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  • Orheiul Vechi et son musée archéologique

    Orheiul Vechi et son musée archéologique

    Orheiul Vechi, le site culturel moldave le plus important

     

    Le complexe muséal Orheiul Vechi se trouve dans la vallée de la rivière Răut, un affluent sur la droite du Dniestr, sur le territoire de la République de Moldova. La réserve culturelle et de la nature Orheiul Vechi bénéficie d’un statut spécial et représente le site culturel moldave le plus important. Il est aussi candidat à être inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le site inclut plusieurs dizaine d’hectares de terrain de l’ancienne ville médiévale d’Orhei (agglomération humaine datant des XIIIème–XVIème siècles), plus tard appelée Orheiul Vechi / le Vieux Orhei (après l’abandon de l’agglomération initiale et la fondation d’une autre ville portant le même nom – l’actuelle Orhei, sise dans le « raion »/département d’Orhei de la  République de Moldova).

     

    Le complexe est composé de deux grands promontoires (Peștere et Butuceni), trois promontoires adjacents de moindres dimensions (Potarca, Selitra et Scoc), sur lesquels se trouvent des ruines de fortifications, d’habitations, de bains et de lieux de culte (y compris de monastères rupestres) datant de la période tatare-mongole (XIIIème et XIVème siècles) et de la période moldave (XVème et XVIème siècles).

     

    Témoignage de l’histoire des lieux

     

    Le complexe Orheiul Vechi représente un système composé d’éléments culturels et naturels: paysage naturel archaïque, biodiversité, cadre archéologique exceptionnel, diversité historico-architecturale, habitat rural traditionnel et originalité ethnographique. L’agglomération médiévale d’Orheiul Vechi a traversé plusieurs périodes de développement: du XIIème au XIVème siècle, la période précédant l’invasion tatare-mongole, avec le début du développement de la communauté, lorsque la forteresse en bois et terre battue semble avoir été construite ; la période dite de l’« Horde d’Or » au XIVème siècle, quand la forteresse en pierre a été érigée. Entre les XIVème et XVIème siècle, la colonie a été incluse dans l’Etat moldave ; ce fut une période de transformation du bourg oriental en bourg moldave. La forteresse en pierre a été réparée et fortifiée à l’époque du prince Etienne le Grand (1438-1504). Les années 60 du XVème siècle ont vu se dresser la forteresse d’Orhei, un point de défense des frontières orientales du pays contre les invasions tatares.

     

    Les invasions et incursions des Tatares à l’été 1469 ont poussé le prince Etienne le Grand à prendre des mesures pour consolider la capacité défensive du pays le long du fleuve Dniestr, démarrant ainsi d’importants travaux de constructions d’une forteresse avec des fortifications à Orhei. Les fouilles archéologiques, qui ont mis au jour les fondations de la forteresse, et des documents d’époque parlent de ces événements. Ainsi, le document signé par Etienne le Grand le 1er avril 1470 mentionne pour la première fois un « pârcălab », c’est-à-dire un commandant militaire de la forteresse d’Orhei, qui remplissait des fonctions militaires et administratives, selon les coutumes de l’époque ; le déclin s’amorce au milieu du XVIème siècle jusqu’au début du XVIIème, lorsque les habitants abandonnent Orheiul Vechi pour s’établir dans la nouvelle bourgade d’Orhei, que nous connaissons aujourd’hui ; la forteresse en pierre est détruite.

     

    Conserver le patrimoine moldave

     

    Ștefan Chelban, chef du Service Archéologie et Ethnographie de la Réserve, a parlé de l’histoire du Vieux Orhei:

     « Orheiul Vechi est une réserve culturelle et de la nature créée en 1968, qui a connu plusieurs restructurations et réorganisations à travers le temps. La réserve contient sept localités, son but étant de conserver les patrimoines naturel et culturel des lieux. Ce fut, d’ailleurs, une des raisons essentielles de la création de la réserve, s’agissant d’une des zones les plus denses en matière d’objectifs du patrimoine archéologique, ethnographique et immatériel, et ainsi de suite. C’est une zone où le patrimoine culturel est encore bien préservé. »

     

    Des monastères rupestres

     

    Les monastères rupestres d’Orheiul Vechi représentent un ensemble de vestiges rupestres localisés dans les rochers de calcaire de la vallée de la rivière Răut. Cet ensemble particulièrement attractif pour les touristes contient environ 350 vestiges rupestres, dont une centaine représente des salles creusées par des mains humaines, celles qui restent étant en réalité des formations karstiques, regroupées dans six complexes. On y trouve des monastères bien définis, des églises souterraines, des galeries et des cellules monastiques.

