Tag: Vienne

  • Concert roumain à Vienne

    Concert roumain à Vienne

    Evénement exceptionnel
    dimanche soir, dans la célèbre salle Musikverein de Vienne – l’Opéra National de
    Bucarest a donné un concert en première pour rendre hommage au grand
    compositeur et violoniste roumain Ciprian Porumbescu, car l’année 2023 lui est
    dédiée. En effet en cette fin juillet-début août la Roumanie marque les 170 ans
    depuis la naissance et les 140 ans depuis la mort du compositeur. A Vienne, la
    salle dorée d’où les télévisions du monde entier transmettent d’habitude le
    concert du nouvel an le 1er janvier a accueilli des harmonies de
    musique roumaine. Le programme du spectacle a compris presqu’entièrement des
    œuvres signées par Ciprian Porumbescu qui mélangent la spiritualité avec la tradition
    et la musique sacrée avec celle d’inspiration folklorique. Il s’agit des titres
    « Crai nou » (Le nouveau prince) – le premier spectacle roumain d’opérette,
    « Balada » (La Balade), « Rapsodia Română » (La rapsodie roumaine) et « Tatăl
    Nostru » (Notre Père). L’interprétation a
    eu la signature des solistes, du chœur et de l’orchestre de l’Opéra National de
    Bucarest, sous la baguette de Daniel Jinga. Le musicien et compositeur roumain Gheorghe
    Zamfir, virtuose de la flûte de Pan et la soliste Maria Coman ont été les
    invités spéciaux de ce concert.


    Le chef d’orchestre Daniel
    Jinga a déclaré : « La
    rencontre avec la musique de Ciprian Porumbescu a été pour mois une véritable
    révélation. J’avais sans nul doute une opinion erronée sur les marches de
    l’opérette « Crai nou » (Le nouveau prince). Ils étaient similaires à
    la propagande communiste. On fait actuellement un véritable exorcisme du
    communisme dans l’œuvre de Ciprian Porumbescu et je pense qu’à partir de
    maintenant, il faut recevoir cette musique dans sa forme pure, dans la forme
    que Ciprian Porumbescu l’avait conçue avant que la Roumanie soit passée par cette
    expérimentation totalitaire. »
    a déclaré Daniel Jinga.


    Le grand désir de Ciprian
    Porumbescu était de créer une opérette inspirée par le folklore, ce qu’il a
    réussi à faire. L’œuvre « Crai nou » (Le nouveau prince) est devenu
    un repère de la musique roumaine du 19e siècle. La création de
    Ciprian Porumbescu donne une interprétation nouvelle à un mythe populaire selon
    lequel la Nouvelle Lune connue aussi
    comme « Le nouveau prince » pourrait apporter le bonheur aux
    amoureux.


    Le sujet a été inspiré de
    l’environnement du village moldave. L’action se déroule en 1851, et repose sur
    une vieille légende populaire : une histoire d’amour qui triomphe malgré
    tous les obstacles extérieurs. On dit que cette opérette combine la bonne
    humeur, la verve poétique et la rêverie, dans une atmosphère roumaine, authentique,
    tonique, créée par une musique simple et chaleureuse. « La compréhension
    de l’opérette « Crai Nou » réside dans la rencontre entre l’originaire
    et l’original. Le chef-d’œuvre de Ciprian Porumbescu est solidement encré dans
    le fond ancestral de la spiritualité roumaine, mais c’est aussi une création
    originale, réunissant l’ancienne et la nouvelle expression musicale de son époque »,
    déclare Daniel Jinga. Les 2,000 places de la salle viennoise ont été occupées surtout
    par des Roumains de la diaspora, qui ont longuement applaudi le spectacle
    debout, pleins d’émotion et de fierté.





  • 04.11.2020

    04.11.2020

    Coronavirus – En Roumanie, le nombre de cas d’infection par le nouveau coronavirus a augmenté, mercredi, de 8.651, ce qui représente un nouveau record négatif. Plus de 267.000 cas d’infection ont été confirmés jusquici. 146 décès ont également été rapportés mercredi et le bilan des décès des suites de la Covid-19 est monté à 7.419. Par ailleurs, 1.001 patients sont admis en soins intensifs, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré jusquà présent. Les autorités évaluent en permanence les mesures de gestion de l’épidémie de coronavirus et les adaptent aux évolutions. Le président Klaus Iohannis a annoncé que la première tranche du vaccin anti – Covid-19 pourrait arriver en Roumanie au premier trimestre de l’année prochaine. Le chef de l’Etat a précisé que la priorité serait donnée à limmunisation des soignants et des personnes des groupes à risque. D’autre part, Klaus Iohannis a déclaré que, pour le moment, il n’y avait aucune raison d’imposer un état d’urgence, mais que certaines restrictions étaient nécessaires pour ralentir la propagation de lépidémie.



    Visite – Le premier ministre roumain, Ludovic, Orban, se trouve aujourd’hui à Ramallah, en Cisjordanie, où il discutera avec son homologue palestinien, Mohammad Shtayyeh, du renforcement de la collaboration bilatérale. Le chef du cabinet de Bucarest sest entretenu, mardi, à Jérusalem, avec les plus hauts responsables israéliens. Ludovic Orban et son homologue israélien, Benjamin Netanyhu, ont reconfirmé les relations privilégiées entre les deux pays et se sont félicités du récent lancement du Groupe de travail Roumanie-Israël dans le domaine économique.



    Nomination – A Bucarest, la Cour constitutionnelle examine les saisines formulées par le PNL (au pouvoir) et par l’Union Sauvez la Roumanie concernant la nomination du député social-démocrate (d’opposition), Florin Iordache au poste de président du Conseil législatif. Les signataires du document affirment que le nombre de voix requis pour que Florin Iordache soit nommé président n’a pas été atteint. Ils soutiennent également que Florin Iordache ne remplit pas la condition de bonne réputation professionnelle et morale prévue par la loi. Cest lui qui avait promu, en tant que ministre de la Justice, le décret d’urgence n°13 et le projet d’amnistie et de grâce. A l’hiver 2017, le décret en question avait suscité de nombreuses protestations à Bucarest, dans d’autres villes à travers le pays et au sein de la diaspora. Le gouvernement de l’époque, formé du Parti social-démocrate et de lAlliance des démocrates et des libéraux, était accusé d’avoir adopté un décret modifiant les codes pénaux en faveur des hommes politiques ayant des démêlés avec la justice. Sous la pression de la rue, l’Exécutif avait fait savoir alors qu’il renonçait à la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale.



    Justice – Cristian Rizea, ancien député social-démocrate de Roumanie, qui avait fui en République de Moldova après avoir été condamné, a été interpellé à Chisinau. Les autorités moldaves ont entamé une procédure d’extradition, conformément aux accords bilatéraux. Depuis mars 2019, Rizea faisait lobjet dun mandat de recherche international. Il doit purger en Roumanie sa peine de 4 ans et 8 mois de prison ferme, pour trafic d’influence et blanchiment d’argent, sentence définitive prononcée par la Haute Cour de Cassation et de Jutice. Mardi, le président sortant de la République de Moldova, le socialiste Igor Dodon, a annoncé qu’il retirait à l’ancien député roumain la citoyenneté obtenue frauduleusement il y a deux ans.



    Vienne- Le gouvernement autrichien a institué trois jours de deuil national pour les victimes de l’attaque terroriste perpétrée lundi à Vienne, qui a fait quatre morts et 22 blessés. Les autorités poursuivent l’enquête après que l’assaillant autrichien d’origine nord-macédonienne a été abattu par la police. 14 arrestations ont été effectuées après la perquisition de 18 maisons. Le chancelier Sebastian Kurz a transmis à la population un message d’unité, promettant que l’Autriche défendrait sa démocratie, ses droits fondamentaux et son style de vie libéral .



