Tag: Union européenne

  • Les conclusions du Sommet européen d’hiver

    Les conclusions du Sommet européen d’hiver

    Les principaux sujets à l’agenda du Sommet

     

    Réunis à Bruxelles, les chefs d’État de gouvernement de l’Union européenne se sont penchés en priorité sur la guerre en Ukraine, la migration, la situation au Proche-Orient, sans oublier la réponse du bloc communautaire aux crises, ni l’interférence de la Russie dans les élections présidentielles de Roumanie. Invité au Sommet européen d’hiver, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que ce dont son pays avait le plus besoin était que l’UE et les États-Unis continuent à l’appuyer. Et d’ajouter qu’il souhaitait que Donald Trump qui reviendra à la Maison Blanche à compter du 20 janvier prochain, soit du côté de l’Ukraine dans sa guerre contre l’invasion russe. Le président ukrainien a précisé aussi que son pays aurait besoin de garanties de sécurité de la part de l’Union européenne et des États-Unis, en vue d’une paix sur le long terme.

     

    Le retour de Donald Trump à la tête des États-Unis est aussi une source d’inquiétude pour les pays de l’Europe, qui s’attendent à ce que sa politique souverainiste, affecte de nouveau les relations bilatérales, comme ce fut le cas lors de son premier mandat. On craint par exemple que la nouvelle administration américaine n’augmente jusqu’à 20 % les tarifs d’importation pour les produits européens.

     

    Eviter à tout prix une guerre commerciale UE-Etats-Unis

     

    Dans ce contexte, Kaya Callas, haute représentante de l’Union européenne aux affaires étrangères et à la politique de sécurité, a déclaré qu’il fallait éviter à tout prix une guerre commerciale qui pourrait affecter les deux économies. Il n’y a pas de gagnant suite à une guerre commerciale, a-t-elle expliqué, et au cas où l’on est confronté à un tel scénario, c’est la Chine qui en profitera le plus.

     

    Inquiétudes quant aux interférences de la Russie dans le processus électoral européen

     

    Autre sujet à l’agenda de Bruxelles, amplement débattu : les interférences de la Russie dans le processus électoral européen. Présent au Sommet, le président roumain Klaus Iohannis a affirmé que ce comportement de Moscou n’était pas seulement une menace à l’adresse de la Roumanie, mais aussi à l’adresse de toutes les démocraties. Il a donc appelé les Etats-membres de l’Union à collaborer, y compris au niveau des échanges de données et d’informations, pour que de telles ingérences puissent être dépistées et contrecarrées rapidement.

     

    Sur le même sujet, le premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que tous les leaders européens, les sceptiques compris, étaient désormais conscients de l’agressivité avec laquelle la Russie tente de déstabiliser les systèmes démocratiques des Etats-membres de l’Union, offrant comme exemple les ingérences russes en Géorgie, en République de Moldova et en Roumanie.

     

    La situation en Syrie, sous la loupe de Bruxelles

     

    Et pas en dernier lieu, les leaders européens ont discuté des évolutions en Syrie après le renversement du régime de Bachar al-Assad. L’occasion pour les Etats communautaires de préciser avoir établi des contacts diplomatiques avec les nouveaux chefs syriens et attendre des faits concrets de la part du nouveau gouvernement de Damas, afin de continuer à lui fournir son soutien financier et humanitaire. L’intérêt de l’Union européenne est que la situation se stabilise afin de pouvoir rapatrier une partie des migrants syriens réfugiés en Europe, dans le contexte où leur présence a accentué les tensions sociales et a favorisé la hausse de l’extrême droite sur le plan politique. (trad. Valentina Beleavski)

  • Le Parlement européen soutient la République de Moldova

    Le Parlement européen soutient la République de Moldova

    La République de Moldova est en train de traverser la période la plus compliquée depuis son apparition sur la carte de l’Europe, en 1991, et depuis le conflit armé de 1992, suite auquel elle a perdu le contrôle de la Transnistrie, région séparatiste russophone dans l’est de son territoire. Avec des soldats russes déployés illégalement dans l’est, une économie vulnérable et une classe politique divisée entre pro-européens et pro-russes, ce petit pays située entre la Roumanie et l’Ukraine est devenu la principale victime collatérale de la guerre déclenchée par la Russie. Et pour cause.

    La République de Moldova est exposée à la pression russe et à son chantage énergétique, aux turbulences économiques engendrées par a guerre en Ukraine voisine et aux tentatives du Kremlin de déstabiliser le gouvernement pro-européen de Chisinau. Le Parlement Européen le confirme dans une résolution adoptée mercredi. Dans le même document, le Législatif européen salue l’esprit de leadership de la présidente moldave, Maia Sandu, et des autorités de son pays en ce qui concerne l’approche de tous ces défis non-négligeables. La résolution dit aussi que l’adhésion de la République de Moldova à l’UE représente un investissement stratégique dans une Europe unie et forte, plaidant pour un démarrage rapide des négociations d’adhésion, avant la fin de l’année, une fois parcourues les 9 étapes requises par la Commission européenne.

    En attendant, le PE demande l’extradition des oligarques fugitifs, estimant aussi que l’UE doit continuer à aider la République de Moldova sur son parcours vers l’indépendance énergétique.Récemment, la présidente moldave Maia Sandu a demandé à ses compatriotes de descendre dans la rue, le 21 mai prochain, Place de la Grande Assemblée Générale de Chisinau, la capitale, pour montrer leur soutien au parcours européen que les autorités moldaves se sont engagées à suivre.

    Son appel arrive dans le contexte des tentatives russes de déstabiliser le pouvoir de Chisinau ces derniers mois, à commencer par des manifestations de rue payées par les partisans de Moscou, jusqu’aux tentatives de renverser le gouvernement pro-européen moldave, des actions dénoncées par Chisinau : « Je vous exhorte à venir montrer, en tant que peuple, la décision sans équivoque de faire partie de la famille européenne, fondée sur le respect, la stabilité et la coopération économique… Je vous exhorte à venir expliquer à ceux qui ont encore des doutes que les décisions visant l’avenir de la République de Moldova sont prises par la République de Moldova », a martelé Maia Sandu. Elle a aussi accusé les formations politiques pro-russes de profiter de la guerre en Ukraine voisine pour tenter de déstabiliser leur propre pays et de s’emparer du pouvoir.

    Les multiples crises – économique, énergétique et sécuritaire – qui touchent ce petit pays à population majoritaire roumanophone pourraient s’avérer une opportunité de trancher une fois pour toutes le dilemme du parcours géopolitique à suivre par Chisinau. La Roumanie a été un avocat ferme et constant de l’adhésion de la République de Moldova à l’UE et son principal partenaire par temps de crise économique. Bucarest a d’ailleurs réussi à réunir les Etats-membres les plus importants autour du projet censé amener ce pays au sein de la famille européenne. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 15 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne

    15 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne

    15 années de progrès, 15 années de rapprochement de la Roumanie à lespace européen, enfin 15 années qui ont prouvé les bienfaits du projet européen. Laventure européenne des pays de lEurope centrale et orientale, situés au-delà du Rideau de fer avant 1989, avait pourtant débuté bien plus tôt, en 2001. Le 1er janvier 2004, pas moins de dix Etats de la région, soit la Tchéquie, Chypre, lEstonie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et la Hongrie, faisaient déjà leur entrée dans lUnion. Deux autres Etats, la Roumanie et la Bulgarie, les rejoindront le 1er janvier 2007.



