Tag: urgences

  • En Roumanie, le Covid 19 n’est plus une urgence sanitaire

    En Roumanie, le Covid 19 n’est plus une urgence sanitaire

    Dimanche, le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, a déclaré que le Covid 19 ne constituait plus un problème de santé publique en Roumanie. Au cours des derniers mois, quelques centaines de cas étaient rapportés quotidiennement et certains jours, aucun décès n’était comptabilisé. Le ministre a néanmoins souligné que l’évolution d’un virus est toujours imprévisible et que le vaccin demeure donc conseillé pour les catégories de personnes vulnérables comme les malades chroniques ou les personnes âgées de plus de 60 ans. D’autant plus que prochainement, le sérum adapté au variant Omicron sera disponible en Roumanie. Alexandru Rafila a déclaré : D’ici la fin du mois, nous aurons le vaccin adapté aux sous-variants B.A4 et B.A5 qui circulent actuellement. C’est la première fois que nous aurons un vaccin parfaitement adapté et moi personnellement, je vais me faire vacciner avec une quatrième dose. Je pense qu’il protège bien, tout comme le vaccin contre la grippe saisonnière que j’ai également fait. Il n’est pas exclu que dans le futur, il existe une vaccination saisonnière contre le covid comme elle existe déjà pour la grippe, et ceci sans lien avec la situation dramatique de l’année 2021, quand nous avons eu 26 mille décès pendant la quatrième vague pandémique.

    Selon le ministre de la Santé, la vaccination anti-Covid 19 se fera chez les médecins de famille ou dans les centres de vaccination ouverts dans la plupart des hôpitaux roumains. Alexandru Rafila a déclaré qu’il ne s’attendait pas à un pic important d’infections respiratoires. Il a précisé que jusqu’à présent le nombre de cas était proche de celui des années passées. Toutefois, selon lui, la saison actuelle est plus intense en ce qui concerne les virus et va probablement s’achever plus tôt que les autres années. Selon le ministre, une solution rapide pour faire face à cette augmentation du nombre de cas en cette saison pourrait être d’ouvrir des centres ambulatoires de pédiatrie dans les hôpitaux. Cette mesure qui avait déjà été mise en place pendant la pandémie permettrait de faire face à la situation sans ajouter de pression sur les urgences. Il a précisé : Seule une petite partie des enfants ont besoin d’une hospitalisation et d’une intervention dans les services d’urgence. Nous devons trouver une solution pour que les parents puissent avoir un endroit où aller avec leurs enfants, le médecin de famille en premier lieu mais s’il n’est pas disponible alors dans un centre ambulatoire spécialisé avec des pédiatres, avec la possibilité de faire des radios. Ainsi les problèmes pourront être résolus sans saturer les services d’urgence.

    Pendant toute la période d’état d’alerte pandémique qui a duré environ deux ans, du 18 mai 2020 au 9 mars 2022, les hôpitaux et centres de soin ont été confrontés à une surpopulation. Avant ça, la Roumanie avait été en état d’urgence pendant deux mois, après que l’OMS avait annoncé la pandémie de coronavirus. D’après les données officielles, au jour d’aujourd’hui, environ 3,3 millions de personnes ont été infectées par le Covid 19 en Roumanie et plus de 67 mille personnes sont décédées à cause du virus.

  • 02.01.2019 (mise à jour)

    02.01.2019 (mise à jour)

    Tarifs – En Roumanie, le prix des carburants a baissé au 1er janvier 2020 d’environ 7 centimes d’euros par litre. En même temps, le salaire minimum brut a augmenté à 2.233 lei (467 euros) et implicitement le point d’amende routière a augmenté à 223 lei (47 euros). Les amendes auraient dû rester au même niveau qu’en 2019, toutefois, la loi portant sur leur gel a été attaquée à la Cour Constitutionnelle.

