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  • La fin de l’exploitation minière à Roșia Montană

    La fin de l’exploitation minière à Roșia Montană

    Le Comité du patrimoine mondial a pris cette décision le 27 juillet dernier, alors qu’il se réunissait à Fuzhou, en Chine, à l’occasion des 65 ans de l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le Comité a aussi pris la décision d’ajouter le site de Roşia Montană à la liste du patrimoine mondial en péril. Le site est en effet menacé par un projet minier démarré il y a maintenant plus de vingt ans. L’UNESCO a enjoint le gouvernement roumain à protéger le site et à « ne pas délivrer de permis d’exploitation » sur ce territoire. En 1999, le gouvernement roumain a donné son accord à une compagnie roumano-canadienne pour l’exploitation de ce gisement par cyanuration, avec l’objectif d’en extraire 300 tonnes d’or et 1600 tonnes d’argent. D’importantes manifestations organisées par des militants écologistes ont eu lieu à l’époque. Ces derniers étaient farouchement opposés l’exploitation des mines à cause des conséquences désastreuses du cyanure sur l’environnement et de la destruction du patrimoine culturel et historique que représente la région, contraignant ainsi les gouvernements suivants à reporter le projet. La décision de l’UNESCO vient donc mettre un terme à toute tentative d’exploitation minière sur le site de Roșia Montană, mais pas aux litiges en cours ni aux disputes qui divisent la société roumaine.



    Après la suspension du projet par le Parlement roumain en 2013, la compagnie disposant du contrat de concession pour l’exploitation de l’or dans les mines de Roșia Montană a sollicité un arbitrage international auprès du Tribunal administratif de la Banque Mondiale à Washington, exigeant que l’Etat roumain lui verse une somme de 5,75 milliards de dollars de dommages et intérêts. Cités par l’agence France Presse, les dirigeants de la compagnie actuellement dans l’attente du verdict n’ont pas exclu d’entamer des poursuites judiciaires pour contester l’ajout du site à la liste du Patrimoine mondial en péril.



    De nombreux hommes politiques roumains ont exprimé leur satisfaction suite à la décision de l’UNESCO, affirmant leur souhait de voir le site de Roşia Montană s’inscrire dans une logique de développement durable. Le Ministre de l’Environnement, Tanczos Barna, a évoqué l’opportunité de développer le tourisme dans la région de Roşia Montană :



    « Cela marque un nouveau départ pour cette région. C’est l’occasion de la transformer, pour faire de cette reconnaissance internationale un véritable atout pour nos galeries romaines. »



    Toutefois, le maire de Roşia Montană, Eugen Furdui, l’un des défenseurs du projet minier, estime que la population locale ne peut pas vivre simplement du tourisme.



    « Roşia Montană dispose des plus importantes ressources en or et en argent de toute l’Europe. L’inclure au patrimoine mondial de l’UNESCO revient à bloquer ces ressources. »



    Selon l’UNESCO, le site de Roşia Montană représente le complexe minier « le plus important, le plus étendu et le plus diversifié au monde ». En effet, ses galeries datant du 2e et 3e siècles s’étendent sur 7 km. Des tablettes en bois gravées datant de la même époque y ont été découvertes. L’une d’entre elles, datant de l’an 131, révèle des informations sur l’activité minière de l’époque. La ville s’appelait alors Alburnus Maior. L’exploitation des mines de Roșia Montană s’est poursuivie tout au long des siècles jusqu’à nos jours. En témoignent les vestiges des anciens moulins à eau utilisés pour séparer l’or des minerais, ainsi que les lacs artificiels permettant d’assurer le débit de l’eau.


