Tag: Vauban

  • Une journée à Arad

    Une journée à Arad

    Notre guide, Casiana Alexandra Răduţ, conseillère touristique au Centre national d’information et de promotion touristique, nous apprend que la ville du même nom, le chef-lieu du département d’Arad, a une histoire très intéressante.



    « Nous l’avons surnommée la Ville des palais parce que nous avons beaucoup de beaux palais. En même temps, notre ville dispose d’un patrimoine important de style Sécession – une quarantaine de bâtiments protégés. Je voudrais en mentionner quelques-uns, que nous présentons dans le cadre de nos visites : le Palais Neuman, le Palais administratif, le Palais culturel, le Palais Földes, qui est aussi le premier bâtiment de style Sécession de la ville d’Arad, le Palais Bohus et le Palais Szantay. Parmi ceux-ci, le Palais Földes est un bâtiment emblématique à Arad. Il a été conçu par l’architecte Emil Tabacovici, qui a également eu un apport important dans la construction de Novi Sad dans la seconde partie de sa vie. C’est un palais dédié à la famille des pharmaciens Földes. On peut remarquer sur la façade les éléments de style Sécession ainsi que de nombreux archétypes utilisés à l’époque. Par exemple, Hippocrate et la déesse Hygée, qui étaient les symboles de la santé. À l’intérieur, il y a une pharmacie qui fonctionne encore aujourd’hui. Le mobilier est fabriqué à Arad, il a été conservé et il est connu des amateurs de meubles classiques, plus précisément des meubles Lengyel. »



    Et parce que notre guide a mentionné le Palais administratif, sachez qu’il a été construit entre 1872-1874 en style Renaissance, et abrite présentement l’Hôtel de ville. Il a une tour de 54 m. Il y a beaucoup d’endroits à visiter et de bâtiments à voir, mais de tous, Casiana Alexandra Răduţ, conseillère touristique au Centre national d’organisation et de promotion touristique, invite les touristes à visiter le Palais culturel, que ce soit lors de visites organisées ou individuelles.



    « Il se trouve juste derrière l’Hôtel de ville d’Arad et c’est un bâtiment éclectique, mais avec de nombreux éléments Sécession. Actuellement, c’est le siège de la Philharmonie d’Arad, la première philharmonie organisée en Roumanie. Les spécialistes sont d’avis que l’acoustique est très similaire ou même meilleure que celle de Vienne. Le Musée d’histoire partage le même bâtiment. Dans la région d’Arad, il y a des découvertes depuis l’époque dacique jusqu’à la Grande Union des Principautés roumaines de 1918. Arad a joué un rôle très important dans l’Union des Principautés roumaines. Tous les politiciens de l’époque se sont réunis à Arad afin de rédiger la déclaration qui allait être prononcée à Alba Iulia. »



    Dans la ville d’Arad, il y a aussi une citadelle avec une très belle histoire. La cité est de type Vauban et elle a été construite à l’époque de Marie-Thérèse d’Autriche. Actuellement, c’est une unité militaire et elle compte parmi les derniers bastions de ce type où il y a une unité militaire depuis sa conception et jusqu’à nos jours. Son activité n’a donc pas été interrompue depuis près de 200 ans. La citadelle est incluse dans les visites touristiques, précise Casiana Alexandra Răduţ, conseillère touristique au Centre national de formation et de promotion touristique.



    « Pour une visite d’une journée, je vous propose un tour de la ville, des palais et des églises. Vous découvrirez qu’Arad est une ville multiculturelle, et cette multiculturalité est également visible par les lieux de culte qui existent et qui témoignent de la présence de ces nationalités qui ont vécu paisiblement dans cette ville au fil du temps. Je mentionnerais la cathédrale Saint Antoine de Padoue, l’Eglise luthérienne, l’ancienne Cathédrale orthodoxe, la Synagogue néologue et l’Église serbe. Dans ce même tour, les vacanciers peuvent visiter, à deux kilomètres de la ville, la Forêt de Ceala, qui fait partie du Parc national Lunca Mureşului et qui est une oasis de tranquillité. »



    La Cathédrale Saint Antoine de Padoue est catholique, sise en plein centre-ville. Construite entre 1902 et 1904, elle est en style éclectique – avec des éléments baroques, classiques et Renaissance. Sur la même avenue principale, un autre édifice intéressant attire le regard ; c’est l’Eglise rouge, appartenant au culte évangélique luthérien, bâtie en 1905. Son nom lui vient de son matériau de construction — la brique rouge. Si on continue, on arrivera à la nouvelle et imposante Cathédrale orthodoxe, consacrée à la Sainte Trinité, finalisée en 2018, avec une très belle peinture à lintérieur.



