Tag: Union Démocratique des Magyars de Roumanie

  • 18.09.2014 (mise à jour)

    18.09.2014 (mise à jour)


    AutonomieKelemen Hunor, président de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, a présenté jeudi un projet de loi sur l’autonomie du Pays des Sicules. L’occasion de souligner qu’il ne s’agit pas d’un document qui prône le séparatisme, mais d’un acte légal, constitutionnel et légitime. Aux termes de ce projet législatif, les comtés de Harghita, Covasna et Mureş, au centre de la Roumanie, majoritairement habités par la communauté ethnique hongroise, devraient être une région autonome à personnalité juridique au sein de l’Etat roumain unitaire et indivisible, sur la base des principes de l’autonomie locale garantie par la Constitution. Selon le même document, la direction en serait assurée par un Conseil régional et un autre exécutif. Le président du Conseil exécutif de la région participerait aux séances du gouvernement de Bucarest qui débattent des questions la concernant.



    Enquête — La Cour Européenne des droits de l’homme a condamné mercredi la Roumanie pour les lacunes dans l’enquête des événements qui se sont produits à Bucarest du 13 au 15 juin 1990. La décision de la Cour oblige l’Etat roumain à rouvrir l’enquête et à payer des dédommagements à trois personnes, victimes de la torture et d’autres traitements inhumains et dégradants. Jugée comme un des plus dramatiques moments de la Roumanie post-communiste, la descente sur Bucarest des mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre du pays, pour réprimer les protestations contre le nouveau pouvoir, a fait un millier de blessés et plusieurs morts, ainsi que d’importants dégâts.



    Economie — La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a maintenu ses estimations de croissance de l’économie roumaine à 2,6% cette année et à 2,8% l’année prochaine dans un rapport qui analyse les effets du conflit en Ukraine sur l’Europe centrale et de l’est. Selon la BERD, les cinq mois de combats dans le pays voisin de la Roumanie affecteront la croissance économique sur tout l’Est de l’Europe. La poursuite de cette crise influencera les économies des pays où la BERD est présente. L’institution s’attend à un redressement modeste en 2015, après une chute significative cette année. La Banque Européenne pour la Reconstruction et Développement, qui réunit 64 pays et deux institutions inter-gouvernementales, soutient le développement des économies de marché et de la démocratie.



    Inflation — L’inflation dans la zone euro s’est chiffrée au mois d’août à 0,4%, pour le deuxième mois de suite. Les analystes affirment que le risque de déflation a baissé. Selon le bureau des statistiques de Bruxelles, le taux d’inflation annuel s’est chiffré à 0,5% sur l’ensemble de l’UE. Avec 1,3% au mois d’août, la Roumanie a enregistré le 3e plus élevé taux d’inflation d’Europe, n’étant devancée que par la Grande Bretagne et l’Autriche (les deux avec un taux de 1,5%). Des inflations négatives ont été enregistrées en Bulgarie, Espagne, Estonie, Italie, Slovaquie, Grèce, Pologne et au Portugal. Afin d’éviter l’apparition de la déflation, la Banque centrale européenne a réduit, début septembre, son taux directeur à 0,05%, soit au niveau le plus bas jamais enregistré. Selon l’Eurostat, l’inflation a été positive notamment en raison de la majoration des loyers et des prix dans le secteur de la restauration. Dans la zone euro, les prix des transports, des carburants, des fruits et des télécoms ont baisse, révèle l’Eurostat.



  • 10.07.2014 (mise à jour)

    10.07.2014 (mise à jour)

    Gaza — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a demandé la mise en place urgente d’une cellule de crise censée accorder de l’assistance consulaire aux ressortissants roumains se trouvant dans la bande de Gaza. Les membres de la cellule et les représentants du ministère des Affaires étrangères de Bucarest et d’autres institutions compétentes dans le domaines surveillent la situation et sont en contact permanent avec les autorités locales et avec toutes les missions diplomatiques et consulaires de Roumanie dans la zone. Mardi, le ministère Affaires étrangères de Bucarest avait recommandé aux Roumains d’éviter les déplacements en Israël et dans les territoires palestiniens, sur la toile de fond de l’intensification du conflit armé entre Israël et les organisations terroristes palestiniennes.



