Tag: xénophobie

  • 17.12.2020

    17.12.2020


    Coronavirus – Les autorités roumaines font les dernières mises au point avant l’arrivée
    dans le pays du tant attendu vaccin contre le coronavirus. Une réunion est
    prévue aujourd’hui entre le président Klaus Iohanis, le premier ministre par
    intérim Nicolae Ciucă, le ministre de la Santé Nelu Tătaru, le chef du
    Département pour les situations d’urgence Raed Arafat et, nouveau nom sur la
    liste des responsables, le coordinateur de la campagne nationale de
    vaccination, le médecin Valeriu Gheorghiţă. La liste des quelques 900 centres
    de vaccination fixes, auxquels s’ajouteront des caravanes mobiles, voués à immuniser
    les Roumains contre le virus Sars-Cov-2 devrait être finalisée dans la journée.
    Les congélateurs où seront stockées les doses de vaccins commenceront aussi à
    être distribués dans le pays. Les tous premiers vaccins, soit un lot symbolique de 10.000 doses, sera livré
    en Roumanie entre Noël et le Nouvel An. Ce premier transport ira vers les services
    de maladies infectieuses, a tenu à préciser le ministre de la Santé. Durant les
    trois premiers mois de l’année prochaine, seront vaccinés, en priorité, le
    personnel soignant, les personnes vivant en institution, les personnes à
    risque, mais aussi ceux qui assurent le fonctionnement de la société. La
    population générale sera vaccinée à partir du printemps 2021. La Roumanie
    recevra autres 600.000 doses de vaccin anti-Covid en janvier et une troisième
    livraison devrait approcher le million de vaccins. Les chiffres du jour font
    état de près de 6.000 nouveaux cas de contamination au coronavirus dans le
    pays. 1.297 malades sont hospitalisés actuellement dans
    les unités de soins intensifs, nombre qui reste élevé pour les capacités d’accueil
    des hôpitaux roumains.




    Gouvernement – L’exécutif intérimaire dirigé par le ministre de la Défense Nicolae
    Ciucă devrait approuver aujourd’hui la réorganisation de l’Institut national de
    recherche et développement en informatique. Le but est de permettre à l’institution
    de développer, de tester et d’appliquer les dernières technologies et
    découvertes dans l’informatique et la cyber sécurité. Le gouvernement de
    Bucarest se penchera également sur la création d’un Musée des horreurs du communisme
    en Roumanie. Cela alors qu’à Timişoara ont commencé les commémorations
    annuelles de la révolution anticommuniste de décembre 1989. Egalement à l’ordre
    du jour du gouvernement : deux autres projets relatifs au paiement de
    contributions à l’Organisation de coopération et développement économiques et
    un mémorandum sur la négociation d’un contrat de financement avec la Banque européenne
    d’investissement pour allouer 250 millions d’euro à l’Hôpital régional d’urgence
    de Iaşi,
    dans le nord-est du pays.






    Politique – Les discussions pour former un gouvernement de centre droit devrait
    reprendre aujourd’hui. Le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS et l’Union
    démocrate magyare de Roumanie se sont éloignés d’un accord, mais se disent
    prêts à revenir à la table des négociations. Les libéraux soutient actuellement deux
    scénarios qui pourraient, ils estiment, assouplir les désaccords : leur leader et
    ex-premier ministre Ludovic Orban à la tête de l’exécutif et l’actuel ministre
    des Finances Florin Cîţu comme président du Sénat ; ou bien Florin Cîţu, premier
    ministre, et Ludovic Orban – président la Chambre des Députés. Mais l’Union
    Sauvez la Roumanie-PLUS a déjà rejeté l’idée que Ludovic Orban puisse diriger à
    nouveau le gouvernement. La proposition du Parti social démocrate pour la
    fonction est le médecin Alexandru Rafila. De son côté, le président Klaus
    Iohannis encourage les partis à trouver un compromis et se dit prêt à désigner
    pour le poste de premier ministre toute personne soutenue par une coalition de
    centre-droit.