    Dans le comté d’Arad, il y a 43 églises en bois, certaines vieilles de plus de 250 ans. 24 sont bien conservées et ont récemment été incluses dans le circuit national. La visite de ces églises pourra se faire dans le cadre du programme « Tourisme d’une journée », proposé par le Conseil départemental d’Arad.



    Pour terminer votre journée à Arad, ne manquez pas de faire une belle promenade au bord de la rivière Mureş, pleine de verdure – une activité que les gens de l’endroit apprécient. Histoire de respirer et de vivre quelques instants au rythme de la ville. Vous verrez que les gens sont très détendus ; comptez-vous parmi eux.


    (Trad. : Ligia)

  • QSL octobre 2018 – Alba Carolina, une citadelle du type Vauban

    QSL octobre 2018 – Alba Carolina, une citadelle du type Vauban

    Cette forteresse porte le nom d’Alba Carolina. Bâtie au 18e siècle en forme d’étoile, elle est unique dans cette partie du Vieux Continent. Son rôle stratégique était de défendre l’Empire des Habsbourg contre les efforts militaires de l’Empire Ottoman, mais aussi de renforcer le pouvoir des Habsbourg au niveau local. Elle faisait partie d’un système plus ample de fortifications censées défendre les nouvelles provinces conquises. Les travaux avaient démarré en 1711 par la construction de la ville et de la cité. Ses murs sont légèrement obliques, construits en brique et en pierre par le biais d’une technique censée faire ricocher les boulets de canon en métal.

    Le projet initial n’a pas été mené à bout, les ressources financières des Habsbourg étant destinées par la suite aux fortifications situées à proximité de la frontière ottomane. Par conséquent, après 1738, on a renoncé à la construction de la 4e ligne de défense et une seule douve extérieure a été finalisée, celle du côté de la ville. Le corps principal de la cité a donc la forme d’un heptagone irrégulier, alors que ses 7 bastions lui donnent la forme d’étoile spécifique aux constructions du type Vauban. Pour pénétrer à l’intérieur de la forteresse il fallait franchir 6 portes, placées à l’est et à l’ouest, une sur chaque ligne de défense.

    C’est à la richesse et à la variété des décorations des 4 premières portes d’entrée que la forteresse d’Alba Carolina doit son unicité en Europe. Leurs reliefs et les statues baroques sont inspirés des légendes antiques et des guerres contre les Turcs. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La citadelle d’Alba Iulia

    La citadelle d’Alba Iulia

    Aujourd’hui
    nous poursuivons la série d’émissions consacrées à notre concours doté de prix
    « Alba Iulia, la ville de l’Union » et nous faisons une incursion
    dans la citadelle d’Alba Iulia. Celle-ci est formée de sept bastions et possède
    tous les éléments de fortification adaptés à la technique militaire de
    l’époque. L’entrée se fait via six portes, dont la plupart sont décorées de
    statues et de bas-reliefs. Gabriel Ristoiu, directeur du Musée national de
    l’Union d’Alba Iulia nous parle de l’histoire riche des lieux qui commencé bien
    avant la période médiévale : « A
    l’époque romaine, dans une certaine période, selon l’organisation
    administrative de la province de Dacia, Apulum, l’antique ville d’Alba Iulia
    était la capitale de toute la province. C’est ici que l’on peut retrouver les
    traces de l’unique légion romaine qui a été déployée le long de la domination
    romaine de la Dacie, la 13e Légion Gemina. Elle a laissé derrière un
    castre, c’est-à-dire un camp, sur lequel la cité médiévale a été érigée. C’est
    également ici que se trouvent deux cités romaines érigées au rang de colonies,
    un cas unique sur ce territoire. A partir du 12e siècle, Apulum est la
    ville la plus riche de la province de Dacie, puisque c’est ici qu’arrivaient toutes
    les richesses de la région avant d’être acheminées à Rome. D’ailleurs, une
    inscription datant de la moitié du 3e siècle alloue à la ville
    d’Apulum l’épithète de Crisopolis, la ville d’or, justement en raison des
    richesses qui s’y trouvaient. Voici donc une très bonne raison pour les
    passionnés d’histoire romaine de venir visiter Alba Iulia ».



