Tag: voisinage

  • L’Union européenne et son voisinage méridional

    L’Union européenne et son voisinage méridional

    « Les
    défis dans la région euro-méditerranéenne nécessitent une
    réponse dynamique commune, ferme et coordonnée »
    a déclaré le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, dans
    le cadre de la réunion ministérielle UE – voisinage sud, déroulée
    en visioconférence.

    Selon un communiqué du Ministère roumain des
    Affaires Étrangères, la réunion des chefs des diplomaties
    européennes avec les homologues du voisinage sud s’est déroulée
    sur la toile de fond du 25e
    anniversaire du Partenariat Euromed, dit aussi processus de
    Barcelone. Celui-ci offre la possibilité de débattre des moyens de
    consolider le partenariat euro-méditerranéen et souligne
    l’engagement soutenu de l’UE à l’égard de la région
    méditerranéenne, une région qui a une importance stratégique
    essentielle tant du point de vue politique qu’économique.

    C’est à
    cette occasion que le ministre Bogdan Aurescu a déclaré que la
    Roumanie « restait
    engagée à promouvoir un dialogue politique consistent, une
    coopération pluridimensionnelle et une intégration dans la région
    euro-méditerranéenne. »
    Le
    chef de la diplomatie roumaine a également évoqué une
    interdépendance régionale et internationale forte, confirmée
    notamment par la crise sanitaire déclenchée par la pandémie de
    Covid-19. De l’avis de Bogdan Aurescu, les leçons tirées suite à
    la crise pandémique devraient être appliquées aussi dans d’autres
    domaines qui nécessitent une action collective, comme c’est le cas
    des changements climatiques et de leurs conséquences. D’ailleurs,
    tous les États de la région sont touchés par des phénomènes tels
    la hausse du niveau des mers et des océans et la désertification.

    Le chef de la diplomatie de Bucarest a également souligné le besoin
    de renforcer le dialogue politique entre l’UE et les États du
    voisinage méridional pour réaliser un climat de stabilité et pour
    solutionner les conflits régionaux par des négociations.

    Rappelons-le, par le biais de la Politique européenne de voisinage,
    l’UE offre à ses voisins une relation privilégiée, qui repose sur
    un engagement réciproque en faveur des valeurs communes telles la
    démocratie et les droits de l’Homme, l’État de droit, la bonne
    gouvernance, les principes de l’économie de marché et le
    développement durable et surtout soutenable. La Politique européenne
    de voisinage soutient la coordination politique et
    l’approfondissement de l’intégration économique, l’amélioration de
    la mobilité et les contacts interpersonnels.


    (Daniela
    Budu)

  • 13.04.2015 (mise à jour)

    13.04.2015 (mise à jour)

    Pâques — Les fidèles chrétiens orthodoxes et catholiques de rite oriental, y compris de Roumanie, pays à population orthodoxe majoritaire, sont entrés dans la Semaine lumineuse, en ouverture de la période suivant Pâques. Pendant cette semaine, les portes de l’iconostase demeurent constamment ouvertes pour symboliser le libre accès à Jésus-Christ. Le temps pascal s’arrête à la Pentecôte, une cinquantaine de jours après Pâques.



    Consultations — Après les fêtes pascales, le président roumain, Klaus Iohannis, reprend ses consultations avec les partis politiques parlementaires. Le chef de l’Etat souhaite examiner avec les principaux responsables politiques la mise en œuvre et le calendrier des objectifs arrêtés en janvier dernier, au début de l’actuelle session législative. Lors des derniers pourparlers, en début d’année, le président et les formations politiques ont évoqué l’organisation du vote de la diaspora, le financement des campagnes électorales et des partis, de même que l’accélération des procédures visant la levée de l’immunité parlementaire.