    Urgences – Ces 48 dernières heures, quelque 3000 situations d’urgence ont été rapportées en Roumanie. Les Pompiers sont intervenus pour éteindre plus de 260 incendies, alors que les équipages médicaux ont été appelés dans 2400 cas pour accorder les soins de premiers secours ou pour aider à la décarcération des victimes des accidents de la route. Les sauveteurs sont également intervenus pour débloquer des personnes se trouvant dans des milieux hostiles, mais aussi dans environ 200 missions de protection des communautés. Pendant les événements consacrés à la célébration du Nouvel An, 82 personnes ont été blessées et 28 incendies se sont produits à cause de l’utilisation de matériaux pyrotechniques. Notons que plus de 5300 pompiers assurent la protection des citoyens pendant ces mini-vacances du Nouvel An.


    Chômage – En Roumanie, encore, le taux de chômage au niveau national était de 2,98% début décembre dernier, selon les données de l’Agence nationale pour l’occupation de la main d’œuvre, soit la même valeur qu’en novembre et un peu moins qu’en décembre 2018. Le nombre total de chômeurs approchait donc les 260.000 personnes en début du mois dernier ; La plupart en sont âgés de 40 à 49 ans, proviennent du milieu rural et ont fait des études primaires ou n’ont pas été scolarisés.

    Consommation – Selon Eurostat, en 2018, les foyers roumains n’ont alloué que 1,9% du total des dépenses aux services de restauration fournis par les restaurants, bars, cafés et salons de thé, soit le pourcentage le plus réduit au sein des Etats membres et 3 fois de moins par rapport à la moyenne européenne de 7%. Au total, sur l’ensemble de l’UE, les foyers ont dépensé plus de 600 milliards d’euros (soit l’équivalent de 3,8% du PIB de l’Union) pour déjeuner en ville. Parmi Européens qui ont alloué le plus à ces services comptent les Irlandais, les Espagnols, les Maltais et le Grecs. Au pôle opposé l’on retrouve les Roumains, les Polonais et les Lituaniens qui ont dépensé le moins au restaurant. D’ailleurs, ces 10 dernières années, à savoir entre 2008 et 2018, l’argent alloué à la restauration a augmenté dans la plupart des Etats-membres de l’Union, à l’exception de 4 pays : la Roumanie, l’Espagne, la Slovaquie et la Grande Bretagne. Enfin, c’est toujours en Roumanie que ces sommes ont diminué le plus, soit de 2,9% en 2009 à 1,9% du total en 2018.

    Cinéma – Le long-métrage « La Gomera / Les siffleurs » du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu, participe à la 31e édition du Festival International du Film de Palm Springs, en Californie, qui se tient du 2e au 12 janvier. 188 pellicules de 81 pays y seront présentées. La première mondiale de ce 5e long-métrage de Corneliu Porumboiu a eu lieu en 2019 au Festival de Cannes. C’est l’histoire du policier Cristi qui arrive sur l’île espagnole de La Gomera pour apprendre à communiquer en sifflant, un style spécifique de cette île. Sa mission est de libérer Zsolt, un homme d’affaires controversé arrêté à Bucarest.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures nous aurons du beau temps sur la plupart du territoire de la Roumanie, notamment dans le sud et l’est. Le vent sera plus fort sur les Carpates Méridionales et la Courbure des Carpates, avec des rafales qui pourraient atteindre les 80 km/h. Les températures maximales iront de 0 à 10 degrés. Le risque d’avalanches persiste dans les Monts Fagaras, notamment à Bâlea Lac, où le degré de risque est de 4 sur 5, les touristes étant conseillés de ne pas skier dans la zone. Ici la couche de neige dépasse un mètre et demi de hauteur.

  • 02.01.2020

    02.01.2020

    Urgences – Ces 48 dernières heures, quelque 3000 situations d’urgence ont été rapportées en Roumanie. Les Pompiers sont intervenus pour éteindre plus de 260 incendies, alors que les équipages médicaux ont été appelés pour 2400 cas pour accorder les soins de premiers secours ou pour aider à la décarcération des victimes des accidents de la route. Les sauveteurs sont également intervenus pour débloquer des personnes se trouvant dans des milieux hostiles, mais aussi dans environ 200 missions de protection des communautés. Pendant les événements consacrés à la célébration du Nouvel An, 82 personnes ont été blessées et 28 incendies se sont produits à cause de l’utilisation de matériaux pyrotechniques. Notons que plus de 5300 pompiers assurent la protection des citoyens pendant ces mini-vacances du Nouvel An.

