Tag: voiture

  • De la canicule aux orages

    De la canicule aux orages


    La semaine débute sous le signe des grandes chaleurs
    qui sévissent en Roumanie depuis plusieurs jours déjà, en alternance avec les
    phénomènes orageux. La météo sera capricieuse dans les jours à venir, annoncent
    les météorologues qui ont placé l’ouest du pays et certains départements du sud
    et du centre en alerte jaune aux grandes chaleurs. Les températures se
    monteront à 38, voir 39C dans la Plaine de l’Ouest, tandis que dans le reste du
    territoire, elles iront de 34 à 37 degrés. Selon Météo Roumanie, des pluies à
    verse, accompagnées de coups de tonnerre et de coups de foudre frapperont,
    notamment dans la deuxième partie des jours à venir les régions de montagne et
    même d’autres régions.

    Cela fait plusieurs jours déjà que les météorologues ont
    placé plusieurs régions du pays en alertes aux pluies torrentielles et aux orages
    dont les effets continuent à être visibles. Par exemple, quelques localités du
    département de Dolj, dans le sud de la Roumanie, ont été placées samedi en
    vigilance rouge aux pluies diluviennes et aux phénomènes orageux.

    A Craiova,
    chef-lieu du département, un orage a paralysé la ville samedi. Le vent a
    arraché des toitures, a déraciné des centaines d’arbres qui ont endommagé des voitures,
    tandis que des rues ont été inondées et que des voitures ont été emportées par les
    torrents d’eau. Dans certains quartiers, une bonne partie de la chaussée a été considérablement
    minée par toute l’eau qui s’est infiltrée sous l’asphalte. Il y a eu des
    endroits dans la ville où les eaux se sont montées au-dessus du niveau de l’assise
    des voitures. On parle de 60 litres de pluie par mètre carré, dans le contexte
    où partout en Europe, je parle bien de l’Europe, non seulement de la Roumanie, la
    capacité d’évacuation des canalisations est limitée à 25 litres de
    précipitations par mètre carré a fait savoir le maire de Craiova. On a reçu
    plus d’une centaine d’appels du 112, le numéro vert en cas d’urgence et les
    autorités ont suspendu temporairement la circulation des trams et sont intervenus
    pour aider la population.

    Une situation problématique a été constatée à
    Miercurea Ciuc, dans le centre du pays. Dans cette ville, plus de 2000
    personnes sont restées sans électricité après que l’orage eut déraciné des arbres
    qui, dans leur chute, ont endommagé des lignes électriques. Il a fallu l’intervention
    des équipes spécialisées pour dégager les rues et les places sous les eaux. Les
    orages ont frappé aussi le département de Mehedinti, dans le sud-ouest, où des
    arbres ont été abbatus par de fortes rafales, tandis que dans la ville de Drobeta Turnu Severin, le vent a arraché la toiture d’un
    immeuble.


    Enfin, dans le département de Valcea, dans le sud du
    pays, l’orage a arraché une partie de la toiture d’une église, qui dans sa
    chute, a détruit des lignes d’électricité. Dans la ville de Râmnicu Vâlcea,
    chef-lieu du département, les rafales ont renversé un poteau électrique.







  • Infrastructure routière et le parc automobile national, deux sujets sensibles en Roumanie

    Infrastructure routière et le parc automobile national, deux sujets sensibles en Roumanie


    L’infrastructure
    routière de Roumanie demeure toujours déficitaire au chapitre
    autoroutes, qui comptent actuellement près de 950 kilomètres.
    D’ailleurs, la densité des autoroutes est une des plus réduites au
    niveau européen par rapport à la superficie du pays. L’année
    dernière, le réseau autoroutier s’est enrichi de seulement 30
    kilomètres. Mais cette année les autorités se sont proposé des
    objectifs ambitieux et signé lundi le contrat visant le projet et la
    construction du deuxième secteur de l’autoroute A1 reliant les
    villes de Sibiu et de Pitesti, les deux dans le centre et
    respectivement dans le sud du pays.

    Le constructeur est une
    entreprise du BTP de Turquie qui a une vaste expérience dans le
    domaine. D’une longueur de 32 kilomètres, le secteur entre les
    localités de Boiţa
    et Cornetu sera la première autoroute alpine de Roumanie. Avec un
    coût estimé à 850 millions d’euros, ce projet compte 49 ponts et
    viaducs, sept tunnels et un écoduc pour les grands mammifères.
    L’entrepreneur dispose de 18 mois seulement pour réaliser le projet
    et de 50 mois pour les travaux de construction. A présent, les
    travaux visent une des autoroutes les plus attendues de Roumanie, le
    1er secteur de la même voie à grande vitesse, entre Sibiu et Boita,
    soit 13 kilomètres qui devraient être achevés en décembre de
    cette année. L’année dernière les travaux ont été démarrés
    aussi sur le 5e secteur entre Pitesti et Curtea de Arges, soit 30
    kilomètres à achever à l’horizon 2025. Par ailleurs, le ministre
    des Transports, Sorin Grindeanu a annoncé avoir rencontré les
    autorités serbes au sujet de la construction d’une autoroute reliant
    la capitale serbe, Belgrade à la ville de Timisoara dans le
    sud-ouest de la Roumanie. Le responsable roumain a précisé qu’un
    accord à ce sujet sera signé à la fin mars.

    Il
    y a aussi des nouveautés concernant le parc automobile national, un
    autre sujet sensible en Roumanie. Malgré une progression
    impressionnante du nombre de voitures jusqu’à plus de 8 millions
    d’autos en 2021, la Roumanie demeure en fin du classement européen
    du taux de motorisation avec seulement 376 voitures par mille
    habitants alors que la moyenne européenne était de 569 véhicules
    par mille habitants. Mais le problème c’est le fait que le pays
    dispose d’un des parcs automobiles les plus vieillis de l’UE avec un
    âge moyen des autos en circulation en 2021 de 16,5 ans, alors qu’en
    France il tourne autour des 10 ans. Dans ce contexte, les autorités
    ont donné mardi le coup d’envoi des programmes des renouvellement du
    parc automobile national. Il s’agit de primes à la casse accordées
    aux propriétaires de véhicules anciens qui souhaitent s’acheter un
    véhicule neuf dans le cadre des programmes appelés « le
    tacot » et le « tacot plus ».

