Tag: Vanatori-Neamt

  • Vânători Neamţ

    Vânători Neamţ

    Continuăm prezentarea celor zece destinaţii votate în Top 10 “Destinații FIJET România 2024”, proiect al Clubului Presei de Turism – FIJET România care își propune să atragă atenția asupra unor locuri din țară care se remarcă din punct de vedere turistic în mod deosebit. Mergem astăzi la Vânători Neamţ, destinaţie situată pe locul al 7-lea în topul nostru.

    Comuna Vânători-Neamț se găseşte în extremitatea nordică a județului Neamț și nord-vestul Depresiunii Neamț, una dintre cele mai desăvârșite depresiuni subcarpatice din țara noastră. În titulatura oficială a comunei apare precizarea: “staţiune turistică de interes local”, Vânători Neamţ fiind un adevărat colț de rai aflat în inima naturii, unde vechile biserici, schituri și mănăstiri păstrează vie flacăra spiritualității româneşti. Natură, mănăstiri, muzee sunt atracţiile cheie ale zonei.

    Un punct de mare interes turistic este Mănăstirea Neamţ, aşa-numitul „Ierusalim al ortodoxiei române”, cel mai mare şi mai vechi aşezământ monahal din Moldova. Biserica ctitorită de Ştefan cel Mare este principalul monument istoric de arhitectură moldovenească din incinta mănăstirii. Dimensiunile şi monumentalitatea ansamblului au sporit prin introducerea în construcţie a unor elemente noi: pridvorul, situat în faţa intrării şi sala mormintelor amplasată între pronaos şi naos. Astăzi, în incinta Mănăstirii Neamţ se află două biserici, două paraclise, turnul-clopotniţă cu 11 clopote, Seminarul Teologic “Veniamin Costache”, dar şi un muzeu cu o colecţie de artă bisericească şi Sala tiparului.
    În apropierea Mănăstirii Sihăstria, cufundată în pădure se află Peștera Sf. Teodora de la Sihla, peşteră cunoscută şi sub numele de Schitul Sihla. Peştera Sf. Teodora de la Sihla este înconjurată de un peisaj de vis, cu păduri de fag şi de conifere.

    De asemenea, aici se găseşte Parcul Natural Vânători-Neamț, un paradis al biodiversității și al peisajelor pitorești. Aici, însoţiţi de rangeri, puteţi experimenta natura în toată splendoarea sa, descoperind zimbrii în habitatul lor natural. Mihuţ Ion, ranger, ne-a spus povestea zimbrilor care pot fi observaţi aici în libertate:

    “În semilibertate este un pic mai greu, trebuie să mergi dimineaţă, să ne luăm după urme. În libertate, e sistem de monitorizare IT, luăm coordonatele şi avem o antenă, care îi depistează în teren, unde s-ar localiza. Avem în jur de 40 de zimbri în libertate, printre care avem şi pui fătaţi în libertate, în jur de 6-7, nu ştim sigur, pentru că e greu de monitorizat.”

    Mihuţ Ion, ranger, ne-a spus şi despre planurile oficiale privind zimbrii din această zonă, dar şi despre comportamentul acestui animal maiestos:

    “Să unească zimbrii din toţi Carpaţii, de la Caransebeş, de la Armeniş (sud-vestul României), munţii Stânişoarei, până în Ucraina, de la noi de aici de la Parcul Vânători până în Ucraina. Femelele stau în ciurdă şi masculii sunt solitari. Mai stau câte unul, doi, dar în special e masculul dominant. Primii pui s-au născut în 2013.”

    Invitaţia a fost lansată. Vă aşteptăm şi data viitoare cu o nouă destinaţie de top!

  • Le Pays du bison

    Le Pays du bison

    Situé au nord du département de Neamţ, dans la Bucovine historique, le pays du bison se trouve de nos jours dûment protégé au sein du parc naturel Vânători Neamț, qui entoure la ville de Târgu Neamț et englobe les communes d’Agapia, Bălțătești, Crăcăoani et Vânători Neamț, situé dans une région qui fait la part belle au tourisme écologique. En effet, le pays est dominé par des hauteurs boisées, surnommés, à bon escient, par les habitants du coin, les bois cuivrés, ou encore les bois argentés, suivant la saison et la couleur de la lumière reflétée par les feuilles des chênes. Réserve naturelle d’une beauté vertigineuse, le pays du bison s’étend sur 7 hectares.



    Des gens accueillants, des mets savoureux, dûment arrosés d’eau-de-vie ou de liqueur de myrtilles, préparés dans le respect de la tradition, et dont le plus célèbre demeure le « chaudron délicieux » ou, en roumain, ceaunul fermecat. Si ce n’est pas ça le paradis sur terre, où le trouver ailleurs ? La forteresse de Neamţ, témoin muet et imposant, se dévoile au visiteur qui franchit le pont-levis, pour se plonger dans les temps de gloire d’autrefois. Saisi par la solennité des lieux, entourés par les statues grandeur nature des soldats et des paysans en habits médiévaux qui peuplent les premières salles de la forteresse, il pourra continuer sa visite en descendant les marches qui mènent aux oubliettes du château. Il n’y a peut-être que le voïvode qui manque à l’appel, pour que l’illusion soit parfaite, et pour que le visiteur se croie projeté bien de siècles avant sa naissance.



