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  • Varsovie et Bucarest – les Paris de l’Europe de l’Est

    Varsovie et Bucarest – les Paris de l’Europe de l’Est

    Le Bucarest d’aujourd’hui se distingue par un
    certain nombre de particularités, dont celle d’être une ville est-européenne
    qui a adopté le modèle de développement d’une ville de l’Occident continental.
    Et quel meilleur modèle à suivre que celui de Paris, la capitale de la France? Sa
    recherche obstinée d’une modernisation inspirée par la capitale française a
    valu à la capitale de la Roumanie le surnom de « Micul Paris/Le Petit
    Paris », dès le XIXème siècle. Un surnom, certes, flatteur, que
    Bucarest a longtemps gardé. Mais la capitale roumaine n’a pas été la seule à
    adopter le type d’expansion urbaine mis en œuvre sur les quais de la Seine. Une
    autre capitale, celle de la Pologne, Varsovie, avait reçu elle aussi le même
    surnom bien avant Bucarest.

    Cette appellation identique pour deux villes, qui bataillaient
    tellement pour imiter Paris, a servi de source d’inspiration à l’historien
    polonais Błažej Brzostek pour son livre « Parisul altei Europe/Paris de
    l’autre Europe. Varsovie et Bucarest au XIXème et XXème siècles ». Dans
    cet ouvrage, il remarque le fait que, malgré le surnom identique, les deux
    villes affichaient des différences issues de leurs histoires respectives: Des différences existent dans les deux espaces culturels, roumain et
    respectivement polonais. La première différence visible est la présence en
    Roumanie d’un moule, ou d’une vision des Balkans, qui n’existe pas en Pologne.
    C’est un concept très important en Europe du Sud, notamment, et il est négatif.
    D’un autre côté, nous avons aussi une vision historique positive, très rarement
    négative, de l’Europe Centrale. Cette vision est très urbaine, tout comme celle
    des Balkans, mais en même temps très différente. En matière d’urbanisme, les
    deux concepts sont extrêmement visibles et clairs.


    La
    Pologne et la Roumanie ont longtemps été voisines à travers l’histoire, leurs
    relations ayant été marquées par les intérêts spécifiques de chaque époque. Le
    mois de septembre 1939 en a retenu un épisode mémorable. La deuxième guerre
    mondiale venait d’éclater et le gouvernement roumain du premier ministre Armand
    Călinescu avait consenti à ce que les autorités de Varsovie et le trésor de
    l’État polonais transitent la Roumanie vers l’Occident, pour ne pas être
    capturés par les troupes de l’Allemagne nazie. Mais même au XIXème siècle,
    lorsque la Pologne n’existait plus sur la carte politique de l’Europe, la
    présence polonaise en Roumanie n’avait pas été oubliée.


    Le
    surnom de « Petit Paris », dont Varsovie et Bucarest furent adoubées,
    est plus ancien du côté polonais. Les idées de la Révolution française arrivent
    en Pologne à la fin du XVIIIème siècle, mais l’appellation de « Petit
    Paris » est mal perçue par l’aristocratie polonaise conservatrice. Les
    nobles polonais s’opposent aux idées modernes occidentales, à tout ce que Paris
    signifie, et une longue dispute éclate entre le camp traditionnel et celui
    moderniste. Trente ans plus tard, vers 1830, une même faille apparaît à
    Bucarest entre deux camps similaires. L’historien Błažej Brzostek a mis en
    exergue le rôle joué par la capitale française: Paris est un repère
    symbolique pour les deux cultures, une référence opposée à tout ce qui vient d’Orient,
    mais aussi à tout ce qui est local. C’était une question d’auto-définition et
    d’auto-réflexion, posée assez clairement: au fond, qui sommes-nous? En Europe en
    général, dans de nombreux textes, notamment du XIXème siècle, être parisien
    était présenté comme quelque chose de positif ou de négatif, jamais de neutre. Le
    débat concernait notamment les élites, une « couche superposée », selon
    Titu Maiorescu, à la société pré-moderne, qui veut moderniser les masses afin de
    leur apporter la civilisation.



    À première vue, le surnom de
    « Petit Paris » était synonyme d’organisation et d’atmosphère
    urbaines, mais ce n’était pas que cela. C’était aussi un type d’attitudes
    sociales, de mode vestimentaire, de langue parlée et d’habitat. Varsovie et Bucarest
    avaient reçu ce surnom, malgré leurs différences en termes d’héritage culturel
    et d’imitation de la capitale française. À Bucarest, le changement était plus
    visible qu’à Varsovie, ville parsemée d’hôtels particuliers de l’aristocratie.
    Vers la fin du XIXème siècle, la capitale de la Roumanie était encore une ville
    orientale, où les élites habitaient dans des maisons parisiennes. Les jeunes,
    qui avaient fait des études en France, ramenaient Paris à Varsovie et à Bucarest,
    explique Błažej Brzostek: Dans la construction du concept de « Petit
    Paris », quand on revient sur le début de son utilisation et sur les
    moments essentiels de l’évolution du concept, la première émission est celle
    d’un décalage entre Varsovie et Bucarest. Il y avait un écart entre la Pologne
    et la Roumanie, qui s’est creusé au XVIIIème siècle. Varsovie est la capitale
    d’un très grand État, marqué comme important sur la carte de l’Europe. Varsovie
    et la Pologne disparaissent, tandis que la Roumanie prend forme graduellement.
    Varsovie, traumatisée par la perte de sa fonction, est la plus grosse source de
    textes écrits et d’idées. En Roumanie, c’est le contraire. Il n’y a pas de choc
    produit par la perte d’un État, mais celui issu de l’édification d’un État
    moderne et d’une capitale moderne. Ce traumatisme, provoqué par la destruction
    d’une ville patriarcale, est très visible, notamment dans des textes de
    l’entre-deux-guerres, l’époque où Bucarest est remodelé et refait, avec des
    blockhaus, des gratte-ciel, de nouveaux boulevards.



    Les
    postérités actuelles de Varsovie et de Bucarest, gardent cependant avec
    nostalgie le souvenir du surnom de « Petit Paris ». Les deux villes
    ont énormément souffert en termes d’urbanisme, des traumatismes qui les
    rapprochent d’une certaine manière, à présent. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 24.07.2023

    24.07.2023

    Ukraine – Le président roumain, Klaus Iohannis a fermement condamné les récentes attaques russes contre l’Ukraine qui ont visé des cibles à la frontière avec la Roumanie. « Cette escalade constitue un risque majeur à la sécurité en mer Noire », a dit M Iohannis qui a averti que le transit des céréales d’Ukraine et la sécurité alimentaire mondiale pourraient avoir à souffrir. La Russie a déroulé ce matin une attaque aux drones contres les ports ukrainiens Ismail et Reni, en bord du Danube, à la frontière avec la Roumanie. Selon le chef de l’administration de la ville port d’Ismail, Rodion Abasev, cité par la Deutsche Welle, six personnes ont été blessées et un hangar à céréales a été détruit. Après les explosions du port de Reni, les commandants des sept navires roumains qui s’y trouvaient ont demandé la permission de traverser le Danube et se trouve actuellement du côté roumain du fleuve. A présent, il n’y a aucune restriction au trafic fluvial sur le Danube, dans les eaux territoriales roumaines. Ce qui plus est, les deux ferrys qui effectuent des traversées entre Isaccea en Roumanie et Orlivka en Ukraine circulent selon le programme normal, toutes les heures et demie. Enfin les activités commerciales du port de la zone livre Galati ne sont pas touchées. Les ports ukrainiens de Reni et de Galati sont particulièrement importants pour le transport des céréales ukrainiennes sur le Danube, après le refus de la Russie de prolonger l’accord sur l’exportation des graines via la mer Noire.

    Fiscalité – La coalition gouvernementale PSD-PNL doit analyser aujourd’hui des mesures fiscales à adopter pour faire augmenter les recettes budgétaires. Parmi elles, la majoration du salaire minimum des travailleurs dans le BTP, parallèlement avec l’élimination de l’exemption du paiement des contributions à la sécu pour ceux qui travaillent dans ce secteur, mais aussi dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie alimentaire. Ce qui plus est, les responsables évoquent aussi l’institution de deux taux de la TVA – 9% et respectivement 19%. Pour ce qui est des micro entreprises, le seuil d’imposition restera à 1% si le chiffre d’affaires est d’un demi-million d’euros et un impôt de 2,5% pourrait être imposé pour les entreprises qui dépassent ce seuil. Ce qui plus est, le gouvernement envisage aussi de majorer le salaire minimum en deux étapes : une étape en septembre, proposant une majoration de 600 euros à 660 euros et une autre en janvier, jusqu’à 750 euros. Par ailleurs, selon de sources gouvernementales, les leaders de la coalition n’envisagent pas d’élimination des tickets restaurant ou des tickets vacances. Toutes ces mesures fiscales devraient majorer les recettes budgétaires et maintenir le déficit budgétaire près de la ciblé établie pour cette année, soit 4,4% du PIB.

    Navire-école – Le navire-école « Mircea » doit accoster lundi dans le port turc d’Izmir, où il doit faire une escale jusqu’à jeudi, durant laquelle son équipage fera la promotion des valeurs et des traditions des marins roumains et de l’enseignement naval de Roumanie. L’équipage du voilier compte 145 personnes et déroule jusqu’au 31 juillet un voyage international d’instruction en Méditerranée. Depuis son départ, le navire a fait des escales dans les ports de Pirée en Grèce et Tarante en Italie. L’équipage du navire compte 64 étudiants en 2e année de l’Académie navale « Mircea le Vieux » et 10 cadets étrangers des académies partenaires de Bulgarie, Pologne, Lettonie, Turquie, Italie et Espagne. Le navire-école « Mircea », désigné en 2019, Ambassadeur honoraire de la Roumanie sur les mers et les océans du monde est depuis 2022 ambassadeur de la Roumanie soutenable.

