Tag: Union des Principautés roumaines

  • Ecaterina Vogoride


    Le 24 janvier 1859, les Principautés roumaines de Moldavie et de Valachie sunissaient, jetant ainsi les bases de la future Roumanie. Les informations, plus ou moins détaillées, que nous trouvons aujourdhui dans les livres dhistoire, nous font croire que lunion était une évidence. Cependant, les historiens disent que cétait plutôt le contraire: le processus a été très compliqué, avec de nombreuses incertitudes et une énorme consommation dénergie. Les documents de lépoque montrent que limplication des Roumains qui voulaient lunion était totale, quils ont dû se battre non seulement à létranger, devant les grandes puissances, mais aussi à la maison, contre les Roumains qui ne voulaient pas dunion. Les unionistes ont finalement eu gain de cause, leur victoire ayant appartenu aussi bien aux hommes quaux femmes de lépoque. Ecaterina Vogoride a été une de ces femmes extraordinaires qui ont fait pencher la balance en faveur de lunion.



    Lhistorien Alin Ciupală est professeur à lUniversité de Bucarest et auteur du volume « Femeia în societatea românească a secolului al XIX-lea /La femme dans la société roumaine du 19ème siècle ». Il y a souligné que les femmes de la haute société roumaine du 19ème siècle ont eu une contribution importante à la naissance de la Roumanie moderne.



    Alin Ciupală: « On retrouve les dames de la haute société, qui simpliquent non seulement dans la préparation de lUnion des Principautés, mais aussi dans les événements autour de lannée 1848, car il faut le dire clairement: en Moldavie et en Valachie, la Révolution de 1848 est en fait préparée dans les salons littéraires par les dames de lélite sociale, qui ont ainsi dissimulé, derrière une façade littéraire, les plans de réalisation de la Révolution. Deux décennies plus tard, le poète Vasile Alecsandri écrit de belles pages dans lesquelles il parle pour la première fois du rôle que les dames ont joué dans le soutien de la Révolution de 1848. »



    Les grandes puissances européennes ne souvrent à lidée dune union de la Moldavie avec la Valachie quaprès la guerre de Crimée de 1853-1856. En ce sens, les partisans de lunion, dont principalement la France, et ses opposants, lEmpire ottoman et la Russie, demandent lavis des Roumains en organisant deux assemblées ad-hoc de députés, appelés à sexprimer sur lacte de fusion politique des deux Principautés roumaines. Et personne ne se doutait à quel point le petit geste fait par Ecaterina Vogoride allait avoir une importance décisive pour lavenir de la Roumanie. Née en 1829, Ecaterina était la fille de Costache Conachi, descendant dune des grandes familles de boyards moldaves, un des fondateurs de la littérature moderne en Moldavie. En 1846, Ecaterina a épousé Nicolae Vogoride, également fils dune grande famille de boyards moldaves, avec qui elle a eu quatre enfants. La jeune aristocrate avait reçu une éducation empreinte de valeurs nationales et son mari poursuivait une carrière politique, qui allait lemmener jusquà la dignité de caïmacan, cest-à-dire dadjoint au prince régnant. En Moldavie, au cours de lannée cruciale 1857, depuis sa haute position officielle et par abus de pouvoir, Nicolae Vogoride faisait le jeu de lEmpire ottoman.



    Alin Ciupală : « Ecaterina Vogoride, Cocuța comme lappelait sa famille, a joué un rôle très important, à un moment décisif, celui de la préparation de lélection des députés moldaves qui devaient faire partie de lAssemblée ad-hoc de Iaşi. Les assemblées ad-hoc de Bucarest et de Iaşi, de 1857, étaient décisives, car elles devaient offrir, aux puissances occidentales acquises à lidée de lunion, un argument fort lié au désir même des Roumains. Si les Assemblées avaient été dominées par des députés unionistes, comme il sest finalement passé, leurs décisions auraient été claires. En Moldavie, avec le soutien de lEmpire ottoman, Nicolae Vogoride, un des trois caïmacans nommés à la tête de la principauté après le Congrès de Paix de Paris, de 1856, a falsifié les listes de candidats à lAssemblée ad-hoc. Il a tout simplement retiré de ces listes les noms des candidats connus pour leurs opinions unionistes. LAssemblée ad-hoc était donc majoritairement composée de députés anti-unionistes. Linquiétude était très grande parce que tout le projet de départ pouvait tomber à plat. »