    Les effluves des fleurs de lavande, ramassées en bouquet ou en sachets, choient l’odorat du passant, tout comme l’eau de lavande, qui concentre leur essence. Mais au fin fond des bois, après avoir suivi le sentier escarpé qui y mène, vous rencontrerez le bison en majesté et…en liberté. Suivi à la trace depuis le petit matin par les garde-forestiers de la réserve, l’on entendra d’abord sa démarche lourde, avant qu’il ne se dévoile devant nos yeux ébahis. Mais le parc naturel nous réserve bien d’autres surprises. Pour mieux les appréhender, écoutons Nicolae Dolhescu, responsable du tourisme auprès de l’administration du parc :



    « Vous voyez, nous avons aménagé une passerelle perchée à 13 mètres d’altitude, qui effleure les cimes des arbres. Longue de 250 mètres, elle est parsemée de panneaux explicatifs concernant les espèces animales et végétales abritées dans le parc, les espèces d’arbres également. Des fois, depuis cette passerelle, les bisons se laissent entrevoir. Sinon, l’espace aménagé au sein du Centre de visites est dédié à l’éducation écologique, présentant une exposition d’images anciennes et inédites de la région. Ensuite, vous pouvez aussi vous rendre au Musée du bison, où l’on trouve de très belles pièces. Le Centre est ouvert tous les jours, entre 10 et 18h00, et il n’est nullement besoin de réserver à l’avance. Pour bénéficier en revanche d’une visite guidée du parc, afin d’observer les bisons en liberté, il vous faut réserver au moins 48 heures à l’avance. Les touristes ne peuvent y pénétrer qu’accompagnés par un garde-chasse, et l’équipée peut prendre entre 2 et 4 heures. Le parc s’étend sur 110 hectares. Parfois, l’on peut tomber sur des bisons attroupés après une demi-heure de marche, parfois cela demande un peu plus d’efforts. »



    Et si jamais vous arrivez jusque-là, il serait vraiment dommage de ne pas faire un saut et visiter le monastère et le musée vivant d’Agapia, qui reproduit à l’identique la vie et le quotidien des célèbres moines d’autrefois. Devenue, depuis un certains temps, monastère de nonnes, Agapia, à travers son musée vivant, dévoile d’abord le quotidien du vieux moine, reclus dans sa cellule dépouillée et éclairée par la seule lumière divine. Il y a ensuite la cellule du jeune moine, moins austère certes. A la fin de la visite, l’on découvre le métier à tisser, les outils du potier, le four à pain, car, comme le disait une moniale dans une formule pas dépourvue de grâce, la prière et le travail des mains nous approchent de Dieu.



    Pays de légende béni par la nature et les hommes, le pays du bison vaut certainement le détour.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu).



  • Les bisons des Carpates

    Les bisons des Carpates

    Le bison dEurope est un mammifère ruminant de la famille des Bovidés. Autrefois présent dans presque toute lEurope, il est devenu aujourdhui une espèce en péril, surtout à cause de la chasse excessive, du braconnage et de la réduction progressive de son habitat. A lOuest de lEurope, le bison avait disparu dès le 11e siècle, alors quà lEst, il réussit à survivre jusquaprès 1927. En Moldavie, le dernier bison est tué en 1762, alors quen Transylvanie il survivra jusquen 1790. En Pologne, les bisons, propriété du roi, arriveront heureusement à survivre, et constituent aujourdhui la plus importante population de bisons en liberté dEurope. La Roumanie fait des efforts pour réintroduire le bison dEurope dans différents habitats des Monts Carpates, dans les départements de Neamț, Caraș Severin et Hunedoara. A la fin de lannée dernière, un nouveau projet, qui vise lintroduction du bison dEurope dans les Monts Fagaras, a été lancé par la Fondation Conservation Carpathia.



    La réintroduction du bison dans la région va faciliter la reconstruction des habitats dégradés et la reconstitution de la faune sauvage, selon Adrian Aldea, responsable du programme au sein de la Fondation Conservation Carpathia : « Il sagit dun projet plus ample que nous, à la Fondation Conservation Carpathia, essayons de mener, afin de créer la région dhabitat sauvage la plus étendue dEurope. Cela présuppose la réintroduction du castor et du bison dEurope, là où ces espèces ont disparu. Le bison nest plus présent en Roumanie, à lexception des régions où il avait dores et déjà été réintroduit.



    Le bison est un mammifère magnifique, majestueux, qui a un rôle essentiel dans le maintien de la chaîne trophique, mais la survie de cette espèce est en danger. Le projet prévoit la création des trois zones où le bison sera réintroduit, à hauteur dune trentaine dexemplaires dans chaque zone. Une fois passée la période de quarantaine et dacclimatation, les exemplaires seront libérés dans la nature. Nous avons déjà ramené onze exemplaires, qui se trouvent pour linstant en période de quarantaine. Une fois libérés, les bisons seront suivis grâce aux colliers dotés démetteurs GPS. On comprendra ainsi leur comportement, les zones quils privilégient. Les bisons proviennent des centres de reproduction qui existent en Roumanie et en Europe, leur sélection étant réalisée en fonction du profil génétique.



    A présent, nous avons 4 exemplaires originaires dAllemagne et 7 de Pologne. » La partie est des Carpates méridionales abrite lun des sanctuaires sauvages les plus étendus dEurope. Formé des trois aires naturelles protégées (le Parc national Retezat, le Parc national Domogled – Valea Cernei et le site Natura 2000 des Monts Țarcu), il se trouve au centre dun projet, piloté depuis 2014 par Rewilding Europe et WWF, censé réintroduire le bison dans cet aréal. Aujourdhui, des dizaines dexemplaires vivent à létat sauvage dans leurs deux zones de prédilection du site : les Monts Țarcu et Poiana Ruscă.