    Chômage – En Roumanie, encore, le taux de chômage au niveau national était de 2,98% début décembre dernier, selon les données de l’Agence nationale pour l’occupation de la main d’œuvre, soit la même valeur qu’en novembre et un peu moins qu’en décembre 2018. Le nombre total de chômeurs approchait donc les 260.000 personnes en début du mois dernier ; La plupart en sont âgés de 40 à 49 ans, proviennent du milieu rural et ont fait des études primaires ou n’ont pas été scolarisés.

    Tarifs – En Roumanie, le prix des carburants a baissé au 1er janvier 2020 d’environ 7 centimes d’euros par litre. En même temps, le salaire minimum brut a augmenté à 2.233 lei (467 euros) et implicitement le point d’amende routière a augmenté à 223 lei (47 euros). Les amendes auraient dû rester au même niveau qu’en 2019, toutefois, la loi portant sur leur gel a été attaquée à la Cour Constitutionnelle.

    Consommation – Selon Eurostat, en 2018, les foyers roumains n’ont alloué que 1,9% du total des dépenses aux services de restauration fournis par les restaurants, bars, cafés et salons de thé, soit le pourcentage le plus réduit au sein des Etats membres et 3 fois de moins par rapport à la moyenne européenne de 7%. Au total, sur l’ensemble de l’UE, les foyers ont dépensé plus de 600 milliards d’euros (soit l’équivalent de 3,8% du PIB de l’Union) pour déjeuner en ville. Parmi Européens qui ont alloué le plus à ces services comptent les Irlandais, les Espagnols, les Maltais et le Grecs. Au pôle opposé l’on retrouve les Roumains, les Polonais et les Lituaniens qui ont dépensé le moins au restaurant. D’ailleurs, ces 10 dernières années, à savoir entre 2008 et 2018, l’argent alloué à la restauration a augmenté dans la plupart des Etats-membres de l’Union, à l’exception de 4 pays : la Roumanie, l’Espagne, la Slovaquie et la Grande Bretagne. Enfin, c’est toujours en Roumanie que ces sommes ont diminué le plus, soit de 2,9% en 2009 à 1,9% du total en 2018.

    Météo – Nous avons du beau temps sur la plupart du territoire de la Roumanie en ce jeudi. Le ciel n’est couvert que par endroits sur l’ouest, le nord-ouest et sur le relief. Il neige en altitude. Les températures maximales de la journée iront de -2 à 7 degrés. 3 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.09.2017

    Dans la presse en ligne de ce mardi,
    les sujets sont bien divers : tempête hors-normes dans l’ouest de la
    Roumanie, avenir des retraites, redistribution des inspecteurs d’académie ou
    encore production de prunes, il y en a pour presque tous les goûts.



  • A la Une de la presse roumaine – 7.11.2016

    A la Une de la presse roumaine – 7.11.2016

    «
    Qui est coupable pour le plus grave accident jamais produit sur une autoroute
    roumaine ? » voici la question que se posent les quotidiens roumains
    en ce début de semaine. Le métro bucarestois est également vérifié par l’Inspection
    des situations d’urgence qui vise notamment les voies d’évacuation. D’ailleurs,
    ce moyen de transport est de plus en plus bondé ces derniers temps et des
    vigiles ont été déployés pour pousser les voyageurs dans les rames. Pourtant,
    l’effet a été contraire à celui escompté.



  • Un service des urgences destiné aux animaux sauvages

    Un service des urgences destiné aux animaux sauvages

    En ce début octobre, la ville de Sibiu et notamment ses forces de l’ordre faisaient la Une de la presse roumaine. Après avoir cavalé, pendant trois heures, dans les rues, sur des toits et des places de la ville du centre de la Roumanie, un ourson âgé d’environ 5 ou 6 ans était finalement abattu par balles. Une cinquantaine de policiers, gendarmes et agents de la Direction sanitaire vétérinaire départementale avaient été mobilisés pour capturer l’animal vivant, une mission déclarée impossible après l’utilisation, sans succès, de seulement quatre projectiles tranquillisants. Une vague de protestations a suivi à travers le pays, les Roumains se déclarant scandalisés par la légèreté avec laquelle les autorités de Sibiu ont pris la décision d’abattre l’animal. Pour leur part, les autorités ont affirmé qu’aucune procédure n’existait actuellement pour gérer une telle situation de crise, à savoir l’incursion d’un animal sauvage dangereux dans une agglomération urbaine.