    L’État offre 1200
    euros de prime à la casse pour l’achat d’un véhicule neuf à moteur
    thermique à faibles émissions de CO2. La nouveauté de cette année
    est le fait que le bénéficiaire peut envoyer à la casse deux
    véhicules anciens et recevoir une prime cumulée de 1800 euros. S’y
    ajoutent des bonus de 300 euros par voiture vieille de plus de 15 ans
    et dont la norme de pollution est Euro 3 et inférieure. L’achat de
    véhicules qui roulent avec du GPL est également encouragé par une
    prime de 300 euros. D’autres bonus s’ajoutent encore à l’achat de
    véhicules hybrides et électriques dans le cadre du programme « le
    tacot plus », pour arriver à une réduction 10 800 euros du
    prix d’un véhicule purement électrique et de 6000 euros dans le
    cas des véhicules hybrides.

    La valeur du financement ne pourra
    pourtant pas dépasser 50% du prix du nouveau véhicule. Reste à
    voir pourtant quel sera l’impact de ce programme particulièrement
    généreux en 2022 sur la toile de fond de la flambée des prix des
    véhicules neufs et de l’incertitude économique actuelle.

    (trad. Alex Diaconescu)

  • Une taxe pollution pour Bucarest

    Une taxe pollution pour Bucarest

    Au moins un million de propriétaires de voitures devraient payer à partir de l’année prochaine une taxe pour pouvoir rouler dans les rues de la capitale ou au centre ville, en cas de validation du projet Oxygène proposé par Mme la maire de Bucarest, Gabriela Firea. Au terme de cette proposition, les véhicules Euros 1 et 2 se verront interdire l’accès au cœur de Bucarest et ils seront contraints de payer une taxe pour pouvoir circuler dans le reste de la ville. Quant aux automobiles Euro 3 et 4, celles-ci pourront continuer à rouler au centre ville, à condition de régler la taxe pollution. Les véhicules diesel répondant aux normes Euros 5 et 6 ou ceux électriques seront exonérés de taxe et ne se verront pas limiter l’accès dans les rues bucarestoises.

    D’un montant entre 105 et 400 euros, en fonction du degré de pollution, la nouvelle vignette aura une durée allant d’un jour à un an. Le nouveau projet affecte particulièrement les propriétaires des véhicules sans normes. Ceux-ci se verront obligés de débourser 3 euros par jour, 63 euros par mois, 231 euros pour six mois ou 420 euros par an, pour continuer à rouler sur Bucarest. Les voitures Euro 3 seront redevables d’une taxe d’un euro et 20 centimes pour un seul jour dans les rues de la capitale et d’une taxe de 147 euros pour une année entière. Les nouvelles restrictions seraient levées en weekend et pendant la nuit, du 22h00 à 7 heures du matin. Les véhicules publics ne seront pas concernés par cette taxe.

    La vignette pollution pourrait être réglée en ligne, par sms, ou dans les stations service. En cas de non paiement, le chauffeur en question risque d’écoper d’une amende qui sera versée au budget de la Municipalité. L’argent qui en résulte sera investi par la suite dans des différents travaux, investissements et projets environnementaux ou de mobilité urbaine. A l’heure où l’on parle, Oxygène est soumis au débat public. Selon les données fournies par la Mairie de la capitale, à l’heure où l’on parle, 1,6 millions d’auto sont immatriculées à Bucarest et dans le département d’Ilfov. Sur ce total, une voiture sur cinq se verra complètement interdire l’accès au centre ville, tandis que plus de 650.000 seront redevables d’une vignette, si le projet est mis en place.

    D’ailleurs, d’après la Municipalité, Oxygène est un projet qui permettrait aussi la fluidification du trafic sur Bucarest. Et puisqu’on parle pollution, il convient de rappeler qu’en 2018, l’édile de Bucarest, Gabriela Firea, a été fortement critiquée pour avoir renouvelé le parc de bus de Bucarest de 400 véhicules turcs, diesel. Entre temps, les bus électriques roulent déjà dans les rues de Cluj, une ville au cœur de la Transylvanie dont le maire souhaiterait passer aux bus à hydrogène dont l’alimentation ne dure que 7 minutes.

  • Jean Barbat (France) – Y a-t-il des retraits de permis de conduire en Roumanie ?

    Jean Barbat (France) – Y a-t-il des retraits de permis de conduire en Roumanie ?

    En Roumanie, le code de la route prévoit plusieurs situations où la police peut interdire à un chauffeur de conduire pendant une période fixe de temps. Bruler le feu rouge, ne pas accorder la priorité, doubler une voiture de manière irrégulière, ne pas respecter les ordres du policier, ne pas se présenter à la police en cas d’accident sans constat à l’amiable – tout cela entraîne une suspension du permis de conduire pendant 30 jours.

    On peut aussi se voir interdire de conduire pendant 60 jours si un accident aux dégâts matériels s’est produit suite aux actions que je viens de mentionner, mais aussi en cas de non-respect des règles de circulation concernant les cortèges officiels, la circulation à contresens ou l’interdiction de circuler sur une route publique.

    On peut aussi interdire à un chauffeur de monter au volant pendant 90 jours s’il a conduit après avoir bu de l’alcool, sans pourtant commettre une infraction, s’il a conduit son véhicule sachant que celui-ci présente des problèmes au système de freinage ou au mécanisme de direction constatés par un spécialiste, s’il n’a pas arrêté la voiture en traversant une voie ferrée ayant les barrières baissées ou les signaux rouges lumineux et sonores en marche ou bien s’il a dépassé par plus de 50 km/h la vitesse légale.

