Author: Alexandra Mănuș

  • Coutumes de danse en fin d’année en Roumanie

    Coutumes de danse en fin d’année en Roumanie

    « La danse de la chèvre »



    « La danse de la chèvre » renvoie à l’idée de fécondation et
    constitue l’une des formes les plus connues du théâtre populaire. Les costumes
    riches, l’agilité des joueurs, le rythme alerte, les paroles et les cris font
    de cette coutume un véritable spectacle. Du Noël au Nouvel An, dans certains
    villages de Bucovine (dans le nord du pays) ce rituel est pratiqué en groupe de
    plusieurs personnes portant des costumes qui imitent les chèvres, tandis que
    dans d’autres régions du pays il s’agit d’une seule chèvre, en présence du
    berger, d’un vieil homme et d’une vieille femme.

    Le masque se compose, d’une
    part, d’une tête de chèvre en bois avec le maxillaire inférieure mobile, qui
    est tiré avec une corde pendant la danse. Celui qui manipule le maxillaire de
    la chèvre et un deuxième chanteur ont les corps recouverts avec la deuxième
    partie du masque, c’est-à-dire avec le corps de la chèvre. Ensemble ils
    effectuent un mouvement de balayage d’un côté à l’autre. En Transylvanie, cette
    danse de la chèvre est connue sous le nom de « ţurca », et celui qui
    porte le masque transmet certains messages à travers des gestes et des danses,
    qui sont expliqués par le chef du groupe, appelé « birău ». La mort
    et la résurrection de la « ţurca » annoncent à l’hôte le passage de
    la communauté vers la nouvelle année, le triomphe de la vie sur la mort, de la
    lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal.

    « Plugușorul »


    Une autre coutume présente dans la
    spiritualité roumaine, pratiquée à l’occasion du jour du Nouvel An est appelée
    en roumain « Plugușorul », c’est-à-dire un chant agraire déclamatoire
    avec des éléments théâtraux, ayant pour sujet le travail difficile pour obtenir
    du pain. Une charrue, décorée avec des papiers colorés, des rubans, des
    serviettes, des fleurs, sur laquelle parfois était posé un sapin de Noël aussi,
    était une présence indispensable dans ce chant. Le chant appelé « Pluguşorul »
    était récité de maison en maison le soir de la Saint Sylvestre ou jusqu’au
    matin du Nouvel An par des enfants ou des adolescents, portant des vêtements
    folkloriques spécifiques à leur région. Quand même, dans le passé, cette
    coutume était pratiquée uniquement par les adultes.

    « La danse de l’ours »



    Fort, violent, imprévisible et parfois même cruel, l’ours
    était un animal vénéré depuis l’époque paléolithique. La danse la plus
    spectaculaire de toutes les danses rencontrées dans les villages de la région
    de Bucovine est « La danse de l’ours », dansée le jour de la Saint Sylvestre,
    peut-être parce que l’ours était vénéré à cet endroit plus que dans des autres
    régions de la Roumanie actuelle. La préparation du masque d’ours pour le
    carnaval du jour du Sylvestre est faite avec beaucoup d’attention. La forme la
    plus archaïque de représentation de l’ours est celle en paille. Des cordes d’avoine,
    longues d’environ 40 m sont tordues. Ensuite, le matin de la Saint Sylvestre, elles
    sont cousues sur les vêtements de celui qui porte le masque. Ensuite, le masque
    de paille est jeté au feu pour brûler, symbolisant ainsi la mort et la
    renaissance de la végétation, avec le passage des saisons. (Trad. Andra Juganaru)

  • Margareta Pâslaru

    Margareta Pâslaru

    Il s’agit d’une des artistes roumaines les plus connues,
    avec une activité artistique ininterrompue de pas moins de 65 ans. D’ailleurs,
    avant de célébrer son 80e anniversaire, le 9 juillet dernier, elle avait déjà
    enregistré pas moins de 1000 chansons. La première pièce que nous avons choisie
    est une composition de Radu Şerban, « A deux doigts du bonheur » (La un pas de
    fericire), avec laquelle l’artiste a participé au plus grand Festival de
    musique de Roumanie à cette époque-là, le Festival National de Musique de Mamaia.
    C’était en 1965.




    Grâce à son talent inné, Margareta Pâslaru a été très appréciée du public dès le début de sa carrière, lorsqu’elle
    avait 15 ans à peine. D’ailleurs, elle a suivi des cours de piano et de harpe,
    ainsi que de ballet et de peinture (il faut ajouter que son grand-père était
    sculpteur). Ayant cette formation, elle est devenue chanteuse, auteure-compositrice,
    actrice de théâtre et de film, metteuse en scène, productrice, scénariste, écrivaine,
    ainsi qu’animatrice d’émissions pour la radio et la télévision.