    Diplomatie La Roumanie poursuivra son programme d’assistance au développement pour la Palestine, a annoncé lundi à Barcelone le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, à l’issue d’une réunion avec son homologue palestinien, Riyad Al-Maliki. En marge d’une réunion informelle de ministres ou hauts responsables des Affaires étrangères européens et de pays du bassin méditerranéen, les deux hommes ont parlé des relations bilatérales roumano-palestiniennes et notamment du dialogue politique et de la mise en œuvre des projets de coopération.


    A la réunion de Barcelone participent la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, le commissaire en charge de la politique de voisinage et les négociations d’adhésion, Johannes Hahn, les chefs des diplomaties des 28 et leurs homologues d’Algérie, Egypte, Jordanie, Israël, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie. L’événement est organisé dans le contexte de la révision de la politique communautaire de voisinage et lancera les consultations avec les Etats du voisinage méridional de l’UE.



    Yémen — Le ministère roumain des Affaires étrangères poursuit l’évacuation et le rapatriement des ressortissants roumains se trouvant au Yémen, en proie à une guerre civile. Une dizaine de Roumains en ont été évacués dimanche. Un groupe de sept personnes a quitté le Yémen à bord d’un avion de l’Organisation internationale pour les migrations, tandis que quatre autres Roumains ont été évacués par voie terrestre vers l’Arabie Saoudite. Une quarantaine de ressortissants roumains ont été rapatriés depuis le début de la crise yéménite, Bucarest coopérant avec les organisations internationales et les autres pays qui procèdent à l’évacuations de leurs citoyens.



    Migration – Soixante-treize migrants syriens et un Iranien ont été interpellés en Roumanie alors quils tentaient de franchir illégalement la frontière à bord dun poids lourd avec pour destination la France, a annoncé dimanche à lAFP la police des frontières. Les clandestins – 53 hommes et 21 femmes, âgés de 12 a 41 ans – ont été retrouvés lors dun contrôle au poste-frontiere roumano-hongrois de Nadlac (ouest), cachés a bord dun véhicule immatriculé en Hongrie, selon la même source. Le chauffeur, un ressortissant turc, a affirmé transporter des meubles fabriqués en Turquie et destinés à une entreprise française. Les migrants et le chauffeur font lobjet dune enquête pour “trafic de migrants” et “tentative de passage illégal de la frontière”, a précisé la police citée par lAFP.



    Influence — La procureure en chef du Parquet national anticorruption, Laura Codruta Kövesi, est la femme la plus influente de Roumanie, selon un classement réalisé par le magazine Forbes, qui y réunit une cinquantaine de femmes dont le prestige et l’influence est supérieur à ceux des institutions ou des compagnies qu’elles dirigent. Sur les autres marches du podium montent la princesse Margareta de Roumanie ainsi que Ana-Maria Mihăescu, chef de la mission International Finance Corporation, soit le département d’investissements de la Banque mondiale. Selon Forbes Roumanie, l’activité de près de 400 femmes actives dans différents domaines a été analysée pour élaborer ce classement qui prend en compte trois critères — la force financière, l’influence et la présence dans tous les types de médias.



    Tennis — Avec ses 7571 points, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, reste la numéro trois mondiale au classement WTA, rendu public ce lundi. Elle arrive derrière la leader absolue, l’Américaine Serena Williams, 9981 points, et la Russe Maria Sharapova, 7890 points. Deux autres Roumaines se retrouvent également dans ce classement où elles progressent légèrement — Irina-Camelia Begu (33e) et Monica Niculescu (61e).