    (Traduction : Charlotte Fromenteaud)



  • Vacances dans le département de Constanţa

    Vacances dans le département de Constanţa

    Destination privilégiée des vacanciers roumains en été, le département de Constanţa, au bord de la mer Noire, cache plus de trésors que ses longues plages de sable fin, ses hôtels quatre étoiles et ses parcs de loisirs. S’y ajoutent des vestiges historiques, des trajets thématiques, tout comme une riche diversité culturelle et gastronomique. Le Conseil départemental de Constanţa propose aux touristes six itinéraires culturels et touristiques avec pour point de départ cette ville-port à la mer Noire. A vous de choisir, en fonction de vos préférences, entre la route historique, religieuse, celles des musées, du vin, des cités historiques ou encore du patrimoine culturel immatériel. Mihai Lupu, à la tête du Conseil départemental de Constanţa, nous parle des choses à faire une fois sur place :« La ville de Constanţa figure parmi les plus anciennes du monde, non seulement de Roumanie. C’est un endroit riche en vestiges archéologiques et en musées : le Musée d’histoire, d’art traditionnel, d’art contemporain disposant d’une des collections les plus importantes de Roumanie. Je recommande également une visite au Delphinarium, au Planétarium et à l’Aquarium, des incontournables pour les familles avec des enfants. Si on veut découvrir la région, on pourrait choisir n’importe quelle route en direction du delta du Danube ou des anciennes cités de Histria, Capidava ou Ulmetum. »

    Cela fait plus de 5 ans que Diana Slav offre ses services de guide aux touristes qui souhaitent découvrir les coups de cœur de la ville de Constanţa et des alentours. Voilà ce qu’elle nous propose :« A part le Casino, véritable effigie de la ville, actuellement en pleine restauration, je vous suggérerais de visiter le Musée de la Marine, unique en Roumanie et très accessible. Des audio-guides en plusieurs langues vous seront proposés dès l’entrée. Après la visite de ce musée, vous pourriez rejoindre à pied la Place Ovidiu où se trouve le Musée d’histoire, et notamment l’Edifice romain à mosaïque. Une occasion de découvrir des thermes romains dont l’existence reste plutôt méconnue au grand public et les 650 mètres carrés de mosaïque particulièrement bien conservée. »

    En 2013, un financement européen a permis à l’administration locale d’entamer des travaux de rénovation dans tout le centre historique de la ville. A l’heure où l’on parle, le chantier est presque achevé. Il ne reste que des détails visant notamment les façades. Suite à tous ces travaux, la ville s’est dotée d’un nombre accru d’espaces de logement à l’intention des vacanciers qui visitent la région. Une région qui, comme on l’a déjà dit, s’impose par son pluriculturalisme. Turcs, Tatars, Grecs, Arméniens ou Juifs, autant de communautés ethniques qui vivent en paix depuis la nuit des temps. Et là où il est question de pluriculturalisme, il est question aussi de diversité gastronomique. De quoi faire le bonheur des touristes. Diana Slav :« La région s’enorgueillit d’avoir plusieurs restaurants à spécifique. Du point de vue culturel et religieux, la ville de Constanţa renferme dans la partie piétonne de son centre-ville une sorte d’octogone confessionnel. On a huit lieux de culte appartenant à différentes religions, que l’on pourrait découvrir lors d’une balade à pied d’une heure et demie. »

    Une fois sur Constanţa, une idée serait de faire en sorte de découvrir aussi la région dans son ensemble, nous conseille Diana Slav :« Récemment, ce sont les balades à vélo ou à moto qui prennent le dessus. Les touristes se voient offrir la possibilité de louer des scooters, ce qui leur permettrait de découvrir tranquillement et facilement toute la région. On m’a déjà demandé d’imaginer des visites censées mêler histoire, culture et gastronomie. Par exemple, si on se dirige vers la frontière bulgare, on pourrait s’arrêter visiter la cité d’Adamclisi, très bien conservée. Une fois sur place, les gens se contentent à tort d’admirer seulement le monument, en ignorant les ruines de l’ancienne cité. Pas très loin, on a la Grotte de Saint André et le Monastère de Dervent. Des endroits qui feront la joie de tous ceux intéressés à découvrir les débuts du christianisme. Après, la région regorge de caves à vin. On a répertorié une vingtaine de petites caves-boutiques où l’on privilégie la qualité, pas forcément la quantité. Chacune de ces caves nous invite à connaître son histoire, car on a compris qu’une simple dégustation de vin ne suffit pas pour conquérir le touriste, si le verre ne s’accompagne pas d’une belle histoire. »

