Constanţa.

    CENSUS The deadline for finalising the national population
    and housing census has been extended by a week, from July 17 to 24, as the
    current completion rate is below 90%. The organisers are hoping to bring the
    rate up to 100% using fixed census locations and door-to-door operators. For the
    first time in Romania, a first stage of the national census was conducted
    online, with 11 million respondents registered, which is little under half of
    the estimated resident population of Romania.


    DRILL Over July 14 and 25 three Romanian warships take part in the
    international exercise ‘Breeze 22’ staged and coordinated by the Bulgarian Navy
    in the country’s territorial and the international waters of the Black Sea and
    the Bulgarian port of Burgas. This year’s edition of the exercise has brought
    together navy and air forces from Albania, Belgium, France, Georgia, Italy,
    Latvia, Poland, Turkey and the USA. The drill is aimed at strengthening
    tactical interoperability between the navy personnel and participating units
    and at practicing conventional and non-conventional war procedures.


    UKRAINE Addressing an international conference on the war crimes in
    Ukraine held in The Hague, the president of Ukraine Volodymyr Zelenskyy
    Thursday requested the creation of a special tribunal to investigate Russia’s
    invasion of Ukraine. The country’s foreign minister Dmytro Kuleba also asked
    for a special court trying the crime of aggression, defined as an attack by one
    state against another. All we want is for the crime of aggression to not go
    unpunished, Dmytro Kuleba said during the same conference. Political,
    diplomatic and judicial leaders from around the world convened on Thursday for
    a conference on the crimes committed in Ukraine since February 24. The European
    Commissioner for Justice Didier Reynders mentioned that 20,000 investigations
    concerning war crimes in Ukraine have been opened. Around 14 European countries
    are investigating these crimes, and a European Joint Investigation Team has
    been set up, he added. Russia denies the abuses of which its troops are being
    accused, which include shelling civilians, executions, and rapes, and in
    exchange accuses Ukraine of crime wars. Meanwhile, scores of civilians were
    killed or wounded on Thursday in a Russian missile attack on the town of Vinnytsia,
    in central Ukraine. (AMP)

  • Tribunalili a popului

    Tribunalili a popului

    Doilu polimu mondial s’bitisea tru 1945 și justiția ahurhea să-și intră tru atribuții după ani mulţă tru cari s’avea faptă tuti turliili di infracțiuni. Polimuul duţi la digradarea la tut aţea ţi easti omenesc și victimele au ananghi totna di justiție, acă ea easti faptă ma amanatu. Nai ma lăhtăroasă crimă faptă eara genocidul și dreptul internațional u băga tru jurisprudența la tută umanitatea, pasibilă di nai ma greali pidepse.



    Ama justiția, atumţea când easti faptă nu di un regim dimocratic că di unu totalitar, ași cum fu regimul comunist, lipseaşti separată di abuzul idiologic a atilui regim. Fu cazlu a tribunalelor a popului ditu Bulgaria, Cehoslovacia, Polonia, România și Ungaria, țări aputrusiti di armatele sovietice. Instanțe speciale fură nhiinţati și tru Europa iu sovietiţllii nu avea pitrumtă, ași cum fură ateali ditu Franța, Belgia, Olanda, Grecia. Tru România, eale alănciră tu ligatură cu nomlu nr. 312/1945 tră urmărirea şi sancţionarea aţiloru stipsiţ di fănicolu a văsiliillei ică ti crime di polimu. Instanțe di giudicată populist număsiti aşi, eale realizară, cadealihea, acte di justiție pritu aţea că mulță criminali di polimu fură aduși dinintea a tribunalelor a popului și condamnaț. Eara pi lucru dauă ahtări instanțe, aţea di București și aţea di Cluj tră crimele fapti di regimul hortyistu tru Transilvania di Nord. Per total, fură cercetate aproximativ 2700 di persoane stipsiti di crime di polimu, ditu cari fură condamnate 668 di persoane. Tribunalu di București condamnă 187 di persoane, artimaia di 481 di sentințe hiinda pronunțate di Tribunalul a popului di Cluj.


