Tag: Vlad l’Empaleur

  • Bran, le château des légendes

    Bran, le château des légendes

    Une fortification sur une route commerciale importante

     

    Entouré de légendes et d’histoires, le Château de Bran est situé à une trentaine de km de la ville de Brașov, sur une ancienne route commerciale médiévale qui reliait à l’époque le sud de la Transylvanie à la principauté de Valachie. Le Château a été construit en plusieurs étapes, initialement érigé pour protéger la route d’accès et pour percevoir des taxes sur les marchandises. La première fortification, avec une seule tour de défense, a été érigée en 1377, et d’autres murs et tours y ont été ajoutés par la suite.

     

    Le château est offert à la famille royale roumaine

     

    À la moitié du 17e siècle, le prince de Transylvanie, Gheorghe Rackoczi II, vend le Château de Bran – qui constituait à l’époque une source importante de revenus grâce aux taxes sur les marchandises – aux habitants de Brașov. La communauté de Brașov l’a administré jusqu’à 1920, lorsqu’elle l’a offert à la Reine de Roumanie, Marie.

     

    Administré ensuite par la famille royale de Roumanie, le château de Bran a été modernisé avec l’aide de l’architecte Carl Lehman, qui l’a aménagé pour que l’on puisse y habiter. Le château est devenu la résidence favorite de la Reine Marie, qui l’a ensuite offert à sa fille, la princesse Ileana.

     

    Il a été nationalisé après l’instauration du régime communiste, pour être restitué aux descendants de la princesse Ileana 61 ans plus tard, en 2009.

     

    Aujourd’hui : une fusion entre l’histoire et la réalité

     

    De nos jours, l’intérieur a été restauré, des objets du patrimoine y ont été rajoutés, et le Château de Bran est devenu la vedette des circuits touristiques. Désormais, les visiteurs ont la possibilité de voir sur place, entre autres, l’appartement du roi de Roumanie, Ferdinand Ier, et celui de la Reine Marie, ainsi que le salon de musique où des artistes célèbres donnaient des concerts à l’entre-deux-guerres.

     

     

    Mihnea Moraru, guide du Château de Bran, explique pourquoi autant de touristes roumains et étrangers viennent voir ce lieu inédit :

    « Ce château possède tellement d’attractions, à tel point qu’il est tout à fait possible d’y passer une journée entière. Par exemple, après avoir terminé la visite, vous pouvez vous rendre à son restaurant ou explorer le parc qui l’entoure, idéal pour se promener et profiter de moments agréables. De plus, des événements variés y sont régulièrement organisés en chaque saison. On dit souvent que cet endroit est une fusion unique entre la réalité historique, les mythes et la légende de Dracula, ce qui contribue sans doute à son succès et à son attrait fascinant. »

     

    Bran, Dracula et Vlad l’Empaleur

     

    Le comte Dracula, personnage du roman du même nom de l’écrivain irlandais Bram Stoker, est souvent confondu avec le prince Vlad l’Empaleur, qui a dirigé la principauté de Valachie. Alors que Dracula est un vampire vivant dans les ruines d’un château des Carpates, Vlad l’Empaleur est un personnage historique qui, au milieu du 15e siècle, avait mené des campagnes militaires contre les Ottomans, tout en effectuant des incursions dans la région de Bran et de Brașov pour punir les marchands qui refusaient de se soumettre et de payer les impôts. C’est donc ainsi que l’image d’un souverain cruel persécutant ses sujets est née. Au Château de Bran, il existe une exposition dédiée au comte Dracula et au prince valaque Vlad l’Empaleur, ainsi qu’une section intitulée “Une histoire des peurs en Transylvanie”, inspirée par le fait que dans les villages autour de Bran, et ailleurs, les gens croient à l’existence d’esprits maléfiques appelés en roumain « strigoi », c’est-à-dire des fantômes. Selon les légendes locales, des individus tout à fait « normaux » durant la journée se transformaient la nuit en « strigoi » et venaient hanter les vivants.

     

    Autant de raisons pour lesquelles, le Château de Bran figure parmi les attractions touristiques les plus populaires de Roumanie. L’année dernière, il a accueilli plus de 720 000 visiteurs, tandis qu’en 2019, le nombre de touristes avait atteint presque un million.

