Tag: villes vertes

  • Un pas vers la neutralité climatique : les villes vertes

    Un pas vers la neutralité climatique : les villes vertes

    L’Union européenne a mis
    en place une série de directives pour atteindre la neutralité climatique dans
    tous les États-membres d’ici 2050. Les villes jouent un rôle majeur dans la
    réalisation de cet objectif et doivent donc passer à la transformation verte.
    Par exemple, dans le 2e arrondissement de la capitale roumaine, Bucarest,
    des investissements sont faits dans des projets visant à améliorer l’efficacité
    énergétique des bâtiments déjà construits et des plans sont en cours pour que
    les citoyens aient tout ce dont ils ont besoin à 15 minutes de marche.


    De plus, pour réduire la
    dépendance des habitants de Bucarest à leurs voitures personnelles, des réseaux
    de 36 km de pistes cyclables ont été envisagés pour relier les résidences aux
    points de transport en commun et les destinations les plus recherchées. Par
    ailleurs, dans le centre-ouest de la Roumanie, la ville de Cluj-Napoca a
    proposé la création d’un plan pour des quartiers résidentiels sans émissions de
    carbone grâce à la technologie Digital Twin. Ce projet a obtenu le financement NetZeroCities
    et contribue à l’objectif global de Cluj d’être une ville aussi énergétiquement
    efficace que possible. La municipalité de Cluj s’est engagée à planter 100 000
    nouveaux arbres d’ici 2030 et à réaménager les rives de la rivière de Someș,
    qui deviendront la colonne vertébrale de sa mobilité durable.


    C’est dans ce contexte
    qu’a vu le jour l’Alliance des Villes Vertes, un projet unique en Roumanie. Il
    s’agit d’un accord visant à transformer les villes au cours des dix prochaines
    années par le biais d’investissements publics et privés. Les autorités
    publiques devront allouer un certain budget spécifique à la société civile ou
    aux ONG qui souhaitent développer des projets environnementaux ou mener des
    actions éducatives dans ce domaine. Mentionnons le fait que les projets
    proposés dans le cadre de la stratégie ‘l’Alliance des Villes Vertes’ ont été
    validés par les citoyens des villes où ces projets seront mis en place.


    Grațian Mihăilescu est
    le fondateur de Urbanize Hub, une communauté de personnes passionnées par le
    développement durable des villes, avec plus de 15 ans d’expérience nationale et
    internationale dans les domaines de la communication, des politiques publiques
    et de l’innovation. Il a étudié et travaillé dans plusieurs villes d’Europe Occidentale
    et des États-Unis, et en 2022, il a publié le livre intitulé « Comment
    façonner les villes de Roumanie ». La même année il a été élu membre
    expert de la mission européenne « Villes neutres pour le climat et
    intelligentes », par le biais de laquelle il aidera 100 villes européennes à
    devenir écologiques et conviviales pour les habitants. Actuellement, il se
    consacre à la mise en place de la stratégie ‘l’Alliance des Villes Vertes’,
    dont il nous a parlé davantage :




    « En gros, nous nous engageons à réunir des maires
    proactifs. Nous visons à rassembler des communautés urbaines qui souhaitent
    développer des projets durables et à les réunir pour montrer aux ministères
    compétents, ainsi qu’à la Commission européenne, qu’il existe en Roumanie une
    alliance, que nous avons des communautés urbaines qui s’efforcent d’améliorer
    la qualité de vie des citoyens et qu’il existe une vision pour un avenir vert.
    Dans les années à venir, nous prévoyons que les villes qui rejoindront
    l’Alliance des Villes Vertes de Roumanie généreront des projets concrets,
    distincts des opportunités de financement que nous connaissons tous déjà grâce
    au Programme opérationnel ou à ce que propose la Commission européenne. Si nous
    mettons en avant et nous promouvons une administration proactive en Roumanie,
    nous parviendrons certainement à déclencher des mécanismes qui inciteront les
    ministères compétents et la Commission européenne à soutenir ces initiatives. »





    Jusqu’à présent, l’Alliance des Villes Vertes comprend
    8 villes de Roumanie (Brașov, Buzău, Câmpulung Muscel, Darabani, Arad, Lugoj,
    Reșița et Timișoara) et les secteurs 2 et 6 de Bucarest. (Trad. Rada Stanica)

  • Bucharest science festival – Le festival des sciences de Bucarest

    Bucharest science festival – Le festival des sciences de Bucarest

    Si, à travers les époques historiques, les hommes de science ont souvent assouvi leur faim de connaissances contre vents et marées et au prix de leur vie, les temps modernes ont démocratisé au maximum les sciences, qui rythment aujourd’hui notre quotidien. L’édition 2016 du Bucharest Science Festival, organisé en partenariat par l’Association Séculaire-Humaniste de Roumanie, l’ambassade de France et l’Institut français de Roumanie, en est la preuve tout comme les thèmes retenus: l’exploration spatiale et les villes vertes. C’est de l’écologie urbaine qu’il sera question tout de suite dans ce RRI Spécial, sur RRI la voix de la diversité.