    Canicule – Les températures sont à la baisse sur le continent européen, mais la chaleur persiste sur le sud de l’Europe, où le mercure des thermomètres dépasse souvent les 40 degrés, notamment en Sicile, en Grèce et à Chypre. Sur l’île grecque de Rhodes, plus de 250 pompiers, dont 52 Roumains luttent actuellement contre l’incendie provoqué par la vague de chaleur et le vent fort. 30 000 habitant des lieux et touristes ont été évacués de plusieurs villages et hôtels vers des endroits plus sûrs, dont 3 000 par voie maritime. Les autorités envisagent aussi d’organiser un pont aérien pour rapatrier des touristes et affirment qu’il sera la plus grande opération d’évacuation de l’histoire de la Grèce. Deux autres îles grecques, Corfou et Eubée ont également émis aujourd’hui des ordres d’évacuation.

    Varsovie – La Roumanie a remporté pas moins de 17 médailles soit « un record absolu » aux Championnats d’Europe de tennis de table pour les juniors de moins de 15 et respectivement moins de 19 ans à Gliwice (en Pologne), qui se sont achevées dimanche. La Roumanie a occupé la première place dans le classement par nations avec 6 médailles d’or, 4 d’argent et 7 de bronze.

    Météo – En Roumanie la vague de chaleur s’empare sur l’ouest, le sud et l’est du pays, où la canicule et l’inconfort thermique demeure élevé. L’indicateur Humidex dépasse le seuil critique des 80 unités sur la moitié ouest, sur le sud et l’est. Les maximas vont de 30 à 37 degrés. La canicule sévit aussi à Bucarest, où les maximas tournent autour des 36 degrés. Les météorologues ont émis une alerte rouge à la canicule à Bucarest et dans huit autres départements du sud et du sud est valables ces mardi et mercredi.

  • 23.03.2023

    23.03.2023

    Iohannis à Bruxelles – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil européen de printemps et au sommet de l’Euro en format élargi, qui se déroule à Bruxelles. Selon l’administration présidentielle, à l’ordre du jour des réunions figurent la situation en Ukraine, et notamment la sécurité alimentaire et le processus de reconstruction, les changements climatiques et les démarches en vue de la réalisation des objectifs de développement durable. « Nous devons être unis de la part de l’Ukraine, nous devons être solidaires avec l’Ukraine avec tout ce que nous pouvons. Il est très important que l’Ukraine aie une position forte et nous pouvons faire beaucoup de choses », a déclaré le chef de l’Etat roumain dans une conférence de presse à la veille du Conseil. Selon lui, d’autres thèmes extrêmement importants figurent également à l’ordre du jour, dont l’économie, le marché unique, la compétitivité, les meilleurs moyens de prévenir la désindustrialisation de l’Europe et l’énergie, mais aussi la République de Moldova, qui recevra une aide supplémentaire consistante de la part de l’UE.

    Ciuca à Chisinau – En visite à Chisinau, accompagné de plusieurs ministres, le chef du gouvernement roumain, Nicolae Ciuca s’est entretenu avec la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu et avec le premier ministre moldave Dorin Recean. Les réunion sont ciblé des problématiques liées à l’adhésion de cet Etat à l’UE, de la manière dont l’économie de la République pourrait se développer, de la voie vers les réformes démocratiques et de la situation dans la région dans le contexte du conflit en Ukraine. Le leader de Chisinau a remercié à la Roumanie pour le soutien accordé jusqu’ici pour que la population et l’économie de la République de Moldova puissent dépasser cet hiver compliqué, déterminé par une croissance exponentielle des coûts de l’énergie et du gaz et de la décision de la compagnie russe Gazprom d’interrompre l’alimentation pendant plusieurs mois. Pour sa part, le premier ministre Nicolae Ciuca a remercié pour la décision du Parlement de la République de Moldova d’adapter la législation conformément à la décision de la Cour Constitutionnelle d’accorder à la langue roumaine le statut de langue officielle dans l’ex république soviétique. La consolidation du milieu sécuritaire en République de Moldova et les ressources nécessaires à la lutte contre toute forme de déstabilisation de cet Etat constitue une priorité pour la Roumanie a dit Nicolae Ciuca durant la réunion avec Dorin Recean. La Roumanie est notre avocat dans toutes les institutions européenne, autrement nous ne pouvons pas avancer dans notre parcours européen a déclaré aussi le premier ministre moldave. Les participants aux réunions ont également analyse l’état de la mise en œuvre du programme d’appui à la République de Moldova, qui dispose d’un financement d’une centaine de millions d’euros de la part du gouvernement roumain. Le premier ministre roumain a annoncé le déblocage d’un premier versement de 25 millions d’euros à ce programme.

    Aurescu à Londres – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, fait une visite officielle au Royaume Uni, à l’invitation de son homologue, James Cleverly. Les deux responsables évoqueront aussi les relations du partenariat stratégique bilatéral, ainsi que des évolutions internationales avec un accent particulier sur la guerre en Ukraine, sur la situation en République de Moldova, les relations entre l’UE et le Royaume Uni et la coopération au sein de l’OTAN. Mercredi, Bogdan Aurescu s’est entretenu avec le secrétaire d’Etat à la défense du Royaume Uni, Ben Wallace. Les deux hommes ont parlé entre autres de la coopération bilatérale dans le domaine de la défense et dans le cadre de l’Alliance de l’Atlantique nord avec un accent sur la stabilité et la sécurité de la mer Noire. En marge de cette visite, les chefs des diplomaties roumaine et britannique signeront aussi une déclaration commune mise à jour du partenariat stratégique entre la Roumanie et le Royaume Uni et inaugureront la première édition d’un forum bilatéral entre les deux Etats.

    Metronom
    Metronom, premier long-métrage de fiction du réalisateur roumain
    Alexandru
    Belc sera projeté vendredi au cinéma Muranów de Varsovie. Le film représente la
    Roumanie au Festival du film francophone de Pologne qui se déroule du 22 au 26
    mars dans la Capitale polonaise. Aux côtés du film roumain, le festival inclut
    huit autres productions de fiction de Belgique, du Canada, de Suisse, du
    Luxembourg et du Maroc, proposées par l’Institut français de Pologne qui est
    également le principal organisateur de l’événement. L’édition la plus récente
    du festival du film de Cannes a récompensé « Metronom » du Prix pour
    la réalisation de la section « Un certain regard ».

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Irina Begu, 34e mondiale affronte aujourd’hui au deuxième tour de l’Open de Miami, la Chinoise Qinwen Zheng, 23e WTA. Dans le premier round, Begu a battu la sportive des Phillipines, Alexandra Eala, numéro 219 mondiale, sur le score de 6-2, 7-5. Mercredi, Sorana Cîrstea (32 ans, 74e au classement WTA) a débuté par une victoire au tournoi WTA 1 000 à Miami, alors qu’Ana Bogdan, (60e WTA) a perdu le premier round. Sorana Cîrstea s’est imposée contre Fernanda Contreras Gomez du Mexique, alors qu’Ana Bogdan s’est inclinée face à l’américaine Robin Montgomery (193e WTA).

    Handball – L’équipe de handball Dinamo Bucarest, championne de Roumanie a été battue par l’équipe allemande de THW Kiel, sur le score de 41 à 28 mercredi dans la soirée à domicile lors du premier round du play-off de la Ligue des Champions. Le match retour est prévu pour le 29 mars à Kiel, en Allemagne. Côté handball féminin, les vice-championnes de CSM Bucarest se sont déjà qualifiées dans les quarts de finale de la Ligue des Champions alors que les championnes de Rapid Bucarest reçoivent dimanche à domicile la visite du Krim Ljubljana( de Slovénie), le match décisif pour l’accès dans la même phase de la compétition. Le match aller a été une défaite pour Rapid sur le score de 29 à 24.

  • 03/03/2022

    03/03/2022

    Ursula von der Leyen – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a discuté, jeudi, à Bucarest, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de l’intensification du soutien humanitaire pour l’Ukraine voisine. Le chef de l’Etat a précisé que l’on œuvre pour rendre opérationnel le plus vite possible le centre logistique accueilli sur son territoire pour permettre la collecte et le transport de dons internationaux en aide humanitaire à l’Ukraine envahie par els troupes russes. Il a annoncé que la Roumanie avait l’intention d’accéder aux fonds disponibles au niveau européen, afin de gérer au mieux les flux massifs de réfugiés présents sur son territoire. A son tour, la cheffe de la Commission européenne a affirmé que la Roumanie avait fourni un exemple pour le monde entier, par sa mobilisation rapide afin d’aider les réfugiés ukrainiens. Elle a également mentionné les sanctions très dures mises en place par la communauté internationale à l’encontre de la Russie, qui ont eu un impact sur l’économie. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, Filippo Grandi, est également présent à Bucarest aujourd’hui.



