Tag: voyageurs

  • Quel avenir pour la compagnie aérienne Tarom?

    Quel avenir pour la compagnie aérienne Tarom?

    Au premier semestre 2024, plus de 12 millions de personnes ont transité les aéroports roumains

    Le nombre de voyageurs enregistrés sur les aéroports roumains est à la hausse par rapport aux années précédentes, informe l’Association nationale des aéroports. La Roumanie a dépassé déjà le record de 2019, considérée comme la meilleure année pour le tourisme roumain de la dernière décennie. Durant les six premiers mois de l’année en cours, plus de 12 millions de personnes ont transité les aéroports roumains, soit de 10,5% de plus que durant la même période de 2019 et de 5% de plus que durant le premier semestre de 2023. La majoration du prix des billets d’avion, les retards et les annulations de vol, tout comme un degré d’insécurité concernant certaines destinations en proie à des conflits ont fait que de nombreux touristes optent pour la Roumanie comme destination de leurs vacances. Petit bémol: on voyage très peu en avion à l’intérieur du pays, seulement 7% des courses aériennes sont des vols internes.

     

    Tarom vend ses slots de l’aéroport londonien Heathrow à Qatar Airways.

    Récemment, la compagnie nationale de transport aérien Tarom a annoncé la vente de ses slots de l’aéroport londonien Heathrow à Qatar Airways. La transaction devra se finaliser le 26 octobre. Dans un communiqué officiel, la compagnie a qualifié cette initiative de stratégique et nécessaire afin d’assurer la soutenabilité économique de la Tarom, dans les conditions où la destination de Heathrow s’est avérée l’une des moins profitables de ces dernières années. Or, une fois les slots vendus, la Tarom pourra se concentrer sur une modernisation de sa flotte et de ses destinations, dans le cadre d’un ample plan de redressement qui lui permette de refaire profit à l’horizon de 2025 – 2026. Il convient de rappeler que la compagnie nationale Tarom, détenue par l’Etat roumain, fait des efforts pour survivre. Ces six dernières années, les pertes ont atteint presque 300 millions d’euros ce qui représente un trou financier de 55 millions d’euros par an. L’année dernière, suite aux efforts de redressement, les pertes ont chuté à 17 millions d’euros et pour cette année, la compagnie espère un léger profit. Fin avril, la Commission Européenne a approuvé une aide financière de 95,3 millions d’euros pour que la compagnie se réinvente.

     

    Tarom achète des Boeings 737 Max8

    Pour l’instant, aux dires de sa direction, Tarom n’envisage pas de supprimer de destinations, mais vue le contexte problématique sur le marché de l’aviation, la situation peut encore changée. Le PDG par intérim de Tarom, Costin Iordache, affirme que ce n’est qu’après 2026,  une fois la restructuration terminée, que la compagnie pourra inaugurer de nouvelles courses. En attendant, elle doit vendre 4 avions Airbus 318 et acheter des Boeings 737 Max8, pour moderniser sa flotte. Le nouveaux avions arriveront en Roumanie début 2025. La compagnie Tarom a été créée en 1954 et elle est membre de l’alliance SkyTeam depuis juin 2010. Depuis 1993, elle fait partie de l’Association internationale des Transporteurs aériens.

  • Les aéroports internationaux de Roumanie

    Les aéroports internationaux de Roumanie


    Bucarest: aller à l’aéroport en navette

    Depuis le 2 décembre, les voyageurs en route vers
    l’Aéroport Henri Coanda de Bucarest peuvent s’y rendre plus facilement depuis
    le centre-ville, en prenant la navette express nr.100. Elle circule sur le même
    trajet que l’ancien bus 783 sauf qu’elle n’arrête que dans les stations
    principales. Elle circule 24 sur 24, toutes les 15 minutes dans la journée et
    toutes les 30 minutes pendant la nuit. Toujours depuis le 2 décembre, le bus
    442 a changé son itinéraire et à présent, il fait station devant l’Aéroport
    international Henri Coanda. Il circule toutes les 20 minutes durant les heures de
    pointe.

    Brasov: le parking de l’Aéroport International Ghimbav est désormais payant



    Dirigeons-nous vers Brasov où le parking de l’Aéroport
    International Ghimbav est désormais payant. Pour une durée maximales de 6
    heures, le tarif est de 5 lei, soit un euro par heure. Entre 6 et 12 heures de
    stationnement, le tarif est de 45 lei, soit 9 euros, tandis qu’entre 12 et 24
    heures, il montera à 60 lei, soit 12 euros. Pour chaque journée supplémentaire,
    le parking vous coûtera 10 euros de plus. Précisons que l’aéroport est doté
    d’un parking de 175 places, prévus de 6 stations de recharge pour les voitures
    électriques, de 4 places pour les chauffeurs handicapés et de 4 places de
    parking pour les cars.

    Hausse du nombre des passagers pour le transport aérien de Roumanie



    En Roumanie, le transport aérien de passagers a
    connu une hausse de 18,8% durant les 9 premiers mois de l’année, par rapport à
    la même période de 2022, en se chiffrant à plus de 18,7 millions de voyageurs.
    Le trafic le plus intense a été enregistré sur l’aéroport international Henri
    Coanda de Bucarest, avec plus de 5,5 millions de passagers embarqués et 5,5
    millions débarqués, sur l’aéroport Avram Iancu de Cluj, presque 1,27 millions
    de passagers embarqués et 1,23 millions débarqués et sur l’Aéroport
    international de Iasi, avec plus de 880 milles passagers embarqués et 877.000
    débarqués.

    Quelles destinations internationales ?



    A parler du transport aérien international, les
    dix premiers aéroports de destination ou d’embarquement initial ont été Luton
    de Londres, Milan-Bergamo, Istanboul International, Tel-Aviv,
    Bruxelles-Charleroi, Vienne, Münich, Barajas de Madrid, Paris-Beauvais et
    Dortmund. Les principaux pays d’où ou vers lesquels les Roumains ont voyagé en
    avion ont été l’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne, la France,
    la Turquie, la Grèce, la Belgique, Israél et les Pays-Bas.

    Quelles destinations locales?