  • Villes vertes, régions vertes

    Villes vertes, régions vertes

    Plus de vingt chefs-lieux de Roumanie apprennent à devenir des villes vertes, c’est-à-dire à gérer les émissions de gaz à effet de serre, afin de réduire l’impact négatif sur le climat. Il s’agit du projet Villes vertes-Régions vertes, financé par le biais de la Contribution de la Suisse à l’UE élargie. Le projet a été lancé il y a un an, par la fondation TERRA Mileniul III, Terre IIIe Millénaire.

    Voici les explications de Lucian Ştirb, spécialiste de la communication au sein de la fondation : « Le projet « Villes vertes – Régions vertes » s’est donné pour but de pallier le manque d’action au niveau local en vue de combattre les changements climatiques. C’est dire qu’à défaut de mesures concrètes, les nombreux plans et stratégies conçus à échelle nationale risquent de rester confinés dans un registre symbolique. Bref, le projet en question vise à venir en aide aux autorités locales, grâce à l’expertise de la fondation « Terre, IIIe Millénaire » et à celle de nos partenaires suisses de l’organisation « Regions for Climate Actions » ou R20. Celle-ci fournit des conseils en vue de l’élaboration des plans d’action pour l’énergie durable. En quoi consiste ce plan ? Eh bien, le concept nous vient de la Convention des maires, un réseau européen qui se propose de réunir le plus grand nombre possible d’édiles européens qui agissent concrètement en faveur du climat et de l’énergie. Ce plan compte pour un des premiers pas dans cette direction ».

    Le projet « Villes vertes – Régions vertes » comporte deux volets. L’un repose sur l’expertise de la fondation « Terre, IIIe Millénaire » et consiste à prêter assistance pour la mise en place des plans d’action en faveur de l’énergie durable. Le second volet met en valeur l’expertise suisse dans ce domaine, concrétisée, au printemps 2016, par une visite d’étude en Suisse, effectuée par 13 décideurs locaux de plusieurs chefs-lieux de Roumanie. Ces derniers ont découvert des exemples de bonne pratique en matière de mise en place d’un plan d’action.

    Nous écoutons Lucian Ştirb, qui travaille à la fondation « Terre, IIIe Millénaire » : « Jusqu’à présent, sur les cinq villes sélectionnées pour recevoir de l’assistance dans la mise en œuvre de ces plans, le chef-lieu de Roman a déjà adopté ce plan. Reste à prendre les mesures qui s’imposent pour sa mise en pratique. Le plan respectif établit les actions et les mesures à entreprendre à l’échelle locale pour accomplir l’objectif de devenir ville verte. Parmi elles, l’isolation thermique des immeubles d’habitation, l’amélioration de l’éclairage public, la gestion de la production locale d’électricité de sorte à réduire au minimum l’émission de gaz à effet de serre, l’utilisation des sources d’énergie renouvelables ».

    La ville de Roman est signataire de la Convention des maires de 2014. Le plan adopté par les autorités locales devraient aboutir à la réduction d’au moins 20% des émissions de dioxyde de carbone à l’horizon 2020, par rapport à l’année de référence 2012. Les quatre autres chefs – lieux qui vont recevoir de l’assistance spécialisée, à savoir Roşiorii de Vede, Alba Iulia, Focşani et Făgăraş, devraient finaliser d’ici la fin de l’année en cours les plans d’action pour l’énergie durable.

    Les 20 grandes villes participantes au projet « Villes vertes-Régions vertes » deviendront par la suite autant de vecteurs de transmission d’information pour les communautés avoisinantes. L’expérience qu’elles auront acquise sera ensuite partagée avec les villes de l’Association des chefs-lieux de Roumanie. Le projet « Villes vertes – Régions vertes » s’étendra sur deux ans. (Trad. Mariana Tudose)