Tag: Vuia

  • November 5, 2022

    November 5, 2022

    LAW A government ordinance on capping firewood
    prices is to be amended next week, so that it may offer real protection to those
    using this material for heating, Environment Minister Tanczos Barna has told
    Radio Romania. He explains the law, which has already been endorsed by the
    Senate is going to be amended in the Chamber of Deputies so that firewood
    become available on the market as soon as possible. According to Barna, several
    alternatives are presently being considered, including that of granting vouchers
    to the have-nots. A couple of days ago, Prime Minister Ciuca admitted the
    80-euro capping per cubic meter of firewood, a measure implemented in
    mid-October, failed to yield the desired result. The opposition USR has drawn
    attention to the fact that the law has already caused irregularities on the firewood
    market and urgent amendments are needed. At the same time the USR makes an
    appeal to the main ruling parties to overcome disputes on capping energy prices
    and focus on the risks concerning the winter supplies.










    OPERATION The Europol on Friday announced the
    apprehension of 382 people in late-October during an ample sting operation
    involving the participation of police forces from 28 countries against traffic
    networks mainly operating in the Balkans and southeastern Europe. According to
    a Europol communiqué, the EMPACT operation, which also involved Romania,
    focused on firearms, drugs and human trafficking. Most of the arrests have been
    operated among migrant smugglers. 16 thousand police officers in the EU
    countries have participated in the operation; they have been backed by their
    colleagues in non-EU countries, which are part of the so-called crime network also
    known as ‘the Balkans Route’.










    EPPO ‘Corruption is present everywhere and there
    is no corruption-free EU country’, the head of the European Public Prosecutor’s
    Office, Romanian Laura Codruta Kovesi said in Zagreb, Croatia, on Friday. If
    Croatia, Bulgaria or Romania have more cases than other EU members, that
    doesn’t mean they are more corrupt than others, the EU official has also said.
    The EU chief prosecutor says that all the cases exposed are equally important whether
    they involve ministers or common people. ‘All are equal before the law and
    investigations should be conducted in the same way’, Kovesi went on to say.
    According to her, the bureau she is heading is investigating over 12 hundred
    cases. EPPO, to which 22 EU countries are participating, Romania included, is
    an independent institution in charge of the investigation and prosecution of
    offences against the EU budget, such as corruption and cross-border frauds of
    over 10 million Euros in VAT.










    MATCH The national
    women’s handball side of Romania are today playing the Netherlands in their
    first group C match of the European Championships. The competition is underway
    in Slovenia, North Macedonia and Montenegro between November 4 and 20.
    Romania’s group also comprises France and North Macedonia. Romania has
    participated in all editions of the aforementioned competition save for 2006
    and their best result was a bronze medal in 2010. At the latest edition, in
    2020, Romania ranked 12th.










    INFRASTRUCTURE Authorities in Romania
    on Friday announced that works for the new departure terminal at the Traian
    Vuia International Airport in Timisoara, western Romania had officially begun.
    At the same time, the 14 kilometer Timisoara East – Ronatz railway will be
    streamlined under the National Plan of Recovery and Resilience. According to
    Transport Minister Sorin Grindeanu, the over 208 million euro contract will be
    carried out by a group of Italian companies in three years and a half and will
    include the building of nine passages, three bridges, a station and a stop; the
    old stops and stations are to be upgraded as well as the present railway
    infrastructure allowing for speeds of up to 160 kilometers per hour, Grindeanu
    says. The project is a first step in the process of bringing the local railway
    infrastructure up to European transport standards and authorities have pledged
    to carry on the development of the railway infrastructure of the
    Caransebes-Timisoara-Arad section.






    (bill)

  • Le musée de l’aviation roumaine

    Le musée de l’aviation roumaine

    C’est au milieu de l’été que les aviateurs roumains célèbrent la fête de l’aviation roumaine, qui coïncide avec celle de leur protecteur, Saint Elie. L’aéronautique est un des domaines à tradition en Roumanie, pays qui a donné plusieurs pionniers de l’aviation mondiale. Les aviateurs roumains sont les auteurs de véritables faits d’héroïsme dans des guerres et dans des missions humanitaires. Ils ont également obtenu des performances notables pour l’aviation utilitaire, sportive et de transport. Par ailleurs, les ingénieurs roumains ont eux aussi contribué à préserver la tradition de la construction aéronautique, malgré de nombreuses difficultés.

