Tag: Vidraru

  • En route vers les plus hauts sommets des Carpates roumaines : les Monts Făgăraș

    En route vers les plus hauts sommets des Carpates roumaines : les Monts Făgăraș


    Aujourdhui nous mettons le cap sur les plus hauts sommets des Carpates roumaines : les Monts Făgăraș. Pour y arriver, il faut suivre le cours de la rivière Argeș, en empruntant litinéraire : Piteşti – Curtea de Argeș – Le lac de Vidraru.


    Située à 38 km au nord de la ville de Piteşti, la ville de Curtea de Argeş est riche en monuments historiques importants, notamment en monastères. Parmi eux : lEglise princière, qui est lensemble dart féodal le plus ancien de Roumanie, conservé dans sa forme initiale, ou encore le monastère de Curtea de Argeș, véritable chef-dœuvre de larchitecture médiévale roumaine, bâti à lépoque du prince valaque Neagoe Basarab (1512-1521). Dailleurs, cest à Curtea de Argeș que sont enterrés les rois et les reines de Roumanie. Il faut dire aussi que la construction de ce monastère est lélément central dune balade populaire roumaine très connue, celle de son maître-bâtisseur Manole.



    En partant de Curtea de Argeș, on prend la route du nord et on traverse des localités parsemées de gîtes ruraux et de maisons dhôte. Plus on sapproche des montagnes et plus on est peu à peu entourés par les forêts. On arrive assez vite au barrage de la centrale hydraulique de Vidraru, qui met à profit le potentiel hydro-énergétique de la rivière dArgeș et de ses affluents. La différence de niveau entre le barrage et la centrale est de plus de 500 m et, une fois arrivés là, un panorama impressionnant souvre devant nos yeux. Quen est-il du tourisme dans la zone ? Réponse, avec Dumitru Grecu, promoteur touristique :



    « On peut parler dune nouvelle destination de vacances en Roumanie, à savoir la zone de la route appelée Transfăgărășan (qui traverse les monts de Făgăraș), une zone qui compte en fait parmi les 5 premières destinations touristiques nationales. La route en soi est très belle. Sy ajoutent le lac et le barrage de Vidraru, une construction imposante des années 60, dont les touristes se disent enchantés. Le lac de retenue de Vidraru est une autre attraction, grâce aux promenades en bateau ou en barque. Ces randonnées sont encore plus spectaculaires en hiver, lorsque lon peut admirer les sommets recouverts de neige. Et cest toujours dans cette zone que lon peut visiter la citadelle de Poenari, qui fait déjà partie du circuit international et attire de nombreux touristes étrangers. Ceux-ci la connaissent notamment comme destination liée au mythe de Dracula. Dailleurs, cette citadelle est la seule forteresse dorigine reconstruite par le prince valaque Vlad lEmpaleur en 1462. »



    Dressée en haut dune montagne, juste avant le barrage de Vidraru, la citadelle de Poenari domine les gorges dArgeș. Elle est en train de subir damples travaux de conservation et de restauration, cest pourquoi laccès du public y est limité depuis novembre 2021. Mais en 2019, avant la pandémie, environ 100 000 visiteurs sont venus la découvrir, en remontant les 1 480 marches qui y mènent. Mais cette forteresse médiévale nest pas la seule chose qui vaut le détour dans la zone. Dumitru Grecu nous présente dautres attractions :


    « Sans doute, il y en a dautres aussi. Par exemple, un itinéraire en montagne appelé La Vallée de Stan, qui est dautant plus spectaculaire en hiver, lorsque la rivière gèle. Vient ensuite la route de Transfăgărășan, partiellement fermée durant la saison froide, mais où de nombreux touristes se rendent avant sa fermeture, pour profiter de la neige et des petites pistes de ski et de luge qui sy forment naturellement. Et on ne saurait oublier les traditions populaires de la région, ni la gastronomie locale. »



    Autour du lac de retenue de Vidraru, plusieurs hôtels, pensions touristiques et chalets ont ouvert ces dernières années. Cest ici que la route de Transfăgărășan commence. Cest la route de montagne la plus haute dEurope, dont la zone alpine est fermée durant lhiver, comme notre invité vient de le mentionner. Mais une fois ouverte, cette route est un must absolu de la région, par ses paysages à couper le souffle mais aussi pour ceux qui aiment le tourisme daventure. Dumitru Grecu explique :