    Football – Le club champion de Roumanie de football, CFR Cluj (nord-ouest), affrontera jeudi soir, en déplacement, l’équipe italienne AS Rome, pour son troisième match dans le groupe A de la Ligue Europa. Le CFR est leader du groupe, après avoir remporté, 2-0, en déplacement, le match contre les Bulgares de TSKA Sofia et fait match nul, à domicile, 1 partout, avec Young Boys Berne de Suisse. Eliminée des préliminaires de la Ligue des champions et arrivée en Ligue Europa, l’équipe de Cluj est la dernière représentante de la Roumanie à l’édition de cette année des coupes européennes de football.



    Handball – L’équipe masculine de Roumanie de handball disputera jeudi son premier match, en déplacement, contre la Suède, dans le groupe 8 des préliminaires du Championnat d’Europe 2022, accueilli par la Hongrie et la Slovaquie. Dimanche est prévue la rencontre à domicile avec les sportifs monténégrins. L’équipe masculine de Roumanie, quadruple championne du monde des années ‘60 -‘70, ne s’est plus qualifiée depuis 1996 pour un tournoi final continental. Par ailleurs, les handballeuses roumaines sont qualifiées pour l’Euro 2020, qui se disputera le mois prochain, dans le groupe dont font partie aussi la Norvège, l’Allemagne et la Pologne.



    Météo – Le ciel est plutôt couvert et des pluies faibles sont signalés localement dans le sud-ouest du pays. Sur le reste du pays, le ciel est variable. Les températures maximales de la journée seront comprises entre 11° et 18°. 13° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 80 ans depuis le Diktat de Vienne

    80 ans depuis le Diktat de Vienne

    Ce fut le 30 août 1940, à Vienne, que l’Allemagne et
    l’Italie imposaient à la Roumanie de céder le nord de la Transylvanie à la
    Hongrie. C’était la deuxième fois que la Roumanie se voyait obliger de céder
    des territoires après la perte de la Bessarabie et du nord de la Bucovine en
    faveur de l’Union soviétique en juin 1940. Mais ce ne fut pas la dernière fois
    que « la Grande Roumanie » se voyait priver d’un territoire. En septembre
    1940, le sud de la Dobroudja fut cédé à la Bulgarie. Le professeur Marius Turda
    enseigne l’histoire de l’eugénie, du racisme et de la bio-politique à
    l’université d’Oxford Brookes. Nous lui avons demandé si la perte du nord de la
    Transylvanie n’était pas prédictible à la fin des années 1930 ? « C’était en quelque sorte prédictible, si on pense à
    toute la propagande faite par le régime nazi à commencer par les années 1930.
    Elle reposait clairement sur la révision des traités de paix de Paris conclus à
    la fin de la Grande Guerre. C’est ce que l’on découvre si on analyse les textes
    de l’idéologie nazie et surtout ceux d’Adolf Hitler. Dans son livre « Mein
    Kampf », il a clairement dit que parmi les principaux objectifs de la
    nouvelle révolution nazie figurait le retour de l’Allemagne à la situation
    internationale d’avant 1914. Tous ceux ayant suivi attentivement les évolutions
    politiques et les débats idéologiques de l’Allemagne des années ’30 se sont
    rendu compte qu’éventuellement Hitler allait pousser vers une solution des
    problèmes de l’Allemagne dans l’espace de l’Europe centrale. », a-t-il répondu.


    La Roumanie a finalement signé le document aux termes duquel elle perdait le nord de la Transylvanie et nombre d’historiens se demandent toujours si elle aurait pu procéder autrement. « Elle aurait pu s’y opposer, la Roumanie était en fin de compte un Etat indépendant qui bénéficiait de sa liberté décisionnelle. Mais les conséquences d’une éventuelle résistance armée font l’objet d’un autre débat. Côté fierté nationale, certes, la Roumanie aurait pu s’opposer et se défendre les armes à la main contre la décision prise à Vienne en 1940. Mais il faut également prendre en compte l’impact sur la population. Il est important de préciser qu’en 1945, la région du Maramures, par exemple, disparaît carrément après 7 siècles d’histoire. Elle fut incorporée à la Hongrie en 1940 mais lorsqu’elle revint à la Roumanie en 1945 son territoire fut réduit à moitié. Il s’agit là d’un effet direct du fait que la Roumanie n’était pas intervenue en 1940 pour lutter et défendre le nord de la Transylvanie. N’oublions pas, non plus, l’impact que cette décision de céder cette région sans combat a eu sur la population juive du Maramures, car c’était la région roumaine la plus peuplée par des Juifs. Pas moins de 30% de la population du Maramures était constituée de Juifs. », raconte Marius Turda.

    Avant le 30 août 1940, la Roumanie a essayé de proposer des solutions alternatives à la Hongrie, mais cet Etat ne les a pas acceptées. « Il faut dire que les gouvernements de Bucarest et de Budapest ont tenté via des transferts de population de trouver une sorte de solution bio6politique au problème de la Transylvanie du Nord. A Bucarest, Sabin Manuila a été très impliqué dans ce programme visant à solutionner cette question appelée à l’époque des enclaves ethniques de l’ouest de la Roumanie. Ils savaient pleinement que la Hongrie n’allait jamais renoncer à ses prétentions territoriales et alors l’unique possibilité était de transporter carrément les Roumains en Roumanie et de rendre le nord de la Transylvanie ethniquement plus homogène. Le problème, c’était toujours le Maramures, qui avait une population roumaine qui symbolisait en quelque sorte le peuple roumain, mais aussi une importante population juive. Pourtant, il a fallu que le Maramures soit sacrifié. Le grand historien roumain et homme politique Nicolae Iorga affirmait dans les années ’30 que le Maramures allait devenir juif en quelques dizaines d’années. ».


    Une fois maître de ce territoire, la Hongrie a commencé
    une politique visant à le rendre plus uniforme du point de vue ethnique, détaille l’historien Marius Turda :
    « Les lois raciales furent introduites par le régime de Budapest dans le nord
    de la Transylvanie dès 1940. La troisième loi antisémite, une loi eugénique,
    interdisait même les mariages entre Juifs et Magyars. Depuis la fin même des
    années 1930, la Hongrie menait un grand programme de création de familles
    nombreuses de Magyars, programme censé accroître la population de la Hongrie.
    Les familles recevaient des terrains et pouvaient se faire bâtir des maisons.
    Les Sicules et les Magyars de Bucovine sont transférés en Hongrie après le
    démantèlement de la Yougoslavie. Le gouvernement hongrois entreprend de
    nombreuses mesures dans cette direction puisque les Hongrois n’étaient pas
    majoritaires. Des programmes économiques et sociaux furent introduits en
    Transylvanie. Et ce fut également dans cette province que le premier institut
    d’hygiène raciale de Hongrie fut fondé à Cluj en 1940. La création d’un
    département d’anthropologie fut suivie par l’institution d’un département de
    génétique humaine. L’idée, c’était de voir l’impact qu’avaient eu les 20 ans de
    soi-disant occupation roumaine du nord de la Transylvanie sur la population
    magyare. Des recherches ont été faites sur la structure raciale, sur les
    coutumes et sur la langue hongroise afin de voir si du point de vue ethnique,
    le corps de la nation hongroise avait été modifié pendant la période durant
    laquelle ces territoires habités par des Magyars avaient fait partie de la
    Grande Roumanie. »



    L’occupation hongroise du nord de la
    Transylvanie a duré jusqu’en mars 1945, après l’installation du gouvernement
    communiste à Bucarest et lorsque l’Union soviétique a permis à l’administration
    roumaine d’accéder à nouveau aux institutions locales. Les quatre ans et demi
    d’administration hongroise ont été une véritable tragédie humanitaire :
    mille Roumains ont été tout simplement assassinés, d’autres dizaines de
    milliers d’ethniques roumains ont été arrêtés, torturés et internés dans des
    camps de travail. Un demi-million de Roumains se sont réfugiés en Roumanie.
    Mais les chiffres vraiment affreux sont liés au sort de la population juive.
    C’est dans le nord de la Transylvanie qu’a été écrite une des pages les plus
    noires de la tragédie humaine : l’Holocauste. 166 mille Juifs du nord de
    la Transylvanie et du Maramures ont été déportés dans les camps nazis de la
    mort, où pas moins de 130 mille ont été tués.