    Bruxelles — Une réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne se tient aujourd’hui à Bruxelles, afin d’établir un plan d’action commun pour les réfugiés d’Ukraine. Selon les Nations Unies, 1 million d’Ukrainiens ont quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe, et la plupart d’entre eux sont arrivés dans les États voisins : la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie. Selon les plans, les réfugiés ukrainiens se verront accorder des permis de séjour et un accès à l’emploi, aux soins de santé et à l’éducation. La nouvelle législation, dont la création est en cours pour gérer les flux massifs de personnes, s’appliquera dans tous les pays de l’UE. Une fois adoptée, la protection temporaire des réfugiés durera un an et pourra être prolongée jusqu’à trois ans.



    Ukraine – La guerre de la Russie contre l’Ukraine se poursuit jeudi, au huitième jour après son début, avec des troupes d’occupation bombardant des quartiers résidentiels dans les grandes villes. Une délégation ukrainienne est partie pour une deuxième série de pourparlers avec des responsables russes sur le cessez-le-feu. À Kiev et dans d’autres grandes villes, les bombardements destructeurs se sont poursuivis, sans mouvements de troupes importants, probablement en raison de problèmes logistiques, selon les analystes. Moscou intensifie ses efforts pour occuper la capitale, et le convoi blindé russe de plusieurs dizaines de kilomètres de long continue de se tenir près de Kiev. La ville méridionale de Kherson, conquise par l’armée russe, ouvre la voie à l’offensive terrestre vers Odessa. Sur la mer d’Azov, l’armée russe a capturé un autre port ukrainien clé, Berdiansk, et attaque toujours avec une intensité accrue le dernier grand port ukrainien en mer d’Azov, Marioupol. Bien que la Russie annonce des « frappes d’armes de haute précision », de très nombreux bâtiments civils ont été bombardés. Selon l’ONU, 227 civils ont été tués au cours des cinq premiers jours de l’invasion russe en Ukraine, mais leur nombre augmente de jour en jour. Les autorités ukrainiennes ont annoncé leur propre bilan des victimes civiles causées par l’invasion russe, citant au moins 2 000 civils morts. La Cour pénale internationale a annoncé « l’ouverture immédiate » d’une enquête sur la situation en Ukraine, où des crimes de guerre auraient été commis, après avoir reçu le feu vert de 39 États, dont la Roumanie. L’Ukraine n’a pas signé le Statut de Rome, le traité international qui a créé la Cour pénale internationale, mais a officiellement reconnu la compétence de la Cour pour les crimes commis sur son territoire.



    Gouvernements – Les gouvernements roumain et polonais ont aujourd’hui à Varsovie une réunion conjointe. A l’agenda – des projets bilatéraux et la situation en Ukraine. Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă a souligné que la réunion conjointe revêt une importance particulière dans le contexte international actuel, à la fois pour renforcer les relations entre la Roumanie et la Pologne et pour le problème de sécurité en Europe de l’Est, après l’invasion russe en Ukraine. Une série d’accords bilatéraux seront signés à l’occasion. La Roumanie et la Pologne coopèrent à la fois au sein de l’OTAN et de l’UE ainsi que dans des formats régionaux, tels que l’Initiative des Trois mers, qui réunit 12 États entre la mer Adriatique, la mer Baltique et la mer Noire, et Bucarest 9, qui est une initiative des présidents Klaus Iohannis et Andrzej Duda. Aujourd’hui, 101 ans se sont écoulés depuis la conclusion de la Convention défensive roumano-polonaise, la première alliance de sécurité régionale signée par la Roumanie après la Première Guerre mondiale. Cette alliance a été l’axe autour duquel les relations de l’entre-deux-guerres entre les deux États se sont développées.



    Chasseur et hélicoptère – Le pilote d’un avion militaire roumain MiG-21 LanceR et sept soldats envoyés pour le retrouver, dans une opération de recherche et de sauvetage, avec un hélicoptère IAR 330-Puma, ont perdu la vie mercredi soir. Les aéronefs ont été impliqués dans des accidents distincts. Le chasseur du MiG était en patrouille aérienne lorsqu’il a disparu des radars, dans le sud-est de la Roumanie. Le pilote de l’hélicoptère IAR 330-Puma, envoyé pour le retrouver, a signalé du mauvais temps et avait été rappelé à la base avant de s’écraser, a déclaré le ministère de la Défense. La Roumanie, membre de l’OTAN, dispose actuellement de moins de deux escadrilles complètes d’avions de chasse MiG-21 LanceR, ainsi que des 17 F-16 récemment achetés, pour ses propres missions de police aérienne et de combat. D’origine soviétique, le MiG-21 est en service depuis plus de 40 ans et a été modernisé il y a environ 20 ans. Les hélicoptères IAR 330-Puma volent également depuis près de 40 ans, et ont été modernisés ces dernières années.



    Covid – L’épidémie de Covid poursuit sa tendance à la baisse en Roumanie. Jeudi, plus de 5 950 nouveaux cas ont été rapportés, et 114 décès, dont 9 plus anciens. Le nombre de patients hospitalisés en soins intensifs a également diminué, il y en a environ 850 à l’heure actuelle. En termes de vaccination, le dernier rapport indique que seulement environ 700 personnes ont reçu la première dose en 24 heures. Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a présenté une série de propositions visant à assouplir les restrictions anti-COVID. Il s’agit notamment de renoncer à l’obligation de porter le masque à l’extérieur, de l’accès sans certificat Covid aux centres commerciaux, hôtels, restaurants ou institutions publiques, de l’augmentation du taux d’occupation des cinémas, des salles de sport et de spectacles et de la possibilité d’organiser des événements privés avec un plus grand nombre de participants.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est qualifiée mercredi dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 à Lyon, après avoir disposé de la Suisse Stefanie Voegele en deux sets. Cîrstea, la deuxième favorite, affrontera la Hongroise Anna Bondar en quarts de finale. Le seul duel entre Cîrstea et Bondar a été remporté par la Roumaine. En double, Monica Niculescu et la Russe Alexandra Panova se sont qualifiées en demi-finales.


  • Michal Wasiucionek, expat en Roumanie

    Michal Wasiucionek, expat en Roumanie

    Michal Wasiucionek est né à Varsovie et cest toujours là quil a fait ses études. Cest en 2006, à la fin du lycée, quil est venu pour la première fois en Roumanie, avec des amis. Au bout dun mois, pendant lequel il a sillonné le pays, il est tombé amoureux de ces terres. Plus tard, lorsqu’il était étudiant, il a postulé pour une bourse Erasmus à lUniversité de Bucarest. Ensuite, Michal a décidé de faire son doctorat en Italie, à Florence. Le thème de ses recherches doctorales cest lhistoire des Principautés roumaines et leurs relations avec lEmpire ottoman. Il a choisi de revenir à Bucarest en 2015 pour continuer ses recherches et achever sa thèse de doctorat, bénéficiant aussi dune bourse détudes. Ultérieurement, il sest fait embaucher au Collège Nouvelle Europe. Passionné de langues étrangères, Michal Wasiucionek a vite appris le roumain et sest bâti une nouvelle vie à Bucarest.


    Invité de RRI en 2018 aussi, il revient devant le micro pour raconter ses deux dernières années et son confinement en temps de pandémie: « Ces dernières années ont été pour moi une période de continuité denracinement plus profond. Je travaille depuis une année aussi bien au Collège Nouvelle Europe quà lInstitut dhistoire Nicolae Iorga de Bucarest. Cela veut dire que je me suis intégré encore plus dans la capitale et dans le pays . Je continue à travailler et à faire des recherches sur le même thème, à savoir les relations des Principautés roumaines avec lEmpire ottoman et leur rôle décisif dans lhistoire de la Roumanie. Bref, de ce côté là il sagit de continuité, dépanouissement plutôt que dun brusque changement de cap. En ce qui concerne votre question sur comment jai passé “la fin du monde”, je peux dire que jai vécu une expérience assez intéressante. Comme je suis historien, mes recherches memmènent très souvent loin de Bucarest. Au début de la pandémie, jétais en Turquie. Il ma été assez difficile dévaluer les différentes options. Jai décidé alors de retourner au plus vite en Roumanie, pour éviter la situation où je naurais plus eu la possibilité de le faire, en raison des restrictions de voyage. De retour à Bucarest, vers la mi-mars, jai pris la décision de mauto-isoler à domicile, même si aucun cas dinfection au nouveau coronavirus navait été rapporté jusque là. Je lai fait par précaution. Jai donc passé deux semaines seul, à la maison. Juste à la fin de cette quatorzaine auto-imposée, les autorités ont mis en place des restrictions de déplacement. Cela sest traduit pour moi par un confinement plus long que celui des autres. Je lai mis à profit en lisant les livres que je métais proposé de lire avant cette période, mais que je navais pas lus faute de temps. Jai assez vite cessez de mintéresser tant à la presse? Je ny a pas totalement renoncé, mais jai brusquement réduit la consommation dinfos. Et ce pour la simple raison quà un moment donné je me suis senti comme accablé par la quantité dinformations et par lattitude assez alarmiste des médias. Je crois avoir fait aussi des changements personnels en ce qui concerne lemploi du temps. Ca été pour moi un bon moment pour mettre de lordre dans mon quotidien pour mieux morganiser. Avant cette pandémie, jétais toujours à court de temps. Pendant le confinement, jai cuisiné plus quavant et jai renoué avec lapprentissage des langues étrangères. Bref, cette période a été bénéfique de ce point de vue. »



