Tag: Vasile Daniel Suciu

  • La semaine du 18 au 24 février

    La semaine du 18 au 24 février

    Le président saisit la Cour constitutionnelle de la Roumanie au sujet du budget de lEtat



    Le président Klaus Iohannis a décidé de saisir la Cour constitutionnelle au sujet du budget de lEtat 2019, récemment envoyé pour promulgation. Selon lui, la construction budgétaire élaborée par la coalition au pouvoir formée par le Parti social-démocrate et par lAlliance des libéraux et des démocrates, met en danger léconomie roumaine et comporte des éléments qui contreviennent nettement à la Constitution, ce qui empêche la Roumanie de remplir certaines obligations assumées devant lUE. De lavis du chef de lEtat, ce budget est irréaliste, surévalué et arrive tard, puisque, aux termes de la loi, il aurait dû être soumis au Parlement le 15 novembre 2018. Et lui dajouter que cest ridicule de considérer que ce budget est dédié aux investissements, comme laffirme la première ministre, Viorica Dăncilă. Et ce parce que, dit-il, à en regarder les chiffres, on dirait plutôt un budget daustérité, caractérisé par des financements de subsistance, par labsence dinvestissements dans certains domaines et qui met en évidence la nécessité dune modernisation, voire même de licenciements déterminés par le manque de fonds destinés aux dépenses courantes. Le président a accusé le pouvoir davoir alloué des sommes importantes aux partis, notamment au Parti social-démocrate, principale formation politique au sein de la coalition au pouvoir, alors que largent pour les investissements lui fait défaut. En réplique, Călin Popescu Tăriceanu, président du Sénat et leader de lAlliance des libéraux et des démocrates, a affirmé que le geste du président était inopportun.



    Les lois de la justice, à nouveau modifiées. Réactions à Bucarest et à Bruxelles.



    Le ministre de la justice, Tudorel Toader, a avalisé par décret durgence, plusieurs modifications aux lois de la Justice. Parmi elles, la nomination des procureurs de haut niveau. Selon le ministre, ces fonctions peuvent être désormais occupées aussi par des procureurs qui ont été juges auparavant. Les titulaires actuels resteront en place encore 45 jours seulement. Les réactions nont pas tardé. La Direction Nationale Anticorruption (DNA) estime quil nexiste aucune situation extraordinaire qui justifie ladoption par décret durgence de mesures portant sur la révocation des magistrats ou sur la réorganisation des Parquets. A leur tour, les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organsiné et au terrorise (DIICOT) dénoncent le décret, car à leur avis, les nouvelles mesures sont contraires à larchitecture constitutionnelle et mettent le Ministère public dans limpossibilité de remplir ses attributions. Même le Conseil supérieur de la magistrature, par la voix de la Section pour les procureurs, attire lattention sur le fait que les changements envisagés par le gouvernement pourraient affecter sévèrement lactivité des Parquets.


    Les réactions internationales nont pas tardé non plus. Par la voix de son porte – parole, Margaritis Schinas, la Commission Européenne affirme suivre avec grande inquiétude les récentes évolutions liées à lEtat de droit en Roumanie, aussi bien en ce qui concerne le contenu des lois, que la procédure par laquelle elles ont été adoptées, à savoir par décrets durgence, sans consultations avec les parties directement cocernées. Toutes ces modifications sont en contradiction directe avec les recommandations formulées dans le MCV et soutenues par tous les autres Etats membres de lUnion, a encore précisé le porte – parole de la Commission Européenne. Enfin, mentionnons aussi que les principaux partis de lopposition politique de Bucarest – le Parti national libéral (PNL) et lUnion Sauvez la Roumanie (USR) – ont déposé une motion simple sur le fonctionnement de la justice roumaine. Le chef de lEtat la lancé lui aussi des critiques dures au sujet des modifications opérées dans le domaine de la Justice. Entre temps, de nombreux magistrats protestent à travers le pays affirmant que les nouvelles lois limitent lindépendance du système judiciaire.