    Lheure du bilan est maintenant arrivée. Un bilan sans doute partiel, car lhistoire est toujours en marche, ce qui ne doit toutefois pas nous empêcher de regarder les accomplissements de ces 15 années et de réfléchir à ce quaurait pu être la Roumanie daujourdhui, si elle sétait tenue à lécart. Mihai Sebe, expert en affaires européennes auprès de lInstitut européen de Bucarest, explique :



    « Ladhésion de la Roumanie à lUnion européenne a eu un impact extrêmement positif, tout dabord sur le quotidien des Roumains. Il sagit dun impact direct, depuis lexercice du droit de circuler, de travailler et de vivre dans nimporte quel pays de lUE, jusquaux fonds européens et aux projets financés grâce à ces fonds. Puis, comptons aussi les retombées indirectes, les bénéfices engrangées par notre statut de membre de lUE, quil sagisse des bénéfices ayant trait au degré dinterconnectivité des Etats membres, ou encore de la consécration de la primauté du droit, de la loi et de la démocratie dans notre espace commun. Pensez un peu au respect des droits et des libertés fondamentales, aux opportunités dépanouissement personnel, aux opportunités sociales sans précédent. »



    Et léconomie alors, le niveau de vie, comment se portent-ils ? Regardons dun peu plus près ce que lUnion européenne nous a apporté à cet égard, ces 15 dernières années. Mihai Sebe :



    « 15 années après ladhésion à lUE, regardons déjà le montant des fonds européens dont nous avons bénéficié. Les estimations font état de pas moins de 60 milliards deuros. Et cela continue, car la Roumanie reçoit toujours des fonds européens supérieurs à léquivalent de notre contribution à lUE. Le PIB du pays a plus que doublé, il a presque triplé dans lintervalle. Et cela, sans compter les fonds que nous allons décrocher grâce au plan de relance de lEurope, concocté par la Commission européenne, et qui se traduira au niveau national par la mise en œuvre dun programme de relance, censé constituer un tournant pour la société roumaine dans son entier. »



    La pandémie a constitué un moment charnière de la solidarité européenne. Une gestion commune, déclinée toutefois en fonction des conditions et des particularités nationales, affirme Mihai Sebe.



    « Pour ce qui est de la gestion de la pandémie, le volet économique laisse la place à laspect solidaire. Et cest un cas décole. Regardez un peu la manière dont la Roumanie avait bénéficié de la solidarité européenne en matière daccès privilégié aux vaccins, aux traitements, aux équipements médicaux. Et nous avons fait montre à notre tour de la solidarité envers les autres. Rappelons-nous nos équipes médicales qui sont allées au secours de lItalie, et puis aussi, nous avons été le premier Etat membre à avoir accueilli la réserve stratégique médicale de lUE, grâce à notre sérieux et à notre fiabilité. »



    Mais qua donc obtenu la Roumanie du point de vue politique, une fois devenue membre de lUnion ? Pour lapprendre, nous nous sommes à nouveau tournés vers Mihai Sebe.



    « La Roumanie a fait quand même preuve de fiabilité et de crédibilité au niveau européen ces 15 dernières années. En sa qualité dEtat membre, elle a contribué dune manière importante à lapprofondissement de lintégration européenne, quil sagisse des thèmes tels le changement climatique, la numérisation, la résilience, et jusquau soutien de lUnion pour quelle devienne un fournisseur régional de sécurité. Noublions pas que la Roumanie a réussi son examen de maturité, quelle a passé entre le 1er janvier et le 30 juin 2019, lorsquelle avait assumé la présidence tournante du Conseil de lUnion européenne. Cétait un moment important pour lensemble de lUnion, rappelons-nous, cétait le moment du Brexit et des élections pour le Parlement européen, le moment où lon dessinait lavenir de lUE. Noublions pas que cétait pendant la présidence roumaine quavait été adoptée, le 9 mai 2019, la déclaration où lon mentionna ce que lon avait alors appelé « lesprit de Sibiu », du nom de la ville où avait eu lieu le Conseil européen, autrement dit lapport de la Roumanie à lUE, dans le sens dun renforcement de la solidarité et de la promotion des valeurs européennes. »



    Quoi quil en soit, ces 15 dernières années représentent un moment extrêmement faste de lhistoire récente du pays, parfois en dépit de la perception dune partie dentre nous. Une histoire factuelle, faite doptions, dengagements assumés et de projets davenir.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 22/06/2022 (mise à jour)

    22/06/2022 (mise à jour)

    Bruxelles — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera, jeudi et vendredi, à Bruxelles, aux réunions des leaders de l’Union européenne et des Balkans occidentaux, du Conseil européen et du Sommet de la zone euro en format élargi. Selon la Présidence de Bucarest, la réunion des dirigeants de l’UE et des Balkans occidentaux sera une opportunité de réaffirmer le soutien des leaders communautaires pour ancrer les Balkans occidentaux en Europe et pour avancer et renforcer le processus d’élargissement en vertu des critères établis. La réunion sera également consacrée à un échange avec les partenaires de la région afin de trouver les modalités concrètes de stimuler les processus de réforme et de renforcement de la coopération dans des domaines clé d’intérêt commun, afin d’accroître la résilience. L’agenda de la réunion du Conseil européen comprendra un débat stratégique censé définir les relations de l’UE avec ses partenaires proches d’Europe, la situation d’Ukraine, sous l’angle des évolutions sécuritaires et du soutien accordé par l’Union européenne dans de nombreux domaines, les demandes d’adhésion à l’Union de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie. Dans le cadre du Sommet de l’eurozone en format élargi, l’ordre du jour comporte la situation économique de l’Union et les évolutions de l’Union bancaire et les marchés de capitaux.



    Abu Dhabi – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a co-présidé, à Abu Dhabi, aux côtés du ministre d’Etat pour les Affaires économiques et commerciales des Emirats Arabes Unis, Ahmed ben Ali Al Sayegh, la deuxième session de la Commission de coopération entre les gouvernements des deux pays. La réunion a eu lieu dans le contexte de la visite du premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, aux Emirats Arabes Unis, les 20 et 21 juin. M Aurescu a exprimé l’intérêt ferme pour continuer à développer et à diversifier la coopération dans des domaines d’importance majeure pour les deux Etats, tels que l’économie, le commerce, les transports maritimes et aériens, l’énergie, l’informatique, la cyber sécurité, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’environnement ainsi que la recherche aérospatiale. Un accord gouvernemental bilatéral sur la coopération dans le domaine militaire et un mémorandum d’accord entre le ministère des Transports et de l’Infrastructure de Roumanie ont été signés avec l’Autorité des ports, des douanes et des zones franches de Dubaï.



    Baccalauréat — Ce mercredi, les lycéens roumains ont passé l’épreuve au choix du baccalauréat. Les épreuves écrites ont débuté lundi par celle de langue et de littérature roumaine, suivies mardi de l’écrit pour les disciplines obligatoires par filières, et jeudi de l’épreuve de langue et littérature en langue maternelle pour les élèves issus des minorités linguistiques du pays. Plus de 126 000 lycéens se sont inscrits au bac, le record le plus bas depuis la révolution de 1989. Par ailleurs, le parti d’opposition USR accuse le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, d’être responsable de l’état désastreux de l’enseignement en Roumanie. On lui reproche, entre autres, le taux élevé d’abandon scolaire ainsi que la réforme du système d’évaluation des élèves. Des mesures qui ont été prises sans consulter les personnes concernées. Cela a fait l’objet d’une motion au parlement, qui l’a rejetée mardi.



    Sondage — Selon un récent sondage du Baromètre UNSAR — IRES sur la perception du risque et la culture de l’assurance en Roumanie, ¾ des Roumains reconnaissent s’inquiéter d’une éventuelle crise économique qui pourrait avoir des conséquences sur leur situation financière. L’inflation galopante est la principale source d’inquiétude pour 68 % des sondés, devant la guerre (64 %), les incendies et les accidents de la route (61 %) et la pandémie (57 %).



