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  • Des caves roumaines à vin

    Des caves roumaines à vin

    . Et comme le Patronat national de la Vigne et du Vin annonçait récemment qu’en 2013 la Roumanie connaîtrait son record des trois dernières années du point de vue de la production de raisin et de vin, profitez de notre invitation et cherchez le chai qui vous fait envie pour une dégustation.



    Lucia Pârvu, dégustatrice experte, avec une expérience de plus de dix ans dans l’organisation du tourisme vinicole, et directrice de Vinvest, nous parle de ce qu’est aujourd’hui le tourisme vinicole en Roumanie: « Cela comporte des destinations touristiques viticoles, la possibilité de présenter des châteaux, des manoirs, des caves à tradition ancienne, des possibilités d’hébergement, de loisirs, de sport, ainsi que des attractions culturelles et historiques. Une fois arrivés à destination, nous connaîtrons la vigne, le vin et les vignobles. Quand on dit cave à vin ou chai, on dit terroir, cela comprend les traditions et les coutumes de la zone en question. A chaque visite dans une cave à vin, on vous présente d’abord la vigne, on vous parle de la vinification telle qu’elle est aujourd’hui et on vous offre la possibilité de déguster effectivement les crus typiques dans certaines caves. Dernièrement, on associe la dégustation aux menus qui se marient avec ce vin-là ».



    Effectivement, les chais ne sont plus, depuis longtemps, des caves avec des milliers de bouteilles de vin poussiéreuses entreposées là. Ils sont maintenant des endroits chargés de légendes et d’histoire, où des événements sont organisés, et où des expériences à part sont créées. Lucia Pârvu commence ce périple dans l’ouest du pays, à Recaş, où l’idée de tourisme viticole a pris naissance voici dix ans. Marius Paşca, responsable touristique à Recaş : « Tout tourne autour du vin. Les mets que nous proposons ont à chaque fois trait au vin. Il y a des menus allant des plats traditionnels, spécifiques à la zone ouest, jusqu’aux menus internationaux. Nous commençons par du poisson, des fruits de mer, des salades, du goulasch et des sarmale ; nous nous limitons à quelques recettes soigneusement choisies. La cuisine est au plus haut niveau, et les plats sont préparés de manière à très bien s’associer aux vins proposés pour la dégustation. La variante standard, avec trois plats et dégustation de vin plus du vin à table, donc un vrai festin, se monte à 160 lei par personne, soit 35 euros ».



    Lucia Pârvu, dégustatrice experte, directrice de Vinvest, nous familiarise avec d’autres chais célèbres de l’ouest du pays, ouverts au tourisme viticole: «Je mentionnerais le Wine Princess, renommé pour des crus tels la Cadarcă, le Furmint, le Cabernet, le Franc et le Burgund. Ces caves disposent aussi de leurs propres places d’hébergement, chose très importante. Car lorsque l’on visite un chai, on souhaite ne pas quitter l’endroit, avec ses histoires et ses mystères, cette soirée-là. Beaucoup de chais offrent maintenant la possibilité d’y passer agréablement toute une fin de semaine. Chacun a ses crus spécifiques. Nous avons les crus internationaux ; Chardonnay, Sauvignon blanc, Riesling, et les rouges : Merlot, Cabernet, Sauvignon. Nous avons aussi nos cépages roumains. Et je mentionnerais, toujours dans l’ouest du pays, les celliers Elite Wine et Petro Vaselo ».



    L’importance de la région viticole de Transylvanie n’est pas donnée par l’étendue de ses vignobles, qui ne dépassent pas les 14.000 ha, mais par la qualité des vins produits là, avec des nuances à part, de la noblesse et de l’originalité. La culture de la vigne est favorisée par un relief qui semble lui être spécialement destiné, formé de coteaux qui n’attendent que d’être recouverts de vigne. Notre guide du jour, Lucia Pârvu : « Nous arrivons en Transylvanie, où le chai de Jidvei nous attend avec son château et ses mystères. Les nouveaux vins Misterium, créés maintenant, sont de véritables mystères, des cépages de la zone : Gewürtztraminer, Muscat Ottonel, Pinot gris et Riesling. A chaque endroit, après le trajet classique vignoble, vinification, nous arrivons au chai, au château, dans l’histoire du château, avec les pierres qui abritent des milliers d’histoires — et ces histoires nous sont racontées. On passe ensuite à Liliac, The Wine of Transylvania, une cave de date récente, avec son Nectar of Transylvania, un vin extraordinaire, produit après avoir laissé les grappes se déshydrater à 70%. Le Nectar est obtenu des 30% restants. Toujours en Transylvanie, nous passons par Domeniile Boieru, avec leur Muscat Ottonel et leur Gewürtztraminer, pour arriver à la cave de Ţelna, avec ses crus Fetească Albă, Sauvignon blanc, qui donnent le typique de cette zone viticole. En Transylvanie, nous avons des vins blancs à acidité élevée ».