    Lintroduction du bison a donné aux autorités loccasion dencourager le développement durable de la région. Matei Miculescu, garde-chasse aux Monts Tarcului, est formel : « Aujourdhui, nous comptons 50 exemplaires de bison en liberté. Le bison saccommode bien sur ce territoire qui mesure plus de cent kilomètres carrés. La preuve : lon compte 6 nouveau-nés en 2019. Mais pour la région, le projet représente un formidable atout pour le développement de lécotourisme. Et pour cela, nous proposons des formules touristiques attrayantes, censées attirer les amoureux de la nature, ceux qui veulent voir des bisons en liberté, qui veulent dormir à la belle étoile, faire du camping en été dans cette région magnifique. Les touristes se font accompagner par des guides. Nous avons noué des collaborations avec une plate-forme hollandaise, European Safari Company. Mais nous avons créé aussi nos propres sites en ligne, tel le site măgurazimbrilor.com, où tout le monde peut voir ce qui se passe ici. Dès cette année, nous proposerons un séjour de 48 heures de randonnées accompagnées en nature, pour observer la vie des bisons à létat sauvage. Mais il ny a pas que les bisons, car nous avons la chance de bénéficier dune faune extrêmement bien fournie dans la région. »



    Depuis la réintroduction des bisons, les gens de la région se sont organisés dans une association, intitulée Măgura Zimbrilor Armeniş, censée mieux régir lécotourisme naissant dans les parages. Matei Miculescu : « Lassociation a plusieurs projets sur la table. Un projet censé développer linfrastructure, avec laide de la mairie de la commune dArmeniş. Puis un autre, pour bâtir des maisons dhôtes, respectueuses de lenvironnement. Nous réfléchissons maintenant à lancer également une cuisine communautaire, censée valoriser les produits de la région, les fruits et les légumes cultivés par les agriculteurs du coin, les fruits secs, la confiture maison quils produisent, ou encore la fameuse zacusca, ce ragoût paysan de légumes à tartiner. »



    Enfin, le Parc naturel de Vânători Neamţ est le seul endroit en Europe où lon retrouve à lheure actuelle aussi bien des bisons en captivité que des bisons à létat sauvage. Un détour par la région changera pour un moment et à coup sûr vos habitudes.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Land der Wisente: Naturpark Vânători-Neamţ beherbergt majestätische Tiere

    Land der Wisente: Naturpark Vânători-Neamţ beherbergt majestätische Tiere

    Das Land der Wisente (rum. Ţinutul Zimbrului) ist ein ökotouristisches Reiseziel. 2016 wurde es zertifiziert und gleich danach, im Jahr 2017, wurde es in die Rangliste der besten 100 nachhaltigen Reiseziele der Welt aufgenommen. Das Land der Wisente ist die einzige Region in Rumänien, die den Einstieg in eine solche, von internationalen Fachleuten erarbeitete Rangliste schaffte. Das Naturschutzgebiet liegt im Norden des Landkreises Neamţ, an der Grenze zum Kreis Suceava. In der Umgebung befinden sich wichtige Klöster wie z.B. Văratec, Agapia und Neamţ. Die Landschaft ist ebenfalls wunderschön.



    In der Region kann der Naturpark Vânători-Neamţ“ besichtigt werden. Im Naturpark leben mehrere vom Aussterben bedrohte Tierarten — wie der Braunbär, der Luchs, der Otter, der Wisent, die Wildkatze, der Hirsch. Doch am aller spannendsten ist, dass hier Wisente in freier oder halbfreier Wildbahn leben. Derzeit gibt es im Naturpark insgesamt 40 Wisente, davon kamen 10 in freier Wildbahn zur Welt. In halbfreier Wildbahn leben etwa 12 Wisente. Wir erfuhren, dass die Wisente im Winter einfacher zu beobachten sind. Ob in freier oder halbfreier Wildbahn, die Wisente werden nach den hinterlassenen Spuren am frühen Morgen aufgespürt, damit sie die Touristen später beobachten können.



    Nicolae Dolhescu arbeitet bei der Verwaltung des Naturparks Vânători-Neamţ. Er erzählte uns mehr über die Hängebrücke im Naturpark, die eine Einladung zur Erforschung der Natur hinaus schickt:



    Wir haben eine Hängebrücke gebaut. Sie ist so hoch wie die Baumkronen. Sie ist 250 m lang und 13 m hoch. Informationsschilder unterrichten die Gäste über die Baum- und Tierarten im Schutzgebiet. Manchmal kann von der Hängebrücke auch ein Blick auf die Wisente erhascht werden. Allerdings ist der Tiergarten ziemlich gro‎ß, also ist das zu dieser Jahreszeit weniger wahrscheinlich. Die Wisente müssen gesucht werden.“




    Nicolae Dolhescu, der Vertreter der Naturparkverwaltung, sagte uns auch, wo die meisten Besucher herkommen:



    Sie kommen von überall, aus dem ganzen Land — Schülerausflüge, Klassenfahrten, aber auch Einzelgäste. Alle, die die Region besuchen — einschlie‎ßlich des Zoos –, kommen im Nachhinein auch zu uns. Die meisten gehen über die Hängebrücke spazieren, sie besuchen auch das Wisent-Museum sowie das Besucherzentrum. Das Besucherzentrum ist täglich zwischen 10 und 18 Uhr offen. Um Wisente zu beobachten, müssen sich die Besucher mindestens 48 Stunden vor dem Besuch anmelden. Die Wisent-Beobachtungen finden nur in Begleitung eines Rangers statt, und wir müssen sicher sein, dass irgendeiner frei ist. Im Tiergarten kann ein Besuch 2, 3 bis 4 Stunden dauern. Der Naturpark erstreckt sich über 110 Hektar. Die Wisente werden manchmal in einer halben Stunde aufgespürt, ein anderes Mal muss man sie mehrere Stunden lang suchen.“




    Um die in halbfreier Wildbahn lebenden Wisente zu beobachten, ist eine passende Wanderausrüstung notwendig. Der Weg führt bergauf durch den Wald bis zum Gipfel, wo sich die Wisente üblicher Weise aufhalten. Die Tiere werden aus der Ferne beobachtet — denn, obwohl der Wisent kein aggressives Tier ist, mag er es nicht, gestört zu werden.