    Mais Ecaterina Vogoride ne pouvait pas être daccord avec lévolution des événements. Elle sy est donc impliquée, faisant changer lhistoire, raconte Alin Ciupală : « Et cest là quintervient directement notre héroïne, Ecaterina Vogoride, épouse du caïmacan. Elle a réussi à soustraire plusieurs lettres envoyées par la Porte ottomane à son époux, Nicolae Vogoride, dans lesquelles il recevait lordre de falsifier les listes de candidats. Les lettres étaient très importantes parce quelles montraient sans détour lingérence de lEmpire ottoman dans le processus électoral de Moldavie. Les lettres ont été envoyées par Ecaterina Vogoride à ses amis du parti unioniste, qui les ont publiées. Un scandale diplomatique éclate très rapidement, la France étant la première à exiger le rétablissement des listes et des élections. Cette fois-ci, elles ont été correctes, avec, comme résultat, une nouvelle Assemblée ad-hoc dominée par le groupe unioniste. En plus, le vote exprimé a été très clair: lAssemblée ad-hoc de Iaşi a voté en faveur du soutien de lunion des Principautés. »



    Le courage dEcaterina Vogoride a entraîné un changement total de lavenir politique des Principautés unies, ainsi que de son avenir personnel. Ecaterina et Nicolae Vogoride ont divorcé en 1861, les deux Principautés sont devenues la Roumanie en 1862. La carrière politique de Vogoride, compromise par le scandale, a pris fin, tandis quEcaterina sest rendue en Italie où elle a épousé en secondes noces le prince Emanuele Ruspoli en 1864. (Trad. Felicia Mitrasca)




  • 24.01.2021 (mise à jour)

    24.01.2021 (mise à jour)

    Covid-19 – À Bucarest, les théâtres, les salles de cinéma, les restaurants, bars, cafés
    et salles de paris sportifs et de machines à sous rouvriront, lundi, à 30% de
    leur capacité d’accueil. C’est le Comité municipal des situations d’urgence qui
    en a pris la décision, en prenant en compte la baisse du taux d’incidence du
    nouveau coronavirus dans la ville, a affirmé le préfet de la capitale, Traian
    Berbeceanu. En même temps, il a insisté sur le besoin de contrôles renforcés
    pour que les mesures de protection sanitaire soient appliquées à la lettre,
    exhortant également les Bucarestois à rester vigilants. Par ailleurs, le ministre
    roumain de l’éducation nationale, Sorin Cîmpeanu, a déclaré, dimanche, que l’intérêt
    majeur de rouvrir les écoles à partir du 8 février existait toujours, mais que
    l’évolution de l’épidémie serait constamment analysée, notamment en lien avec
    le nouveau variant britannique. La décision finale sera prise le 2 février, a
    précisé le ministre. Rappelons que cela fait près d’un an qu’en Roumanie l’enseignement
    se déroule exclusivement en ligne. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19,
    la Roumanie a rapporté environ 711.000 cas d’infection, dont 1.800 les
    dernières 24 heures. Plus de 90% des personnes infectées ont guéri, mais près
    de 17.800 en ont perdu la vie. À l’heure
    qu’il est, 1.000 malades graves sont hospitalisés en soins intensifs. Quelque 433.000
    Roumains se sont fait vacciner contre le nouveau coronavirus, jusqu’à présent.
    Le Comité national de coordination de la campagne de vaccination a informé qu’une
    sixième tranche de 92.430 doses de vaccin Pfizer/BioNTech était attendue en
    Roumanie lundi et que la tranche suivante allait arriver mardi, le 26 janvier.

    L’Union des Principautés roumaines – L’héritage institutionnel et symbolique en égale mesure, que nous ont laissé les architectes de l’Union de 1859, représente le fondement solide sur lequel nous continuons à moderniser la Roumanie, a affirmé le président Klaus Iohannis, dans un message à l’occasion du 162-e anniversaire de l’Union des Principautés roumaines. Une direction majeure de cette modernisation est celle de la consolidation de l’enseignement, qui offre une éducation accessible et performante, a souligné le chef de l’État. Il a aussi critiqué la politisation des institutions, plaidant en faveur de la méritocratie. Le premier ministre, Florin Cîţu, le ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, des leaders politiques ont également signé des messages à cette même occasion anniversaire. Ce dimanche, des cérémonies restreintes en raison de la pandémie ont célébré les 162 ans depuis l’Union des Principautés roumaines. Des pièces de théâtre et des concerts ont été diffusés en ligne. Un Te Deum a été officié dans tous les lieux de culte de l’Eglise orthodoxe roumaine. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza, déjà élu prince régnant de la principauté de Moldavie une semaine auparavant, a été voté à l’unanimité souverain de la principauté de Valachie et proclamé prince régnant des Principautés Unies. Son règne a jeté les bases institutionnelles de la Roumanie moderne.