    Pour toute irrégularité constatée, les chauffeurs roumains reçoivent non seulement une amende, mais aussi des points de pénalisation. Au moment ils accumulent 15 points, leur permis est suspendu pour 30 jours. En cas d’accident qui fait des victimes décédées ou des blessées, le permis de conduire est automatiquement confisqué. Voilà en bref sur ce sujet.

  • 12.09.2017 (mise à jour)

    12.09.2017 (mise à jour)

    Gouvernement — Changement au sein du gouvernement de Bucarest. L’ex-ministre roumain de l’Economie, Mihai Fifor, est désormais le nouveau chef de la Défense du pays. Le portefeuille économique revient désormais au député social-démocrate Gheorghe Şimon. Les deux responsables ont déjà prêté serment devant le président Klaus Iohannis.



    L’ancien titulaire du portefeuille de la défense, Adrian Ţuţuianu, a démissionné il y a une semaine, après avoir essuyé les critiques de son chef, le premier ministre social-démocrate Mihai Tudose, qui lui reprochait la mauvaise communication au sujet du payement des salaires des personnels militaires et civils de l’Armée. Le ministère de la Défense avait annoncé qu’en septembre ses employés allaient recevoir les salaires sans les indemnités de repas et que les contributions à la Sécurité sociale et l’impôt sur le revenu ne seraient pas versées aux institutions en charge. Cette annonce a été démentie aussi bien par le premier ministre que par le ministre des Finances publiques, qui ont déclaré qu’il n’y avait aucune difficulté pour le payement des droits salariaux des militaires.



    Depuis l’opposition, le leader du Parti national libéral, Ludovic Orban, a mis en cause le gouvernement de ne pas vouloir tenir son engagement d’allouer 2% du PIB à l’Armée. C’est le vice-premier ministre Marcel Ciolacu qui assure l’intérim à la tête du ministère de la Défense.



    Justice — La Chambre des députés du Parlement de Bucarest a débattu mardi la motion simple déposée par le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie (tous les deux d’opposition) contre le ministre de la Justice Tudorel Toader. Selon les initiateurs de la motion, les amendements aux lois régissant la justice, proposés par M. Toader, sont une tentative d’annuler les progrès enregistrés jusqu’à présent dans le domaine. Le ministre a défendu son projet précisant que ces modifications étaient nécessaires pour mettre à jour la législation judiciaire, inchangée depuis 2004. Le Conseil supérieur de la magistrature, organisme qui veille au bon fonctionnement de la justice roumaine, avait réclamé un renouvellement du dispositif législatif depuis 2015, a encore affirmé Tudorel Toader. Le vote des députés sur cette motion est prévu pour mercredi.



    Vivement critiqué aussi par la société civile et les médias, le projet avancé par le ministre de la Justice stipule, entre autres, l’élimination du chef de l’Etat de la procédure de désignation des procureurs en chef des Parquets anticorruption et antiterrorisme, la subordination de l’Inspection judiciaire au ministère de la Justice et une plus grande ancienneté professionnelle requise pour les magistrats nommés dans différentes fonctions. La tentative du gouvernement de modifier, en début d’année, par décret d’urgence les codes pénal et de procédure pénale avait fait descendre des centaines de milliers de Roumains dans les rues de Bucarest et d’autres villes de province et de l’étranger ; ils accusaient le pouvoir d’essayer d’exonérer de responsabilité pénale pour corruption des personnages politiques et de l’administration publique.



    Duster — La nouvelle version de la Dacia Duster, la marque roumaine du groupe Renault, a été présentée mardi au Salon automobile de Frankfort, en Allemagne. Depuis 2011, Duster est vendu aussi sous la marque Renault dans les pays de l’Amérique latine. Depuis son lancement, le constructeur a vendu plus de 2 millions d’unités de ce modèle, dans une centaine de pays. Rappelons-le, c’est en 1999, que le constructeur français a repris les usines Dacia de Mioveni (dans le sud de la Roumanie).



    Météo — Le temps reste au beau fixe, en Roumanie. Le ciel sera variable, plutôt couvert sur le nord, le nord-est et les régions de montagne, où l’on attend quelques pluies faibles. Les minimales devraient descendre jusqu’à 11 degrés, tandis que les maximales ne devraient pas dépasser les 31 degrés.

  • Du rêve en lumière

    Du rêve en lumière

    Pour la troisième année de suite, le Festival international de la lumière Spotlight revient pour habiller de couleurs virtuelles la capitale roumaine. Des œuvres d’art et des installations de lumière pour réinventer les rues grisâtres, du mapping vidéo — à savoir des fresques lumineuses — pour donner une apparence hi-tech aux monuments historiques de la ville. Et cette année, Spotlight fait encore davantage dans la brillance, car il a pas mal grandi depuis sa création en 2015. Organisé par ARCUB, le centre culturel de la municipalité de Bucarest Il remplit à ce jour quelque 7 mille mètres carrés avec des œuvres d’une vingtaine d’artistes issus d’une dizaine de pays.



    Parmi eux, nous retrouvons lartiste visuel français Stéphane Masson et sa Voiture Aquarium, arrêtée sur un des côtés de l’avenue de la Victoire, l’artère principale du vieux Bucarest…





  • Abdelhamid Djebbari (Algérie) – quelles voitures pour les Roumains?

    Abdelhamid Djebbari (Algérie) – quelles voitures pour les Roumains?