  • Ţinutul Zimbrului

    Ţinutul Zimbrului

    Vă propunem astăzi să coborâm cumva în istorie şi să vizităm un tărâm de
    legendă: aşa-numitul Ţinut al Zimbrului. Este vorba despre o destinaţie
    ecoturistică, certificată ANT din anul 2016 şi inclusă din 2017 în Top 100
    Destinaţii Sustenabile la nivel mondial, singura destinaţie din România aflată
    în acest clasament realizat de specialişti în turism la nivel internaţional.


    Ţinutul Zimbrului se alfă în partea nordică a judeţului Neamţ, la limita cu
    judeţul Suceava și se întinde pe raza comunelor Crăcăoani, Agapia, Vânători-Neamț și a
    stațiunilor Bălțătești și Oglinzi. Este o zonă cu un tezaur natural deosebit, dar şi cu o
    importantă comunitate monahală, aflate în satele Văratec, Agapia şi Neamţ.


    Din punct de vedere natural, aici se găseşte Parcul Natural Vânători
    Neamţ, care găzduieşte o serie de specii rare sau aflate pe cale de
    dispariţie: ursul brun, râsul, vidra, zimbrul sau pisica sălbatică, cerbul
    carpatin şi căpriorul. Dar mai presus de toate aceste specii, aici se găsesc
    zimbrii în captivitate, în semilibertate şi în libertate. În prezent, în
    libertate sunt apoximativ 40 de zimbri, din care aproape 10 au fost fătaţi în
    libertate.


    În semilibertate se găsesc în jur de 12 zimbri. Am aflat că iarna zimbrii
    sunt mai uşor de observat. În semilibertate sau libertate, zimbrii care urmează
    să fie observaţi sunt căutaţi după urme de la prima oră a dimineţii, pentru ca
    vizitatorii să fie duşi pe urmele lor.


    Nicolae Dolhescu, Administraţia Parcului Natural Vânători Neamţ, responsabil
    cu turismul, ne-a primit la Centrul de vizitare şi ne-a vorbit despre pasarela
    suspendată care invită la descoperirea naturii: O pasarelă suspendată
    la nivelul coronamentului, pe care dacă faci o plimbare, vezi coronamentul
    arborilor de aproape. Are 250 de metri, se urcă până la 13 metri înălţime. Pe
    pasarelă sunt panouri cu explicaţii cu speciile de arbori din zonă, cu animale,
    muşchi, licheni, ce pot fi văzuţi. Uneori de pe pasarelă se pot observa şi
    zimbrii, dar ţarcul având o suprafaţă mai mare, în perioada asta e mai puţin
    probabil. Trebuie căutaţi.


    De la Nicolae Dolhescu, Administraţia Parcului Natural Vânători Neamţ,
    responsabil cu turismul, am aflat de unde vin vizitatorii: Vin din toată ţara,
    excursii şcolare, turişti individual, cei care vizitează zona, cu grădina
    zoologică, vin şi la noi. Fac plimbarea pe pasarela suspendată, avem amenajate
    nişte săli în zona Centrului de vizitare, o sală de educaţie ecologică, o
    expoziţie de fotografii vechi şi Muzeul Zimbrului, în care sunt diverse
    exponate. Pentru o vizită în zona Centrului de vizitare, nu trebuie programare,
    avem program zilnic de la 10.00 la 18.00, avem şi site-ul parcului. Dar pentru
    observat zimbrii în parc trebuie programare cu măcar 48 de ore înainte.Trebuie
    să fie un ranger disponibil, deoarece vizitatorii nu pot merge singuri. În
    interiorul ţarcului o vizită poate dura 2, 3 până la 4 ore. Suprafaţa parcului
    având 110 hectare, îi putem găsi şi în jumătate de oră, să fie în zona
    hrănitorilor, dar putem merge şi 2-3 ore până să dăm de ei.



    Vă mai pot spune că drumul pentru observarea
    zimbrilor în semilibertate este un drum prin pădure, pieptiş pentru care e
    necesar un echipament potrivit: bocanci, pantaloni lungi şi bluze de preferinţă
    cu mânecă lungă. După un urcuş susţinut, la vreun moment dat, veţi vedea în
    capul dealului, printre copaci, silueta impuntoare a zimbrului. Observarea se
    face de la distanţă, pentru că deşi nu este un animal agresiv, zimbrului nu îi
    place să fie deranjat, iar statura sa impune păstrarea distanţei şi… respect

  • Landkreis Neamţ: Natur, Geschichte, Kultur

    Landkreis Neamţ: Natur, Geschichte, Kultur

    Wir machen zuerst Halt im Kreis Neamţ, einem Landkreis an der Grenze zwischen den Ostkarpaten und der Moldauer Hochebene (rum. Podişul Moldovei). Der Landkreis zeichnet sich vor allem durch die atemberaubende Schönheit der Naturlandschaft im Bergmassiv Ceahlău aus.



    Die Touristen, die sich für einen Urlaub in der Region entscheiden, dürfen keinesfalls die Bicaz-Schlucht verpassen. Die Klamm verbindet die Landkreise Neamţ und Harghita. Sie beeindruckt durch die hohen, steilen Felswände, die gegen den Himmel emporragen, sowie durch die wilde Natur. Die Schlucht erstreckt sich entlang einer Strecke von 8 Km. Sie besteht aus drei Teilen, die repräsentative Namen tragen, die auf einen vermeintlichen Eintritt in die Hölle hindeuten: Höllentor, Höllenvorhalle und Höllengrat. Die Fahrer, die die steilen Hänge herabfahren müssen, fühlen sich oft eingeschüchtert — daher die Bezeichnungen. Besonders schwierig ist es, auch einen Parkplatz am Rande der Stra‎ße zu finden, insbesondere an den Stellen, wo die Einheimischen Souvenirs und andere handgefertigte Produkte verkaufen.