    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera à la
    réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, qui aura
    lieu à Bruxelles, lundi. Les 27 ministres et le Haut représentant de l’Union pour
    les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, se
    pencheront, entre autres, sur la stratégie de l’UE de distribuer les vaccins à
    des États tiers, sur la cas de l’opposant politique russe Alexeï Navalny, sur la
    consolidation des relations transatlantiques et sur les dernières évolutions de
    la relation avec la Turquie. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu,
    fera une présentation des préparatifs pour la mise en place, en Roumanie, du
    Centre euro-atlantique de résilience. Les ministres européens aborderont
    également, au cours d’un déjeuner de travail, les relations post-Brexit entre l’UE
    et le Royaume Uni en matière de politique étrangère et de sécurité.






























    Syndicats – Des syndicalistes de plusieurs secteurs d’activité et des retraités
    civils et militaires se sont rassemblés, dimanche, devant les sièges du
    gouvernement de Bucarest, de plusieurs ambassades et d’institutions de l’administration
    publique centrale pour protester contre des décisions qu’ils jugent abusives
    des autorités. Parmi leurs revendications il y a eu l’annulation des décrets
    gouvernementaux dans les domaines fiscal, budgétaire et juridique, ainsi que l’application
    immédiate des dispositions des lois concernant les salaires, les retraites et
    les indemnités. Les syndicats réclament également un salaire minimum national
    de 2.400 lei (490 euros), mis en place au 1 janvier 2021 et une majoration de 40%
    du point de retraite. Ils demandent aussi une réforme réelle de la justice, la
    réouverture des écoles en respectant les mesures de protection sanitaire et des
    investissements prioritaires dans les secteurs de la santé, des transports et
    de l’éducation.


























    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SCM Râmnicu
    Vâlcea a subi une défaite cuisante à domicile, infligée par l’équipe TSKA Moscou.
    Les handballeuses russes se sont adjugé la victoire au score de 34 buts à 24.






    Météo – La météo change en Roumanie. Après
    une journée de dimanche particulièrement chaude pour la saison, des alertes jaune
    et orange au mauvais temps sont en vigueur jusqu’à lundi soir. Le vent
    soufflera fort et la pluie se transformera en giboulée et neige, sur l’ensemble
    du territoire du pays.

  • 24.01.2021

    24.01.2021

    L’Union des Principautés roumaines – L’héritage que nous ont laissé les architectes de l’Union
    de 1859, institutionnel et symbolique en égale mesure, représente le fondement
    solide grâce auquel nous continuons à moderniser la Roumanie, a affirmé le
    président Klaus Iohannis dans un message à l’occasion du 162-e anniversaire de l’Union
    des Principautés roumaines. Une direction majeure de cette modernisation est celle
    de la consolidation de l’enseignement, qui offre une éducation accessible et
    performante, a souligné le chef de l’État. Il a aussi critiqué la politisation
    des institutions, plaidant en faveur de la méritocratie. Le premier ministre,
    Florin Cîţu, le ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, des leaders
    politiques ont également signé des messages à cette même occasion anniversaire.
    Ce dimanche, des cérémonies restreintes en raison de la pandémie célèbrent les 162
    ans depuis l’Union des Principautés roumaines. Des pièces de théâtre et des
    concerts sont diffusés en ligne. Un Te Deum a été officié dans tous les lieux
    de culte de l’Eglise orthodoxe roumaine. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan
    Cuza, déjà élu prince régnant de la principauté de Moldavie une semaine
    auparavant, a été voté à l’unanimité souverain de la principauté de Valachie et
    proclamé prince régnant des Principautés Unies. Son règne a jeté les bases
    institutionnelles de la Roumanie moderne.