     

    Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir convaincu de visiter un endroit incontournable de Roumanie, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad. Rada Stănică)

     

     

  • Paul Jamet (France) – La citadelle de Poenari

    Paul Jamet (France) – La citadelle de Poenari

    Elle est sise en haut d’un rocher, dans le sud de la Roumanie, entre la ville de Curtea de Argeş et non loin du barrage de Vidraru, dans un décor boisé. C’est un édifice à part tant par son emplacement sur des abrupts que par son architecture — aux influences transylvaines, mais aussi byzantines -, mais surtout par les mystères liés à son histoire. On disait cette cité inexpugnable. Ceux qui ont visité ce lieu se sont déclarés fascinés.



    Le nom de la citadelle lui vient du village homonyme, sis à 6 km de là ; ce nom figure dans des sources du XVe siècle. Elle a été la seconde résidence de Vlad l’Empaleur, reconstruite pour lui servir de forteresse contre les Turcs qui l’attaquaient. Considérée une des plus spectaculaires de Roumanie, la cité est de forme allongée ; elle avait initialement une tour en pierre à mission de défense de la frontière nord de la Valachie. Au milieu du XVe siècle, dans une nouvelle étape de construction, Vlad l’Empaleur lui en ajoute quatre et une citerne à eau. Pour construire la forteresse de Poenari, le prince régnant avait employé des personnes condamnées pour des faits graves. Notons aussi que les murailles de la construction étaient en pierre, mortier, solives et en brique et mesuraient 2 à 3 m d’épaisseur — selon une technique byzantine. Le mortier rouge, une autre technique byzantine, d’imperméabilisation, celle-là, avait été utilisé sur les murs de la citerne. La citadelle a été employée à plusieurs fins au fil du temps : abri pour les princes régnants roumains ou du Trésor de la Valachie, et même prison ! Beaucoup de légendes sont liées à cet endroit. Deux disent que l’épouse de Vlad l’Empaleur se serait suicidée là en 1462, soit parce qu’il voulait la quitter, soit parce qu’elle ne voulait pas tomber prisonnière des Turcs qui s’approchaient. Une autre légende dit qu’en 1462, Vlad l’Empaleur aurait réussi à échapper aux Turcs, se cachant dans la forteresse, parce qu’il avait ordonné aux maréchaux-ferrants de mettre les fers aux chevaux à l’envers. Il a ainsi dérouté ses adversaires, qui ont cru qu’il avait quitté la citadelle.



    La cité est abandonnée à la moitié du XVIe siècle. Quelques éléments archéologiques ont été découverts à l’intérieur : une pointe de flèche en forme de feuille, des récipients à usage domestique, des fragments de pots, de la céramique émaillée, des briques et autres.



    En 1955, suite à un puissant tremblement de terre, la cité a perdu son côté nord et le rocher sur lequel il s’appuyait, et n’a plus été reconstruit. Entre 1696 et 1972, elle a été restaurée à plusieurs reprises, et ses remparts — partiellement reconstruits et consolidés. Et d’autres restaurations ont été réalisées à compter de 2010.



    C’est à l’époque communiste que les marches qui permettent d’y accéder ont été bâties. Car la forteresse est visitable. Pour y arriver, courage ! Elle est sise à 850 m d’altitude et il y a 1480 marches à monter, à travers la forêt. Ceux qui s’y sont aventurés ont mis entre 30 minutes et une heure et déclarent que le paysage est enchanteur et une fois en haut — la vue sur la vallée de la rivière Argeş, le barrage de Vidraru et les Monts Făgăraş — imprenable. Dernièrement, une clôture électrique a été installée le long des marches pour tenir les ours à distance.



    La personnalité hors normes de Vlad l’Empaleur a inspiré au fil du temps les écrivains, dramaturges et réalisateurs, qui ont écrit des romans, des nouvelles, mais aussi des scénarios de pièces de théâtre et de films. Et elle a aussi constitué la source d’inspiration pour Jules Verne dans son roman « Le Château des Carpates ». Les légendes autour de cette personnalité mystérieuse fascinent encore de nos jours. Pour eux, Dracula Fest est organisé chaque année au mois d’août dans la citadelle, avec des évènements artistiques et des reconstitutions historiques censés mettre en exergue cette construction modifiée par Vlad l’Empaleur au sommet de la montagne.