    Der zoologische Garten Dragoş Vodă“, bekannt unter anderem für die Wisente, die hier in halbfreier Wildbahn leben, darf ebenfalls nicht verpasst werden. Der Zoo ist Teil des Naturparks Vânători-Neamţ, der sich auf einer Oberfläche von mehr als 30.000 Hektar erstreckt. Die Besucher können hier verschiedene Waldtiere sehen, die sich frei durch die Wälder des Naturparks bewegen. Der Highlight des Naturparks sind, wie gesagt, die Wisente, die hier ungezwungen ihr Leben fristen.



    Simona Balint arbeitet als Beraterin in der Öffentlichkeitsabteilung des Kreisrates Neamţ. Wir trafen sie auf der Frühjahrstourismusmesse Rumäniens:



    Die Besucher können hier verschiedene Bräuche und Sitten kennenlernen. Sie werden die Gelegenheit haben, eine schmackhafte Mahlzeit zu kosten und dabei jede Menge Spa‎ß haben. Piatra Neamţ ist die Hauptstadt unseres Kreises. Dort befindet sich der Fürstenhof (rum. Curtea Domnească). Diejenigen, die sich für Geschichte interessieren, sollten ihn nicht verpassen. Bei Târgu Neamţ ist die Burg Cetatea Neamţului zu besichtigen, eine historisch relevante Sehenswürdigkeit. Stefan der Gro‎ße, seine Mutter und viele Geschichtsereignisse sind damit in Verbindung zu bringen. Auch die Landschaft ist wunderschön. Hier gibt es Nahrung für Leib und Seele. In der Umgebung gibt es auch viele Klöster, die meisten in der Region. Traditionen, Bräuche und gastfreundliche, gro‎ßherzige Menschen sind vor Ort zu treffen. Wir erwarten Sie herzlichst!“




    Zwischen 2007 und 2009 wurde die Burg von Grund auf saniert. Derzeit stellt sie eine gro‎ße Attraktion für Touristen dar. Die Besucher bekommen einen Einblick in Räume, die so eingerichtet wurden, wie es im 14.–18. Jahrhundert üblich war. Im Ostflügel können im Erd- und Untergeschoss das ehemalige Gefängnis, die Schatzkammer, der Vorratsraum und die Küche besichtigt werden. Im ersten Stock befinden sich verschiedene Schlaf- und Wohnzimmer. Im Südflügel gibt es ein Lapidarium und eine Terrasse. Der erste Stock bietet eine wunderschöne Aussicht auf den Fluss Ozana und auf den Markt am Fu‎ße der Burg. Im westlichen Flügel befinden sich der Waffensaal, der Rats- und Richtersaal, ein Übergangsraum, ein Schlafzimmer und ein geheimer Raum, die alle besichtigt werden können. Die mittelalterliche Stimmung wurde mit Hilfe der ausgestellten Gegenständen zum Leben erweckt. Die Gegenstände stammen aus der Zeit Stefan des Gro‎ßen, der 1457–1504 in der Moldau herrschte.



    Eine weitere empfehlenswerte Sehenswürdigkeit in der Umgebung ist das Museum Neculai Popa“ in der Ortschaft Târpeşti. Hier sind mehr als 3.000 archäologische Artefakte ausgestellt. Der Begründer des Museums sammelte sie im Laufe der Zeit, angefangen mit 1977. Die Besucher können hier verschiedene traditionelle Gegenstände sowie Trachten und volkstümliche Masken, traditionelle Kostüme, Holz- und Steinschnitzereien bewundern.

  • La contrée des bisons d’Europe

    La contrée des bisons d’Europe

    Le Parc naturel de Vânători Neamţ a été créé, il y a une vingtaine d’années, en 1999, et bien qu’il accueille des touristes notamment pendant la période estivale ou pendant les fêtes de fin d’année, il est une destination idéale en toutes saisons. Situé dans le nord-est de la Roumanie, au pied des Carpates Orientales, il abrite de nombreuses espèces d’animaux, dont certaines en voie de disparition. Parmi ces bêtes, c’est le bison d’Europe qui suscite le plus grand intérêt. Cette Contrée du bison est d’ailleurs la seule zone touristique de Roumanie à figurer dans le Top 100 des destinations durables du monde. Le bison est le symbole du Parc naturel Vânători Neamţ.

    Après une absence de 200 ans, les bisons y ont été réintégrés avec succès à la vie sauvage en mars 2012. Elena Curea, spécialiste en éducation écologique au sein de l’administration du Parc affirme que : « Si vous visitez le Parc naturel de Vânători Neamţ en hiver, vous aurez l’occasion de voir des bisons en captivité, au Zoo « Dragoş Vodă », où nous gardons pendant l’année 7 exemplaires pour le public. Nous disposons également d’un enclos de 180 hectares pour leur acclimatation, où, pendant l’hiver, on peut y voir des bisons en semi-liberté. Puisqu’il est plus simple pour eux de recevoir que de trouver de la nourriture, les bisons viennent souvent dans la zone où ils sont nourris et alors les touristes peuvent les voir. Si vous visitez le parc en été, vous pourrez voir uniquement les bisons se trouvant dans la zone d’acclimatation ; vous n’aurez aucune chance d’apercevoir ceux qui vivent en liberté. »