    Et pourtant, ce genre de cas semble se multiplier en Roumanie et notamment à Brasov, dans le centre du pays. Ironiquement, cet incident est survenu juste après le rejet, par le ministère, de l’environnement d’un projet de décret gouvernemental introduisant des quotas très élevés d’ours, de chat sauvage et de loup qui pourraient être tués au cours de l’actuelle saison de chasse. Bref, s’il entrait en vigueur, ce très controversé projet législatif aurait permis aux chasseurs d’abattre plus de 1700 animaux sauvages protégés par la loi. Pour leur part, les associations des chasseurs affirment que les animaux en question devraient être tués s’ils provoquaient des dégâts dans les communautés humaines. Vu que ces associations font le comptage des animaux et organisent des parties de chasse avec des participants étrangers pour faire des profits notables – un trophée d’ours vaut environ 8000 euros, les associations de protection de l’environnement ont proposé une révision des quotas de chasse et des solutions alternatives dans le cas des animaux protégés par la loi.

    Parmi elles, un Service des urgences destiné aux animaux sauvages, soit une organisation qui aurait pu capturer l’ourson de Sibiu sans le tuer, par exemple. Ecoutons Cristiana Pasca Palmer, ministre roumaine de l’environnement : Nous allons créer, au plus vite, immédiatement même, un service des urgences pour les animaux sauvages. En appelant le numéro unique d’urgence 112, les personnes qui ont souffert des dégâts causés par ces animaux ou celles, qui se sentent menacés, recevront l’aide d’une cellule de crise qui interviendra dans une première phase sans tuer l’animal. C’est uniquement en cas de situation grave que cette équipe peut l’abattre. Le Ministère de l’environnement pourra invoquer alors l’Article 16 de la Directive européenne Habitats et obtiendra une dérogation. C’est ainsi que nous utilisons correctement la Directive Habitats. Donc, si nous avons un problème, un seul ours peut être abattu, l’intervention est ponctuelle et vise seulement l’animal qui a produit des dégâts. Mais en même temps, nous devons mettre en page une méthodologie claire, même si elle est assez chère. Son élaboration peut couter jusqu’à 2 ou 3 millions d’euros parce qu’il faut réaliser des études génétiques. Dans un premier temps, ce service d’intervention rapide, mis en place en partenariat avec le Ministère de l’intérieur, sera doublé par un Comité de permanence au Ministère de l’environnement. Un spécialiste y sera disponible 24 heures sur 24, pour approuver une dérogation, donc pour assurer un cadre légal à une telle intervention, si besoin est. En même temps, un groupe élargi, formé d’experts, mais aussi des représentants des fermiers et des chasseurs, sera chargé de mettre à jour les conclusions d’une ancienne étude dont nous sommes, en quelque sorte, les prisonniers, a expliqué Cristiana Pasca Palmer, la ministre roumaine de l’environnement.

    Selon les chiffres officiels, environ 5 mille animaux sauvages, d’espèces protégées, soit 2374 ours, 1586 loups et 898 chats sauvages, ont été chassés en Roumanie entre 2007 et 2015, sur des dérogations établies par ordre des différents ministres de l’environnement, en vertu de l’article 16 de la Directive Habitats de l’UE. Pour ce qui est du lynx, le quota de chasse a été supprimé en 2013 et donc le nombre d’exemplaires tués entre 2007 et 2012 s’est arrêté à 120. Malheureusement, pour un certain ourson égaré dans la ville de Sibiu, l’initiative du ministère de l’environnement, de créer un service spécialisé dans la gestion des animaux sauvages, est venue un peu trop tard.

  • 26.06.2017

    26.06.2017

    Drapeau — C’est la Fête du drapeau roumain. Ce 26 juin, à Bucarest et partout dans le pays, ont été organisés des cérémonies de levée symbolique du drapeau et des événements culturels. Le tricolore rouge jaune bleu représente aujourd’hui « une Roumanie moderne, Etat souverain, indépendant, unitaire et indivisible, membre de plein droit de l’UE et de l’OTAN, ainsi que partenaire digne de confiance des Etats-Unis », a affirmé, à cette occasion, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Pour sa part, la diplomatie de Bucarest a adressé un message aux communautés roumaines de la diaspora où elle rappelle que le drapeau est le symbole de l’unité et de l’identité des Roumains.



