Tag: Vasile Parvan

  • NeoNlitic: neolithische Kulturen Südosteuropas im Geschichtsmuseum ausgestellt

    NeoNlitic: neolithische Kulturen Südosteuropas im Geschichtsmuseum ausgestellt

    Im Geschichtsmuseum in Bukarest findet zum zweiten Mal die Ausstellung NeoNlitic“ statt. Der bildende Künstler Daniel Loagăr von der Kulturstiftung Wood Be Nice“, die die Ausstellung organisiert, erläutert das Konzept:



    Die Idee beruht auf einer persönlichen Erkundung: Ich habe gelesen, dass bei Picasso der Wendepunkt zum Kubismus eine Ausstellung afrikanischer und iberischer Masken war. So bin ich auf die Idee gekommen, Inspirationsquellen in der rumänischen Geschichte zu finden und sie in die Aufmerksamkeit des Publikums zu bringen. So haben wir die Jungsteinzeit und ihre Kultur entdeckt, die weit in die Geschichte zurückgeht. Wir haben diese Periode und ihre Kultur auf dem Balkan näher betrachtet, denn man wei‎ß viel über die Cucuteni-Kultur, die Hamangia-Kultur und den sogenannten Denker von Hamangia, aber das ist schon ziemlich alles. »NeoNlitic« findet bereits zum zweiten Mal statt und ist dieses Jahr auch über die Grenzen des Landes gegangen. Die erste Ausgabe fand in Rumänien mit einheimischen Künstlern statt und erkundete die Kulturen Hamangia und Cucuteni als Inspirationsquelle, dieses Jahr brachten wir die Cucuteni-Kultur in der Ukraine in den Vordergrund, dort gibt es die Tripolje-Kultur, die als Pendant der Cucuteni-Kultur angesehen wird, sowie die Warna-Kultur in Bulgarien. Warum wir das Neolithikum als Inspirationsquelle auswählten? Weil wir der Ansicht sind, das diese Zeit dem Beginn des modernen Menschen und sogar der Kunst in der Welt gleichkommt.“




    Die auf das Neolithikum zurückzuführende Cucuteni-Kultur weist auf eine der ältesten Zivilisationen in Europa hin. Das Dorf Cucuteni, von dem der Name der Kultur abgeleitet wurde, liegt im nordöstlich gelegenen Landeskreis Iaşi. 1884 wurden hier die ersten Funde aus der genannten Zeit ausgegraben. Die dort lebenden Menschen wurden demnach verallgemeinernd Cucuteni-Siedler“ (rum. cucutenieni“) genannt. Siedlungsreste wurden auf das heutige Gebiet Rumäniens, im Norden der Republik Moldau und in der Ukraine entdeckt. Repräsentativ für die Cucuteni-Kultur ist die hochwertige Keramik. Die Hamangia-Kultur ist nach der Fundstätte Baia-Hamangia im rumänischen Donaumündungsgebiet benannt. Sie ist auf das 4.-2. Jahrtausend v. Chr. zurückzuführen und entwickelte sich später auch in Bulgarien. Über die ausländischen Künstler, die sich an der Ausstellung beteiligten, haben wir Einzelheiten vom bildenden Künstler Andrei Cornea, ebenfalls Organisator des Projektes erhalten:



    Dieses Jahr haben sich an der Ausstellung 16 Künstler aus Bulgarien, Rumänien und aus der Ukraine beteiligt, ausgestellt werden Werke gemischter Medien. Skulptur, Video-Mapping, Malerei, Linoschnitt. Die Künstler haben sich über unsere Einladung gefreut. Dieses Jahr haben wir eine wandernde Ausstellung organisiert, wir begannen in Bulgarien Anfang Oktober, dann Czernowitz, in der Ukraine, und am Ende in Rumänien, im Gesichtsmuseum in Bukarest, vom 14. bis 28. Oktober.“




    Auch die Gumelniţa-Kultur war in der Ausstellung als Inspirationsquelle für moderne Kunstwerke vertreten. Die Gumelniţa-Kultur ist eine kupferzeitliche Kultur, die zwischen 4600 und 4250 v. Chr. Ihre Blütezeit hatte. Die Gumelniţa-Kultur folgt in der Walachei der Boian-Kultur, in der Dobrudscha der Hamangia-Kultur, erstreckt sich im Osten in das südliche Bessarabien und in Ost-Bulgarien bis zum Balkangebirge. Die Gumelniţa-Kultur erhielt ihren Namen nach den ersten Funden in der Umgebung des Gumelniţa-Massivs. Sie wurde durch den rumänischen Archäologen Vasile Pârvan im Jahr 1922 bekannt gemacht.