     

    Ștefan Chelban donne davantage de détails: « Ceci est probablement le point central pour un grand nombre de gens, mais il faut savoir que la réserve offre beaucoup d’autres choses. Par exemple, les ruines de la ville tatare du XIVème siècle, qui méritent d’être visitées ; cela inclut aussi les ruines de la plus grande, comme superficie, mosquée d’Europe du Sud-Est de l’époque. »

     

    Un modèle d’architecture

     

    Aux dires de Ștefan Chelban, le Musée d’ethnographie d’Orheiul Vechi est un modèle d’architecture traditionnelle de la fin du XIXème siècle et du début du XXème dans la région centrale de la République de Moldova. La rénovation du bâtiment, réalisée avec des fonds européens, a uniquement employé des techniques et des matériaux traditionnels. Ștefan Chelban a enfin ajouté que le monastère était habité par douze moines, car il y a douze cellules individuelles. L’année précise de sa construction n’est pas connue, mais cela aurait eu lieu entre le XIVème siècle et XVème siècle. (Trad. Ileana Ţăroi)

     

  • Comment préserver les traditions en Roumanie ?

    Comment préserver les traditions en Roumanie ?

    C’est en 2008 que la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO a officiellement vu le jour, aux termes de la « Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel », adoptée à Paris en 2003. Depuis, 9 coutumes roumaines ont été rajoutées à cette liste : le « Călușul » une danse rituelle masculine incluse en 2008, la « Doina » – une chanson traditionnelle mélancolique typiquement roumaine (2009), l’art de la céramique de Horezu (2012), le rituel d’hiver observé par des groupes d’hommes qui vont de maison en maison en chantant des cantiques en Roumanie et en République de Moldova (2013), une danse des jeunes hommes de Transylvanie (2015), les techniques traditionnelles de réalisation des tapis muraux en Roumanie en Moldavie voisine (2016), le Mărțișor – cette amulette porte-bonheur avec un fil tressé rouge et blanc offerte le 1er mars (2017, une tradition que la Roumanie partage avec la République de Moldova et l’ancienne république yougoslave de Macédoine), la blouse roumaine et les traditions liées à l’élevage des chevaux de la race « Lipizan » (2022), cette dernière coutume étant une inscription conjointe avec l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l’Italie, la Slovaquie, la Slovénie et la Hongrie.

     

    Et aussi rassurant que cela puisse paraître pour la sauvegarde des coutumes et traditions roumaines, les personnes qui peuvent encore les transmettre aux générations futures se font de plus en plus rares en Roumanie.

     

    Aujourd’hui nous donnons la parole à deux maîtres artisans qui font de leur mieux pour perpétuer les traditions. Leur art : le travail du bois et la poterie. C’est à l’Ecole populaire d’Arts «Constantin Brâncuşi » de Târgu Jiu que deux de ces maîtres artisans nous ont fait part de leur expérience.

    Pour commencer voici le témoignage de Marin Daniel Preduț, formateur au sein de cette Ecole, spécialiste de l’Art du travail du bois :

     

    « Cette passion, je l’ai découverte il y a 3 ans. J’ai vécu à l’étranger pendant 8 ans et lorsque je suis rentré au pays à cause de la pandémie, j’ai ouvert un petit atelier de menuiserie. Il n’a cessé de grandir et j’en suis très satisfait. A part les icônes sculptées en bois et les plateaux, je fabrique aussi des chalets, des kiosques et des balançoires en bois. La plupart de nos clients apprécient vraiment le bois. »

     

    Cela prend entre 20 et 60 minutes pour sculpter une icône. Puis il faut lui appliquer une teinture spéciale, traditionnelle, secrète. Pour ce qui est d’un petit chalet simple, sans étage, il faut environ 7 jours pour en construire un. Mais notre invité s’adonne aussi à des projets plus amples. Marin Daniel Preduț:

     

    « J’ai réalisé un parc entier financé de fonds européens pour une pension touristique réunissant 5 petites cabanes, un grand kiosque, un four, un sauna… Un travail qui a duré environ 6 mois. » 

     

