Tag: VTC

  • Négociations du gouvernement avec les chauffeurs de taxi

    Négociations du gouvernement avec les chauffeurs de taxi

    Plusieurs
    centaines de chauffeurs de taxi ont manifesté mercredi au centre-ville de la
    capitale roumaine, Bucarest, une l’initiative de l’Association des chauffeurs
    de taxi de Bucarest et du département d’Ilfov. Ils ont été rejoints par les chauffeurs
    d’autres villes. Ils sont descendus dans la rue pour demander des changements
    législatifs concernant les taxis et les plateformes VTC. Les chauffeurs de taxi
    sont mécontents notamment de la concurrence déloyale faite par les plateformes VTC
    et souhaitent que ces entreprises-là respectent les mêmes normes et obligations
    qu’eux-mêmes. Ils souhaitent avoir une concurrence loyale et que des conditions
    équitables soient garanties dans ce domaine d’activité. Un des manifestants
    dénonce :



    Vox
    pop Track : « Il y a trop de
    chauffeurs sur les plateformes Uber et Bolt. Nous souhaitons que ce nombre soit
    limité à 1 chauffeur pour 1 000 habitants, de même que nous, nous sommes
    limités à 4 chauffeurs pour 1 000 habitants. Voici nos autres demandes
    concernant les autres chauffeurs : qu’ils paient des taxes et qu’ils aient
    des frais similaires aux nôtres, qu’ils ne louent plus leurs voitures, qu’ils transfèrent
    les voitures aux entreprises et qu’ils paient des taxes, qu’ils versent à la Roumanie
    l’impôt de 25 % qui va actuellement aux Pays-Bas, et qu’ils aient un contrat de
    travail comme nous, qu’ils fassent le contrôle technique périodique, qu’ils paient leurs
    impôts à l’Etat roumain, comme nous le faisons aussi. Bref, il faut créer un
    règlement. C’est tout ce que nous demandons »




    Des négociations avec le
    Gouvernement


    Les
    représentants des chauffeurs de taxi avaient déclaré, le jour de la
    manifestation, qu’ils étaient prêts à rester indéfiniment dans la rue si leurs
    revendications n’étaient pas satisfaites dans un délai de 30 jours. D’ailleurs,
    mercredi, les chauffeurs de taxi ont discuté de leurs demandes avec les autorités,
    leurs revendications ayant été agréées par le gouvernement. C’est pourquoi les
    actions de protestation ont été arrêtées. Les représentants de l’Association
    des Chauffeurs de Taxi de Bucarest et du département d’Ilfov ont insisté sur le
    respect d’un article datant de 2019, concernant la taxation des courses et des
    intérêts par l’intermédiaire d’une entité fiscale enregistrée au Bureau National
    du Registre du Commerce. Une
    autre demande concernait la mise en place de critères similaires à ceux
    appliqués au service de taxi, visant la protection de la qualité de vie
    et de l’air, les embouteillages et la pollution dans les grandes villes. Les chauffeurs de taxi ont également
    demandé que les voitures autorisées pour les plateformes VTC soient conformes
    aux normes de pollution E6 minimum. Une autre revendication vise à leur interdire de faire de
    la pub sur les voitures de ces plateformes. Concernant la protestation
    des chauffeurs de taxi, le Premier ministre Marcel Ciolacu a nommé en tête de
    ses préoccupations les intérêts des citoyens et le principe de la concurrence.


    « Il
    faut avoir un environnement concurrentiel égal, sans exceptions pour certains »
    ,
    a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu. Et lui d’ajouter que la
    législation roumaine dans ce domaine devait être alignée sur celle existant
    dans d’autres Etats-membre de l’Union européenne.

  • A la Une de la presse roumaine ce 20.06.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 20.06.2019

    Le difficile processus de réglementation des VTC (Uber, Bolt et Clever) continue en Roumanie. Lévaluation nationale est en plein déroulement, lépreuve de maths a eu lieu aujourdhui. Maia Sandu, la première ministre pro-européenne de la Moldavie, commence son mandat en force et les moustiques seraient de plus en plus nombreux et de plus en plus agressifs.






  • Réglementation des services de taxi alternatifs

    Réglementation des services de taxi alternatifs

    Le
    projet d’ordonnance gouvernementale d’urgence portant régulation dans le
    secteur des VTC a été publié jeudi soir sur le site Internet du ministère des
    Transports de Bucarest. Les représentants des compagnies du domaine ont annoncé
    avoir abouti à un accord avec le gouvernement sur le projet de décret d’urgence
    consacré aux applications mobiles de ce type en Roumanie. Les nouvelles
    réglementations sont censées assurer des conditions égales d’autorisation des
    applications mobiles destinées au transport alternatif et respectivement aux
    compagnies de taxi.