    Journalisme — Les attaques terroristes contre les médias et les journalistes sont inacceptables, les risques et les menaces auxquels les correspondants dans les zones de conflit se voient confronter « dépassant toute imagination », affirme une déclaration commune adoptée par les participants à la Conférence mondiale des journalistes, qui s’est ouverte lundi, à Séoul. « La liberté d’expression est menacée », a martelé le président de l’Association des journalistes sud-coréens, rappelant le cas de l’attaque terroriste contre le magazine satirique français, Charlie Hebdo, en début d’année. Une centaine de journalistes d’une soixantaine de pays prennent part à cette conférence qui doit s’achever vendredi. span>

  • La semaine du 16 au 21 mars 2015

    La semaine du 16 au 21 mars 2015

    La Roumanie et son voisinage



    Bucarest entend être un acteur de premier rang dans la solution politique de la crise dans lest de lUkraine, affirmait mardi le président Klaus Iohannis, lors de sa visite officielle à Kiev. Lors de son entretien avec le chef de lEtat ukrainien, Petro Porochenko, le responsable roumain a répété que Bucarest appuyait la souveraineté, lunité et lintégrité territoriale de son voisin oriental, condamnant les actions agressives de la Russie, accusée dappuyer la rébellion sécessionniste du Donbass. Klaus Iohannis: « La position de la Roumanie est favorable au maintien du régime des sanctions de l’UE à l’adresse de la Fédération de Russie tant que l’accord de cessez-le-feu de Minsk n’est pas appliqué pleinement ou si la situation sur le terrain continue de se dégrader ».


    Le président roumain souhaite, en égale mesure, renforcer les relations bilatérales avec lUkraine – plutôt distantes avant le début du conflit -, et soutenir le rapprochement de Kiev de lUE. Même approche en ce qui concerne la République de Moldova, dont le nouveau gouvernement dirigé par Chiril Gaburici doit mener à bien les engagements assumés par ce pays devant ses partenaires occidentaux. Lors de la session inaugurale du Conseil dassociation UE-République de Moldova, lundi, à Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a souhaité que lUnion réponde à ses six partenaires ex-soviétiques en fonction des progrès réels enregistrés par ces derniers. En ce sens, la République de Moldova est le pays le plus avancé, a-t-il estimé: « Il y a déjà des changements en matière déchanges commerciaux, dans le sens dune réorientation plus évidente du commerce de la République de Moldova vers le marché européen. Les exportations vers les pays communautaires sont à la hausse. Et, selon les statistiques, cest la Roumanie qui a enregistré les exportations les plus importantes », a encore dit le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu.




    Klaus Iohannis présent au sommet européen de Bruxelles



    Un Sommet européen des chefs dEtats et de gouvernements de lUnion européenne s’est tenu à Bruxelles, le jeudi, 19 mars et le vendredi, 20 mars, dans la perspective du Sommet du Partenariat oriental prévu en mai, à Riga. Celui-ci marquera un moment important du renforcement des rapports de l’UE avec les pays partenaires, notamment avec ceux ayant progressé dans leur rapprochement de Bruxelles, à savoir la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie. Lors du récent sommet de Bruxelles, les leaders européens dont le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, ont convenu de créer une union énergétique sur la toile de fond de tensions avec Moscou et de l’approvisionnement en gaz russe. Selon le président roumain, cette union apportera des avantages importants aux pays communautaires: « Les principaux objectifs portent sur la création d’un marché énergétique intérieur réel, parallèlement à la mise en valeur plus efficace des ressources énergétiques indigènes, à la diversification des sources énergétiques et des routes d’approvisionnement, tout comme au développement de l’infrastructure afin de permettre une meilleure interconnexion entre les Etats membres ».

    Favorable au maintien des sanctions à l’adresse de la Russie jusqu’à la fin de l’année, la Roumanie a rejoint ses partenaires européens dans leur décision de contrecarrer les campagnes de désinformation menées par Moscou.