    Une halte à Vânători Neamţ doit commencer au Centre de visite du parc – estime Elena Curea que l’on cite : « Nous avons là une construction spéciale, unique en Roumanie. Il s’agit d’un pont suspendu en arc de cercle, construit entièrement en bois. Inauguré en 2013, il mesure 200 mètres de long et 15 mètres de haut, offrant aux visiteurs la possibilité d’observer les bisons. Le Centre de visite a été ouvert en 2006 et il accueille un Musée du bison, ainsi que des expositions permanentes et temporaires. Le Centre accueille des événements tels : le Mois consacré à la plantation des arbres, l’Ecole autrement, la Journée européenne des parcs, la Journée de l’environnement, la Journée du bison, la Nuit du bison et j’en passe. Une salle y est réservée à l’éducation écologique, où sont exposés différents ouvrages réalisés par les élèves des écoles de la zone, ainsi que des objets artisanaux créés par les tous petits. » En quittant le Centre de visite, on suit l’Itinéraire éducatif, à travers la forêt de feuillus, vers le Zoo « Dragoş Vodă ».

    Elena Curea en parle : « C’est un endroit que tout le monde adore. Ensuite, on peut se recueillir quelques minutes au monastère de Neamţ, situé à proximité. Le Parc naturel de Vânători Neamţ offre aux visiteurs un programme touristique inédit. Il s’appelle Bison Safari et permet aux touristes d’observer les animaux en liberté ou en semi-liberté, dans la zone d’acclimatation. Notre parc est l’unique endroit de Roumanie et parmi les peu nombreux d’Europe où les bisons vivent en liberté. On peut les prendre en photo ou les filmer. Le tarif d’entrée est modique : 5 lei (soit environ un euro) pour les adultes et 3 lei (soit 65 centimes d’euro) pour les enfants. Pour les visites en groupe, les adultes paient 3 lei seulement (65 centimes d’euro) et les enfants 2 lei (soit 40 centimes d’euro). Le billet couvre aussi la visite au Zoo.

    Des touristes étrangers visitent chaque année le Parc naturel de Vânători Neamţ. Ce sont surtout des jeunes qui arrivent de Turquie, de Lituanie, de Lettonie, de Pologne, d’Autriche et de Hongrie, d’habitude par l’intermédiaire des projets Erasmus. Les agences de tourisme partenaires amènent, à leur tour, des touristes d’Allemagne, du Royaume Uni, d’Australie, des Etats-Unis et même de Hong Kong. Le Parc Naturel de Vânători Neamţ comporte une vingtaine d’itinéraires totalisant 130 km. Sur la plupart d’entre eux se trouvent des monastères, très nombreux dans la région. Il y a aussi des itinéraires qui mènent vers la Citadelle de Neamţ, vers la station de Oglinzi ou vers la source de Slatina, dont les eaux salées sont exploitées sans interruption depuis 8 mille ans.

    Quel que soit l’itinéraire choisi, ne ratez pas une visite aux ateliers des artisans – nous conseille Elena Curea, spécialiste en éducation au sein de l’administration du Parc : « Cette région connaît une riche tradition artisanale : sculpture en bois, broderie, tissage, tressage, peausserie. Le travail au métier à tisser horizontal ou vertical, utilisant de la laine filée main et les teintures végétales, est une occupation très ancienne des habitants de la région. Les ateliers de tapis des monastères de Văratic et d’Agapia sont déjà connus, mais dans les villages de Valea Seacă, Valea Arini, Bălţăteşti, il y a de nombreux artisans qui pratiquent ce métier. Des magasins de souvenirs se trouvent au pied de la Citadelle de Neamţ et aux entrées des monastères, ainsi que dans les localités de Târgu Neamţ et de Humuleşti. »

    Si vous envisagez une visite dans la Contrée du bison, un calendrier des événements qui s’y déroulent peut vous être utile. Elena Curea nous rappelle que : « La calendrier débute le 2 janvier par un défilé des masques. La série des événements se poursuit par le Festival d’art médiéval, qui se tient début juillet dans la zone de la Citadelle de Neamţ. Une fête de la danse et de l’allégresse a lieu au Centre de visite du Parc. Les fêtes des communes s’égrènent tout au long de l’année. Enfin, le 27 décembre, l’année s’achève par un Festival des traditions et coutumes. »

    La Parc naturel de Vânători Neamţ est le 3e parc le plus visité de Roumanie, après ceux de Bucegi et des Carpates Occidentales. Depuis 2009, il compte parmi les destinations touristiques européennes d’excellence. (Trad. : Dominique)

  • Wisente in freier Wildbahn

    Wisente in freier Wildbahn

    Europas grö‎ßtes und schwerstes Landsäugetier, der Wisent, wurde im Laufe der Zeit durch zunehmende menschliche Besiedlung, Jagd und die Rodung der Wälder bedroht. Seit Beginn des 11. Jahrhunderts wurde der Wisent fast ausgerottet. Nur 50 Exemplare haben europaweit überlebt. Seit der zweiten Hälfte des vorigen Jahrhunderts wurden Wisente allmählich in europäischen Wäldern wieder angesiedelt. Seit 1958, als das erste Reservat im Landkreis Haţeg, Ortschaft Slivuţ gegründet wurde, wird die grö‎ßte Tierart Europas auch in Rumänien wieder angesiedelt.