    Violence domestique — En Roumanie, les victimes de la violence domestique bénéficieront de logements sociaux et d’hébergement temporaire, selon un projet de loi adopté par la Chambre des députés. Conformément à ce document, les logements sont mis à la disposition des personnes abusées uniquement jusqu’à la finalisation du partage des biens, par les moyens prévus par la loi. Près de 85 % des coups et blessures ont lieu à domicile, et une ordonnance de protection sur trois est transgressée. Selon un rapport du Réseau pour prévenir et lutter contre la violence faite aux femmes, la Police roumaine a enregistré l’année dernière près de 20 000 cas de violence domestique.



    Natation — Le nageur roumain David Popovici (17 ans) a conquis la médaille d’or mercredi soir à l’épreuve du 100 mètres nage libre aux Championnats du monde de natation qui se tiennent à Budapest, avec 47 secondes et 58 centièmes. Il a été suivi par le Français Maxime Grousset et par le Canadien Joshua Liendo Edwards. David Popovici avait réussi le meilleur temps tant dans les séries que dans les demi-finales, établissant un nouveau record du monde des juniors. Mercredi, notre sportif talentueux a écrit une nouvelle page d’histoire de la natation roumaine, après avoir remporté aussi la médaille d’or à l’épreuve du 200 m nage libre lundi soir, avec un temps de 1 min 43 secondes et 21 centièmes. Le sportif a ainsi établi un nouveau record du monde dans la catégorie junior, après l’avoir amélioré, dimanche, en demi-finales. C’est la première fois que David Popovici participe aux Mondiaux catégorie sénior, et aussi la première fois que la Roumanie remporte le premier titre mondial de natation masculine en piscine olympique.



  • 17/06/2022 (mise à jour)

    17/06/2022 (mise à jour)

    OTAN — Belgique — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé vendredi que l’Alliance de l’Atlantique Nord est en capacité de faire face à toute menace et à toute provocation, présente ou future. A la Base aérienne Mihail Kogălniceanu du département der Constanţa (sud-est), où il a reçu le roi des Belges, Philippe, le chef de l’Etat a remercié pour le soutien important des militaires belges à la présence de l’OTAN en Roumanie. « Ensemble, nous sommes plus forts et plus efficaces dans nos efforts conjoints de renforcer la sécurité de l’espace euro-atlantique et la sécurité de nos citoyens ! », a déclaré le président. A son tour, le roi Philippe de Belgique a exprimé l’espoir d’une fin rapide des combats en Ukraine, et a assuré que « le soutien du monde occidental ne s’arrêterait pas au dernier coup de fusil ». L’OTAN a réagi rapidement, a apporté des troupes et des équipements sur le flanc est. « Votre présence ici, soldats de différents pays, loin de chez vous, dans des conditions parfois difficiles, prouve la solidarité de l’alliance dans des moments critiques », a dit le roi des Belges. Voici deux jours, le président français Emmanuel Macron était également présent à la Base de Mihail Kogălniceanu. A l’occasion, Klaus Iohannis a fait état des excellentes relations entre les deux pays. La coopération entre la Roumanie et la France en matière de sécurité a récemment connu une intensification spéciale et bienvenue, sur la toile de fond de la crise générée par l’agression militaire de la Fédération de Russie en Ukraine – a ajouté le président Iohannis. Il a remercié, une fois de plus, pour la présence des militaires français en Roumanie et pour l’acceptation par la France d’être nation cadre du Groupement tactique de l’OTAN.



    Ukraine — La Commission européenne a recommandé aux Etats membres d’accorder à l’Ukraine et à la République de Moldova le statut de candidat à l’UE, a annoncé vendredi la présidente Ursula von der Leyen. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a salué la recommandation de la Commission et a estimé que cela constituait « un pas en avant bien mérité » pour les citoyens des deux Etats. « Nous continuerons à soutenir activement l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie à faire partie de la famille de l’Union européenne », a écrit M Iohannis sur un réseau social. Jeudi, en visite à Kiev, le président français Emmanuel Macron avait annoncé que son pays soutient, aux côtés de l’Allemagne, l’Italie et la Roumanie, l’octroi « immédiat » du statut de candidate à l’UE pour l’Ukraine. A son tour, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié d’historique la visite des dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Roumanie. L’Ukraine bénéficie du soutien de quatre États européens puissants, a déclaré M Zelensky, ajoutant que son pays était plus proche de l’Union européenne que jamais. Par ailleurs, le Kremlin, par la voix de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a accusé vendredi l’UE de manipuler l’Ukraine par la perspective d’une adhésion, après la décision de la Commission européenne. Détails après nos infos.



    Réfugiés – L’Inspection générale de la Police aux frontières informe que, jeudi, au niveau national, 100 644 personnes sont entrées en Roumanie par les postes-frontières, dont 9 766 citoyens ukrainiens (comme la veille). À la frontière avec l’Ukraine, 5 557 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie (un chiffre à la hausse de 3,1%), et 1 156 à la frontière avec la République de Moldova (en baisse de 4 %). Depuis l’invasion de leur pays par les troupes russes le 24 février dernier et jusqu’à jeudi, à 24h00, au niveau national, 1 221 710 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie. Depuis le 10 février dernier, donc durant la période précédant le conflit, 1 256 239 Ukrainiens sont entrés sur le sol roumain.



    Fisc — L’Agence nationale d’administration fiscale commencera à partir du 1er juillet des contrôles massifs pour vérifier les revenus des personnes physiques qui pratiquent l’évasion fiscale. Le chef du Fisc, Lucian Heiuş, a annoncé vendredi que l’Agence avait découvert des différences de 20 milliards d’euros entre les revenus estimés et les revenus déclarés dans le cas de 560 000 personnes et il a précisé que ces montants seraient vérifiés à l’avenir. Il a ajouté que le nombre des équipes de contrôle s’accroîtrait en la matière, passant de 22 à présent à presqu’une centaine, par détachement de personnel. L’année prochaine, plus de fonctionnaires seront recrutés à cet effet.



    Haltérophilie – Le président de la Fédération roumaine d’haltérophilie, l’ancien champion olympique Nicu Vlad, et le Hongrois Tamas Ajan, tous deux anciens dirigeants de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), ont été suspendus à vie jeudi par le Tribunal arbitral du sport de Lausanne, en raison de leur implication dans des affaires de dopage. Le cas d’Ajan, qui a été président de l’IWF pendant vingt ans avant d’être contraint de démissionner en avril 2020, et de Vlad, ancien vice-président de la Fédération internationale d’haltérophilie, ont été renvoyés devant le Tribunal arbitral du sport en décembre 2021 par l’International Testing Agency (ITA), après plus d’un an de chaos dans le monde de l’haltérophilie. Le Tribunal précité les a suspendus à vie pour leur implication « dans la manipulation du processus de contrôle antidopage et leur complicité dans la violation du règlement antidopage international dans le cas de plusieurs haltérophiles, pour une période de plusieurs années, à compter de 2012 ». Le Hongrois de 83 ans et le Roumain de 58 ans, champion olympique en 1984 à Los Angeles dans la catégorie des 90 kg, ont été au centre d’un important scandale de dopage et de corruption après que la chaîne allemande ARD eût déclenché une enquête en cascade en janvier 2020. La Fédération internationale d’haltérophilie a imposé, l’année dernière, une suspension d’un an à la Fédération roumaine d’haltérophilie, en raison de nombreux cas de violations du règlement antidopage.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, ancienne leader mondiale, s’est qualifiée, vendredi, dans les demi-finales du tournoi WTA de Birmingham, en Angleterre, après avoir vaincu la Britannique Katie Boulter par 6-4, 6-1. Sorana Cîrstea s’est également qualifiée, vendredi, dans les demi-finales du tournoi, après avoir disposé par 5-7, 6-3, 6-4 de la Croate Donna Vekic (92e mondiale). Jeudi, dans les huitièmes de finale, Gabriela Ruse s’est inclinée devant la Chinoise Shuai Zhang, 8e favorite, par 6-2, 2-6, 7-5.