  • 09.02.2020 (mise à jour)

    09.02.2020 (mise à jour)

    Gouvernement — Le premier ministre désigné de la Roumanie, le libéral Ludovic Orban, a fait savoir qu’il déposerait lundi au Parlement la liste des ministres et le programme de gouvernance mis à jour, afin de démarrer les procédures d’investiture du nouveau cabinet. L’annonce survient après que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, l’eut chargé de former un nouveau gouvernement. Cette décision a été prise après que l’exécutif que Ludovic Orban dirigeait a été destitué, mercredi, par motion de censure initiée par le PSD et l’UDMR, en raison de la décision de l’Exécutif d’engager sa responsabilité politique sur le retour à l’élection des maires à deux tours, quelques mois seulement avant le scrutin. Le chef de l’Etat continue à privilégier le scénario des élections anticipées qu’il considère comme le meilleur possible pour la Roumanie. Le président par intérim du PSD, Marcel Ciolacu, a fait savoir qu’il allait saisir, lundi, la Cour constitutionnelle au sujet de la désignation de Ludovic Orban en tant que premier ministre, tout de suite après sa destitution. Pour convoquer des élections anticipées, le Parlement devrait rejeter deux propositions de premier ministre désigné.



    Monnaie — La monnaie nationale roumaine, le leu, a connu, vers la fin de cette semaine, une tendance à la hausse, signe d’une influence peu significative de l’instabilité engendrée par la destitution du gouvernement de Bucarest. Lors des transactions effectuées jeudi et vendredi, le leu s’est apprécié, le taux de change affiché par la Banque centrale étant de 4 lei 76 bani pour un euro. De l’avis du gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, les investisseurs sont désormais habitués aux situations d’incertitude politique. Il a également affirmé que la valorisation du leu s’explique par le manque de liquidités sur le marché. Ce manque aurait été causé par le fait qu’en cette période de l‘année les compagnies et la population paient leurs impôts, donc de grosses sommes d’argent liquide ne sont plus en circulation. La Banque centrale a décidé vendredi de réduire (de 8 à 6%), les réserves minimales obligatoires pour les passifs en devises étrangères, ce qui diminue aussi la quantité de d’euros et de dollars à la disposition des banques commerciales. Il s’agit, selon les estimations des spécialistes, de l’équivalent de près d’un demi-milliard d’euros.



    Conférence — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, va co-présider lundi à Vienne le volet ministériel de la Conférence internationale sur la sécurité nucléaire – ICONS 2020, organisée sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). ICONS 2020 est un événement majeur, qui a lieu tous les trois ans. Cette année, il sera co-présidé par la Roumanie et le Panama. Les deux pays vont gérer les négociations sur la Déclaration qui sera adoptée à cette occasion. La Conférence de Vienne comporte aussi un volet scientifique et technique, aux travaux duquel la Roumanie sera également représentée. En marge de la Conférence, le ministre aura des entretiens bilatéraux avec, entre autres, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, et avec le secrétaire général de OSCE, Thomas Greminger.



    Météo — Après un épisode de blizzard et de chutes de neige, la météo s’adoucit. Le thermomètre va grimper jusqu’à 12° et ces températures élevées pour la saison se maintiendront tout au long de la semaine prochaine. Des pluies sont attendues surtout dans l’Ouest, le centre et le Nord du pays, alors qu’en haute montagne on va signaler des giboulées et des chutes de neige. A partir de lundi, le vent soufflera fort d’abord dans les régions de montagne, ensuite dans le reste du territoire, ce qui nous fera ressentir des températures inférieures à celles réelles.



  • 13.01.2019

    13.01.2019

    Présidence – Le Parlement européen tiendra sa première
    session plénière de cette année du 14 au 17 janvier à Strasbourg. Les députés
    européens procéderont à une évaluation des résultats de la présidence
    autrichienne du Conseil de l’Union européenne et discuteront, avec la première
    ministre roumaine, Viorica Dăncilă, les priorités du mandat de la Roumanie à la
    tête du Conseil de l’Union européenne, priorités reposant sur la cohésion et
    les valeurs communes, sur la sécurité et la consolidation de l’Europe en tant
    qu’acteur global. La chef du gouvernement de Bucarest et le président du
    Parlement européen, Antonio Tajani, donneront ensuite une conférence de presse
    commune. Le Législatif communautaire examinera l’état actuel du processus de
    sortie de la Grande Bretagne de l’UE, au lendemain du vote prévu le 15 janvier
    à la Chambre des Communes sur l’accord conclu par la première ministre
    britannique, Theresa May, et les dirigeants de l’UE. L’agenda de la prochaine
    session plénière du Parlement européen inclut aussi un débat et un vote sur les
    règles pour geler les paiements de l’UE envers ses membres qui mettent en
    danger l’Etat de droit à travers des actions telles l’intervention dans l’activité
    des cours de justice ou l’absence de mesures pour combattre la fraude et la
    corruption.












    Contrôles – Les policiers roumains et leurs collègues des Etats
    membres de l’espace de libre circulation Schengen ont dépisté cette semaine
    environ 600 personnes, ainsi que des véhicules et des documents signalés dans
    le Système informatique Schengen, indique l’Inspection générale de la Police
    roumaine, dans un communiqué remis aujourd’hui à l’agence roumaine de presse
    AGERPRES. Les policiers roumains ont exécuté 25 mandats d’arrêt européens. En
    même temps, l’échange d’informations entre les polices partenaires a permis aux
    polices étrangères d’identifier sur leurs territoires quelque 250 personnes
    recherchées par les autorités roumaines.








    Tourisme – La Foire du tourisme de la capitale autrichienne, Vienne,
    accueille aujourd’hui une séance de « live cooking », présentée par l’association
    « My Transylvania et Slow Food Sibiu ». Les visiteurs sont
    invités à déguster des mets préparés avec des ingrédients de la zone de Sibiul (centre
    de la Roumanie): zacusca (une sorte de ragout de légumes) au fromage de chèvre,
    mămăligă (polenta) aux champignons et chocolat parfumé à la truffe. Le département
    de Sibiu est présent également à la Foire de tourisme de Stuttgart, la plus
    importante manifestation du genre en Allemagne. La zone de Sibiu, qui y est
    représentée par quatre agences de tourismes locales, est aussi la première zone
    de Roumanie à être désignée, cette année, « région gastronomique
    européenne ».


    Brexit -La première ministre britannique, Theresa May, a averti contre ce
    qu’elle a appelé « une rupture de confiance catastrophique et impardonnable
    dans notre démocratie », en cas de rejet de l’accord sur le Brexit, par
    les parlementaires du Royaume Uni, informe la Press Association. Deux jours
    avant le vote prévu à la Chambre des Communes sur la sortie de l’UE, la chef du
    gouvernement de Londres a appelé les parlementaires à faire « ce qui est
    juste pour le pays » et à appuyer le controversé « plan de divorce »
    d’avec les Européens. Press Association informe que Mme May s’est aussi
    confrontée à des appels de l’ancien premier ministre conservateur, John Major,
    à une révocation de l’article 50 du Traité de l’UE qui règlemente la sortie d’un
    Etat membre du bloc communautaire. John Major avait averti qu’un départ sans
    accord serait moralement condamnable.