    Attaque – Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne fermement tout
    acte de violence et toute forme de xénophobie, racisme et discrimination,
    annonce faite suite à l’agression de deux ressortissants roumains en France. La
    diplomatie roumaine insiste sur l’importance de continuer à lutter contre la xénophobie,
    contre toute discrimination et contre les discours de haine au niveau de l’Union
    européenne. Le 12 décembre, trois personnes, dont deux roumains, ont été
    attaquées à l’arme blanche dans la commune d’Antony, situé à une vingtaine de kilomètres. Un des roumains blessés a quitté l’hôpital,
    mais l’autre continue à recevoir des soins. L’auteur présumé a été placé en
    garde à vue et une enquête est ouverte pour tentatives d’homicides volontaires
    en raison de la race, de l’ethnie ou de la religion. Précisons que l’agresseur a
    des antécédents psychiatriques.




    UE – Le Parlement européen a adopté mercredi, à une large majorité, le
    budget pluriannuel de l’UE pour la période 2021-2027, ainsi que le Plan de relance
    pour faire face aux conséquences de la pandémie de Covid-19. Le vote d’hier a
    été rendu possible par l’accord conclu la semaine dernière, à Bruxelles,
    lorsque les leaders européens ont réussi à persuader la Hongrie et la Pologne
    de donner leur accord sur ce plan massif de financement.






    Météo – Le mercure des thermomètres est inhabituellement
    élevé en Roumanie pour cette période de l’année. Néanmoins, la grisaille est
    bien présente et on signale des pluies éparses sur le sud-est du pays. Les
    maximales vont de 2 à 10 degrés, avec 4° à midi Bucarest.

  • 23.08.2019

    23.08.2019

    Message – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis,
    aujourd’hui, à l’occasion de la Journée de commémoration des victimes du
    fascisme et du communisme, un message où il souligne que pour honorer ces
    victimes, en plus de les commémorer, il faut agir fermement, conformément aux
    principes démocratiques authentiques. Quatre-vingts ans après la signature, le
    23 août 1939, du pacte secret entre l’URSS et l’Allemagne nazie, le président de
    la Roumanie souligne que, vu les tentatives de relativiser les crimes du
    fascisme et du communisme, il faut condamner avec force ces deux idéologies,
    sous toutes leurs formes. Dans son message, le chef de l’Etat roumain rappelle
    l’acte salutaire réalisé par le roi Michel I, le 23 août 1944, lorsqu’il a
    décidé de sortir la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne d’Hitler et de
    rallier la coalition antinazie et les alliés anglo-américains
    traditionnels. De l’avis des historiens, cela a permis d’écourter la guerre de
    six mois en Europe et de sauver la vie à
    des centaines de milliers de gens. Trois plus tard, quand le pays était
    pratiquement sous occupation soviétique et dirigé par un gouvernement
    communiste fantoche, le roi Michel a été forcé à abdiquer et à s’exiler en
    Occident. Retourné en Roumanie après la
    révolution anti-communiste de 1989, l’ancien souverain est décédé en 2017, à l’âge
    de 96 ans.










    Candidatures – Le Comité exécutif national du Parti social-démocrate
    PSD, principale composante de la coalition
    au pouvoir en Roumanie, se réunit aujourd’hui, à la veille du congrès du
    parti, pour valider la candidature de la première ministre Viorica Dăncilă à l’élection
    présidentielle de cet automne. Par ailleurs, ont également leur intention de
    candidater le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL (principal parti
    d’opposition), le leader de l’alliance USR-PLUS (d’opposition), Dan Barna, ainsi
    que le leader de l’ALDE (partenaire de coalition du PSD), Călin Popescu Tăriceanu.








    Le 112 – En Roumanie, le projet d’ordonnance d’urgence visant l’amélioration
    de la performance du système du numéro d’urgence unique 112 fait l’objet du
    débat public à partir d’aujourd’hui. La disposition la plus importante concerne
    les cartes téléphoniques prépayées qui pourraient être achetées seulement sur
    la base d’un papier d’identité. Les ONG critiquent cette disposition et
    affirment qu’il faudrait avoir un projet de loi minutieusement débattu au
    parlement, car il s’agit de droits et de libertés fondamentale de la personne.
    Les autorités considèrent, pour leur part, que ces dispositions décourageraient
    les faux appels aux secours, et que les personnes en difficulté seraient localisées
    plus rapidement. Cette contrainte à l’achat de cartes prépayées existe déjà
    dans de nombreux pays européens.


