Tag: Valea Zalanului

  • Guy Le Louët (France) – Propriétés du prince Charles de Galles en Roumanie

    Guy Le Louët (France) – Propriétés du prince Charles de Galles en Roumanie

    En fait, lintérêt de lhéritier de la Couronne britannique pour la Roumanie ne date pas d’hier, puisqu’il créait une fondation déjà en 1987, pour aider les intellectuels roumains à être en contact avec des universités occidentales — notamment Oxford et Cambridge. En avril 1989, à Londres, il a tenu un discours sur la situation dramatique des villages roumains — vous vous souvenez peut-être, pour Ceauşescu, l’heure était à la systématisation. Les villages étaient rasés pour faire des terrains agricoles ou les maisons des gens étaient démolies pour céder la place à des immeubles collectifs.



    Le prince de Galles est venu pour la première fois en Roumanie en 1998 et il est tombé sous le charme de la Transylvanie, cette région du centre du pays, de sa nature, de l’habitat, des traditions et des gens de l’endroit. Il déclare avoir pour ancêtres Vlad l’Empaleur, mais aussi la comtesse Claudine Rhédey de Kis-Rhéde, née sur le territoire de notre pays au XIXe siècle. Depuis lors, il vient chaque année, même plusieurs fois par an en Roumanie pour y séjourner, mais ce n’est pas tout.



    On ne sait pas exactement combien de propriétés le prince Charles a acquises en Roumanie, mais il s’agit d’au moins une dizaine. Et quand je parle de propriétés, il faut entendre des maisons traditionnelles, anciennes, certaines plus que centenaires, qu’il a achetées. Ainsi, à Valea Zălanului, un hameau de 150 habitants du département de Covasna (centre), où le temps s’est arrêté et les gens vivent au rythme de la nature, il achète une, puis deux, puis trois et, selon certains, même une quatrième maison de plus de cent ans. Préoccupé par la conservation du patrimoine, des traditions et par la promotion du tourisme durable, il les a rénovées avec les mêmes matériaux que ceux qui avaient été utilisés à l’origine et les mêmes techniques, les a aménagées avec des objets traditionnels authentiques, mais les a aussi équipées de salles de bains tout confort et elles peuvent être louées. Le magazine Vanity Fair a fait un classement des plus belles maisons du monde parmi lesquelles figure une de ces propriétés. Le prince Charles a aussi quelques maisons à Breb, un village traditionnel du Maramureş (nord).



    Il a créé une fondation pour soutenir les communautés rurales du pays. En 2015, l’héritier de la Couronne britannique a créé une autre fondation avec pour mission de protéger le patrimoine architectural du pays et de soutenir le développement rural et le développement durable. Cette fondation offre des programmes gratuits de formation aux métiers traditionnels qui avaient quasiment disparu.



    Le prince a également acheté des maisons traditionnelles aussi dans le village de Viscri, listé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce village a une église fortifiée saxonne dont la construction a commencé au XIIe s. Il entendait ainsi sauver le patrimoine architectural transylvain, mais aussi le style de vie et les métiers traditionnels. Viscri est maintenant hautement touristique, et son église a été listée parmi les plus belles du monde par la publication The Telegraph.



    Il s’est beaucoup investi dans la conservation des monuments historiques, dans des villages saxons de Transylvanie, fondés au XIIe siècle, dont certains figurent aujourd’hui sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, mais non seulement. Ainsi, en trois ans, la fondation a investi dans ces activités un million de livres sterling, rénovant des édifices représentatifs avec les mêmes matériaux et les mêmes techniques. Un exemple, c’est l’Eglise de la Dormition de la Mère de Dieu de Strei, un monument historique de l’art roman du XIVe s.



    Lorsqu’il vient en Roumanie, l’héritier de la Couronne britannique aime se balader en pleine nature, rencontrer les villageois, et se donne pour tâche de promouvoir les produits traditionnels de ces villages. L’idée, c’est de créer un circuit économique autour de ces monuments pour permettre aux habitants d’avoir des emplois. Ainsi, les chaussettes traditionnelles tricotées par les femmes de Viscri sont exportées en Allemagne et de là, ailleurs en Europe occidentale.



    La fondation du prince se propose de sauver une église vieille de 800 ans, celle de Drăuşeni, au département de Braşov ; à cet effet, un plan a été élaboré. Il prévoit la rénovation de l’église, la construction d’un café, de places d’hébergement et d’ateliers de métiers traditionnels. C’est un projet pilote. S’il fonctionne, il sera étendu à d’autres monuments médiévaux en péril. Il finance par ailleurs la rénovation d’une église en bois du département d’Arad, celle de Luncşoara, mais aussi de deux autres dans le département de Mureş : celles de Curtelnic et celle de Bălăuşeri.



    Nombre de ces projets sont sélectionnés par l’Association L’Ambulance des monuments, dont nous vous avons déjà parlé sir nos ondes, et qui bénéficie du soutien financier du prince Charles. Une maison fortifiée du département de Gorj a également été restaurée ainsi. Ce ne sont que quelques exemples des activités des fondations du prince de Galles en Roumanie.