    Les villes roumaines entre lesquelles les Roumains
    ont le plus voyagé en avion dans le courant de cette année sont Bucarest,
    Timişoara (vest), Cluj-Napoca et Oradea (nord-vest). Les courses aériennes les
    plus populaires ont été celles entre Bucarest et Timisoara, dans le contexte où
    cette dernière a été capitale culturelle européenne en 2023 et entre Bucarest
    et Cluj Napoca. 37% des passagers ont voyagé en avion entre la capitale et
    Timisoara et 33% entre la capitale et la ville de Cluj. En troisième place dans
    le top des destinations les plus prises de Roumanie on retrouve la ville de
    Oradea, avec un taux de passagers de 9%, suivi par Iasi, 8% des voyageurs et
    Suceava, 5%. (trad. Ioana Stancescu)





  • Trafic intense à l’occasion des fêtes pascales 

    Trafic intense à l’occasion des fêtes pascales 

    Flux intense de voyageurs aux postes-frontières roumaines, surtout sur le sens dentrée en Roumanie. Parallèlement, sur le sens de sortie du pays, de nombreux Roumains partaient fêter Pâques à létranger, en Bulgarie ou en Grèce, mais aussi chez leurs familles en Europe occidentale, après la levée de la majorité des restrictions imposées durant la pandémie. Sy sont ajoutés les Roumains qui sont rentrés à létranger après les mini-vacances pour les Pâques catholiques, qui ont eu lieu cette année une semaine avant la fête orthodoxe. Résultat : une intensification du trafic routier de 150 % cette année par rapport à lannée dernière, selon la police roumaine aux frontières.



    Conformément à un communiqué, du 22 au 24 avril, plus de 500 000 voyageurs, ressortissants roumains et étrangers, et quelque 120 000 moyens de transport ont été soumis aux formalités de contrôle des documents, sur les deux sens. Les autorités ont adopté des mesures visant à fluidifier le trafic et à renforcer la frontière sans enregistrer aucun événement notable. 4 200 agents de la Police aux frontières ont été déployés chaque jour pour effectuer des missions de surveillance et de contrôle.



    La capacité des postes-frontières a été utilisée au maximum grâce au renforcement de la présence policière sur les deux sens. Là où la situation limposait, la police roumaine aux frontières a utilisé aussi ses équipements mobiles. Cette année, la frontière qui a connu le flux de voyageurs le plus important a été celle aérienne avec plus de 200 000 voyageurs, suivie par la frontière avec la Hongrie, avec plus de 140 000 voyageurs et 54 000 moyens de transport. Le poste-frontière des Portes de Fer, dans le sud-ouest, a été moins transité, puisquutilisé seulement par les voyageurs en route vers la Croatie, la Slovénie et la Serbie. Cest pourquoi les autorités ont recommandé dutiliser ce poste-frontière aux voyageurs en provenance dEurope de lOuest et dont la destination était le sud de la Roumanie. Dailleurs, les autorités ont recommandé aux voyageurs dutiliser tous les postes-frontières et de vérifier les temps dattente par le biais de lapplication Trafic on-line, accessible toujours sur le site de la Police roumaine aux frontières.



    Dans le contexte de la guerre provoquée par la Russie dans le pays voisin, des milliers dUkrainiens ont continué darriver en Roumanie, selon les autorités de Bucarest, tant via la frontière commune que depuis la République de Moldova. Depuis le déclenchement du conflit, il y a plus de deux mois déjà, au total quelque 800 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie. La majorité ont pourtant choisi de poursuivre leur chemin vers lEurope de louest, mais plusieurs milliers ont demandé lasile en Roumanie.

  • 30.11.2021

    30.11.2021

    Omicron – Les ressortissants roumains bloqués en Afrique du sud après la suspension des vols vers l’UE à cause du nouveau variant du coronavirus, l’Omicron sont arrivés ce mardi en Roumanie. Après l’atterrissage, l’avion de la compagnie Tarom qui les a transportés s’est arrêté sur la base aérienne 90 et non pas sur l’aéroport civil Henri Coanda, comme il était initialement prévu. La mesure a été adoptée à cause du risque d’infection sur la toile de fond des craintes provoquées par le variant Omicron. Tous les voyageurs seront soumis à des tests de dépistage et seront placés en quarantaine. La cinquantaine de places disponibles dans l’avion de la compagnie Tarom qui s’est déplacée à Pretoria a été mise à la disposition d’autres Etats membres de l’Union pour qu’ils puissent évacuer leurs ressortissants par le biais du mécanisme de protection civile européenne. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a précisé aujourd’hui que dans le contexte de la décision des autorités marocaines de suspendre les vols commerciaux à destination de ce pays l’Ambassade de Roumanie à Rabat doit gérer la situation de 72 touristes roumains dont les vols ont été annulés. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest recommande aux Roumains d’analyser attentivement l’opportunité de tout déplacement vers les Etats touchés par le nouveau variant du coronavirus et de suivre le site du ministère, dans la section « Avertissements de voyage ».

    Coronavirus en Roumanie – Plus de 1 600 nouveaux cas de covid 19 en 24 heures ont été rapportés ce mardi en Roumanie. Le bilan mortel des dernières 24 heures fait état de 147 décès, dont 17 antérieurs à cette période. Les médecins avertissent que même si le nombre des appels aux services d’urgences d’effectuer de tests de dépistage à domicile est à la baisse, de nombreux équipages sont toujours déployés sur le terrain. Après l’annonce de plusieurs Etats visant le dépistage du variant Omicron du virus SARS CoV 2 qui a enregistré déjà une cinquantaine de mutations, des tests de dépistage spécifiques sont effectués en Roumanie aussi. Entre temps, la vaccination traine à nouveau en Roumanie avec 9 500 personnes à avoir fait la première dose de vaccin contre le coronavirus ce mardi.