    Au bord de la Mer Noire, la ville de Mangalia est connue aussi bien pour sa plage de sable fin que pour ses attractions culturelles et historiques, notamment la Mosquée Esmahan Sultan et son cimetière. Couvrant une superficie de 5 000 mètres carrés, cet ensemble est considéré par les spécialistes comme l’un des monuments d’architecture les plus beaux de Roumanie, grâce au mélange des styles turc et grec, avec de légères influences mauresques. La mosquée figure parmi les objectifs à découvrir lors du tour des vestiges historiques de la région, affirme notre guide, Diana Slav :« Après Constanţa, on pourrait se diriger vers Babadag pour admirer la deuxième mosquée la plus ancienne de Roumanie, datant de 1610. En empruntant la route qui descend vers Adamclisi, on arrivera à Mangalia pour visiter, si l’on veut, sa mosquée construite en 1590. Ensuite, on pourrait faire le tour de Histria, la plus ancienne cité antique de Roumanie et, quelques kilomètres plus loin, on a la Cité médiévale d’Enisala. Tout cela se trouve dans le département de Constanţa. Si on veut aller plus loin, dans le département voisin de Tulcea, on aura encore plus de possibilités de visites. La plupart des touristes se disent impressionnés par le pluriculturalisme de la région et par les plages dont le sable fin les surprend. Ils s’attendent d’habitude à découvrir de petites plages de galets comme on en trouve dans l’ouest de l’Europe. Or, avec nos plages vastes dont la surface a été encore agrandie cette dernière année, ils sont vraiment surpris. En plus, les hôtels et les structures d’hébergement sont de plus en plus divers, et proposent aux vacanciers des expériences personnalisées. On assiste à un marché touristique local en plein mûrissement. »

    Madame, Monsieur, ceci étant, il ne vous reste qu’à boucler vos valises, à lire attentivement les conditions d’entrée en Roumanie et à choisir Constanţa comme destination de vos prochaines vacances. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Le sanctuaire néolithique de Parța

    Le sanctuaire néolithique de Parța

    Les monuments du passé sont fascinants et plus ils sont anciens, plus cela est vrai. C’est le cas du sanctuaire de la commune de Parța. Situé dans le comté de Timiș, dans le sud-ouest de la Roumanie, il a commencé à susciter l’intérêt du public au moment où il a été transformé en musée. Ces vestiges datent de l’époque néolithique et ils font partie d’un ensemble de sites archéologiques découverts au 19e siècle. Le sanctuaire a été partiellement restauré dans les années ’80 et une copie en miniature, contenant des artefacts trouvés sur les lieux, a été accueillie par le Musée « Huniade » de Timișoara. Une quarantaine d’années s’est écoulée depuis et les spécialistes estiment que le moment était venu de faire de ce sanctuaire un site touristique.

    Leopold Ciobotaru, archéologue au « Musée du Banat » de Timișoara nous parle de ce projet. « Le sanctuaire est une construction de 10 – 11 m de long et 6 m de large, constituée de plusieurs pièces et comportant plusieurs sorties. Des éléments rituels y sont à retrouver. Le sanctuaire est imposant et spectaculaire. Bien que très ancien, il s’est relativement bien conservé et il a pu être reconstitué dans de bonnes conditions. Nous envisageons de placer près du sanctuaire les objets récupérés sur le site et plusieurs autres vestiges découverts lors des fouilles archéologiques de Parța. »

    Plusieurs sites archéologiques datant du néolithique existent au Banat, contrée du sud-ouest de la Roumanie. Les vestiges appartiennent la culture Turdaș – Vinča, répandue sur le territoire actuel de la Serbie et à retrouver dans certaines régions plus petites de Bulgarie et de Roumanie. Découverte par l’archéologue serbe Miloje Vasić en 1908, cette culture remonte à la période comprise entre 5700 et 4500 av. J-Chr. Leopold Ciobotaru souligne la richesse archéologique du néolithique au Banat. « Dans la zone de Parța il y a plusieurs sites archéologiques, dont celui-ci est peut-être le plus connu. Il est situé sur la rive de la rivière Timiș. Celle-ci dessine un méandre et l’eau ne cesse d’éroder les rives – y compris le terrain sur lequel se trouve le site, de sorte qu’avec le temps, des îlots s’y sont formés, constitués de restes de ce site archéologique. Dès le 19e siècle, les habitants de la zone ont trouvé à Parța des statuettes et des fragments de récipients qu’ils ont apportés à Timișoara, enrichissant, au fil du temps, les collections de notre musée. Des fouilles archéologiques y ont été entreprises durant l’entre-deux-guerres et surtout après la seconde guerre mondiale, grâce au projet d’envergure mis en œuvre dans les années ’80 par le professeur Gheorghe Lazarovici. Des livres ont été consacrés au site de Parța et des étudiants en archéologie l’ont choisi comme sujet de leur spécialisation. »