    Le bois est donc toujours recherché par les Roumains, pour des raisons pratiques notamment. Mais qu’en est-il de la poterie ? Pour connaître la réponse à cette question, nous nous sommes adressés à Marian Măgureanu, lui aussi professeur à l’Ecole populaire d’Arts «Constantin Brâncuşi » de Târgu Jiu. Il est à l’origine d’un club de poterie pour les lycéens. Voici son histoire. Marian Măgureanu :

     

    « Nous avons commencé par la poterie manuelle, une technique qui date en fait du néolithique. Je tente aussi de leur raconter comment vivaient et travaillaient nos ancêtres. Les enfants d’aujourd’hui n’ont pas vu beaucoup d’objets issus de la poterie. Mais cet atelier leur fait plaisir et ils y participent tout le long de l’année. »

     

    Marian Măgureanu profite aussi de l’occasion pour raconter différentes histoires à ses élèves, par exemple où les gens se procuraient jadis la terre glaise :

     

    « Traditionnellement, les gens creusaient la terre à différents endroits qui n’étaient pas connus de tous et ils transformaient cette terre à plusieurs reprises au cours d’une année. Il fallait la laisser geler à l’extérieur, puis la ramener à l’intérieur, la couper avec un couteau, la ramollir avec ses pieds, lui rajouter de l’eau… Enfin, on en faisait des boules que l’on gardait recouvertes d’un tissu. De nos jours, on va chercher notre terre glaise dans des usines spécialisées, il y en a plusieurs. Une fois modelée, il faut la laisser sécher lentement à un endroit qui ne soit pas exposé à la lumière du soleil…  » 

     

    Et bien que l’atelier du lycée ne dispose pas encore d’un four pour faire cuire les céramiques réalisées par les jeunes et qu’il faille à chaque fois faire appel à d’autres artisans locaux, Marian Măgureanu est fier de pouvoir transmettre son art à la nouvelle génération. Un enthousiasme que peu de gens partagent encore et qui sera repris, espérons-le bien, par les jeunes, pour aider à conserver les arts et métiers qui témoignent de notre héritage culturel et de notre identité nationale. (trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 29 juilet au 03 août

    La semaine du 29 juilet au 03 août

    Des accusations de harcèlement sexuel dans le milieu universitaire

     

    Le ministère roumain de l’éducation a ordonné des vérifications dans les établissements d’enseignement supérieur sur les cas impliquant des accusations de harcèlement sexuel et le Conseil national des rectrices et des recteurs élaborera un guide de bonnes pratiques sur le comportement à aborder en milieu universitaire. Ces mesures ont été annoncées après que plusieurs étudiantes ont affirmé dans l’espace public, ces derniers jours, avoir été victimes d’abus sexuels de la part de leurs professeurs et que personne n’a rien fait, même si les dérapages étaient connus. Jusqu’à présent, trois noms ont été cités dans la presse et sur les réseaux sociaux : les sociologues Alfred Bulai et Marius Pieleanu, de l’Ecole nationale de sciences politiques et administratives et Dorin Ştefan Adam, de l’Université d’Architecture de Bucarest. Le sociologue Alfred Bulai nie les allégations mais a demandé à prendre sa retraite. L’Institut de sciences politiques l’a suspendu de ses fonctions de directeur du département de sociologie et il n’enseignera plus pendant que le comité d’éthique de l’université mène une enquête interne. Entre-temps, au moins dix personnes ont envoyé des courriels au bureau du procureur public au sujet de son comportement.

     

    Le professeur Marius Pieleanu, également employé de l’institut de sciences politiques, a quant à lui été accusé de harcèlement sexuel par l’ancienne ministre de la justice Ana Birchall, mais le ministère public affirme n’avoir reçu aucune plainte dans cette affaire. Le professeur Ștefan Adam, de l’université d’architecture de Bucarest, a lui-même demandé à être suspendu de ses fonctions après que plusieurs étudiantes l’ont accusé de leur avoir envoyé des messages indécents et des photos de lui nu. Par ailleurs, le Corps du contrôle du Ministère de la Culture se rendra au Musée national des Beaux-Arts de Bucarest après avoir été informé par écrit sur des actions qui peuvent passer pour des actes de harcèlement sexuel.