    Fiscalité et corruption



    Le gouvernement de Bucarest a lintention dadopter la semaine prochaine les Codes fiscal et de procédure fiscale quil soumettra par la suite au Parlement. Ces nouveaux actes réglementaires devraient faciliter la création de plus 300 mille emplois, espèrent les responsables gouvernementaux. Le Cabinet propose également une baisse de la TVA de 24% à 20%, à partir de 2016. Dans le même temps, à compter de 2017, les contributions versées par les employeurs et les salariés à la sécurité sociale devraient également diminuer, tandis que le taux unique dimposition devrait reculer de 16% à 14% à lhorizon 2019. La touche et le vote finaux sur ces projets doivent être apportés lundi. Toutefois, le cerveau de ces projets, lancien ministre des Finances Darius Vâlcov, ne sera pas présent. Il a présenté sa démission après avoir été mis en examen pour corruption.

    Et cest pour la même raison que le chef de lAgence nationale dintégrité, Horia Georgescu, a quitté son poste, cette semaine. Il a été interpellé et ensuite placé en détention provisoire pour abus de fonction. La semaine a également apporté des problèmes judiciaires au très controversé maire social-démocrate de Constanta (sud-est), Radu Mazare, au sénateur social-démocrate, Dan Şova, et au député libéral Theodor Nicolescu, tous sous enquête pour corruption.




    Nouvelle loi de financement des partis politiques



    La Chambre des députés a adopté mercredi en sa qualité de forum décisionnel la loi sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales. Si le chef de l’Etat la promulgue, les campagnes électorales seront financées exclusivement de fonds publics. Pour emprunter de l’argent auprès de personnes physiques et morales, les partis politiques et les candidats doivent se munir de documents authentifiés par un notaire. Par ailleurs, la distribution de biens frappés de logo électoraux sera interdit, tandis que les donations en argent d’un montant supérieur à la valeur totale de dix SMICs pourront se faire uniquement par virement bancaire. Le député social-démocrate Mircea Draghici, initiateur de la proposition de loi mentionnée, déclare: « Largent reçu par les candidats pourra financer seulement certains types de dépenses : publicité électorale dans les médias – télévision, radio, presse écrite, Internet – sondages, dépliants et brochures. La distribution de biens portant des enseignes électorales sera interdite. Afin daméliorer la transparence, on a rendu obligatoire le virement des donations en argent sur des comptes bancaires », a précisé le député social-démocrate Mircea Draghici. Le député du groupe parlementaire populaire et démocrate, Tudor Ciuhodaru, estime toutefois que les financements illégaux ne disparaîtront pas des campagnes électorales, même avec cette nouvelle loi. (trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov)

  • 12.03.2015 (mise à jour)

    12.03.2015 (mise à jour)

    Partenariat — Le président roumain Klaus Iohannis et son homologue polonais Bronislaw Komorowski ont signé jeudi à Varsovie une déclaration commune qui renforce le partenariat stratégique bilatéral, dans le contexte régional trouble engendré par la crise dans lest de lUkraine. Ce partenariat est plus que nécessaire dans lactuelle situation et il doit être consolidé, de même que flanc oriental de lOTAN, a estimé le chef de lEtat polonais. Pour Bucarest, la relation avec la Pologne est prioritaire, a renchéri le président Klaus Iohannis, tout en réaffirmant, à loccasion, lappui de la Roumanie à la souveraineté, lindépendance et lintégrité territoriale de lUkraine. Les deux hommes ont par ailleurs convenu dorganiser à lautomne prochain, à Bucarest, une réunion des chefs des Etats de la région, en préparation du sommet de lOtan de Varsovie, en 2016.



    Voisinage – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, sest entretenu au téléphone ce jeudi avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó, au sujet des propos tenus par le chef dune ONG magyare, qui avait estimé que la Roumanie était “lEtat islamique de lEurope au 21e siècle”. Lors dune cérémonie à Budapest, Árpád György-Mózes, leader de la Société pour le Pays des Sicules, a estimé que les autorités roumaines font “décapiter” les droits au rassemblement, à la libre expression et à lidentité nationale des Magyars de Roumanie. Qualifier la Roumanie “dEtat islamique de lEurope” est “inacceptable”, selon le ministre roumain des Affaires étrangères, de tels propos nayant aucun lien avec lesprit européen qui devrait définir les relations de bon voisinage et le partenariat stratégique entre les deux pays. Bogdan Aurescu a encore dit à son homologue hongrois que Bucarest souhaite que le Protocole du Comité roumano-hongrois de coopération visant les problèmes des minorités nationales soit conclu et signé au plus vite, alors que les négociations sur ce document ont démarré en 2011. Le ministre Péter Szijjártó a, pour sa part, précisé quil avait pris les mesures nécessaires pour accélérer le processus.