    Etude – Les jeunes âgés de 12 à 18 ans, originaires d’Europe de l’Est
    qui font des études en Angleterre et en Ecosse se confrontent à un racisme et
    une xénophobie à la hausse, indique une étude réalisée par l’Université
    Strathclyde de Glasgow. Le référendum pour le Brexit et le discours
    anti-immigration de certains acteurs politiques sont à l’origine de la
    multiplication de ce type d’incidents, ces trois dernières années. Selon les
    chercheurs cités par le correspondant de Radio Roumanie à Londres, 77% des élèves
    interviewés ont déclaré avoir été victimes d’actes racistes, xénophobes ou de harcèlement,
    la moitié d’entre eux ayant affirmé que ces abus s’étaient multipliés après le
    référendum de 2016 sur le Brexit. Les adolescents ont décrit des attaques
    verbales dans la rue et dans les transports en commun et des attaques physiques
    commises principalement à l’intérieur des établissements scolaires. Certains
    enfants ont accusé les enseignants d’avoir ignoré ces incidents. L’étude
    réalisée par l’Université Strathclyde de Glasgow a été réalisée entre octobre
    2016 et mai 2018, avec la participation de plus de 1.000 élèves, originaires pour la plupart de Roumanie, de Pologne et de Lituanie,
    et qui vivaient au Royaume Uni depuis au moins trois ans.




    Aviation – Une
    exposition d’aviation générale a été inaugurée aujourd’hui à l’aéroport de Băneasa,
    au nord de la capitale roumaine, Bucarest, pour préfacer la 11-e édition du plus
    grand spectacle aérien de Roumanie, le Bucharest International Air Show – BIAS.
    Cette année, le BIAS est dédiée au 50-e anniversaire de l’aéroport
    international « Henri Coandă »-Otopeni et aux 15 ans d’adhésion de la
    Roumanie à l’OTAN.


    Rapatriement -
    Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a annoncé avoir rapatrié,
    depuis le Yémen via l’Egypte et la Turquie, 6 ressortissants roumains et deux
    citoyens yéménites, membres de leurs familles. L’action a été réalisée avec le
    soutien de l’ambassade de Roumaine eu Caire et du consulat général de Roumanie
    à Istanbul, le MAE ayant couvert les frais de rapatriement. Cette mesure fait
    partie des démarches permanentes d’assistance et de protection consulaire
    accordées par le MAE aux ressortissants roumains en situation spéciale, à travers
    les missions diplomatiques et les sections consulaires dans les Etats à risque
    sécuritaire majeur. Le MAE rappelle que le message d’alerte concernant les voyages
    au Yémen, à savoir « Risque majeur, quittez immédiatement la zone ou le
    pays ! », est toujours actuel.




    Football – En football, le vice-champion de Roumanie, FCSB a terminé à égalité, 0 partout,
    la rencontre, à domicile, avec le Portugais Vitoria Guimarães, comptant pour le play-off de qualification dans les groupes de la Ligue Europa. Le match-retour aura lieu la
    semaine prochaine.


    Tennis – En
    tennis, au premier tour de simple dames de l’Open des Etats-Unis, dernier
    tournoi du Grand Chelem de l’année, la Roumaine Simona Halep, numéro 4 mondial,
    affrontera une joueuse issue des qualifications, conformément au tirage aux
    sorts de jeudi. Trois autres Roumaines y sont également présentes. Sorana
    Cîrstea jouera contre la Tchèque Katerina Siniakova, Monica Niculescu
    rencontrera la jeune ukrainienne de 19 ans Daiana Iastremska et Mihaela Buzărnescu
    sera opposée à l’Allemande Andrea Petkovic. Deux autres Roumaines, Gabriela
    Ruse et Ana Bogdan, figurent au dernier tour des qualifications.

    Météo – En Roumanie,
    il continue de faire chaud aujourd’hui, les températures de la mi-journée se
    situant entre 26° et 36°. A Bucarest, à midi, il y avait 30°.

  • 22.08.2019 (mise à jour)

    22.08.2019 (mise à jour)

    Candidatures — Le Comité exécutif national du Parti social démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie, se réunira vendredi, à la veille du Congrès qui devrait valider la candidature de la première ministre Viorica Dancila aux élections présidentielles de l’automne. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, principal parti de l’opposition, Dan Barna, leader de l’alliance formée par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti de la liberté, de l’unité et de la solidarité (PLUS), ainsi que Calin Popescu Tariceanu, chef de l’Alliance des libéraux et des démocrates (partenaire junior dans la coalition au pouvoir) ont eux aussi fait part de leur intention de se porter candidats à l’élection présidentielle.