    Une
    partie du camp romain a été restauré, affirme Gabriel Ristoiu, directeur du
    Musée national de l’Union d’Alba Iulia : « La
    porte Principalis Dextra peut toujours être admirée. Une partie de Via
    Principalis, soit la rue principale, et une partie de Principia Castrum, soit
    le camp romain, ont été restaurées et sont accessibles à tous les touristes.
    Evidemment, notre musée accueille toujours les artefacts romains les plus
    importants d’Apulum et de toute la
    Dacie. Puis au Moyen Age, durant une brève période de temps, Alba Iulia a
    été la capitale du voïvodat de Transylvanie et puis de la principauté de Transylvanie. A l’intérieur de la cité d’Alba Iulia se
    trouve l’église catholique Saint Michel. C’est le monument d’architecture
    médiévale le plus représentatif de Transylvanie. C’est ici que l’on peut voir l’élément
    de sculpture romaine le plus ancien de Roumanie, qui est aussi la plus ancienne
    construction en style renaissance de notre pays. En fait, cette cathédrale est
    un véritable cours complet d’architecture médiévale de la Transylvanie. On peut
    y identifier tous les styles : depuis le style romain jusqu’au baroque. A
    l’intérieur de la cathédrale, se trouvent les tombeaux des princes
    transylvains. »



    La
    cathédrale orthodoxe a été édifiée après la Grande Union du 1er
    décembre 1918, également à l’intérieur de la cité. Le monument se différencie
    des autres constructions religieuses, par le fait qu’il comporte une série
    d’éléments architecturaux du sud de la Roumanie actuelle, explique Gabriel
    Ristoiu, directeur du Musée national de l’Union d’Alba Iulia. « Après
    la conquête de la Transylvanie par l’Empire autrichien, une grande citadelle en
    style Vauban fut construite d’après les plans de l’architecte Giovanni Morando
    Visconti, qui s’est éteint à Alba Iulia et dont le tombeau se trouve justement
    à l’intérieur de la cathédrale catholique. C’est la plus grande cité en style
    Vauban préservée en Roumanie. Il y en a une autre dans l’ouest de la Roumanie,
    à Timisoara, plus grande même, dont un seul bastion a survécu jusqu’à nos jours.
    Plusieurs éléments rendent cette cité unique parmi les autres similaires d’Europe.
    Il y a toute une série d’ornements baroques aux coins des bastions. Quatre des
    six portes sont ornées de décorations baroques, ce qui est unique. Durant la
    construction, le rôle défensif de la cité a été perdu, puisque le Turcs avaient
    déjà été chassés des rives du Danube. Par conséquent, la cité d’Alba Iulia est
    devenue plutôt un centre administratif. En fait elle n’a été assiégée qu’en
    1849 par les révolutionnaires hongrois. La troisième porte, la plus
    spectaculaire, est un véritable monument d’art baroque transylvain. Elle a
    couté quelque 60 mille florins d’or, alors que l’ensemble de la construction de
    la cité a couté quelque deux millions ».



    Entre
    mai et septembre, hormis le spectacle quotidien de la relève de la garde, les
    touristes peuvent participer à une multitude d’événements. Par exemple dans le
    cadre du festival Apulum, quelque 200 comédiens de Roumanie, de Pologne et de
    Hongrie participent à la reconstitution de combats entre Daces et Romains ou
    bien entre Romains et barbares. S’y ajoutent des spectacles
    contemporains : festivals de théâtre, de folk, de mode. A noter que
    l’accès à toutes les manifestations culturelles tenues dans la citadelle est
    gratuit. (Trad. Alex Dianconescu)

  • Reiturlaub im Landkreis Alba

    Reiturlaub im Landkreis Alba

    Ob Sie wandern, reiten oder sich einfach entspannen möchten — der im Nordwesten Siebenbürgens gelegene Landkreis Alba bietet günstige Bedingungen, egal wofür Sie sich entscheiden. Herrliche Naturlandschaften, Festungen, Höhlen, Schluchten, Schlösser und Klöster — das alles gibt es in der Region. Die Umgebung steht zum Erkunden bereit.