  • Coopération parlementaire entre la Roumanie et la République de Moldova

    Coopération parlementaire entre la Roumanie et la République de Moldova

    La Roumanie et la République de Moldova entretiennent des relations extrêmement étroites, étant donné leur communauté de langue, d’histoire, de culture et de traditions. Les deux pays voisins organiseront, en première, une session conjointe de leurs parlements dans un proche avenir. L’annonce a été faite par le président du Parlement moldave, Igor Grosu, à l’issue d’une rencontre à Chişinău avec Marcel Ciolacu, président de la Chambre des députés de Bucarest. Igor Grosu s’est félicité de ce que la première réunion conjointe des parlements des deux pays ait lieu à Chişinău, ce qui donne un signal clair de soutien au gouvernement en place. Il a déclaré que les relations bilatérales étaient excellentes et que la Roumanie était le meilleur partenaire économique et l’ami le plus proche en matière de soutien à l’adhésion de la République de Moldova à l’Union européenne.



    Pour sa part, Marcel Ciolacu a affirmé que Bucarest avait toujours été aux côtés de Chişinău et a réaffirmé l’engagement de la Roumanie à soutenir l’intégration au bloc communautaire. « La place de la République de Moldova est dans l’Union européenne. Il n’y a pas d’autre voie de développement pour la République de Moldova que l’entrée dans l’Union européenne », a déclaré Marcel Ciolacu. Début mars dernier, la présidente de ce pays, Maia Sandu, a signé la demande d’adhésion, une initiative considérée historique, car elle est intervenue dans un contexte régional difficile, généré par l’invasion militaire russe en Ukraine voisine et par la crise des réfugiés ukrainiens arrivés sur le territoire de la République de Moldova. Des demandes similaires avaient déjà été soumises par la Géorgie et l’Ukraine. « Il semble que nous ayons affaire à une guerre à long terme, qui nous affectera tous », a déclaré Marcel Ciolacu. Il a ajouté qu’il est évident que Bucarest et Chişinău doivent s’aider à surmonter ces crises économiques et que les citoyens doivent être soutenus par les deux gouvernements pour dépasser cette période le plus vite possible. Dans le même temps, le président de la Chambre des députés de Bucarest est d’avis que l’État voisin n’a pas besoin de soutien militaire.



    « Je pense que la République de Moldova n’a pas besoin d’une aide militaire, elle doit plutôt sécuriser ses frontières, ce qui est bénéfique pour l’ensemble de l’Europe. Et là, je pense que c’est un domaine où la Roumanie doit s’investir encore plus avec la République de Moldova. En effet, la Roumanie est un bouclier pour cette dernière, et elle doit l’être. »



    Marcel Ciolacu s’est également entretenu avec la cheffe de l’Etat, Maia Sandu, qui a remercié pour le soutien apporté par la Roumanie à son pays. Elle faisait référence notamment à l’aide non remboursable de 100 000 000 d’euros, convenue lors de la réunion conjointe des gouvernements à Chişinău et Bucarest en février dernier, et aux 10 000 000 d’euros annoncés lors de la conférence de Berlin du mois d’avril. En outre, après la rencontre avec la Première ministre Natalia Gavriliţă, Marcel Ciolacu a déclaré que la Roumanie soutenait fermement l’extension de l’assistance financière de l’Union européenne à la République de Moldova.


    (Trad. : Ligia)

  • Discours du président Zelensky au Parlement roumain

    Discours du président Zelensky au Parlement roumain

    Depuis l’invasion non provoquée et illégale de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier, le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, a eu des interventions vidéo dans les parlements du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis, d’Allemagne, d’Italie, d’Israël et de Pologne, au Parlement européen ou encore au sommet de l’OTAN de Bruxelles, au mois de mars. Lundi, c’était au tour des parlementaires roumains d’écouter le plaidoyer, par visioconférence, du président Zelensky pour la cessation de la guerre. C’était peu après sa visite à Boutcha, près de Kiev — théâtre d’atrocités attribuées aux Russes qui ont suscité la consternation et des réactions de condamnation ferme dans le monde entier. D’ailleurs, avant le message adressé par le président de l’Ukraine aux parlementaires roumains, des images des horreurs de la guerre ont été présentées dans la salle de réunion plénière : cadavres jonchant les rues, bâtiments détruits, fosses communes…



    Dans son discours, le président Zelensky a dressé un parallèle entre l’ancien régime communiste dictatorial de Nicolae Ceauşescu, fondé sur l’intimidation et la répression, et celui de la Russie, « inapproprié », « qui a perdu tout lien avec la réalité », « prêt à sacrifier des millions de vies, afin de réaliser ses idées folles ». Ceci étant, Volodymyr Zelensky a demandé un embargo total contre la Russie, affirmant que l’Union européenne devait priver Moscou de toute ressource économique et financière, afin de l’amener ainsi à rechercher la paix avec l’Ukraine et avec l’Europe dans son ensemble. Car, selon le dirigeant de Kiev, l’Ukraine n’est pas la dernière cible de l’agression russe, vu qu’il n’y a qu’un pas de son pays à la République voisine de Moldova, majoritairement roumanophone. « À présent, c’est le sort de toute l’Europe centrale et de la région de la mer Noire qui se décide sur le territoire de l’Ukraine », a martelé Volodymyr Zelensky.



    Selon lui, « chaque politicien du monde démocratique doit soutenir l’Ukraine sous quelque forme que ce soit avec des armes », et « les militaires russes [doivent] répondre devant la loi pour les crimes commis dans les territoires occupés de l’Ukraine ».



    Le président Zelensky a remercié le peuple roumain d’avoir aidé ses concitoyens réfugiés et s’est déclaré convaincu que la Roumanie participerait à la reconstruction de l’Ukraine après la guerre. Et quand la situation le permettra – a-t-il dit – il souhaitera avoir un dialogue avec Bucarest au sujet de la protection de la communauté ukrainienne de Roumanie et de la communauté roumaine d’Ukraine.



    « Je suis convaincu que, tout comme nous prenons soin de vos citoyens, vous prendrez également soin des citoyens ethniques roumains », a souligné le premier ministre Nicolae Ciucă, qui a assisté au discours de Volodymyr Zelensky au Parlement. Car une communauté roumaine forte d’un demi-million de personnes vit en Ukraine, et il existe aussi une communauté ukrainienne d’environ 50 000 personnes qui vit en Roumanie. Le président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a rappelé que les Roumains de souche d’Ukraine se battent, ces jours-ci, pour la liberté du pays dans lequel ils vivent et dans lequel ils élèvent leurs enfants, ce qui constitue l’expression la plus sincère du lien profond entre la Roumanie et l’Ukraine. Ce qui se passe en Ukraine est inacceptable et nous avons le devoir de ne pas rester passifs – a également déclaré le président du Sénat, Florin Cîţu.


    (Trad. : Ligia)


  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La Russie retire certaines de ses forces qui se trouvaient dans la région de la capitale et dans celle de la ville de Tchernihiv, située à environ 130 km au nord-est de Kiev, ont déclaré vendredi des responsables ukrainiens locaux. En même temps, un conseiller du président Volodymyr Zelensy affirme que les troupes ukrainiennes forcent les troupes russes à reculer au nord-est et au nord-ouest de la capitale, selon Reuters. « Nous constatons des déplacements compacts de colonnes de véhicules militaires russes de différentes tailles », certaines en partance vers le Belarus, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Kiev, Oleksandr Pavliuk. Le ministère russe de la Défense a diffusé une déclaration qui mentionnait que les troupes de la Fédération de Russie se regroupaient près de Kiev et de Tchernihiv pour se concentrer sur d’autres zones essentielles et « libérer » complètement le Donbass, soit l’est séparatiste prorusse de l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné antérieurement que l’Alliance n’était pas sûre que la Russie négocie de bonne foi, vu que l’objectif militaire de Moscou depuis le déclenchement de l’invasion en Ukraine demeure inchangé. Il a assuré que les Etats de l’Alliance continueraient à fournir des armes à l’Ukraine, tant que cela est nécessaire. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est arrivée à Kiev pour transmettre aux Ukrainiens « un message d’espoir » et pour leur prouver que l’Union européenne est à leurs côtés suite à l’agression de la Russie. « Nous vous aiderons à reconstruire vos villes et vos villages quand cette guerre illégale, non provoquée et inutile va cesser. Nous fournissons à présent de l’aide financière, militaire et humanitaire. Cette aide continuera et s’accroîtra », a promis la présidente du Parlement européen. Roberta Metsola a assuré aussi que l’Union européenne prendrait soin des réfugiés ukrainiens — des femmes, des enfants et des personnes âgées pour la plupart — jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité.