    Grève – Près de
    3.000 salariés de quatre carrières minières du Complexe énergétique Oltenia
    (sud-ouest de la Roumanie) sont en grève pour demander, entre autres, la baisse
    de l’âge de la retraite et pour protester contre le projet de budget de la
    compagnie, qui ne prévoit pas de majorations salariales ni des tickets-vacances
    pour les quelque 13.000 membres du personnel. Les représentants du patronat ont
    annoncé, pour lundi, des discussions avec les syndicats.


    Grippe – Un sixième
    décès à cause de la grippe a été enregistré en Roumanie. Un bébé de 11 mois avait
    été hospitalisé à Bucarest, en début de semaine, pour insuffisance respiratoire
    grave. Le bébé n’était pas vacciné contre la grippe. Pour l’instant, la
    Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, affirment les
    autorités.






















    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SC Măgura Cisnădie
    (centre de la Roumanie) joue à domicile contre l’équipe allemande Bietigheim,
    le match comptant pour le groupe A de la Coupe EHF. Samedi, une autre équipe
    roumaine et détentrice du trophée, SCM Craiova, a perdu le match, en
    déplacement, contre les Espagnoles de Super Amara Bera Bera à un score sans
    appel, 32-21, dans le cadre du groupe D de la même compétition. Le prochain
    match de SCM Craiova sera contre l’équipe croate Podravka et aura lieu à
    domicile, le 18 janvier.


    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis et numéro 1 mondial, Simona Halep, débutera à l’Australian
    Open, premier tournoi de Grand Chelem de l’année, dont elle la principale
    favorite, contre l’Estonienne Kaia Kanepi. Les deux joueuses se sont
    rencontrées l’année dernière au premier tour de l’US Open, lorsque l’Estonienne
    s’était adjugé la victoire. Après la finale de l’Australian Open de l’année
    dernière, lorsqu’elle elle s’était inclinée devant la Danoise Caroline Wozniacki, Simona Halep est la
    principale favorite de l’édition de cette année, en l’absence de la détentrice
    du trophée. 5 autres joueuses roumaines seront aussi présentes à Melbourne :
    Mihaela Buzarnescu affrontera l’Américaine Venus Williams, Sorana Cirstea jouera
    contre Rebbeca Peterson (Suède), Irina Begu rencontrera Andrea Petkovic (Allemagne), Ana Bogdan aura pour adversaire la
    Polonaise
    Iga Swiatek, et Monica Niculescu disputera son premier match contre la Russe Ekaterina
    Alexandrova. Le seul joueur roumain présent dans la compétition masculine de
    simple, Marius Copil (61 ATP), débutera contre l’Espagnol Marcel Granolles.



    Météo – 12 départements du nord et de l’ouest de la Roumanie font l’objet d’une
    vigilance jaune aux chutes et aux tempêtes de neige jusqu’à lundi après-midi.
    Des précipitations mixtes sont attendues sur le reste du territoire jusqu’à
    mardi. Aujourd’hui, il neige en montagne, et dans les régions du nord-ouest et
    du centre du pays. Il continue de faire froid, notamment dans le sud, l’est et
    le centre de la Roumanie, où les maximales de la journée vont de -6 à 4°, avec
    -5° à Bucarest, à midi.

  • 31.08.2018 (mise à jour)

    31.08.2018 (mise à jour)

    Journée de la langue roumaine — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a rejoint les autres institutions roumaines qui marquent ce 31 août la Journée de la langue roumaine. « La fête de cet élément fondamental du profil identitaire du peuple roumain obtient des valences symboliques à part durant l’année du Centenaire de la Grande Union, exhortant à la diversification des moyens visant à cultiver et à enrichir notre héritage linguistique parmi la jeune génération et parmi ceux qui aiment la langue roumaine partout dans le monde », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La journée de la langue roumaine est marquée par les pouvoirs publics et les établissements publics, par les représentations diplomatiques et les Instituts culturels roumains ainsi que par d’autres établissements roumains à l’étranger par des programmes et des événements culturels, éducatifs, à caractère évocateur ou scientifique, consacrés à la langue roumaine. Les représentations de l’Institut culturel roumain organisent, à cette occasion, différents événements consacrés à la langue roumaine, aux sièges des Instituts ou en coopération avec d’importants partenaires locaux. La plupart des projets ont lieu autour du 31 août, déclaré Journée de la langue roumaine en 2013, et célébrée aussi en République de Moldova.



    Peste porcine — De nouveaux cas de peste porcine africaine ont été confirmés en Roumanie, ce qui porte le nombre des foyers à près de 800. Les pouvoirs publics continuent de prendre des mesures afin de prévenir la prolifération du virus. Dans les régions où il a été confirmé, soit un quart des départements du pays, les cochons sont euthanasiés. Les autorités ont imposé à titre préventif des restrictions de vente de la viande de porc aux marchés d’animaux, alors que des contrôles routiers ont été mis en place aux frontières des départements où la présence du virus a été confirmée. Le gouvernement a assuré que les propriétaires des cochons sacrifiés seraient dédommagés. L’opposition de droite de Bucarest a déposé à la Chambre des députés une demande de création d’une commission parlementaire d’enquête sur la manière dont les autorités ont géré ce problème. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a de nouveau appelé les gouvernants à agir de manière efficace pour stopper la propagation du virus et à accélérer le dédommagement des personnes affectées par cette épidémie.



    Démission — Le ministre de la Recherche et de l’Innovation du Cabinet de Bucarest, Nicolae Burnete, a démissionné vendredi. C’est la première démission d’un membre du cabinet Dancila. Dans le communiqué de presse paru sur le site du ministère, le professeur Nicolae Burnete affirme l’irrévocabilité de son geste, sans toutefois préciser ce qui l’avait motivé. La décision survient à la veille de la réunion du Comité national exécutif du Parti social — démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir. Cette réunion abordera les priorités législatives et évaluera l’activité des ministres du gouvernement. Toujours vendredi, la première — ministre, Viorica Dancila, a déclaré qu’à l’agenda des débats ne figurerait pas un éventuel remaniement gouvernemental.



    Immigrants — 19 personnes de nationalité étrangère, dont deux mineurs, ont été retenues lorsqu’elles tentaient de franchir illégalement la frontière entre la Roumanie et la Hongrie, près du point de passage frontalier de Nadlac. Ils s‘étaient cachés dans des boîtes en carton, à l’arrière d’un véhicule. Selon la police aux frontières, les 19 ressortissants étrangers, provenant du Yémen, de Somalie, d’Afghanistan et d’Irak, ont déclaré avoir voulu aller en Europe de l’ouest.



    Invitation — La reine Elisabeth II du Royaume-Uni a convié le président roumain, Klaus Iohannis, à la réception qui sera organisée à l’occasion du 70e anniversaire du prince Charles de Galles. La réception aur lieu au palais de Buckingam, le 14 novembre prochain. A l’événement, suivi d’un dîner de gala, participeront des chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des représentants des familles royales européennes. Le prince Charles est un ami de longue date de la Roumanie et a rencontré à plusieurs reprises le président Iohannis.



    Réunion — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, a déclaré vendredi, à Vienne, que la meilleure solution dans le dossier Kosovo était une entente bilatérale avec la Serbie. Un tel accord aiderait les pays qui n’ont pas reconnu la déclaration d’indépendance du Kosovo à prendre une « décision finale », a ajouté le chef de la diplomatie de Bucarest. Ce dernier a fait ces déclarations lors de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, organisée par la présidence autrichienne du Conseil de l’Union. Cinq pays communautaires (Roumanie, Espagne, Grèce, Slovaquie et Chypre) n’ont pas reconnu la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo vis-à-vis de la Serbie.



