Tag: viol

  • A intrat în vigoare noua lege care combate violența împotriva femeilor

    A intrat în vigoare noua lege care combate violența împotriva femeilor

    Nu există un colț din societatea noastră care să fie imun în fața violenței de gen. Acasă, la școală, la locul de muncă, în locuri publice, pe stradă și pe platformele sociale online, femeile și fetele cad pradă adeseori violenței și abuzurilor comise de bărbați, a atras atenția în timpul unor dezbateri în legislativul comunitar europarlamentara suedeză Evin Incir.

    Iar statistica arată că una din trei femei din Uniunea Europeană a fost victima unor violențe fizice sau sexuale, comise cel mai des de partenerii de viață.

    O creștere importantă a violenței fizice și emoționale împotriva femeilor s-a înregistrat în timpul pandemiei de COVID-19. Potrivit unor rapoarte, publicate de Consiliul Uniunii Europene, apelurile la liniile telefonice de asistență pentru violența domestică au crescut în această perioadă de cinci ori în unele țări.

    Violența online este și ea în creștere, vizate fiind în mod special tinerele și femeile din viața publică. În plus, femeile se confruntă cu violență la locul de muncă: aproximativ o treime din actele de hărțuire sexuală săvârșite în Uniune împotriva femeilor s-au petrecut la serviciu.

    Să nu uitați: drepturile femeilor și fetelor sunt drepturi ale omului, a mai spus Evin Incir.

    Iar colega sa din Parlamentul European, irlandeza Frances Fitzgerald, cu care a lucrat la elaborarea normelor europene, a afirmat la rândul ei:

    Nu poate exista egalitate fără eradicarea violenței împotriva femeilor și a celei domestice.

    Normele noi intrate în vigoare interzic mutilarea genitală a femeilor, căsătoriile forțate și cele mai răspândite forme de violență cibernetică, precum partajarea fără consimțământ a unor imagini intime (inclusiv deepfake-uri), urmărirea și hărțuirea cibernetică.

    Noua legislație garantează în același timp că victimele au acces neîngrădit la justiție, au dreptul de a solicita despăgubiri, au acces gratuit la linii telefonice de urgență și la centre de primire în regim de urgență în caz de viol.

    Statele membre trebuie să transpună toate aceste norme în legislația lor națională până la mijlocul lunii iunie 2027, adică în următorii 3 ani.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    L’organisation pour les droits de l’homme Human Rights Watch annonce avoir documenté de nombreux cas où les forces militaires russes ont commis des violations des lois de la guerre contre les civils dans les zones occupées des régions de Tchernihiv, de Kharkiv et de Kiev, en Ukraine. Du 27 février au 14 mars, les militaires russes sont accusés d’un viol à répétition, de deux exécutions sommaires, de violences et de menaces à l’adresse des civils. Les soldats se sont également livrés au pillage de différentes propriétés privées, où ils ont volé des aliments, des vêtements et du bois de chauffage. Après le retrait des troupes russes, une fosse commune a été trouvée dans la ville de Boutcha, dans le nord de l’Ukraine. Près de 300 personnes y auraient été enterrées. Des dizaines de cadavres jonchaient les rues, et certains avaient les mains liées. « La Russie a l’obligation légale internationale d’enquêter de manière impartiale les crimes de guerre potentiels commis par ses soldats », a dit Hugh Williamson, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale de Human Rights Watch. Il souligne que toutes les parties du conflit armé d’Ukraine sont tenues de respecter le droit international humanitaire et les lois de la guerre.

  • Les abus à l’encontre des mineurs

    Les abus à l’encontre des mineurs

    Difficile de rassembler des données en temps de pandémie. Pourtant, lorganisation Salvați Copiii (Sauvez les enfants) a réussi à mener à bien ses recherches sur les violences à lencontre des mineurs, et ce grâce aux réponses denfants et de parents. Rien de surprenant, les enfants et les adultes ont des points de vue divergents sur le sujet. Par exemple, 46 % des enfants affirment subir souvent des châtiments corporels dans leur famille, alors que seuls 28 % des parents reconnaissent avoir recours à la violence. Le même écart apparaît dans les résultats des études menées en 2001 et 2013. Le sociologue Ciprian Grădinaru nous en apprend davantage :