  • La Valachie pendant le règne de Vlad l’Empaleur.

    La Valachie pendant le règne de Vlad l’Empaleur.

    Surnommé Dracula, le prince Vlad l’Empaleur a régné en Valachie à trois reprises. Après un règne de quelques mois seulement, en 1448, il s’est réinstallé sur le trône de la principauté de 1456 à 1462 avant de reprendre une troisième fois les rênes du pouvoir en 1476. Au bout de deux mois seulement, Tepes allait tomber victime d’une conspiration et mourir à l’âge de 45 ans. Véritable personnalité de son temps, Tepes avait 25 ans quand il a repris, pour la deuxième fois, la couronne valaque, suite à l’intervention du prince transylvain Iancu de Hunyadi désireux d’entraver la percée ottomane vers l’Europe centrale.

    L’historien Stefan Andreescu explique les circonstances historiques qui ont conduit à l’installation de Vlad l’Empaleur sur le trône de la Valachie: «En 1456, Europe chrétienne se préparait à affronter de nouveau l’Empire ottoman lors du siège de Belgrade qui déboucha sur une véritable bataille. Dans un premier temps, la ville a résisté et n’a été conquise que plus de 50 ans après. Mais à l’époque, face aux intentions ottomanes, le prince Iancu de Hunyadi a pris la décision de renforcer la frontière danubienne. Du coup, il lui fallait sur le trône valaque un allié digne de confiance. Bien que venu de Transylvanie, Vlad l’Empaleur menait une politique intérieure solide et bénéficiait d’un groupe de boyards prêts à le reconnaître».

    Ennemi déclaré des Ottomans après plusieurs années de jeunesse passées comme otage à la cour du sultan, Vlad l’Empaleur s’est proposé de combattre l’anarchie qui régnait en Valachie, en décidant de ranger la principauté du côté des alliances des croisés.

    Stefan Andreescu: « L’arrivée de Vlad l’Empaleur sur le trône valaque a mis fin à plusieurs décennies de confrontations et de désordre. A l’époque, la province était au bord de l’anarchie. Le nouveau leader a donc cherché à renforcer sa position en démantelant les différents groupuscules qui ébranlaient son trône. Il y a différents récits consacrés à Dracula aussi bien en slavon qu’en allemand qui parlent des mesures drastiques adoptées par le voïvode contre ses ennemis. A titre d’exemple, rappelons la fureur du prince contre le boyard Albu responsable d’une révolte censée le conduire sur le trône. Sa tentative a échoué au moment où un groupe de boyards l’a trahi, en l’accusant d’avoir cessé de verser un tribut à la Sublime Porte afin de rejoindre une alliance chrétienne sous le patronage du pape Pie II ».

    Pour sa part, Vlad l’Empaleur s’est entouré de quelques alliés: Iancu de Hunyadi, son protecteur, le roi hongrois Matthias Corvin et le prince moldave Etienne le Grand. Pourtant, il convient de mentionner qu’avec ces deux derniers, Vlad l’Empaleur a également eu quelques disputes.

    Stefan Andreescu: « Etienne le Grand était en fait le cousin de Vlad l’Empaleur. Il s’est installé sur le trône de la Moldavie au printemps 1457, à l’aide de Vlad. En échange, celui-ci doit son troisième règne en Valachie à son cousin de Moldavie. Pourtant, à part ces deux moments majeurs de soutien réciproque, les deux princes ont été souvent en conflit. En 1462, Etienne le Grand tente de conquérir sans succès la cité de Chilia. Celle-ci représentait à l’époque la porte de la Valachie vers la mer. De l’avis du grand historien, Nicolae Iorga, c’était à Etienne le Grand de faire en sorte que Chilia ne tombe pas entre les mains des Ottomans. Le conflit a eu donc un enjeu stratégique. Heureusement, les liens de sang ont fini par s’avérer plus importants».

    Dans ses batailles contre les Turcs, menées à chaque reprise en infériorité numérique, Tepes a évité les affrontements directs. Son plus important succès a été plutôt psychologique : ce fut la célèbre attaque nocturne de 1461.