    En dernière année détudes doctorales, lorsque Michal a été obligé de choisir entre Florence et Bucarest, il a opté pour la capitale roumaine où il sest installé. Il sest vite intégré et a lié beaucoup damitiés. Cette année, il n pas réussi à revoir sa famille de Pologne, à cause de la crise sanitaire, mais il pense le faire dès que ce sera possible. Même si au début ses parents et son frère navaient pas été daccord avec la décision de Michal, ils lui ont pourtant rendu visite à Bucarest, dans sa nouvelle habitation quils ont appréciée. En ce qui le concerne, Michal se déclare heureux ici, en Roumanie. Aurait-il lintention dy rester plus longtemps? Voici sa réponse: « Oui, absolument. Pour linstant, je nenvisage pas de partir, puisque je me suis fait une vie, ici. Les miens ont eu quelques réserves lorsque jai choisi de vivre en Roumanie et il y a eu des tensions. Pourtant, quand ils mont rendu visite, ils se sont dits contents de ce quils ont vu. Ils ont même dit comprendre les raisons de mon choix, mais cela ne les empêche pas de me taquiner parfois. Ils me rappellent quà la fin de mes études doctorales en Italie ils auraient préféré que jy reste, car pour me rejoindre ils auraient dû voyager à Rome ou à Florence. Bien sûr que cest une blague. Il y a certaines choses qui me retiennent ici La première cest que les Roumains sont très gentils, très accueillants. Jai retrouvé ici une atmosphère je dirais détendue, positive. Jai toujours aimé la Roumanie et la ville de Bucarest, dont le charme à part se laisse découvrir petit à petit. On peut toujours y trouver des choses nouvelles, dautres dont on ignorait lexistence ou bien auxquelles on ne sattendait pas. Cest vrai que la Roumanie a certains problèmes, mais en même temps ce pays représente pour moi un endroit fort accueillant et chargé dénergies positives. »

  • 05.04.2019 (mise à jour)

    05.04.2019 (mise à jour)

    Réactions – Le président roumain,
    Klaus Iohannis a condamné les gestes et les actions antisémites commis en
    Roumanie, ces derniers temps, et il a demandé aux autorités compétentes de
    réagir avec fermeté. Un communiqué officiel de l’Administration présidentielle
    rappelle que la Roumanie s’était fait remarquer comme un modèle régional réussi
    en matière de préservation de la mémoire de l’Holocauste, de prise de
    conscience juste du passé, de lutte contre l’antisémitisme, le négationnisme,
    la xénophobie, la haine, le racisme et le populisme, ainsi que par ses efforts
    pour décourager le discours de haine. Antérieurement à la publication de ce communiqué, le
    président de l’Etat d’Israël, Reuven Rivlin, avait
    réagi contre la récente dégradation intentionnelle de quelque 70 pierres
    tombales, vandalisées au cimetière juif de la ville de Huşi (est de la
    Roumanie), un acte antisémite considéré comme un des plus graves commis en
    Europe cette année. Dans le même temps, le président israélien a parlé des
    actions du gouvernement de Bucarest contre l’antisémitisme et la xénophobie. La
    presse israélienne cite le président de la Fédération des Communautés juives de
    Roumanie, Aurel Vainer, qui a déclaré que de tels
    événements de nature antisémite ne pouvaient pas être tolérés et qu’ils
    affectaient la démocratie en Roumanie. L’ambassade des Etats-Unis à
    Bucarest a clairement condamné la récente dégradation intentionnelle du
    cimetière juif de la ville de Huşi et considère que cette action était une
    attaque contre la communauté juive, mais aussi contre la diversité de la
    société roumaine.






    Visite – En
    visite en Slovaquie, à l’invitation du chef du gouvernement de Bratislava,
    Peter Pellegrini, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă a déclaré que
    échanges commerciaux entre la Roumanie et la Slovaquie avaient dépassé, pour la
    première fois à la fin de 2018, le seuil des trois milliards d’euros. Les
    pourparlers s’étaient axés sur le développement de la coopération bilatérale
    dans plusieurs domaines, dont l’éducation, l’énergie, la culture, les affaires
    intérieures, l’administration publique, le tourisme, la protection de
    l’environnement, la santé et l’agriculture. Le premier ministre slovaque,Peter
    Pellegrini, a exprimé son espoir d’assister à une intensification des bonnes
    relations commerciales et politiques qui existent entre Bratislava et Bucarest.
    Les deux hauts dignitaires se sont rencontrés dans la ville de Banska Bystrica,
    où la première ministre roumaine a déposé une couronne de fleurs Place de
    l’Insurrection nationale slovaque. Mme Dăncilă s’est ensuite rendue dans la
    ville de Zvolen, où sont enterrés plus de 10.000 soldats roumains, tombés
    pendant les combats pour la libération de la Tchécoslovaquie de sous
    l’occupation nazie.
















    Initiative Bucarest 9
    – Le ministre roumain de la Défense,
    Gabriel Leş, a participé, à Varsovie, à la réunion des ministres de la Défense
    des Etats membres de l’Initiative Bucarest 9 (B9). Co-organisée par les
    ministères polonais et roumain de la Défense, la réunion regroupe des
    responsables des pays membres de l’Initiative- la Bulgarie, la République
    Tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la
    Slovaquie et la Hongrie, de l’OTAN et du Département américain de la Défense.
    Selon un communiqué du ministère roumain de la défense, les ministres ont discuté
    de la contribution des Etats B9 au renforcement de la posture de découragement
    et de défense, notamment pour ce qui est de la mise en œuvre cohérente et
    parfaitement opérationnelle de la Présence alliée avancée sur le Flanc oriental
    de l’OTAN. En marge de la réunion de Varsovie, le ministre roumain, Gabriel Leș
    a eu un entretien avec son homologue polonais, Mariusz Błaszczak, au cours
    duquel il a souligné le rôle majeur des deux pays, en tant qu’Etats porteurs de
    l’Initiative B9, dans la réalisation d’une position unitaire des alliés
    orientaux, qui soit soutenue conjointement, afin de l’inclure à l’agenda de
    l’Alliance atlantique. Par ailleurs, M. Leşa rencontré les
    militaires roumains du Détachement de défense antiaérienne ‘Les scorpions bleus’,
    du Groupe de combat de l’OTAN, disloqué en Pologne.










    Réunion
    – Une réunion informelle des ministres européens des
    Finances se déroule vendredi et samedi, à Bucarest, dans le contexte de la
    présidence roumaine de l’UE. A l’agenda de ce vendredi figurent la réunion de
    l’Euro-groupe, en présence des ministres des Finances de la zone euro et la
    première session de travail de la réunion informelle des ministres des Finances
    et des gouverneurs des banques centrales, présidée par le ministre roumain de
    tutelle, Eugen Teodorovici. Les membres de l’Euro-groupe ont examiné des
    questions liées à la situation du secteur bancaire dans la Zone Euro, à
    l’inflation et au taux de change, ainsi qu’à la situation en Grèce.
    A ce dernier sujet, le président de l’Euro-groupe, Mario Centeno, a fait savoir
    que le rapport concernant la Grèce avait permis de constater qu’Athènes avait
    fait les pas nécessaires pour obtenir une nouvelle aide financière de près d’un
    milliard d’euros de la part de l’Union européenne.










    Consultations -
    Le président roumain Klaus Iohannis a envoyé une lettre aux présidents des
    partis politiques parlementaires où il invite les partis politiques à des
    consultations sur le thème de la justice, les 11 et 12 avril prochain. Jeudi,
    le président Iohannis avait envoyé une lettre au Parlement, dans laquelle il
    précisait les sujets d’intérêt national qui feront l’objet du référendum prévu
    le 26 mai, simultanément avec les élections européennes.


    Vote
    – Les députés européens ont voté un projet législatif qui conditionne les
    financements communautaires à l’Etat de droit et à la lutte efficace contre la
    fraude et la corruption, indique un communiqué issu par le Parlement de
    Bruxelles. Aux termes de ce document, la Commission européenne sera chargée
    d’établir « les déficiences généralisées concernant l’Etat de droit »
    et décidera des mesures à prendre, dont la suspension des paiements ou la
    diminution du préfinancement. Sa décision sera appliquée uniquement après avoir
    été approuvée par le Parlement européen et par le Conseil de l’Union européenne.














    Tennis – A Piatra-Neamţ (nord-est), les équipes de tennis de Roumanie et du Zimbabwe sont à égalité
    après le premier jour de leur rencontre de Coupe Davis, comptant pour le
    premier tour du Groupe 2 de la zone Europe-Afrique. Dans les premiers matchs de
    simple, Marius Copil a perdu devant Benjamin Lock, tandis que Dragoş Dima a
    obtenu la victoire devant. La Roumanie et le Zimbabwe se sont déjà rencontrés
    en dans la compétition de Coupe Davis, à Harare, en 2000,
    lorsque les Roumains se sont imposés au score de 3 à 2.




    Météo – La
    météo apportera des températures assez élevées en Roumanie, samedi, quand thermomètre
    affichera entre 10° et 22° en milieu de journée.



  • 08.06.2018

    08.06.2018

    B9 – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, fait une visite officielle en Pologne. Ce vendredi, il participe au sommet du B9 des pays de l’Europe Centrale et de l’Est membres de l’OTAN. A l’agenda : la consolidation de la présence alliée avancée sur le flanc est de l’OTAN, l’élargissement du dialogue de sécurité et le renforcement de la coopération entre l’Alliance de l’Atlantique-nord et l’UE, y compris en ce qui concerne la mobilité des troupes. Jeudi, à l’issue des pourparlers avec son homologue polonais, Andrzej Duda, le président roumain a déclaré que l’intérêt commun Roumanie et la Pologne était la défense du flanc est de l’OTAN, vu les menaces existantes et le voisinage difficile. C’était également l’occasion de mettre en lumière les excellentes relations bilatérales, notamment dans les domaines économique et militaire.