    Deux nouveaux ministres en Roumanie



    Le chef de lEtat roumain a signé jeudi, le decrét de nomination de Vasile Daniel Suciu et de Razvan Cuc à la tête du Ministère du Développement régional et respectivement de celui des Transports. La première ministre, Viorica Dancila, a affirmé avoir fait ces nominations pour débloquer lactivité de son gouvernement après que la période dintérim de ces deux institutions approchait à sa fin. “Le Développement régional et les Transports sont des domaines clé qui se verront allouer le financement public nécessaire à la mise en place des projets dont la Roumanie a besoin. Mais, pour que ces idées se concrétisent, il faut que la coordination soit exercée par des ministres à part entière” a affirmé Mme Dancila. Rappelons-le, avant que le chef de lEtat naccepte Messieurs Suciu et Cuc à la tête du Ministère du Développement et respectivement des Transports, il a rejetté, à plusieurs reprises, Lia Olguta Vasilescu et Mircea Draghici jusquà ce quils aient renoncé à se porter candidats.



    Réunion, à Bucarest, des ministres du Commerce des pays communataires



    La commissaire européenne en charge du Commerce, Cecilia Malmström et le chef de lOMC, Roberto Azevedo, ont participé cette semaine, à Bucarest, à la réunion informelle des ministres européens de tutelle. Déroulé dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de lUnion, lévénement a porté sur la modernisation de lOMC et sur les relations économiques de lUE avec ses partenaires américains. Cette semaine encore, lors de la réunion du Comité des représentants permanents, les Etats membres ont validé laccord politique que la Roumanie a dégagé auprès du Parlement européen pour la Directive européenne sur le droit dauteur à lère numérique. La nouvelle Directive renforcera la position des détenteurs des droits dauteur, en leur assurant une rémunération correcte et en prenant en compte les intérêts des usagers privés. Le document aura un impact positif sur une large catégorie de bénéficiaires, tels éditeurs, presse, institutions culturelles, établissemnts denseignement, artistes, créateurs ou professionnels de la culture. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavschi, Ioana Stancescu)


  • Retrospectiva săptămânii 17.02 – 23.02.2019

    Retrospectiva săptămânii 17.02 – 23.02.2019

    Preşedintele sesizează CCR în legătură cu bugetul de stat


    Preşedintele Klaus Iohannis a decis să
    sesizeze Curtea Constutuţională în legătură cu bugetul de stat al României
    pentru anul 2019, ajuns recent la promulgare. Potrivit şefului statului, bugetul
    întocmit de coaliţia PSD-ALDE pune în pericol economia românească şi are
    aspecte clare de neconstituţionalitate, împiedicând România să-şi îndeplinească
    obligaţii asumate faţă de UE. Şeful
    statului consideră că bugetul este unul nerealist, supraevaluat şi întârziat,
    întrucât conform legii acesta ar fi trebuit să ajungă în Parlament pe 15
    noiembrie 2019. Potrivit preşedintelui, este ridicol să caracterizezi bugetul
    pe 2019 drept un buget dedicat investiţiilor, aşa cum l-a numit premierul
    Viorica Dăncilă, când cifrele indică un buget mai degrabă de austeritate, cu
    finanţare de subzistenţă, cu zero investiţii pe anumite zone, cu nevoia de
    reorganizări şi chiar disponibilizări generate de lipsa de fonduri pentru
    cheltuielile curente. Președintele a acuzat puterea
    că nu are bani de investiții, dar că a alocat sume mari pentru partide, în
    principal pentru PSD, numărul unu din coaliţie. În replică, preşedintele
    Senatului, liderul ALDE Călin Popescu Tăriceanu a spus că gestul preşedintelui
    este inoportun.