    Météo — Il fera beau et chaud les 24 prochaines heures dans la plupart du territoire de la Roumanie. Le ciel sera couvert localement. Des pluies à verse sont attendues dans l’ouest, le nord-ouest et au centre du pays. Le mercure grimpera jusqu’à 36°.

  • 30.08.2018 (mise à jour)

    30.08.2018 (mise à jour)

    Peste porcine — La peste porcine africaine a été confirmée jusqu’ici dans 165 localités de 10 comtés du sud-est et du nord-est de la Roumanie. Afin de limiter les effets de l’épidémie, les spécialistes recommandent le maintien des contrôles routiers pour dépister les tentatives de faire sortir du périmètre de sécurité les animaux malades ou bien des produits à base de porc. Par ailleurs, les autorités ont ouvert des dossiers pénaux à l’encontre de plusieurs personnes qui auraient introduit illégalement en Roumanie des produits de viande infectés par le virus de la peste porcine, a confirmé le secrétaire d’Etat au ministère de l’intérieur Raed Arafat. A son tour, l’opposition de droite a déposé jeudi, à la Chambre des députés, la demande de création d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur la manière dont les autorité ont géré ce problème.



    Plaintes — Le ministère public de Roumanie a annoncé jeudi que plus de 760 plaintes pénales avaient été déposées jusqu’ici concernant les incidents violents survenus pendant la manifestation antigouvernementale du 10 août à Bucarest. Les quelque 10 mille personnes rassemblées devant le siège du gouvernement ont demandé la démission de l’Exécutif de gauche et la tenue d’élections anticipées. Des échauffourées ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre, ces dernières ayant fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser la foule. Les gendarmes sont intervenus après l’agression de certains de leurs camarades. Plus de 450 personnes, dont 35 gendarmes, ont eu besoin de soins médicaux. Le dossier portant sur ces événements est instruit par le Parquet général.



    Déclarations — Le ministre roumain délégué aux Affaires étrangères, Victor Negrescu, a déclaré,mercredi, que la Roumanie avait besoin que sa voix se fasse entendre là où l’on prend des décisions importantes. Il a ajouté que le futur mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, était une excellente opportunité de présenter l’offre économique du pays. Le milieu des affaires roumain, confronté à une forte concurrence, se doit de trouver les moyens permettant d’accroître sa compétitivité, a également précisé l’officiel de Bucarest. Ces déclarations ont été faites lors du Forum international d’affaires, événement accueilli ces jeudi et vendredi par la capitale roumaine. Y participent entre autres représentants des missions diplomatiques accrédités à Bucarest et du milieu des affaires.



    Journée de la langue roumaine — Le vendredi, 31 août, c’est la Journée de la langue roumaine. Le ministère pour les Roumains du monde et l’Institut culturel roumain organisent, à cette occasion, différents événements, dont débats, conférences, lancements de livre, récitals, expositions, dans des pays tels l’Espagne, la Belgique, le Portugal, Israël, la Suède et l’Ukraine. A cette même occasion, l’Académie roumaine et celle des sciences de République de Moldova organisent à Chişinău l’événement appelé “Lectures académiques”. La Journée de la langue roumaine est célébrée depuis 2013 à la même date que celle de la fête similaire instituée en 1990 en République de Moldova et appelée “Notre langue”.



    Réunion — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a participé, mercredi et jeudi, à une réunion informelle à Vienne, aux côtés de ses homologues des pays membres de l’UE. L’occasion, pour l’officiel roumain de faire savoir l’intérêt de la Roumanie d’inscrire les Balkans occidentaux parmi les priorités de son futur mandat à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Mihai Fifor a par ailleurs réaffirmé le rôle important de la Roumanie dans la région, par sa contribution militaire constante à la mission de l’UE en Bosnie-Herzégovine et à celle de l’OTAN au Kosovo. Selon le ministère roumain de la Défense, la prochaine réunion de ce type se tiendra à Bucarest, en janvier 2019.



    Météo — Dans les prochaines 24 heures, il fera chaud sur la plupart du territoire. Le ciel sera variable, plutôt couvert dans le sud-ouest, le centre et sur le relief, où l’on attend des pluies à verse. Les températures maximales atteindront 35°.

  • 25.09.2016

    25.09.2016

    Migration – La Roumanie est le 2e grand contributeur après l’Allemagne aux missions de Frontex, a mis en évidence le ministre roumain de l’Intérieur, Dragos Tudorache, à la réunion internationale consacrée à « La migration le long de la route des Balkans », tenue samedi à Vienne. Cette année, 365 gardes-frontières roumains ont participé à ces missions. D’ici la fin de l’année, 14 gardes-frontières prendront part à l’opération commune de soutien des autorités bulgares par la croissance des ressources détachées par les Etats membres de l’Union aux frontières terrestres de la Bulgarie avec la Turquie et la Serbie. En marge de la réunion de Vienne, le ministre roumain de l’Intérieur s’est entretenu avec son homologue serbe Nebojsa Stefanovici sur la coopération à la frontière commune en ce qui concerne les groupes de migrants clandestins et sur la nécessité de la mise en œuvre de l’Accord de réadmission UE – Serbie. A cette occasion, Bucarest a réitéré son intérêt pour l’organisation, au plus vite, de patrouilles communes roumano-serbes à la frontière entre les deux pays. Les représentants des Etats membres de l’UE et des pays des Balkans Occidentaux touchés par la crise migratoire se sont réunis samedi à Vienne. A cette occasion, la chancelière allemande Angela Merkel a insisté pour que l’Europe accélère sa lutte contre l’immigration illégale.

    Protestations – Les syndicalistes des pénitentiaires de Roumanie démarreront lundi des protestations d’une durée illimitée partout dans le pays, a fait savoir le chef d’un syndicat du domaine. Parmi les revendications des employés des pénitentiaires mentionnons l’amélioration des conditions de travail, l’embauche d’un nombre suffisant de personnel, l’élimination des iniquités salariales et la démission de la ministre de la justice, Raluca Pruna, accusée d’incapacité professionnelle. Selon les syndicalistes, le système roumain des pénitentiaires a un déficit de personnel d’environ 8000 employés.

    RadiRo – RadiRo, le festival international des orchestres de radio, se poursuit à Bucarest. En cette 3e journée de festival ce sera le tour de l’Orchestre symphonique de la radiodiffusion norvégienne de monter sur scène. C’est d’ailleurs l’orchestre qui donne des récitals chaque année à Oslo à l’occasion de la remise des Prix Nobel de la Paix. Dirigé par Miguel Harth-Bedoya, il aura pour soliste le pianiste Vadym Kholodenko. Organisé par la radiodiffusion roumaine, le festival RadiRo en est arrivé à sa 3e édition et se déroule jusqu’au 1er octobre dans la capitale roumaine. Il sera transmis en direct par le réseau de l’Union Européenne des Radios. C’est le seul événement européen de cette envergure consacré exclusivement aux orchestres de radio.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Monica Niculescu (28 ans, nr 55 WTA) a été vaincue dimanche, en 3 sets, par l’Espagnole Lara Arruabarrena, en finale du tournoi de Séoul. La même Lara Arruabarrena avait vaincu en demi-finale une autre joueuse roumaine, Patricia Tig.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le centre, l’est et le sud du pays, où le ciel est couvert et où il pleut à verse par endroits. Des précipitations mixtes sont attendues sur les sommets des Carpates Orientales et Méridionales. Les températures maximales de la journée iront de 12 à 22 degrés. 16 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 14.11.2015 (mise à jour)

    14.11.2015 (mise à jour)

    Paris – Le président français François Hollande a décrété un “deuil national pendant trois jours” et accusé samedi le groupe Etat islamique dêtre responsable de la vague dattaques perpétrées vendredi soir a Paris. Selon un bilan provisoire, au moins 129 personnes, dont deux Roumains ont perdu la vie dans 6 attentats terroristes, perpétrés quasi simultanément vendredi soir dans plusieurs zones de Paris. Il y a plus de 350 blessés, dont une centaine en “situation durgence absolue”. Des dizaines de personnes ont perdu la vie lors dune prise dotages dans une salle de spectacles pendant un concert de rock. Au moins deux explosions ont eu lieu près du Stade de France, pendant le match entre les sélections de foot de la France et de lAllemagne. En même temps, les terroristes ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur des restaurants et des cafés. Par la suite, létat durgence a été décrété en France et les contrôles aux frontières ont été réintroduits. Les attaques ont été revendiquées par le groupe terroriste Etat Islamique. Selon le procureur de Paris, François Molins, il y avait “tres vraisemblablement trois équipes de terroristes”, certains ayant invoqué la Syrie et lIrak. Les 8 terroristes ont été tués, 7 sétant fait exploser. La communauté internationale a condamné les attentats de Paris, les qualifiant de lâches et de barbares. Le président François Hollande appelle les Français à “lunité” et au “sang-froid”, assurant que « La France sera impitoyable».