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice Bucarest a reporté au 21 juin son verdict dans le procès où le président de la Chambre des députés et leader du Parti Social Démocrate (PSD), Liviu Dragnea, est accusé de corruption. En attendant, rappelons que le mois dernier, les procureurs anticorruption avaient demandé pour Liviu Dragnea une peine de prison ferme de 7 ans et 5 mois pour abus de fonction et une autre de 2 ans et 6 mois pour faux intellectuel. Selon les procureurs, à l’époque où il était président du Conseil départemental de Teleorman (sud), M Dragnea avait disposé l’embauche fictive de deux membres du PSD à la Direction d’Assistance sociale et de la protection de l’enfance. Les deux femmes auraient été rémunérées de l’argent public sans avoir travaillé effectivement pour la Direction, mais exclusivement pour l’actuel leader social – démocrate. M Dragnea nie toutes ces accusations. Notons aussi qu’en 2016 il a reçu une peine de prison de 2 ans avec sursis pour tentative de fraude électorale.

    Défense – Présent à la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN, à Bruxelles, le ministre roumain Mihai Fifor a évoqué l’importance de la mise en œuvre complète des décisions adoptées au sein de l’alliance. Il a expliqué la nécessité d’une approche cohérente, au niveau stratégique, de la présence avancée sur l’ensemble du flanc est, y compris dans la région de la Mer Noire. Le tout du point de vue de la planification, de l’instruction, du déroulement des exercices et de l’exercice de la commande. En même temps, le ministre Fifor a reconfirmé l’engagement de la Roumanie pour le développent des capacités militaires nécessaires à l’Alliance pour diriger ses missions et ses opérations. Il a enfin insisté sur l’importance d’assurer l’interopérabilité des forces alliées.

    Transports – Le ministre roumain des Transports, Lucian Sova et l’ambassadeur du Canada à Bucarest, Kevin Hamilton, ont participé vendredi à l’inauguration des nouvelles routes d’Air Canada Rouge reliant Bucarest à Toronto et Montréal. L’occasion pour le ministre roumain d’exprimer son soutien au projet de la compagnie aérienne canadienne qui est au bénéfice des Roumains, mais aussi d’une communauté d’affaires qui aura la chance de se développer en Roumanie. Air Canada Rouge est une compagnie low-cost, subsidiaire d’Air Canada. A compter de ce mois de juin, elle opérera 4 vols par semaine depuis l’Aéroport Henri Coanda de Bucarest vers Toronto et Montréal. Ce projet se concrétise dans le contexte où, depuis décembre 2017 les Roumains n’ont plus besoin de visa pour se rendre au Canada. Au total 47 compagnies aériennes sont actives à l’aéroport Henri Coanda de Bucarest, proposant des vols vers 103 destinations.

    Théâtre – Lever de rideau, ce vendredi, du Festival International de Théâtre de Sibiu (centre), arrivé à sa 25e édition. Jusqu’au 17 juin il propose au public 524 spectacles et réunit 3300 artistes de 73 pays. Le budget de cette édition de la manifestation s’élève à environ 13 millions d’euros. C’est aussi pour la première fois que le festival a deux patrons honorifiques, à savoir le président roumain, Klaus Iohannis, ancien maire de Sibiu, et l’héritier de la couronne britannique, Prince Charles, connu pour sa passion pour la Transylvanie.Tennis – Samedi, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 1 mondiale, affrontera en finale du tournoi de Roland Garros l’Américaine Sloane Stephens. Jeudi, la Roumaine a vaincu l’Espagnole Garbine Muguruza (n° 3), sur le score de 6-1, 6-4. C’est la troisième finale à Roland Garros pour Simona Halep, après celles de 2014 et 2017, qu’elle n’a pas pourtant remportées.

    Météo – Il fait chaud aujourd’hui en Roumanie, notamment dans l’ouest et le sud du pays. Toutefois le temps est plutôt instable. Le ciel est couvert et l’on signale des phénomènes orageux sur les collines, sur les montagnes, sur l’ouest, le nord et le centre. Les températures maximales de la journée iront de 21 à 32 degrés. 28 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 25.05.2018 (mise à jour)

    25.05.2018 (mise à jour)

    Procédure dinfraction – La Commission européenne a déclenché contre la Roumanie une procédure dinfraction pour non respect de la Directive européenne concernant la présomption dinnocence et le droit des suspects den être informés lors de linstruction, selon le site de lExécutif communautaire. La Directive aurait dû être mise ne application avant le mois davril 2018. Selon le texte de cette directive, les suspects doivent être présumés innocents avant le prononcé dun arrêt de justice de dernière instance, et les autorités ne peuvent faire des déclarations publiques qui viennent à lencontre de ce principe. Les actions en justice et les voies dattaque ultérieures, telles les actions devant la Cour européenne des Droits de lHomme, ne font pas lobjet de la présente directive.



    Varsovie – La première réunion intergouvernementale entre Bucarest et Varsovie a eu lieu vendredi, dans la capitale polonaise. Il a été convenu dintensifier le dialogue politique entre les deux pays et ce à tous les niveaux, dans la perspective de la prochaine présidence roumaine du Conseil de lUE. Aussi, il a été convenu de préparer un accord de coopération bilatérale dans le domaine des industries de la Défense, ainsi que dorganiser un forum daffaires polono-roumain, selon un communiqué de lExécutif de Bucarest. Les consultations ont lieu dans le contexte où les deux Etats célèbrent à lunisson leurs Centenaires respectifs cette année. La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a eu une entrevue avec son homologue, Mateusz Morawiecki. Mme Dancila a souligné lexcellente collaboration bilatérale, quelle souhaite élargir davantage dans les domaines des investissements et de lénergie. Le chef du Cabinet de Varsovie a mis en évidence lexcellente collaboration économique, politique et culturelle, déroulée tout au long de cette période de 99 ans que comptent les relations diplomatiques entre les deux Etats. Mateusz Morawiecki sest également félicité pour la collaboration roumaine au sein de lUE et de lOTAN. Toujours vendredi, le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et le vice premier ministre polonais Piotr Gliński ont scellé un accord bilatéral au sujet des tombes des militaires roumains et polonais se trouvant sur le territoire des deux Etats. La visite en Pologne sest achevée par la rencontre entre la ministre en charge des relations avec les Roumains de la diaspora, Natalia Intotero, des militaires roumains et les représentants de la communauté des Roumains qui vivent en Pologne.



    Revendications – La manifestation des chauffeurs des taxis bucarestois a été provisoirement suspendue suite aux négociations déroulées vendredi au siège du ministère du Développement. Les chauffeurs avaient démarré le mouvement pour protester contre le projet de la loi du taxi, promu par ce ministère. Aussi, les chauffeurs des taxis exigent-ils linterdiction officielle des applications du type Uber, et avaient menacé de poursuivre leur mouvement jusquà ce que toutes formes de concurrence déloyale soient éliminées dans le texte du projet de loi.



    Affaires Européennes – Le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu, a entrepris jeudi et vendredi une visite à Paris. Il a rencontré son homologue français, Nathalie Loiseau, ainsi que d’autres responsables français. Les sujets discutés ont porté sur le Cadre financier pluriannuel de l’UE 2021-2027, le Brexit, des questions de sécurité intérieure de l’UE, ainsi que l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Lors de sa visite, Victor Negrescu a rencontré des représentants de la communauté roumaine qui vit en France, et s’est entretenu au sujet des questions européennes avec les élèves du lycée parisien Victor Duruy.



    Prince Charles – Le Prince Charles a visité jeudi l’Institut Culturel Roumain de Londres et notamment l’exposition associée au livre « Transylvania Florillegium » qui célèbre l’unicité et l’extraordinaire diversité du patrimoine naturel roumain, lit-on dans un communiqué de l’institution. L’exposition était doublée par le lancement du livre homonyme en présence des 36 artistes internationaux qui signent les 124 toiles exposées, ainsi que de plusieurs personnalités de la vie culturelle londonienne et leaders de la communauté roumaine de Grande Bretagne. A noter que l’exposition a été réalisée sur proposition et à l’aide du Prince Charles, qui signe d’ailleurs la préface de cette édition de luxe de l’album « Transylvania Florillegium ».


    Tennis – La numéro un du tennis féminin mondial, la Roumaine Simona Halep, débutera par un match contre l’Américaine Alison Riske, au tournoi de Roland Garros, qui commence dimanche. La Roumaine, qui a déjà perdu deux finales à Paris, en 2014 et en 2017, en est la principale favorite, cette année. Quatre autres joueuses roumaines figurent au tableau principal de Roland Garros; il s’agit de Mihaela Buzărnescu, d’Irina Begu, de Sorana Cîrstea et d’Ana Bogdan. Une autre Roumaine, Alexandra Dulgheru, a accédé au tableau principal grâce à sa victoire dramatique au dernier tour des qualifications. Irina Bara en revanche vient de rater l’occasion. Chez les Messieurs, Marius Copil est le seul Roumain présent dans la compétition masculine.