    Etudier et mettre en valeur les découvertes des archéologues et des historiens sert à connaître la manière dont les êtres humains vivaient dans le passé. Cela reste valable pour le sanctuaire de Parța. Leopold Ciobotaru. « Un tel musée était nécessaire pour mieux mettre en valeur ces vestiges. Il offre au public une réplique en miniature du sanctuaire, ouvrant en même temps l’accès aux nombreux objets qui y ont été trouvés et qui gisent encore dans des entrepôts. Mettre sur pied un musée à Parța est la meilleure solution, pour qu’il soit proche des vestiges et pour offrir au public un nouvel site culturel à visiter à l’extérieur de la ville. Notre musée a un équivalent en Serbie, où nos partenaires construisent, eux aussi, un musée consacré, lui, à la période médiévale. Les deux sites historiques peuvent être mis en rapport et visités ensemble. »

    En étudiant les vestiges de Parța – et non seulement – on constate qu’il y a des milliers d’années, les hommes travaillaient, priaient, socialisaient. Quel était le mode de vie des habitants des parages au néolithique ? Leopold Ciobotaru.« La période que nous étudions est le néolithique moyen et nous y découvrons la culture du Banat. Elle se caractérise par de grands habitats entourés de fossés de défense et de palissades. Les habitats comportaient plusieurs maisons, voire des dizaines de maisons, dont certaines avaient un étage. Ce sont donc des constructions solidement bâties, entre lesquelles il y avait des ruelles. On peut parler d’habitats proto-urbains, d’un ensemble de communautés de plus grandes dimensions qui s’étaient organisées dans la plaine du Banat. Les conditions y étaient propices, la rivière était tout près. Les principales occupations des hommes durant cette période du néolithique étaient l’agriculture, l’élevage et la chasse. L’endroit était très bien choisi, c’est pourquoi leurs habitats se sont développés et la vie a évolué dans cette région. Au fil du temps, à cause des fluctuations de la rivière, des habitats ont été construits sur des terrasses. La vie y a continué jusqu’à la fin du Moyen-Âge et le village situé à proximité existe encore de nos jours. Les gens du néolithique fabriquaient des outils, utilisant les ressources connues à l’époque : la pierre, l’os, la peau des animaux et d’autres matériaux organiques d’origine animale et végétale. Le métal n’était pas encore connu, mais ils se débrouillaient avec ce qu’ils trouvaient et réussissaient à exploiter les ressources dont ils disposaient. C’était une communauté très dynamique, qui a réussi à construire des temples. Ce n’est pas peu de chose, vu que ça se passait il y a des milliers d’années. »

    De nos jours, le sanctuaire de Parța est un lieu de recherche scientifique, un musée et un site touristique. A travers les millénaires, par les objets qu’ils ont créés, les hommes du néolithique nous parlent d’eux-mêmes. (Trad. : Dominique)

  • A trip to Neamt County

    A trip to Neamt County


    Today we travel to Neamt County in north-eastern Romania. The numerous historical and religious sites and the beauty of the hills and mountains are attracting many tourists to this area. Moreover, the Dragos Voda Bison Reserve is the ideal place for families with children and for photography aficionados. Mentioned by documents as early as 1388, by the name of Piatra lui Craciun, the city developed especially after Stephen the Great, the ruler of Moldavia (1457-1504) had erected here his princely court, which today is the historical centre of the city. Piatra Neamt is an important starting point of many mountain routes leading to Durau resort, the breathtaking Bicazului Gorges and the town of Targu Neamt, on the monastery route.