    Zehn Jahre später wurde ein zweites Reservat im Naturpark Vânători-Neamţ in der ostrumänischen Moldau eröffnet. 1983 wurde im südrumänischen Bucşani, Landkreis Dâmboviţa, ein neues Reservat eingerichtet, wo heute einer der grö‎ßten Wisentbestände landesweit lebt. Voriges Jahr wurden in Bucşani 32 Erwachsen- und 5 Baby-Wisente angesiedelt. Ein weiteres Reservat wurde im Jahr 2008 im ostrumänischen Vama Buzăului eingerichtet, vier Jahre später haben die Umweltschutzorganisationen Word Wide Fund for Nature Rumänien und Rewilding Europe die Initiative gestartet, Wisente im Ţarcu-Gebirge anzusiedeln. Der erste Transport erfolgte demnach 2014. Anschlie‎ßend wurden mehrere Exemplare jedes Jahr im Frühling oder Sommer aus Belgien, Deutschland, Italien und Schweden nach Rumänien gebracht. Demnächst steht die Ansiedlung von Wisenten auch im Poiana Ruscă-Gebirge, in der Nähe des Ţarcu-Gebirges in Aussicht.



    Die Zahl der in freier Wildbahn lebenden Wisente im Ţarcu-Gebirge liegt bei 25, weitere 29 leben in Freiheit in den Wäldern in der ostrumänischen Moldau. Vor 6 Jahren hat sich der Naturpark Vânători-Neamţ zum Ziel gesetzt, Wisente in die Freiheit zu entlassen. Das Projekt sei erfolgreich abgelaufen, sagt der Direktor Sebastian Cătănoiu:



    Unser Naturpark ist der einzige Ort landesweit, wo Wisente sowohl in freier Wildbahn als auch in Halbfreiheit leben und zudem auch in Tierparks gehalten werden. In unserem Zoo gibt es 7 Wisente, die jeder Zeit vom Publikum bewundert werden können, 13 werden im Gehege gehalten, wo sie sich akklimatisieren, damit sie wieder ausgewildert werden. Im Frühjahr haben wir weitere vier in die Freiheit entlassen und somit ist die Zahl der freilebenden Wisente auf 29 gestiegen. Seit 2012 wildern wir jedes Jahr Wisente aus. In diesen Jahren streiften Wisente über rund 60.000 Hektar durch die Wälder au‎ßerhalb des Parks. Einige haben den Stausee Bicaz erreicht, andere den ostrumänischen Landkreis Suceava. Die in Halbfreiheit lebenden Wisente werden in einem 180 Hektar gro‎ßen Gehege gehalten, dort werden sie auf das Auswildern vorbereitet, zum Beispiel werden sie nur im Winter gefüttert. Im Sommer werden sie gezwungen das zu fressen, was sie im Gehege finden, damit sie dann, wenn sie ausgewildert werden, imstande sind, ihre Nahrung in der Pflanzenwelt und im allgemeinen in der Natur zu finden. Unter den 29 in Freiheit lebenden Wisenten sind sechs in freier Wildbahn auch geboren worden, sie sind zu 100% wild, sie kamen nie in Kontakt mit den Menschen.




    Neben dem Wisent-Reservat gibt es in der Nähe des Naturparks Vânători-Neamţ den sogenannten Silberne Wald“, ein Reservat, wo Wald und Landschaft gepflegt und gemeinsam bewirtschaftet werden. Das Reservat erstreckt sich über 2,4 Hektar und besteht aus 100 Jahre alten Birken sowie aus jüngeren Bäumen, zwischen 20 und 50 Jahren. Nicht weit entfernt liegt auch das Naturschutzgebiet und Waldreservat Codrii de aramă“ (Der Kupferwald“), das sich über 10,2 Hektar erstreckt und zum grö‎ßten Teil aus mehreren hundert Jahre alten Traubeneichen und Pflanzenarten besteht, die durch ihre Schönheit einzigartig sind. Hier liegt auch das Waldreservat Pădurea de smarald“ (Der Smaragdwald“), ebenfalls bekannt als das Eichenreservat Dumbrava“), mit einer Fläche von 56,6 Hektar, wo mehrere hundert Jahre alte Eichen und über 200 Arten von Gefä‎ßpflanzen bewahrt werden.



    In der Ortschaft Vama Buzăului, die am Fu‎ße der Ciucaş-Berge im Landkreis Braşov liegt, gibt es das neueste Wisentreservat Rumäniens. Die Wisente, die hier leben, sollen in den nächsten Jahren ausgewildert werden, sagt der Bürgermeister von Vama Buzăului, Tiberiu Chirilaş:



    Wie jedes Reservat, wurde auch das Reservat Vânători-Neamţ aus der Notwendigkeit eingerichtet, diese Tierart zu retten und mehrere Exemplare in diesem Gebiet anzusiedeln. Darüber hinaus gibt es auch den touristischen Aspekt, der sehr erfolgreich funktioniert. Voriges Jahr haben rund 14.000 Menschen das Reservat besucht. Es wurde Ende 2008 mit zehn Exemplaren dieser bedrohten Tierart gegründet, 2017 zählt der Wisentbestand in unserem Reservat 37 Exemplare. Einige Fachorganisationen haben sich an uns mit der Bitte gewendet, dass wir ihnen ein paar Exemplare zur Verfügung stellen, damit sie sie in anderen Gebieten des Landes auswildern. Word Wide Fund for Nature Rumänien ist eine dieser Organisationen, sie möchte Wisente in der Region Caraş-Severin ansiedeln. Darüber hinaus möchten wir unser Reservat, das derzeit 11 Hektar misst, um weitere 80 Hektar erweitern. Der Grund dafür liegt nicht darin, dass die Zahl der Exemplare dieser Tierart grö‎ßer geworden ist, sondern weil wir ihnen mehr Raum anbieten möchten. Auf dieser Fläche werden sie in Halbfreiheit leben können und das gilt als Vorbereitung auf das Leben in freier Wildbahn.“




    Mit Hilfe von EU-Fonds möchte der Bürgermeister von Vama Buzăului den Touristen die Gelegenheit anbieten, in einigen Haushalten hier Dorftourismus zu betreiben. Die Touristen werden von einheimischen Familien eingeladen, um dort Urlaub zu verbringen, und die Gäste werden im Gegenzug in ihren Städten die traditionellen Produkte dieser Region fördern: Ich möchte, dass es mehrere Gasthäuser bei uns in Vama Buzăului gibt, damit sich die Gäste des Reservats ein paar Tage bei uns aufhalten können. Nicht nur das Reservat lockt hier viele Touristen an, sondern auch der Wasserfall Urlătoarea und die Wanderwege, die durchs Ciucaş-Gebirge führen. Beim alten Zoll, nach dem die Ortschaft Vama Buzăului eigentlich benannt wurde, möchten wir ein Zollmuseum einrichten“, sagt noch der Bürgermeister.