    Météo – Prévoir des tenues dété si vous comptez visiter la Roumanie dans les 24 prochaines heures. Les températures, plus élevées que les normales saisonnières, varieront entre 9 et 19°C la nuit, et entre 24 et 30°C laprès-midi. Des nuages pourraient samonceler temporairement dans le ciel sur le Sud et le Nord-Ouest du territoire roumain ainsi quau-dessus des Carpates, avec parfois un risque daverses. Le vent soufflera légèrement, avec quelques intensifications dans les régions du Sud-Ouest.

  • La semaine du 03 au 08 juillet 2017

    La semaine du 03 au 08 juillet 2017

    Décisions au Conseil suprême de défense de la Roumanie

    Le Conseil suprême de défense de la Roumanie s’est réuni, cette semaine, pour la première fois après l’installation du nouveau gouvernement de gauche, dirigé par Mihai Tudose. La Roumanie est intéressée à devenir partie prenante de la stratégie de l’UE en matière de sécurité et défense, a déclaré le président Klaus Iohannis, à l’issue de la réunion. Le chef de l’Etat a expliqué que cette initiative européenne porte tout d’abord sur la recherche, censée renforcer l’industrie européenne de défense, et sur les modalités permettant une meilleure coopération des armées nationales. Le Conseil suprême de défense du pays a approuvé les effectifs maximum de militaires susceptibles d’être déployés dans des missions à l’étranger.

    Le président Klaus Iohannis précise: « Nous avons accru les effectifs jusqu’au niveau maximal de 1.793 personnes, militaires et civils du ministère de la Défense, et de 971 autres du ministère de l’Intérieur, qui peuvent participer à des misions à l’étranger. En réalité, il n’y a pas à présent autant de personnes et peut-être qu’il n’y en aura pas non plus en 2018, mais on a tous constaté que la situation peut changer du jour au lendemain. Nous voulons avoir la certitude de disposer d’une marge confortable, de sorte à pouvoir déployer, au besoin, un nombre supplémentaire de forces dans ces missions. »

    Le Plan national de dotation de l’armée pour la période 2017-2026 a été retiré de l’ordre du jour du Conseil suprême de défense du pays, parce qu’il ne mentionnait pas un budget de la défense porté à 2% du PIB, comme prévu dans l’accord signé par tous les partis parlementaires. Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a également examiné un rapport du ministère de l’Intérieur sur l’évolution de la migration clandestine. Selon le président Klaus Iohannis, la Roumanie doit faire face à cette migration pour une période longue, et ce parce qu’il n’y a aucun indice que la pression migrationniste diminuera bientôt.

    Sommet de l’Initiative des trois mers

    La Roumanie accueillera, en 2018, le Sommet de l’Initiative des trois mers. Cette initiative vise à assurer une interconnexion économique dans l’espace des mers Adriatique, Baltique et Noire, pour que les pays situés à la frontière est de l’OTAN et de l’UE se sentent plus en sécurité face à la Russie. Cette décision a été prise jeudi à Varsovie, lors de la réunion de cette année, à laquelle la Roumanie a été représentée par son président, Klaus Iohannis. Les dirigeants de 12 pays centre et est-européens ont abordé des questions économiques et sécuritaires, en présence du président américain Donald Trump. Bucarest demeure un promoteur actif de la relation transatlantique, qui est vitale, parce qu’elle représente la colonne vertébrale de la civilisation occidentale – a assuré Klaus Iohannis. De l’avis du chef de l’Etat roumain, la présence du président américain à Varsovie prouve l’engagement de Washington en faveur de la sécurité et de la prospérité de toute l’Europe. Dans un discours de 8 minutes, Donald Trump a salué les démarches des pays de l’Initiative pour assurer leur sécurité énergétique et a promis le soutien des Etats-Unis à leurs projets.

    Fiscalité en Roumanie

    En Roumanie, le nouveau programme de gouvernance de la coalition PSD-ALDE prévoit qu’à partir du 1er janvier de l’année prochaine, toutes les grandes sociétés de Roumanie paient un impôt sur le chiffre d’affaires, en remplacement de celui sur le profit, appelé à disparaître. Si à l’heure actuelle l’impôt sur le profit est de 16%, à compter du 1er janvier 2018, elles paieront un impôt de 1%, 2% ou 3% sur le revenu. De l’avis des experts, cette mesure serait destructive pour le milieu des affaires et entraînerait une vague de retombées négatives. Par ailleurs, les experts attirent l’attention sur le fait que l’application d’un quota différencié de l’impôt sur le chiffre d’affaires risque de créer des écarts concurrentiels entre les pays, qui se retrouveront dans les prix des produits finis. En plus, il est possible qu’une procédure d’infraction soit lancée contre la Roumanie, soulignent-ils. Cet impôt sera lourd de conséquences pour la grande majorité des compagnies activant en Roumanie, notamment pour celles dont le chiffre d’affaires dépasse 1 million d’euros, 60% d’entre elles étant des sociétés à capitaux étrangers, précise une étude menée par l’Association des analystes financiers et bancaires de Roumanie.

    Le premier ministre Mihai Tudose serait d’accord avec l’impôt sur le chiffre d’affaires des compagnies, mais à condition qu’il soit introduit graduellement et appliqué uniquement pour certains types d’activités. Le chef du cabinet ne devrait prendre une décision à ce sujet qu’après les simulations réalisées par le ministère des Finances publiques concernant cet impôt. Entre temps, l’ambassadeur des Etats Unis en Roumanie, Hans Klemm, a eu une rencontre avec le président de la Chambre des députés et du principal parti au pouvoir, Liviu Dragnea, et a affirmé à l’occasion que le gouvernement roumain doit donner des signaux positifs, tant aux investisseurs américains qu’aux autres investisseurs étrangers. Liviu Dragnea a assuré qu’aucune modification du Code fiscal susceptible d’avoir des effets négatifs sur le milieu des affaires ne serait mise en œuvre.

  • 06.06.2017 (mise à jour)

    06.06.2017 (mise à jour)

    Sommet — Les chefs d’Etat et de gouvernement de 12 pays d’Europe Centrale et Orientale, dont le président roumain Klaus Iohannis, ont discuté, jeudi, à Varsovie, de l’économie et de la sécurité régionales, en présence du leader de la Maison Blanche, Donald Trump. Selon des sources officielles de Varsovie, c’est la Roumanie qui accueillera, en 2018, le sommet de « L’initiative des trois mers » (Baltique, Adriatique et Noire). Lors du discours prononcé dans la capitale polonaise, le président roumain, Klaus Iohannis, a assuré que Bucarest continuerait à soutenir activement les liens transatlantiques, qui ont un rôle vital, car ils représentent la colonne vertébrale de la civilisation occidentale. Et lui d’ajouter que la présence du président Donald Trump au sommet de Varsovie est très appréciée et témoigne de l’engagement de Washington pour ce qui est de la sécurité et de la prospérité de toute l’Europe. Le sommet de « L’initiative des trois mers » (Baltique, Adriatique et Noire), convoqué par la Pologne et la Croatie, entend notamment interconnecter les économies des pays riverains et jeter les bases d’une meilleure cohésion entre les Etats situés sur le flanc oriental de l’OTAN, de sorte qu’ils se sentent plus rassurés face aux éventuelles menaces russes.



    Politique — Liviu Dragnea, président du Parti social-démocrate, principale formation de la coalition au pouvoir en Roumanie, a déclaré, jeudi, que l’évaluation de la première semaine de gouvernance et le calendrier pour la période suivante figureraient à l’ordre du jour de la réunion de lundi de la coalition. Y seront présents le premier ministre Mihai Tudose et plusieurs membres de son cabinet. Par ailleurs, la principale formation politique de l’opposition, le Parti national libéral, a annoncé, jeudi, qu’il envisageait de déposer une motion de censure contre le nouvel Exécutif, si ce dernier ne renonçait pas à l’idée d’instituer l’impôt sur le chiffre d’affaires et la taxe dite de solidarité. Le nouveau cabinet a été validé par le Parlement de Bucarest le 29 juin, après que la coalition au pouvoir, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, a débarqué, par motion de censure, son propre Exécutif, dirigé par le social-démocrate Sorin Grindeanu.



    Enquête — La cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi, devrait être auditionnée la semaine prochaine par la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur les élections présidentielles de 2009. Le président de cette commission, Oana Florea, a déclaré que si Laura Codruţa Kövesi, qui en 2009 occupait le poste de procureur général de Roumanie, ne se présentait pas aux auditions, il était possible que le ministère de la Justice en soit saisi ou qu’une plainte pénale soit déposée à son encontre. C’est pour la troisième fois que Laura Codruţa Kövesi est invitée aux auditions. Elle a justifié son absence par des décisions du Conseil supérieur de la magistrature ou de la Cour constitutionnelle La commission parlementaire poursuit l’enquête en dépit du fait que le Parquet général vient de classer le dossier de la présidentielle de 2009. Les deux enquêtes avaient été ouvertes suite aux révélations dun journaliste controversé, selon lequel les élections présidentielles auraient été influencées par de hauts dignitaires. Cest le représentant de la droite, Traian Băsescu, qui avait remporté le scrutin présidentiel de 2009 contre son rival social-démocrate Mircea Geoană.



    Baccalauréat — En Roumanie, le taux de réussite de la session d’été du Baccalauréat, avant la solution des contestations, est de 71,4%, en hausse par rapport aux 66,4% de l’année dernière. En revanche, en 2017, plusieurs lycées ont rapporté zéro taux de réussite. Plus de 42 mille contestations ont été déposées, les résultats finaux devant être annoncés lundi. Le ministre social-démocrate de l’Education, Liviu Pop, s’est dit déçu notamment par les résultats des lycées technologiques et a annoncé que certaines modifications seront opérées dans la méthodologie de cet examen. Ces résultats forcent les autorités à prendre en urgence des mesures pour appuyer l’enseignement, précisent pour leur part les libéraux, en opposition, qui proposent un baccalauréat différencié — technologique et général. Nous y reviendrons après ce journal.