    Brexit — Le résultat du référendum britannique du 23 juin met l’UE devant une situation inédite, mais les Etats membres resteront unis ; de ce défi, ils s’en sortiront plus forts, a écrit la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, dans un communiqué publié dimanche. Selon elle, la situation est difficile aussi bien pour l’UE que pour une bonne partie des citoyens britanniques. La commissaire appelle le gouvernement de Londres à mettre en œuvre le résultat du référendum le plus rapidement possible, car tout retard ne ferait que prolonger l’incertitude.



    Brexit — La coopération militaire et sécuritaire entre la Roumanie et le Royaume-Uni se poursuivra, a précisé le ministre rouimain de la défense, Mihnea Motoc, suite au récent référendum ayant donné gain de cause au départ de la Grande Bretagne de l’UE. Le rôle de Londres au sein de l’OTAN ne changera pas non plus, a-t-il encore estimé.


    Par ailleurs, la ministre roumaine des Finances, Anca Dragu, a assuré que le Brexit n’affecetra pas la Roumanie d’un point de vue financier. La Roumanie a des réserves en devises significatives, de même que des réserves de financement, a-t-elle affirmé. Et d’ajouter que l’économie du pays est robuste et fera face à ce choque, quelle que soit la durée de la mise en œuvre du choix des Britanniques exprimé lors du référendum.



    Urgences — Un exercice de l’OTAN ciblé sur les urgences civiles doit se dérouler du 4 au 7 juillet, à Târgu Mures. Il s’agit d’une première mondiale, a fait savoir Raed Arafat, le chef du Département pour les situations d’urgence du ministère roumain de l’Intérieur. Des experts en urgences civiles de 15 pays doivent prendre part à cet exercice, qui a été préparé pendant six mois. Il ne s’agira pas d’une simulation sur le terrain, mais dans un environnement virtuel spécialement conçu pour les situations d’urgence.



    Escrime — La sélection féminine roumaine d’épée est montée sur la troisième marche du podium du Championnat européen d’escrime, déroulé à Torun, en Pologne. Les épéistes roumaines ont ainsi dépassé la Hongrie, 27 points à 19, dans la petite finale. C’est, toutefois, un petit recul pour les sportives roumaines, après leur exploit dans la compétition européenne de l’année dernière, à Montreux, en Suisse, où elles avaient décroché l’or. A Torun, une médaille de bronze pour les sabreurs roumains aussi. Dans la finale de consolation, les Messieurs ont rencontré toujours leurs confrères hongrois dont ils ont eu raison, 45 points à 32.

  • 29.03.2016

    29.03.2016

    Fisc – L’Agence nationale d’administration fiscale de Roumanie a collecté l’année dernière 43,7 milliards d’euros, enregistrant une progression des contributions de 7,8% par rapport à 2014, selon le rapport de l’Institution sur l’année dernière, rendu public aujourd’hui. Conformément à ce document, le taux des recettes budgétaires au PIB du pays est arrivé à 27,9%, soit 0,5% de plus qu’en 2014. Les rentrées produites par la TVA ont augmenté de 12%, alors que celle résultant de l’impôt sur le profit ont progressé de 13%. Les inspecteurs de la Direction générale antifraude ont déstructuré plusieurs réseaux criminels auteurs de transactions frauduleuses et les manques à gagner signalés d’une valeur supérieure à un million d’euros ont compté pour 87,6% du total des manques à gagner identifiés.

    Film – Le long métrage « Aferim ! » du cinéaste roumain Radu Jude a remporté le Grand Prix de la dixième édition du Gala des Prix Gopo, qui a eu lieu lundi à Bucarest. Le film a gagné les prix de toutes les catégories où il a été nominé, dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur dans un rôle principal (Teodor Corban). Ioana Flora a été désignée meilleure actrice dans un rôle principal dans la production « Chez papa », alors que le Gopo du meilleur début a été décerné à Nicolae Constantin pour le rôle du film « Le monde est à moi ». Le prix de l’ensemble de la carrière a été attribué à Florin Piersic.