    OTAN – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu participe ces mardi et mercredi à Riga en Lettonie à la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats membres de l’OTAN. La réunion est un repère important dans les négociations du nouveau concept stratégique de l’OTAN et du Sommet de l’OTAN de Madrid en 2022. Le ministre Bogdan Aurescu devra réitérer l’appui de la Roumanie à l’élaboration d’un nouveau concept stratégique de l’OTAN censé offrir à l’Alliance les instruments adéquats de réponse aux défis du milieu sécuritaire actuel. Conformément à un communiqué du ministère roumain des AE, le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu analysera aussi les évolutions sécuritaires actuelles au voisinage à l’est de l’Alliance et le besoin de poursuivre les efforts de consolider la capacité de dissuasion et de défense d’une manière cohérente sur l’entier flanc oriental, y compris en mer Noire.

    1er décembre – 1 500 militaires et spécialistes du ministère de la Défense nationale et de l’Intérieur, mais aussi des cadres du service de télécommunications spéciales et de l’administration nationale des pénitenciers, auxquels s’ajoutent des militaires étrangers participent demain à la parade nationale organisée dans la Capitale à l’occasion de la fête nationale de Roumanie. Selon le ministère de la défense, une centaine de moyens de combat mobiles seront également présents au défilé. Une parade militaire se tiendra aussi à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie ; où les festivités sont commencées aujourd’hui. Des cérémonies militaires de dépôt de couronnes et de gerbes de fleurs, une exposition thématique de photographie et l’évocation de plusieurs personnalités liées à la Grande Union de 1918 sont également au programme. Devenue fête officielle après la Révolution anticommuniste de 1989, le 1er décembre marque la fin du processus de constitution de l’Etat national unitaire roumain par l’Union avec le Royaume de Roumanie de toutes les provinces à majorité roumaine qui faisaient partie jusqu’ici des empires multinationaux avoisinants.

    Le Caire – La Roumanie participe du 29 novembre au 2 décembre à la deuxième édition de l’Exposition Internationale de technique militaire EDEX 2021, organisée au Caire en Egypte. Y participent des entreprises de l’industrie de défense appartenant au Ministère de l’Economie, mais aussi des entreprises roumaines privées. 400 entreprises du monde se sont inscrites pour exposer les plus récentes technologies du secteur de la défense.

    Saint Andrée – Les chrétiens du monde et notamment de Roumanie célèbrent aujourd’hui le Saint Apôtre André. Il est le protecteur de la Roumanie, vu qu’il avait prêché le christianisme et baptisé les habitants de la région de Dobroudja dans le sud est de la Roumanie actuelle, sur la côte de la mer Noire. Saint Andrée a été martyrisé dans la ville de Patras en Grèce. Plus de 900 Roumains s’appellent Andrei ou Andreea et fêtent aujourd’hui leur jour du nom.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie, malgré une météo morose avec des pluies et de la giboulée sur l’ouest, le centre et le nord du pays. Des chutes de neige sont présentes en montagne. Les températures iront de 3 à 14 degrés. Les maximas tourneront mercredi autour des 10 degrés.

  • La quarantaine est obligatoire à l’arrivée en Roumanie

    La quarantaine est obligatoire à l’arrivée en Roumanie

    C’est le Comité national pour les situations d’urgence
    qui a opéré cette mise à jour de la liste des pays à risque épidémiologique
    élevé, afin de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. On retrouve
    sur cette liste des Etats de ce que l’on appelle « la zone jaune »,
    dont l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la Hongrie, l’Italie, la
    République de Moldova, le Royaume Uni, ou la Serbie, mais aussi l’Afrique du
    Sud, le Brésil, les Etats-Unis, le Liban, le Portugal, les Pays-Bas, le Qatar, la
    République tchèque, la Suède et la Suisse. Les personnes en provenance de ces destinations
    doivent présenter à leur arrivée en Roumanie un résultat négatif de test PCR
    réalisé moins de 72 heures avant le voyage et observer une période de
    quarantaine de dix jours, à l’adresse de résidence indiquée. L’obligation du
    test ne s’applique pas aux enfants de moins de trois ans qui accompagnent ces
    personnes.


    Dans le cas des personnes qui ne sont pas munies
    d’un tel document, la période de quarantaine sera de 14 jours. A l’entrée en
    Roumanie, les voyageurs en provenance du Royaume Uni devront aussi bien présenter
    le résultat du test et respecter la quatorzaine. Les travailleurs
    transfrontaliers, qui entrent en Roumanie depuis la Bulgarie, Hongrie, la
    République de Moldova, la Serbie et l’Ukraine, ainsi que les Roumains travaillant
    dans ces pays ne sont pas tenus de se confiner. D’autres exceptions à ces
    règles – les athlètes roumains qui pratiquent leur discipline sportive à l’étranger
    et qui sont appelés à faire partie des sélections nationales roumaines, ainsi
    que les équipes de tournage de film qui travaillent sur le territoire de la
    Roumanie sur la base d’un contrat ou d’un document prouvant que leur présence sur
    le territoire roumain est bien nécessaire.


    Le Comité national pour les situations d’urgence
    a également décidé que les transporteurs internationaux, aériens et routiers,
    de voyageurs depuis les zones à risque épidémiologique, y compris la Grande
    Bretagne, vers la Roumanie, sont obligés à refuser l’embarquement des personnes
    qui ne sont pas en mesure de présenter un résultat négatif de test PCR réalisé
    moins de 72 heures avant le voyage ou une attestation de l’injection de rappel du
    vaccin anti-Covid-19 réalisée au moins dix jours avant la date du voyage. Les
    personnes qui souhaitent faire le voyage peuvent aussi présenter des documents attestant
    qu’elles avaient été infectées par le SARS-CoV-2 au cours des derniers 90 jours
    et qu’un minimum de 14 jours sont passés entre la date de la confirmation et celle
    de l’embarquement.

  • 20.06.2020

    20.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – En
    Roumanie, cela fait quatre jour que le nombre de nouveaux cas d’infection au
    SARS-CoV-2 dépasse les 300. Depuis une semaine, les hôpitaux subissent une
    pression croissante, le nombre des personnes hospitalisées étant supérieur à
    celui des malades de Covid-19 qui ont guéri. Le plus récent bilan officiel
    indique 16 nouveaux décès enregistrés ces dernières 24 heures, ce qui fait
    monter le nombre des morts à 1.500 décès à cause de l’infection au nouveau coronavirus,
    et 330 nouveaux cas de contamination depuis hier, le total des malades étant à
    présent de 23.430. Sur ce total, 16.735 patients ont guéri, tandis que 190
    sont hospitalisés en soins intensifs. Quelque 1.330 personnes sont placées en
    quarantaine institutionnalisée et plus de 80.000 sont confinées à domicile,
    sous contrôle médical. Quant aux Roumains de l’étranger, 3.531 ont été dépistés
    positifs au nouveau coronavirus et 115 à
    cause de l’infection.