    Nai ma cunuscut proţes giudicat di Tribunalu a Popului di București fu atelu tru cari, tu 17 di mai 1946, pareia di inculpați adrată ditu Ion Antonescu, fostu conducător a statului român anamisa di 1940 și 1944, Mihai Antonescu, Piky Vasiliu și Gheorghe Alexianu fu condamnată la moarte tră crime di polimu și executaț. Alță 19 inculpaț fură condamnați, ditu cari 6 condamnări la moarte tru contumacie, și alti 3 condamnări la moarti fură alăxiti tu hăpsani pi tută bana. Regimul Antonescu eara stipsitu di diportarea și moartea aţiloru aproximativ 280.000 di uvrei și atelli aproximativ 25.000 di romi tru lagăre ditu Transnistria. Tribunalu a popului ditu Cluj pidipsi 370 unguri, 83 germani, 26 români și 2 evrei și pronunță 100 di condamnări la moarte, 163 di condamnări cu hăpsani pi bana și alte sentințe cu vadiadz mări. Aţelli criminali di polimu cari bănară până tru 1964 s’hărsiră di amnistia dată di regim.



    Ghini ma practicile tribunalelor popului fură copiate di furñii idiologice. Regimul comunist ş-avea loată borgea s’nkisească cu acte di justiție și s’ufilisea di circumstanțele a polimuului ta s’lărdzească stepsurli și tra aţelli cari lli-eara adversari. Actele di justiție tradițională ahurhea s’hibă contaminate di turliili di justiție sovietică. Easti aţea ţi spunea prftulu Constantin Hodoroagă tru 1999 Centrului di Istorie Orală ditu Radiodifuziunea Română atumţea cându pirmitusea cum lli’andrupaşti alumtătorlli anticomuniști ditu zona Argeș. Hodoroagă observa cum pareili a partidului comunist ufilisea formele di justiție di clasă tră s’alumtă contra a veacllilljei aradă.


    “Pe Valea Topologului ahurhi aestă organizare a comuniştilor, di alumtă contra oamenilor simpli, a moşierilor, chiaburilor. Și eara unu pi Valea Topologului aoa, un avocat Petrescu, cari triţea ditu comună tru comună tru comună şi avea ună turlie di tribunal a popului. Îlli loa oamiñilli, ălli cllima pi aeşţa la Şuici iu avumu un centru di moşieri, pe colonelul Canarie, număsita familie Minculescu, cu profesorul Minculescu. Pi tuţ ăeştia ahurhiră s’lli giudică. Feaţiră ună turlie di tribunal al popului.”



    Tru lumea culturală, ună turlie di andridzeari a antipatiilor personale avea alancită cu ocazia ocupației sovietice. Scriitorul Pan Vizirescu tru 1997 spunea cum avea vidzută alaxerli babageani ditu mediile culturale. Cu agiutorul a intuițiillei işişi ascăpă di un simulacru di proces cari vrea lu aduca dinintea a unei instanțe di di tulia a tribunal a popului. “Vidiam cum s’dizvărtescu lucrurile, vidiam ţi s’faţi, Victor Eftimiu avea loată Societatea a Scriitorilor Români sum conducerea lui. Eftimiu ţă căfta un articol și pirmitusea că avea şidzută la masă cu niscanţă ofiţeri sovietici, cari eara muşutiţ, și avea şidzută cu elli şi avură ună lungă muabeti, s’avea tiñisită unu alantu. Și diapoa calisira scriitorlli, ntra cari earamu ş’mini, s’nă justificăm purtaticlu ţi lu avumu tu kirolu a polimlui. Dukiiu că eara ună princă, nu neşu. Cei cari s-dusiră s-fripsiră, că ună ş-ună ălli diadiră tu mana a Tribunalului popului.”



    Tribunalelea popului ditu România fură instanțe cari giudicara lucri incompatibile cu namuzea umană. Crimele tru masă ditu kirolu a doilui polimu mondial contra populațiillei ţivile și a născăntoru mări grupuri etniţi feaţiră că eale s’hibă investite cu puteri mpline tră giudiecarea a aţiloru cari feaţiră genocid.


    Autoru: Steliu Lambru


    Armânipsearea: Taşcu Lala








  • Tribunalele poporului

    Tribunalele poporului

    Al doilea război mondial se termina în 1945 și
    justiția începea să-și intre în atribuții după ani întregi în care se
    comiseseră toate tipurile de infracțiuni. Războiul duce la degradarea a tot
    ceea ce este omenesc și victimele au nevoie întotdeauna de justiție, chiar dacă
    ea este făcută mai târziu. Cea mai înfricoșătoare crimă comisă fusese genocidul
    și dreptul internațional o introducea în jurisprudența întregii umanități,
    pasibilă de cele mai grele pedepse.