    Noi modificări în justiţie şi reacţii de la
    Bruxelles


    Ministrul de resort, Tudorel
    Toader, a promovat, în această săptămână, prin ordonanţă de urgenţă, o serie de
    modificări la legile justiţiei, care vizează, între altele,
    numirea procurorilor de rang înalt sau chiar atribuţiile
    şefului secţiei de anchetă. Toader a explicat că aceste funcţii pot fi ocupate
    şi de procurori care au fost judecători, iar persoanele care le ocupă în
    prezent cu delegare, mai pot face asta doar 45 de zile. Direcţia Naţională
    Anticorupţie consideră că nu există nicio situaţie extraordinară care să
    justifice adoptarea prin ordonanţă de urgenţă a unor prevederi referitoare la
    eliberarea din funcţie a magistraţilor sau la schimbarea modului de organizare
    a parchetelor. Şi procurorii DIICOT – parchetul antimafia – critică ordonanţa,
    apreciind că modificările contravin arhitecturii constituţionale şi pun
    Ministerul Public în imposibilitatea de a-şi realiza atribuţiile specifice. CSM,
    prin Secţia pentru procurori, a atras atenţia că modificările aduse de guvern
    legilor justiţiei sunt de natură să afecteze grav activitatea parchetelor. Şi
    Comisia Europeană a reacţionat. Purtătorul de cuvânt, Margaritis Schinas, a
    afirmat că executivul comunitar urmăreşte cu mare îngrijorare ultimele evoluţii
    legate de statul de drept din România atât în ceea ce priveşte conţinutul, cât
    şi procedura ultimelor schimbări, prin folosirea ordonanţelor de urgenţă, fără
    consultări cu reprezentanţi ai justiţiei şi cu cei direct interesaţi. Aceste
    modificări, a mai spus oficialul Comisiei, par a fi în contradicţie directă cu
    recomandările din cadrul MCV, susţinute de toate statele membre. Principalele
    partide de opoziţie, PNL şi USR, au depus, în Camera Deputaţilor, o moţiune
    simplă pe domeniul justiţiei. Modificările au fost criticate şi de şeful
    statului. Magistraţii au ieşit în număr mare în stradă pentru a protesta, afirmând
    că modificările afectează grav independenţa sistemului judiciar.


    Noi miniştri în România


    Preşedintele
    Klaus Iohannis a semnat, joi, decretele pentru numirea în funcţie a lui
    Vasile-Daniel Suciu, propus ca viceprim-ministru şi ministru al Dezvoltării
    Regionale şi Administraţiei Publice, şi a lui Alexandru-Răzvan Cuc, propus
    pentru Ministerul Transporturilor. Premierul Viorica Dăncilă a declarat că a
    făcut aceste nominalizări pentru a pune capăt situaţiei de blocaj a activităţii
    Guvernului, mai ales că perioada de interimat la cele două ministere expira. Dezvoltarea
    Regională şi Transporturile sunt două domenii cheie, pentru care am prevăzut
    prin legea bugetului de stat sumele necesare pentru realizarea investiţiilor de
    care România are nevoie. Pentru buna implementare a proiectelor de investiţii
    este necesară coordonarea de către miniştri cu atribuţii depline în exercitarea
    funcţiilor, a precizat primul-ministru. Anterior, pentru cele doua ministere au fost nominalizati
    Olguţa Vasilescu si Mircea Drăghici. Ei au fost, însă, respinşi de mai multe
    ori de Klaus Iohannis şi au decis, în final, să renunţe la candidaturi.


    Reuniune a miniştrilor
    comerţului din statele comunitare, la Bucureşti


    Comisarul
    european pentru comerţ, Cecilia Malmström şi directorul general al Organizaţiei
    Mondiale a Comerţului, Roberto Azevędo, au participat, în această săptămână, la
    Bucureşti, la reuniunea informală a miniştrilor comerţului din statele comunitare,
    desfăşurată în cadrul preşedinţiei României la Consiliul Uniunii Europene. Discuţiile
    au fost centrate pe procesul de modernizare a Organizaţiei Mondiale a
    Comerţului şi pe relaţiile comerciale dintre UE şi SUA. Tot în această
    săptămână, statele membre ale UE au validat, la reuniunea Comitetului
    Reprezentanţilor Permanenţi, acordul politic obţinut de România cu Parlamentul
    European în privinţa Directivei Drepturilor de Autor în Piaţa Unică Digitală.
    Directiva oferă o remunerare corectă a deţinătorilor de drepturi de autor şi
    ţine cont şi de interesele utilizatorilor privaţi. Directiva va avea un impact
    pozitiv asupra unei largi categorii de actanţi, ca de exemplu editori de presă,
    instituţii culturale, instituţii de învăţământ, artişti, interpreţi, creatori
    şi profesionişti din domeniul culturii.