    Coronavirus dans le monde – L’Organisation mondiale de la santé
    avertit que la pandémie de coronavirus entre dans une phase nouvelle et
    dangereuse. Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyessus, attire l’attention
    que le virus est toujours létal et très contagieux. Il annonce que le bilan
    quotidien a atteint le chiffre record de plus de 150.000 de nouveaux cas, enregistrés
    notamment dans les deux Amériques, au Moyen Orient et en Asie du sud. Le Brésil
    a annoncé près de 55.000 nouveaux cas ces dernières 24 heures et dépasse le
    million de personnes infectées, étant le deuxième pays au monde, après les
    Etats-Unis, à atteindre ce chiffre. Le bilan mondial indique 8,7 millions de
    malades, dont 4,6 millions ont guéri, et environ 463.000 décès, selon worldometeres.info.


    Déclaration – Les voyageurs, qui arrivent en Roumanie à
    l’Aéroport international Henri Coandă de Bucarest, ont la possibilité, depuis
    hier, de remplir en ligne la déclaration épidémiologique, nécessaire pour
    entrer sur le territoire national. Cela réduit le temps d’attente, fluidifie le
    flux des passagers en provenance de l’étranger et diminue le risque de
    transmission du virus SARS-CoV-2. L’application est disponible sur le site www.bucharestairports.ro.


    Réactions – Le
    ministère roumain des affaires étrangères rejette les assertions du chef de la
    diplomatie hongroise Péter Szijjártó à l’égard du président de la Roumanie,
    Klaus Iohannis, des propos jugés non documentés et irrespectueux. Dans un post
    sur les réseaux sociaux, le ministre hongrois avait qualifié le président roumain
    d’homme politique extrémiste anti-hongrois. Le chef de la diplomatie de
    Budapest affirmait qu’en décidant de contester auprès de la Cour
    constitutionnelle roumaine une loi sur l’ouverture d’un nouveau poste-frontière
    entre la Roumanie et la Hongrie, le président roumain entravait volontairement
    le rapprochement des deux pays. Le ministère roumain des affaires étrangères
    explique, via un communiqué de presse, que la contestation formulée par le
    président Klaus Iohannis au sujet de la loi mentionnée faisait référence à la
    violation du principe des séparations des pouvoirs et qu’il ne s’agissait pas
    de prendre une quelconque mesure contre la Hongrie ni contre la minorité
    ethnique magyare de Roumanie, vu que le gouvernement roumain envisage un accord
    avec la partie hongroise pour ouvrir un nouveau poste-frontière. C’est pourquoi
    le MAE a pris note avec surprise de la réaction entièrement injustifiée,
    disproportionnée et hors-contexte du chef de la diplomatie de Budapest.












    Rapatriements – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest informe que 339 ressortissants roumains, en provenance de France et du Royaume Uni, sont rentrés au pays, ce jeudi, suite aux démarches communes des ministères des affaires étrangères, des transports et de l’intérieur de Roumanie. Il s’agit de personnes affectées par les mesures de limitation du transport aérien, adoptées dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Les démarches des autorités roumaines ont aussi facilité le retour de plusieurs ressortissants étrangers résidant en Roumanie – 19 Français, 2 Canadiens, 1 Tunisien et 1 Américain. Dans le même temps, plusieurs citoyens britanniques et français, qui se trouvaient en Roumanie, ont pu regagner leurs pays d’origine.


    Plages – La Roumanie
    a de nouveau quatre plages certifiées « Pavillon bleu », après avoir
    eu, l’année dernière, seulement trois qui remplissaient les critères de qualité
    de l’eau de la mer, de sécurité et de propreté. Dans la Bulgarie voisine, les
    plages à la mer Noire qui se sont vu délivrer le certificat « Pavillon
    bleu » sont en nombre de 15, cette saison. A l’échelle internationale,
    plus de 4.500 plages ont été ainsi certifiées, l’Espagne en ayant le plus grand
    nombre – 590 ; elle est suivie par la Grèce, la Turquie, l’Italie et la France.






    Météo – Une nouvelle
    alerte orange aux phénomènes orageux vise, jusqu’à dimanche matin, trois quarts
    du territoire de la Roumanie. Le dernier quart est concerné par une alerte
    jaune à l’instabilité atmosphérique accentuée, qui continuera à se manifester
    au moins jusqu’à mardi matin. Le risque d’inondations se maintient dans toutes
    les régions au moins jusqu’à lundi, minuit. Aujourd’hui, en Roumanie, la météo
    est à l’instabilité, avec des pluies fortes, des orages et des chutes de grêle.
    Les températures de la mi-journée vont de 20° à 29°. Les pluies torrentielles
    ont provoqué la montée des eaux des rivières, les inondations touchant des
    dizaines de localités, notamment dans des départements du sud-ouest, de l’ouest
    et du centre du pays. Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour secourir les
    gens.

  • 20.05.2020

    20.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – Le bilan du coronavirus en Roumanie s’est alourdi de quatre nouveaux décès portant le nombre total des personnes décédées depuis le début de l’épidémie à 1.141, a fait savoir mercredi le groupe de communication stratégique. Selon les autorités, le nombre total des personnes infectées à dépassé les 17 mille dont 10 mille s’en sont refaites. Pour ce qui est des Roumains de l’étranger, près de trois mille ont été infectés au nouveau coronavirus, dont la plupart en Italie, Espagne et Allemagne, alors que 103 sont décédés, dont la plupart au Royaume Uni, en Italie et en France.