    Justice – Lancien chef du Fisc roumain, Sorin Blejnar, a été renvoyé devant les juges, aux côtés de l’ancien vice – président de lAgence nationale dadministration fiscale de Roumanie, Viorel Comăniță, de l’ex – commissaire général adjoint du Trésor public, Sorin Florea, et de sa femme, Andreea Blejnar. Sorin Blejnar est accusé de complicité dévasion fiscale et de constitution dun groupe criminel organisé. Selon les procureurs anti-corruption, entre 2011 et 2012, il a soutenu, de différentes manières, un groupe criminel qui na pas rempli ses obligations fiscales. Trois des personnes mentionnées auraient reçu des pots-de-vin allant de 300.000 euros à 1,2 millions d’euros. Quant à la femme de Sorin Blejnar, c’est elle qui aurait perçu l’argent destiné à celui-ci.



    23 Août — La Roumanie marquera, vendredi, les 75 ans écoulés depuis le 23 août 1944, date à laquelle, le roi Michel 1er décidait de faire arrêter le maréchal Ion Antonescu, chef du régime pro-allemand de Bucarest, de mettre fin à la collaboration avec les forces de lAxe et de faire entrer le pays dans le camp des Alliés. Selon les historiens, cette décision allait écourter la guerre en Europe d’une année et demie et sauver plusieurs centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, alors que le pays était pratiquement occupé par l’armée soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fantoche, le roi Michel a été obligé d’abdiquer et de s’exiler en Occident. Le roi, qui na pu regagner le pays quaprès la chute du communisme, est mort en 2007, à l’âge de 96 ans.



    Festival — Coup d’envoi, ce jeudi, à Braşov, au centre de la Roumanie, de la 19-e édition du Festival international de la chanson « Le Cerf d’or ». Le concours d’interprétation se déroule les deux premiers soirs. 12 interprètes de 10 pays se disputeront le Grand Trophée du festival. Ils respecteront plus d’un demi-siècle de tradition et chanteront une chanson de leur répertoire et une création roumaine. Les gagnants seront annoncés au Gala du samedi soir. Dimanche, le spectacle final sera dédié à la musique traditionnelle roumaine. L’affiche du Festival international « Le Cerf d’or » inclut aussi des récitals de vedettes de la pop roumaine et internationale. Le festival, qui a débuté en 1968, a connu 18 éditions, celle de 2018 marquant son 50-e anniversaire.



    Etude — Les élèves originaires d’Europe de l’Est qui apprennent dans des écoles du Royaume-Uni et d’Ecosse sont de plus en plus confrontés au racisme et à la xénophobie, révèle une étude menée par l’Université Strathclyde de Glasgow. Ce sont le référendum sur le Brexit et le discours anti-immigration de certains hommes politiques qui ont conduit à la croissance du nombre des incidents, ces trois dernières années. Selon les chercheurs cités par le correspondent de Radio Roumanie, 77% des élèves sondés ont déclaré avoir eu à souffrir à cause du racisme, de la xénophobie ou du harcèlement, la moitié d’entre eux ayant même affirmé que les abus étaient devenus plus fréquents après le référendum de 2016 sur le Brexit. Ils ont précisé avoir été la cible d’attaques verbales tant dans la rue que dans les moyens de transport en commun et ajouté qu’il y avait eu des agressions physiques aussi, perpétrées, pour la plupart, dans l’enceinte même des établissements scolaires. Certains enfants ont accusé les enseignants d’avoir fermé les yeux sur ces incidents. L’étude en question a été réalisée entre octobre 2016 et mai 2018 auprès de plus d’un millier d’élèves âgés de 12 à 18 ans, dont la plupart originaires de Roumanie, de Pologne et de Lituanie et qui ont résidé au moins trois ans au Royaume-Uni.



    Chisinau — Des tensions surgissent au sein de la coalition au pouvoir en République de Moldova, formée du Parti socialiste, dont est issu le président philo-russe Igor Dodon, et du Bloc pro-européen ACUM (Maintenant) dirigé par la première ministre Maia Sandu et par le vice-premier ministre Andrei Năstase. Le gouvernement a décrété une journée de deuil, le vendredi 23 août, car c’est à cette même date qu’a été signé, en 1939, le Pacte germano-soviétique connu sous le nom de Ribbentropp — Molotov.