  • 01/04/2022 (mise à jour)

    01/04/2022 (mise à jour)

    Ukraine — La Russie retire certaines de ses forces qui se trouvaient dans la région de la capitale et dans celle de la ville de Tchernihiv, située à environ 130 km au nord-est de Kiev, ont déclaré vendredi des responsables ukrainiens locaux. En même temps, un conseiller du président Volodymyr Zelensy affirme que les troupes ukrainiennes forcent les troupes russes à reculer au nord-est et au nord-ouest de la capitale, selon Reuters. « Nous constatons des déplacements compacts de colonnes de véhicules militaires russes de différentes tailles », certaines en partance vers le Belarus, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Kiev, Oleksandr Pavliuk. Le ministère russe de la Défense a diffusé une déclaration qui mentionnait que les troupes de la Fédération de Russie se regroupaient près de Kiev et de Tchernihiv pour se concentrer sur d’autres zones essentielles et « libérer » complètement le Donbass, soit l’est séparatiste prorusse de l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné antérieurement que l’Alliance n’était pas sûre que la Russie négocie de bonne foi, vu que l’objectif militaire de Moscou depuis le déclenchement de l’invasion en Ukraine demeure inchangé. Il a assuré que les Etats de l’Alliance continueraient à fournir des armes à l’Ukraine, tant que cela est nécessaire. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est arrivée à Kiev pour transmettre aux Ukrainiens « un message d’espoir » et pour leur prouver que l’Union européenne est à leurs côtés suite à l’agression de la Russie. « Nous vous aiderons à reconstruire vos villes et vos villages quand cette guerre illégale, non provoquée et inutile va cesser. Nous fournissons à présent de l’aide financière, militaire et humanitaire. Cette aide continuera et s’accroîtra », a promis la présidente du Parlement européen. Roberta Metsola a assuré aussi que l’Union européenne prendrait soin des réfugiés ukrainiens — des femmes, des enfants et des personnes âgées pour la plupart — jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité.



    Réfugiés — Plus de 8 200 ressortissants ukrainiens sont entrés jeudi en Roumanie, en baisse de quelque 4 % par rapport au jour précédent, fait savoir l’Inspection générale de la Police aux frontières. Depuis le déclenchement de cette crise et jusqu’à jeudi, près de 600 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie. A présent aux postes-frontières, les contrôles se déroulent conformément à la législation nationale et communautaire. Toutes les artères sont ouvertes et sont utilisées à leur capacité maximale. Des mesures similaires de renforcement du contrôle et de surveillance accrue ont été implémentées aussi à la frontière terrestre, où des agents supplémentaires ont été déployés.



    Schmit — La Roumanie s’est confrontée à un afflux massif de réfugiés depuis l’Ukraine, et la manière dont elle a géré cette situation est remarquable, a déclaré lors d’une conférence de presse, à Bucarest, le commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux, Nicolas Schmit. Il a également assuré que la Roumanie et les autres pays qui sont confrontés à cette crise des réfugiés bénéficieront du soutien de la CE.



    COVID – La Roumanie a rapporté vendredi près de 3 000 nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 h, et 27 décès, dont deux antérieurs à la période de référence. Depuis le déclenchement de la pandémie, voici deux ans, plus de 2,85 millions de cas d’infection au coronavirus ont été dépistés, et plus de 65 000 patients en sont morts. Plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, s’attend à ce que le nombre des nouvelles infections baisse à compter de la semaine prochaine. Disons aussi que les restrictions sanitaires ont été levées en Roumanie le 9 mars dernier.



    PNL — Le Bureau politique national du PNL (membre de la coalition au pouvoir, en Roumanie) s’est réuni ce vendredi en visioconférence. Il a décidé de convoquer le Conseil national du parti, ce dimanche. La convocation d’un Congrès extraordinaire du PNL devrait figurer à l’ordre du jour du Conseil. Plusieurs leaders des succursales libérales départementales ont réclamé la démission de leur chef de file, Florin Cîţu. Ils lui reprochent d’entretenir des relations tendues avec le PSD à l’intérieur de la coalition au pouvoir, de ne pas communiquer avec les structures de base du parti et d’avoir une image publique faible, qui affecte la position du PNL dans les sondages. En revanche, Florin Cîţu ne reconnaît pas la décision du Bureau politique et a convoqué pour samedi le Bureau exécutif du parti. Soutenu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, Cîţu a été élu à la tête du PNL en septembre dernier, à la défaveur de Ludovic Orban, suite à un congrès tendu.



    PSD — En Roumanie, le député social-démocrate Dumitru Coarnă, ancien policier et activiste syndical, a demandé d’être reçu en audience par l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Valeriy Kuzmin. Aux côtés de trois autres parlementaires, anciens membres du parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains, Dumitru Coarnă a présenté à l’ambassadeur russe une soi-disant demande de neutralité de la Roumanie dans la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. De ce fait, le président du PSD, Marcel Ciolacu, a fait savoir qu’il proposerait que M Coarnă soit exclu du parti, vu que ses actions sont totalement contraires à la vision sociale-démocrate sur la démocratie, sur la liberté et sur les droits fondamentaux. Qui plus est, le PSD est un parti pro-européen, ayant joué un rôle décisif dans l’adhésion de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN, et qui a fermement condamné l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine, a encore précisé Marcel Ciolacu, le chef du parti.



  • Réunions d’urgence à Bruxelles

    Réunions d’urgence à Bruxelles

    Un mois après le déclenchement du conflit militaire le plus grave sur le continent européen après la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants de l’Union européenne, de l’OTAN et du G7 ont organisé de manière symbolique des réunions le même jour à Bruxelles, consacrées à la situation générée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les Européens font des plans pour ne plus dépendre du gaz russe, les 7 économies les plus importantes du monde ont demandé à Moscou de ne pas utiliser d’armes nucléaires, chimiques ou biologiques, et l’OTAN a décidé de réinitialiser son format défensif. Le flanc oriental de l’Alliance comptera quatre nouveaux groupes de combat multinationaux – permanents – en Roumanie, en Bulgarie, en Hongrie et en Slovaquie – et la défense à la mer Noire sera renforcée. Selon le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les dirigeants des 30 pays alliés ont également décidé de fournir une aide supplémentaire à l’Ukraine. Dans le même temps, l’Alliance a appelé la Chine à s’abstenir de soutenir l’invasion russe du point de vue économique ou militaire. Tout cela se subsume au même but – que le conflit actuel en Ukraine n’escalade pas, ce qui pourrait conduire à son internationalisation.