    « On constate une légère baisse des agressions verbales, qui reste néanmoins relativement élevée. Certains éléments méritent toutefois dêtre mentionnés. Même si elle reste élevée, la violence physique, soit les coups frappés à la main sans produire de traces sur lenfant a tendance à diminuer, passant de 85 % en 2001, à 46 % en 2021, si lon en croit les réponses fournies par les enfants. Un aspect semble particulièrement inquiétant : la violence physique (coups ou utilisation dobjets) suite à laquelle il reste des traces sur le corps de lenfant na pas diminué et semble même plus élevée en 2021 quelle ne létait en 2013. Même constat pour labus émotionnel ou les menaces. On observe la même tendance pour la négligence de lenfant, lexploitation des enfants et les abus sexuels sur mineurs. Selon les réponses des enfants, seul le recours à de légères violences physiques est en baisse. Le plus probablement, cest ce que nous appelons la reconnaissance du phénomène. Les parents semblent prendre progressivement conscience quil nest pas bien de frapper ou de crier sur un enfant. Si lon en croit les données de 2013, le pourcentage était bien plus faible. Selon les réponses apportées par les enfants au sujet de leur environnement éducatif, on constate une baisse significative de la violence physique, passant de 30 % en 2001 à 5 % en 2021. On ne peut malheureusement pas en dire autant des violences psychologiques dont le pourcentage reste élevé encore aujourdhui. »



    A quoi correspond exactement le terme dabus émotionnel ? Le sociologue Ciprian Grădinaru explique :



    « Labus émotionnel (on emploie de gros mots à la maison ou on est insulté) atteint 12 %. Près de 90 % des enfants interrogés racontent être réprimandés par leurs parents. La moitié affirment être régulièrement témoins de querelles entre les deux parents, ce qui peut représenter une autre forme dabus émotionnel. Deux enfants sur dix affirment que leurs parents ne les laissent pas jouer avec dautres enfants. Un pourcentage similaire affirment quau moins lun des deux parents consomme trop dalcool. Une autre forme plus grave dabus consiste à ne pas nourrir un enfant. Si lon creuse un peu plus la question, on constate quun enfant sur trois affirme ne pas manger ou ne pas manger des repas préparés chez lui. Plus de deux enfants sur dix affirment ne pas consulter de médecin lorsquils sont malades. Dautres racontent rester seuls chez eux la nuit pour soccuper de leurs petits frères ou petites sœurs. Certains affirment rester seuls chez eux pendant plusieurs jours. On parle ici davantage de facteurs socio-économiques que de comportements ou de choix éducationnels des parents. »



    Le pourcentage relatif aux abus sexuels reste aussi très inquiétant : environ 3 % des parents interrogés affirment que leur enfant a été victime dabus sexuels au cours de lannée passée. Pour deux tiers dentre eux, lagresseur est un inconnu, et 2,9 % des adolescents déclarent avoir été victimes de viol. Les experts estiment toutefois que ce chiffre pourrait être sous-estimé. Ciprian Grădinaru nous en dit plus :



    « Près de deux à trois enfants sur dix a déjà vu à la télévision des images à caractère sexuel. Si lon part du principe quil sagit dun tabou, on peut imaginer que ces chiffres sont en fait plus élevés. Ce nest que la partie immergée de liceberg. Près de 7 % des enfants affirment toutefois avoir déjà vu, dans la vie réelle, des adultes dans des poses sexuelles. Ils racontent que des vidéos ou des images les montrant nus ou dans des positions sexuelles ont été postées ou envoyées sur Internet. Ce pourcentage ne semble pas diminuer pour le moment. »



    Quel rôle joue lécole dans la diminution ou dans la prévention de ce type dabus ? Les psychologues scolaires, malheureusement trop peu nombreux, peuvent nous apporter une réponse. Cest le cas dAura Stănculescu qui partage son expérience :