    Covid-19 – Le ministre roumain de l’éducation nationale, Sorin Cîmpeanu, a déclaré, aujourd’hui, que l’intérêt majeur de rouvrir les écoles à partir du 8 février existait toujours, mais que l’évolution de l’épidémie serait constamment analysée, notamment en lien avec le nouveau variant britannique. La décision finale sera prise le 2 février, a précisé le ministre. Pour ce qui est du foyer de nouveau variant de coronavirus dépisté dans un établissement scolaire de Bucarest, M. Cîmpeanu a déclaré que l’école avait été fermée, en, attendant la confirmation du laboratoire d’analyses. Le ministère de la santé avait informé, hier, que neuf personnes avaient été dépistées positives au variant britannique du SARS-CoV-2, après avoir été en contact avec un membre du personnel de l’école, infecté par la nouvelle souche de coronavirus. Aucune de ces personnes n’avait pas voyagé à l’étranger. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, la Roumanie a rapporté environ 711.000 cas d’infection, dont 1.800 les dernières 24 heures. Plus de 90% en ont guéri, mais près de 17.800 en ont perdu la vie. À l’heure qu’il est, 1.000 malades graves sont hospitalisés en soins intensifs. Quelque 400.000 Roumains se sont fait vacciner contre le nouveau coronavirus, jusqu’à présent.

    Syndicats – Des
    syndicalistes de plusieurs secteurs d’activité et des retraités civils et
    militaires se sont rassemblés, aujourd’hui, devant les sièges du gouvernement
    de Bucarest, de plusieurs ambassades et d’institutions de l’administration
    publique centrale pour protester contre des décisions qu’ils jugent abusives
    des autorités. Parmi leurs revendications il y a l’annulation des décrets
    gouvernementaux dans les domaines fiscal, budgétaire et juridique, ainsi que l’application
    immédiate des dispositions des lois concernant les salaires, les retraites et
    les indemnités. Les syndicats réclament également un salaire minimum national
    de 2.400 lei (490 euros), mis en place au 1 janvier 2021 et une majoration de 40%
    du point de retraite. Ils demandent aussi une réforme réelle de la justice, la
    réouverture des écoles en respectant les mesures de protection sanitaire et des
    investissements prioritaires dans les secteurs de la santé, des transports et
    de l’éducation.













    Navalny – Les États-Unis
    ont condamné l’intervention brutale des forces de l’ordre russes contre les
    dizaines de milliers de manifestants qui demandaient, samedi, la libération de
    l’opposant politique Alexeï Navalny. À son tour, le chef de la diplomatie de l’Union
    européenne, Josep Borrell, a dénoncé les arrestations massives et l’utilisation
    disproportionnée de la force contre les manifestants. Rappelons qu’hier, des
    dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Russie pour
    protester contre la détention d’Alexeï Navalny, opposant farouche du président
    Vladimir Poutine.


    Handball -
    Dans la Ligue des champions de handball féminin, le club roumain SCM Râmnicu
    Vâlcea affronte aujourd’hui, à domicile, le TSKA Moscou, dans le cadre du Groupe B de la
    compétition continentale. Les handballeuses roumaines se sont adjugé la
    victoire dans les deux matchs précédents et occupent la 6-e place dans leur
    groupe. L’autre représentant de la Roumanie dans la Ligue des champions, le CSM
    Bucarest, aurait joué hier contre les Russes de Rostov-Don, leader du Groupe A,
    mais le match a été reporté à cause des cas d’infection au nouveau coronavirus
    dépistés parmi les joueuses russes. Les Bucarestoises sont quatrièmes dans leur
    groupe, dernière place à assurer la qualification dans les quarts de finale de la compétition.




    Météo – Il
    fait très chaud pour la saison en Roumanie. La pluie arrose l’ouest et le
    nord-ouest du pays et il neige dans les montagnes. Les températures de la
    mi-journée vont de 6° à 13°. 11° et du soleil à Bucarest à midi.