    La voix de Margareta
    Pâslaru a un timbre grave
    unique. Alors la célèbre artiste Maria Tănasel’a encouragée à chanter aussi des pièces de musique folklorique.
    Qui plus est, quand elle avait 18 ans, Margareta Pâslaru a reçu son premier
    rôle dans un film. Elle a joué aussi sur les scènes des grands théâtres en
    compagnie d’acteurs célèbres. Elle a été invitée au théâtre radiophonique
    aussi. Toute son activité musicale a été bien récompensée. Un des films
    célèbres de la cinématographie roumaine dans lesquels Margareta Pâslaru a joué est « Veronica », un conte de fées avec une musique
    mémorable. Elle y a joué le rôle de la Fée Marraine et y a chanté « La chanson
    de la Fée ».




    Par ailleurs, Margareta
    Pâslaru a connu un grand succès non seulement en Roumanie, mais
    aussi en dehors du pays. Même si elle a été invitée à chanter dans des
    spectacles de l’étranger, les autorités communistes lui ont refusé le départ de
    Roumanie. Alors, en 1983 elle est partie définitivement pour les Etats-Unis
    pour se réunir avec son mari. Les autorités communistes ont puni son geste :
    elles ont retiré tous ses disques et ont interdit la diffusion de ses chansons.
    Depuis la chute du régime communiste, en décembre 1989, Margareta Pâslarurevient régulièrement en Roumanie,
    où le public ne l’a jamais oubliée. La radio a repris la diffusion de ses
    chansons, elle a des apparitions télévisées régulières et continue à lancer des
    disques.





    « Si dans la jeunesse on s’efforce de se faire une
    renommée, à maturité il faut s’en servir pour le bien de son proche » – c’est
    le principe de Margareta Pâslaru, qui ces 30 dernières années a mis sa créativité au
    service des actions charitables. Presque chaque année ; elle a offert aux
    causes humanitaires (UNICEF, la Croix-Rouge, la Banque d’aliments, des hôpitaux
    pour les enfants etc) tous les revenus obtenus suite aux ventes des albums
    lancés. Cette année, lorsqu’elle marque non seulement son 80e anniversaire
    mais aussi 65 ans d’activité musicale le Musée National d’Histoire de la
    Roumanie lui a dédié une exposition intitulée « Une légende… Margareta
    Pâslaru – 65 ans de carrière »
    qui offre aux visiteurs l’occasion d’admirer des pièces vestimentaires de
    l’artiste, des disques rares, des affiches des spectacles de théâtre et des
    concerts de musique, diplômes, prix, distinctions etc. Elle a lancé aussi un
    nouvel album intitulé « Le temps ne meurt pas. Margareta Pâslaru 65 ans dans le showbiz ». Les revenus de ces
    deux événements seront offerts au programme « L’ambulance pour les
    monuments ».

  • Constantin Silvestri

    Constantin Silvestri

    Constantin Silvestri a
    été un des plus grands chefs d’orchestre roumains du XXe siècle, juste après George
    Enescu qui est considéré comme le plus grand compositeur roumain. Il a suivi les
    cours du Conservatoire de Bucarest, où il était collègue de Dinu Lipatti, qui
    allait devenir à son tour un pianiste roumain de renom. Ses professeurs ont
    été de grands noms de la musique roumaine : Florica Musicescu (pour le oiano),
    Mihail Jora (pour la composition), Alfonso Castaldi (pour les cours d’harmonie),
    Ion Nonna Otescu (pour l’orchestration) et Constantin Brăiloiu (pour l’histoire
    de la musique).

    Constantin Silvestri a fait ses débuts en tant que pianiste
    à l’âge de 10 ans. A 17 ans, il dirigeait déjà une de ses propres compositions -
    Prélude et fuite (Toccata). Durant ses
    études universitaire, il a reçu trois fois le prix « Enescu » pour la
    composition. Mais il faut dire qu’en matière de direction d’un orchestre il a
    été autodidacte. Puis, Constantin Silvestri fut l’initiateur de la classe de
    direction d’orchestre au Conservatoire, où il a eu Sergiu Comissiona et Iosif
    Conta parmi ses élèves. Il a aussi fondé la chorale de la Philharmonie George
    Enescu, en 1950, aux côtés de laquelle il a enregistré de nombreuses premières
    mondiales, notamment avec des partitions autochtones, celles de George Enescu
    étant ses préférées.

    Constantin Silvestri est l’auteur de 40 compositions pour
    orchestre et de musique de chambre. Il était considéré comme un compositeur avant-gardiste,
    ayant été, malheureusement, trop peu apprécié à son époque. Qui plus est, il a
    aussi connu les contraintes du régime communiste, qui avait interdit bon nombre
    de ses créations. Tout cela a empêché Constantin Silvestri d’atteindre en
    Roumanie l’apogée tant espéré de sa carrière. C’est justement à cause de la
    situation politique pendant le régime communiste et dans l’espoir de pouvoir
    libérer son esprit créateur, qu’il accepte de se rendre à Londres, pour en diriger
    l’Orchestre Philarmonique et l’Orchestre « Philharmonia ». Il quitte
    définitivement la Roumanie à l’occasion d’une tournée nouvelle tournée dans la
    capitale britannique et devient, en 1961, le chef d’orchestre principal de l’Orchestre
    philharmonique de Bournemouth, au pupitre duquel il reste jusqu’à la fin de sa
    vie.