     

    Lors d’une réunion gouvernementale jeudi, le premier ministre Marcel Ciolacu a précisé que de telles situations ne peuvent pas être tolérées, quel que soit le nom de l’agresseur. La ministre de l’Education, Ligia Deca, a quant à elle affirmé que des mesures seront adoptées, y compris une prévoyant que les accusations arrivent, même anonymes, directement sur la table des procureurs. La ministre des affaires familiales, Natalia Intotero, a encouragé tous ceux qui subissent du harcèlement sous toutes ces formes à annoncer immédiatement les autorités.

     

    Les sapeurs-pompiers roumains déployés en Grèce

     

    Les appels reçus par les sapeurs-pompiers roumains qui doivent venir en aide à leurs confrères européens prouvent que le mécanisme de protection civile fonctionne. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, après qu’une brigade roumaine est partie lutter contre les flammes en Grèce. L’actuelle mission des sapeurs-pompiers roumains se déroule dans le cadre du Mécanisme européen de protection civile financé par l’UE. Une première unité de 40 pompiers appuyés par 8 moyens techniques est partie en Grèce soutenir les autorités locales à mieux lutter contre les incendies de végétation. Deux autres contingents la remplaceront dans les semaines à venir. C’est la quatrième fois que les pompiers roumains interviennent en Grèce.

     

    De nouveaux sites roumains au Patrimoine de l’Unesco

     

    L’ensemble monumental « L’avenue des héros », de Targu Jiu, un des chefs-d’œuvre du sculpteur roumain Constantin Brâncuşi et les frontières de l’Empire romain – Dacie figurent désormais sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La décision a été prise par consensus par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 46e session à New Delhi, en Inde. L’ensemble monumental de Târgu Jiu « l’Avenue des Héros » fut créé en 1937-1938 par Constantin Brâncuși et il comporte la Colonne sans fin qui commémore ceux qui sont morts en défendant la ville pendant la Première Guerre mondiale, la Porte du baiser et la Table du silence, entourée par 12 chaises rondes et 30 carrés qui forment un socle. L’ensemble marque un tournant dans l’histoire de l’art moderne, notamment dans celle de la sculpture monumentale. Quant aux Frontières de l’Empire romain- Dacie, le bien comprend 285 éléments constitutifs parsemés tout au long d’un millier de kilomètres qui traversent 16 départements de Roumanie et représente la frontière terrestre la plus longue et la plus complexe d’une ancienne province romaine en Europe. 9 autres objectifs roumains figurent sur la liste du Patrimoine immatériel de l’UNESCO.

     

    La Roumanie aux JO de Paris 

     

    Une semaine après le début des JO de Paris, la Roumanie a dans son palmarès 6 médailles, dont deux en or, trois en argent et une en bronze. Agé de 19 ans seulement, le nageur roumain David Popovici a gagné la finale de 200 mètres nage libre et a fini troisième la course de 100 mètres nage libre. Au tableau des épreuves d’aviron, Andrei Cornea et Marian Enache ont décroché la médaille d’or du concours de deux de couples messieurs, tandis que leurs compatriotes Ancuţa Bodnar et Simona Radiș ont fini deuxième la course de deux de couple femmes. Ioana Vrînceanu et Roxana Anghel onbt remporté l’argent en deux de pointe féminin alors que Gianina van Groningen et Ionela Cozmiuc ont remporté également l’argent en deux de double féminin, poids léger. La délégation roumaine comporte 106 sportifs qui participent à 18 disciplines sportives.

     

     

  • 29.7.2024 (mise à jour)

    29.7.2024 (mise à jour)

    Hymne – Le président Klaus Iohannis a envoyé lundi un message à l’occasion de la Journée de l’hymne national, dans lequel il déclare qu’il s’agit d’une « bonne occasion pour réaffirmer l’engagement collectif de notre génération à poursuivre le développement de la Roumanie ». Le chef de l’État affirme que l’hymne « exprime l’unité de notre nation et définit non seulement les moments importants de notre histoire, mais surtout l’accomplissement des grands idéaux que nous nous sommes fixés au fil des ans – assurer la liberté et la souveraineté, établir la démocratie et l’État de droit, l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne et à l’OTAN ». La journée de l’hymne national a été célébrée lundi par des cérémonies militaires dans toutes les garnisons roumaines. À Bucarest, le programme comprenait un service religieux et un concert donné par la fanfare représentative du ministère de la défense nationale. La journée de l’hymne national roumain a été proclamée en 1998 et est célébrée chaque année le 29 juillet. La chanson « Deșteaptă-te române ! » a été composée par Anton Pann et les paroles ont été écrites par le poète Andrei Muresanu.