    Développement – Le commissaire européen à lagriculture, Phil Hogan, se trouve ces jeudi et vendredi en Roumanie, pour sa première visite dans le pays après la prise de ce mandat, détenu auparavant par le Roumain Dacian Cioloş. Le responsable communautaire rencontre notamment le premier ministre, Victor Ponta, le ministre de lAgriculture, Daniel Constantin, ainsi que les membres des commissions parlementaires pour lagriculture et respectivement pour les affaires européennes. Cette visite intervient alors que Bucarest attend le feu vert de la Commission européenne pour son Programme national de développement rural pour la période 2014-2020. Lexécutif communautaire doit annoncer son point de vue en juin prochain.


    Egalement à Bucarest, la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Cretu, a parlé avec les autorités roumaines au sujet du plan général de transport de la Roumanie, un document stratégique, selon Bruxelles. Selon Corina Cretu, la Commission européenne investira 6,8 milliards d’euros dans les projets d’infrastructure inclus dans ce plan directeur jusqu’en 2020.



    Justice — Les procureurs anti-corruption ont perquisitionné jeudi le siège de la Mairie du 5e arrondissement de la capitale roumaine, ainsi que le domicile de son édile, Marian Vanghelie, soupçonné de corruption. Selon des sources judiciaires, à commencer par 2007 il aurait illégalement accordé des marchés publics contre des commissions d’environ 20%. Le préjudice s’élèverait à plusieurs dizaines de millions d’euros. M Vanghelie, un des politiciens les plus sulfureux et influents de la gauche, avait été exclu en début d’année du Parti social démocrate au pouvoir et avait annoncé son intention de s’impliquer dans un nouveau projet politique social-démocrate. Et toujours jeudi, la compagne de Marian Vanghelie, Oana Niculescu-Mizil, a présenté sa démission de ses fonctions de députée social-démocrate, après avoir été auditionnée par les procureurs anticorruption. Ceux-ci laccusent davoir été impliquée dans des échanges commerciaux, incompatibles avec la mission parlementaire.

  • La semaine du 16 au 21 février 2015

    La semaine du 16 au 21 février 2015

    Priorité zéro : la lutte anticorruption



    Encore un ministre roumain accusé de corruption est passé cette semaine derrière les barreaux. Il s’agit de Monica Iacob Ridzi, ancienne ministre de droite de la Jeunesse, condamnée à 5 ans de prison pour abus de fonction. Selon les procureurs anticorruption, Mme Iacob Ridzi a été condamnée pour avoir approuvé des paiements pour des services fictifs à des sociétés organisatrices d’événements occasionnés, le 2 mai 2009, par la Journée de la Jeunesse. De plus, après le déclenchement de l’enquête, elle aurait disposé la suppression des preuves des archives électroniques du ministère.



    Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des Députés de Bucarest a approuvé mercredi les demandes de démarrer les poursuites pénales et de placer en détention provisoire l’ancienne ministre du Développement et du Tourisme, Elena Udrea, élargissant ainsi la liste des accusations à son encontre dans une des deux enquêtes de corruption dont elle fait l’objet.