    « On peut faire des itinéraires en quads pour gagner des zones en altitude doù la vue est spectaculaire. On organise aussi des expéditions en automobiles tout terrain. On peut faire des randonnées à travers les forêts, assorties de différentes activités telles la photographie danimaux sauvages. Dailleurs, la zone est connue pour ses nombreux ours. En hiver ils sont moins visibles, mais en été, on les aperçoit même sur la route. Sy ajoutent les randonnées en barque ou en kayak sur le lac de Vidraru. Bref, plein dactivités pour ceux qui aiment laventure ! »



    On peut parcourir la route de Transfăgărășan dun bout à lautre entre juin et novembre, lorsque les avalanches ne présentent pas de danger. Cette route traverse les Carpates, se hissant jusquà 2040 m daltitude, et relie le versant sud au versant nord des Monts Făgăraș, les plus hauts de Roumanie. Précisons pour terminer que le sommet le plus haut de Roumanie sappelle Moldoveanu et mesure 2 544 m.



    Ceci dit, nous espérons vous avoir persuadés de visiter un jour la vallée de la rivière Argeș, avec son superbe monastère dArgeș, la citadelle de Poenari, le lac de retenue et le barrage de Vidraru, et de traverser ensuite les montagnes par une des plus belles routes dEurope : la Transfăgărășan. (Trad. Valentina Beleavski)




  • Jacques Augustin (France) – Les lacs de Roumanie

    Jacques Augustin (France) – Les lacs de Roumanie

    Il y
    a une multitude de lacs en Roumanie. Ils sont très divers aussi.

    Par
    exemple, le lac Sainte Anne (Sfanta Ana) est le seul de Roumanie et en Europe
    du sud-est en fait qui s’est formé à l’intérieur d’un cartère volcanique. Le lac
    Sainte-Anne, au département de Covasna, est considéré comme un des plus beaux
    de notre pays. Il s’étend sur 19 hectares et a 7m de profondeur. On peut faire une
    radonnée à pied autour du lac, à travers la forêt qui l’entoure. Il est
    interdit de se baigner dans ce lac, pour garder la purité de ses eaux.

    Il y a
    aussi une quinzaine de lac glaciaires en Roumanie, dont le pus connu est celui
    de Bâlea, sur la fameuse route Transfagarasan qui traverse les monts de
    Fagaras. Il y a des lacs d’accumulation aussi, naturels et artificiels.

    Lacul Roșu– Le Lac
    Rouge est connu pour son paysage surprenant. Situé au département de Harghita,
    il est le plus grand lac d’accumulation de Roumanie. Il s’est formé au moment d’un
    fort tremblement de terre, lorsqu’un versant s’est écroulé et que la forêt de sapins
    fut inondée. C’est pourquoi des troncs d’arbres sortent du lac et créent une
    vue unique. Pourquoi le Lac Rouge ? A cause de l’argile des rochers du
    mont qui s’est écroulé. On peut faire une promenade en barque sur ce lac, mais
    faites attention aux troncs de sapin toujours présents dans l’eau.

    Un autre lac très connu de Roumanie est celui de Vidraru, au département d’Arges. C’est
    un lac d’accumulation créé en 1965 pour faciliter la production d’énergie
    électrique. Il avoisine le barrage de Vidraru qui, au moment de sa création,
    était le seul barrage en forme d’arc en Europe. Il a fallu attendre une année pour
    que le lac se remplisse d’eau. Il a 155 m de profondeur et il est considéré comme
    un des plus beaux et des plus grands du pays. On peut y faire des randonnées en
    barque ou bateau.

    Dernier constat : en cherchant sur Internet, on peut trouver plusieurs classements des lacs roumains
    et on constate qu’ils ont un élément commun : presque partout le lac Sainte
    Anne est en tête de liste, étant considéré comme le plus beau. Voilà donc, ce n’est
    pas un classement officiel, mais c’est un avis partagé par beaucoup de monde.
    Alors si l’occasion se présente, allez voir ce lac du département de Covasna.
    En attendant, recherchez des photos sur internet. Tapez tout simplement : « lac
    sfanta ana covasna ».

  • Curtea de Arges

    Curtea de Arges

    Nous découvrons aujourd’hui la ville de Curtea de Argeş, véritable porte d’entrée sur la route Transfăgărăşan, une des plus belles du monde, qui traverse les Carpates Méridionales à près de 2000 mètres d’altitude.