    Présent à Bruxelles, le président roumain Klaus Iohannis a souligné que le renforcement de la présence alliée en Roumanie et sur l’ensemble du flanc est de l’OTAN était un objectif stratégique de Bucarest. Le chef de l’Etat a répété qu’aucun Roumain ne doit avoir peur dans le contexte du conflit en Ukraine :



    « Nous faisons partie de l’alliance de défense la plus grande et la plus forte qui ait jamais existé. Nos soldats sont bien entraînés. Je peux donc affirmer la main sur le cœur, comme on dit, que la Roumanie n’est pas en danger. Les Roumains sont en sécurité, grâce à nos forces armées et à l’OTAN. »



    Les leaders du G7 ont exigé, dans une déclaration commune, que la Russie respecte la décision de la Cour internationale de Justice, qu’elle suspende immédiatement ses opérations militaires en Ukraine et retire ses forces de la région. Quant à l’Union européenne, bien qu’un boycott des importations de gaz russe soit pour l’instant impossible, les dirigeants communautaires cherchent des solutions pour que, dans un avenir proche, ils ne dépendent plus de Moscou. Le politologue roumain Andrei Ţăranu estime que jamais auparavant il n’y a eu autant de sommets consacrés à la même crise :



    « Le conflit semblait plutôt économique entre les États-Unis et la Chine, la Chine considérée comme une sorte de challenger mondial. À partir de ce moment, la Russie a accaparé, pourrait-on dire, presque tout l’espace public et tout l’espace politique à travers ce conflit, qui n’est aucunement motivé pratiquement, sur un État souverain, un État d’Europe et un État qui avait des visées démocratiques. Or, dans ces conditions, tant l’Union européenne que surtout l’OTAN se sont ralliées très rapidement et ont entamé un changement de paradigme. »


    Car, dit le politologue roumain, nous assistons actuellement à un changement géopolitique majeur.


    (Trad. : Ligia)


  • Économie roumaine et sanctions contre la Russie

    Économie roumaine et sanctions contre la Russie

    La Roumanie soutient et applique les paquets de sanctions adoptés par l’Union européenne dans le contexte des tensions entre la Russie et l’Ukraine, et le gouvernement de Bucarest prend des mesures relatives à l’accès des entreprises ayant des actionnaires russes à l’argent public et aux fonds européens. Dans le même temps, le gouvernement annonce qu’il prépare un ensemble de mesures pour soutenir les personnes et les entreprises vulnérables, après avoir consacré 3,4 % du PIB à des projets similaires depuis le début de l’année. Selon le ministre des Finances, Adrian Câciu, l’objectif, c’est d’atténuer l’augmentation des coûts générée par les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement en carburants et en aliments. En outre, les compagnies affectées par la guerre en Ukraine peuvent recevoir des aides d’État, après que la Commission européenne a approuvé le cadre temporaire de crise qui soutient les économies et les citoyens des États membres. Ces aides compenseront les coûts supplémentaires engendrés par la crise des prix de l’énergie, des carburants ou des denrées alimentaires ainsi que les effets de l’application de sanctions internationales contre les entreprises russes. Adrian Câciu :



    « Des subventions peuvent être accordées, allant de 35 000 à 400 000 euros par compagnie, en fonction de la spécificité et du secteur dans lequel elles opèrent ; elles sont censées soutenir le fonds de roulement, les liquidités des entreprises, pour dépasser cette situation économique compliquée dans laquelle nous nous trouvons, pour soutenir l’écart d’inflation qui pèse sur les économies et engendrée aussi par les incertitudes créées par le conflit d’Ukraine. »



    Dans le même temps, les autorités roumaines ont annoncé que les salariés des entreprises touchées par les sanctions internationales imposées à la Russie dont les comptes ont été bloqués ou de celles qui ne sont plus en mesure d’effectuer de transactions avec des compagnies d’Ukraine, du Belarus et de Russie pourront toucher le chômage partiel réglé par l’État. Le secrétaire d’État au ministère du Travail, Cristian Vasilcoiu, explique :



    « Pratiquement, l’aide n’est pas seulement destinée aux entreprises, c’est une aide pour les salariés, ceux qui reçoivent ces montants. Évidemment, la compagnie reçoit aussi une bouffée d’oxygène, l’État intervient pour maintenir le nombre d’emplois. »



    En ce qui concerne le secteur bancaire, les responsables du secteur assurent que les banques roumaines ne sont pas directement exposées aux risques associés au conflit d’Ukraine. Le vice-président de la Banque nationale, Leonardo Badea, a déclaré que les dépôts attirés par la Roumanie en provenance de Russie et d’Ukraine s’élevaient à des valeurs très faibles. Il a ajouté que les 300 entreprises à capitaux russes de Roumanie ont un petit rôle dans l’ensemble des les sociétés non financières. Se référant à l’impact sur le secteur de l’énergie, Leonardo Badea a mentionné qu’entre janvier et novembre 2021, 70 % du gaz consommé en Roumanie provenait de la production locale, et seulement 10 % était fourni par la Russie.


    (Trad. : Ligia)

  • Groupe de travail à Bucarest pour l’Ukraine

    Groupe de travail à Bucarest pour l’Ukraine

    La Roumanie soutient l’arrêt immédiat de l’agression militaire russe en Ukraine, afin de donner la possibilité à une reprise des efforts diplomatiques, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciucă. « Nous avons affaire à une agression non provoquée contre un État souverain et indépendant, membre des Nations Unies. La Fédération de Russie a choisi la force armée pour atteindre des objectifs politiques révisionnistes », a affirmé Nicolae Ciucă. Il a souligné que Bucarest est en dialogue permanent avec les alliés de l’OTAN et les partenaires européens. Le chef du cabinet de Bucarest a convoqué jeudi, au niveau du gouvernement, le Groupe de travail pour gérer la situation engendrée par l’agression militaire russe en Ukraine. Les principales responsabilités de ce groupe portent sur le suivi de la situation, et la coordination des mesures au niveau des structures gouvernementales pour assurer le fonctionnement de tous les services publics. Selon Nicolae Ciucă, les structures gouvernementales responsables sont prêtes, en même temps, à prendre en charge les flux de réfugiés si nécessaire.



    « Nous sommes solidaires avec le peuple ukrainien et nous sommes prêts à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin. Nous supervisons la situation des citoyens roumains d’Ukraine auxquels nous sommes prêts à fournir une assistance consulaire et un soutien par le biais de la cellule interinstitutionnelle de crise créée au sein du ministère des Affaires étrangères », a ajouté le chef de l’exécutif de Bucarest. D’ailleurs, les autorités affirment que la Roumanie pourrait accueillir 500 000 réfugiés ukrainiens. Ils seraient hébergés, dans un premier temps, dans des camps situés dans quatre départements, à savoir Maramureş (nord-ouest), Botoşani (nord-est), Suceava (nord-est) et Tulcea (sud-est). Dans le même temps, d’autres comtés, comme Braşov (centre), Galaţi (sud-est) ou Vaslui (est) ont également marqué leur disponibilité à accueillir des réfugiés. Pendant ce temps, de nombreux citoyens ukrainiens, principalement d’origine roumaine, issus de localités proches de la frontière, qui fuient la guerre, sont déjà entrés en Roumanie.



    D’autre part, le chef du gouvernement roumain a souligné que le pays bénéficie des garanties de sécurité les plus fortes de toute son histoire. Il a souligné que la Roumanie, avec les alliés de l’OTAN, étant donné notamment le Partenariat stratégique avec les États-Unis, ainsi qu’avec les partenaires de l’Union européenne, fait partie de l’ombrelle de protection la plus solide générée par les démocraties du monde. « La sécurité et la sûreté des citoyens roumains ne sont nullement affectées », a assuré le premier ministre.



    Dans le même temps, il a déclaré que les autorités avaient veillé à ce que la Roumanie dispose d’assez de stocks de gaz dans ses entrepôts pour faire face à la saison froide. « Nous supervisons et évaluons en permanence les entrées et les sorties de gaz du pays par tous les moyens afin de pouvoir prendre, en fonction de l’évolution de la situation, les mesures nécessaires pour assurer la continuité de l’approvisionnement en gaz », a affirmé le Premier ministre.