    A l’instar de certains autres peuples, l’on constate que les Roumains préfèrent les véhicules d’occasion. A preuve, les plus de 250.000 immatriculations d’occases en 2015, un chiffre à la hausse de 14% par rapport à l’année précédente. La statistique a été réalisée par la Direction pour les permis de conduire et l’immatriculation des véhicules. Les Roumains ont donné la préférence aux marques suivantes : Volkswagen, qui arrive en tête du classement, suivi à grande distance par Opel, puis Ford, BMW, Audi, Skoda, Renault et Mercedes. Il est à remarquer que chacune de ces marques a connu une hausse entre 10 et 24% par rapport à 2014.



    Les Roumains sont très friands de voitures : les immatriculations de véhicules, neufs et d’occasion, ont progressé de 14% en 2015 par rapport à l’année antérieure. Il convient de mentionner aussi que les Roumains n’ont immatriculé en 2015 que 81.000 véhicules neufs. Cette tendance s’est poursuivie et s’est même accentuée les 5 premiers mois de 2016, puisque le marché des occases s’est accru de 21%.



    Même les ventes de véhicules neufs ont progressé de 16% par rapport à la même période de l’année dernière. Ainsi, en 2016, pour les véhicules neufs immatriculés, les Roumains ont donné la préférence au producteur national Dacia, groupe Renault, suivi de loin par Skoda et Volkswagen. Pour les occases, les trois premières marques choisies n’ont pas bougé.



    Le parc automobile national de Roumanie comptait, fin 2015, près de 6,6 millions d’unités, à la hausse de 5% par rapport à 2014. Sur ce chiffre, 5,15 millions étaient des voitures. Pourtant, plus de 2 millions et demie de ces véhicules étaient plus vieux de 12 ans, et à la baisse de 12% par rapport à 2014. 1,9 millions de véhicules avaient une ancienneté entre 6 et 10 ans, et 1,2 millions avaient plus de 20 ans. La plupart de ces véhicules sont Diesel.

  • A la Une de la presse roumaine 29.04.2016

    A la Une de la presse roumaine 29.04.2016

    La Russie menace de mesures de rétorsion contre la Roumanie en cas daboutissement du projet de lOTAN, épaulé par Bucarest, visant la création dune flotte alliée en mer Noire et léchange sec entre les diplomatie des deux pays sétale dans les pages des journaux roumains. En outre, les journalistes bucarestois se penchent sur les raisons pour lesquelles un million et demi de Roumains “sont condamnés” à travailler au noir ou encore sur les négociations visant à créer une usine de voitures électriques sur le territoire roumain.


  • Ţiriac Collection

    Ţiriac Collection

    Un Carnet d’adresses atypique aujourdhui. Nous entrons dans un monde de beauté où l’histoire, la technique et la célébrité sont en tous points fascinantes. Nous entrons à “Ţiriac Collection”, qui a récemment organisé un événement spécial pour honorer la Fête nationale française. Qu’est-ce que c’est, direz-vous ? C’est l’unique collection roumaine privée de véhicules d’époque et non seulement, ouverte au public tous les week-ends. Elle appartient, comme son nom l’indique, à l’ancienne star du tennis, aujourd’hui le milliardaire Ion Ţiriac.


  • Automobile ou joyau?

    Automobile ou joyau?

    Lautomobile dont nous parlons est une pièce de musée, une De Dion Bouton de 1898, qui peut être admirée depuis plus de six mois au Musée dhistoire de Galati. Lauto est munie dune boîte de vitesses à trois rapports et marche arrière. Le démarrage se fait à laide dune manivelle et le système déclairage est composé de deux lampes à flamme dacétylène, alimentées par un générateur. Détail important, lauto est en parfait état de fonctionnement.



    Le directeur du Musée dhistoire de Galati, le professeur Cristian Caldararu, raconte comment cette auto est arrivée à faire partie du patrimoine du musée. « Nous sommes heureux dêtre les propriétaires dune grand-mère de lautomobile. Il sagit dune De Dion Bouton, que le Musée dhistoire a achetée en 1956. Son histoire est très intéressante : elle avait appartenu à Nicu Cincu, vice-président du conseil départemental du comté de Covârliug. Nicu Cincu, qui avait acheté cette auto en 1899, la utilisée jusquen 1927. A ce moment-là, il décide de la vendre à un ouvrier du chantier naval de Galati. Celui-ci la garde jusquen 1956, quand pour des raisons financières il décide de contacter le directeur du musée de lépoque, le professeur Grigoriu. Ce dernier a accepté dacheter lauto en mai 1956, puisquune telle offre, on ne pouvait pas la rater. A lépoque le musée à payé une somme considérable, soit 2000 lei. »



    Cristian Caldararu raconte lhistoire de la marque française De Dion Bouton : « Ce fut en 1883, soit au début de lhistoire de lautomobile, que le marquis Albert De Dion a construit en coopération avec deux mécaniciens de Paris, Georges Bouton et Trepardoux, une automobile à quatre roues, propulsée par un moteur à vapeur. Et cest ainsi quest née la marque De Dion Bouton. Une autre voiture est née en 1885. Cétait une auto à carrosserie phaéton, à quatre places, dotée dun moteur à vapeur qui développait cinq chevaux. Sa vitesse était assez importante, car elle pouvait filer à 30 kilomètres à lheure. Plusieurs années plus tard, soit en 1893, suivirent les moteurs à combustion interne et à allumage électrique. Et voilà quAlbert De Dion et Georges Bouton embrassent ce progrès technique et se dédient à la construction dune automobile équipée dun moteur à combustion interne. Le musée est le propriétaire ce cette auto construite en 1898, dérivé du tricycle paru en 1895 et qui avait été un grand succès commercial, étant produit en près de 22 mille exemplaires. Seulement trois exemplaires existent encore dans le monde, une voiture se trouve en Angleterre et une autre au Canada. »