    Enfin, l’homme d’affaires Iulian Hertanu, le beau-frère du premier ministre social démocrate Victor Ponta, a été placé en détention provisoire pour 30 jours dans une affaire de fraude aux fonds européens. Dans le même dossier, un entrepreneur soupçonné dappartenir à un groupe criminel organisé a été lui aussi placé en détention provisoire, alors quun ancien conseiller du département de Prahova fera lobjet dune enquête sous contrôle judiciaire, aux côtés des députés Sebastian Ghita et Vlad Cosma, ainsi que du père de ce dernier, Mircea Cosma, président du Conseil départemental de Prahova. Le préjudice est estimé à 1,7 millions deuros environ auxquels sajoutent 555.000 euros provenant de lévasion fiscale.




    Nouveau chef au Service roumain de renseignement intérieur



    Estimant qu’il était essentiel d’avoir un civil à la tête du Service roumain de renseignement intérieur, le président roumain Klaus Iohannis a proposé, jeudi, l’eurodéputé libéral Eduard Hellvig pour occuper le poste de chef de l’institution. Né en 1974, Eduard Hellvig est diplômé en sciences politiques. Il est membre du PNL depuis 2008. En 2012, il a été ministre du Développement régional et du Tourisme dans le gouvernement de Victor Ponta. Si la semaine prochaine les sénateurs et députés de Bucarest donnent leur aval à la proposition du président Iohannis, Eduard Hellvig sera le 5e directeur du Renseignement intérieur, succédant ainsi à George Maior qui a démissionné le mois dernier.



    En attendant l’avis du Parlement, Eduard Hellvig a déjà mentionné sur son profil Facebook que le développement des capacités de défense de la sécurité nationale et la lutte contre la corruption seraient ses priorités en tant que chef de l’institution. Par ailleurs, les juges de la Cour Constitutionnelle de la Roumanie ont depuis mercredi une nouvelle collègue en la personne de Simona Maya Teodoroiu, qui remplace Toni Grebla, actuellement sous enquête pour corruption.




    Propositions pour un allègement fiscal



    Le gouvernement roumain a annoncé un allègement fiscal majeur qui devrait entrer en vigueur lannée prochaine. Parmi les modifications envisagées figure la réduction de la TVA de 24% actuellement à 20% en 2016 et à 18% en 2018. Pour les aliments de base — viande, poisson, fruits et légumes — le projet propose une TVA de 9% à partir de l’année prochaine.



    Par ailleurs, à partir de 2017, les contributions au système de sécurité sociale devraient baisser jusquà 7,5% du salaire brut de chaque salarié, par rapport à 10,5% actuellement, tandis que la part de lemployeur dans cette taxe ne devrait se monter quà 13,5%, contre 15,8% actuellement. Pour relancer les investissements, le gouvernement propose déliminer les impôts sur les constructions et sur les dividendes. Le taux dimposition unique sera maintenu et même réduit à 14% à partir de 2019. Le ministère des Finances propose également une diminution des accises sur les carburants et l’alcool.



    Par ailleurs, selon le nouveau Code fiscal, toutes les personnes ayant un revenu seront obligées à payer des contributions à la sécurité sociale et à lassurance maladie. Enfin, les impôts appliqués aux micro-entreprises, aux logements et aux terrains augmenteront. Pendant un mois, le projet du nouveau Code Fiscal fera lobjet dun débat public, au bout duquel il sera soumis au Parlement.




    Dialogue consulaire avec la diaspora roumaine



    « Dialogue consulaire avec la diaspora roumaine » — c’est le titre du programme lancé en début de semaine par le ministère des Affaires étrangères de Bucarest à l’intention notamment des Roumains de l’étranger, pour qu’ils puissent s’informer correctement et utiliser des services consulaires modernisés sous tous les aspects, lit-on dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Le document parle aussi d’ouverture, amabilité, promptitude, bon sens et intérêt à l’égard des besoins de chaque individu, des principes sur lesquels devrait reposer la conduite du Corps Consulaire roumain.