    Urgences – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain de l’Intérieur, Raed Arafat, prend en compte une éventuelle démission, mais uniquement si le premier ministre Dacian Ciolos lui demande de le faire. Présent lundi au Gouvernement à une réunion avec les représentants du Corps de Contrôle du premier ministre, Raed Arafat a dû donner des explications au sujet des irrégularités signalées dans le cas de l’intervention du Département des situations d’urgence dans l’incendie qui a ravagé le Club Colectiv le 30 octobre dernier et qui a fait 64 morts. Les participants à la réunion ont décidé de mettre à jour le rapport réalisé par le Corps de Contrôle. La Direction des situations d’urgence considère que certaines affirmations du rapport, telle celle selon laquelle le système d’urgences devrait être réformé d’une manière radicale et que des improvisations apparaissent dans les interventions des secouristes, ne sont pas fondées sur des preuves. De tels propos seraient inacceptables pour un document d’une telle importance, ont conclu les auteurs du rapport.

    Tennis – Simona Halep, la joueuse roumaine de tennis la mieux cotée, n° 5 mondiale, rencontrera aujourd’hui Timea Bacsinszky de Suisse, n° 20 mondiale, dans les quarts de finale du tournoi de Miami, aux Etats Unis. Halep a vaincu la Britannique Heather Watson (69e WTA) sur le score de 6 – 3, 6 – 4 dans les huitièmes de finale. Irina Begu (35e WTA) a été battue par l’Américaine Madison Keys (24e WTA) et Monica Niculescu (n° 33 mondiale) a perdu contre Johanna Konta du Royaume-Uni (23e au classement WTA). Par ailleurs, Monica Niculescu et Margarita Gasparian de Russie ont produit la surprise dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double de Miami, suite à la victoire 6 – 4, 6 – 2 contre les principales favorites du tournoi Martina Hingis (Suisse) / Sania Mirza (Inde). Le double roumano-russe doit jouer dans les quarts de finale contre le double américano-russe Vania King/Alla Kudriavteva.

  • Petite ville roumaine, cherche médecin

    Petite ville roumaine, cherche médecin

    L’incendie meurtrier survenu, le 30 octobre, dans une discothèque bucarestoise a braqué les projecteurs des médias roumains sur l’action des urgences médicales ainsi que sur les soins accordés aux grands brûlés, dans la capitale Bucarest et, par extension, dans les grandes villes du pays. Tandis que le système médical roumain se voit constamment reprocher les lacunes à nombre de niveaux, nous avons voulu savoir quelle était la situation à l’extérieur des grandes agglomérations urbaines roumaines. Comment y fait-on de la médecine, y compris d’urgence ? Quels problèmes, mais aussi quels avantages il y en a ? Comment la migration médicale complique-t-elle la vie des praticiens qui restent ? Nous allons en débattre avec des médecins de deux villes moyennes roumaines, Sibiu et Târgu Mureș, la dernière étant le lieu d’origine du SAMU-SMUR roumain, à savoir le Service mobile d’urgences, réanimation et décarcération SMURD.


    Nos invités — dr. Gabriela Madaras, médecin endocrinologue (Targu Mures), dr. Bogdan Csillag, médecin urgentiste, inspecteur du SMURD pour la région du centre de la Roumanie (Targu Mures) et dr. Ciprian Rociu, neurologue (Sibiu).




  • Michel Beine (Belgique) – les services de secours en Roumanie

    Michel Beine (Belgique) – les services de secours en Roumanie

    C’est d’ailleurs un premier exemple de la manière dont les réglementations européennes ont eu un impact direct sur chaque citoyen européen, explique la Commission européenne. Le 112 sauve la vie, protège le citoyen et la propriété, lit-on sur le site consacré à ce service. C’est dire qu’en appelant ce numéro, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, on accède tout de suite aux pompiers, à l’ambulance et au Service mobile d’urgence SMUR, ainsi qu’à la police et à la gendarmerie.