    Însă justiția,
    atunci când este făcută nu de un regim democratic ci de unul totalitar, așa cum
    a fost regimul comunist, trebuie separată de abuzul ideologic al acelui regim.
    A fost cazul tribunalelor poporului din Bulgaria, Cehoslovacia, Polonia,
    România și Ungaria, țări ocupate de armatele sovietice. Instanțe speciale au
    fost înființate și în Europa unde sovieticii nu pătrunseseră, așa cum au fost
    cele din Franța, Belgia, Olanda, Grecia. În România, ele au apărut în urma legii
    nr. 312/1945 pentru urmărirea şi sancţionarea celor vinovaţi de dezastrul ţării
    sau crime de război. Instanțe de judecată populist denumite astfel, ele au
    realizat, într-adevăr, acte de justiție prin faptul că mulți criminali de
    război au fost aduși în fața tribunalelor poporului și condamnați. Au
    funcționat două astfel de instanțe, cea de la București și cea de la Cluj
    pentru crimele comise de regimul horhyist în Transilvania de Nord. Per total,
    au fost cercetate aproximativ 2700 de persoane acuzate de crime de război, din
    care au fost condamnate 668 de persoane. Tribunalul din București a condamnat
    187 de persoane, restul de 481 de sentințe fiind pronunțate de Tribunalul
    poporului din Cluj.

    Cel mai cunoscut proces judecat de Tribunalul Poporului
    București a fost cel în care, pe 17 mai 1946, lotul de inculpați format din Ion
    Antonescu, fost conducător al statului român între 1940 și 1944, Mihai
    Antonescu, Piky Vasiliu și Gheorghe Alexianu a fost condamnat la moarte pentru
    crime de război și executați. Alți 19 inculpați au fost condamnați, dintre care
    6 condamnări la moarte în contumacie, și alte 3 condamnări la moarte au fost
    modificate în închisoare pe viață. Regimul Antonescu se făcea vinovat de
    deportarea și moartea a aproximativ 280.000 de evrei și a aproximativ 25.000 de
    romi în lagăre din Transnistria. Tribunalul poporului din Cluj a pedepsit 370 unguri, 83 germani, 26
    români și 2 evrei și a pronunțat 100 de condamnări la moarte, 163 de condamnări
    cu închisoare pe viață și alte sentințe cu termene mari. Acei criminali de război
    care au trăit până în 1964 au beneficiat de amnistia dată de regim.


    Însă practicile tribunalelor poporului au fost copiate de motive
    ideologice. Regimul comunist se angajase să înfăptuiască acte de justiție și se
    folosea de circumstanțele războiului ca să extindă acuzele și asupra celor care
    îi erau adversari. Actele de justiție tradițională începeau să fie contaminate
    de formele de justiție sovietică. Este ceea ce spunea preotul Constantin
    Hodoroagă în 1999
    Centrului de Istorie Orală din Radiodifuziunea Română atunci când povestea cum
    îi susținuse pe luptătorii anticomuniști din zona Argeș. Hodoroagă observa cum
    grupările partidului comunist foloseau formele de justiție de clasă pentru a
    lupta contra vechii ordini.

    Pe
    Valea Topologului a început această organizare a comuniştilor, de luptă
    împotriva oamenilor simpli, a moşierilor, chiaburilor. Și era unul pe Valea
    Topologului aici, un avocat Petrescu, care trecea din comună în comună în
    comună şi avea un fel de tribunal al poporului. Îi lua pe oameni, îi chema pe
    ăştia la Şuici unde am avut un centru de moşieri, pe colonelul Canarie,
    renumita familie Minculescu, cu profesorul Minculescu. Pe toţi ăştia au început
    să îi judece. Au făcut un fel de tribunal al poporului.