    Zum Schluss haben wir Daniel Loagăr gefragt, wie die Planung eines solchen Projektes in Corona-Zeiten erfolgte:



    Die zweite Ausgabe haben wir vor dem Ausbruch der Coronavirus-Pandemie geplant, sie fand trotzdem, mit der strikter Einhaltung der coronabedingten Ma‎ßnahmen, statt, und ich kann sagen, dass das ganze Projekt deswegen nicht reibungslos verlaufen ist. Wir wollten das Projekt ursprünglich im Monat Juni oder Juli zu Ende bringen, aber die Quarantäne hat uns einen Strich durch die Rechnung gemacht. Wir mussten zudem mit Künstlern aus drei Ländern kommunizieren, zwei dieser Völker nutzen das kyrillische Alphabet, und deswegen war auch die Kommunikation schwierig, aber wir sind mit dem Endergebnis zufrieden, und dasselbe haben wir beim Publikum in allen drei Ländern festgestellt.“

  • La colonie Orgamè (Argamum)

    La colonie Orgamè (Argamum)

    Les colonies grecques étaient de véritables satellites des cités helléniques de l’Antiquité. Un de ces satellites était Orgamè ou Orgamon ou encore Argamum, selon son nom latin. Situé au point de confluence des lacs Razim et Golovița, Orgamè a été fondée par les colons grecs d’Asie Mineure. Le nom de leur métropole d’origine n’est pas connu. Après plus d’un demi-siècle d’existence, durant lequel Orgamè est devenue toujours plus florissante, ce port niché dans un ancien golfe de la mer Noire fut occupé par l’Empire romain, au Ier siècle après-J. Chr., alors que Rome consolidait sa présence dans la région du Bas-Danube.

    Les ruines de la cité ont été découvertes par l’historien Vasile Pârvan, en 1916. Sur le site s’étendant sur 100 hectares se trouvent les restes d’un mur d’enceinte, un portail, quelques rues, des basiliques paléochrétiennes et des fortifications de terre. Ștefan Constantin est guide touristique. Il aide les personnes qui s’aventurent dans ces lieux – de nos jours sauvages – à comprendre ce qu’ils voient. Il paraît que les Grecs fondateurs de la colonie se sont dirigés un peu plus tard vers le nord, vers la mer Noire, ainsi que vers les autres points cardinaux.: « C’est à peine au 7e siècle av. J.-Chr. que les Grecs ont osé explorer la mer Noire, évidemment à des fins commerciales, car la pression sociale avait augmenté dans les cités grecques de l’Antiquité. Elles avaient besoin de nouveaux marchés, de nouveaux espaces. Les Grecs sont donc arrivés au bord de la mer Noire, où ils ont fondé leur première grande colonie. Le principal argument en faveur de cette hypothèse est l’existence un tertre, qui représente une tombe antique grecque, lieu d’incinération unique dans les Balkans et dans le bassin de la mer Noire. Cette tombe a été si importante pour les habitants de la ville, qu’elle a fait naître un véritable culte du héros, perpétué pendant environ 4 siècles. Toutes les sources archéologiques trouvées lors des fouilles prouvent que ce tumulus remonte au 7e siècle, soit aux années 640-630 av. J.-Chr., date à laquelle la colonie a été fondée. Le personnage pour lequel ce tumulus a été élevé était si important que les archéologues ont supposé qu’il s’agit du « dirigeant » de la colonie lui-même. »

    Nous apprenons, par Ștefan Constantin, qu’un rocher, insignifiant de nos jours à nos yeux, occupait une place importante dans la topographie de la ville: « Ce rocher est mentionné dans un seul endroit. Un géographe romain du 2e siècle après-J. Chr. en parle, l’appelant « Teron Akron ». « Akron signifie « falaise ». Quant au mot « teron », en grec ancien il avait deux significations : « plume d’oiseau » et « portique » ou « péristyle », c’est-à-dire colonnade. Ce rocher était-il le « Promontoire des plumes » ? S’agissait-il de colonnades ? Peu probable, les archéologues ayant abouti à la conclusion qu’au 2e siècle apr. J.-Chr., la colonie était faiblement peuplée et avait été désertée depuis une génération ou deux. Alors pas question de colonnade – ou de plumes. »


    En jugeant d’après les recherches – peu nombreuses – menées jusqu’ici, les archéologues estiment que la géographie des lieux était différente. Ștefan Constantin : «A l’époque, il y avait là un golfe, que les Grecs ont appelé « Halmyris » – soit « eau saumâtre », c’est-à-dire peu salée. Cette eau se rencontre essentiellement à l’embouchure des fleuves, quand l’eau douce se mélange à l’eau de mer. La route maritime passait par l’endroit où se trouve aujourd’hui Gura Portiței, à l’embouchure du Danube. C’était la principale voie d’accès à cet ancien golfe. Il y avait aussi une petite île sur laquelle avait été installé un point militaire de contrôle. Ensuite, en traversant le lac Razim, les bateaux gagnaient le Danube par un de ses bras secondaires, actuel canal Dunavăț, et ils sortaient dans la zone de l’actuelle localité de Murighiol, où se trouvait la cité antique d’Halmyris, ainsi nommée selon l’ancienne baie qui se trouvait à proximité. A l’époque romaine, Halmyris était une cité importante, plus importante qu’Orgamè, parce la flotte militaire romaine de frontière y était installée. »