    Il convient d’appeler ce numéro quand l’intervention des agences spécialisées est nécessaire, pour assurer l’assistance immédiate dans des situations où la vie, l’intégrité ou la santé du citoyen, l’ordre public, la propriété publique ou privée ou l’environnement sont en danger. L’appel est universel car multilingue et gratuit. Il est possible de s’exprimer en roumain, dans les langues des minorités nationales ou dans une des langues à usage international. Ce service est opéré par le Service des télécommunications spéciales.



    Dès que l’appel est effectué, l’opérateur peut voir le numéro et l’emplacement de la personne qui parle. La confidentialité est une obligation pour le personnel du système. Après avoir fourni les éléments les plus importants à l’opérateur, il faut rester en ligne pour répondre aux questions. Le personnel des centres d’appels 112 est spécialisé et instruit pour assister les appelants en cas d’urgence et les aider dans les plus brefs délais. L’utilisation des ressources matérielles et humaines à l’intervention d’urgence est beaucoup plus efficace avec le système 112. Les équipes d’intervention les plus proches du lieu de l’urgence arriveront sur place, économisant des minutes importantes pour sauver des vies humaines.



    Le numéro d’urgence a reçu 36 millions d’appels en 2006 ; leur nombre a baissé au fil des années pour arriver en 2014 à 16,5 millions. Le service a enregistré beaucoup d’appels de plaisantins, surtout dans les premières années de son fonctionnement. Ainsi, sur les 36 millions d’appels en 2007, par exemple, 33 millions étaient de fausses alertes. Leur nombre a baissé de 25% et actuellement, il se situe à 65%, donc la Roumanie s’inscrit dans la moyenne européenne. Selon le dernier rapport de la Commission européenne, la Roumanie compte parmi les Etats membres avec les meilleurs temps de réaction à l’appel (le temps moyen est d’un peu plus de 3 secondes) et une bonne localisation des appelants. Voilà, M Beine. J’espère avoir répondu à votre question. A bientôt.

  • Médecine des urgences en Roumanie

    Médecine des urgences en Roumanie

    « La Roumanie assure un des plus hauts niveaux européens de qualité des soins durgence » ont conclu les participants à la première édition du Congrès de médecine d’urgence déroulé fin juin, à Cluj. L’explication en est bien simple: notre pays figure parmi les seuls cinq pays européens où la médecine d’urgence est une spécialité dans le cadre de la Faculté de médecine. En plus, la mise en place d’un programme national de modernisation des unités d’accueil des urgences et des ambulances a donné un nouveau visage à l’aide médicale d’urgence en Roumanie.



    Pourtant, si l’on veut des services irréprochables, des choses restent encore à faire. Sur l’ensemble des problèmes auxquels le système se confronte, notons en tout premier lieu le fait que trop peu d’hôpitaux de Roumanie couvrent toutes les spécialités en matière d’urgences. Du coup, les gens se voient souvent trimbalés d’un hôpital à l’autre sans très bien comprendre ce qui se passe. Heureusement que le Ministère de la santé fait des efforts soutenus pour assurer une médecine d’urgence de qualité et donc il se prépare à allouer des fonds supplémentaires aux services ambulanciers. Les sommes seront utilisées tant pour le dégel des postes et la promotion du personnel déjà existant, que pour des investissements pour l’infrastructure et la réparations des ambulances. Depuis le début de l’année, le ministère a débloqué 160 nouveaux postes dans le système des services médicaux d’urgence et ce processus va continuer.



    Alexandra Tanase, bénévole depuis deux ans des services d’ambulance de Bucarest, témoigne de son expérience: « La situation s’améliore d’une année à l’autre et je constate que nos coordinateurs s’efforcent de nous offrir un confort accru pour nous aider à remplir notre devoir le mieux possible. Le service d’ambulance dispose de trois types de véhicules. Ceux du type A assurent uniquement le transport des patients. Les ambulances du type B ont à bord un infirmier et souvent un bénévole. Enfin, les ambulances du type C disposent d’une équipe complète, formée d’un infirmier, d’un médecin et d’un bénévole. Ces derniers interviennent en cas de problèmes très graves, tels l’arrêt cardiorespiratoire ou l’accident. Plus le cas est sévère, plus l’équipe a des compétences accrues. Par contre, en cas de problème de santé sans risque majeur, ce sont notamment des ambulances du type B qui s’en chargent. Si l’on constate que le problème est plus sévère, alors on peut demander une équipe du type C. »