    Tennis — La Roumaine Sorana Cîrstea (62e WTA) s’est qualifiée jeudi pour le troisième tour du tournoi de Wimbledon, troisième Grand Chelem de l’année, son adversaire, l’Américaine Bethanie Mattek-Sands, ayant abandonné sur blessure le match. Une autre sportive roumaine, Simona Halep, numéro 2 mondiale, elle aussi qualifiée pour le 3e tour, doit rencontrer, vendredi, la Chinoise Shuai Peng. En revanche, Ana Bogdan et Irina Begu se sont arrêtées au 2e tour, suite aux défaites face à la Française Caroline Garcia et respectivement la Croate Ana Konjuh.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera généralement beau. Le ciel sera variable et le mercure grimpera jusqu’à 33 degrés.

  • 06.07.2017

    06.07.2017

    Mer – Les chefs d’Etat et de gouvernement de 12 pays d’Europe Centrale et Orientale, dont le président roumain Klaus Iohannis, discutent, aujourd’hui à Varsovie, de l’économie et de la sécurité régionales en présence du leader de la Maison Blanche, Donald Trump. Le sommet de « L’initiative des trois mers » (Baltique, Adriatique et Noire), convoqué par la Pologne et la Croatie, entend notamment interconnecter les économies des pays riverains. La réunion vise également de jeter les bases d’une meilleure cohésion entre ces Etats situés sur le flanc oriental de l’OTAN, de sorte qu’ils se sentent plus rassurés face aux éventuelles menaces russes. Nombre de participants espèrent que Donald Trump réaffirme, à l’occasion, son engagement en faveur de l’article 5 du Traité de l’Atlantique-nord, qui stipule qu’une attaque contre un des alliés représente une attaque contre tous les membres de l’OTAN. A ce propos, Bucarest et Varsovie sont sur la même longueur d’onde estimant à l’unisson que l’OTAN doit avoir une présence substantielle et renforcée sur son flanc oriental.

    Baccalauréat – En Roumanie, le taux de réussite de la session d’été du Baccalauréat, avant la solution des contestations, est de 71,4%, en hausse par rapport aux 66,4% de l’année dernière. En revanche, en 2017, plusieurs lycées ont rapporté zéro taux de réussite. Le ministre social-démocrate de l’Education, Liviu Pop, s’est dit déçu notamment par les résultats des lycées technologiques et a annoncé que certaines modifications seront opérées dans la méthodologie de cet examen. Ces résultats forcent les autorités à prendre en urgence des mesures pour appuyer l’enseignement, précisent pour leur part les libéraux, en opposition, qui proposent un baccalauréat différencié – technologique et général. Nous y reviendrons après ce journal.

    Jazz – Ouverture, ce jeudi, du 21e Festival du jazz de Garâna. Organisé dans un petit village souabe du sud-ouest de la Roumanie, cet événement est considéré comme le plus complexe rendez-vous du jazz en plein air en Europe Centrale et Orientale. Une vingtaine de groupes doivent se produire cette année sur la scène de Garâna, mais le public aura aussi l’occasion d’assister à des projections de films ou à des représentations théâtrales. Depuis vingt ans, une centaine de milliers de spectateurs ainsi que de nombreuses vedettes du répertoire ont vécu ensemble, à ciel ouvert, l’expérience du jazz d’avant-garde résonnant dans les valons doux de Garâna.

    Tennis – La Roumaine Sorana Cîrstea (62e WTA) rencontre aujourd’hui l’Américaine Bethanie Mattek-Sands, au deuxième tour du tournoi de Wimbledon, troisième rendez-vous du Grand Chelem de l’année. Mercredi, la numéro 2 mondiale, Simona Halep, s’est qualifiée au 3e tour après un match âprement disputé avec la Brésilienne Beatriz Haddad Maia (7-5, 6-3). La prochaine adversaire de Simona Halep sera la Chinoise Shuai Peng. En revanche Ana Bogdan et Irina Begu se sont arrêtées au 2e tour, suite aux défaites face à la Française Caroline Garcia et respectivement la Croate Ana Konjuh.

    Météo – Temps notamment instable aujourd’hui sur le nord, le centre, le nord-est et les régions montagneuses de Roumanie. En revanche le sud et le sud-ouest doivent composer avec la chaleur de plus en plus importante ainsi qu’avec l’instabilité atmosphérique, des pluies y étant attendues dans l’après-midi et en soirée. La grêle pourrait être au rendez-vous, tandis que les quantités d’eau pourraient dépasser les 20-25 litres au mètre carré. Les maximales de l’air vont de 22 à 34 degrés, avec 28 degrés à midi, à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 06.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 06.07.2017

    Dans la presse du jour, la participation de Donald Trump au sommet de Varsovie ne passe pas inaperçue. Bien au contraire, la presse en ligne suit de près le sujet. Plusieurs réunions cruciales sannoncent ces jours-ci : celle de Varsovie et celles des G20 à Hambourg. Enjeux.


  • 30.11.2016

    30.11.2016

    Fête nationale — Coup d’envoi, ce mercredi, des manifestations marquant la Fête nationale de la Roumanie, qui sera célébrée le 1er Décembre. A Alba Iulia, ville du centre du pays, a eu lieu la cérémonie de lever du drapeau sur l’esplanade située devant la Cathédrale du couronnement. Dans la même ville se poursuivent les travaux de la 20e édition du Congrès de la spiritualité roumaine, auquel participent des invités de 18 pays. Jeudi, la capitale, Bucarest, accueillera un défilé militaire, qui passera sous l’Arc de triomphe. Le 1er Décembre 1918, à Alba Iulia (centre), les représentants des Roumains de Transylvanie et des contrées de Crisana, de Maramures et du Banat ont décidé de l’union avec la Roumanie de leurs provinces jusque-là occupées par l’Empire Autriche -Hongrie. A la fin de la Première Guerre Mondiale, cet acte a marqué la finalisation du processus de formation de l’Etat roumain unitaire, par l’entrée sous l’autorité de Bucarest de toutes les provinces à population majoritaire roumaine ayant appartenu aux empires multinationaux voisins. Après la révolution anti-communiste de décembre 1989, le 1e Décembre est devenu la Fête nationale de la Roumanie.



    Réunion — La sécurité de l’UE et celle des Balkans occidentaux étant inséparables, seule la coopération étroite entre les Etats de la région et l’Union peut offrir des solutions dans ce domaine. C’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, qui a participé à Varsovie à la réunion ministérielle informelle du Groupe de Visegrad et des Balkans occidentaux. Y ont été invités aussi les pays membres de l’UE situés au voisinage de la région. La Roumanie et les Etats d’Europe centrale et du Sud-Est ont la responsabilité spéciale de maintenir l’attention de l’UE sur l’importance des Balkans occidentaux, a encore affirmé l’officiel roumain. Et lui d’ajouter qu’il est essentiel de poursuivre l’élargissement et de réaffirmer l’engagement des pays candidats et de l’UE à l’égard de ce processus, ainsi que de trouver les meilleurs réponses aux défis en matière de sécurité commune, tels la migration, la radicalisation, le terrorisme, les menaces cybernétiques et autres risques asymétriques. Le Groupe de Visegrad est une organisation de coopération régionale qui réunit la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie.



    Météo – Il fait plus froid qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Le ciel est variable et de faibles chutes de neige sont signalées dans le nord-ouest du territoire et sur le relief. Les températures maximales de la journée iront de moins 3 à 5 degrés. Il faisait 1 degré à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La défense collective, un défi à relever par l’OTAN

    La défense collective, un défi à relever par l’OTAN

    L’Europe et les Etats-Unis travaillent de concert, a affirmé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, à l’issue du sommet de Varsovie. Les dirigeants des 28 Etats membres y ont décidé de renforcer la sécurité du flanc oriental de l’OTAN, y compris par la création d’une brigade multinationale en Roumanie, ainsi qu’en déployant quatre bataillons dans les pays baltes et en Pologne et en transférant vers l’Alliance le contrôle des éléments du bouclier antimissile américain accueillis par la base militaire de Deveselu, du sud de la Roumanie.