  • 24.01.20147

    24.01.20147

    Référendum – Le président roumain Klaus Iohannis a déclenché ce mardi la procédure d’organisation d’un référendum pour demander l’avis de la population sur la poursuite de la lutte contre la corruption et la garantie de l’intégrité de la fonction publique. Lundi soir, le chef de l’Etat a déclaré que l’intention d’adopter deux décrets d’urgence portant sur une grâce collective et sur plusieurs modifications du Code pénal, dont la dépénalisation de certains faits de corruption, n’avait pas figuré parmi les débats de la campagne électorale du scrutin législatif de décembre dernier. Par conséquent, les Roumains ont le droit d’exprimer leur opinion à ce sujet. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, principale formation au pouvoir, affirme que, par cette démarche, le président Iohannis souhaite récupérer le soutien perdu au moment où l’opposition a perdu les élections législatives. Représentée par le Parti National Libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, l’opposition de Bucarest a exprimé son soutien pour le référendum initié par le président. Rappelons-le, dimanche soir, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Bucarest et dans plusieurs villes du pays, contre les deux décrets proposés par le gouvernement. De son côté, le ministre de la Justice, Florin Iordache, allègue que les modifications sont nécessaires pour résoudre le problème du surpeuplement carcéral, car il y a 9000 détenus de plus que les places disponibles dans les lieux de détention, et pour harmoniser la législation sur les décisions de la Cour constitutionnelle.

    Budget – Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a convoqué ce mardi ses ministres pour débattre une dernière fois, séparément, du budget 2017. Sans sa forme rendu publique lundi, le projet du budget 2017 alloue davantage de fonds à l’Agriculture, à l’Emploi, aux Transports, à la Culture, à la Justice, à la Santé et à l’Economie, ainsi qu’au Service Roumain de Renseignements Intérieurs (SRI). Par contre, les ministères de l’Education, de la Jeunesse, de l’Energie, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires Etragères, ainsi que l’administration présidentielle, les deux chambres du Parlement et le Service de renseignements extérieurs se verront allouer moins d’argent que l’année dernière. Le projet du budget de la Roumanie pour 2017 table sur une croissance économique de 5,2% cette année et de plus de 5% pour 2018-2020, et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB. Le document doit être approuvé mercredi par le gouvernement et remis par la suite au Parlement.

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis effectue une visite officielle de deux jours à Strasbourg, au Conseil de l’Europe. Ce mardi il participe entre autres à la cérémonie marquant la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste et à l’inauguration d’une exposition roumaine de documents d’archive et de photographies consacrée toujours aux victimes de l’Holocauste. Ce mardi encore, le président roumain doit s’entretenir avec le président de la Commission de Venise, Gianni Buquicchio et avec le président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, Guido Raimondi. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de leur transmettre l’engagement et le soutien ferme de Bucarest face aux valeurs et normes du Conseil de l’Europe, notamment en ce qui concerne la démocratie et l’Etat de droit. Mercredi, le président Iohannis tiendra un discours dans le cadre de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe et aura des pourparlers avec le président ce celle-ci, Pedro Agramunt. C’est la première visite à l’étranger de cette année du président roumain.

    Célébration – En Roumanie et dans les communautés roumaines de l’étranger sont organisés aujourd’hui plusieurs événements dédiés au 158e anniversaire, de l’Union des Principautés roumaines. C’était le 24 janvier 1859 que Alexandru Ioan Cuza, élu prince régnant de Moldavie une semaine auparavant, fut voté à l’unanimité, par l’Assemblée élective de Bucarest, en tant que souverain de Valachie et proclamé prince régnant des Principautés unies. L’union a été reconnue au plan international trois années plus tard, le 24 janvier 1862, le nouvel Etat recevant le nom de Roumanie. Par les réformes radicales promues, le règne de A. I. Cuza a jeté les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Le processus de constitution de l’Etat national a été parachevé en 1918, par l’union, avec le royaume de Roumanie, des provinces historiques à population roumaine majoritaire, qui faisaient partie des empires multinationaux voisins. La Roumanie a cependant perdu la Bucovine du nord et la Bessarabie, suite à la Seconde Guerre mondiale.