    Victimes – Deux Roumains ont été tués dans les attaques terroristes de vendredi soir, à Paris, fait savoir le ministère roumain des Affaires étrangères. Lambassade de Roumanie à Paris “est en contact avec leurs familles et leur accordera lassistance consulaire nécessaire”, selon la diplomatie roumaine. Deux autres ressortissants roumains ont également été blessés, lors des attaques de la capitale française. Lun a été soigné dans un hôpital et il est actuellement sain et sauf, lautre est toujours hospitalisé, informe également le ministère.



    Dans un message posté sur son profil Facebook, le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, appelle, à nouveau, à la solidarité – “Deux citoyens roumains ont perdu la vie dans la tragédie de cette nuit. Nos âmes sont de nouveau en deuil et je vous appelle, tous, à rester unis et solidaires. Toute ma compassion aux familles endeuillées”.





    Réactions à Bucarest – A Bucarest, lambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul, a remercié le chef de lEtat roumain et les Roumains pour leur solidarité avec la France: “Dans ces moments tragiques, les plus sincères remerciements à la Roumanie et à son Président pour la solidarité exprimée avec la nation française. Comme la dit le Président François Hollande, face à leffroi il y a une Nation qui sait se défendre et qui saura faire face », a affirmé lambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul.



    Un registre de condoléances a été ouvert à lAmbassade de France à Bucarest. Des dizaines de Bucarestois sont venus rendre hommage aux victimes des attaques terroristes du 13 novembre, à Paris. Ils ont déposé des fleurs, allumé des cierges et signé dans le registre de condoléances ouvert devant la Résidence de France, à Bucarest. Des hauts responsables y ont également été présents, dont le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu.



    Un rassemblement de recueillement, de solidarité et dunité aura lieu dimanche 15 novembre 2015 à partir de 14.00 devant lAmbassade de France. Il sadresse à tous les Français mais aussi à tous ceux qui souhaitent exprimer leur soutien à la France dans ces moments particulièrement douloureux, lit-on dans un communiqué de lAmbassade de France à Bucarest.



    Par ailleurs, le drapeau a été mis en berne à lAmbassade de Roumanie à Paris. A Bucarest, le Service roumain de renseignements intérieurs a fait savoir que la Roumanie ne modifiait pas son niveau dalerte terroriste. En même temps, le ministère roumain des Affaires Etrangères a activé une cellule de crise.







    Recommandations – Le ministère roumain des AE recommande aux Roumains se trouvant à Paris ou dans ses alentours de respecter les avertissements de sécurité transmis par les autorités françaises et déviter si possible tout déplacement. Au cas où ils détiennent des informations sur dautres compatriotes qui se trouvent en Etat durgence généré par un tel événement, ils sont invités à contacter lAmbassade de Roumanie à Paris. En même temps, le ministère roumain des AE recommande aux Roumains qui souhaitent sortir ou entrer en France ces jours – ci de présenter leurs passeports à part leurs cartes didentité et dutiliser lapplication « Calatoreste in siguranta » (Voyage en sécurité) qui leur offrira des informations et des conseils de voyage et qui peut les alerter en cas de situations spéciales.




    Syrie – Les attaques qui ont frappé Paris ont fait monter la pression samedi sur les participants aux pourparlers de Vienne sur la Syrie. Décidées plus que jamais à lutter contre le “terrorisme”, les diplomaties mondiales, dont celles des Etats-Unis et de la Russie, se sont mises daccord sur un calendrier concret visant à organiser dici 18 mois des élections dans le pays. Une nouvelle rencontre de ce “groupe international dassistance a la Syrie”, composé dune vingtaine de pays, doit avoir lieu “dans environ un mois”, note lAFP. Les avis sont toujours profondément divisés sur le sort du régime de Damas. La Russie et lIran soutiennent Damas, alors que les Etats – Unis et leurs alliés européens et arabes soutiennent différents groupes de lopposition et exigent le départ du président syrien Bachar Al Assad. Cité par lagence officielle syrienne Sana, Bachar al-Assad a lié les attentats en France à la situation en Syrie: la politique française au Moyen-Orient a contribué à “lexpansion du terrorisme” a-t-il affirmé samedi, écrit lAFP.

  • 14.11.2015

    14.11.2015

    Attentats à Paris – Le président français François Hollande a décrété un deuil national pendant trois jours et accusé samedi le groupe Etat islamique d’être responsable de la vague d’attaques perpétrées vendredi soir a Paris, fait savoir l’AFP. Au moins 128 personnes ont perdu la vie dans 6 attentats terroristes, perpétrés quasi simultanément vendredi soir dans plusieurs zones de Paris. Il y a plus de 250 blessés, dont une bonne partie sont en état grave. Des dizaines de personnes ont perdu la vie lors d’une prise d’otages dans une salle de spectacles pendant un concert de rock. Au moins deux explosions ont eu lieu près du Stade de France, pendant le match entre les sélections de la France et de l’Allemagne. En même temps, les terroristes ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur des restaurants, bars et cafés au centre ville de Paris.Par la suite, l’état d’urgence a été décrété en France et les contrôles aux frontières ont été réintroduits. Les attaques ont été revendiquées par le groupe terroriste Etat Islamique. Les 8 terroristes ont été tués, 7 s’étant fait exploser. La communauté internationale a condamné les attentats de Paris, les qualifiant de lâches et de barbares. Le président François Hollande appelle les Français à l’unité et au sang-froid, assurant que « La France sera impitoyable ».

    A Bucarest, le ministère roumain des Affaires Etrangères a activé une cellule de crise, précisant qu’un ressortissant roumain figurait parmi les personnes légèrement blessées dans ces attaques. Pour l’instant il n’y a pas de Roumains sur la liste provisoire des victimes qui sont décédées. En même temps, le Service roumain de renseignements intérieurs fait savoir que la Roumanie ne modifie pas son niveau d’alerte terroriste.

    Réactions – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a réagi aux attentats terroristes de Paris, par un message posté sur Facebook. Le chef de l’Etat roumain y exprime sa solidarité avec le peuple français, victime d’attaques qu’il qualifie de barbares : J’ai appris avec tristesse et consternation les attaques terroristes sanglantes qui ont eu lieu à Paris et ont endeuillé le monde entier. J’exprime, en mon nom et au nom du peuple roumain la solidarité avec les autorités et la nation françaises. Ces attaques barbares qui ont emporté des dizaines de vies innocentes doivent constituer un signal pour toute la communauté internationale : montrons une détermination encore plus grande à combattre le terrorisme et à défendre les valeurs de l’Humanité. Que Dieu recueille les disparus et veille sur les blessés!, lit-on dans le message du président roumain. En réaction, l’ambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul, a remercié le chef de l’Etat roumain et les Roumains pour leur solidarité avec la France: Dans ces moments tragiques, les plus sincères remerciements à la Roumanie et à son Président pour la solidarité exprimée avec la nation française. Comme l’a dit le Président François Hollande, face à l’effroi il y a une Nation qui sait se défendre et qui saura faire face », a affirmé l’ambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul.