    Stefan Andreescu : « Il a eu recours à des tactiques à succès : la politique de la terre brûlée, l’empoisonnement des fontaines et des manifestations visuelles telles les champs recouverts de soldats turcs et de malfaiteurs dressés sur des pals, près de Târgoviste. Un des exploits les plus connus censés épouvanter les Ottomans a été une attaque nocturne, une action assez inouïe à l’époque. Plusieurs sources décrivent cette attaque, y compris une chronique ottomane qui raconte la panique que cette attaque a créée. Elle visait précisément la tente du sultan, Vlad voulait liquider Mehmet 2. Un envoyé pontifical, Nicolo de Modrusa, a parlé à Tepes, lorsque celui-ci était emprisonné à Buda et il a décrit cette attaque. L’autre commandant qui aurait dû attaquer le camp ottoman depuis le côté opposé a eu peur et n’a plus donné le coup d’envoi du raid. Ce fut uniquement le corps d’armée de Tepes qui, à la lumière des torches, a avancé jusqu’au beau milieu du bivouac. Pourtant, celui-ci a raté la tente du sultan et vu que les gardes formés de janissaires s’étaient organisées, Tepes s’est vu contraint de se retirer. »

    Le même chroniqueur, Nicolo de Modrusa a également dressé un portrait de Vlad l’Empaleur, qui est assez fidèle à la célèbre toile qui représente le prince valaque au château Ambras du Tyrol : « Vlad l’Empaleur n’était pas un homme grand, mais il était robuste et fort, avec un visage cruel et effrayant. Son nez était grand et aquilin, ses narines étaient gonflées, son visage un peu rougeâtre, des cils longs entouraient de grands yeux verts alors que les gros sourcils noirs les rendaient encore plus menaçants. Son visage était rasé, à l’exception des moustaches. Les tempes gonflées ne faisaient qu’augmenter le volume de sa tête. Un cou comme celui d’un taureau la liait à ses larges épaules sur lesquelles tombaient des boucles de cheveux noirs. » (Trad. Alex Diaconescu, Ioana Stancescu)

  • Dâmbovita touristique

    Dâmbovita touristique

    Amis auditeurs, aujourd’hui nous vous proposons de faire une visite au département de Dâmbovita, en passant par le chef-lieu du département, Târgovişte, et plusieurs repères de la région de montagne de ces contrées.



    Située à près de 80 kilomètres au nord-ouest de la capitale, Bucarest, la ville de Târgovişte figure sur la liste des trajets touristiques à caractère culturel et religieux, grâce à ses nombreux vestiges historiques. Au Moyen-Age, Târgoviste a été, près de trois siècles durant, capitale de la Valachie. En 1396, soit l’année où Mircea le Vieux, voïvode de la Valachie, la déclara capitale de cette province historique, jusqu’alors à Curtea de Arges, Târgoviste était attestée dans les « Mémoires de voyage » de Johannes Schiltberger. Peu après, Târgovişte apparaît comme un site important dans l’espace de l’Europe centrale. En témoigne sa présence sur toutes les cartes du Moyen Age, ses nombreuses descriptions dans des textes de l’époque, avec des représentations dans des gravures ainsi que sa mention dans les documents des grandes bibliothèques et musées du monde entier.



    La Cour princière, qui regroupe à présent 13 musées et 72 mille objets de patrimoine, constitue l’attraction la plus importante à Târgoviste. Il s’agit d’un ensemble de constructions datant des 15e — 18e siècles. La première demeure princière entourée d’un mur d’enceinte avec des tours et dont une partie des anciennes parois et du sous-sol peut être admirée de nos jours encore, a été bâtie par le voïvode Mircea le Vieux (1386-1418). Dans le courant des siècles suivants, la cour princière de Târgovişte s’est vu enrichir de nouveaux édifices dont la célèbre Tour Chindia, construite pendant le règne du prince Vlad l’Empaleur (1456-1462). L’église princière, qui se trouve elle aussi à l’intérieur de la Cour, a été érigée par les soins du prince régnant Petru Cercel (1583-1585).