    Coronavirus dans le monde – L’assemblée ministérielle annuelle de l’OMS a adopté par consensus une résolution proposée par l’UE sur la nécessité d’ouvrir une enquête sur la manière dont la communauté internationale a réagi à la pandémie de coronavirus. Entre temps, le nombre des cas de Covid 19 confirmés dans le monde est arrivé à près de 5 millions, tandis que celui des décès touche les 325.000. Enfin, près de 2 millions de personnes dépistées positives ont été déclarées guéries, selon le bilan Worldometers. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché par la pandémie avec quelque 92 mille décès et plus d’un million et demi d’infections. Le Brésil a dépassé pour la première fois le seuil des mille morts par jour à cause du coronavirus, avec 1179 décès en 24 heures, portant le bilan mortel à 18 mille. En Europe, les pays les plus touchés sont le Royaume Uni, avec près de 43 mille morts, suivi par l’Italie, la France et l’Espagne. Les autorités de Madrid ont annoncé qu’en Espagne le port du masque est désormais obligatoire pour tous, à l’exception des enfants de moins de 6 ans, tant dans les espaces publics couverts qu’en plein air, si une distance d’au moins deux mètres ne peut être respectée entre les personnes.

    Parlement – Le Législatif de Bucarest se réunit aujourd’hui pour soumettre au vote la récente décision du gouvernement libéral d’instaurer l’état d’alerte afin de prévenir et combattre les effets du coronavirus. Aux termes de la nouvelle loi, le législatif se prononcera dans un délai de cinq jours depuis la date de la demande d’approuver la loi. Le PSD, d’opposition, souhaite introduire une série de modifications au document. Parmi elles figurent aussi plusieurs exceptions au port obligatoire du masque de protection, notamment dans le cas des personnes qui souffrent de problèmes de santé les empêchant de le faire, mais uniquement dans certaines conditions précises. Ce qui plus est, l’exécutif pourrait être obligé à présenter périodiquement au Parlement les mesures qu’il entreprend. L’état d’alerte a été institué pour une période de 30 jours, mais aux termes de la loi qui est entrée en vigueur ce 18 mai, si cet état concerne tout le territoire national, l’aval du Parlement est nécessaire.

    Cigarettes – La Roumanie se débarrasse des cigarettes au menthol, qui sont à partir d’aujourd’hui interdites à la vente, aux termes d’une directive européenne transposée dans la législation roumaine il y a quatre ans. Selon les représentants de la Commission européenne, en brûlant, le menthol se transforme en substances cancérigènes. Selon les représentants du marché de profile, la Roumanie compte quelque 4,2 millions de fumeurs, dont 16% fument des cigarettes au menthol. Sur les 500 mille consommateurs de tels produits, la majorité sont des femmes. Une compagnie de tabac affirme que cette mesure pourrait faire augmenter la contrebande avec des cigarettes produites dans les pays voisins qui ne sont pas membres de l’UE.

    Travail – La ministre roumaine de l’Emploi, Violeta Alexandru et son homologue allemand Hubertus Heil ont évoqué à Berlin la situation des travailleurs saisonniers roumains en Allemagne. Les deux responsables ont signé une déclaration commune d’intention visant l’intensification de la coopération dans le domaine du marché de l’emploi et des politiques sociales. Les travailleurs roumains doivent bénéficier du même droit à la protection sociale, à la sécurité et à la santé au lieu de travail que les Allemands, a déclaré le ministre fédéral du travail et des affaires sociales. L’ambassadeur roumain à Berlin, Emil Hurezeanu, a dit que les protestations des ouvriers saisonniers roumains aux fermes et abattoirs d’Allemagne contre les conditions difficiles de travail et d’hébergement, mèneront à la modification de la législation du travail dans ce pays. Le ministère allemand de l’emploi présentera à la chancelière allemande Angela Merkel un projet de loi à ce sujet, a explique Emil Hurezeanu, ambassadeur roumain à Berlin. La direction du Parlement de Bucarest a approuvé à l’initiative des sociaux-démocrates, d’opposition, la création d’une commission d’enquête chargée de l’investigation des éventuelles irrégularités au sujet du déplacement des travailleurs saisonniers à l’étranger durant la pandémie.

    Réunion – Le premier ministre roumain Ludovis Orban a participé à une réunion informelle de ses homologues bulgare et grec et du président serbe. Organisée à l’initiative du premier ministre bulgare, cette réunion a visé la perspective d’un éventuel relâchement des restrictions de circulation transfrontalière entre les quatre Etats, d’une manière coordonnée, censé permettre les voyages d’affaires, humanitaires, pour la réunion des familles ainsi que les voyages touristiques. La circulation des personnes entre la Bulgarie, la Grèce et la Serbie sera permise à partir du 1er juin sans que les voyageurs soient obligés à observer une période d’auto-isolement de 14 jours pour limiter l’épidémie de coronavirus, a annoncé le gouvernement de Sofia. La Roumanie n’a pas adopté de telle décision, les autorités affirmant que tout dépendra de l’évolution de la pandémie de coronavirus.

    Sècheresse – La sècheresse qui touché les Etats de l’Europe de l’est a carrément ravagé les récoltes et produira la récession la plus grave à frapper la région depuis la chute du communisme, selon l’agence Agerpress qui cite Bloomberg. Selon cette source, dans certaines parties de la Roumanie et de la Pologne, il s’agit de la sècheresse la plus grave des cent dernières années alors que la République Tchèque n’a jamais connu un tel phénomène en cinq siècles. La Roumanie, deuxième pays exportateur de blé de l’UE s’attend à une baisse des récoltes jusqu’à la moitié de la moyenne de 9 millions de tonnes par an. C’est pourquoi le gouvernement a interdit les exportations de blé vers d’autres destinations à l’exception de l’UE ce qui a provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux et des critiques de la part de la Commission européenne. Une semaine plus tard, le gouvernement de Bucarest a renoncé à cette interdiction. Récemment, le ministre roumain de l’agriculture, Adrian Oros a déclaré que plus d’un million d’hectares de terrain agricole ont été touchés par la sècheresse cette année, dont notamment le sud-est et le nord-est du pays.