    Les automobiles De Dion Bouton anticipent en fait les véhicules à traction intégrale de nos jours, puisque les roues arrière reliées au moteur à vapeur, transmettaient le mouvement par une courroie aux roues avant. Le modèle construit en 1884 pouvait atteindre une vitesse maximale de 30 km/h. En 1887, le mécanicien Georges Bouton a remporté avec un tel véhicule le premier rallye automobile officiellement organisé en France par la revue « Vélocipède ». Durant cette compétition, il a même atteint la vitesse de 60 km à lheure. Lautomobile De Dion Bouton de Galati a été restaurée dans les années 80, aux usines sidérurgiques de la ville. Lauto est estimée à 800 mille euros, mais sachez que les responsables du géant automobile japonais Toyota ont offert presque le double pour lacheter, afin de la mettre sous une cloche en verre devant le siège central de la compagnie. Et vu que la voiture exposée au musée de Galati est unique dans cette partie du monde, elle a fait lobjet dune exposition organisée au Musée national dhistoire de la ville de Bucarest il y a deux ans, aux côtés de plusieurs autres autos dépoque. A lheure actuelle, en Roumanie les trois véhicules dépoque en état de fonctionnement les plus vieux sont lauto De Dion Bouton, une Ford T de 1914 et une auto de la marque Ego de 1924. La Ford T appartient à un collectionneur de Galati, entièrement remise à neuf avec des pièces dorigine venues des Etats Unis. Le musée « Gheorghe Petrascu » de Tecuci possède une voiture Ego, produite en Allemagne en 1924. Ce cabriolet à quatre places a un moteur à quatre cylindres en ligne qui développe 14 chevaux. Lauto de Tecuci a également été utilisée dans un film réalisé par Nae Caranfil, un cinéaste roumain renommé.



    Ces vénérables voitures pourraient même participer à un rallye à travers le pays. Détails avec Cristian Caldararu, directeur du Musée dhistoire de Galati : « Cest un projet que nous souhaitons réaliser cette année, en coopération avec le musée dhistoire de Tecuci. Pourtant, notre voiture doit passer par un contrôle technique visant notamment son moteur. Nous avons pensé traverser plusieurs villes importantes de Roumanie, évidemment la voiture circulera uniquement à lintérieur des villes, pas sur les routes. 25 km à lheure, cest la vitesse maximale quun tel véhicule peut atteindre. Rappelons quà lépoque, ces voitures croisaient souvent des carrosses et un carrosse à quatre ou six chevaux pouvait facilement doubler lauto. » Jusquà la mise en œuvre de ce projet, cest uniquement la Ford T que le grand public peut voir parfois rouler dans les rues de la ville de Galati. Evidemment, pas à lheure de pointe.






  • 17.09.2013

    17.09.2013

    Syrie – La Roumanie regrette profondément l’utilisation des armes chimiques, y compris contre des civils, en Syrie, est-il dit dans un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bucarest, qui ajoute que le recours aux armes chimiques est inacceptable. Le ministère roumain des Affaires étrangères exprime également son espoir qu’une résolution sur l’arsenal chimique du régime syrien sera adoptée le plus rapidement possible par le Conseil de sécurité ; de l’avis de Bucarest, le document doit prévoir des mesures contraignantes pour Damas.



    FMI – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a présenté au Parlement de Bucarest la lettre d’intention pour la signature d’un nouvel accord préventif avec la Commission européenne, le FMI et la Banque mondiale. Ce sera un prêt de 4 milliards d’euros, sur une période de deux ans. Afin d’obtenir ce prêt, le gouvernement roumain s’est engagé devant le FMI à vendre la majorité des compagnies du portefeuille du ministère de l’Economie. Le premier ministre a récemment affirmé, à ce même sujet de l’accord avec le Fonds, que les seules majorations de taxes convenues avec l’institution financière internationale étaient la hausse des accises aux produits de luxe, pour compenser la baisse de la TVA pour le pain, et la contribution à l’assurance maladie appliquée aux revenus réalisés par les personnes physiques, propriétaires d’espaces en location. La direction du FMI devrait approuver l’accord avec la Roumanie dans le courant de ce mois.



    Exploitation – Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest a voté la création d’une commission spéciale consacrée au projet canadien minier de Rosia Montana (au centre du pays). Les sénateurs et députés auront jusqu’au 1er octobre pour déposer des amendements à ce projet. Le 20 octobre, la Commission spéciale devrait présenter son rapport sur la question. Ces derniers jours, des dizaines de milliers de gens ont protesté contre ledit projet, dans les rues de Bucarest et d’autres villes de Roumanie. Ils affirment que la technique d’exploitation de l’or à base de cyanures aura un impact négatif sur l’environnement. De leur côté, les partisans du projet, des habitants Roşia Montană pour la plupart, insistent sur le fait que l’ouverture du site créerait des emplois et résoudrait les problèmes économiques et sociaux de la région.



    Automobile – Le nombre d’immatriculations de voitures neuves a connu en Roumanie la plus forte hausse parmi les pays européens, a fait savoir l’Association des constructeurs automobiles européens. Les ventes ont augmenté de 25,5% en août 2013 par rapport au même mois 2012. En revanche, le marché automobile de Roumanie a chuté de 17,6% au cours des huit premiers mois de cette année. Le marché de l’UE s’est contracté de 5% en août, mettant ainsi un terme à l’embellie enregistrée entre avril et juillet. Le Royaume Uni est le seul grand marché à avoir connu une hausse (de 10,9%) en août, alors qu’en Allemagne et en France, les ventes de voitures neuves ont baissé de 5,5% et respectivement de 10,5%.



    Danube — La Roumanie et la Bulgarie oeuvrent à l’élaboration d’une initiative commune portant sur la voie navigable du Danube, document qu’elles soumettront à la Commission européenne, a déclaré ce mardi le ministre bulgare des transports, Danail Papazov. Ce dernier a participé à Vilnius, à la réunion informelle des ministres européens des transports, en marge de laquelle il s’est entretenu avec son homologue roumain, Ramona Manescu. L’initiative commune prévoit notamment l’aménagement du chenal navigable à hauteur de l’Ile Batin, une zone critique pour la navigation en cas de baisse de débit du fleuve.