     

     Moldova – La République de Moldova voisine, a célébré ce lundi le 30e anniversaire de l’adoption de la Constitution par une séance solennelle du Parlement et une conférence scientifique organisée conjointement avec le Sénat roumain. La présidente Maia Sandu a déclaré dans un communiqué que depuis trois décennies, les Moldaves construisent un pays où les gens vivent librement. Radio Chisinau a rappelé que certains articles de la Constitution ont provoqué au fil des ans des protestations, des controverses et même des crises politiques : par exemple, le nom de la langue d’État imposé par les Soviétiques comme étant le moldave au lieu du roumain, ou le statut de neutralité qui n’est même pas respecté en raison des troupes russes stationnées de force dans la région séparatiste de Transnistrie.

     

    Unesco – L’ensemble monumental « Calea Eroilor » (l’avenue des héros), réalisé par le sculpteur Constantin Brâncuși à Târgu Jiu (sud), et les Frontières de l’Empire romain – Dacie ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’annonce a été faite samedi lors d’une session du Comité de l’UNESCO à New Delhi, en Inde. Les nouvelles inscriptions complètent la présence roumaine sur la liste du patrimoine mondial, qui comprend, entre autres, le delta du Danube, les forteresses daces des monts Orăștiei et les églises de Moldavie et de Maramureș. Réalisé par le sculpteur roumain il y à près de 90 ans, l’ensemble est selon les experts un ouvrage exceptionnel. Les autorités roumaines avaient déposé le dossier de nomination dès le mois de janvier 2018, et une mission technique d’évaluation s’est déroulée l’année dernière en Roumanie.  Les frontières de l’Empire romain en Dacie, dépassent les mille km et incluent des tours de défense, des camps militaires et plusieurs localités ? Ce fut en janvier 2023 que la Roumanie a dépose le dossier concernant les frontières de l’Empire romain.

     

    Liban –  Le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest recommande aux ressortissants roumains d’éviter tout voyage au Liban, étant donné les récents combats à la frontière avec Israël. Les ressortissants roumains qui se trouvent déjà dans ce pays sont encouragés à évaluer la nécessité de leur séjour. Ceux qui se trouvent dans le sud du pays sont exhortés à quitter immédiatement la région. Le Ministère des AE de Bucarest recommande fermement à tous les ressortissants roumains du Liban à enregistrer leur présence à l’ambassade de Roumanie de Beyrouth. L’aviation israélienne a frappé samedi dans la nuit plusieurs sites du groupement Hezbollah dans le nord du Liban, après l’attaque aux missiles qui a tué 12 personnes, y compris des enfants sur un terrain de foot dans un village druze du plateau du Golan, occupé par Israël.

     

    Enfants – Le nombre des enfants roumains dont les deux parents étaient partis travailler à l’étranger s’élevait à la fin mars à quelque 9 000, soit 719 de moins par rapport à la situation rapportée à la fin de l’année dernière, selon les chiffres de l’Autorité nationale de protection des droits de l’enfance et de l’adoption. Sur ces 9 000 enfants, 8 300 étaient gardés par des membres de la famille allant jusqu’au 4e degré et le reste étaient placés à des assistants maternels ou pris en charge par les institutions spécialisées ou par d’autres familles. Selon la même source, dans le cas de plus de 44 600 enfants, un des deux parents était parti travailler à l’étranger, et la majorité de ces enfants étaient soignés par des membres de la famille.

     

    Météo – Une alerte code jaune est en vigueur aujourd’hui aussi sur le sud de la Roumanie à cause de la canicule. Sur le reste des régions, les températures baisseront d’une manière significative pour se situer autour des moyennes de la saison. Le ciel est variable, avec quelques nuages, des pluies à verse et des orages sur le relief et notamment sur les Carpates Méridionales. Les maxima iront de 25 à 37 degrés. 30 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 29.07.2024

    29.07.2024

    Hymne – La journée de l’hymne national est « une bonne occasion de réaffirmer l’engagement collectif de notre génération de continuer à développer la Roumanie » a déclaré ce lundi le président roumain Klaus Iohannis. Selon le chef de l’Etat, l’hymne « exprime l’unité de notre nation et nous définit non seulement durant les moments significatifs de notre histoire, mais surtout dans la réalisation des hauts idéaux que nous avons assumés à travers le temps – l’obtention de la liberté et la souveraineté, l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit, l’appartenance de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN. »