    Le programme se déroulera dans la première moitié de l’année en cours. Pratiquement, une équipe du ministère des Affaires étrangères se déplacera dans les pays les plus sollicités d’un point de vue consulaire — Italie, Espagne, France, Allemagne, Royaume Uni, Autriche, Belgique et Grèce — pour présenter aux Roumains qui y vivent le système de services informatisés E-Cons.




    La Roumanie et ses voisins



    Le Parlement de la République de Moldova a peiné pour voter un gouvernement, après le scrutin législatif de novembre, aucun parti ou alliance ne disposant de la majorité nécessaire pour imposer un premier ministre. Suite à un vote de la dernière chance, cette semaine, l’indépendant Chiril Gaburici et son équipe ont reçu le vote de confiance du parlement de Chisinau. A Bucarest, le ministère des Affaires Etrangères s’attend à ce que le nouveau cabinet moldave poursuive les efforts d’approfondir les réformes démocratiques et de consolidation du parcours européen du pays, qui a un accord d’association avec l’UE.



    Par ailleurs, sur la toile de fond de la crise en Ukraine, la Roumanie et son voisin du sud, la Bulgarie, ont des intérêts communs de diversifier les sources d’alimentation en énergie, de développer les voies de communication par la construction de nouveaux ponts sur le Danube ou encore dans la coordination des efforts pour adhérer à l’espace Schengen.



    Tous ces sujets ont été évoqués jeudi à Bucarest par les ministres des affaires étrangères roumain et bulgare, Bogdan Aurescu et respectivement Daniel Mitov, et ensuite vendredi par les présidents roumain Klaus Iohannis et bulgare, Rosen Plevneliev. (trad: Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • 30.06.2014 (mise à jour)

    30.06.2014 (mise à jour)

    Ratification – La Chambre des députés et le Sénat de Bucarest se réunissent cette semaine en sessions extraordinaires pour ratifier le traité d’association et de libre échange que la République de Moldova a signé vendredi à Bruxelles avec l’UE. La Roumanie a déjà annoncé qu’elle souhaitait être le premier Etat membre de l’UE à ratifier l’accord. Le geste revêt une importance symbolique censée mettre en exergue le soutien constant de Bucarest à l’intégration européenne de l’Etat voisin, ex-soviétique, à majorité roumanophone. Pour entrer en vigueur l’accord doit être ratifié par les Parlements des 28 Etats membres de l’Union.



    Négociations — Un nouveau round de négociations en vue d’une fusion entre les principaux partis de centre-droit de Roumanie, le PNL et le PDL, a eu lieu ce lundi à Bucarest. Les discussions interviennent après l’élection à la tête des libéraux lors du congrès extraordinaire de samedi, de Klaus Iohannis, actuel maire de la ville de Sibiu. Par ailleurs, le Comité exécutif du PSD, premier parti au sein de la coalition au pouvoir, doit décider du calendrier d’actions pour la désignation du candidat social-démocrate à la présidentielle de novembre. Le nom le plus véhiculé en ce sens est celui du premier ministre Victor Ponta.



    Remerciements — Les Etats-Unis remercient la Roumanie pour le courage et l’engagement dont elle a fait preuve en Afghanistan. Dans un communiqué rendu public ce lundi, Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest, affirme que durant les 12 années de présence dans ce pays, les soldats, les gendarmes et les policiers roumains ont aidé au démantèlement d’un réseau terroriste et à l’instruction des forces locales de sécurité, en défendant ainsi le peuple afghan contre les rebelles talibans. L’officiel américain a également rendu hommage aux 23 militaires roumains qui ont péri en Afghanistan. La Roumanie a démarré dimanche le retrait des ses troupes déployées dans ce pays.