    Alina Ferent with the Piatra Neamt National Promotion and Information Centre:


    “Piatra Neamt has a lot to offer in terms of cultural and adventure tourism and also in terms of vestiges. A lot of leisure activities are held in the area and there are numerous options for spending time both inside and outside the city. Tourists can opt for trips on the 40-km area around Piatra Neamt, they can visit century-old monasteries that have on display highly valuable cult objects, such as old books, or visit the workshops where nuns and monks work every day. Traditional meals are also served at the monasteries. People interested in ecumenical tourism also have a lot to choose from. Tourists passionate about nature and adventure should know that Piatra Neamt is surrounded by mountains. We also have some special nature reserves. Cuejdel Lake is a very young lake and a very good destination for a trip. Then there are the Bicazului Gorges, unique in Romania, with rocks over 300-m high all along the road, offering a spectacular view.”


    Neamt County is also home to the Dragos Voda European bison reserve, close to the city of Piatra Neamt. It is the only county in Romania where bisons are roaming free or are held in semi-captivity, in an acclimatization compound as well as at the local Zoo. Free-roaming bisons can be spotted in a safari located only 30 km from Piatra Neamt. After taking a tour of the museums and historic centers, tourists visit the surroundings and return home in the evenings, to enjoy excellent accommodation facilities and the peace and quiet of a mountain town”.


    One of the most visited monasteries in Neamt County is Agapia. It was built in 1647. What is particularly interesting about Agapia are the interior mural paintings and icons. The church was painted in Neo-Classic. The great painter Nicolae Grigorescu was 20 when he was commissioned the work. He employed black-and-white engravings patterned on Renaissance masterpieces.


    Alina Ferent with the National Center for Tourist Information and Promotion in Piatra Neamt:


    “Piatra Neamt is also home to a public swimming pool which has become an attraction for the whole Moldavia in summer. We also have an aerial tramway which starts near the train station and takes tourists all the way to Cozla Mountain, offering a superb panorama of the city. People can actually see Ceahlau Peak as well. You can actually take a hike all the way there. Mountain lovers can also climb Toaca Peak and spend the night at Dochia Cabin. There are many reasons tourists can visit Piatra Neamt and Neamt County. The area combines well-preserved traditions with modern entertainment facilities. Also people can take Via Ferrata trails in Sugau and Bicaz gorges”.


    Those who may take an interest in handicraft and ethnography objects should first visit the Ethnography Museum in Piatra Neamt.


    Alina Ferent:


    “It has been wonderfully arranged and has been recently refurbished. Here tourists can have a glimpse of Romanian traditions, structured according to the four seasons. Also, there are a great many village museums where such exhibits can also be found. There are a lot of traditional craftsmen who are still working. We have a festival themed the Dowry Chest, usually staged in late May, where craftsmen from all over the country meet. They gather in the city center, manufacturing new items, apart from all the objects they had manufactured already and which are on display for sale. In Neamt County, there is the Popa Museum, in the locality of Tarpesti, close by the house where Romanian prose writer Ion Creanga was born. There you can find a very special collection of handicraft items. Meeting the craftsmen is possible, also at the “Stone Sitting” with the Carmen Saeculare Culture and Arts Center. There, a group of women manufacture womens embroidered blouses faithfully using the patterns of their forefathers.”


    Alina Ferent with the National Center for Tourist Information and Promotion in Piatra Neamt told us the area can also be promoted from a culinary point of view.


    “Everybody knows Moldavia preserves the old recipes. Some of them have been improved and reinvented. Among our traditional dishes, there is the Moldavian tochitura, a kind of Moldavian style deep-fried mixed meat platter, the broths prepared with fermented wheat bran brew made in a wooden barrel, just like our grandparents used to prepare it. Then we have the trout, which was smoked in fir-tree branches, so very typical for the mountain areas. It is available in the trout farms, which can be found in large numbers in the region. In the restaurants serving traditional food you can also have a taste of the mouth-watering Poale-n brau, a savory fluffy cheesecake. However, tourists who take an interest in modern cuisine can also be spoiled for choice. For instance, we have a generous offer of raw vegan produce.”


    The invitation has been launched so that you can include this destination on your holiday agenda.