  • 23.08.2013

    23.08.2013

    Energie – Le ministère roumain de l’Economie a transmis à la Commission européenne une pré-notification concernant les modifications apportées à la législation dans le domaine des énergies renouvelables, mais n’a reçu aucune demande de Bruxelles relative à une plainte des investisseurs. Le gouvernement de Bucarest a décidé de reporter à mars 2017 la délivrance de certificats verts pour les centrales hydroélectriques et solaires, et à janvier 2018 pour les centrales éoliennes. La décision a mécontenté le géant énergétique CEZ, le plus gros investisseur dans le domaine des énergies renouvelables de Roumanie, qui a affirmé avoir adressé une plainte à la Commission suite à cette mesure prise par Bucarest, vu qu’elle pourrait lui causer un maque à gagner supérieur à 66 millions d’euros par an. Le groupe tchèque est entré sur le marché roumain en 2005, et y a investi plus d’un milliard d’euros.



    UNICEF — Les représentants du gouvernement roumain et de l’UNICEF ont signé vendredi à Bucarest le Plan d’action du programme de l’Agence humanitaire des Nations Unies en Roumanie pour la période 2013-2017. Le document en question concerne les enfants vulnérables vivant au sein des communautés isolées des zones rurales et urbaines très pauvres. En outre, le programme prévoit pour la première fois l’appui direct par l’UNICEF au processus de planification et de mise en place des fonds européens par la Roumanie, dans le but de réduire les iniquités par rapport aux autres pays de l’UE.



    Dacia – La marque roumaine Dacia, appartenant au groupe français Renault, connaît la hausse des ventes la plus forte en Europe, en dépit de la crise, lit-on dans le Financial Times. Selon la publication britannique, le principal atout des modèles Dacia, c’est le prix. Au Royaume Uni, par exemple, un SUV Dacia Duster coûte 9.000 ­£, soit près de 4.000 de moins que les marques concurrentes. Renault a informé que sa marque roumaine avait rapporté 24% des ventes du groupe en Europe, les six premiers mois de l’année en cours. En Roumanie, la capacité de production est de 350.000 véhicules par an, et l’automobile portant le numéro 5 millions serra fabriquée début 2014. L’activité des usines Dacia a généré, en 2012, 7,7% des exportations de la Roumanie. Cette performance classe Dacia première parmi les compagnies exportatrices du pays.



    Monument – Un monument à la mémoire des victimes des déportations staliniennes a été inauguré à Chisinau, capitale de la République de Moldova. Selon les documents, dans les années ’40 et ’50, plus de 60.000 personnes ont été déportées, à plusieurs reprises, en Sibérie et au Kazakhstan. Cette campagne a visé les Roumains de Bessarabie, appellation historique de la République de Moldova, après son occupation par l’Union soviétique. L’événement a une charge symbolique importante, vu qu’en République de Moldova, même après la proclamation de son indépendance en 1991, certaines forces ont tenté de nier les crimes perpétrés par le régime soviétique.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, 21 ans, s’est qualifiée dans les demies de finale du tournoi de New Haven (USA), doté de prix de 690.000 $, après avoir vaincu en quarts de finale, la Russe Ekaterina Makarova, numéro 26 mondial WTA. Simona, numéro 23 mondial, s’est assuré un chèque de 33.000 $ et 200 points WTA. Dans l’avant-dernier acte de la compétition, elle aura pour adversaire la gagnante du match entre la Danoise Caroline Wozniacki (8e dans la hiérarchie mondiale) et l’Américaine Sloane Stephens (17e WTA). Simona Halep est en excellente forme, avec trois tournois du circuit mondial gagnés cette année.



    Football – Toutes les trois équipes roumaines qui ont joué jeudi le match aller du barrage de qualification dans les poules de la Ligue Europa ont perdu. Astra Giurgiu a cédé en déplacement, 2-0, face aux Israéliens de Maccabi Haïfa, Pandurii Târgu Jiu s’est inclinée 1-0 à domicile devant les Portugais de Sporting Braga, alors que Petrolul Ploiesti a essuyé une défaite en déplacement, devant Swansea City (Pays de Galles), par 5-1. Dans le barrage pour la qualification dans les groupes de la Ligue des champions, la championne de Roumanie, Steaua Bucarest, a fait match égal (1 partout), mercredi, à domicile, contre la championne de Pologne, Legia Varsovie. Les matchs retour auront lieu la semaine prochaine.

  • Le premier collectif budgétaire en 2013

    Le premier collectif budgétaire en 2013

    Après avoir reçu l’accord des bailleurs internationaux de fonds, le gouvernement de Bucarest ayant à sa tête le social-démocrate Victor Ponta a avalisé le premier collectif budgétaire de cette année dans les circonstances où la prévision de croissance économique à été révisée à la hausse, jusqu’à 2%. Ainsi, les ministères de la Santé, du Développement Régional, de la Justice et la Direction Nationale Anti-Corruption bénéficieront d’allocations supplémentaires, tandis que les montants les plus élevés sont amputés des ministères du Travail et des Transports ainsi que du Secrétariat Général du Gouvernement.



    Cette mesure n’est pas une surprise, disent les analystes, mais engendre des signes d’interrogation sur les performances économiques du dernier temps car le gouvernement ne dit rien à propos des recettes accrues au budget de l’Etat. Les analystes attirent l’attention sur le fait que le déficit budgétaire se creuse et que la hausse des dépenses publiques est nécessaire pour que l’ensemble de l’économie puisse reprendre de la vigueur.