    În lumea culturală, un mod de
    rezolvare a antipatiilor personale apăruse cu ocazia ocupației sovietice.
    Scriitorul Pan Vizirescu în 1997 arăta cum observase schimbările masive din
    mediile culturale. Cu ajutorul propriei intuiții a scăpat de un simulacru de
    proces care l-ar fi adus în fața unei instanțe de tipul tribunalul poporului. Vedeam cum se desfăşoară
    lucrurile, vedeam ce se întâmplă, Victor Eftimiu luase Societatea Scriitorilor
    Români sub conducerea lui. Eftimiu îţi cerea un articol și povestea că stătuse
    la masă cu nişte ofiţeri sovietici, care erau fermecători, și stătuse cu ei şi
    avusese o lungă discuţie, se trataseră cu multă prietenie. Și pe urmă a făcut
    invitaţia scriitorilor, printre care eram şi eu, să ne justificăm atitudinea
    care o avuseserăm în timpul războiului. Mi-am dat seama că era o capcană, nu
    m-am dus. Cei care s-au dus s-au fript, că imediat i-a dat pe mâna Tribunalului
    poporului.


    Tribunalele poporului din România au fost instanțe care au judecat fapte
    incompatibile cu demnitatea umană. Crimele în masă din timpul celui de-al
    doilea război mondial împotriva populației civile și a unor mari grupuri etnice
    au făcut ca ele să fie învestite cu puteri depline pentru judecarea celor care
    au comis genocid.


  • L’arrêt définitif dans l’affaire « Colectiv » – renvoyé au mois de mars

    L’arrêt définitif dans l’affaire « Colectiv » – renvoyé au mois de mars


    La Cour d’appel de Bucarest a reporté lundi, de deux nouveaux mois, le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de l’incendie ayant éclaté dans la boîte de nuit Colectiv, provoquant l’une des plus grandes tragédies de Roumanie en temps de paix, soldée par 65 morts et plus de 200 blessés. Le 30 octobre 2015, en soirée, le groupe rock « Goodbye to Gravity » est monté sur la scène du club Colectiv devant des centaines de jeunes, pour un concert de promotion de leur dernier album.



    Peu de temps après le début du concert, les feux dartifice qui accompagnaient la prestation du groupe ont enflammé la mousse acoustique en polyuréthane et le feu sest rapidement propagé dans la salle prévue d’une seule sortie de secours. 153 secondes dincendie ont suffi pour que des spectateurs soient tués sur place et dautres – blessés, soit par le feu et la fumée, soit écrasés par la foule qui sest précipitée vers la sortie. Sur l’ensemble des blessés, certains ont été soignés dans des cliniques de l’étranger, d’autres, restés dans les hôpitaux roumains, sont morts suite aux blessures ou aux infections nosocomiales. Le premier ministre de l’époque, Victor Ponta, a démissionné, tout comme le maire du 4e arrondissement de la capitale.



    La tragédie a provoqué la colère des Roumains qui sont sortis dans les rues pour crier « la corruption tue », un slogan qui allait être scandé au cours de plusieurs autres manifestations à Bucarest et dans les autres villes roumaines. Une enquête pénale a été lancée et des arrestations ont été faites. Au bout d’un long procès qui a beaucoup trainé, le Tribunal de grande instance de Bucarest a rendu sa décision en décembre 2019. Lors de ce jugement en première instance, il a condamné les coupables à des peines allant jusqu’à 13 ans de prison ferme et au versement de plus de 10 millions d’euros de dédommagements.



    Les avocats des mis en examen ont fait appel pour réclamer des peines allégées et même l’acquittement de leurs clients, accusant les magistrats d’avoir pris des décisions erronées et affirmant que la responsabilité de la mort des 65 victimes revenait plutôt à des entités qu’à des personnes. De leur côté, les procureurs ont réclamé des peines maximales de prison ferme pour l’ancien maire du 4e arrondissement de la capitale roumaine, Cristian Popescu Piedone, pour des fonctionnaires de la mairie, les patrons du club Colectiv, les pompiers, les pyrotechniciens et les représentants de la société pyrotechnique responsable du spectacle qui a provoqué la tragédie.