    Pouvoir — La direction de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie doit décider vendredi si le parti reste au sein de la coalition au pouvoir à Bucarest, dominée par le Parti Social Démocrate. La tension s’est installée entre les représentants deS Hongrois de Roumanie et leurs partenaires après que le ministère des Affaires Etrangères, par la voix du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, eut soutenu le point de vue de la Commission européenne, qui avait rejeté une initiative de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie visant la protection des minorités nationales. Cooptés au pouvoir en mars dernier, les Magyars détiennent les portefeuilles de la Culture et de l’Environnement. Depuis 1996, l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie a fait partie de la plupart des gouvernements de coalition de Bucarest, soient-ils de droite ou de gauche. Concentrée dans le centre et l’ouest du pays, la communauté magyare de Roumanie compte environ 1 million et demi de personnes.



    Enquête – L’Agence nationale d’intégrité (ANI) a déposé une plainte auprès de la Commission d’investigation des fortunes de la Cour d’Appel Bucarest contre l’ambassadeur de Roumanie à l’UNESCO, Nicolae Manolescu. L’agence dénonce l’existence d’une différence injustifiée, de 78.000 euros, entre la fortune acquise et les revenus réalisés par l’ambassadeur et par son épouse. Dans une déclaration pour Radio Roumanie, Nicolae Manolescu s’est dit surpris par cette annonce. Professeur universitaire, influent critique et historien littéraire, ancien candidat à la présidence de la Roumanie, Nicoale Manolescu est depuis 2006 ambassadeur de Roumanie à l’UNESCO.



    Corruption — Le Parquet anticorruption de Bucarest a ouvert une enquête accusant plusieurs responsables roumains d’avoir accepté d’importantes sommes d’argent pour accorder à la compagnie allemande EADS un contrat visant le système intégré de sécurisation des frontières nationales, estimé à 534 millions d’euros. Le contrat a été prolongé en 2009 par 200 autres millions d’euros. Les procureurs mettent en question une étude de faisabilité selon laquelle EADS était considérée comme l’unique compagnie au monde capable de fournir les services demandés par les autorités roumaines afin de sécuriser les frontières.



    Chevron — La compagnie américaine Chevron a fait savoir avoir arrêté l’exploitation des gaz de schiste de Pungesti (dans le département de Vaslui, dans l’est de la Roumanie). L’annonce survient au lendemain des protestations des militants de lorganisation écologiste Greenpeace qui avaient bloqué laccès au site dexploration des gaz de schiste. Ce n’est pas la première fois que les habitants de la zone et les écologistes protestent à Pungesti. En fait, les protestations s’enchaînent depuis l’année dernière déjà. La raison réelle de la décision du géant américain de l’énergie d’arrêter les travaux de Pungesti n’est pas encore connue, mais, selon les spéculations des médias, il n’y aurait pas en fait de gaz de schiste dans la zone. De l’avis des experts, Chevron doit d’abord analyser les échantillons prélevés avant de décider de continuer — oui ou non — son programme d’exploration.



    Météo — Le temps s’annonce assez instable en Roumanie ; on attend des pluies partout dans le pays, les quantités des précipitations pouvant dépasser par endroits les 50 litres par mètre carré. Une alerte jaune aux pluies abondantes est en vigueur sur la plupart du territoire, y compris dans la capitale. Les températures maximales sont à la baisse et iront de 20 à 30 degrés.

