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  • Des volontaires pour le système de santé

    Des volontaires pour le système de santé

    La
    pression sur le système de santé est extrêmement élevée en cette
    fin d’année partout dans le monde, à cause de la deuxième vague de
    la pandémie de Covid 19. Le manque de personnel et la surcharge de
    travail ont déterminé le gouvernement de Bucarest d’adopter un
    décret d’urgence qui réglemente le déroulement du volontariat dans
    des institutions sanitaires et dans le cadre des services d’urgence.
    Les volontaires recevront une indemnité mensuelle de 2500 lei (soit
    quelque 500 euros) en échange d’au moins 120 heures d’activité.

    Selon le gouvernement, la pression sur le système sanitaire n’est
    pas générée uniquement par le grand nombre de malades dépistés
    positifs au coronavirus. Les hôpitaux se confrontent également à
    une baisse de leur capacité de gérer des cas, provoquée
    principalement par la réduction du nombre de personnels médicaux à
    cause de l’exposition au virus et des infections, ainsi que par le
    nombre relativement réduit d’aides soignants et de médecins
    spécialistes. Selon les autorités, les principales structures
    touchées par le manque de personnel sont les services de soins
    intensifs, les urgences, l’épidémiologie, la radiologie, les
    maladies infectieuses et la pneumologie. Ce qui plus est, une
    situation difficile est signalée aussi dans les autres institutions
    qui gèrent la situation générée par le risque épidémiologique
    au niveau national. Par conséquent, suite à l’adoption du décret
    d’urgence qui réglemente le déroulement du volontariat dans des
    institutions médicales et dans les unités des urgences, les
    étudiants en médecine des années terminales pourront se porter
    volontaires durant l’état d’alerte et pour une période de 30 jours
    après la fin de celui-ci.

    Ce sont les universités qui dressent les
    listes de volontaires et le département des situations d’urgence est
    celui qui devra déployer les futurs médecins dans les hôpitaux les
    plus mis à l’épreuve. Les premières répartitions des étudiants
    volontaires qui devraient rejoindre les médecins en première ligne
    ont déjà été signées. Selon les autorités, durant les six
    derniers jours depuis l’approbation du nouveau décret, près de 2000
    étudiants en médecine se sont inscrits dans le programme, dont plus
    d’un tiers ont déjà été déployés dans une première étape dans
    25 départements du pays. Les autorités assurent que durant la
    prochaine période, d’autres répartitions entreront en vigueur afin
    de permettre le déploiement des étudiants dans plusieurs autres
    hôpitaux de Roumanie. Cela, alors que de plus en plus de localités
    demandent de l’aide.

    Par exemple, la Direction de la Santé publique
    du département de Iaşi (nord-est) a déjà fait appel aux
    volontaires et aux organisations non-gouvernementales pour assurer le
    transport du personnel médical qui prélève des échantillons pour
    les tests de dépistage du nouveau coronavirus parmi les personnes en
    isolement à domicile. Le nombre de demandes de dépistage a été
    multiplié par cinq à Iaşi ces derniers temps et les équipes des
    services d’ambulance sont dépassées par la situation.

    C’est dans ce
    contexte pandémique que le gouvernement de Bucarest a assuré qu’il
    faisait tous les efforts pour prendre les meilleures mesures contre
    la pandémie et pour mobiliser toute la société afin que l’on
    puisse tous réussir à dépasser cette crise.


    (trad. Alex Diaconescu)

  • Le projet « La forêt de l’avenir »

    Le projet « La forêt de l’avenir »

    Pour cette raison, ces dernières années, de plus en plus d’ONGs, d’institutions publiques et de volontaires participent à des activités de reboisement. L’année passée, on a démarré le projet « La forêt de l’avenir », en aidant les autorités locales et les propriétaires privés à reboiser les surfaces de fonds forestier avec des difficultés de régénération. Les forêts ont été rétrocédées en plusieurs étapes et des situations diverses et compliquées ont mené, en quelques cas, à leur dégradation.

    La campagne de replantation est ouverte à tout propriétaire privé qui détient une forêt et à toute mairie, et les propositions peuvent être soumises sur le site www.padureademiine.ro. C’est une plate-forme sur laquelle les demandeurs potentiels trouveront des informations détaillées sur le projet.

    Le coordinateur de ce projet, Ionuţ Apostol, nous en dit plus: « Le projet a été lancé en septembre 2017, en partenariat avec l’Association des administrateurs des forêts, avec l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava et avec une compagnie privée. Le but en est de planter un million de jeunes arbres (tout au long des sept années du projet) en aidant ainsi les petits propriétaires de forêts ayant des difficultés de régénération. Pratiquement, il s’agit des surfaces atteintes par des incendies, par des renversements après des vents violents ou par la neige, des phénomènes d’assèchement en masse ou des attaques d’insectes. En général, les propriétaires de forêts – quand ils en extraient du bois et obtiennent ainsi des revenus – accumulent un fonds de régénération et de conservation. De ce fonds, on paye alors les coûts de reboisement, si nécessaire. Toutefois, il y a aussi des situations spéciales lorsque les propriétaires n’ont pas collecté l’argent pour ce fonds ou bien la forêt leur a été rétrocédée en mauvais état et il y a donc des surfaces de forêt où on ne peut pas intervenir sans un appui externe. C’est ici qu’intervient le projet « La forêt de l’avenir », pour couvrir tous les coûts nécessaires au reboisement. Après la plantation, on revient avec des travaux complémentaires et de maintien et après 6-7 années, la forêt devrait pouvoir se développer naturellement, sans l’intervention de l’homme. »

    Ce printemps, environ 200 volontaires ont participé au reboisement d’une surface dans la localité de Dumbrăviţa, au département de Braşov. Le terrain a été transformé en pâturages dans les années ’50 et en l’an 2004, le terrain a été rendu au fonds forestier, sans fournir aussi la preuve de l’argent nécessaire au reboisement. La mairie locale a démarré la plantation de cette surface et le projet « La forêt de l’avenir » continue ces efforts.

    Ionuţ Apostol raconte : « Récemment, on a eu la première session de reboisement dans la commune de Dumbrăviţa, au département de Braşov. Dans ce projet, une surface de 10 ha a été sélectionnée là où on a commencé à planter des chênes rouvre, des frênes et des érables sycomore – en total, 50 milles jeunes arbres. La surface totale de reboisement est de plus de 100 milles ha, mais cette année on continue l’effort de la mairie de cette localité, qui en 2016-2017 a reboisé environ 16 ha. Nous continuerons avec 10 ha et nous espérons pouvoir revenir là les années prochaines. Il nous reste 5 surfaces pour la plantation, dans les départements de Maramures, au nord du pays, et dans les départements de Bistriţa Năsăud, Harghita, Covasna et Suceava, donc ce printemps on va planter au total plus de 140 mille jeunes arbres sur une surface d’environ 35 ha. »

    21.000 jeunes arbres ont été plantés l’année passée dans ce projet, sur 4,7 ha du département de Suceava. Les plantations auront lieu annuellement, chaque printemps et automne, en fonction du spécifique de chaque endroit, des espèces et des conditions météorologiques et les travaux continueront pendant plusieurs années après la plantation, dans toutes les zones sélectionnées. (Trad. Nadine Vladescu)