    Météo – Le ciel est couver ce mardi sur le sud, l’est et partiellement sur le centre de la Roumanie. Les températures tournent autour de la normale saisonnière, avec des maximales allant de -5 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest

  • 23.01.2017

    23.01.2017

    Réactions – Le Parti national libéral (PNL), chef de file de l’opposition au Parlement de Bucarest, a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre le gouvernement de coalition Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). La présidente libérale par intérim, Raluca Turcan, a affirmé que les projets de décrets gouvernementaux visant la grâce collective et la modification des Codes pénal et de procédure pénale n’avaient pas pour but de résoudre les problèmes des pénitenciers, mais de relâcher la clientèle politique, actuellement derrière les barreaux. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) a fait savoir qu’elle soutenait la démarche des libéraux et qu’elle envisageait à son tour de déposer une motion simple contre le ministre de la Justice, Florin Iordache. Par ailleurs, le Service roumain de renseignement intérieur (SRI) a fermement rejeté ce qu’il a appelé « les accusations publiques graves » dont il fait l’objet concernant son implication dans l’organisation des manifestations de ce dimanche contre les projets de décrets gouvernementaux mentionnés. Le SRI réaffirme, dans un communiqué, son équidistance et l’absence de toute implication politique, son unique objectif étant de remplir les missions qui sont les siennes dans le respect de la loi. Des milliers de Roumains, dont le président Klaus Iohannis, ont protesté dimanche dans plusieurs villes contre deux décrets du gouvernement qui permettraient à des hommes politiques d’échapper à des poursuites pénales

    Incendie – Seules 4 personnes blessées dans l’incendie qui a ravagé, samedi matin, une des boîtes de nuit les plus connues de la capitale roumaine, sont encore hospitalisées à Bucarest. Selon le ministère de la Santé, 44 personnes ont eu besoin de soins médicaux pour intoxication aux fumées d’incendie, hypothermie ou fractures, mais pas de brûlures. L’enquête sur les causes du sinistre et les auditions des témoins continuent. Les autorités compétentes ont procédé à de nouveaux contrôles des espaces accueillant des activités avec du public, à Bucarest et en province. Cet incendie rappelle un sinistre similaire qui avait ravagé la boîte de nuit Colectiv, fin octobre 2015, à Bucarest, faisant au total 64 morts et une centaine de blessés.

    Budget – Le projet du budget de la Roumanie pour 2017 table sur une croissance économique de 5,2% cette année et de plus de 5% pour 2018-2020, et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB, est-il dit dans le Rapport sur la situation macroéconomique en 2017 et l’estimation pour 2018-2020, publié sur la site du ministère roumain des Finances publiques. Le projet de budget pour l’année en cours prend aussi en compte une inflation moyenne annuelle de 1,4%, un salaire moyen net de 2274 lei (environ 505 euros) et un taux de change moyen de 4,46 lei pour 1 euro. Le nombre de salariés connaîtra une hausse de 4,3% à la fin de cette année.

    Célébration – Plusieurs événements dédiés au 158e anniversaire de l’union des Principautés roumaines sont organisés à la veille de la célébration. C’était le 24 janvier 1859 que Alexandru Ioan Cuza, élu prince régnant de Moldavie une semaine auparavant, fut voté à l’unanimité, par l’Assemblée élective de Bucarest, en tant que souverain de la Valachie et proclamé prince régnant des Principautés unies. L’union a été reconnue au plan international trois années plus tard, le 24 janvier 1862, le nouvel Etat recevant le nom de Roumanie. Par les réformes radicales promues, le règne de A.I. Cuza a jeté les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Le processus de constitution de l’Etat national a été parachevé en 1918, par l’union, avec le royaume de Roumanie, des provinces historiques à population roumaine majoritaire, qui faisaient partie des empires multinationaux voisins. La Roumanie a cependant perdu la Bucovine du nord et la Bessarabie, suite à la seconde guerre mondiale.

    Tennis – La paire roumaine Irina Begu – Horia Tecau a raté la qualification en quarts de finale du double mixte à l’Open d’Australie. Ils ont perdu le match contre Abigail Spears(Etats Unis) et Juan Sebastian Cabal (Colombie). Tous les joueurs roumains ont été éliminés au tournoi de Melbourne.

    Météo – En Roumanie, les températures sont revenues à la normale de saison, avec des maximales, aujourd’hui, entre -4° et 6°. Le thermomètre affichait 2°, à Bucarest, à midi.

  • 07.09.2016

    07.09.2016

    Sommet – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu au téléphone avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, de la préparation du sommet de Bratislava, à l’agenda duquel figure entre autres l’avenir de l’UE après le Brexit. Le chef de l’Etat roumain a réaffirmé la nécessité que les pays membres de l’Union restent unis, engagés et qu’ils regagnent la confiance des citoyens dans le projet européen. Il a également mentionné que la consolidation de l’Europe communautaire demeure un objectif stratégique pour la Roumanie. Les préparatifs du sommet de Bratislava, prévu le 16 septembre, compteront parmi les sujets que le président roumain Klaus Iohannis abordera aussi pendant sa rencontre, vendredi, à Berlin, avec la chancelière allemande Angela Merkel.