    Le département de Dâmbovita a bénéficié d’un projet financé de fonds européens visant la promotion touristique de Târgovişte, chef-lieu du département. Il s’agit d’une collaboration avec l’Académie de Sciences économiques de Bucarest. Différents objectifs naturels et anthropiques à potentiel touristique ont été identifiés à cette occasion. Et ce n’est pas tout, affirme Ovidiu Cârstina, directeur de l’ensemble de musées de la Cour princière : « Avec le concours du Conseil départemental de Dâmbovita, on envisage d’ouvrir, le plus probablement d’ici la fin de l’année, un nouveau musée d’archéologie. Il repose, dans une large mesure, sur une donation du professeur Marin Cârciumaru ; elle représente plus de la moitié des objets mis au jour dans les sites paléolithiques de Roumanie. Ce sont des objets uniques – parures, objets de culte, outils et armes de la préhistoire. Il s’agit d’une période comptant entre plusieurs centaines et plusieurs dizaines de milliers d’années. Ce musée à être ouvert à Târgoviste sera unique dans le pays. Ce sera une exposition interactive, vu que, hormis la section d’exposition, nous mettrons aussi en place une série d’activités, destinées au début, aux élèves. Il s’agit d’ateliers de pédagogie spécifique des musées, qui permettront aux élèves de se familiariser avec l’époque en question, avec la façon dont on fabriquait les outils, une arme ou encore avec le mode de vie de la population. »



    Un projet similaire sera mené à la Réserve de bisons d’Europe de Bucşani, située au nord de Târgovişte, qui peut attirer beaucoup de touristes. Ils seront également invités à participer à différentes activités pour mieux connaître le paléolithique et le néolithique. Le directeur de l’ensemble muséal la Cour princière -, Ovidiu Cârstina, a également parlé du potentiel touristique de la zone, et mentionné quelques attractions : « Târgovişte dispose du potentiel nécessaire à cet effet. En dehors de la Cour princière, nous avons une série de musées intéressants. Le Musée de l’imprimerie et du livre roumain ancien, également unique en Roumanie, où l’on peut voir une collection très importante de livres rares. Ensuite, la maison-atelier du peintre Gheorghe Petraşcu. Nous avons également un Musée d’art qui est très beau, avec des œuvres à part, et j’énoncerais non dernièrement les monuments de la ville. Sur les 22 églises, 17 figurent sur la liste des monuments, et les plus anciennes de ces églises remontent au XVe s. Nous avons aussi les monastères autour de la ville et le temps aidant, nous espérons ouvrir aussi le Palais de Potlogi. »



    Ce palais a été construit en 1698 par le prince régnant Constantin Brancovan pour son fils, Constantin. Au sujet de cette même attraction, la pro rectrice de l’Académie d’Etudes économiques de Bucarest, Gabriela Ţigu, a même lancé l’idée d’un circuit thématique : « Ce palais attend un financement pour être modernisé et préparé à accueillir les visiteurs, mais il est très intéressant même à l’heure qu’il est. Nous l’avons visité et il nous a semblé être une attraction si belle et culturellement si intéressante que nous ne nous proposerions même pas d’y toucher — donc de le moderniser. Mais enfin, c’est un objectif touristique dont on parle souvent et il vaut bien cela. D’autant plus qu’il existe aussi une proposition de construire un circuit touristique Sur les traces de Brancovan ou centré sur l’architecture de type brancovan et qui pourrait comprendre plusieurs objectifs touristiques autour de Bucarest et qui pourraient aller jusqu’à Sâmbăta de Sus (comté de Braşov, dans le centre du pays). »



    Un autre circuit thématique pourrait être lié à Vlad l’Empaleur, prince régnant de Valachie, un des 33 qui avait sa résidence à Târgovişte : « Ce n’est pas par hasard que le Conseil départemental se propose de valoriser cette étape de l’histoire et de ramener au premier plan le thème Dracula dans les programmes touristiques du comté de Dâmboviţa. Bien entendu, le tourisme culturel sous toutes ses formes, le tourisme religieux compris, a de grandes ambitions et aussi un grand potentiel dans le département, mais dans ce projet, je pense que l’accent a été mis surtout sur la zone de montagne, sur le tourisme de montagne, notamment sur la vallée supérieure de la rivière Ialomiţa. Il y a des projets importants et téméraires, dirais-je, dans cette zone, de développement de l’infrastructure générale, de l’infrastructure spécifique au tourisme, mais aussi des projets qui visent la protection de l’environnement parce qu’une bonne partie de cette zone appartient au parc naturel Bucegi »….