    Sur le site de l’ancienne Orgamè se sont conservés des restes d’habitations dans la zone Est de la falaise, une nécropole et des fours artisanaux pour la céramique. S’y ajoutent un fragment d’un mur d’enceinte, quelques édifices et d’autres fours situés sur le promontoire, ainsi que des tombes tumulaires, datant du 5e siècle av.-J. Chr., période classique de la civilisation grecque de l’Antiquité. Les caractéristiques des époques qui ont suivi – grecque tardive et romaine précoce – sont à retrouver à l’extérieur des murs d’enceinte. En tant que matériau de construction, les habitants utilisaient le bois. On estime que durant sa période la plus florissante, aux 4e et 5e siècles apr. J.-Chr., Orgamè comptait 10.000 habitants ; les plus riches vivaient à l’intérieur des murs, les plus pauvres avaient leurs habitations à l’extérieur de murs. Orgamè a disparu suite à l’invasion des Avars qui ont franchi la frontière romaine du Danube, au 7e siècle apr. J.-Chr. Ștefan Constantin: « La cité a été définitivement détruite autour de l’an 665. Toute la Scythie Mineure – actuelle Dobroudja – a été balayée par la vague des migrations. Les Bulgares et les Avars s’étaient alliés et ils ont tout réduit en poussière. De nombreux habitats n’ont pas survécu, quelques-uns seulement ont réussi à renaître : les villes actuelles de Tulcea, Constanța (ancienne Tomis), Mangalia (ancienne Callatis), oui, mais pas les cités frontalières – comme Orgamè. C’est à la même époque qu’Histria a cessé d’être habitée. Les destructions ont été d’envergure. Les envahisseurs ont tout brûlé, les murs d’enceinte ont été détruits. En ce qui concerne Orgamè, les archéologues ont découvert que 50 – 70 ans après l’invasion, il n’y avait plus de signe d’une présence humaine que sur la véranda de l’église. Peut-être une ou deux familles avaient-elles refermé le mur devant l’entrée de l’église et ont utilisée celle-ci, pendant une génération ou deux, comme espace d’habitation. Pourtant, après cette période, aucune trace de présence humaine n’a pu y être décelée. »

    Comme tout lieu abandonné et sombré dans l’oubli, Orgamè fascine les passionnés d’histoire, qui ne cessent d’y retourner, tentant de percer son mystère. (Trad. : Dominique)

  • Colonia Argamum

    Colonia Argamum

    Pe malul românesc al Mării Negre apăreau la jumătatea
    secolului al 7-lea î.e.n. colonii grecești, sateliți ai orașelor-antice elene.
    Unul dintre acei sateliți era Argamum sau Orgame, în alte surse era menționat
    cu numele de Argamon. Așezat la confluența lacurilor Razim și Golovița, Argamum
    a fost întemeiat de coloniști greci din Asia Mică, numele metropolei lor de
    origine nefiind cunoscut. După mai mult de o jumătate de existență din ce în ce
    mai înfloritoare ca port al unui fost golf al Mării Negre, Argamum este ocupat
    de Imperiul roman în secolul I e.n. când Roma și-a consolidat prezența la
    Dunărea de Jos.


    Ruinele orașului au fost descoperite
    de istoricul și arheologul Vasile Pârvan în 1916. Situl are aproximativ 100 de hectare, în mare parte nesăpate, decopertate fiind resturi
    ale unor ziduri de incintă, o poartă, câteva străzi, basilici paleocreștine și
    valuri de pământ. Ștefan Constantin este ghid de turism și îi ajută pe cei care
    se aventurează în locurile sălbatice care este acum vechiul Argamum să
    înțeleagă ceea ce văd. Constantin spune că grecii fondatori ai coloniei au
    ajuns puțin mai târziu în Marea Neagră, în nord, decât în celelalte puncte
    cardinale. Abia în secolul 7
    grecii au îndrăznit să cerceteze Marea Neagră, evident pentru comerț, presiunea
    socială era destul de mare în polisurile grecești. Aveau nevoie de noi piețe,
    de noi spații, au ajuns aici probabil unde și-au întemeiat prima colonie mare
    la Marea Neagră. Iar cel mai important argument este o mică movilă, un mormânt
    antic grec de incinerație, unic în Balcani și în bazinul Mării Negre. Atât de
    important a fost pentru locuitorii orașului încât în jurul lui s-a creat un
    cult al eroului care a durat în jur de 400 de ani. Toate izvoarele arheologice
    culese din sit arată că tumulul datează de undeva din a doua jumătate a
    secolului VII, anii 640-630 î.e.n, ceea ce coincide cu întemeierea coloniei.
    Era un personaj atât de important încât concluzia arheologilor este că el a fost
    chiar conducătorul coloniei.