    « Nous cherchons à empêcher ces comportements. Cest en effet plus simple que davoir à les déconstruire plus tard pour rééduquer les enfants ensuite. Cest pourquoi en classe nous travaillons beaucoup sur la communication. Nous leur apprenons à communiquer de manière pertinente. Ainsi, ils apprennent à sexprimer, à parler de leur malaise, et surtout de la cause de ce malaise. Nous leur apprenons à le verbaliser et à se tourner vers la personne qui pourra les aider à résoudre leur problème. Un enfant qui sexprime est un enfant qui a appris à se défendre. Ce qui nous intéresse, cest que les enfants ne restent pas dans ce rôle de victime, car tout traumatisme peut saggraver, et lenfant risque de devenir un adulte malheureux qui se mettra à son tour dans une posture dagresseur. Nous cherchons à instaurer un environnement sain à lécole. »



    Pour ce faire, il faut aussi que la société évolue dans son ensemble, car nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde où persiste la tradition du « qui aime bien châtie bien ».


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • Centre pilote destiné aux victimes de viol

    Centre pilote destiné aux victimes de viol

    Les statistiques officielles ne reprennent qu’une partie de cette réalité sordide, les victimes hésitant souvent à déposer plainte. Pour venir en aide aux femmes victimes, l’Agence nationale pour l’Egalité de chances a récemment inauguré le premier Centre pilote de crise destiné aux victimes de viol, au sein même de l’Hôpital universitaire des urgences de Bucarest. Daniela Draghici, secrétaire d’Etat à l’Agence nationale pour l’Egalité des chances, estime que le Centre qui vient d’ouvrir pourra offrir le soutien nécessaire aux victimes de viol. Ecoutons-la :



    « Nous souhaitons que notre démarche constitue un signal fort, adressé à toutes les femmes de Roumanie, un signe d’espoir dans la construction d’un nouveau modèle de bonnes pratiques pour la gestion intégrée des cas de viol. Notre démarche part d’un constat simple, même s’il s’agit d’une réalité regrettable. C’est qu’une majorité de victimes, peut-être à cause de vieilles mentalités et des idées reçues, hésite à déposer plainte, y renonce ou abandonne la procédure en cours de route. Partant de ce constat, nous nous sommes adressés à l’Institut de médecine légale, pour identifier les possibilités légales afin que les médecins puissent procéder aux prélèvements biologiques nécessaires au sein même du service de garde. Et ce pour éviter d’envoyer la victime faire d’elle-même toutes ces démarches qui, souvent, la feront hésiter et renoncer à aller jusqu’au bout. C’est aussi pour en finir avec l’impunité des violeurs ».



    Graţiela Drăghici détaille le fonctionnement du Centre :



    « La condition essentielle est que la victime déclare le viol. Ensuite, le médecin de garde va alerter le groupe opératif de proximité, un service spécialisé dans ce type de criminalité. Des agents vont se présenter au service de garde de l’hôpital, et vont solliciter le consentement de la victime pour déposer plainte. Une fois le consentement acquis, on peut considérer que le cas de viol est étayé d’un point de vue juridique. Plus avant, on procède aux prélèvements des preuves biologiques, en utilisant pour ce faire le kit fourni par l’Institut de médecine légale. Enfin, la victime sera conseillée et accompagnée vers un abri destiné aux victimes de la violence domestique. Là, elle recevra l’aide nécessaire, y compris une aide juridique adaptée, pour que l’agresseur soit traduit en justice ».



    Le projet pilote est voué à s’étendre à l’échelle nationale, et vise à terme une diminution du nombre d’agressions de nature sexuelle. Pour l’instant, la situation est pour le moins préoccupante. L’année dernière, pas moins de 46 femmes et de 12 enfants ont perdu la vie suite à des faits de violence domestique. Tous les deux jours, un cas d’agression sexuelle sur fille mineure est rapporté, et ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Plus grave encore, 55% des Roumains considèrent que le viol pourrait être justifié dans certaines situations. Graţiela Drăghici :



    « Selon les données fournies par la Police, une information judiciaire a été ouverte dans 500 cas rapportés de viol en 2017. La statistique pour l’année 2018 est en cours, mais nous savons d’ores et déjà qu’elle dépassera les 450 cas. Par ailleurs, un pourcentage important de faits de violence domestique n’est pas rapporté. Certaines estimations font état de 70% des cas qui demeureraient inconnus, toutes formes de violence confondues, que l’on parle de la violence domestique ou de la violence sexuelle. Ces chiffres ne sont donc que la partie visible de l’iceberg. » .