    Puisque l’édition de cette année du Congrès interdisciplinaire sur les urgences a aussi abordé l’absence de certains services médicaux nécessaires dans un même établissement hospitalier, Alexandra Tănase nous a expliqué la procédure suivie par les ambulanciers pour décider de l’hôpital qui accueillera le patient: «Nous sommes en contact permanent, par le système de communication à distance, nous expliquons l’état du patient et on nous dirige vers un certain hôpital. Sinon, nous l’emmenons à l’établissement le plus proche. Il m’est arrivé d’avoir un patient décompensé que nous avons emmené, pour sa propre sécurité, à l’hôpital le plus proche, au lieu de celui requis par sa maladie. »



    Alexandra nous a également raconté que chaque patient reçoit le traitement dont il a besoin, malgré une attente parfois longue, à cause du grand nombre de malades emmenés aux urgences. Quelles améliorations s’imposeraient encore? Alexandra Tănase: « La modernisation des ambulances, l’augmentation de leur nombre ainsi que du nombre d’ambulanciers, car c’est un problème visible. Il faudrait aussi impliquer tout le monde, parce que la réaction des gens en cas d’accident est vitale. Il existe un programme national intitulé « Il y a un héros en chacun de nous » qui repose exactement sur cette idée :chacun peut aider, en appliquant les procédures correctes, car, les premières minutes qui suivent l’accident ou un traumatisme sont essentielles pour la vie du patient. »



    Pour ce qui est des équipements, des améliorations ont eu lieu. Ainsi, par exemple, à l’Hôpital départemental des urgences “Sf. Ioan cel Nou” (Saint Jean le Nouveau) de Suceava (au nord de la Roumanie), sera-t-il installé un équipement de tomographie de dernière génération, financé par le ministère de la santé et par le Conseil départemental. De même, le service d’ambulance du département de Brăila dont les véhicules dataient de 2007, s’est enrichi de trois véhicules neufs du type B, achetés avec l’appui du ministère de la santé et il est probable que ce programme continue. (Trad.: Ioana Stancescu, Ileana Taroi)

  • Un médecin roumain décoré par la France

    Un médecin roumain décoré par la France

    Raed Arafat est né à Damas, en Syrie, en 1964, dans une famille d’origine palestinienne. Au début des années 1980, il choisit de faire des études universitaires en Roumanie, comme de nombreux jeunes arabes de l’époque. Il opte pour la médecine et suit une spécialisation en anesthésie et soins intensifs. A la fin des années de fac, Raed Arafat décide de rester en Roumanie et de demander la nationalité roumaine.



    Ces dernières années, il a occupé les fauteuils de sous-secrétaire d’Etat, secrétaire d’Etat et même de ministre de la santé. Pour cette dernière fonction, Raed Arafat fait le choix de prêter serment sur la Constitution de la Roumanie, au lieu de le faire sur la Bible (comme les autres responsables roumains) ou sur le Coran. Ce médecin roumain d’origine palestinienne est pourtant nationalement connu pour avoir créé le Service mobile d’urgence, réanimation et décarcération (SMURD), mis en place au tout début des années 1990 et dont la qualité n’a rien à envier aux Services similaires de l’UE.



    La France reconnaît aujourd’hui ce travail exceptionnel de Raed Arafat et lui confère la Légion d’honneur. « La légion d’honneur ne pouvait pas ne pas vous être attribuée : sacrifice, dévouement, ténacité, courage, abnégation, droiture, justice, excellence, et j’ajouterai, croyance en un monde meilleur. Mais par-dessus tout, c’est la passion au service d’une profession exigeante que je retiendrai. Il était impossible de ne pas vous l’offrir » — affirmait l’ambassadeur français à Bucarest, Philippe Gustin, lors de la remise des insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à Raed Arafat.



    Le médecin roumain, qui remplit actuellement les fonctions de secrétaire d’Etat au ministère de la santé de Bucarest, a avoué que cette distinction renforçait son engagement envers la Roumanie mais aussi envers l’Europe, car le SMURD de Roumanie est cohérent avec la réalité européenne. (trad.: Ileana Ţăroi)