    (Trad. : Ligia)


  • Solidarité européenne contre les incendies

    Solidarité européenne contre les incendies

    Les
    incendies ravagent plusieurs pays d’Europe, le sud du continent étant confronté
    à l’une des vagues de chaleur les plus graves des dernières décennies. L’Union
    européenne a mobilisée pompiers, avions et hélicoptères pour venir en aide aux
    services de secours d’Italie, de Grèce, Albanie et Macédoine du Nord. Des
    Canadairs français ont déjà été envoyés dans les régions saccagées par les
    flammes en Italie. Des avions du même type et une équipe de pompiers chypriotes
    se trouvent en Grèce, où un millier d’autres pompiers, neuf avions (français,
    suédois, croates et espagnols, en plus de ceux venus de Chypre) et 200 véhicules
    luttent contre d’énormes feux de végétation. La République tchèque et les
    Pays-Bas ont envoyé des hélicoptères en renfort en Albanie, tandis que
    l’Autriche, la Bulgarie et la Slovénie ont dépêché des pompiers en Macédoine du
    Nord. L’UE a aussi envoyé des bombardiers d’eau en Turquie, pays ravagé par les
    plus graves incendies depuis une dizaine d’années. Les sinistres ont tué des
    gens, ont dévasté des forêts, des terrains agricoles et des zones côtières
    habitées.

    Toute cette aide est mobilisée via le Mécanisme de Protection civile
    de l’UE, la Commission européenne couvrant 75% des frais de transport. Pour venir
    en aide aux pays ravagés par les incendies de végétation, l’Union a mobilisé
    jusqu’à présent des avions, des hélicoptères, des centaines de véhicules et
    plus de 1.300 sapeurs-pompiers. Bruxelles a même augmenté les effectifs envoyés
    en Grèce, Albanie, Macédoine du Nord et Turquie. Plusieurs États membres de l’UE
    (France, Allemagne, Pologne, Autriche et Slovaquie) annonçaient déjà la semaine
    dernière qu’ils se préparaient à envoyer, également en Grèce, des équipes de
    pompiers supplémentaires, qui vont rejoindre les équipes dépêchées là-bas par
    Chypre, la Roumanie et la France.

    La Roumanie y a déployé une centaine de
    pompiers militaires, spécialisés dans l’extinction des incendies de forêt de
    montagne, et 22 véhicules. Leur travail a été bien accueilli par la population,
    les médias, mais aussi par leurs collègues grecs, qui ont apprécié leur
    savoir-faire et leur courage. Les militaires roumains ont également effectué
    plusieurs missions en Macédoine du Nord.

    Ce mois de juillet a été le plus chaud
    enregistré en Europe depuis 2010, affirment les spécialistes. Juillet 2021
    rejoint les mois de juillet 2020, 2019 et 2016 sur la liste des mois les plus
    chauds enregistrés dans le monde. L’ONU avertit, dans un rapport, que
    l’activité humaine accélère sans doute aucun le réchauffement climatique des
    mers et des sols sur notre planète. La Commission européenne a réagi au
    document onusien en estimant qu’il n’était pas encore trop tard d’arrêter cette
    tendance, à condition que tous les pays du monde agissent ensemble immédiatement.
    Au nom de la Roumanie, le président Klaus Iohannis a promis de s’impliquer
    activement dans les processus censés trouver une solution à la crise climatique.

  • 17.03.2021

    17.03.2021

    PNRR – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui à
    une réunion de travail consacrée au Plan national de redressement et de
    résilience (PNRR). Y sont également présents Ludovic Orban, président de la
    Chambre des députés, le premier ministre Florin Cîţu, Dan Barna et Hunor
    Kelemen, vice-premiers ministres, et Cristian Ghinea, ministre des
    investissements et des projets européens. Selon ce dernier, le
    gouvernement se verra présenter, cette semaine, la version finale du PNRR, qui
    permettra à la Roumanie de recevoir, sur les cinq années à venir, plus de 30 milliards
    d’euros de fonds européens destinés à son développement. Le PNRR inclut des
    priorités telles la lutte contre la pauvreté, un programme visant la diminution
    de l’abandon scolaire et impliquant 1.600 établissements de l’éducation
    nationale ainsi qu’un programme de bourses pour les élèves, notamment des zones
    rurales, qui vont au lycée. Le ministre Cristian Ghinea a également annoncé des
    investissements qui facilitent l’accès des Roumains au système de soins de
    santé, y compris la construction de nouveaux hôpitaux et la modernisation des
    autres.


















    Covid-19
    – La campagne nationale de vaccination contre la COVID 19 continue en Roumanie, où près de 1,5 millions de
    personnes se sont fait immuniser depuis le début de cette campagne, le 27
    décembre dernier. Les autorités ont décidé de continuer à administrer le vaccinAstraZeneca, en prenant
    en compte les données scientifiques et les recommandations de l’Agence
    européenne des médicaments, a précisé
    le coordinateur de la campagne d’immunisation nationale, Valeriu Gheorghiţă. Une décision qui n’a pas été
    facile à prendre, vue que de nombreux Etats européens avaient décidé le
    contraire, par précaution, suite à des problèmes de coagulation du sang dépistés
    chez plusieurs personnes vaccinées avec le sérum AstraZeneca. La
    troisième étape de la campagne d’immunisation, ouverte à toutes les catégories
    de population, a débuté lundi. Pour l’instant, elle concerne les localités où
    le taux d’incidence est supérieur à 4,5 pour mille habitants. Le reste de la
    population peut se faire inscrire sur des listes d’attente, via la plateforme
    informatique dédiée
    . La Roumanie a rapporté, mercredi, près
    de 6.200 nouveaux cas de COVID-19, ce qui porte le
    bilan total à quelque
    875.000 cas,
    dont environ 791.000 ont guéri
    . 1.266 malades graves sont hospitalisés
    en réanimation. Le pays déplore
    21.800
    morts depuis le début de la pandémie.













    Pandémie – Plusieurs pays est-européens se confrontent à
    la troisième vague de la pandémie de Covid-19. La Hongrie enregistre un nouveau record de personnes hospitalisées,
    9.800 dont un millier en réanimation, sur une population de près de 10 millions
    d’habitants. La Bulgarie est le quatrième Etat membre de l’Union européenne,
    après la Slovaquie, la République tchèque et la Hongrie, à avoir enregistré le
    nombre de morts le plus élevé par rapport à la population du pays. La situation
    est très grave aussi en République tchèque, où le nombre d’infections, 15,7
    pour mille habitants, rapporté ces deux dernières semaines, est le plus élevé
    de l’UE. Mardi, l’Agence européenne des médicaments s’est dite persuadée que
    les bénéfices du vaccin contre la COVID-19 produit par le laboratoire AstraZeneca
    étaient supérieurs aux risques
    encourus. Selon worldometers, plus de 121 millions de personnes ont contracté le SARS-CoV-2, plus
    de 2,6 millions en sont décédées, tandis que 97 millions ont guéri de la
    maladie provoquée par le nouveau coronavirus.























    Gouvernement -
    Le gouvernement de Bucarest tient aujourd’hui sa réunion hebdomadaire, au cours
    de laquelle les membres du Cabinet pourraient examiner en première lecture le
    projet de loi qui interdit le cumul de la retraite et du salaire dans le
    secteur public, mis en débat public par le ministère du travail. Le projet
    législatif prévoit pour les retraités du secteur public de pouvoir travailler
    jusqu’à l’âge de 70 ans, avec la suspension du versement de la retraite. A l’agenda
    de la réunion gouvernementale, également, l’interdiction, pour des compagnies
    étrangères soutenues par des subventions dans les pays d’origine, de participer
    à des appels d’offre en Roumanie, afin d’éviter la concurrence déloyale.