    Ștefan Constantin spune că o stâncă
    din Argamum care azi pare nesemnificativă, ocupa un loc important în topografia
    de atunci a orașului. Stânca
    este menționată într-un singur loc, un geograf roman din secolul 2 d.Hr. o
    menționează, cu numele Teron Akron. Akron înseamnă faleză. Din
    dicționarul de greacă veche am încercat să traduc teron și sunt două
    posibilități. Una ar fi pene de păsări, adică Promontoriul penelor,
    cealaltă ar însemna portic sau peristil, o zonă cu coloane. Niciuna dintre
    variante nu s-ar potrivi deoarece arheologii au descoperit că așezarea era slab
    locuită în secolul 2, abandonată o perioadă de o generație-două. Dacă
    localitatea a fost părăsită, atunci nici colonadele, nici penele nu mai erau
    prezențe relevante.


    Din puținele cercetări de până acum,
    arheologii cred că geografia locului era diferită. Ștefan Constantin cu detalii. În antichitate aici era un
    golf al Mării Negre, grecii l-au numit Halmyris, apă salmastră, adică puțin
    sărată, iar ruta de navigație era pe unde e Gura Portiței de azi. Pe aici era
    principala cale de acces în golf. Era și o insulă cu o bisericuță unde era un
    punct militar de control. Apoi, pe lacul Razim, se intra pe Dunăre pe un braț
    secundar, actualul canal Dunavăț, și se ieșea în zona localității Murighiol de
    acum, fostul oraș antic Halmyris care a preluat numele de la ostrovul vechi din
    apropiere. În perioada romană, Halmyrisul era un oraș foarte important, mai
    important decât Argamum pentru că era bază de flotă militară romană de
    graniță.


    Din perioada arhaică există o
    necropolă, urme de locuințe în zona de est a falezei și cuptoare artizanale
    pentru ceramică, iar din secolul 5 î.e.n., perioada clasică a civilizației
    antice grecești, datează un segment al zidului de incintă, edificii și alte
    cuptoare situate spre promontoriu și morminte tumulare. Epocile următoare, elenistică
    târzie și romană timpurie, sunt observabile în afara zidurilor de incintă. Ca
    material de construcție locuitorii foloseau lemnul. Se estimează că în perioada
    de maximă înflorire a urbei, în sec. 4-5 e.n., locuiau în Argamum 10.000 de
    oameni, între ziduri fiind cei bogați, în afara zidurilor avându-și locuințele
    cei săraci. Ștefan Constantin spune că Argamum a dispărut în timpul asaltului
    pe care migratorii l-au dat asupra graniței romane a Dunării în secolul 7 e.n.: Cetatea a fost distrusă
    definitiv în jurul anului 665. Toată Scythia Minor, Dobrogea de azi, a fost
    măturată de valul migrator, o alianță între bulgari și avari, care a pus totul
    la pământ. Foarte multe așezări nu și-au mai revenit, numai câteva dintre ele
    s-au recuperat, Tulcea de azi, Constanța, Mangalia, dar cele de frontieră, cum
    a fost Argamum, nu. Și Histria tot atunci și-a încetat locuirea, distrugerea a
    fost masivă. Năvălitorii au ars totul, zidurile de incintă au fost dărâmate.
    Arheologii au descoperit că, la 50-70 de ani după distrugeri, mai erau urme de
    locuire numai în pridvorul bisericii. Probabil că una-două familii au închis
    zidul de la intrarea în biserică și au folosit-o pentru o generație-două ca
    spațiu de locuire. Dar de atunci nu a mai existat locuire în zonă.


    Ca
    orice loc uitat și părăsit, Argamum atrage, iar locurile puțin umblate exercită
    o fascinație pe care cei pasionați și-o satisfac.

  • Ausstellung „Wege und Scherben“: Archäologen profitieren von Bauarbeiten an Westautobahn

    Ausstellung „Wege und Scherben“: Archäologen profitieren von Bauarbeiten an Westautobahn

    13 Armbänder, Teile einer vor allem in Siebenbürgen wohl bekannten Serie aus der Bronzezeit, nachgestellte alte Keramikgefä‎ße oder Schutzhelme und Werkzeuge, die auf einer archäologischen Grabungsstätte verwendet werden — das sind nur ein paar Exponate der Ausstellung Wege und Scherben“. Das Museum der dakischen und römischen Zivilisation in Deva (dt. Diemrich), einer Stadt im Westen Rumäniens, beherbergt die eben erwähnte Sammlung.