    Curtea de Argeş attend en toute saison les visiteurs désireux de connaître ses monuments, ses traditions, ses environs. Nous sommes accompagnés dans notre voyage sur les ondes par Dumitru Grecu, promoteur du tourisme dans la contrée d’Argeş: « Curtea de Argeş a été la première capitale de la principauté roumaine de Valachie. C’est là qu’ont été ensevelis les rois de Roumanie. Aussi la ville est-elle extrêmement importante du point de vue historique, religieux et culturel. Nous avons des monuments exceptionnels. L’église princière de Curtea de Argeş est peut-être une des églises chrétiennes les plus importantes, en raison de ses fresques très anciennes, remontant au 14e siècle, et qui ont été conservées comme telles. Les peintures originales n’ont pas été restaurées. Elles sont laborieuses et intéressantes du point de vue de la composition, de la chromatique et de l’iconographie. Certaines représentations sont uniques au monde. Malheureusement, très peu le savent. Les chrétiens de partout devraient la voir. J’ai connu des catholiques qui ont été très impressionnés par cette église. Même s’ils habitent un pays lointain, ils reviennent plusieurs fois la voir et à chaque fois, ils découvrent autre chose. »

    Un autre monument à ne pas rater est la Cathédrale de l’éparchie de Curtea de Argeş, précise Dumitru Grecu, promoteur du tourisme dans la contrée d’Argeş : « C’est un des emblèmes de la Roumanie et peut-être la plus belle église du pays. Elle se distingue par son architecture extraordinaire et elle doit aussi sa renommée à la légende de maître Manole, bâtisseur dont la jeune épouse aurait été emmurée vivante pour que la construction puisse être achevée. L’église a été érigée en 5 ans seulement, entre 1512 et 1517, par le prince régnant Neagoe Basarab, qui a été aussi son architecte. Elle est aussi la nécropole des rois de Roumanie. C’est là que reposent le roi Carol I et la reine Elisabeta, le roi Ferdinand et la reine Marie, le roi Michel et la reine Anne. »

    La plupart des touristes commencent leur périple dans la région en visitant les monuments de la ville de Curtea de Argeş, qui sont très proches les uns des autres, pour partir ensuite à la découverte de ses environs. Dumitru Grecu : « Ce n’est pas par hasard que les rois de Roumanie ont choisi d’y reposer pour l’éternité. Il paraît que de ce lieu émanent des énergies bénéfiques. L’architecte qui a restauré l’église du Monastère d’Argeş, connue comme église de maître Manole, Lecomte du Noüy, a choisi, lui aussi, d’être enseveli à Curtea de Argeş. La ville est développée du point de vue économique aussi. Ses exportations se chiffrent à 300 millions d’euros, une somme équivalant aux exportations de 3 comtés moins développés. A Curtea de Argeş, dans la vallée de la rivière Argeş, a été construit, en 1960, le barrage de Vidraru, à l’époque un des plus importants du monde et parmi les plus grands d’Europe. Il représente une attraction touristique, car un beau lac de 870 hectares s’est formé derrière, offrant un paysage extraordinaire. »

    La plus importante attraction touristique de la zone s’est avérée être, ces dernières années, la route Transfăgărăşan. Dumitru Grecu : « Pendant des années, cette route a été désignée par de nombreuses agences internationales de tourisme la plus belle du monde. Puisque tout est relatif, on ne saurait affirmer avec certitude qu’elle est la plus belle au monde, mais elle est, sans doute, une route vraiment fantastique. Beaucoup de monde l’emprunte et cette année un nombre impressionnant de touristes l’ont parcourue. Ils y sont d’ailleurs toujours plus nombreux d’une année à l’autre. »

    Les touristes qui visitent la ville de Curtea de Argeş sont passionnés soit de culture, soit de nature, soit d’aventure. Ils viennent également en pèlerinage, attirés par ses églises et ses monastères. Dumitru Grecu : «Fin 2018, une piste de ski s’ajoutera aux possibilités de loisirs de la ville et avec ça, l’éventail des attractions touristiques sera complet. Cette année nous avons lancé les aventures hors route et nous proposons quelques itinéraires spectaculaires qui montent jusqu’à 2.200 mètres d’altitude, mais les routes ne sont pas praticables avec n’importe quelle voiture. »Alors, Curtea de Argeş, ça vous dit ? (Aut. : Daniel Onea/Ştefan Baciu; Trad.: Dominique)

  • Landkreis Argeş – wo sich Natur und Kultur begegnen

    Landkreis Argeş – wo sich Natur und Kultur begegnen

    Unsere heutige Reise führt uns in den Süden Rumäniens, einer wunderschönen Gegend hierzulande. Die Gro‎ßzügigkeit der Natur und die nachweisbaren Spuren der Vergangenheit — Überbleibsel aus der Geschichte — schaffen ein malerisches Milieu, das die Entwicklung des Tourismus in der Gegend ankurbelte. Kurz und bündig, heute laden wir Sie ein, einen Besuch im Kreis Argeş zu unternehmen.