    Recommandations pour les Roumains – Le ministère roumain des AE recommande aux Roumains se trouvant à Paris ou dans ses alentours de respecter les avertissements de sécurité transmis par les autorités françaises et d’éviter si possible tout déplacement. Au cas où ils détiennent des informations sur d’autres compatriotes qui se trouvent en Etat d’urgence généré par un tel événement, ils sont invités à contacter l’Ambassade de Roumanie à Paris. En même temps, le ministère roumain des AE recommande aux Roumains qui souhaitent sortir ou entrer en France ces jours – ci de présenter leurs passeports à part leurs cartes d’identité et d’utiliser l’application « Calatoreste in siguranta » (Voyage en sécurité) qui leur offrira des informations et des conseils de voyage et qui peut les alerter en cas de situations spéciales.

    Conflit syrien – Les représentants d’une vingtaine de pays de l’organisations internationales se réunissent ce Samedi à Vienne dans une tentative d’arriver à un accord sur le cadre d’une transition politique en Syrie et sur un éventuel armistice entre le régime de Damas et les différentes factions de l’opposition. Washington et Moscou ont des points de vue différents en ce qui concerne la crise syrienne. La Russie et l’Iran soutiennent Damas, alors que les Etats – Unis et leurs alliés européens et arabes soutiennent différents groupes de l’opposition et exigent le départ du président syrien Bachar Al Assad. Un premier round de négociations sur la situation en Syrie a déjà eu lieu à Vienne fin octobre, lorsque Moscou a proposé un plan comportant entre autres un processus de réforme constitutionnelle de 18 mois suivi par les élection. Le plan a été rejeté par l’Occident.

    Gouvernement – Le premier ministre désigné de la Roumanie, Dacian Ciolos, a annoncé présenter la composition de son gouvernement et son programme de gouvernance ce dimanche au plus tard. Les auditions des futurs ministres auront lieu lundi et mardi. Et c’est toujours mardi que devrait avoir lieu le vote du Parlement. Le premier ministre désigné Dacian Ciolos n’a pas exclu nouvelle série de consultations avec certains partis parlementaires, avant de finaliser sa liste. Lors des premiers discussions, le PNL, l’UNPR et le groupe des minorités nationales ont assuré M. Ciolos de leur soutien inconditionnel, tandis que le PSD, l’ALDE et l’UDMR ont dit attendre de voir d’abord les noms des nouveaux ministres et le programme de gouvernance.


    Incendie – 14 blessés dans l’incendie meurtrier survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest sont toujours en état critique, alors que le bilan des personnes qui y ont perdu la vie s’élève à 55. A l’heure actuelle, plus de 60 victimes de l’incendie se trouvent dans les hôpitaux de Bucarest, et une trentaine ont été transférés en Grande Bretage, en Belgique, en Autriche, en Israël et aux Pays Bas. Rappelons – le lors d’un feu d’artifices pendant un concert de rock, l’isolation phonique de la discothèque a pris feu se répandant en quelques secondes sur tout le plafond. La plupart des jeunes présents aux concert ont eu des brûlures, mais le nombre important de décès a été causé aussi par le mélange de gaz extrêmement toxique inhalé.

    Statistiques – La Roumanie a enregistré la plus forte croissance économique de l’UE au 3e trimestre de cette année, par rapport au trimestre précédent – a informé ce vendredi l’Office européen de la statistique (Eurostat). Avec une croissance trimestrielle de 1,4%, la Roumanie occupe la première place parmi les 28 ; elle est suivie par la Pologne et la Slovaquie, avec une croissance de 0,9%. Par rapport à la même période de 2014, le PIB de la Roumanie a enregistré une augmentation de 3,6%, la deuxième dans l’UE, après celle de 4,3% de la République tchèque. Par ailleurs, les investissements étrangers directs dans l’économie roumaine ont enregistré une hausse de 215 millions d’euros au mois de septembre, dépassant les 2,5 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de l’année, un milliard de plus par rapport à la même période de l’année dernière, a informé vendredi la Banque nationale de Roumanie .

    Tennis – Le Master de tennis débute dimanche, à Londres. Il regroupe 8 des meilleurs sportifs de la saison 2015 et 8 des meilleurs paires de double. La Roumanie y est représentée en première par Horia Tecau qui évoluera aux côtés du Néerlandais Jean-Julien Roger, tandis que Florin Mergea fera équipe avec l’Indien Rohan Bopanna. Tecau et Roger se retrouvent dans le groupe B, tout comme la paire croato- brésilienne Ivan Dodig/Marcelo Melo, celle française Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut et celle serbo- polonaise Nenad Zimonjici/ Marcin Matkowski. Par ailleurs, Mergea et Bopanna joueront dans le groupe A aux côtés des Américains Mike Bryan/Bob Bryan, de la paire britannico-australienne Jamie Murray/John Peers et des Italiens Simone Bolelli/Fabio Fognini. Le leader mondial Novak Djokovic est le principal favori de ce tournoi doté de prix d’un montant total de 7 millions de dollars.

    Météo – Il fait beau en Roumanie en cette fin de semaine, les températures sont plus élevées que la normale saisonnière, avec des maximales qui iront de 10 à 19 degrés. 15 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 08.09.2015 (mise à jour)

    08.09.2015 (mise à jour)

    Réfugiés – 300 migrants pourraient arriver en Roumanie à partir du mois de novembre, a déclaré mardi László Borbély, président de la Commission de politique étrangère de la Chambre des députés de Bucarest. Et lui d’ajouter qu’un consensus avait été atteint pour la création d’une commission parlementaire spécialisée chargée de la migration. Cette déclaration survient à l’issue d’un débat sur la crise des réfugiés provenant du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, auquel ont participé les commissions chargées des affaires européennes du Sénat et de la Chambre des Députés, ainsi que les représentants des commissions de politique étrangère, de défense et d’ordre public et de la commission spéciale pour l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen. S’y sont ajoutés des représentants des ministères des AE et de l’Intérieur et de la Présidence. Lundi, le président roumain Klaus Iohannis, a déclaré que la Roumanie était en mesure d’accueillir 1.785 réfugiés. Il a convoqué pour le 17 septembre le Conseil suprême de défense du pays. A cette occasion, il va exposer son point de vue sur le maintien de certains quotas volontaires de migrants et non pas imposés à l’échelle européenne.

    Forum – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a participé aujourd’hui à la première édition du forum de Salzbourg, qui marque les 70 années écoulées depuis la création de l’Organisation des Nations Unies. L’occasion pour le ministre roumain de présenter la vision de la Roumanie sur la relation entre le droit à l’autodétermination et le principe de l’intégrité territoriale, expliquant la manière dont ils sont définis dans le droit international et la manière dont ils peuvent être mis en pratique dans le contexte des réalités internationales actuelles. En marge de l’événement, Bogdan Aurescu s’est également entretenu avec Thorbjørn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe sur la migration et les évolutions en République de Moldova. Le thème de la réunion est « L’Etat de droit et les lois de la guerre », avec un accent particulier sur les droits de l’homme, le droit international humanitaire, les principes de l’intégrité territoriale et de l’autodétermination et le règlement des conflits gelés.