    En 2011, le prince Charles commente le documentaire Wild Carpathia, du réalisateur britannique Charlie Ottley — un documentaire fabuleux sur la Roumanie. Pour la petite histoire, entre temps, Charlie Ottley a acheté une maison traditionnelle et a emménagé en Transylvanie ! En 2020, en pleine pandémie, dans un autre film commenté par lui, le prince Charles a exhorté les Roumains à passer leurs vacances en Roumanie et à y découvrir « les richesses incroyables » de ce pays. Il avoue être venu pour la première fois en Roumanie une vingtaine d’années auparavant et y avoir découvert un pays « étonnant », qui occupe depuis lors une place à part dans son cœur, et qu’il « se sent chez lui ici » à chaque visite. « La Roumanie est un pays étonnamment divers, dit-il, du delta du Danube, la zone humide la plus grande et la plus sauvage d’Europe, aux forêts, aux sources et aux monastères de Bucovine, de Moldavie et du Maramureş, aux collines des Apuseni ou aux étendues inhabitées de Harghita, aux précieuses collections des musées de Bucarest ou à la beauté sauvage du défilé des Portes de fer, aux châteaux, aux montagnes et aux villages saxons de Transylvanie ou aux vallées reculées du Banat et de la Crişana. Une si riche diversité naturelle et culturelle réunies sous le même drapeau est remarquable et c’est une des caractéristiques qui font de la Roumanie un coin à part de l’Europe. »



    Et le prince Charles déclare qu’il regrette que la pandémie ne lui ait pas permis de voyager en Roumanie, mais il continuera à plaider pour la protection des « trésors uniques » de la Roumanie. Bien entendu, la presse roumaine parle de chaque voyage ou séjour du prince en Roumanie, et de toutes ses activités.

  • România, recomandată de Prinţul Charles

    România, recomandată de Prinţul Charles

    Prinţul
    Charles de Wales îi îndeamnă pe români să îşi petreacă vacanţele în România şi
    să descopere ‘bogăţiile de necrezut’ ale acesteia.


    Într-un film de aproximativ
    5 minute, prezentat, marţi, la reşedinţa sa din localitatea Valea Zălanului, acesta caracterizează România drept o țară ‘admirabilă’ şi
    ‘uimitoare’ ca diversitate. Filmul a fost realizat de jurnalistul britanic
    Charlie Ottley, producătorul seriei de documentare Wild Carpathia, cu scopul de a sprijini industria turismului din
    România.


    Prinţul Charles amintește că a venit pentru prima dată aici în urmă cu
    20 de ani, iar, de atunci, țara ocupă un loc deosebit în inima sa. El mai arată
    că România este foarte diversă, enumerând Delta Dunării, cea mai mare şi mai
    sălbatică zonă umedă a Europei, pădurile, izvoarele şi mănăstirile Bucovinei,
    Moldovei şi Maramureşului, colinele Munților Apuseni sau întinderile nelocuite
    ale Județului Harghita, colecţiile nepreţuite din muzeele Bucureştiului sau
    frumuseţea sălbatică a defileului Porţile de Fier de pe Dunăre, castelele,
    munţii şi satele săseşti ale Transilvaniei sau văile retrase ale Banatului şi
    Crişanei. O atât de bogată diversitate naturală şi culturală reunite sub
    acelaşi drapel e remarcabilă şi e una dintre caracteristicile care fac din
    România acest colţ deosebit al Europei, conchide Prințul Charles.


    Alteţa Sa îi
    îndeamnă pe români să-şi descopere ţara şi să fie mândri de natura, fauna
    sălbatică, gastronomia, tradiţiile şi cultura lor. El mai arată că, din cauza
    primei pandemii majore din istoria contemporană, oamenii trăiesc acum momente
    de profundă schimbare, de incertitudine și de teamă, iar multe țări și-au
    închis granițele.


    Prințul Charles deplânge și efectul devastator al acestei
    situaţii asupra sectorului turistic, a hotelurilor și restaurantelor unde
    lucreză milioane de oameni. Însă, spune membrul familiei regale britanice,
    timpul petrecut acasă oferă, la rândul său, nenumărate ocazii minunate de a
    explora şi de a descoperi.


    Acum e momentul ideal să ne redescoperim
    rădăcinile şi să refacem legătura cu moştenirea noastră. Sunt convins că
    românii care vor face astfel vor găsi nenumărate motive să se bucure şi să fie
    mândri de ţara lor
    , mai subliniază Charles de Wales. El regretă faptul
    că, din cauza pandemiei de coronavirus, anul acesta nu a putut călători în
    România, unde vine relativ frecvent.


    Alteța Sa amintește și faptul că
    domnitorul român din Secolul XV, Vlad Țepeș, se numără printre strămoşii săi,
    ceea ce ar putea explica faptul că în România se simte parțial acasă.
    Realizatorul filmului, Charlie Ottley, care spunea că iubeşte România mai mult
    decât orice ţară din lume, a întărit acest mesaj, făcând şi el un apel către
    români să îşi petreacă vacanţele în ţară, să cheltuiască banii aici şi nu în
    străinătate, pentru că în acest fel vor susţine turismul intern.