    Automobile – Les ventes de voitures de la marque
    Dacia en Europe ont baissé de 13,6% en février, mais la part de marché du constructeur
    automobile roumain est passée à 3,1% par rapport à 2,8% en février 2020,
    indiquent les données rendues publiques par l’Association des constructeurs
    européens d’automobiles (ACEA). Selon cette même source, les restrictions introduites
    pendant la pandémie de Covid-19, dont la fermeture des showrooms, ont eu un
    impact sans précédent sur les ventes en Europe. Tous les grands constructeurs
    ont rapporté des baisses à la vente, en février. Rachetée en 1999 par le groupe
    français Renault, Dacia est devenue un acteur important sur le marché
    automobile européen.




    Inflation – Le taux d’inflation annuel a été de
    0,9% dans la zone euro et de 1,3% sur l’ensemble de l’Union européenne, indique
    les données rendues publiques mercredi par Eurostat. La Pologne, la Hongrie et
    la Roumanie ont enregistré les taux les plus élevés. En Roumanie, l’inflation
    est passée de 2% en janvier à 2,5% en février. L’année dernière, au mois de
    février, le taux d’inflation annuel y était de 2,9%.






















    Tennis – Le duo Raluca Olaru (Roumanie)/Nadia Kicenok
    (Ukraine) s’est qualifié dans les quarts de finale du tournoi de double WTA de
    la Saint-Pétersbourg, en Russie. Elles ont vaincu, en deux sets, la paire
    Jelena Ostapenko (Lettonie)/Valeria Savinykh (Russie). La paire
    roumano-néerlandaise Monica Niculescu /Lesley Pattinama Kerkhove s’est, elle aussi,
    qualifiée dans les quarts de finale de ce tournoi, où elle aura pour adversaire
    le double Makoto Ninomiya (Japon)/Renata Voracova (République tchèque), 3-e
    tête de série.


    Météo – Il fait mauvais et froid un peu partout en Roumanie, où des vigilances jaune et orange aux pluies fortes, aux chutes de neige abondantes et aux vents forts sont en vigueurs sur l’ensemble du territoire. Les températures maximales vont de 1° à 9°, avec 8° et de la pluie à Bucarest à midi.

  • 14.02.2021

    14.02.2021

    Covid-19
    – Les députés de Bucarest examinera lundi et votera deux jours plus tard une
    motion simple déposée contre le ministre de la santé, Vlad Voiculescu, (membre
    de l’Union Sauvez la Roumanie) par l’opposition sociale-démocrate. Le chef des libéraux, Ludovic
    Orban, a annoncé que les élus de son parti ne voteront pas la motion en
    question. Pendant ce temps, la campagne de vaccination de la population contre
    la Covid-19 continue en Roumanie. Plus d’un million de doses de vaccin ont déjà
    été administrées, la majorité provenant du laboratoire Pfizer/BioNTech, mais les
    vaccins Moderna et AstraZeneca sont aussi disponibles. Le
    plus récent bilan fait état de près de 1.900
    nouvelles infections dépistées en 24 heures, tandis que le nombre des décès est
    autour de 19.400 et qu’environ 960 malades graves sont hospitalisés en
    soins intensifs. Les
    nouvelles mesures de restriction à l’intention des personnes arrivant en Roumanie
    en provenance des pays issus de la liste jaune des zones à haut risque
    épidémiologique sont entrées ce samedi, en vigueur.




















    Budget – En Roumanie, alors que le
    projet de loi de finances, actuellement mis en débat public, devrait être
    adopté dans les prochains jours, le premier ministre, Florin Cîţu, a rappelé que son
    Cabinet s’était proposé de mettre en œuvre quatre réformes: des salaires, des
    retraites, de l’éducation nationale et de l’administration fiscale. Il a ainsi
    précisé que les dépenses avec les salaires de 2021 avaient été plafonnées au
    niveau de 2020, et que la loi des salaires unitaires, touchant notamment le
    secteur public, serait modifiée dans le courant de l’année. Le chef du
    gouvernement de Bucarest a ajouté qu’il s’attendait à avoir une équipe
    performante, une évaluation de l’exécution du budget étant envisagée à la-mi
    année, avec les mandats ministériels sur la table. Le projet de construction
    financière table sur une croissance économique de 4,3% et sur un
    déficit public de 7,16% du PIB. Ces pourcentages reposent sur des investissements
    de 5,5% du PIB, sur une majoration des revenus de 13% par rapport à 2020 et sur
    une hausse des dépenses publiques de seulement 5%.


    Vaccins -
    Accusée de lenteur dans la gestion de la pandémie de coronavirus, l’Union
    européenne a décidé d’accélérer la procédure d’autorisation des vaccins améliorés
    contre les variants du virus. C’est la commissaire européenne à la santé et la politique
    des consommateurs, Stella Kyriakides, qui l’a annoncé, dans un entretien avec
    la rédaction du quotidien allemand Augsburger Allgemeine. Mme Kyriakides a précisé qu’il a été
    décidé, de concert avec l’Agence européenne des médicaments, qu’un vaccin
    anti-Covid 19 amélioré par un fabriquant ne devait plus passer par toutes les
    étapes d’autorisation. La commissaire européenne à la santé a ajouté que l’UE
    avait réussi à sécuriser l’approvisionnement de 700 millions de doses de vaccin
    d’ici la fin du troisième trimestre de cette année.


    Washington – Le
    Sénat américain a acquitté l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, qui
    faisait l’objet d’une procédure d’impeachment, sous l’accusation d’avoir incité
    les manifestants qui avaient pris d’assaut, le 6 janvier dernier, le bâtiment
    du Capitole. Cinq personnes avaient perdu la vie pendant ces événements. L’enjeu
    de cette procédure a été l’avenir politique de l’ancien président, car il n’aurait
    plus eu le droit de se porter candidat à une fonction publique, s’il avait été
    condamné. La décision du Sénat américain lui permet de briguer un nouveau
    mandat présidentiel en 2024. Tous les 50 sénateurs démocrates et 7 républicains
    ont voté pour l’impeachment, mais pour que la procédure aboutisse, il aurait fallu
    un minimum de 67 voix. Dans une déclaration issue par Donald Trump après son
    acquittement, il affirme que la procédure mentionnée était « une nouvelle
    étape de plus grande chasse aux sorcières de l’histoire des Etats-Unis ».
    Il a aussi ajouté que son « mouvement patriotique » n’était qu’à ses
    débuts. Le président Joe Biden a affirmé que l’acquittement de Donald Trump
    était une preuve de la fragilité de la démocratie.




    Tennis
    – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (2 WTA), s’est qualifiée aujourd’hui
    dans les quarts de finale de l’Open d’Australie, après avoir remporté le match
    contre la Polonaise Iga Swiatek (17 WTA) (6-3, 1-6, 4-6). La prochaine
    adversaire de Simona Halep sera l’Américaine Serena Williams (11 WTA), qui s’est imposée devant la
    Biélorusse Arina Sabalenka (7 WTA). Dans le tournoi de double messieurs, la
    paire roumano-brésilienne Horia Tecău-Marcelo Melo affrontera le
    duo Ivan Dodig (Croatie)/Filip Polasek (Slovaquie).




    Météo – La
    vague de froid qui s’est emparée depuis une semaine de l’Europe occidentale, s’est
    aussi abattue sur la Roumanie. Une alerte au grand froid est en vigueur sur l’ensemble
    du territoire jusqu’à lundi matin, mais des températures largement négatives s’annoncent
    également la semaine prochaine, quand le thermomètre affichera entre -18° et -8°.
    Aujourd’hui, les maximales de l’air se situent entre -6° et 3°. Il neige faiblement et
    localement dans le centre, le nord, le nord-est et en montagne. Les autorités
    appellent les personnes qui vivent dans la rue à s’adresser aux centres d’assistance
    sociale pour se mettre à l’abri du froid.