    Le document introduit l’obligation, pour les entreprises
    disposant des applications mobiles, de se faire délivrer une autorisation par
    le ministère des Communications de Bucarest. Dans le même temps, les chauffeurs
    partenaires doivent respecter des normes techniques et juridiques similaires
    avec celles appliquées aux taxis. Pour que l’autorisation de fonctionnement
    entre en vigueur, l’opérateur de l’application doit payer au ministère de tutelle la
    somme de 50.000 lei (environ 10.500 euros), représentant le tarif
    d’autorisation. L’opérateur est également tenu d’obtenir une autorisation pour
    le transport alternatif auprès de l’agence territoriale de l’Autorité routière
    roumaine du département ou de la ville de Bucarest, où se trouve son siège ou
    son domicile. Cette autre autorisation coûte 300 lei (un peu plus de 60 euros)
    et couvre une période de 3 ans. Les voitures utilisées pour le transport
    alternatif sont elles aussi soumises à plusieurs conditions : elles
    doivent avoir cinq places ; elles doivent subir le contrôle technique tous
    les six mois ; lors d’une course avec client, elles doivent répondre aux
    normes techniques de sécurité routière, de protection de l’environnement et
    d’utilisation conforme à la destination ; elles doivent être munies d’une
    copie conforme de l’autorisation de transport alternatif et doivent afficher
    sur le pare-brise un écusson, le numéro de la plaque d’immatriculation et le nom
    de la plateforme mobile (entreprise). Le projet d’ordonnance d’urgence précise
    aussi que les chauffeurs non autorisés seront sanctionnés d’une amende.



    En Roumanie, plusieurs centaines de milliers de personnes
    ont signé une pétition pour la régulation d’urgence de ces services. Selon les
    signataires, les effets de l’absence de réglementation font que des milliers de
    chauffeurs n’ont plus de revenus, tandis que 2,5 millions d’usagers ne peuvent
    plus trouver de véhicule ou alors ils doivent payer jusqu’à trois fois le tarif
    normal. En réplique, les compagnies de taxi,
    constamment critiquées pour la faible qualité de leurs services, accusent les sociétés
    de VTC de fonctionner illégalement. Le projet d’ordonnance fait suite aux
    demandes formulées par les compagnies de transport alternatif pour une
    régulation des services qu’elles offrent afin de pouvoir continuer à
    fonctionner. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 23.05.2019 (mise à jour)

    23.05.2019 (mise à jour)

    VTC – Le projet de décret d’urgence portant régulation dans le secteur des VTC a été publié jeudi soir sur le site Internet du ministère des Transports de Bucarest. Les représentants des compagnies du domaine ont annoncé avoir abouti à un accord avec le gouvernement sur le projet de décret d’urgence consacré aux applications mobiles de ce type en Roumanie. Les nouvelles réglementations sont censées assurer des conditions égales d’autorisation des applications mobiles destinées au transport alternatif et respectivement aux compagnies de taxi. En Roumanie, plus de 200.000 personnes ont signé une pétition pour la régulation d’urgence de ces services, a annoncé l’Association « Coalition pour l’économie numérique », une organisation indépendante qui représente les principales compagnies du domaine. Selon ces dernières, les effets de l’absence de règlementation font que des milliers de chauffeurs n’ont plus de revenus, tandis que 2,5 millions d’usagers ne peuvent plus trouver de véhicule ou alors ils doivent payer jusqu’à trois fois le tarif normal. En réplique, les compagnies de taxi, constamment critiquées pour la faible qualité de leurs services, accusent les sociétés de VTC de fonctionner illégalement.



    Culture — Le ministre roumain de la Culture, Valer-Daniel Breaz, a présidé, jeudi, à Bruxelles, la section Culture et Audiovisuel du Conseil Education, jeunesse, culture et sport, où deux séries de recommandations politiques devraient être adoptées pour soutenir la créativité des jeunes, respectivement pour soutenir les coproductions européennes. Le Conseil a débattu jeudi de nouvelles mesures possibles au niveau de l’UE afin de lutter contre la désinformation et pour regagner la confiance des citoyens européens dans les médias. Bruxelles a déjà pris des mesures dans le domaine du numérique et plusieurs plates-formes en ligne ont signé un code de bonnes pratiques. Les Etats membres jugent nécessaires une meilleure coordination et la prise de responsabilités communes à l’échelle européenne pour ce qui est de la lutte contre la désinformation. En plus, on soutient la mobilisation du secteur privé, notamment des plateformes en lige et l’industrie spécialisée. Mercredi soir, le responsable roumain a annoncé, aux côtés du commissaire européen Tibor Navracsics, les gagnants des Prix de l’UE pour la littérature, dont la Roumaine Tatiana Ţîbuleac.