    Frontières – Les voyageurs qui souhaitent entrer en Roumanie depuis la Hongrie en voiture bénéficient à partir d’aujourd’hui de 5 nouveaux postes frontière, a annoncé le ministre roumain de l’intérieur Marcel Vela. Cette décision a été adoptée suite à des pourparlers mardi à Budapest entre le ministre roumain et son homologue hongrois Sandor Pinter. Hormis les postes qui existent déjà, les autorités ouvriront cinq autres à Cernad, Turnu, Salonta, Valea lui Mihai et Urziceni. Un couloir de transit réservé exclusivement aux microbus et aux cars sera ouvert 24 heures sur 24. Cette mesure a été adoptée pour résoudra la situation créée aux postes frontières de l’ouest du pays, ou depuis la fin de l’état d’urgence, de nombreux voyageurs ont du patienter même 12 heures pour pouvoir entrer en Roumanie. Il y a toujours plein de monde aujourd’hui aussi à Nadlac, où les temps d’attente tournent autour des deux heures. Hormis les formalités normales, les voyageurs sont soumis aussi à un tri épidémiologique, mais les autorités ont augmenté le nombre des personnels pour faire baisser les temps d’attente

    Météo – Côté météo, le sud-ouest, le sud et le centre, ainsi que le relief sont jusqu’à jeudi matin sous alerte météorologique en raison de l’instabilité atmosphérique accentuée. Des pluies et des orages sont attendus avec des chutes de grêle. Les quantités d’eau dépasseront les 15 à 25 litres par mètre carré pour arriver à 40 litres par mètre carré. Les températures, en baisse par rapport aux jours précédents iront de 16 à 27 degrés. 26 degrés à Bucarest.

  • 03.01.2019 (mise à jour)

    03.01.2019 (mise à jour)

    Décrets — Le président Klaus Iohannis a signé jeudi le décret portant constat de vacance d’une fonction de membre du gouvernement, suite à la démission de Paul Stănescu, vice — premier ministre et ministre du Développement régional. Le président a également signé un décret similaire concernant le poste de ministre des Transports, en raison de la démission de Lucian Şova, l’ancien titulaire de ce portefeuille. La cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dancila, a déclaré avoir été informée par le président qu’il n’accepterait pas les propositions avancées pour les deux postes vacants, à savoir Lia Olguţa Vasilescu et Mihai Drăghici. Pour rappel, à la fin du mois de novembre, Klaus Iohannis avait validé les six propositions de remaniement avancées par la première ministre, aux ministères de la Défense, du Travail, de lEconomie, de la Culture, des Communications et, enfin, de la Jeunesse et des Sports.


    Le 7 décembre dernier, la cheffe du gouvernement faisait savoir que l’Exécutif de Bucarest avait saisi la Cour constitutionnelle du fait que le président n’avait pris aucune décision au sujet de la nomination des nouveaux ministres des Transports et du Développement régional. La Cour constitutionnelle avait conclu que pour régler ce conflit le président devrait émettre tout de suite les décrets portant constat de vacance des deux postes et répondre aux propositions respectives.



    ANAF — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a signé, jeudi, la décision portant nomination de Mihaela Triculescu, au poste de président de l’Agence nationale d’administration fiscale. Economiste, avec une expérience de plus de 19 ans dans le secteur privé, Mihaela Triculescu succédera à Ionuţ Mişa à la tête de cette institution. Le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, avait sollicité à la cheffe du cabinet de destituer l’ancien président de l’Agence nationale d’administration fiscale, soulignant que cette institution devait changer radicalement de comportement dans l’économie. Selon certaines sources politiques, on aurait reproché à Ionuţ Mişa la faible collecte des taxes. Ce dernier a rétorqué que la situation était tout autre, le montant des taxes encaissées ayant été le plus grand jamais enregistré dans l’histoire du Fisc roumain.



    Frontières — Près de deux millions de personnes ont transité par les postes-frontières de la Roumanie, du 21 décembre 2018 au 2 janvier 2019, soit 13% de plus qu’à une période ordinaire de l’année. Le plus grand nombre de voyageurs, soit plus de 262.000, a été enregistré au poste-frontière de Nădlac-Arad (ouest). Cet afflux s’explique par le fait que beaucoup des Roumains qui vivent à l’étranger ont regagné le pays à l’occasion des fêtes de fin d’année.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures se situeront en dessous de la normale de saison. Il neigera faiblement par endroits dans l’ouest, le nord et le centre du pays. Les températures maximales iront de – 7° à 2°.



  • L’accès au ciel bleu de la capitale roumaine

    L’accès au ciel bleu de la capitale roumaine

    La plus ancienne a été ouverte en 1920. Il s’agit de l’aéroport Aurel Vlaicu, mieux connu sous le nom d’Aéroport de Baneasa, du nom de la petite ville contiguë à Bucarest, où il était situé. L’aéroport n’opère à l’heure actuelle que des avions privés, alors que le gros du trafic a emménagé en totalité à l’aéroport Henri Coanda, situé plus au nord, à 17 Km de la capitale roumaine. Cet aéroport gère aussi bien le trafic des vols de compagnies low cost, que celui de compagnies de ligne consacrées. Les deux aérogares sont gérées par la Compagnie nationale des aéroports de Bucarest, qui a enregistré des revenus de près d’un milliard de lei en 2017, soit près de 217 millions d’euros, en hausse de 8,3% par rapport à 2016. Plus important encore, la compagnie a enregistré l’année dernière un profit avant impôts de près de 400 millions de lei, soit une croissance de 45% par rapport à l’année précédente. De toute évidence, l’apport le plus significatif revient à l’aéroport Henri Coanda.