    Un des pyrotechniciens accusés a affirmé que pour sa part, il ne saura pas comprendre sa faute même s’il passe les 20 prochaines années en prison. Les patrons de la boîte de nuit Colectiv ont déclaré que c’est par amour pour la musique qu’ils ont décidé d’ouvrir un tel club et non pas pour faire du bénéfice. Une mère qui a perdu sa fille unique dans l’incendie a réclamé que les années de prison soient multipliées par le nombre de victimes. Une autre dont le fils est mort dans l’incendie s’est dite touchée aussi par le drame que les familles des mis en examen vivent actuellement. De l’avis de Liviu Popescu, survivant de la tragédie, depuis 2015, année de l’incendie, aucune amélioration ne s’est produite dans la société roumaine :



    « Qu’est-ce qui s’est passé depuis Colectiv ? Les établissements dépourvus d’un certificat de sécurité incendie fonctionnent, maintenant, en vertu d’une responsabilité civile assumée par les patrons. Du coup, une tragédie similaire à celle de Colectiv peut se répéter à tout moment. »



    Les débats dans le dossier Colectiv se sont terminés à la fin de l’année dernière, mais les juges ont décidé de reporter le verdict final au 3 janvier 2022. Sauf que voilà, réunis lundi, les magistrats ont renvoyé, encore une fois, le prononcé, cette fois-ci, au 3 mars prochain. (Trad. Ioana Stancescu)




  • Le dossier de la Révolution de 1989 – devant le tribunal

    Le dossier de la Révolution de 1989 – devant le tribunal

    Trente ans se
    seront écoulés, en décembre prochain, depuis que la Révolution anti-communiste,
    déclenchée à Timişoara, à l’ouest de la Roumanie, a soulevé la capitale,
    Bucarest, pour embraser ensuite le pays entier. Plus de 1.000 personnes y ont
    perdu la vie et quelque 3.000 autres ont été blessées pendant les combats de
    rue de ces jours-là, la Roumanie étant le seul pays de l’ancien Bloc de l’Est à
    avoir connu une chute du régime communiste par la violence et à avoir exécuté les
    anciens dirigeants communistes – Nicolae et Elena Ceauşescu.

    Le temps passant, une
    des questions lancinantes de ces jours de décembre 1989 – « cine a tras în
    noi, în 16-22 ?/ qui a ouvert le feu du 16 au 22 ? » – est devenue un
    fil rouge qui a marqué les trois décennies passées depuis la chute du
    communisme. Nombreux ont été ceux à s’exclamer « Mieux vaut tard que
    jamais ! », lorsque le procureur général de la Roumanie, Augustin
    Lazăr a annoncé, lundi, l’envoi du dossier de la Révolution devant le tribunal,
    au bout d’autant d’années d’instruction: «
    Personnalités culturelles, hommes politiques, chercheurs, historiens ont énoncé,
    à travers le temps, différentes théories, explications ou interprétations de ce
    qui s’est passé en décembre 1989. Les juristes clôturent aujourd’hui ce défi,
    en présentant la vérité judiciaire comme composante d’une investigation très
    complexe, assise sur l’idée que la responsabilité pour les victimes de la
    révolution de décembre ’89 n’est pas institutionnelle, mais directe et
    individuelle. »



    L’instruction du
    dossier a montré que l’instauration de la psychose généralisée du terrorisme
    aurait créé de nombreuses situations de feu fratricide, des tirs d’arme
    chaotiques et des ordres militaires contradictoires, qui ont produit des morts,
    des blessés, des privations de liberté et des agressions psychiques. Dans le
    même temps, cela aurait créé les conditions de la condamnation et de l’exécution
    du couple présidentiel Ceauşescu par le biais d’un procès pénal contrefait. Pas
    en dernier lieu, dans le cadre de ce dossier, l’ancien président de la
    Roumanie, Ion Iliescu, et son ancien vice-premier ministre Gelu Voican
    Voiculescu, sont accusés de crimes contre l’humanité, pour avoir lancé des
    diversions et des désinformations afin d’accéder au pouvoir.