    Pour une meilleure utilisation du denier publique le cabinet de Victor Ponta a, également, adopté un arrêt visant la diminution de la TVA appliqué au pain, de 24% à 9%, à partir du 1-er septembre. Cette mesure pourrait être aussi appliquée aux autres aliments de base si elle s’avère un succès après son application aux produits de panification. Ceci peut être un pas important vers la baisse de l’évasion fiscale — estime Victor Ponta — mais la collaboration des producteurs est nécessaire car, par la baisse de la pression fiscale, donc, une moindre TVA, plusieurs la payeront et la masse des recettes au budget de l’Etat augmente. Qui plus est, le premier ministre adresse un appel à la population de demander le reçu fiscal à l’achat du pain.



    Pour compenser le manque à gagner immédiat au budget, le gouvernement a alloué 100 millions de lei (quelques 22 millions d’euros) et a avalisé la hausse des accises appliquées à l’alcool tout comme des accises sur les biens de luxe tels les voitures aux moteurs puissants, les yachts, les objets en or, les montres et les armes à feu. Dans le cas des objets en or les anneaux d’alliance sont exceptés, tandis que les autres bijoux sont accisés à hauteur d’un euro par gramme. Les amateurs de fourrures naturelles et d’armes payeront, compte tenu de la valeur des objets en question, des accises allant de 50 à 1500 euros.



    La pire des nouvelles est celle qui affecte les chauffeurs qui achètent des voitures neuves ou d’occasion équipées de moteurs dont la cylindrée dépasse 3000 centimètres cubes. Ils payeront un euro pour chaque centimètre cube excédant cette valeur. Les navigateurs passionnées n’ont pas été laissés de côté. L’accise appliquée aux yachts commence par 4000 euros pour une embarcation de 8 mètres de long et augmente de 500 euros pour chaque mètre supplémentaire. Un nouvel collectif budgétaire est déjà programmé pour la fin octobre. (trad.: Costin Grigore)

  • En boîte de nuit avec les pleureuses

    En boîte de nuit avec les pleureuses


    L’UE s’est donné pour objectif de réduire à moitié le nombre de victimes des accidents de la route d’ici 2020 dans tous les 27 Etats membres. Une première étape serait d’identifier les différents facteurs qui influent sur le nombre total de morts sur les routes. Il s’agit, notamment, de l’excès de vitesse, de la consommation dalcool ou de drogues ou du manquement à une règle de priorité. La Roumanie a démarré récemment une série de campagnes de sensibilisation de l’opinion publique afin de réduire le plus possibles le nombre de morts sur les routes.


    Réunies sous le slogan « Va pour la vie !», les campagnes initiées par l’Inspection générale des services de police de Roumanie, en partenariat avec l’agence Publicis, se proposent d’éduquer chauffeurs et piétons à la fois, en faisant recours aux figures des trois des grands dictateurs de l’humanité. Avec des détails, Silviu Nedelschi, directeur de création chez Publicis: « Nous avons pris trois des personnages les plus odieux de l’histoire mondiale – Staline, Hitler et Saddam – et les avons collés sur un pare-brise comme s’ils avaient été percutés de plein fouet par une voiture. En fait, l’idée est qu’un tel accident ne serait jamais possible puisque la victime s’avère toujours un innocent et jamais le plus affreux personnage historique. C’est, si vous voulez, un autre moyen censé attirer l’attention des chauffeurs qui, faute de vigilance, risquent de heurter un innocent. »


    Il a suffi de deux jours pour que les images des dictateurs collées sur le pare-brise fassent le tour du monde. Ensuite, la campagne de prévention des accidents de la route s’est poursuivie avec quelque chose d’encore plus dur: une vidéo tournée un samedi soir, devant une boîte de nuit de Bucarest. Un groupe de pleureuses planté devant l’entrée accompagnait les clients plus ou moins beurrés jusqu’à leurs voitures, avec des cris et des vers spécifiques des rituels funéraires: « Tu as bu et tu vas prendre le volant? Pourquoi veux-tu nous quitter? Pourquoi gis-tu dans la rue, mon Dieu? Vas t’en, diable maudit/ C’est bien toi qui a laissé couler le venin de l’alcool dans ses veines/ Tu l’as emporté loin de la lumière et tu l’as forcé à entrer dans la voiture/ Oh, mon Dieu, serre-le dans tes bras et pardonne-lui le fait d’avoir bu et d’avoir pris le volant/ Pourquoi nous as-tu quittés ?/ Mon Bon Dieu, ait pitié de lui. »






    Si les lamentations des pleureuses s’avèrent insuffisantes pour vous faire renoncer à la voiture après avoir consommé de l’alcool, les initiateurs de la campagne publicitaire ont imaginé quelque chose d’encore plus frappant: une serviette brodée, nouée autour du rétroviseur extérieur de l’auto selon la tradition dicté par le rituel funéraire chez les Roumains. Aux dires du sous-commissaire de police Cristian Andries, la campagne, lancée sur la Toile avant la saison estivale 2012, a profondément marqué les internautes: « Nous essayons de convaincre tous les participants au trafic routier d’avoir un comportement responsable et de circuler de manière préventive. Beaucoup d’accidents de la route se produisent sur fond de consommation d’alcool et nous avons pensé à mettre sur pied cette campagne pour faire baisser le nombre de ces événements. Nous l’avons lancée exactement au moment où la plupart des jeunes se rendaient au bord de la mer Noire pour le 1er mai, justement pour les faire réfléchir un peu et saisir l’essentiel : ne conduisez pas l’automobile après avoir bu de l’alcool. Par ailleurs, cette campagne ne s’adressait pas uniquement aux jeunes, mais à tous les automobilistes. Certains ont aimé cette idée et ceux qui ont vu la vidéo ont retenu notre message. »