    Fiscalité – Le Sénat roumain a adopté un projet législatif portant modification du Code fiscal. Le document prévoit la suspension de l’impôt de 16% sur les pensions de retraite supérieures à 235 euros et que les contributions pour les assurances maladie soient supportée par l’Etat. Le texte sera soumis à la Chambre des députés, qui est l’organisme décisionnel. Les débats autour de ce projet de loi ont suscité des disputes entre le Parti national-libéral et le Parti social – démocrate. Les sociaux-démocrates affirment que la loi en question est attendue par de nombreux retraités et reprochent aux libéraux d’en avoir diminué les revenus à l’époque où ils détenaient le pouvoir. En réplique, le PNL soutient que cette loi avantagerait une certaine catégorie de retraités et aurait un impact significatif sur le budget. En ce qui le concerne, le gouvernement de Bucarest n’a pas soutenu cette initiative législative.

    Jour férié – Le 24 janvier, Journée de l’Union des Principautés roumaines, a été déclarée jour férié suite à une décision de la Chambre des députés de Bucarest. L’Union des Principautés roumaines de Moldavie et de Valachie, également connue comme la Petite Union, a eu lieu en 1859, après l’avènement au trône d’Alexandru Ioan Cuza. Les Roumains bénéficient à présent de 12 jours fériés par an, accordés à l’occasion des principales fêtes publiques ou religieuses.

    Circulation – La Chambre des députés de Bucarest a approuvé, en sa qualité d’organisme décisionnel, la simplification des conditions de voyage à l’étranger des mineurs roumains. La principale nouveauté du document portant modification de la loi sur la libre circulation des citoyens roumains est le fait qu’il suffit désormais d’un seul accord exprimé par les parents pour plusieurs voyages s’étalant sur une période de 3 ans et sans préciser les destinations. En sont exceptés les mineurs dont les parents résident ou ont élu domicile dans le pays de destination. Le texte prévoit également d’éliminer la surlégalisation ou l’estampillage de certains papiers délivrés par les autorités étrangères.

    Sculpture – Les Roumains ont encore un mois pour participer à la souscription nationale en vue de l’achat de l’œuvre « La Sagesse de la terre » du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi. Les fonds recueillis jusqu’ici se montent à quelque 700 mille euros. Ceci étant, la commission de la Chambre des députés chargée de la culture a voté mardi un amendement obligeant le gouvernement à trouver les fonds nécessaires à cet effet, quelle que soit la somme amassée avant le 1er octobre. C’est la Chambre des députés qui devrait trancher la question, par son vote final. La sculpture « La sagesse de la Terre », qui fait partie d’une collection privée, coûte 11 millions d’euros, dont l’Exécutif paiera 5 millions d’euros, le reste de la somme devant être collecté par souscription publique. Réalisée en 1907, « La Sagesse de la terre » illustre, aux côtés de certains autres ouvrages, tels « Le baiser » ou « La prière », la période de création la plus fructueuse et appréciée de Brâncuşi.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 5 mondiale, rencontre aujourd’hui la numéro 1 mondiale, l’Américaine Serena Williams, dans les quarts de finale de l’US Open, dernier tournoi de Grand Chelem de l’année. Les deux femmes se sont déjà affrontées à huit reprises, la Roumaine ne réussissant à s’imposer qu’une seule fois, lors du tournoi des championnes de 2014. Serena Williams, détentrice de 22 tournois du Grand Chelem a 6 fois remporté l’US Open. Quant à Simona Halep, sa plus grande performance dans la compétition américaine est la victoire dans les demi-finales de 2015. Halep reste la seule représentante de la Roumanie dans cette compétition après que le duo formé par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été éliminé dans les huitièmes de finale par la paire réunissant le Pakistanais Aisam-ul-Haq Qureshi et le Suédois Robert Lindstedt.


    Météo – Il fait beau et chaud pour cette période de l’année. Les températures maximales de la journée iront de 25 à 33 degrés. 26 degrés à midi dans la capitale