    La finalisation du
    Dossier de la Révolution et sa remise aux juges juges ont provoqué des
    réactions diverses dans les rangs de la classe politique de Bucarest. D’une
    part, le président Klaus Iohannis et les partis de l’opposition parlementaire
    PNL et USR ont salué l’annonce du procureur général Augustin Lazăr, qu’ils
    qualifient de pas extrêmement important pour établir la vérité. D’autre part,
    les sociaux-démocrates considèrent que la vérité aurait dû être déjà connue et
    que la décision d’envoyer le dossier devant les juges aurait pu être prise
    après la tenue des élections européennes. Les mêmes sociaux-démocrates se
    déclarent irrités par le fait que cette action judiciaire soit effectuée par Augustin
    Lazăr, qui fait l’objet de graves accusations, suite à des révélations récentes
    publiées par les médias. Dans les années 1980, à l’époque où il siégeait à la
    Commission de proposition de remises en liberté au Pénitentiaire de la ville d’Aiud
    (centre), réputé pour la dureté des traitements appliqués aux détenus, Augustin
    Lazăr aurait refusé la libération conditionnelle à des dissidents
    anticommunistes. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • A la une de la presse roumaine – 28.05.2015

    A la une de la presse roumaine – 28.05.2015

    Une dispute institutionnelle provoque des débats en ce moment à Bucarest. Elle implique président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu, la procureur en chef du Parquet anti-corruption, Laura Codruta Kovesi, et la présidente de la Haute Cour de Cassation et de Justice, Livia Stanciu, ainsi que le président roumain Klaus Iohannis.


  • 10.09.2014 (mise à jour)

    10.09.2014 (mise à jour)

    Commission européenne — Le président élu de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a fait connaître officiellement ce mercredi la répartition des portefeuilles au sein de sa nouvelle équipe. Parmi les futurs commissaires européens figure aussi la représentante de la Roumanie, la députée européenne du PSD Corina Creţu. Elle sera chargée de la politique régionale, un portefeuille qui satisfait les prétentions des politiciens de Bucarest. L’ancien ministre français des finances, Pierre Moscovici a obtenu le portefeuille des affaires économiques, le Britannique Jonathan Hill sera, lui, chargé des services financiers, tandis que l’Allemand Gunther Oettinger est le nouveau commissaire à l’économie numérique. Sept postes de vice-présidents ont en outre été créés pour piloter les priorités de l’UE. Le cabinet de Juncker aura à gérer cinq dossiers majeurs: la croissance économique et la lutte contre le chômage, la crise ukrainienne et les tensions internationales, les relations avec le Royaume – Uni, l’accord commercial avec les Etats-Unis, les problèmes énergétiques et climatiques. Le nouvel Exécutif communautaire démarrera officiellement son activité le 1er novembre prochain. Après l’annonce de ce mercredi, le Parlement européen auditionnera les candidats dans les commissions spécialisées et votera la commission Junker en séance plénière.



    Corruption — Irina Socol, présidente de Siveco, la plus grande compagnie informatique de Roumanie, a été placée en détention préventive pour 30 jours par le Tribunal de Bucarest. Dans cette affaire d’évasion fiscale, les juges ont également condamné la directrice commerciale de Siveco. La décision du Tribunal n’est pas définitive. Selon les enquêteurs, Irina Socol est soupçonnée davoir “mis en place un réseau de plus de 50 sociétés, par le biais desquelles des transactions fictives de plus de 10 millions deuros ont été effectuées entre 2009 et 2013”, selon un communiqué de la police. Ces opérations frauduleuses ont privé le budget public de quelque 3 millions deuros de recettes fiscales. Créée en 1992, Siveco a enregistré un chiffre daffaires de 65 millions deuros en 2013.



    Maladie — La fièvre catarrhale ou la maladie de la langue bleue chez les ruminants a provoqué des pertes importantes aux éleveurs roumains, y compris des décès dans les rangs des bovins. Les autorités font actuellement des efforts pour limiter les pertes par la mise en place dans certaines régions des restrictions dans le déplacement des animaux. 12 départements sont touchés par la maladie de la langue bleue. Aux dires du président de l’Autorité nationale sanitaire- vétérinaire, Vladimir Manastireanu, la Roumanie proposera à la Commission Européenne la vaccination des bovins seulement dans les grandes fermes des zones concernées. Et lui d’ajouter que les restrictions sur les exportations de ruminants vivants resteront en place et ne seront levées que deux ans après l’extinction totale du virus. La maladie qui touche également la Bulgarie et la Grèce est transmise par des moustiques et n’est pas dangereuse pour les humains.