    Appelée Journée européenne de commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires, cette journée marque l’annexion, en 1940, par l’URSSS, suite à un ultimatum, des territoires roumains de l’Est sur lesquels s’est constituée l’actuelle République de Moldova.


    De son côté, la présidence moldave envisage d’organiser, le 24 août, un concert censé célébrer ce qu’elle appelle « le 75e anniversaire de la libération de la Moldova de sous l’occupation fasciste », autrement dit la nouvelle annexion par les Soviétiques, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Y participera le ministre russe de la Défense, Serghei Şoigu, qui a été invité par son homologue moldave, le socialiste Pavel Voicu, à l’insu de la première ministre Maia Sandu. Cette dernière a déclaré que ce serait une visite privée et que par conséquent il n’y aurait pas la possibilité de signer des accords officiels. Maia Sandu a d’ailleurs sollicité au ministre des Affaires étrangères, Nicu Popescu, de rappeler pour consultations l’ambassadeur de République de Moldova à Moscou.



    Météo — La canicule continuera de sévir en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-ouest, où le mercure va grimper jusqu’à 36°.




  • 30.06.2016 (mise à jour)

    30.06.2016 (mise à jour)

    Xénophobie — L’Institut roumain pour les politiques publiques se dit profondément préoccupé par les nombreux incidents à caractère raciste ou xénophobe ayant eu pour cible des ressortissants Roumains et Polonais au Royaume-Uni. L’ONG demande au ministère roumain des Affaires étrangères à agir sans délai pour stopper ce phénomène. L’Etat roumain doit prendre des mesures supplémentaires dans toutes ses missions diplomatiques se trouvant sur le territoire britannique afin d’intervenir diligemment et apporter leur aide aux quelques 200 mille ressortissants roumains qui encourent le risque de subir des manifestations d’intolérance.



    Brexit — La décision des Britanniques de quitter l’UE a eu moins d’influence sur les marchés financiers roumains que sur ceux d’autres pays de la région, a fait savoir le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu. Cela ne veut pas dire que l’impact ne pourrait pas devenir plus sérieux dans un avenir plus ou moins proche, a toutefois mis en garde le chef de l’institution financière roumaine, précisant que le résultat du référendum britannique n’a fait qu’accroître l’incertitude sur les marchés internationaux. L’inflation annuelle, en Roumanie, campera sur des valeurs négatives sur une période plus grande qu’anticipé par la Banque, mais affichant tout de même des valeurs plus basses, suite à la raréfaction des retombées des prix diminués des produits importés et de la baisse de la TVA sur les denrées alimentaires, a encore indiqué le gouverneur Mugur Isarescu. La Banque de Roumanie a décidé jeudi de maintenir son taux directeur à 1,75% par an, de même que les montants des réserves minimes obligatoires que les banques commerciales doivent confier à cette institution.



    Assistance (AFP) – Le Parquet de Bucarest a annoncé avoir lancé des poursuites pour homicide contre un médecin accusé de navoir fait “aucune tentative de réanimation” du footballeur camerounais Patrick Ekeng, victime dune crise cardiaque lors dun match du championnat roumain, le 7 mai. Elena Duta, spécialiste en médecine durgence et employée dune société privée dambulances, était à bord du véhicule qui a transporté Ekeng à lhôpital, quelques minutes après son malaise. Le médecin “na toutefois pas évalué létat de santé du footballeur et na procédé a aucune tentative de réanimation (…), se bornant à le remettre à lhôpital des urgences de Bucarest”, ont précisé les procureurs. “Même si parmi les causes du décès de Patrick Ekeng figurent les problèmes cardiaques dont il souffrait, par son inaction injustifiée, Elena Duta a annulé toute chance de survie” de ce dernier, ont-ils souligné. Selon les médecins légistes cités par le Parquet, plus de 95% des personnes souffrant de tachyarythmie survivent à un arrêt cardiaque si la défibrillation se fait dans les 60 premières secondes. Milieu de terrain du Dinamo Bucarest (1re div. roumaine) âgé de 26 ans, Ekeng, sétait effondré sur le terrain sept minutes après son entrée en jeu, sans aucun contact préalable avec un autre joueur. Les premiers résultats de lautopsie ont révélé quil souffrait de “problèmes cardiaques sérieux”, dont une cardiomégalie (cœur volumineux) résultant dune hypertrophie du ventricule gauche, et présentait plusieurs anomalies coronariennes.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série n° 5 a vaincu l’Italienne Francesca Schiavone en deux manches (6-1, 6-1), au deuxième tour du tournoi de Wimbledon, deuxième tournoi de Grand Chelem de l’année. Pour arriver dans les huitièmes de finale, elle devra dépasser la Néerlandaise Kiki Bertens (28e WTA). Jeudi également, mais au premier tour, Monica Niculescu a battu la Serbe Aleksandra Krunic, 6-1, 6-4, se qualifiant au deuxième tour où elle rencontrera la Suisse Timea Bacsinszky. Les autres trois roumaines présentes sur le tableau principal, Irina Begu, Patricia Ţig et Sorana Cîrstea ont perdu dans le premier round de la compétition. Chez les messieurs, l’unique représentant de la Roumanie sur le tableau individuel, Marius Copil s’est incliné devant le Français Lucas Pouille, après un match difficile, en quatre manches (6-4, 4-6, 6-4, 6-1)