    Die Berglandschaft erstreckt sich über mehr als die Hälfte der Kreisoberfläche und bietet zahlreiche touristische Attraktionen: spektakuläre Klammen, Wasserfälle, Höhlen, Seen, markierte Wanderwege und viele Möglichkeiten zum Klettern oder Schifahren. Bergtourismus wird hauptsächlich in zwei Regionen betrieben — in der Umgebung von Câmpulung sowie bei Curtea de Argeş.



    Marian Letcanu ist Mitglied des gemeinschaftlichen Verbandes ADI Molivişu. Wir begegneten ihm auf der Herbst-Tourismusmesse in Bukarest. Seine Empfehlung war, den Norden des Kreises Argeş zu entdecken:



    Wir laden Sie herzlichst in unsere Region ein. Die Gegend ist sehr schön, die Landschaften malerisch. Geschichte und Gegenwart lassen sich hier harmonisch kombinieren. Sie können die Burg Poenari besuchen. Die Burg wurde im Auftrag des rumänischen Fürsten Vlad Ţepeş erbaut. Sehenswert ist auch der Damm Vidraru, der eine spektakuläre Aussicht bietet. Wer die Reise durch den Tal des Flusses Argeş fortsetzt, kommt im Tal namens Valea cu Pesti an. Auch die Almhütte Capra sowie der Bergsee Bâlea und die dazu gehörende Berghütte hei‎ßen Touristen willkommen. Derzeit wird 7 Km vom Damm Vidraru ein Skiort gebaut und die modernste Schipiste in Rumänien eingerichtet. 2016 soll sie von begeisterten Schifahrern in Anspruch genommen werden.“




    Der Bergkamm des Fogarascher Gebirges lockt die meisten Touristen im Norden des Landkreises an. Im Süden dagegen lässt das historische Vermächtnis die Aufmerksamkeit auf sich lenken. Hier befindet sich die Stadt Curtea de Argeş, die auf beiden Ufern des Flusses Argeş angelegt ist. Curtea de Argeş war in der Vergangenheit die Hauptstadt des Fürstentums Walachei. Emblematisch für die Stadt ist die Kathedrale Curtea de Argeş. 1517 lie‎ß Fürst Neagoe Basarab das Kloster errichten. Sehenswert sind allerdings auch die zahlreichen Architektur- und Kunstdenkmäler vor Ort.



    Die Stadt liegt in einer Senke zwischen Hügeln, südlich des Fogarascher Gebirges. Gemä‎ß einer Überlieferung wurde sie um das Jahr 1290 vom Fürsten Negru Vodă gegründet. Die Stadt war ursprünglich unter dem Namen Argeş bekannt. Erst 1510, während der Herrschaft von Vlad cel Tânăr (zu dt. Vlad dem Jüngeren), wird die Ortschaft mit der derzeitigen Bezeichnung zum ersten Mal urkundlich erwähnt. Vladislav I. (Vlaicu) (1364 — 1377) gründete in Curtea de Argeş die erste Münzprägeanstalt des Fürstentuns. Während seiner Herrschaft wurde auch die erste örtliche Schule geöffnet, zu der die Söhne der Stadtbewohner Zugang hatten. Die grö‎ßte Attraktion in Curtea de Argeş ist dennoch die Kathedrale, unter anderem auch als Kloster von Baumeister Manole bekannt. Die Legende besagt, Manole habe seine Gattin (Ana) im Mauerwerk des Klosters eingebaut. Anscheinend ohne Grund ging alles, was die Baumeister tagsüber bauten, während der Nacht in Trümmer. Es musste ein Opfer erbracht werden, damit das Kloster steht.