    Aujourd’hui la Roumanie célèbre la journée de l’hymne national par des cérémonies militaires dans toutes les grandes villes. A Bucarest, une cérémonie spéciale se déroule sur la place du tricolore, avec une messe et un concert des orchestres du ministère de la Défense. La journée de l’hymne national a été proclamée en 1998 et elle est marquée chaque 29 juillet. « Eveille-toi Roumain » a été composé par Anton Pann, sur les vers du poète Andrei Mureşanu.

     

    Liban –  Le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest recommande aux ressortissants roumains d’éviter tout voyage au Liban, étant donné les récents combats à la frontière avec Israël. Les ressortissants roumains qui se trouvent déjà dans ce pays sont encouragés à évaluer la nécessité de leur séjour. Ceux qui se trouvent dans le sud du pays sont exhortés à quitter immédiatement la région. Le Ministère des AE de Bucarest recommande fermement à tous les ressortissants roumains du Liban à enregistrer leur présence à l’ambassade de Roumanie de Beyrouth. L’aviation israélienne a frappé samedi dans la nuit plusieurs sites du groupement Hezbollah dans le nord du Liban, après l’attaque aux missiles qui a tué 12 personnes, y compris des enfants sur un terrain de foot dans un village druze du plateau du Golan, occupé par Israël.

     

    Enfants – Le nombre des enfants roumains dont les deux parents étaient partis travailler à l’étranger s’élevait à la fin mars à quelque 9 000, soit 719 de moins par rapport à la situation rapportée à la fin de l’année dernière, selon les chiffres de l’Autorité nationale de protection des droits de l’enfance et de l’adoption. Sur ces 9 000 enfants, 8 300 étaient gardés par des membres de la famille allant jusqu’au 4e degré et le reste étaient placés à des assistants maternels ou pris en charge par les institutions spécialisées ou par d’autres familles. Selon la même source, dans le cas de plus de 44 600 enfants, un des deux parents était parti travailler à l’étranger, et la majorité de ces enfants étaient soignés par des membres de la famille.

     

    Unesco – L’ensemble monumental « Calea Eroilor » (l’avenue des héros), réalisé par le sculpteur Constantin Brâncuși à Târgu Jiu (sud), et les Frontières de l’Empire romain – Dacie ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’annonce a été faite samedi lors d’une session du Comité de l’UNESCO à New Delhi, en Inde. Les nouvelles inscriptions complètent la présence roumaine sur la liste du patrimoine mondial, qui comprend, entre autres, le delta du Danube, les forteresses daces des monts Orăștiei et les églises de Moldavie et de Maramureș. Réalisé par le sculpteur roumain il y à près de 90 ans, l’ensemble est selon les experts un ouvrage exceptionnel. Les autorités roumaines avaient déposé le dossier de nomination dès le mois de janvier 2018, et une mission technique d’évaluation s’est déroulée l’année dernière en Roumanie.  Les frontières de l’Empire romain en Dacie, dépassent les mille km et incluent des tours de défense, des camps militaires et plusieurs localités ? Ce fut en janvier 2023 que la Roumanie a dépose le dossier concernant les frontières de l’Empire romain.

     

    Jeux Olympiques – La Roumanie s’est qualifiée dans la Finale A de l’épreuve féminine de huit de pointe avec barreur ce lundi aux JO de Paris, après avoir remporté la deuxième série avec 6 minutes 12 secondes et 31/100. Par ailleurs, l’équipage masculin de Roumanie de 8 de pointe avec barreur a terminé en quatrième position dans la première série d’aviron messiers et par conséquent l’équipage roumain participera à une série de requalifications. Lundi également, tant l’équipage féminin de quatre de couples que celui masculin a raté la qualification dans la finale A. En tennis de table, Ovidiu Ionescu s’est incliné face au croate Andrej Gacina sur le score de 4 à 1, ce lundi dans l’épreuve de simple messieurs. Ce lundi aux Jo de Paris, les sportifs roumains évoluent en aviron, vtt, natation, tennis et tennis de table. Le nageur David Popovici s’est qualifié dimanche dans la finale de l’épreuve de 200 m nage libre avec le meilleur temps des demi-finales, 1 min 44 sec 53/100. A 19 ans seulement, Popovici, double champion du monde et quadruple  champion européen, avait réussi à décrocher le meilleur résultat des séries de qualification, 1 min 45 sec 65/100. Dimanche également, la Roumanie s’est qualifiée dans la finale féminine par équipes de gymnastique, 12 ans après sa précédente participation.