    Météo — Le temps sera très chaud en Roumanie, voire caniculaire dans la plaine du Danube. De ce fait l’inconfort thermique sera accentué dans le sud et le sud-est du pays. Les maximales de l’air iront de 28 à 35 degrés et la chaleur ramènera des orages et des pluies à verse, parfois accompagnées de grêle, en montagne, mais aussi dans le sud et le centre de la Roumanie.

  • La Roumanie et la lutte contre le terrorisme

    La Roumanie et la lutte contre le terrorisme

    Moins d’une année après le carnage dans la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, les djihadistes ont à nouveau frappé le cœur de la France. Parmi les victimes figure aussi un couple de Roumains, parents de deux enfants. Alliée de la France au sein de l’OTAN et partenaire dans l’UE, francophone et francophile par tradition, la Roumanie a vite fait de se rallier aux mesures adoptées par la communauté internationale qui essaie d’éviter que de telles atrocités se répètent à lavenir aussi.



    Dans le contexte des débats menés à Bucarest sur la question des quotas de réfugiés du Moyen Orient et d’Afrique du Nord que les djihadistes peuvent aisément infiltrer, le président roumain, Klaus Iohannis, a tenu à souligner qu’à l’instar d’autres pays d’Europe centrale et de l’Est, la Roumanie n’est pas une destination de prédilection de ceux-ci.



    Le terrorisme vise à susciter la peur, a affirmé le chef de l’Etat roumain: “Ce n’est qu’au moment où l’on permet à la peur de pénétrer le tissu social de nos pays que les terroristes parviennent à leur fin. Or force nous est d’empêcher que cela arrive. Nous ne devons pas laisser la xénophobie, l’ultra-nationalisme, le chauvinisme à gagner du terrain dans nos sociétés. Par ailleurs, il est hors de question de laisser cette peur nous mener à stigmatiser certaines communautés religieuses qui n’y sont pour rien”.



    Par respect pour les minorités ethniques et religieuses, la population musulmane de Roumanie ne fera pas l’objet de mesures spéciales, a fait savoir le président Iohannis. Massés surtout dans le sud-est du pays, en Dobroudja, ancienne province de l’Empire Ottoman, pendant des siècles, les quelque 70 mille musulmans de Roumanie, tatares et turcs notamment, sont un véritable modèle d’intégration et de loyauté envers l’Etat roumain. De même que les autres ethnies vivant sur le territoire roumain, les deux communautés sont dailleurs représentées doffice à la Chambre des députés du Parlement de Bucarest. Notons aussi quau début des années 2000, lorsque les troupes roumaines participaient aux campagnes anti-terroristes dAfghanistan et dIrak, le porte-parole du ministère roumain de la Défense était un officier dorigine turque, très populaire parmi les journalistes.