    La Moldavie dispose d’un tiers de la zone viticole du pays. Les plantations de vigne s’étendent sur toute la longueur de la province. Lucia Pârvu nous signale où il faut absolument nous arrêter. « Nous sommes arrivés en Moldavie. On donnera la priorité à Cotnari, avec une viticulture qui remonte à il y a 2000 ans, avec des cépages typiquement roumains. On ne peut pas dépasser Cotnari sans apprendre son histoire, sans goûter à la Grasă de Cotnari, à la Frâncuşă et à la Fetească albă. Dealu Mare, c’est une succession de 20 caves sur une soixantaine de kms. La moitié dispose de centres touristiques, prêts à présenter leurs vins et leurs histoires. Chemin faisant, nous arrivons à Pietroasa, une station de recherche et de développement, avec des cépages incroyables, et son histoire de la Mère poule aux poussins d’or, un impressionnant trésor. A Pietroasele, vous allez trouver quelque chose d’inédit, la pension La Butoaie (Aux Fûts). Il y a des caves à vin, mais l’hébergement est spécial : il se fait dans d’anciens tonneaux transformés, avec deux places. On fait la dégustation, on prend un repas traditionnel et on passe la nuit dans un fût. Cela crée une ambiance tout à fait à part».



    On ne saurait terminer sans noter qu’au département de Constanţa, il faut visiter la cave à vin de Murfatlar, qui a un centre touristique attrayant, qui vous dira d’y passer la nuit. Un bon vin accompagné de menus traditionnels du terroir et par de la musique, soit un endroit à part sur la carte du tourisme viticole.


    A la vôtre ! (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Prin cramele româneşti

    Prin cramele româneşti

    În prag de octombrie, nu e nimic mai potrivit decât să păşim pragul cramelor româneşti. Şi cum Patronatul Naţional al Viei şi Vinului anunţa recent că, în 2013, România va înregistra un record al ultimilor trei ani din punct de vedere al producţiei de struguri şi de vin, profitaţi de invitaţia noastră şi căutaţi crama care vă face poftă pentru o degustare.



    Cu experienţă de peste zece ani în organizarea turismului viticol, Lucia Pârvu, expert degustător, director Vinvest ne spune ce înseamnă turism viticol astăzi, în România: Înseamnă destinaţii turistice viticole, posibilitatea de a prezenta castele, conace, crame cu tradiţie veche, de a prezenta posibilităţi de cazare, de distracţie, sport şi a obiectivelor culturale şi istorice. Ajunşi la destinaţie, vom cunoaşte viţa-de-vie, vinul, podgoriile. Când spunem cramă, spunem pământ din zona respectivă, spunem tradiţia şi obiceiurile zonei respective. Toate cramele când sunt vizitate prezintă mai întâi via, vinificaţia din ziua de astăzi şi oferă posibilitatea degustării efective a soiurilor tipice în anumite crame şi, mai nou, asocierea cu meniurile ce se potrivesc acelui vin.”



    Într-adevăr, cramele nu mai înseamnă demult podgorii cu viţă de vie, cultivată pe hectare întregi, sau beciuri în care stau prăfuite mii de sticle. Sunt locuri încărcate de legende şi poveşti, în care se organizează evenimente, în care se creează experienţe deosebite. Lucia Pârvu porneşte în acest periplu, din vestul ţării, unde la Recaş, cu zece ani în urmă a fost introdusă ideea de turism viticol. Marius Paşca, responsabil turistic Recaş: Totul se învârte în jurul vinului. Meniurile pe care noi le propunem au întotdeauna legătură cu vinul. Sunt meniuri, de la cele tradiţionale şi specifice zonei de vest, până la meniuri internaţionale. Începem cu peşte, fructe de mare, salate, gulaş, sarmale, sunt numai câteva reţete.Bucătăria este la cel mai înalt nivel, bucatele sunt pregătite în aşa fel încât să se asocieze foarte bine cu vinurile care sunt puse spre degustare. Varianta standard, cu degustare de vin, cu trei feluri de mâncare, cu vin la masă, o petrecere în toată regula, ajunge la aproximativ 160 lei de persoană”



    Lucia Pârvu, director Vinvest, expert degustător, aminteşte şi alte crame din vestul ţării, deschise turismului viticol: Wine Princess-ul renumit pentru soiuri precum Cadar, Fourmir, Cabernet, Franc şi Burgund. Aceste crame au reuşit să-şi facă şi locuri de cazare, care sunt foarte importante. Pentru că atunci când mergi la o cramă, îţi doreşti în seara respectivă să nu părăseşti acel loc, acele poveşti, acele mistere ale fiecărei crame. Şi astfel mai multe crame oferă posibilitatea petrecerii unui week-end într-un mod foarte frumos. Fiecare cramă are soiuri specifice. Avem soiurile internaţionale: Chardonay, Sauvignion Blanc, Riesling, şi la cele roşii Merlot, Cabernet, Sauvignon. Dar avem şi soiurile noastre româneşti. Tot în vest, găsim cramele Elite Wine, Petro Vaselo.”