    Les organisations féministes saluent évidemment l’initiative prise par l’Agence nationale pour l’Egalité de chances. Voici ce que nous dit Andreea Bragă, directrice exécutive du Centre Filia, une organisation qui lutte contre les inégalités de genre, à travers l’activisme, le plaidoyer et la recherche. Ecoutons-la :



    « Il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Nous ne disposions d’aucun centre de ce type jusqu’ici. Or, nous sommes très loin d’être une société qui mette l’accent sur le droit des victimes ou qui leur accorde la protection qui leur est due. L’on ressent un gros besoin en termes de nombre de professionnels, qui sachent travailler avec les pathologies du trauma sexuel. Trop souvent, la victime est culpabilisée, ce qui ne fait que l’enfoncer davantage. Imaginez le nombre de démarches qu’elle doit entreprendre, et le nombre de fois où elle doit raconter et revivre l’abus. Dans les autres Etats européens, l’intervention est centrée sur la protection de la victime, pour minimiser le risque de la faire revivre maintes fois le trauma qu’elle vient de subir. Mais pour cela et en parallèle, nous avons besoin d’éducation, pour apprendre et pour comprendre ce qu’est le consentement. Et puis beaucoup de cas de viol, de violences sexuelles, d’actes sexuels perpétrés à l’encontre d’un mineur ne sont toujours pas rapportés et demeurent de ce fait inconnus », affirmait encore Andreea Bragă, directrice exécutive du Centre Filia.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Centru Pilot de Criză pentru Situaţiile de Viol

    Centru Pilot de Criză pentru Situaţiile de Viol


    Una dintre problemele cu care se confruntă familiile din România o reprezintă violenţa domestică, iar violul este cea mai devastatoare formă de violență. Este o traumă peste care victimele trec foarte greu, unele nu reuşesc să treacă niciodată. Datele statistice furnizate de Poliţie nu reflectă decât parţial fenomenul, de cele mai multe ori victimele nu declară agresiunea. Pentru a veni în sprijinul acestor persoane, Agenţia Naţională pentru Egalitatea de Şanse între Bărbaţi şi Femei a inaugurat, recent, la Spitalul Universitar de Urgentă din Bucureşti, primul Centru Pilot de Criză pentru Situaţiile de Viol. In acest loc victimele abuzului sexual vor primi sprijinul şi ajutorul de care au nevoie, după cum ne asigură Graţiela Drăghici, secretar de stat al Agenţiei Naţionale pentru Egalitatea de Şanse între Bărbaţi şi Femei:



    “Acest demers dorim să constituie un semnal puternic pentru toate femeile din România, un semnal de suport, un semnal de încredere prin crearea unui nou model de bună practică privind managementul integrat al cazurilor de viol. pornind de la o realitate tristă. Si anume aceea că majoritatea femeilor, din cauza stereotipurilor şi mentalitatilor, fie nu depun plângere la Poliţie, fie renunţă la realizarea paşilor necesari pentru ca violatorul să fie, în final, tras la răspundere. Si primul pas important în acest demers a fost acela de a solicita Institutului Naţional de Medicină Legală identificarea unei soluţii care să dea posibilitatea medicilor din cadrul Unităţii de primiri urgenţe să recolteze probe biologice, în baza unui kit standard de prelevare a mostrelor biologice absolut necesare în cazurile de violenţă sexuală. Deci, toată activitatea şi managementul se mută la Camera de Gardă, astfel încât femeia să nu mai fie plimbată pe drumuri şi un procent foarte mare dintre victime să nu mai renunţe la acest demers şi să meargă până la capăt pentru ca violatorii să fie pedepsiţi”.



    Graţiela Drăghici ne spune cum va funcţiona acest centru “Prima condiție este ca femeia să declare violul, apoi medicul de la Camera de Gardă activează Grupa operativă din proximitatea Spitalului Universitar – grupă specializată în acțini de criminalitate. Aceștia se prezintă la Camera de Gardă și se va solicita consimțământul victimei pentru depunerea plângerii, iar cu această plângere putem spune că avem, din punct de vedere juridic, un caz de viol. Mai departe se prelevează probele biologice în baza kitului standard furnizat de Institutul Naţional de Medicină Legală, apoi victima va fi îndrumată și condusă către un adăpost pentru victimele violenței domestice, unde va primi găzduire, consiliere psihologică, consiliere juridică, astfel încât cazul să aibă și finalitate, adică pedepsirea agresorului”.