    Fünf Monate lang dauerten die Ausgrabungen am Fundort in der Region. Die Sammlung nimmt sich vor, die damit zusammenhängenden Erfahrungen darzulegen. Sie erzählt über die vor Ort gefunden Teile sowie über die Zusammenarbeit mit den Fach- und Bauarbeitern. Die Ausgrabungen auf der Route Abucea – Ilia brachten Siedlungen und Wohnungen ans Licht, die aus der Endphase der Neuzeit stammen und bis auf das frühe Mittelalter zurückgehen, teilten uns die Archäologen mit.



    Cătălin Rişcuţa, der Leiter der Archäologieabteilung im Museum der dakischen und römischen Zivilisation in Deva, erzählte uns über die Idee, die der Ausstellung zugrunde liegt:



    Im Mittelpunkt der Ausstellung steht die archäologische Forschungsarbeit, die wir in Zusammenarbeit mit dem Nationalen Institut für Archäologie »Vasile Pârvan« in Bukarest ausführten. Sie erzählt die Geschichte der Forschungsarbeiten entlang eines Abschnittes der Autobahn im Landkreis Hunedoara. Genauer gesagt fanden die Forschungsarbeiten in der Umgebung des 3. Abschnittes der genannten Autobahn, zwischen Lugoj und Deva, statt. Die Strecke liegt an der Grenze des Landkreises Hunedoara zum Kreis Timiş. Das Publikum soll mittels der Ausstellung einen Einblick in die Kulissen der archäologischen Forschungsarbeit bekommen. Die Menschen gehen meistens davon aus, dass ein Grundstück nur deshalb archäologisch erkundet wird, damit im Nachhinein irgendein Gebäude darauf gebaut werden darf. Doch nur wenige können sich konkret vorstellen, was auf einer archäologischen Stätte vor sich geht. Demnach möchten wir den Menschen zeigen, was konkret auf dem Grundstück passiert. Das Konzept der klassischen Ausstellung hätte dazu nicht gepasst. Wir wollten nicht nur die ausgegrabenen Teile vorstellen und dem Publikum die dazugehörenden technischen Informationen liefern. Unser Ziel war, die Stimmung vor Ort wieder herzustellen, den Besuchern genau zu zeigen, wie die Prospektion am Fundort verläuft. Hierfür haben wir mehrere reich illustrierte Plakate vorbereitet. Sie stellen sämtliche Schritte unserer Arbeit vor. Wir haben versucht, die auf der Grabungsstätte erlebte Wirklichkeit nachzustellen. Dazu haben wir mehrere Plattformen aus Erde gebaut und darauf archäologische Materialien sowie Werkzeuge, mit denen der Archäologe arbeitet, ausgestellt. Die Besucher können Schutzhelme sowie spezifische Arbeitsinstrumente im Rahmen der Ausstellung sehen.“




    Sie haben versucht, eine Ausstellung auf die Beine zu bringen, die die Stimmung vor Ort vermittelt. Eine Ausstellung, welche gelebte Erfahrungen live überträgt, so unser Gesprächspartner. Die Arbeit der Archäologen sei keineswegs einfach. Archäologen arbeiten oft unter schweren Bedingungen, bei bitterer Kälte oder bei brühender Hitze. Das erzählte uns Cătălin Rişcuţa, der Leiter der Archäologieabteilung im Museum der dakischen und römischen Zivilisation in Deva. Allerdings umfasse die Ausstellung auch herkömmliche Exponate:



    Wir haben selbstverständlich auch die während der Grabungsarbeiten gefundenen Objekte ausgestellt. Es sind zum Teil Keramikgegenstände, wunderschöne Tongefä‎ße, sehr schön verzierte Töpferware. Wir haben einzelne Bruchstücke zusammengelegt und die Keramik nachgestellt. Wir haben auch viele Metall- und Bronzeobjekte ausgegraben, die ebenfalls in der Ausstellung zu sehen sind. Die fünf erkundeten und erfassten archäologischen Stätte sind auf das Ende der Bronzezeit zurückzuführen. Wir haben auch Werkzeug aus Bronze während der Grabungen gefunden. Die ganze Ausstellung ist mit wissenschaftlichen Erklärungen untermauert. Somit haben die Besucher die Gelegenheit, die archäologische Arbeit noch näher kennenzulernen. Die Theorie kann sowohl auf den von uns gebastelten Plakaten wie auch in den Erklärungen zu den einzeln in Glaskästen ausgestellten Objekten gelesen werden.“