    Importanţa regiunii viticole a Transilvaniei nu stă în întinderea viilor, care nu depăşesc 14.000 hectare, ci în calitatea vinurilor produse aici, cu nuanţe particulare de noblete si originalitate. Cultura viţei de vie este favorizată în aceste locuri de un relief care pare a-i fi special destinat, format din coaste de deal care abia aşteaptă să fie acoperite cu vii.



    Ghidul nostru de astăzi, Lucia Pârvu: Venim în Transilvania, unde avem crama Jidvei, cu castelul de aici şi misterele castelului de la Jidvei. Vinurile noi Misterium, care au fost create acum, sunt adevărate mistere, soiuri ale zonei, Gewurztraminer, Muscat Ottonel, Pinot Gris, Riesling. În fiecare punct, după ce se face acel traseu, vie, vinificaţie, ajungem în cramă, în castel, în istoria castelului, cu piatra ce adăposteşte mii de poveşti şi ni se spun poveştile acestor vinuri. Apoi trecem la Liliac, The Wine of Transylvania, care este o cramă recent apărută, cu Nectar of Transylvania, un vin extraordinar, în care strugurii sunt lăsaţi 70% să se deshidrateze şi numai din 30% se obţine nectar, după cum spune şi numele. Domeniile Boieru, tot în zona Transilvaniei, cu Muscat Ottonel, Gewurztraminer, carma Ţelna cu Fetească Albă, sauvignon Blanc, toate acestea dau tipicitate aacestei zone viticole. În transilvania avem aciditate, avem vinuri albe cu aciditate crescută.”



    Moldova reprezintă o treime din suprafaţa viticolă a ţării. Plantaţiile de vii se înşiruie pe toată lungimea provinciei. Lucia Pârvu ne spune unde nu putem să nu ne oprim în căutarea unei crame reprezentative: Am ajuns în Moldova, unde spunem Cotnari, cu prioritate, spunem o istorie de circa 2000 de ani, viticultură cu soiuri tipice româneşti. Nu poţi ajunge la Cotnari şi să nu afli de Grasa de Cotnari, de Frâncuşe, Fetească albă, să nu afli povestea Cotnariului. Dealu Mare înseamnă circa 20 de crame, înşiruite pe 60 km. Dintre aceste crame, jumătate au centre turistice, gata de a-şi prezenta vinurile cu poveste lor. Şi ajungem la Pietroasa, staţiune de cercetare şi dezvoltare, cu soiuri de poveste, cu Cloşca cu puii de aur. Tot la Pietroasele se găseşte ceva inedit, o pensiune, La Butoaie, unde exsita crame de degustat, dar unde cazarea este deosebită: nişte butoaie transformate în locuri de cazare, cu două paturi. Faci o degustare, serveşti o masă şi te cazezi într-un butoi, astfel creându-se o atmosferă foarte specială.”



    Nu putem încheia fără a aminti că în judeţul Constanţa, trebuie vizitată crama Murfatlar, care are un punct turistic deosebit, ce te face să-ţi doreşti să rămâi acolo, să nu se mai termine seara. Un vin bun însoţit de meniuri tradiţionale din zonă şi de muzică, un loc deosebit pe harta turismului viticol.



    Cu speranţa că v-am îmbătat cu oferte, vă invităm să profitaţi în această toamnă frumoasă de ele.

  • La viticulture roumaine

    La viticulture roumaine

    Vinvest est le plus ample événement consacré à l’industrie viti-vinicole de Roumanie. Il a été conçu comme un projet censé venir à la rencontre des besoins des producteurs, des consommateurs, bref de l’ensemble du secteur. Le premier salon des vins de Timisoara a célébré en avril dernier son l0e anniversaire. Depuis sa création, le projet a connu un développement constant, de sorte qu’aujourd’hui le label Vinvest représente un repère du domaine.