    Statistiques – La Roumanie, Malte et la République tchèque ont connu la croissance économique la plus importante de l’UE au second trimestre 2015, par rapport à la même période de 2014, fait savoir l’Eurostat. L’économie roumaine a avancé de 3,7%, celle de Malte – de 4,8%, alors que celle de la République tchèque a progressé de 4,4%. D’ailleurs tous les Etats membres de l’Union ont connu des progrès, à l’exception de la Finlande. En même temps, pour la période avril – juin 2015, le PIB a augmenté de 1,9% au sein de l’UE et de 1,5% dans la zone euro.

    Festival – Poursuite à Bucarest du Festival International George Enescu. Au programme, mardi, la 10e journée du festival : un deuxième concert de musique mozartienne offert par l’Orchestre de chambre de la philharmonie de Brême sous la baguette de Trevor Pinnonck, ayant pour soliste la pianiste Maria João Pires. En même temps, à l’affiche de Grande salle du Palais Royal de Bucarest figurent des compositions d’Enescu, Grieg et Stravinski interprétés le pianiste Lars Vogt et l’orchestre symphonique de Londres sous la baguette du Roumain Ion Marin. Le Festival International George Enescu se déroule jusqu’au 20 septembre dans la capitale roumaine.

    Météo – Les météorologues annoncent du temps plutôt frais dans l’ouest et le nord de la Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert sur le nord, les montagnes et le sud-est. Les températures maximales iront de 18 à 27 degrés.

  • L’arbitrage de Vienne

    L’arbitrage de Vienne

    Durant les années ’40 du siècle dernier, la Roumanie a promu une politique extérieure susceptible de garantir l’intégrité de ses frontières. En 1938, l’Allemagne commence à s’affirmer comme une puissance qui a un mot de plus en plus important à dire en Europe, alors que la France et le Royaume Uni mènent une politique défensive.



    Aussi, la Roumanie se rapproche-t-elle de l’Allemagne, la seule à pouvoir garantir ses frontières. Ce rapprochement est pourtant plutôt tardif, après la capitulation de la France, pendant l’été 1940. La Hongrie et la Bulgarie, Etats déjà alliés de l’Allemagne, qui revendiquaient des territoires roumains, ont profité de leur position favorable pour satisfaire leurs prétentions.



    Gheorghe Barbul a participé aux négociations de 1940, suite auxquelles la Roumanie a dû céder le Nord de la Transylvanie à la Hongrie. Dans une interview accordée en 1995 au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, il se rappelle les circonstances de ce rapprochement avec l’Allemagne: « Il existe une lettre d’Hitler, du 15 juillet 1940, par laquelle il répondait à une lettre du roi Carol, par laquelle celui-ci lui offrait l’amitié de la Roumanie. Ensuite il parle de questions territoriales, affirmant qu’à une époque où la Roumanie avait une très bonne position, elle avait annexé des territoires des pays voisins.


    A présent, que la Roumanie n’avait plus la même force, Hitler jugeait normal de négocier un arrangement entre la Roumanie et la Hongrie d’une part et entre la Roumanie et la Bulgarie de l’autre. La Bessarabie, nous l’avions déjà perdue. Et Hitler affirmait que si l’on ne trouvait pas cet arrangement, si l’on n’aboutissait pas à une entente, l’Allemagne allait se désintéresser de ce qui se passe dans le sud-est de l’Europe, car elle était assez puissante pour n’avoir besoin de rien, même pas de notre pétrole. C’était une sorte d’ultimatum. Autrement dit — affirmait Hitler — si vous refusez de négocier avec vos voisins, vous vous débrouillerez tout seuls.


    Or, il n’y avait pas que la Hongrie et la Bulgarie, il y avait surtout l’inimitié de la Russie. La situation était très difficile. »



    Dans ce contexte, la Roumanie se déclare prête à entamer des négociations avec la Hongrie et la Bulgarie. Les pourparlers roumano-hongrois allaient s’ouvrir le 16 août 1940, à Turnu Severin. La délégation roumaine était dirigée par Valer Pop. La délégation hongroise a exigé à un territoire de près de 70.000 km², dont la population se montait à près de 4 millions d’habitants.



    Le secrétaire de la délégation roumaine participante à ces négociations, Gheorghe Barbul, se rappelle : « Nous étions installés sur un bateau qui mouillait dans le port de Turnu Severin et nous nous rendions à la préfecture ou à la mairie pour les discussions avec les Hongrois. La délégation hongroise avait à sa tête le comte Hory.


    Les discussions ont duré 3 ou 4 jours et chaque jour, les choses se déroulaient de la même façon Les Hongrois demandaient : « Quels territoires êtes-vous disposés à nous céder ? » A cette question, le chef de la délégation roumaine, Valer Pop, répondait toujours : «Ce n’est pas une question territoriale que la Roumanie et la Hongrie doivent résoudre, c’est une question de nationalités. Nous cédons le territoire qui s’avérera nécessaire pour l’échange de population qui devrait être réalisé entre la Roumanie et la Hongrie. » Autrement dit, les Magyars vivant au centre de la Transylvanie ou ailleurs devaient être déplacés à notre frontière ouest, dans la contrée de Crişana, et des Roumains allaient être emmenés là où vivaient ces Magyars.


    Voilà la thèse roumaine, que les Hongrois n’acceptaient pas et retournaient le lendemain pour poser la même question : « Quels territoires nous cédez-vous ? » Et Valer Pop leur faisait la même réponse. Ensuite, il se retirait avec Hory dans une chambre voisine. Nous étions installés à deux tables situées l’une en face de l’autre, les Hongrois d’un côté, les Roumains de l’autre, et nous discutions. Les négociations de Turnu Severin n’ont mené à rien, aussi ont-elles été interrompues. »



    Mécontente de l’échec de cette rencontre, la Hongrie a demandé à l’Allemagne et à l’Italie d’intervenir pour désamorcer le conflit. Le 26 août 1940, les ministres allemand et italien des Affaires étrangères, Ribbentrop et Ciano, adressent une invitation aux deux parties en vue d’une médiation.



    Convoquée à Vienne, à la rencontre avec les représentants de la Hongrie, la Roumanie y allait être représentée par son ministre des Affaires étrangères, Mihail Manoilescu, pour de nouvelles négociations. Gheorghe Barbul: « Des négociations, il n’y en a pas eu. Manoilescu, qui s’est trouvé à la tête de notre délégation, s’est vu présenter la nouvelle carte de la Roumanie — ce qui lui provoqua une syncope. On fit venir vite un médecin autrichien, qui mesura sa tension artérielle. Il n’y avait plus rien à faire — sauf annoncer Bucarest, qui a hésité à approuver cette décision. L’approbation de Bucarest s’est longtemps fait attendre.


    Entre temps, les Allemands insistaient, affirmant qu’il y avait une entente entre les Soviétiques et les Hongrois, qui envisageaient de déclencher une action militaire commune contre nous si l’arbitrage de Vienne échouait. Le bruit courait que les Russes avanceraient jusqu’à l’est des Carpates et les Hongrois pénétreraient profondément en Transylvanie.


    Le 24 août déjà les Allemands nous annonçaient que des troupes soviétiques étaient massées le long de la rivière Prut. Cela pouvait être vrai, pourtant, même aujourd’hui on ignore si ce fut un chantage ou une réalité. »



    Irrités par le refus de la Roumanie de résoudre ce différend, Ribbentrop et Ciano ont averti Manoilescu qu’un nouveau refus allait avoir des conséquences très graves pour la Roumanie. Le Conseil de la couronne réuni à Bucarest accepta, avec 19 votes pour et 10 contre, l’arbitrage de l’Axe.



    Le lendemain, au palais du Belvédère de Vienne, les 4 délégations ont conclu l’acte d’arbitrage par lequel la moitié nord de la Transylvanie était attribuée à la Hongrie. 4 années plus tard, suite à des négociations encore plus dures, le Nord de la Transylvanie allait réintégrer la mère patrie, la Roumanie. (trad. : Dominique)