    Le 2 mars 1990, le Musée de l’aviation a été fondé pour honorer ce domaine à longue tradition en Roumanie. Carmen Beuscuca, muséographe, responsable de la section d’histoire de l’aéronautique au Musée national de l’aviation, nous aide à parcourir les objets exposés dans les salles de ce musée. « Si on évoque les trois pionniers de l’aviation, Traian Vuia, Aurel Vlaicu et Henri Coanda, sachez que vous pouvez admirer une réplique de l’avion Vuia 1, celui au bord duquel Traian Vuia a réalisé, le 18 mars 1906, le premier vol avec un appareil plus lourd que l’air. Il y a aussi les maquettes des appareils « Vlaicu 2 » et « Vlaicu 3 » de l’ingénieur Aurel Vlaicu, ainsi que la maquette du premier avion à réaction au monde, « Coanda 1910 ». Une autre réplique est celle du fameux chasseur IAR 80, construit en 1939 à IAR Brasov, à bord duquel les pilotes roumains ont obtenu plus de 2 mille victoires aériennes durant la Seconde guerre mondiale. Les collections du musée contiennent toute une série d’avions à réaction, à commencer par le Yak 23 et jusqu’au Mig 29 et bien entendu l’avion IAR 93, de conception et production roumaines. »

    Rappelons-le, ce fut également dans l’espace roumain que les premières pages de l’histoire mondiale du vol humain ont été écrites à l’époque, quand ce domaine était difficile même à imaginer. Entre 1529 et 1555, l’Autrichien Conrad Haas a conçu et testé à Sibiu des fusées à étage. Au début du XXe siècle, Traian Vuia, Aurel Vlaicu et Henri Coanda ont été des représentants de proue pour le début de l’aéronautique mondiale. Des copies des célèbres appareils imaginés par les trois pionniers de l’aviation se retrouvent dans les collections du Musée national de l’Aviation.

    Carmen Beuscuca explique quel fut le sort des appareils d’origine : « L’appareil d’origine de Traian Vuia se trouve actuellement en France, là où il fut construit et où son créateur a activé. L’appareil Vlaicu 2 s’est écrasé en 1913 tuant son pilote, Aurel Vlaicu, qui tentait de de traverser les Carpates. « Coanda 1910 », également construit en France, s’est écrasé en décembre 1910 juste après son décollage. Il était manié par son inventeur Henri Coanda qui en fait n’était pas pilote. Une autre réplique que nous possédons est celle de l’avion de chasse de la deuxième guerre mondiale IAR 80. Aucun appareil de ce type n’a survécu puisqu’après la Seconde Guerre Mondiale ils ont tous été envoyés à la casse. »

    Hormis les objets exposés, le Musée national de l’aviation possède aussi des archives et plusieurs objets ayant appartenu à des personnalités roumaines. Carmen Bescuca :« Nous avons la montre de poche de l’ingénieur Aurel Vlaicu, un objet qui l’a accompagné dans tous ses vols. N’oublions pas non plus les archives de la première parachutiste roumaine, Smaranda Braescu, celle qui en 1931 établissait le record du monde au saut en parachute depuis une altitude de 6 mille mètres. En 1932 elle a battu le record absolu du monde avec un saut depuis une altitude de 7233 mètres. Nous exposons aussi toute une série de carnets de vol, de brevets de pilote, de journaux de bord ayant appartenu aux pilotes de la Seconde guerre mondiale et de l’après-guerre. A cela s’ajoutent les documents ayant appartenu aux pilotes des avions à réaction des forces aériennes roumaines ».

    Une visite du Musée national de l’aviation signifie aussi la découverte d’un patrimoine impressionnant. De petits détails, tels des objets ayant appartenu aux aviateurs militaires et civils, des dessins et des moulages suscitent l’intérêt des visiteurs. Mais ce qui impressionne le plus les visiteurs de ce musée, ce sont les avions, les hélicoptères, les missiles, les centres de commande et contrôle, les équipements de communication et les radars, ainsi que les moteurs, un siège d’éjection et d’autres composantes. L’aviation roumaine dispose donc d’un musée où les passionnés de l’aviation peuvent vraiment savourer leur hobby et pourquoi pas, leur futur métier. (trad. Alex Diaconescu