    Wir wollten von Cătălin Rişcuţa erfahren, ob die Bauarbeiten an der Autobahn häufig Bruchstücke aus der Vergangenheit ans Tageslicht bringen:



    Die derzeit gebauten Autobahnen gehen das Tal des Flusses Mureş (dt. Mieresch od. Marosch) entlang. Das Marosch-Tal war schon in der Vergangenheit, vor tausenden Jahren, eine bekannte Handelsroute. Demnach gibt es in diesem Gebiet auch ehemalige Siedlungen, in denen die Bewohner der Gegend damals lebten. Die Bauarbeiten bieten den Archäologen eine gute Gelegenheit, sich einen Einblick in die Entwicklung der Gemeinschaften in diesem Gebiet zu verschaffen. Innerhalb von 22 Km gab es 5 Fundorte. Das sind wiederum auch nicht so viele Grabungsstätten. Zwei davon waren etwas grö‎ßer, es waren Siedlungen prähistorischer Gemeinschaften. Wir versuchen das zu retten, was es schon gibt. Wir verzögern nicht die Bauarbeiten an der Autobahn, unseren Teil haben wir schon seit einem Jahr beendet!“




    Alle erwähnten Objekte sind im Palast Magna Curia in Deva ausgestellt und erwarten interessierte Besucher.

  • Die Bleitafeln von Câmpina: Eine „patriotische Fälschung“

    Die Bleitafeln von Câmpina: Eine „patriotische Fälschung“

    Die Existenz von 60 Bleitafeln mit einer Länge von 15 cm und einer Breite von 10 cm im Untergeschoss des Archäologie-Instituts Vasile Pârvan“ in Bukarest hat eine wahre Hysterie in den Reihen der Archäologie-und Geheimnis-Liebhaber verursacht. Auf den Bleitafeln sind Buchstaben, Symbole und Bilder zu sehen. Manche glauben, diese stammen von den Dakern, die in der Antike einen Teil des heutigen rumänischen Staates bewohnt haben. Um diese Tafeln entstanden phantasmagorische Geschichten. Spezialisten erklärten mehrmals, die Tafeln seien Mitte des 19. Jahrhunderts entstanden, jedoch ohne Erfolg. Das Publikum war eher gegenüber den Phantasien offen. Manche erklärten, auf den Tafeln, die in Câmpina, etwa 100 Km nördlich von Bukarest, gefunden wurden, sei eine dakische Schrift zu lesen.




    Radu Băjenaru ist Archäologe beim Archäologie-Institut Vasile Pârvan“ in Bukarest. Er stellt uns die Argumente der Spezialisten vor.



    Es gibt zwei Meinungen betreffend diese Tafeln. Die erste ist die Meinung der Archäologie-Spezialisten, der Fachleute. Diese bestreiten ihre Authentizität und die These, dass diese vor 2000 Jahren zu Daker-Zeiten entstanden sind. Die zweite Meinung gehört den Enthusiasten, den Liebhabern von Alter Geschichte. Diese betrachten die Tafeln als authentisch und versuchen anhand dieser die dakische Gesellschaft vor 2000 Jahren nachzubilden. Es gibt natürlich Argumente und Gegenargumente auf beiden Seiten. Meiner Meinung nach sind die Argumente, dass diese im 19. Jahrhundert geschaffen wurden, viel stärker. Die Metall-Analysen, die nicht vor langem durchgeführt wurden, haben gezeigt, dass sie aus einem Blei hergestellt wurden, das typisch für die Druckereien des 19. Jahrhunderts war. Zweitens stellen alle Inschriften und die ganze Ikonographie auf diesen Tafeln Sachen vor, die im 19. Jahrhundert bekannt waren. Wir erfahren nichts Neues über die Geschichte der Daker. Das alles war schon vor 150 Jahren bekannt. Wir erfahren nichts über das, was nachher entdeckt wurde. Drittens waren diese Tafeln den wichtigen rumänischen Historikern der Antike bekannt. Auch Pârvan, dessen wissenschaftliche Kompetenz niemand bestreiten kann. Pârvan hat diese in seinem Werk keine Bedeutung geschenkt, weil er deren Geschichte kannte.“




    Welche waren aber die kulturellen Umstände unter denen die Tafeln entstanden? Radu Băjenaru:



    Diejenigen, die Echtheit bestreiten, nennen sie inkorrekt Fälschungen. Eine Fälschung stellt aber eine Kopie von etwas Authentischem dar. Diese Tafeln sind aber reine Schöpfungen des 19. Jahrhunderts und stammen sehr wahrscheinlich von Bogdan Petriceicu Haşdeu. Dieser war ein Enzyklopädist und ein gro‎ßer Gelehrter. Er hatte die finanzielle und intellektuelle Möglichkeit, so etwas zu schaffen. Mir scheint es offensichtlich, dass diese seine Vision über die Geschichte der Daker darstellen. Deswegen kann man diese Tafeln nicht berücksichtigen, wenn wir über Geschichte reden. Auch wenn wir diese berücksichtigen würden, hätten wir nichts Zusätzliches zu lernen, sie helfen uns nicht. Das einzige, was uns helfen könnte, ist diese sogenannte dakische Schrift, ein Gemisch von griechischen, kyrillischen, lateinischen und orientalischen Buchstaben. Für einen Sprachwissenschaftler wie Haşdeu war es einfach, diese zu mischen. Man hat versucht, diese zu entziffern. Wie ich verstanden habe, hat man das auch geschafft. Das finde ich absurd. Diese Buchstaben können keine eigentliche Sprache bilden. Das wäre die einzige Neuigkeit betreffend die Tafeln: die Information zu entziffern. Würden wir — unter Anführungszeichen — diese Schrift entziffern, auch wenn wir verstehen würden, was Haşdeu übermitteln wollte, würde uns das nicht allzu viel weiter helfen, wenn wir den Stand der Kenntnisse Mitte des 19. Jahrhunderts in Betracht ziehen.“




    Warum aber hat Haşdeu diese Tafeln geschaffen und wie sollten wir diese heute betrachten? Radu Băjenaru:



    Haşdeu wollte keineswegs in die Irre führen. Er war ein Mensch seiner Zeit, er wollte nichts fälschen, nichts Böses tun, wahrscheinlich hatte er gute Absichten. Man muss ihn als einen aufgeklärten, allwissenden Geist betrachten, der so viel wie möglich lernen wollte und so viel wie möglich verbreiten wollte. Es war eine seiner Ausdrucksweisen. Es war die Mode seiner Zeit, so etwas zu tun. Ich sehe nichts Böses darin. Schlecht ist es, wenn wir versuchen, diese Schöpfungen 2000 Jahre früher zu datieren. Würden wir diese Tafeln als Schöpfung eines Gelehrten betrachten, würde es wunderbar sein. Gravierend wird es, wenn einige Menschen versuchen, anhand dieser einer Geschichte zu begründen, die wir gar nicht kennen. Die von den Tafeln erzählte Geschichte entspricht sowieso der Geschichte der antiken Quellen, weil die Tafeln auf antike Quellen beruhen. Da gibt es keine Unstimmigkeiten. Ich verstehe nicht, warum man auf die Authentizität dieser Tafeln beharrt. In der ganzen Antike gab es keine solchen Inschriften. Ich verstehe nicht warum gerade wir in Rumänien diese haben müssten.“




    Mitte des 19. Jahrhunderts, während der Periode der nationalen Fälschungen“ herrschte der Geist der Romantik. Haşdeu gilt au‎ßerdem auch als Schöpfer“ zweier anderer Dokumente dieser Art. Er soll das sogenannte Diplom von Bârlad von 1134“ und die Urkunde von Jurij Korjatowitsch von 1347“ fingiert haben. Heute wird Geschichte anders als vor 150 Jahren geschrieben.



    Audiobeitrag hören:



  • Le paléolithique dans l’espace roumain

    Le paléolithique dans l’espace roumain

    A première vue, la préhistoire peut sembler un domaine de l’aventure, de l’adrénaline et de l’esprit rebelle. En fait, elle propose un des exercices les plus difficiles de reconstitution de l’histoire de l’humanité.


    C’est que pour « l’enfance de l’humanité » – comme la préhistoire a été appelée, par une métaphore — il n’y a pas de documents écrits et elle est étroitement liée à l’anthropologie. C’est un domaine sur lequel expriment plutôt leur avis les spécialistes en géologie, en archéozoologie, les chercheurs qui déterminent les espèces, qui étudient la micro-faune etc.



    En Roumanie, le paléolithique est attesté dans le bassin de la rivière Argeş, dans la dépression entourant la ville de Sibiu, dans la zone collinaire bordant les Carpates Méridionales.



    L’archéologue Adrian Doboş, de l’Institut d’archéologie « Vasile Pârvan » de l’Académie roumaine, nous fait plonger dans le monde du paléolithique, un monde où la civilisation matérielle était dominé par la pierre. « Comme son étymologie le laisse déjà comprendre, le paléolithique est l’ère ancienne de la pierre, qu’il faut distinguer de l’époque néolithique. La grande différence entre les deux, c’est que le paléolithique est l’âge de la pierre taillée. Au néolithique, on parle déjà de pierre polie. Contrairement à ce que l’on pense d’habitude, ce que nous faisons, nous, les historiens, est beaucoup plus exact qu’on ne le croirait. Nos sources d’information sont les objets en pierre taillée, les fossiles humains, assez rares, malheureusement, et la faune. Quand on étudie un site paléolithique, il est important et très utile de connaître la faune. Non seulement on identifie les espèces, mais on peut aussi tirer des conclusions sur le climat dans lequel ce site est apparu. »



    A Cuciulat, dans le comté de Sălaj, dans le nord-ouest de la Roumanie, on été découvertes des peintures rupestres remontant au paléolithique. Elles représentent un cheval et un autre animal — qui pourrait être une panthère ou un autre félin. Adrian Doboş a fait partie d’une équipe d’archéologues qui ont découvert le site paléolithique le plus ancien de Roumanie.