    Zwar ist die Naturlandschaft wunderschön in dieser Region, doch ist auch das Kulturerbe vor Ort besonders attraktiv und gro‎ßzügig. Einerseits lädt das Westgebirge (rum. Munţii Apuseni) sowie das Sebeş-Gebirge (rum. Munţii Sebeşului) zu Wanderungen ein. Andererseits regt der historische Stadtteil von Alba Iulia zum Erkunden an — in den letzten Jahren habe sich dieser Stadtteil zu einem echten historischen Freilichtmuseum entwickelt. Festungen, Höhlen, Schluchten, Schlösser und Klöster — das alles steht im Angebot in der Umgebung.



    Das bereits bestehende Angebot ist allerdings um eine weitere Alternative ergänzt worden. Demnach wurde in der Region ein Reithof gegründet. Pferdeliebhaber haben nun die Möglichkeit, einen Reiturlaub zu genie‎ßen. Auch Anfänger oder nicht erfahrene Reiter können an Reitausflügen teilnehmen und ihren Spa‎ß daran haben, so Oana Velea:



    Auch die Touristen, die niemals geritten sind oder wenig Erfahrung mit Pferden haben, können unser Angebot in Anspruch nehmen. Für Anfänger sind der Trab oder der Galopp oft unangenehm, daher passen wir unser Tempo an und reiten im Schritt, je nach Erfahrung der Gruppe. Für Anfänger bieten wir ein- bis dreistündige Reitausflüge ohne gro‎ßen Höhenunterschied. Die von uns vorgeschlagenen Strecken sind auch von Anfängern leicht zu bewältigen. Eintägige Ausritte werden eher von Touristen mit fortgeschrittenen Reitkenntnissen gebucht. Dafür muss der Tourist in guter Form und bereit für ein spannendes Abenteuer sein. Die Touristen werden immer von zugelassenen Reitlehrern begleitet. Die Gruppen, die am Ausritt teilnehmen, sind auch nicht gro‎ß. Sind es Anfänger, so reitet der Reitlehrer mit zwei, höchstens drei Touristen los.“




    Bei einem Ausritt wird je nach Wunsch über Feldwege geritten oder aber über sanfte Hügel bis hin zu den Bergen. Reitmöglichkeiten gibt es auf jeden Fall sehr viele. Oana Velea schlug uns eine Strecke vor, die eine Anfängergruppe zu Pferd zurücklegen kann, falls sie zu den Bergen hin reiten möchte:



    In diesem Fall können wir den Reitweg Băile Romane (dt. Römische Bäder) wählen. Der Ausritt dauert etwa 6 Stunden, im Schritt, mit Pausen. Die Reiter lernen in den ersten 15 Minuten die wichtigsten Reitkommandos. Sobald ich in den Sattel aufsteige, folgen mir alle Pferde. Daher braucht der Reiter nur wenige Kenntnisse. Wir reiten den Hügel Dăneaţa hoch und schreiten dann entlang des seichten Hügelkamms fort. 4-5 Km weiter geht es bergab zum Dorf Cetea. Von dort geht es weiter zu den Römischen Bädern. Die Römischen Bäder sind an und für sich eine Bergschlucht mit sieben Wasserfällen. Sie ist auch den Besuchern zugänglich. Wir lassen die Pferde in einem Obstgarten und wandern zu Fu‎ß bis zum ersten Wasserfall. Danach kehren wir zurück in den Obstgarten, machen da ein Picknick und reiten dann zurück. Der Rückweg ist ein anderer wie beim Hinreiten, er geht über den Măgura-Hügel. Die Natur ist auch hier wunderschön.“




    Die beim Picknick angebotenen Produkte stammen aus dem Betrieb örtlicher Landwirte. Dazu wird das Brot in der hauseigenen Bäckerei gebacken. Fortgeschrittene Reiter haben selbstverständlich viel mehr Möglichkeiten. Oana Velea bringt mehr Einzelheiten zu weiteren Reitwegen:



    Ein erfahrener Reiter kennt mehrere Gangarten — womöglich Schritt, Trab und Galopp. Und er kann sein Pferd in fast jeder Situation entsprechend zügeln. Für erfahrene Reiter gibt es einen Reitweg, der ins Feuchtgebiet führt. Der Reitweg führt durch das Dorf Galdea de Jos bis hin zum Fluss Mureş (dt. Mieresch). Entlang des Flusses kann gut galoppiert werden. Nach einem dreistündigen Ausritt kehren wir dann über einen anderen Reitweg zurück, nämlich über das Râmeţului-Gebiet.“