    Proiectul se va extinde la nivel naţional, astfel încât numărul agresiunilor sexuale să se reducă. Deocamdată situaţia este îngrijorătoare: anul trecut şi-au pierdut viaţa 46 de femei şi 12 copii, în urma violenţelor comise asupra lor de foştii sau actualii parteneri sau alţi membri ai familiei. La fiecare două zile este înregistrat un caz în care o minoră a fost agresată sexual, dar multe cazuri rămân neraportate. Mai grav este că 55% dintre români consideră că violul este justificat în anumite situaţii.



    Graţiela Drăghici: “Din datele furnizate de Poliţia Română, pentru 2017, avem o cifră de peste 500 de cazuri de viol care au fost semnalate, anchetate şi cercetate şi, evident, sancţionate. Până la această dată, cifrele nu sunt finalizate, dar ne situăm undeva la 450 de cazuri. Numai că trebuie avut în vedere următorul aspect. Un procent semnificativ, dacă luăm în ansamblu fenomenul violenţei, care după unele statistici se situiează undeva la 70%, fie că vorbim de violenţa domestică, fie ca vorbim de violenţa sexuală, nu declară statutul de victimă. Prin urmare, aceste cifre se rezumă numai la cazurile care sunt raportate, care ajung în atenţia Poliţiei şi cazuri finalizate cu pedepsirea agresorilor.



    Organizațiile feministe din România salută inţiativa Agenţiei Naţionale pentru Egalitatea de Şanse de înfiinţare a Centrului Pilot de Criză pentru Situaţiile de Viol. Iată ce ne-a declarat Andreea Bragă, directorul executiv al Centrului Filia, organizație feministă care luptă împotriva inegalităților de gen prin activism, advocacy și cercetare: “Este un pas în plus faţă de ceea ce aveam pînă acum, pentru că nu exista nici un Centru de criza pentru victimele violenţei sexuale. Din păcate, nu este suficient. Suntem foarte departe de o societate în care să punem accent pe drepturile victimelor şi să le acordăm acestora protecţia cuvenită, în sensul în care este mare nevoie de profesionişti care să ştie să lucreze cu trauma sexuală.


    Sunt foarte multe situaţii în care, din păcate, sunt reproduse prejudecăţi conform cărora victima este de vină şi atunci, de multe ori, acestea se află în situaţia de a fi retraumatizate. Inclusiv drumurile pe care victima le face, pentru că trebuie să povestească de nenumărate ori trauma prin care trece, o expune pe aceasta la un nou risc de retraumatizare. Adică nu este un sistem gândit că în alte state europene care să fie centrat pe protecţia victimei şi pe minimalizarea riscurilor la care aceasta este supusă. In acelasi timp, avem nevoie de educaţie, de politici pentru educaţie care să ne înveţe ce înseamnă consimţământul. Multe dintre cazurile de violenţă sexuală, de viol, de act sexual cu un minor, de agresiune sexuală nu sunt raportate, pentru că ele rămân ascunse


  • A la une de la presse roumaine – 17.07.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.07.2015

    Un nouveau ministre des Transports a prêté serment à Bucarest, alors que lEtat a lancé un nouvel appel doffres pour la construction dune autoroute à travers la vallée de la Prahova. Entre temps un viaduc inauguré il y a seulement huit mois est détérioré par des glissements de terrain. Enfin, côté société, lhistoire dun viol dans une commune de lest de la Roumanie partage les opinions dans cette micro-communauté et suscite des débats autour de la condition de la femme dans la société roumaine.



  • A la Une de la presse roumaine 24.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 24.07.2014

    Un air de vacances plane aujourd’hui dans la presse roumaine en ligne. A part une nouvelle fraude estimée à 1 milliard d’euros ou de nouvelles perquisitions dans les affaires pénales retentissantes en cours, il y a peu d’animation. Une info peu courante, c’est la capture au large des côtes roumaines d’une embarcation suspecte – en provenance du Moyen Orient, 54 migrants clandestins auraient lié leurs espoirs à la Roumanie…