    Andrei Daniluc, rédacteur publicitaire principal, souligne que ce moyen de communiquer le message « ne prends pas le volant si tu as bu » a été une bonne occasion de dire les choses d’une manière différente des campagnes habituelles de la Police : « Les gens connaissent les campagnes de sensibilisation classiques de la police : ne boit pas, ne conduis pas, ne frappe pas ta conjointe, ne fait pas ça. C’est comme un parent qui dit « ne fait pas ça parce que tu auras des ennuis. » Nous avons pensé qu’en modifiant un peu l’angle, la Police ne fait qu’améliorer son image. Le monde dira « eh bien, voilà qu’ils commencent à se moderniser, ils ne se résument pas aux interdictions. » Je crois que la campagne a eu tant de succès en raison de la manière dont les choses ont été dites. Ce qui plus est, c’est une pratique typiquement roumaine, parce que je n’ai pas entendu qu’il existe ailleurs cette tradition des pleureuses professionnelles. Chez nous c’est une pratique qui remonte à la nuit des temps et je crois que c’est ainsi que s’explique pourquoi elle fonctionne toujours. Nous les approchions à la sortie de la boîte, quand ils devaient faire le choix entre prendre le volant, partir en covoiturage avec un ami ou appeler un taxi. Nous avons utilisé deux moyens de communiquer le message : le premier, les pleureuses. Si cela ne fonctionnait pas, les gens trouvaient des serviettes accrochées à leurs rétroviseurs extérieurs. Et là, ils tombaient sur un autre avertissement. Mais ce furent les pleureuses qui ont eu l’impact le plus fort. »


    Une autre vidéo qui a fait fureurs sur Internet présente une série d’images de chiens communautaires qui utilisent les passages piétons pour traverser la route. Le message est simple : s’ils peuvent faire ça, tu peux le faire aussi. C’est ainsi qu’a été analysée une autre cause majeure des accidents de la route : « Les piétons indisciplinés qui traversent la rue partout constituent une des principales causes génératrices d’accidents graves de la route en Roumanie. Depuis quelques années, la vitesse et les piétons indisciplinés occupent les deux premières places au classement des causes des accidents. Nous parlons d’une campagne inédite, mais nous espérons que la réaction du public soit positive, qu’il comprenne exactement le message : il faut traverser la rue sur un passage piétons. »


    L’année dernière, ont été enregistrés environ 9300 accidents de la route qui ont fait aussi des victimes. Aux dires du commissaire adjoint Andries, par le biais de campagnes mémorables, l’Inspection générale de la police roumaine espère que le nombre des accidents baisse de plus en plus, tout comme celui des familles vivant des drames. (trad.: Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • Comment applique-t-on «  le timbre d’environnement » ?

    Comment applique-t-on « le timbre d’environnement » ?


    Imposée par les autorités roumaines en 2007 afin de procéder au renouveau du parc auto, la taxe de première immatriculation, de pollution ou d’environnement — comme a-t-elle été appelée successivement – a souffert plusieurs modifications jusqu’à présent. La dernière version de celle-ci est apparue ce mardi dernier, après l’aval du gouvernement roumain, qui introduit le timbre d’environnement pour les voitures ayant tout au plus 8+1 places, taxe qui entrera en vigueur le 15 mars prochain. Pour les autres catégories de véhicules, les règles actuelles demeurent valables.


    La nouveauté vis-à-vis du projet présenté il y a un mois est que cette taxe augmente pour les voitures à moteur diesel Euro 3 et Euro 4, les autorités estimant que les émissions polluantes y sont plus élevées. Ceux qui ont déjà payé la taxe d’environnement sous ses différentes formes n’en sont pas affectés car ils sont exempts de payer le timbre d’environnement. Quant aux voitures immatriculées avant 2007, le timbre d’environnement ne sera payé qu’en cas de vente. La nouvelle formule de calcul ne prend pas essentiellement en compte la capacité cylindrique du moteur mais les émissions de dioxyde de carbonne. Selon les données présentées par le Ministère de l’Environnement, le montant à payer diminue de 60% pour les voitures Euro 2, de 80% pour celles Euro 1 et de quelques 90% pour les non-Euro, comme détaille la ministre Rovana Plumb : « On tient compte, aussi, de l’élément de dépréciation, respectivement les années de fonctionnement. Plus une voiture est ancienne, plus le restant de sa vie est plus court et, donc, elle pollue moins, compte tenu du fait que le timbre d’environnement n’est payé qu’une fois et couvre toute la durée de vie de la voiture. »


    Selon la ministre, si les taxes demeuraient au même niveau pour les véhicules non-Euro, Euro 1 et Euro 2, un blocage aurait été crée pour leur vente. Le timbre d’environnement observe le principe que le pollueur paye, dit Rovana Plumb, et que celui-ci frappe assez fort le motorisations Euro 3 et euro 4 qui forment la plupart des voitures d’occasion achetées par les Roumains. Dans leur cas, la taxe augmente de 10% à 15%, même si, selon les spécialistes, leur moteurs sont moins polluants que les non-Euro ou Euro 1 et 2. La nouvelle taxe facilite l’acquisition de voitures très anciennes et n’encouragent point le renouveau du parc auto – affirment les producteurs .


    Le nouveau timbre d’environnement porte, également, atteinte aux voitures à moteur diesel qui payeront une taxe accrue vis-à-vis de celles à essence. Dans le cas de voitures anciennes de 7-8 ans, la différence de cette taxe peut s’élever, même, à 50%. La nouveauté est que celui qui immatricule une voiture électrique touche une prime, un euro ticket de 2500 euros. Néanmoins , les spécialistes attirent l’attention sur le fait que cette mesure n’aura pas un gros impacte sur le marché, dans les circonstances où les prix en sont assez élevés et, plus que cela, il est difficile d’alimenter ces voitures électriques. En janvier 2012, il n’y avaient que 10 voitures électriques en Roumanie. (trad.: Costin Grigore)