    Dennoch ist die Zitadelle Alba Carolina in Alba Iulia (dt. Karlsburg oder Wei‎ßenburg) die wichtigste Attraktion im Landkreis Alba. Die Zitadelle Alba Carolina ist eine Befestigungsanlage mit Bastionen im Vauban-Stil, die zwischen 1715 und 1738 unter der Herrschaft von Kaiser Karl VI. erbaut wurde. Sie diente den Habsburgern als strategischer Verteidigungspunkt entlang der Militärgrenze gegen das Osmanische Reich. Den Touristen stehen mehrere mögliche Besucher-Routen zur Wahl. Bei ihrem Spaziergang durch die Festung können die Besucher Soldaten in österreichischer Militäruniform begegnen. Darüber hinaus findet täglich um 12 Uhr die festliche Wachablösung statt, der die Touristen ebenfalls beiwohnen können.

  • Arad – die multikulturelle Stadt im Westen Rumäniens

    Arad – die multikulturelle Stadt im Westen Rumäniens

    Heute reisen wir in die Westebene, die vom Marosch-Fluss durchquert wird, genauer gesagt nach Arad, Hauptstadt des gleichnamigen Landkreises.



    Corina Drăghici, Sprecherin der Arader Stadtverwaltung, sagte uns, Arad sei für Rumänien ein Eingangstor:



    Die geographische Lage und die Geschichte sind die bedeutendsten Faktoren, die Rumänien mit Europa verbinden. Deshalb laden wir alle ein, die Rumänien kennenlernen wollen, einen Arad-Besuch zu unternehmen. Hier leben verschiedene Ethnien und Religionen, eine multikulturelle Gemeinschaft. In Arad kommt der dynamische Rhythmus des modernen Lebens in einer wunderbaren Stadtkulisse zum Vorschein. Die Touristen werden gleich von der Schönheit der Gebäude und der freundlichen Atmosphäre erobert. Die Stadt Arad besitzt ein reiches Kulturerbe. Die Baustile sind für das 18., 19. Jahrhundert und den Anfang des 20. Jahrhunderts spezifisch. Das Stadtzentrum ist ein kirchlicher Baukomplex mit Schlössern, Kirchen und anderen Denkmälern, die repräsentativ für den Barock, die Neo-Renaissance, die Neugotik und die Sezession sind.“




    Unter den besonderen Sehenswürdigkeiten der Stadt Arad zählen die Kirchen. Zu erwähnen sind die Minoritenkirche St. Antonius von Padua, die im Neurenaissance-Stil errichtet ist, und die Rote Kirche oder die Evangelisch-Lutherische Kirche im Neugotischen Stil. Die älteste Kirche ist die Serbische Kirche mit Rokoko-Elementen. Eine Besichtigung wert sind noch die Alte Orthodoxe Kathedrale und die Neue Orthodoxe Kathedrale. Der Kulturpalast Arad beeindruckt durch seine Dimensionen und durch die Innendekorationen.



    Die bedeutendste Touristenattraktion ist die Festung Arad. Diese ist eines der bedeutendsten historischen Monumente im Westen des Landes. Die Festung wurde in der zweiten Hälfte des 17. Jahrhunderts gebaut und war eine der beeindruckendsten militärischen Festungsanlagen. Der Plan der Festung ist von der Kaiserin Maria Theresia und ihrem Sohn Joseph II. genehmigt worden. Die Festung wurde im Vauban-Stil in der Form eines Doppelsternes mit 6 Ecken, mit kräftigen Verteidigungsmauern und Kasematten errichtet.



    Arad, ein altes Weingebiet, bietet mehrere Weinsorten, die in den Weinkellern bei Miniş, 30 km von Arad entfernt, am Fuße des Zarand-Gebirges gekostet werden können. Die Touristen können hier rumänische, ungarische und slowakische Speisen essen, darunter das Brot von Pecica, die Salami von Nădlac oder die slowakischen Klöße.



    Arad wetteifert um den Titel der Europäischen Kulturhauptstadt 2021 und hat in der letzten Zeit ein reiches kulturelles Leben. Es werden Theateraufführungen, Konzerte der örtlichen Philharmoniker, Malerei-Ausstellungen und Festivals organisiert.