    Voici ce que déclarait au micro de Radio Roumanie Iulian Chifu, directeur du Centre pour la prévention des conflits : « Ce sommet a transmis un message d’unité, de force et de détermination, mais aussi de préoccupation marquée pour l’avenir et pour ce qui se passe au voisinage de l’Alliance. Un message extrêmement clair et dissuasif pour tous les ennemis potentiels, exprimé sur un ton ferme et très fort, difficile à imaginer quelques années auparavant. La moitié des 139 articles de la Déclaration finale concernent la Russie ; trois ou quatre d’entre eux la condamnent pour ses différentes actions, dont l’annexion de la Crimée, l’agression militaire dans l’est de l’Ukraine. Par ailleurs, le sommet a transmis à tous les alliés un message de confiance en l’organisation et assumé des engagements fermes pour l’ensemble des aspects de la défense. Il envisage la stabilité et la sécurité en dehors des frontières, s’adressant non seulement aux alliés, mais aussi aux partenaires, la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldova étant consignés comme tels. »

    Le général Ion Oprişor, conseiller du président en matière de sécurité nationale, a lui aussi mis en exergue l’importance du sommet de Varsovie, dans le contexte sécuritaire actuel. Il s’agit du fait que l’espace euro-atlantique est confronté à une multitude de défis divers, dont l’origine est à retrouver au voisinage de l’OTAN : « Je me réfère au terrorisme, au danger que représentent les cyber-attaques, à la migration, à l’instabilité au Proche-Orient et en Afrique du Nord, à la situation en Ukraine, pour ne citer que quelques exemples. Les décisions prises à ce sommet par les chefs d’Etat et de gouvernement ont donc ciblé, de manière unitaire et cohérente, les défis que je viens de mentionner et confirmé, une fois de plus, la qualité de l’OTAN d’acteur globalement responsable qui accomplit ses tâches fondamentales, à savoir la défense collective, la gestion des crises et la sécurité par la coopération. »

    Les alliés de l’OTAN ont également convenu à Varsovie d’accorder un soutien militaire accru aux pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord qui sont la cible de l’extrémisme islamiste. Un accent particulier devrait être mis sur l’utilisation des avions de surveillance de l’Alliance atlantique dans le combat contre le groupe Etat islamique. Les leaders de l’Alliance sont tombés d’accord aussi pour lancer une nouvelle mission navale en Méditerranée et ont pris des engagements pour maintenir une présence militaire stable en Afghanistan et à financer les forces de sécurité afghanes jusqu’en 2020.

    Dragos Ciocârlan, correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, a évoqué, lui, d’autres mesures convenues lors du sommet de Varsovie : « L’OTAN entamera une nouvelle mission de formation et de renforcement des capacités de l’armée irakienne, car l’Irak est au cœur de la lutte contre Daesh. Par ailleurs, un centre de surveillance sera mis en place en Tunisie, car c’est là un territoire important de recrutement pour l’Etat islamique. Les forces tunisiennes seront épaulées. Les avions de surveillance de l’OTAN vont fournir les données nécessaires à la coalition internationale menée par les Américains dans la lutte contre Daesh en Syrie et en Irak. Les vols de surveillance doivent commencer à l’automne prochain. Enfin, l’Alliance va renforcer la coopération avec la Jordanie et prêtera son appui au nouveau gouvernement de Libye ».

    L’OTAN a également demandé à Moscou de mettre un terme à son appui militaire, politique et financier aux séparatistes d’Ukraine. En ce qui la concerne, la Roumanie considère que le sommet de l’OTAN a été un succès, a déclaré le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, qui a souligné la contribution significative de Bucarest dans la prise des décisions mentionnées.

    Lazăr Comănescu : « La région de la mer Noire, tout comme la zone de la mer Baltique et de l’Atlantique Nord, présentent un intérêt stratégique pour l’OTAN. Qu’il s’agisse de la présence terrestre avancée, de la présence dans l’espace maritime et d’une attention accrue accordée à ce dernier ou enfin de l’espace aérien, tout ce qui y a été décidé est aussi le fruit de la contribution roumaine substantielle ».De l’avis des autorités de Bucarest, le dernier sommet de l’OTAN a reconfirmé le rôle de la Roumanie en tant que pilier de sécurité et acteur actif de l’Alliance dans la région. (trad. Mariana Tudose)

  • 10.07.2016

    10.07.2016

    Diplomatie – Après avoir participé vendredi et
    samedi au sommet de l’OTAN, à Varsovie, le président roumain Klaus Iohannis
    s’est entretenu ce dimanche avec son homologue polonais Andrzej Duda. Leurs
    discussions ont porté notamment sur l’adoption de mesures censées approfondir
    et élargir le Partenariat stratégique entre la Roumanie et la Pologne et sur
    les manières les plus efficaces pour poursuivre les initiatives régionales
    lancées par les deux pays. Les deux chefs d’Etat se sont également penchés sur
    la mise en œuvre des mesures convenues au sommet de l’OTAN, ainsi que sur le renforcement
    de la liaison transatlantique entre la Roumanie, la Pologne et les Etats -
    Unis, avec un accent particulier mis sur les sujets liés à la sécurité. A l’agenda
    des pourparlers ont également figuré les effets du Brexit, dans le contexte où la
    Grande Bretagne compte actuellement un million de ressortissants polonais et
    près de 500.000 Roumains. Par ailleurs, le président roumain a aussi décerné à son homologue polonais l’Ordre National « L’Etoile de la Roumanie », en grade de Collier, en signe sa de haute appréciation pour la contribution de celui-ci en ce qui concerne la dynamisation de la coopération régionale et le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. A son tour, le chef de l’Etat polonais a offert à Klaus Iohannis l’Ordre de « l’Aigle Blanc ».

    Asie – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos entame lundi une tournée asiatique, qui débutera par une visite officielle au Vietnam, du 11 au 14 juillet. Ensuite, Dacian Ciolos participera au sommet du Dialogue Asie- Europe ASEM, organisé en Mongolie, à Oulan Bator, les 15 et 16 juillet. Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, la visite du premier ministre roumain au Vietnam est censée relancer les relations traditionnelles d’amitié entre les deux pays, avec une attention accrue portée aux manières de dynamiser la coopération économique et les échanges commerciaux. A part les discussions bilatérales avec le premier ministre, le président et autres hauts responsables vietnamiens, l’agenda de Dacian Ciolos comporte aussi une participation au Forum Economique Roumanie – Vietnam, à Hanoï, aux côtés d’une délégation comptant une vingtaine de représentant du milieu d’affaires de Roumanie. Leur objectif : identifier de nouvelles opportunités d’affaires avec des partenaires vietnamiens afin de mettre entièrement à profit l’accord de libre-échange UE – Vietnam. Par ailleurs, au sommet ASEM, le premier ministre roumain plaidera pour la transformation de la Roumanie en un nœud pour les projets de connexion entre l’Europe et l’Asie, par exemple dans les domaines du transport des marchandises, de l’énergie ou encore dans le secteur des communications, précise encore le communiqué du cabinet de Bucarest.

    Visas – Lundi, à Bruxelles, Le chef de la Chancellerie du premier ministre de la Roumanie, Dragoş Tudorache, le ministre canadien de l’Immigration, John McCallum, aux côtés des représentants de la Commission Européenne se pencheront sur le sujet de la suppression des visas pour les Roumains qui souhaitent voyager au Canada. Un dossier, où des progrès ont déjà été enregistrés, selon le premier ministre roumain, Dacian Ciolos. Celui-ci a toutefois précisé qu’en l’absence d’une décision au niveau politique à ce sujet à Ottawa, la Roumanie, en tant que membre de l’UE, pourrait, tout comme la Bulgarie, ne pas ratifier l’accord commercial entre l’UE et le Canada. En avril dernier, le Canada et les Etats-Unis ont reçu un délai supplémentaire de 3 mois pour se conformer à la politique communautaire visant la réciprocité du régime des visas, selon lequel, les pays dont les ressortissants n’ont pas besoin de visas pour voyager en UE, doivent permettre à leur tour la libre circulation de tous les citoyens de l’UE sur leur territoire. A présent, les Roumains et les Bulgares sont les seuls membres de l’Union à avoir besoin d’un visa pour voyager au Canada. En même temps, les Etats – Unis imposent toujours des visas à 5 Etats – membres de l’Union, dont la Roumanie.

    Magasin – Le ministère des AE de Bucarest a demandé aux autorités britanniques d’éclaircir la situation et de prévenir tout acte hostile contre les Roumains vivant au Royaume Uni, dans le contexte où un magasin roumain de la ville de Norwich a été récemment incendié. Bien que ce soit un incident isolé, en coopérant avec les responsables de Londres, Bucarest se propose de prévenir une éventuelle escalade des actions visant à intimider les ressortissant Roumains. Tous ceux qui sont au courant de tels incidents sont appelés à en informer les autorités britanniques compétentes, ainsi que l’Ambassade de Roumanie à Londres, lit-on dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Notons que plusieurs agressions contre les immigrants de Londres ont eu lieu suite au référendum par lequel les Britanniques ont voté pour la sortie de leur pays de l’UE.

    Schengen – Le ministre roumain des AE, Lazăr Comănescu, a récemment déclaré à
    Bucarest qu’il espérait que la Roumanie évoluerait vers d’adhésion à l’espace
    Schengen, après avoir démontré qu’elle était capable de protéger les frontières
    extérieures de l’UE. Si elle devient membre de Schengen, la Roumanie sera un
    facteur qui aidera à renforcer la capacité de l’UE à sécuriser ses frontières,
    a encore affirmé le ministre, rappelant que Bucarest est à présent de 2e
    contributeur de FRONTEX, l’Agence européenne chargée de la sécurité des
    frontières extérieures de l’Union. Par ailleurs, le chef de la diplomatie
    roumaine a réitéré le fait que la Roumanie remplissait tous les critères
    techniques de l’adhésion à Schengen. Prévue initialement pour mars 2011,
    l’entrée de la Roumanie dans l’espace de libre circulation a été reportée à
    plusieurs reprises, sur la toile de fond des réserves exprimées par certains
    Etats membres face à la réforme de la justice et l’efficacité de la lutte
    contre la corruption.

    Météo – Il
    fait beau en ce dimanche en Roumanie. Le ciel n’est couvert que par endroits
    sur les montagnes et sur le nord. Les températures maximales d’aujourd’hui
    iront jusqu’à 33 degrés. 26 degrés et du soleil à midi à Bucarest.