    Concerts – L’Orchestre national de la Radio roumaine participe à Kuala Lumpur, en Malaisie, au sommet mondial des médias pour enfants. Les concerts donnés mardi et mercredi par l’orchestre de Bucarest sont considérés par les organisateurs de l’événement comme « les points forts » de cette septième édition du sommet qui se tient, en première, sur le continent asiatique. Les deux concerts sous la baguette du chef d’orchestre, Tiberiu Soare, sont enregistrés par la Radiotélévision publique malaisienne et seront rediffusés par tous les membres de l’Union de l’audiovisuel Asie-Pacifique.

  • 10.09.2014

    10.09.2014

    TVA — Le gouvernement de Bucarest annoncera ce mercredi les résultats de la réduction de la TVA aux produits de boulangerie, a fait savoir Daniel Constatin, vice premier ministre et ministre de l’Agriculture. La décision d’appliquer la même mesure à d’autres secteurs sera prise après les discussions avec le FMI, a ajouté le ministre. Selon le Patronat Roumain du domaine de la boulangerie, la réduction de la TVA aux produits de boulangerie a eu des résultats positifs : le marché s’est redressé au cours de la dernière année, après une année 2012 parsemée de faillites et de sociétés en incapacité de paiement, alors que l’évasion fiscale s’est diminuée de 70% (avant la réduction de la TVA) à 40 — 45% à l’heure actuelle.



    Commission européenne – Le président de la prochaine Commission européenne, Jean-Claude Juncker, annoncera mercredi la composition de son équipe, ont informé ses services hier soir. Sur la liste officielle des membres du futur exécutif européen se retrouvera aussi le nom de la représentante de la Roumanie, l’eurodéputée sociale démocrate, Corina Cretu. Selon ses portes-paroles, Juncker aurait négocié jusqu’à la dernière minute les noms de ses futurs commissaires pour s’assurer que ceux-ci répondront aussi bien à ses exigences qu’à celles des Etats membres. Suite à l’annonce officielle de ce mercredi, les candidats seront auditionnés par les commissions spécialisées du Parlement Européen avant le vote finale, en séance plénière. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée aussi par les gouvernements des Etats membres avant de se voir officiellement mise en place au 1 novembre.



    Corruption — Irina Socol, présidente de Siveco, la plus grande compagnie informatique de Roumanie, a été placée en détention préventive pour 30 jours par le Tribunal de Bucarest. Dans cette affaire d’évasion fiscale, les juges ont également condamné la directrice commerciale de Siveco. La décision du Tribunal n’est pas définitive. Selon les enquêteurs, Irina Socol est soupçonnée davoir “mis en place un réseau de plus de 50 sociétés, par le biais desquelles des transactions fictives de plus de 10 millions deuros ont été effectuées entre 2009 et 2013”, selon un communiqué de la police. Ces opérations frauduleuses ont privé le budget public de quelque 3 millions deuros de recettes fiscales. Créée en 1992, Siveco a enregistré un chiffre daffaires de 65 millions deuros en 2013.



    Maladie — La fièvre catarrhale ou la maladie de la langue bleue chez les ruminantes a provoqué des pertes importantes aux éleveurs roumains, y compris des décès dans les rangs des bovins. Les autorités font actuellement des efforts pour limiter les pertes par la mise en place dans certaines régions des restrictions dans le déplacement des animaux. 12 départements sont touchés par la maladie de la langue bleue. Aux dires du président de l’Autorité nationale sanitaire- vétérinaire, Vladimir Manastireanu, la Roumanie proposera à la Commission Européenne la vaccination des bovins seulement dans les grandes fermes des zones concernées. Et lui d’ajouter que les restrictions sur les exportations de ruminants vivants resteront en place et ne seront levées que deux ans après l’extinction totale du virus. La maladie qui touche également la Bulgarie et la Grèce est transmise par des moustiques et n’est pas dangereuse pour les humains.



    Concerts – L’Orchestre national de la Radio roumaine participe à Kuala Lumpur, en Malaisie, à Le sommet mondial des médias pour enfants. Les concerts donnés mardi et mercredi par l’orchestre de Bucarest sont considérés par les organisateurs de l’événement comme « les points forts » de cette septième édition du sommet qui se tient, en première, sur le continent asiatique. Les deux concerts sous la baguette du chef d’orchestre, Tiberiu Soare, sont enregistrés par la Radiotélévision publique malaisienne et seront rediffusés par tous les membres de l’Union de l’audiovisuel Asie-Pacifique.