    Die Legende überliefert auch eine Erklärung zum Brunnen im Klosterhof: Als der Fürst zum ersten Mal das errichtete Kloster sah, fragte er die Baumeister, ob sie ein schöneres Kloster bauen könnten. Als die Meister die Frage bejahten, beschloss der Fürst, so etwas nicht zuzulassen. Demnach verfügte er, dass das Baugerüst um das Kloster entfernt wird, bevor die Baumeister die Gelegenheit hatten, herunterzukommen. Die Maurer blieben ratlos auf dem Klosterdach. Weil sie keine andere Lösung fanden, bauten sie sich Flügel aus Dachschindeln. Damit ausgerüstet sprangen sie vom Dachkloster herab und hofften, unversehrt auf den Boden zu landen. Alle kamen dabei ums Leben. An dem Ort, wo Manole gegen den Boden stie‎ß, entsprang eine Quelle — so die Legende. Seither ist die Quelle als Brunnen von Manole bekannt.



    Die Kathedrale ist sehr schön, sie wurde aus Stein errichtet und steht auf den Grundmauern eines ehemaligen Klosters. Der Bau ist repräsentativ für die Kunst im 15. Jahrhundert. Sie wurde in einem Zeitraum von rund 5 Jahren, zwischen 1507 — 1512 erbaut. Das ist eine besondere Leistung für die damalige Zeit. Die originalen Wandmalereien blieben nicht erhalten. Das Kloster wurde unter dem König Karl der I. vom französischen Architekt Lecomte du Nouy restauriert. Die Ikonostase (Bilderwand) ist ebenfalls neu und besonders wertvoll. Er ist aus vergoldeter Bronze, verziert mit Marmorteilen von Carara und Onyx sowie anderen Edel- und Halbedelsteinen.



    Die Kathedrale ist auch die Grabstätte der rumänischen Königsfamilie. Folgende Mitglieder der Familie wurden hier beerdigt: Karl der I., König von Rumänien, Ferdinand der I., König von Rumänien, sowie ihre Gemahlinnen, Königin Elisabeth zu Wied und Königin Marie von Edinburgh. Die Ortschaft Curtea de Argeş stellt zugleich das Tor zur Transfogarascher Hochstra‎ße dar.

  • Samir Bechka (Algérie) – Les barrages de Roumanie

    Samir Bechka (Algérie) – Les barrages de Roumanie

    Le Registre roumain des grands barrages du pays liste les barrages construits ou en construction dans le pays. Il répertorie 246 barrages avec des hauteurs comprises entre 5 et 168 m et avec des volumes du lac de retenue allant de 0,1 à 2400 millions mc. On distingue des barrages en arc, d’autres aux contreforts, de poids, de poids et de terre, de terre et enfin d’enrochements. Certains ont changé le paysage et sont maintenant des endroits de détente et de tourisme. Bonne idée d’aller en visiter un, ne serait-ce qu’en pensée.



    J’ai choisi celui de Vidraru, situé sur la rivière Argeş, à une quarantaine de km la ville de Curtea de Argeş, dans le sud de la Roumanie. En fait, il longe le Transfăgărăşan, la route la plus spectaculaire de Roumanie et déclarée par deux publications étrangères comme la plus belle route du monde. Le barrage de Vidraru est considéré par les spécialistes comme un véritable bijou d’ingénierie. Il a été construit dans les années ’60. Au moment de son inauguration, il se classait 5e en Europe et 9e au monde. Pratiquement, on sort d’un tunnel et on a une splendide vue sur le lac ; tout le monde s’arrête pour prendre des photos. Sa hauteur est de 166 m ; le regarder de haut en bas vous donne le vertige. Et dire que des chèvres s’aventurent sur les parois !



    Des galeries souterraines de 42 km ont été forées dans la montagne pour sa construction. 1.768.000 mc de roc ont été excavés, dont un million dans le souterrain, pour pouvoir le construire. Vous l’aurez compris, le lac de retenue de Vidraru a pris naissance lors de la construction du barrage. Il a 465 millions de mc d’eau, s’étend sur 10 km, avec une largeur de 2 km. Sa superficie est de 870 ha et la profondeur maximum — de 155 m. Il rassemble les eaux de deux rivières. La centrale électrique est dans le souterrain, et elle peut assurer annuellement une production d’électricité de 400 GWh. Les eaux limpides de ce lac de montagne invitent à une balade en bateau ; ne résistez pas.



    Et pour les passionnés de sports extrêmes, la plus haute piste de lancement pour saut à l’élastique est à retrouver au barrage. La zone est pleine de points de belvédère d’où vous prendrez de belles photos pour vous souvenir de votre visite au barrage de Vidraru.