    Nous avons interviewé Theodor Postelnicu, porte-parole de la Compagnie nationale des Aéroports de Bucarest, sur les raisons de la belle santé financière de son entreprise: « Nous devons ces bons résultats notamment à l’accroissement des revenus d’exploitation, conséquent à la hausse du trafic aérien de passagers, mais aussi suite à des actions entreprises pour rendre plus efficace l’ensemble des activités aéroportuaires. Nous avons amélioré le flux des passagers, autant dans le terminal destiné aux arrivées que dans celui des départs. Nous avons aussi optimisé le contrôle de sécurité et étendu à deux bandes le flux auto dans l’enceinte de l’aéroport. »

    Avec près de 13 millions de passagers enregistrés en 2017, l’aéroport Henri Coandă se targue d’être un des plus importants de l’Europe de l’Est. Il draine le trafic de passagers en provenance de toute la Roumanie, mais également de la République de Moldova ou encore du Nord de la Bulgarie. La « démocratisation » du prix des billets d’avion, surtout après l’arrivée en masse des compagnies low cost, amène toutefois son lot de nouveaux défis pour la gestion de l’aéroport Henri Coanda. Theodor Postelnicu, le porte-parole de la Compagnie nationale des Aéroports de Bucarest, nous détaille : « Le trafic aérien s’accroît d’année en année. On le voit dans l’évolution constatée ces dernières années, et cela est tout aussi vrai au niveau mondial, il ne s’agit donc pas d’une spécificité roumaine. On constate une tendance à la hausse, presque irrépressible, et il faut pouvoir la gérer. Nous avons, en effet, réussi à améliorer certaines choses, mais cette évolution devrait se poursuivre davantage à l’avenir. »

    La capacité de l’aéroport Henri Coanda demeure malgré tout limitée. On ressent ainsi le besoin d’augmenter les capacités existantes, soit par l’extension de l’actuel terminal, soit en construisant de nouvelles capacités. Toujours Theodor Postelnicu: « On avait discuté il y a un certain temps, si je ne m’abuse, d’un certain projet visant la construction d’un aéroport sur fonds privés dans la partie Sud de Bucarest. Mais ce projet est probablement tombé à l’eau. En revanche, nous avons un projet d’agrandissement de l’aéroport actuel, dans la ville d’Otopeni. On envisage, en effet, la construction d’un nouveau terminal. On a commencé les démarches, et on a même reçu une partie des avis nécessaires. Ce nouveau terminal se veut une plateforme, englobant un terminal de fret, un terminal de passagers, avec des espaces pour les départs et les arrivés, il s’agirait donc pratiquement d’un nouvel aéroport. »

    L’un des défis majeurs de l’aéroport Henri Coanda demeure l’absence de liaisons ferroviaires aisément accessibles. Même si la ville d’Otopeni est reliée à Bucarest et à sa gare du Nord par une voie de chemin de fer, le voyage en train prend près d’une heure et l’accès à la gare ferroviaire d’Otopeni pose problème, cette dernière étant distante de près de 3 Km de l’aéroport. Une navette mise à disposition gratuitement relie en effet la gare ferroviaire et le terminal de l’aéroport, mais la durée et les conditions de transport rendent cette solution peu usitée. Alors, mis à part le transport accessible en taxi, l’accès à l’aéroport ne se fait qu’à l’aide de deux navettes en bus, l’un au départ du centre de Bucarest, l’autre depuis la gare du Nord. Mais là encore, aux heures de pointe, la durée peut atteindre jusqu’à une heure. Dans ces conditions, la solution de la construction d’une ligne de métropolitain qui relie Bucarest à son principal aéroport revient régulièrement sur la table.

    En dépit de plusieurs initiatives démarrées au fil du temps, ce n’est qu’à la fin de l’année passée que l’ancien ministre des Transports a annoncé avoir reçu l’aval de la Commission européenne pour un projet de construction de la nouvelle ligne de métro reliant la capitale à l’aéroport, déposé en vue d’obtenir la participation des fonds européens aux frais de ce chantier. Cette ligne, d’une longueur de 14,2 km, devrait avoir 12 stations, alors que la valeur totale du projet avoisinera 1,4 milliards d’euros.

  • 05.01.2016

    05.01.2016

    Chisinau – En République de Moldova, les leaders des
    partis libéral et démocrate, qui se déclarent pro-occidentaux, ont annoncé de
    nouvelles négociations pour former une majorité parlementaire et un
    gouvernement. Hier, le premier ministre désigné, le technocrate Ion Sturza, et
    son équipe n’ont pas réussi à obtenir le vote de confiance du Parlement faute
    de quorum. Le président du Législatif, Adrian Candu, a déclaré par la suite que
    cette situation était considérée comme un échec et que le chef de l’Etat,
    Nicolae Timofti, devait, donc, désigner un nouveau candidat aux fonctions de
    premier ministre. En cas d’un nouvel échec, le Parlement sera dissout et des
    élections anticipées seront organisées. Le gouvernement précédent, du
    libéral-démocrate Valeriu Strelet, a été démis le 29 octobre dernier, suite à
    une motion de censure déposée par les socialistes et les communistes
    pro-russes, mais également votée par le parti démocrate.

    Médias – Garantir la liberté de la presse est
    essentiel pour le fonctionnement de toute démocratie, notamment quand il s’agit
    d’un Etat membre de l’UE, affirme, dans une déclaration à la radio publique
    roumaine, le député libéral Ionut Stroe, chef de la délégation du Parlement de
    la Roumanie à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Et lui de juger
    inquiétante l’adoption sans débat public, au Parlement de Varsovie de la loi,
    initiée par le nouveau pouvoir conservateur de Pologne, qui prévoit la désignation
    par le gouvernement des chefs de l’audiovisuel public. Quatre associations
    internationales de défense de la liberté de la presse ont déposé, lundi, une
    plainte auprès du Conseil de l’Europe, pour dénoncer cette loi qui, selon
    elles, met en danger l’indépendance des médias publics. Les associations en
    question demandent au parti conservateur polonais « Loi et Justice »,
    au pouvoir, de retirer immédiatement la loi, qui devrait être promulguée par le
    président de la Pologne, Andrzej Duda, issu du même parti.

    Conseil aux voyageurs – Le MAE de Bucarest avertit les ressortissants roumains souhaitant transiter ou voyager, notamment en voiture, en Bulgarie qu’une alerte jaune aux chutes de neige, verglas et vent fort est en vigueur aujourd’hui dans le pays voisin. Un avertissement identique avait été émis pour la Bosnie Herzégovine.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine et numéro 2 mondiale Simona Halep s’est retirée du tournoi WTA de Brisbane, mardi, arguant de blessures. Elle a révélé souffrir de la jambe gauche à la suite d’une blessure au tendon d’Achille survenue en août, ce qui l’a poussée à décider de prendre du repos en vue de l’Open d’Australie (18-31 janvier). C’est la Belge Ysaline Bonaventure (170e) qui remplace Simona Halep au tournoi de Brisbane.