    C’était en 2009 à Dealul Guran, localité située dans le sud-est de la Roumanie, en Dobroudja. « La colline de Guran est un site découvert en 2009 dans le cadre d’un projet mené par l’Institut d’Archéologie en coopération avec l’Institut Max Planck de Leipzig et le Musée roumano-allemand de Mainz. Cette découverte, nous l’avons faite pendant 6 semaines de recherches de surface. Des fouilles, nous en avions fait 2010 et 2011 aussi. C’est un site d’exploitation du silex, qui se trouve à profusion dans cette zone calcaire. Nous en avons estimé l’âge à 390.000 ans, ce qui fait que ce site est à présent le plus ancien de Roumanie. C’est vrai que d’autres découvertes aussi ont été associées au paléolithique inférieur, mais certaines d’entre elles se trouvaient dans les lits des rivières. Dans ces cas-là, les sites n’étant pas intacts, il est difficile d’affirmer avec certitude qu’ils remontent au paléolithique inférieur. Ce site est vraiment spectaculaire pour la Roumanie et même pour l’Europe, où les sites de ce genre ne sont pas nombreux. On n’en recense qu’une quinzaine ou une vingtaine. »



    Il était comment, l’homme du paléolithique? Quels étaient les habitants du territoire actuel de la Roumanie? Nous écoutons Adrian Doboş. « On les désigne par le terme d’«hominien» c’est-à-dire l’humanoïde qui se taillait des outils, d’où l’appellation aussi de homo habilis, homme habile, adroit. La capacité de la boîte crânienne est un autre critère, en ce sens que si elle est supérieure à 600 centimètres cubes, l’humanoïde respectif peut rentrer dans notre arbre généalogique. A cela est venu s’ajouter un critère de date plus récente, celui de la locomotion. Ainsi s’explique pourquoi on vient de classer comme hominiens les australopithèques les plus anciens à démarche bipède. La locomotion est donc inhérente à la définition d’un ancêtre de l’homme. Le plus vieux des fossiles mis au jour en Roumanie, qui est aussi le plus ancien d’Europe, est celui qui présente les caractères anatomiques de l’homme moderne. On l’a trouvé dans le site appelé la Grotte aux os et daté de 36.000 ans. La Grotte aux os n’est pas un site archéologique. Elle a été découverte par des spéléologues et n’a aucun intérêt d’un point de vue archéologique. Malheureusement, en Roumanie il n’y pas de fossiles de l’homme de Neandertal, même si l’on peut se douter de son existence sur ces terres. Les traces du plus ancien hominien retrouvées chez nous appartiennent à l’homo Heidelbergensis, terme générique employé pour désigner l’homo erectus ayant vécu entre 600.000 et 300.000. L’homo Heidelbergensis avait une taille plus petite et un aspect de primate très marqué, dont des arcades saillantes et une réminiscence de crête sagittale située au milieu du crâne. On ignore s’il était chétif ou robuste, car les fossiles retrouvés sont peu nombreux. »



    Le site de Bugiuleşti est représentatif pour le paléolithique roumain parce que pendant longtemps, on a cru que c’est là que les plus anciens hominidés ont habité. Adrian Doboş : « C’est un site très important du point de vue paléontologique. Environ 10 points d’intérêt ont été signalés sur l’ensemble de la localité. C’est à la fin des années ’50 que les points respectifs ont été découverts, qui remontent à 1,8-2 millions d’années. Il s’agit principalement d’os de grandes espèces, trouvés en bordure d’un lac. A un moment donné, on avait retrouvé des tessons, dont il a été dit qu’ils avaient été faits par des hominidés, soit par certains australopithèques. Cela a sans doute été l’exaltation des archéologues combinées aux tendances protochronistes des autorités ».



    La préhistoire fascine, les racines de l’humanité présentent un grand intérêt pour la curiosité de l’homme de revoir ses ancêtres. Dans l’historiographie française, le jeu de mots « la préhistoire » et « l’après histoire » indique comment l’homme, quelles que soient ses origines, a toujours la nostalgie de ses débuts.


    (Trad. :Dominque)