    Par ailleurs, le chef du culte musulman de Roumanie, mufti Murat Iousouf, a durement condamné, et sans équivoque, les attaques de Paris de même que tous ceux qui organisent ce genre dactes cruels: “Il sagit, tout dabord, dun crime contre lhumanité. Ces actions nont aucun lien avec la religion islamique, même si ces gens se disent des adeptes de lIslam. Pour ma part, jai, à nouveau, appelé tous les leaders religieux musulmans à nous réunir et à trouver des solutions pour ne plus voir apparaître de tels groupements au sein de notre communauté religieuse! Pour ne plus avoir des gens qui donnent une interprétation erronée au saint Coran. Il y a un verset dans le 5e chapitre du Coran qui dit clairement: celui qui tue une âme, un être humain, tue toute une société, toute une communauté!”, a précisé le mufti Murat Iousouf.



    Le muftiat musulman de Roumanie a également exprimé sa compassion profonde aux familles des victimes tuées et blessées dans les attaques de Paris et transmis ses condoléances à lambassade de France de Bucarest. (trad.: Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • Maßnahmen gegen den ungarischen Extremismus

    Maßnahmen gegen den ungarischen Extremismus

    Das Innenministerium in Bukarest hat am Montag bekanntgegeben, dass vier ungarischen Bürgern, die nationalistisch-extremistischer Aktivitäten verdächtigt werden, das Einreiseverbot in Rumänien für ein Jahr verhängt wurde. Obwohl die Ma‎ßnahme ungewöhnlich ist, da sie sich auf die Bürger eines Nachbarlandes, Partner in der EU und Aliierter in der NATO bezieht, war diese abzusehen. Vor einer Woche wandelte sich ein nicht zugelassener Protestmarsch im mitterumänischen Târgu Mureş (z.Dt. Neumarkt) in Randalen mit antirumänischen Äu‎ßerungen um. Der besagte Marsch wurde von mehreren radikalen ungarischen Bewegungen aus Ungarn und Rumänien organisiert.



    Obwohl Präsident Traian Băsescu schon seit Jahren gute Beziehungen zu dem ungarischstämmigen Wählern pflegt, die sich auf rund 6% der Bevölkerung beziffern und ihn oft unterstützt haben, verheimlichte er seinen Ärger nicht. Er forderte der Regierung strenge Ma‎ßnahmen gegen solche Abweichungen. Die Angelenheit wurde auch im Obersten Landesverteidigungsrat besprochen und durch die Ma‎ßnahme geschlichtet, die von dem Innenministerium angekündigt wurde. Über die vier ungarischen Bürger, so das besagte Ministerium, besteht der Verdacht, dass sie Strukturen angehören, die risikovolle Handlungen zur öffentlichen Ordnung und zur Landessicherheit Rumäniens unternehmen. Letztes Jahr bereits wurde von der Ermittlungsdirektion für Organisiertes Verbrechen und Terrorismus eine Strafakte eröffnet, in der mehere Mitglieder der ungarischen rechtsextremistischen Partei Jobbik, wegen verfassungswidrige revisonistische und separatistische Äu‎ßerungen untersucht werden.



    Die dritte politische Macht Ungarns, nach den Konservatoren und den Sozialisten, könnte Jobbik laut Umfragen bei den Legislativwahlen nächsten Monat rund 15% der Stimmen erhalten. Angesehen als eine der erbittertsten xenophoben Bewegungen des Kontinents, machte sich die Partei auch durch die Gründung der eigenen paramilitärischen Organisation 2007 durch den Jobbik-Chef Gabor Vona selbst bemerkt. Laut unserem Budapest-Korrespondenten wurde die Ungarische Garde als Kulturverband registriert. Die Märsche der Gardemitglieder in schwarzen Uniformen in den von Roma bewohnten Gegenden sorgten jedoch für die Empörung der Zivilgesellschaft. Auf Antrag der ungarischen Staatsanwaltschaft wurde die paramilitärische Gruppierung im Juli 2009 aufgelöst. Diese tauchte aber kurz danach unter dem Namen die Neue Ungarische Garde wieder auf, diesmal mit leicht unterschiedlichen Uniformen zu denen der aufgelösten Gruppierung.



    Die von den rumänischen Behörden umgesetzten Ma‎ßnahmen sollen dem erneuten Auftritt solcher exhibitionistischer Handlungen vorbeugen. Diese erinnern an den faschismus der Zwischenkriegszeit in einem unvergleichbar ruhigeren Land, wo xenophobe Parteien seit drei Gesetzgebungen nicht mehr in das Parlament eingezogen sind und der Ungarnverband seit 1996 praktisch unterbrechungslos mit an der Regierung ist.