    Météo – Les températures sont en légère hausse aujourd’hui en Roumanie, mais le froid persiste. Il continue de neiger sur le sud-est et le nord-ouest. Les températures maximales de la journée vont de moins 8 à 5°. Moins 6° à midi dans la capitale. Trois personnes sont décédées à cause froid ces derniers jours.

  • Sandrine Fuchinran (France) – les habitudes des voyageurs roumains

    Sandrine Fuchinran (France) – les habitudes des voyageurs roumains

    RRI: Comment voyagent les Roumains ? Voyage organisé ou individuel ?



    Madalina Dinca : « La plupart des touristes préfèrent faire appel aux agences de tourisme pour acheter leur séjour, en raison de certains bénéfices compris tels une assurance maladie ou la présence d’un guide professionnel tout au long du séjour. Disons que ce sont notamment les voyageurs plutôt âgés qui choisissent les agences de tourisme, tandis que les plus jeunes optent plutôt pour le tourisme en ligne, car ils manquent souvent de ressources pour se permettre un séjour. Bien qu’à présent 70% des touristes roumains continuent de préférer les agences de voyage, la tendance est au changement. Une fois que les jeunes se trouvent un emploi et qu’ils arrivent à économiser, il est évident que pour voyager, ils s’organiseront tout seuls sur les sites de réservation électronique ».



    Selon une enquête touristique nationale élaborée fin 2013 et reprise par la chaîne nationale de télévision, « le profil de la clientèle qui préfère le tourisme en ligne met en évidence plusieurs caractéristiques : âgée de 25 à 45 ans, elle entreprend trois séjours par an, elle a des revenus au dessus de la moyenne et préfère les city breaks dans des villes tells Rome, Prague, Venise, Paris, Barcelone ou Londres. Ce sont des touristes qui dépensent en moyenne quelque 335 euros pour un court séjour, un prix de 30% plus élevé qu’en 2012.



    RRI: Est-ce que les Roumains s’achètent les séjours des mois à l’avance ?



    Madalina Dinca : « Entre 20 et 30% des voyageurs roumains arrivent en fait à payer leurs séjours en avance pour bénéficier des tarifs plus avantageux. N’oublions pas que toutes ces promotions impliquent un paiement intégral anticipé lors de la confirmation. Du coup, les Roumains préfèrent les tarifs à paiement échelonné, même si dans ce cas, la réduction n’existe plus».



    RRI: Quelles sont les destinations de vacances les plus recherchées ces derniers temps ?



    Madalina Dinca : « La région turque d’Antalya occupe la première position dans les préférences estivales des Roumains depuis plus de six ans. Cela s’explique par de nombreux séjours en cinq étoiles tout compris. Du coup, pour bénéficier d’un tel service, le mieux serait de s’adresser aux voyagistes pour avoir la certitude qu’une fois sur place, on ne débourse plus rien. Suite à la demande croissante, l’Espagne et la Grèce ont à leur tour commencé à imaginer de tels séjours, mais, pour l’instant, elles n’arrivent pas à offrir le même rapport qualité/prix que la Turquie. Après Antalya, les Roumains choisissent les îles grecques : Rhodes, Corfou, Santorin ou Mykonos, les deux dernières étant sur les listes des voyageurs plus sophistiqués. La troisième place revient à l’Espagne, avec ces îles de Majorque ou de Ténériffe, bien que pour cette dernière destination le prix soit assez élevé en raison du billet d’avion trois fois plus cher que celui pour Antalya. Enfin, le classement des préférences est parachevé par les principales capitales européennes. Depuis l’entrée sur le marché roumain des billets d’avion à bas coûts, il y a une dizaine d’années, de plus en plus de voyageurs s’achètent des city breaks de trois nuitées en profitant surtout des offres à prix malin mises en vente à l’occasion des fêtes de Noël, du Nouvel An, à la Saint Valentin etc.



    RRI: Combien d’argent les Roumains consacrent-ils aux vacances ?



    Madalina Dinca : « Pour les congés d’été, la moyenne serait de 1600 euros pour une famille de trois personnes qui choisit, par exemple, de passer une semaine sur la côte turque à la Méditerranée. C’est une somme qui représente la moyenne entre les tarifs pratiqués par un cinq étoiles de Grèce ou d’Espagne et un deux étoiles où l’on peut passer une semaine en déboursant moins d’un millier d’euros par famille ».


    Si les Roumains ne déboursent que 1600 euros en moyenne pour un séjour d’une semaine, les Allemands, eux, ont réservé à leur congé d’été 2013 un budget de 2343 euros et les Belges – 2508 euros. De leur côté, les Français ont déboursé en moyenne 2140 euros, des dépenses en très légère hausse (+28 euros) comparées à 2012.



    RRI: Est-ce que les Roumains peuvent se permettre plus d’un séjour par an ?



    Madalina Dinca : « Non. La plupart de nos clients partent une fois par an, en été et à la rigueur, ils arrivent à s’acheter un petit séjour en hiver, à l’occasion des fêtes du Nouvel An ».



    RRI: A combien s’est monté le prix du séjour le plus cher vendu par votre agence depuis le début de l’année ?



    Madalina Dinca : « Je dirais que ce fut un séjour à destination de l’île Maurice pendant les fêtes de fin d’année. Et ce fut une famille de quatre personnes qui a déboursé 20.000 euros pour bénéficier d’un voyage en classe affaires et d’un appartement dans un hôtel de luxe une semaine durant ».



    RRI: Cette semaine, Bucarest accueille la Foire du Tourisme. Est-ce que vous vous attendez à une hausse des ventes ?



    Madalina Dinca : « Non. Chez nous, les visiteurs prennent d’assaut la foire seulement pour comparer les prix et les offres. On arrive à vendre des paquets touristiques quand même, mais pas plus de 10% des séjours estivaux ».