    Voici les explications de Lucia Pârvu, manager de Vinvest: « Je me rappelle les premières années. Nous nous sommes organisés sans trop de difficultés, l’idée ayant été bien accueillie ici, dans l’ouest du pays. Les producteurs ont tout de suite répondu à notre offre, y ont développé leurs affaires, ont trouvé des distributeurs de vins, se sont positionnés sur ce marché. Le début a donc été facile. Ensuite, dans les conditions de la crise, il a fallu redoubler d’efforts pour que le salon se poursuive. Malgré cela, une vingtaine de producteurs ont continué de venir à Timisoara, ces dernières années, pour développer cette affaire connue sous le nom de «vin dans les étals», qui consiste à distribuer les vins dans les magasins spécialisés, à les acheminer vers les consommateurs en tout genre. Il est important de remarquer la présence d’une vingtaine de services connexes que nous avons promus et bien sûr, après l’adhésion de la Roumanie à l’UE, celle des importateurs de vins aussi ».



    Au fil du temps, Vinvest a gagné en ampleur et en attractivité. Son édition 2013 a accueilli entre autres le Gala du Vin Premium, véritable défilé des vins roumains et internationaux primés aux différents concours du monde entier, présentés par des œnologues et sommeliers. La qualité des vins est meilleure d’une année à l’autre, affirme Lucia Pârvu: « A cette édition aussi ont participé des vignerons dAllemagne, de République de Moldova ainsi que des importateurs dItalie, des Etats Unis dAmérique, de la République de Moldova ou de Bulgarie, qui ont fait des présentations très réussies. Des dégustations de vins roumains et internationaux ont également été organisées à Timisoara, devant les personnels des bureaux consulaires, des hommes daffaires et des invités. On a pu remarquer une évidente amélioration de la qualité des vins. Après l’entrée en vigueur des programmes européens, le secteur de la vinification a été modernisé, mis à niveau ».



    Un autre événement de l’édition 2013 de Vinvest a été le Salon International des Vins. Quelque 500 variétés de vin y ont été présentées par 18 producteurs, distributeurs et sociétés du domaine de lindustrie du vin. Chaque cave a présenté ses « Oscars ». La société Cotnari a présenté deux variétés récemment lancées — Grasa de Cotnari et Busuioaca de Bohotin. A son tour, Jidvei a présenté à ce Salon deux types de vin de la série Nec plus ultra- Rosé et Chardonnay, millésime 2012.



    Sorin Gheorghe, le directeur des ventes de la compagnie, précise: « Au moment de la privatisation, en 1999, nous comptions quelque 700 hectares de vignobles. A présent, nous en avons 2.400 hectares, dont plus de 90% sont des plantations neuves. Les près de 400 hectares qui produisent des vins Sauvignon Blanc, représentent, en Europe, la plus grande superficie destinée à cette culture par un seul producteur. Nous avons aussi du rosé, une nouveauté pour Jidvei, car la région est propice surtout aux vins blancs, secs et demi-secs. On a beaucoup investi dans la technologie de pointe, ce qui nous permet de produire des vins de la meilleure qualité. Notre production moyenne, toutes variétés confondues, s’élève à 10 milliers de kilos par hectare pour les jeunes vignes. Nous exportons du vin aux Etats-Unis, au Japon, en Chine, en Belgique, en Italie, en Espagne, en Allemagne et en Grande Bretagne. Avant 2013, le volume de nos exportations n’était pas significatif, toute la production de vin ayant été vendue en Roumanie».



    Depuis quelque temps, le tourisme viticole devient, lui aussi, un domaine d’intérêt croissant. Bon nombre de caves ont ouvert leurs portes aux touristes, selon le modèle à succès d’autres pays. Les vignerons le savent déjà, pour être performant il faut investir dans la technologie de pointe et étendre les superficies cultivées. Pourtant, la Roumanie n’exporte que 10% de sa production de vins, explique Cornel Dicu, secrétaire d’Etat au Ministère de l’Agriculture: « Nous approchons les 20 milliers d’hectares de nouvelles plantations réalisées à travers le programme de reconversion-restructuration des vignobles, ce qui veut dire des investissements de 200 milliers d’euros rien qu’au cours de ces cinq dernières années. S’y ajoutent 200 autres millions d’euros investis à travers le programme national de développement rural. En outre, nous déroulons avec succès un programme de promotion des vins roumains en Chine, Russie, au Japon et aux Etats-Unis. A la fin des trois ans que dure ce programme, nous espérons assister à la hausse de nos exportations vers ces marchés ».



    La Roumanie est un des 15 plus importants producteurs de vin au monde et sixième en Europe, après la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et le Portugal. Considérée du point de vue de l’étendue de ses vignobles, elle se situe en cinquième position dans la hiérarchie des pays viticoles du vieux continent, avec, en 2010, une superficie de 183.400 hectares de vigne productive. (trad.: Costin Grigore, Mariana Tudose)