    Mobilier Des producteurs roumains de mobilier ont participé, pour la 2e année de suite, à l’International Contemporary Furniture Fair New York – ICFF, une plate-forme américaine de design global. Du 19 au 22 mai, les compagnies roumaines ont exposé leurs produits aux côtés de plus de 900 compagnies de 72 pays. Le pavillon national roumain a été organisé par le ministère pour le Milieu des affaires, le Commerce et l’Entrepreneuriat en collaboration avec l’Association des producteurs de mobilier de Roumanie. Selon un communiqué du ministère, à l’édition de cette année, la qualité, les matières premières et les matériaux écologiques, les finitions innovantes, mais aussi le respect des tendances, la variété des produits et de styles vont apporter aux producteurs roumains des contrats de plus d’un million de dollars. A l’édition 2019, les compagnies roumaines ont été visitées par plus de 1500 sociétés étrangères.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (93e WTA) s’est qualifiée jeudi pour les demi-finales du tournoi WTA de Nürnberg (Allemagne) après avoir vaincu (2-1) la Serbe Nina Stojanovic (22 ans, 247e WTA).



    Météo — En Roumanie, le temps sera généralement marqué par l’instabilité et des pluies abondantes sont attendues dans la quasi-totalité du territoire. 3 départements du nord et du centre sont concernés par une alerte orange et jaune au risque d’inondations, valable jusqu’à vendredi minuit. Les maximales iront de 16° à 24°.


  • A la une de la presse roumaine 23.05.2019

    A la une de la presse roumaine 23.05.2019

    Des dizaines de milliers de personnes ont signé une pétition censée réglementer la situation des chauffeurs VTC, peut-on lire à la une de Romania libera. Pour sa part, Adevarul affirme que le projet de loi à ce sujet sera soumis au débat la semaine prochaine. Et puis, la situation des marchés financiers européens inquiète le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, selon Gandul.info.


  • A la Une de la presse roumaine 17.05.2019

    A la Une de la presse roumaine 17.05.2019

    Déçus par la contre performance de la Roumanie à l’Eurovision de la chanson, les fans expriment leur colère sur les réseaux sociaux, écrit Adevarul.ro. Taxis professionnels versus compagnies de VTC – la situation manque de clarté, apprend-on par Evenimentul zilei.ro. L’événement prévu le 20 mai et dédié à la Révolution de décembre 1989 est reporté, informe România libera.ro. Au Festival de Cannes, le film du Roumain Corneliu
    Porumboiu, The Whistlers, sera projeté samedi soir, annonce Jurnalul.ro.



  • Des règlementations sur le taxi, en Roumanie

    Des règlementations sur le taxi, en Roumanie

    Un armistice fragile s’est installé dernièrement sur le marché roumain du transport par taxi. Les modifications opérées récemment par le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila viennent d’entrer en vigueur. Adoptées suite aux protestations des chauffeurs de taxi qui dénoncent la concurrence, disent-ils, non loyale, des VTC (véhicules de transport avec chauffeur), les changements se concrétisent dans l’élimination du syntagme « de façon répétée », qui empêchaient les forces de l’ordre de sanctionner ceux qui pratiquaient des services de transport par l’intermédiaire des applications mobiles. Dorénavant, les chauffeurs qui pratiquent le transport payant de personnes, mais sans autorisation, risquent de se voir infligés une amende et de se retrouver dans l’impossibilité de conduire leur véhicule pendant six mois.

    La porte-parole de la Brigade de la Police routière de Bucarest, Andra Arsintescu, a déclaré sur Radio Roumanie et on cite: « Si les chauffeurs ne sont pas munis d’une licence de taxi, ils risquent une amende allant de l’équivalent en lei de 5000 à 10000 euros, tandis que si la licence n’est pas à jour, l’amende ira de 200 à 1000 euros. Outre les sanctions pécuniaires, le chauffeur se verra suspendre le droit de conduire son véhicule six mois durant, pendant lesquels, la police suspendra aussi les plaques d’immatriculation. »

    Pour leur part, les membres du gouvernement ont assuré élaborer un nouvel acte normatif censé réglementer le marché alternatif de transport, du type Uber ou Clever. Un tel projet se trouve toujours sur la table du Ministre des Transports qui, dit-il, cherche les meilleures solutions juridiques afin d’assurer un régime non discriminatoire sur le marché. Les représentants des VTC affirment que leur activité ne sera pas suspendue, mais que ce sera aux chauffeurs de décider s’ils continuent à transporter des personnes.

    Les sanctions sévères pour les chauffeurs de transport alternatif ont été mises en place au bout de plusieurs mois de pressions de la part des chauffeurs de taxi qui ont protesté, par milliers, devant le siège du Gouvernement, en dénonçant la concurrence non loyale d’Uber. « Leurs chauffeurs n’ont pas les mêmes obligations légales que nous et, en plus, leurs revenus ne sont pas fiscalisés », se révoltaient-ils. Quant aux clients, ceux-ci accusent les chauffeurs de taxi d’être impolis et de pratiquer l’évasion fiscale, en refusant souvent de délivrer un reçu en fin de course. Pire, les chauffeurs sont aussi incriminés de recourir à différentes astuces pour majorer le coût, soit en choisissant un trajet plus long, soit en dotant leur voiture d’un dispositif contrefait leur permettant d’augmenter artificiellement le tarif. (trad. Ioana Stancescu)