     

    Météo – Une alerte code jaune est en vigueur aujourd’hui aussi sur le sud de la Roumanie à cause de la canicule. Sur le reste des régions, les températures baisseront d’une manière significative pour se situer autour des moyennes de la saison. Le ciel est variable, avec quelques nuages, des pluies à verse et des orages sur le relief et notamment sur les Carpates Méridionales. Les maxima iront de 25 à 37 degrés. 30 degrés en ce moment à Bucarest.

     

  • La Roumanie – plus présente dans le patrimoine de l’UNESCO

    La Roumanie – plus présente dans le patrimoine de l’UNESCO

    L’ensemble monumental « La Voie des héros », un des chefs-d’œuvre du sculpteur Constantin Brâncuşi en Roumanie, et les frontières de l’Empire romain – Dacie ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ainsi sont-ils considérés comme quelques-uns des exemples les plus remarquables de l’art public du XXe siècle.

     

    La Voie des héros

    L’ensemble sculptural de Târgu Jiu, petite ville du sud-ouest de la Roumanie, composé de quatre œuvres – soit  « La Table du silence », « L’Allée des chaises », «  La Porte du baiser » et «  La Colonne sans fin » – a été conçu et construit par Constantin Brâncuşi. Les quatre œuvres ont été réalisées dans les années 1937-1938, en hommage aux soldats tombés sur les champs d’honneur de la Première Guerre mondiale.

    Ces ensembles sculpturaux alignés sur un axe de 1,5 km de long sur le Boulevard des Héros à Târgu Jiu sont quelques-unes des rares œuvres du grand sculpteur présentes en Roumanie.

    « La reconnaissance accordée nous oblige à protéger l’ensemble monumental, à le garder intact pour les générations futures et pour la mémoire culturelle de l’humanité », a déclaré la ministre de la Culture, Raluca Turcan.

     

    Le limes romain

    Le deuxième dossier admis est celui de la ligne de fortifications romaines (limes en latin) érigées le long de la frontière nord de la province de Dacie, qui compte 277 sites répartis dans 16 départements. Faisant partie du système général de défense de l’Empire romain, les Frontières de l’Empire romain – Dacie témoignent de l’expansion maximale de la puissance de l’Empire romain à travers la consolidation de ses frontières septentrionales. Long de plus de mille kilomètres, c’est le plus grand segment des frontières de l’Empire romain et comprend à la fois des secteurs terrestres et fluviaux.

     

    Constantin Brâncuşi

    Constantin Brâncuşi est né dans le petit village de Hobita, dans le département de Gorj, mais il a passé la plupart de sa vie à Paris. Il est arrivé dans la capitale française en 1904, après un long voyage de 18 mois, et a travaillé finalement sous la direction du grand sculpteur Auguste Rodin. Il a quitté cependant son atelier en 1907 en affirmant que « Rien ne pousse à l’ombre des grands arbres ! ». Il est devenu l’un des artistes les plus influents du XXe siècle. Après sa mort en 1957, il a légué à l’Etat français son atelier et une partie de ses œuvres. Il a souhaité laisser ses œuvres en Roumanie, mais le gouvernement communiste de l’époque a refusé son offre.

    En 2023, la ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, a organisé la première exposition rétrospective des œuvres de l’artiste. C’était la première exposition dans son pays natal de ces 50 dernières années. Entre temps à Paris, le Centre Pompidou a organisé une exposition rétrospective en son honneur, la première du genre depuis celle de 1995.

     

    La liste des monuments roumains inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

    Les nouveaux monuments inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’ajoutent à une longue liste comprenant le delta du Danube (présente depuis 1991), les villages aux églises fortifiées de Transylvanie (1993), les églises de Moldavie (1993, 2010), le monastère de Hurezi (1993), les Citadelles Daces des Monts Orăştiei (1999), le Centre historique de Sighişoara (1999), les églises en bois de Maramureş (1999), les Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe (2017) et le Paysage minier culturel de Roşia Montană (2021).