  • 02.08.2013

    02.08.2013

    Privatisation – Le chef des l’Etat roumain, Traian Bàsescu, a présidé vendredi à Bucarest la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie. La réunion a été dominée par la privatisation, pas encore achevée, de la société CFR Marfa, intégralement sous contrôle de l’Etat. En juin dernier, l’appel d’offre pour l’achat du paquet majoritaire d’actions a été gagné par la seule compagnie encore en lisse, une compagnie roumaine, qui en échange de 51% des actions s’était engagé à payer quelques 200 millions d’euros et investir tout autant dans les actifs de CFR Marfa. Pourtant, sur la toile de fond de la démission de l’ancien ministre des Transports, Relu Fenechiu, et de la présence à la tête de ce ministère, en intérim, du premier ministre Victor Ponta, la privatisation de CFR Marfa est devenu sujet de dispute entre le président et le gouvernement. Rappelons que la privatisation de CFR Marfa — une des compagnies de l’Etat les plus importantes — faisait partie des engagements pris par la Roumanie lors du précédent accord avec les bailleurs internationaux de fonds.



    Justice – L’homme d’affaires syrien qui est, également, citoyen roumain, Omar Hayssam a été retenu à titre préventif vendredi par la Tribunal Bucarest dans un dossier qui l’accuse de tromperie et dilapidation, un préjudice estimé à plus de 20 millions d’euros. Hayssam, impliqué dans la crise des journalistes roumains enlevés en Irak en 2006, a été condamné en contumace , en 2007, à 20 ans de prison pour terrorisme. Il a réussi, en 2006, dans des circonstances obscures à fuir la Roumanie lors de sa libération conditionnelle. Hayssam a été récemment ramené en Roumanie depuis la Syrie où il avait été arrêté et condamné à quatre ans de prison dans un autre dossier.



    Sondage – 29,5% des Roumains craignent principalement la hausse des prix, 28,6% la perte de l’emploi et 17,5% sont préoccupés par la diminution de leurs revenus, rapporte un sondage d’opinion fait en juillet. 65,5% des personnes questionnées considèrent que le pays va dans la mauvaise direction. Le sondage, commandé par un quotidien national, a été réalisé dans 37 comtés et la capitale, Bucarest.



    Mission – En Afghanistan, au bout de six mois de mission dans la province de Zâbol, les militaires roumains du Bataillon d’infanterie « Les scorpions jaunes » passent le relais à leurs camarades du Bataillon « Les loups noirs » et se préparent à rentrer en Roumanie. 1.600 militaires roumains sont déployés actuellement en Afghanistan, mais la plupart de ce contingent quittera ce théâtre d’opérations à la fin de l’année prochaine ; seuls 200 officiers et spécialistes resteront sur place en tant que formateurs des forces afganes.



    Beauté – La jeune Andreea Chiru, 20 ans, est l’heureuse gagnante du concours Miss Monde 2013 – Roumanie, qui s’est tenu hier soir à Bucarest. Andreea Chiru représentera la Roumanie au « Miss Monde 2013 », organisé en Indonésie en septembre prochain. Créé au Royaume Uni, le concours de beauté Miss Monde a eu sa première édition en 1951.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Sorana Cîrstea, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Washington, après avoir vaincu l’Américaine Alison Riske. Sorana Cîrstea, tête de série n°5, affrontera à ce stade de la compétition la Française Alizé Cornet. Toujours à Washington, une autre Roumaine sera présente dans les quarts de finale ; c’est Monica Niculescu, qui a éliminé une autre Américaine, Madison Keys ; sa prochaine adversaire sera la Russe Ekaterina Makarova, tête de série n°3.



    Football – Trois équipes roumaines de foot ont disputé hier soir les matches aller du 3e tour préliminaire d’Europa League. La vice-championne Pandurii Tg-Jiu et la détentrice de la Coupe de Roumanie, Petrolul Ploiesti, qui ont joué à domicile contre Hapoel Tel-Aviv et respectivement Vitesse Arnhem, ont dû se contenter d’une égalité — le score final des deux rencontres étant de 1 partout. Astra Giurgiu, en déplacement en Slovaquie, a battu l’équipe AS Trencin, 3 buts à 1.