    Das Ciucaş-Gebirge ist ein beliebtes Reiseziel in den Ostkarpaten Rumäniens. Das Gebiet zeichnet sich durch eine gro‎ße Biodiversität und spezifische Felsformationen aus. Hier gibt es 22 natürliche Lebensräume von gemeinschaftlichem Interesse, mehr als 1.200 Pflanzenarten und mehrere Hektar Urwald. Hier sind auch 22% des gesamten Waldbestands Rumäniens zu finden.

  • Le Parc naturel Vânători Neamţ

    Le Parc naturel Vânători Neamţ

    Chers amis, notre destination touristique d’aujourd’hui est le Parc naturel Vânători Neamţ, dont la création remonte à 1999. Situé dans le nord – est du pays, plus précisément dans le comté de Neamţ, il s’étend sur plus de 30.000 hectares et comporte quatre aires protégées. On y retrouve une riche biodiversité et des espèces d’animaux sauvages, menacées d’extinction, ailleurs, dont surtout le bison d’Europe.

    La zone est sillonnée de nombre de parcours à thème, a-t-on appris par Sebastian Cătănoiu, directeur de l’Administration du parc naturel Vânători Neamţ: « Tous ces trajets sont liés aux points d’intérêt du parc. En fait, ils composent un circuit des monastères de la région, dont certains, tels Neamţ, Agapia et Văratec, sont archi-connus. Si l’ermitage Vovidenia et celui de Daniel Sihastru ou encore le monastère de Sihla sont moins connus, ils ne sont pas pour autant moins intéressants. Ces endroits chargés de spiritualité sont entourés de paysages magnifiques. La nature est vraiment sauvage du côté sud du parc, l’impact de l’activité humaine y étant plus faible. Ce n’est donc pas par hasard que c’est justement là que l’on peut rencontrer la plupart des bisons vivant en liberté. Les visiteurs n’y disposent que d’un petit chalet alimenté en électricité par un générateur. Autre détail important : il n’y a pas de couverture de téléphonie mobile. Bref, si vous êtes prêts à plonger dans la nature sauvage, vous avez là l’endroit idéal. »

    L’Administration du parc naturel Vânători Neamţ propose plusieurs programmes touristiques. Parmi eux, l’itinéraire de randonnée pédestre, pas très difficile, appelé Sur les traces des bisons, dure une journée et inclut aussi un dîner à la pension touristique. Nature et sacralité c’est le titre d’un autre programme touristique. Très facile lui aussi, il s’étale sur quatre jours. Les visiteurs sont transportés en voitures louées jusqu’aux lieux les plus intéressants du parc. Chaque journée s’achève par un feu de camp. Le programme inclut également un tour des monastères. Les tarifs varient en fonction du nombre de touristes, précise Sebastian Cătănoiu, directeur de l’Administration du parc naturel Vânători Neamt.

    Sebastian Cătănoiu: « On perçoit une taxe pour les seuls objectifs touristiques visitables, car l’accès est, en fait, libre. Je voudrais mentionner que le parc naturel Vanatori Neamt est le seul endroit où l’on trouve des bisons en liberté. En outre, il y a des bisons en captivité au Zoo Dragos-Voda, près du monastère de Neamt, et d’autres en semi – liberté, dans une zone d’acclimatation qui s’étend sur 180 hectares. Si vous souhaitez admirer les bisons en liberté, adressez-vous aux gardiens du parc, qui vous aideront à les trouver, car ces animaux sont équipés de colliers GPS. »

    Côté hébergement, sachez que vous n’aurez pas à vous faire de soucis. Une cinquantaine de pensions touristiques sont prêtes à vous accueillir, de même que les monastères. Si vous avez besoin de cartes, de dépliants ou d’autres matériels, rédigés dans les principales langues de circulation internationale, vous pouvez vous les procurer aux centres d’information touristique, ajoute notre interlocuteur, Sebastian Cătănoiu, directeur de l’Administration du parc naturel Vânători Neamţ.

    Sebastian Cătănoiu: « Des centres d’information touristique, il y en a dans la ville de Târgu Neamţ, dans la commune de Vânători et bien sûr dans le parc naturel Vânători Neamţ. Les touristes étrangers, dont surtout ceux qui arrivent des Pays-Bas, d’Italie et d’Allemagne, sont très attirés par la recherche des bisons à l’aide de la télémétrie à base de GPS. Le troisième épisode du documentaire Wild Carpathia a consacré un espace assez généreux à la présentation de notre parc. D’autres visiteurs cherchent plutôt à découvrir la riche tradition monacale de ces parages. Il n’est pas rare de croiser, en pleine forêt, des ermites qui, comme jadis leurs ancêtres, y mènent une vie d’abstinence, de jeûne et de prière. »

    Voilà, chers amis, pour cette visite radiophonique du parc naturel Vânători Neamţ. Une destination idéale, en toute saison, pour des vacances en famille, rappelle Sebastian Cătănoiu, directeur de l’Administration du parc. (Trad. Mariana Tudose)