  • 12.08.2013

    12.08.2013

    Minorités – La Hongrie est devenue une source d’instabilité en ce qui concerne sa façon de traiter les minorités, a déclaré lundi le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la politique de Budapest a commencé à créer des difficultés aux pays de la région où vivent des minorités magyares. Traian Basescu s’est exprimé en ouverture de l’Université d’été de la diaspora roumaine de Izvorul Muresului, suite aux propos récents de Gabor Vona, leader du parti hongrois d’extrême droite Jobbik, d’opposition. Gabor Vona a soulevé un tollé en Roumanie, après avoir affirmé que la Hongrie devait assumer même un conflit avec le pays voisin, s’il s’avérait que les intérêts de la communauté magyare de Roumanie ne pouvaient être protégés que par ce moyen. Selon le leader de l’UDMR, d’opposition, Kelemen Hunor, la réaction du chef de l’Etat roumain était surdimensionnée”, tandis que la déclaration concernant la Hongrie était injuste et non avenue”. Kelemen Hunor a pourtant précisé que sa formation rejette et se démarque des propos de Gabor Vona.


    Par ailleurs, le président de la République, Traian Basescu a précisé souhaiter que les pays voisins de la Roumanie traitent les communautés roumaines se trouvant sur leurs territoires tel que les Roumains se comportent avec les minorités ethniques vivant en Roumanie, leur accordant le droit de garder leur langue et d’avoir des sièges réservés au Parlement. Le chef de l’Etat a également appelé les Roumains de l’étranger à faire preuve de solidarité afin que Bucarest puisse les soutenir plus efficacement. Arrivée à sa 11e édition, l’Université d’été de Izvorul Muresului, localité du département de Harghita, au centre de la Roumanie, rassemble chaque année des représentants des communautés roumaines d’Albanie, Bulgarie, France, Hongrie, Italie, République de Moldova, Serbie et Ukraine.



    Agriculture – La Roumanie a attiré près de 59% des fonds européens pour le développement rural qui lui avaient été mis à disposition, l’argent remboursé aux bénéficiaires dépassant la somme de cinq milliards d’euros, a annoncé l’Agence de Payements pour le Développement rural et la Pêche. Ces remboursements sont déroulés à travers le Programme national de développement rural 2007-2013 un instrument qui octroie des fonds européens non-remboursables aux investissements privés et publics en la matière. D’autre part, en 2014, Bucarest doit s’aligner impérativement sur les normes européennes visant la vente des terrains agricoles — une loi en la matière devrait être adoptée en octobre, au plus tard. A compter de l’année prochaine, les ressortissants étrangers pourront ainsi acheter des terrains en Roumanie aux termes de nouvelles réglementations. A présent, ils ne peuvent le faire en tant que personnes morales, en étant donc enregistrés en tant que sociétés aux actionnaires étrangers. 8% de la superficie agricole du pays sont actuellement détenus ou ont été concédés aux ressortissants étrangers.



    Confiance – La municipalité, l’armée, l’église et les Nations Unies sont les institutions qui jouissent du plus important taux de confiance parmi les Roumains, les partis politiques, le patronat et le FMI occupant les dernières places d’un classement rendu public ce lundi à Bucarest. La plupart des Roumains — soit près de 37% et un peu plus de 31% – exigent que les organismes spécialisés de l’Etat s’impliquent dans la lutte contre la corruption dans les secteurs de la Santé publique et dans l’administration centrale. 15% des Roumains souhaitent également des actions déterminées en ce sens dans l’Education nationale et autres 15% dans l’administration locale.



    URTI – Radio Roumanie accueillera, début octobre, la 25e édition du Grand prix international de la Radio, distinction décernée par l’Union internationale de radio et de télévision. Cette année, le thème de la compétition, ce sont les Frontières. Plus de 120 émissions du monde entier seront en lice, et le jury sera composé de personnalités de l’audiovisuel international de plusieurs continents. Chaque année, le Grand prix international de la Radio récompense les oeuvres radiophoniques qui, par leur originalité et leur qualité, contribuent à promouvoir le patrimoine culturel. Radio Roumanie est membre au Conseil d’administration de l’URTI depuis plus d’une quinzaine d’années et elle détient la présidence de la Commission Radio.