    Visas — Le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques, Bogdan Aurescu, s’est entretenu ce lundi au Ministère des affaires étrangères de Bucarest avec Loretta Sanchez, co-président du Groupe d’amis pour la Roumanie du Congrès des Etats-Unis. L’officiel roumain lui a demandé de soutenir l’adoption avec célérité de la législation permettant d’inclure la Roumanie au programme Visa Waiver. Par la même occasion, il a présenté les progrès de la Roumanie dans l’accomplissement des critères prévus par la législation américaine et rappelé les attentes des autorités de Bucarest et des citoyens roumains concernant la suppression des visas pour les Etats-Unis. Bogdan Aurescu a également fait connaître les démarches de Bucarest visant à appuyer le parcours européen de la République de Moldova, de l’Ukraine et de la Géorgie et a plaidé en faveur de l’engagement conséquent de Washington à soutenir les efforts visant à relever les défis actuels qui se posent devant cette région. Le secrétaire d’Etat roumain a par ailleurs souligné la nécessité de la nomination, au plus vite, d’un nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest.



    Voisinage — Stefan Füle, le commissaire européen chargé de lélargissement, compte sur l’appui de la Roumanie au développement des politiques de voisinage de l’UE. Il a apprécié la position de principe de Bucarest concernant la politique de la Russie à l’égard de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie. Selon le correspondant de Radio Roumanie, Stefan Füle a également précisé à Bruxelles que dans la déclaration au sujet de la poursuite du processus d’élargissement, rendue publique la semaine dernière par la presse en ligne, il n’avait pas un instant mis en doute la crédibilité de la Roumanie et de la Bulgarie, comme certains médias l’avaient affirmé.



    Francophonie – Une école mastérale francophone d’été a ouvert ses portes à Bucarest, ce lundi. Pendant une semaine, étudiants, chercheurs, enseignants et journalistes vont échanger des idées sur des thématiques diverses, telles « francophonie et communication interculturelle », « la francophonie dans l’Europe centrale et orientale », « journalisme et solidarité » ou encore « migration, santé, communication ». Organisée par la Faculté de journalisme et des sciences de la communication de l’Université de Bucarest, l’Institut de recherche en communication de l’Université Lyon 2 et le Bureau Europe centrale et orientale de l’Agence universitaire de la Francophonie, l’école mastérale d’été de Bucarest s’inscrit dans un programme de master « mass médias, développement, société » ; dans l’espace universitaire roumain, il introduit une dimension européenne en terme de contenu et d’acteurs impliqués.



    Statistiques — Les Roumains d’Espagne forment la principale communauté étrangère, malgré la diminution de 5% enregistrée en 2013 sur la toile de fond de la régression générale du nombre des ressortissants étrangers dans ce pays ibérique, relèvent les données de l’Institut espagnol des statistiques. Au 1er janvier 2014, on recensait 730.340 Roumains résidant en Espagne, tandis que le nombre des étrangers en général avait baissé de 7,82% en 2013, Les autres communautés étrangères importantes d’Espagne sont celles des Marocains, des Britanniques et des Equatoriens. Début 2014, l’Espagne dénombrait 46.507.760 habitants.



    Rapid — Dans la saison 2014-2015, l’équipe roumaine de football Rapid Bucarest va évoluer dans la première ligue après avoir gagné l’appel auprès du Tribunal arbitral du sport de Lausanne. En situation d’insolvabilité, selon des critères sportifs, le club avait gagné son droit d’évoluer en première ligue, mais il n’avait pas reçu de licence. A la fin de la saison 2012-2013, Rapid avait rétrogradé au deuxième échelon, en raison des difficultés financières. Trois fois champions nationaux, Rapid Bucarest détient aussi 13 Coupes de la Roumanie.



    Gymnastique – Au Championnat du monde d’aérobic accueilli par la ville de Cancun, au Mexique, la Roumanie a remporté 5 médailles. Trois médailles d’or ont été décrochées dans les catégories Duo mixtes, Trio et Groupe. Le palmarès de la Roumanie a été complété par deux médailles d’argent, l’une dans la catégorie des individuelles femmes et l’autre dans la compétition par équipes.