    Fascinée
    par la personnalité et le génie de Constantin
    Silvestri, la
    pianiste Luiza Borac a enregistré l’ensemble de sa création pour piano et a fait une tournée
    en 2019 pour commémorer les 50 ans écoulés depuis la disparition de ce grand
    musicien.

    « Silvestri est un
    paradoxe. Tellement cérébral, il est aussi sentimental au point d’être accablant.
    Ces deux éléments sont visiblement en conflit dans sa création. Mais il est aussi
    tellement personnel, il a inventé un vocabulaire tellement original qu’il est
    difficile à comprendre parfois, si bien que l’on reste émerveillé à écouter ses
    passages sonores bizarres et parfois ses silences inattendus ».
    C’est par ces
    mots que la pianiste Cella Delavrancea, un nom de référence de la musique classique
    roumaine, décrivait dans les moindres détails la création du grand Constantin
    Silvestri, en 1982. On y reconnaît les influences de Bartok et de Debussy, mais
    il a inclus aussi dans ses compositions des éléments du folklore roumain, dans
    une interprétation moderne et parfois audacieuse.

  • Traditions roumaines au mois de février

    Traditions roumaines au mois de février

    Cette appellation rappelle les forgerons du passé qui confectionnaient pendant l’hiver les outils agricoles utilisés au cours des travaux du printemps. Toutes les activités des habitants des villages roumains étaient étroitement liées au calendrier chrétien orthodoxe, qui régissait en fait toute la vie des fidèles : les jours de travail et de repos, les événements tels mariages et baptêmes et ainsi de suite. Le mois de făurar commençait par la fête de Saint Trifon, né à la fin du 3e siècle, dans une région à population grecque, située sur le territoire actuel de la Turquie. On dit que Dieu lui donna dès son enfance le pouvoir de guérir les malades et de lutter contre les démons. Dans l’espace roumain, Saint Trifon était le protecteur des vignes et des vergers, puisqu’il pouvait tenir à l’écart les insectes nuisibles. Par conséquent, afin de protéger les récoltes, les paysans marquaient strictement cette fête. Le 1er février, à la Saint Trifon donc, ils ne travaillaient pas, mais se rendaient à l’église pour prendre de l’eau bénite et arroser les arbres et les futurs potagers.

    Le deuxième jour du mois de février marque dans le calendrier religieux le 40e jour depuis la naissance de Jésus-Christ. Traditionnellement, c’est la Journée de l’ours, ou la fête de la « Stretenia » une sainte qui aidait les personnes besogneuses. Dans les régions de montagne, les parents mettaient du gras d’ours sur la peau des enfants, afin de pouvoir transférer la puissance de cet animal aux enfants, alors que les malades étaient soignés par la fumée produite en brûlant des poils d’ours. C’était toujours l’ours et son comportement qui constituait un repère pour prévoir la météo : si ce jour, le 2 février, était un jour ensoleillé et l’ours sortait de sa tanière, mais il rentrait aussitôt effrayé par sa propre ombre, l’hiver allait se prolonger pour six semaines de plus. Si, au contraire, le ciel était couvert et l’ours ne pouvait pas voir sa propre ombre et par conséquent il restait dehors, le froid allait s’adoucir, signe du printemps qui approchait.

    Le saint martyr Vasile (Basile), qui a vécu au début du 4e siècle et qui figure dans le calendrier chrétien orthodoxe le 11 février, est le protecteur des oiseaux sauvages et des femmes enceintes. On croyait qu’à compter de ce jour, les oiseaux migrateurs commençaient à rentrer et à chanter. C’est pourquoi il fallait absolument prier afin de protéger les récoltes contre les incursions des oiseaux et des animaux. Les femmes enceintes étaient également tenues de prier et de respecter le carême afin de donner naissance à des enfants sains.

    Après avoir connu un regain de popularité suite à l’importation de l’équivalent occidental de la fête des amoureux, la Saint Valentin, la fête roumaine du Dragobete est de nos jours une des fêtes culturelles et commerciales les plus connues en Roumanie. Fils de tante Dochia, figure importante de la mythologie autochtone, le Dragobete est célébré le 24 février. Les jeunes femmes mettaient leurs meilleurs vêtements et partaient à la recherche des premières fleurs du printemps. Bref, on croyait que l’amour pur des jeunes serait protégé pour toujours par cette créature mythique appelée Dragobete.

  • Les instruments à cordes dans la musique traditionnelle roumaine

    Les instruments à cordes dans la musique traditionnelle roumaine

    Aujourd’hui nous parlons à nouveau des trésors de la musique traditionnelle roumaine et nous mettons un accent particulier sur les instruments à cordes. Selon la définition du dictionnaire l’instrument à cordes est composé d’une boite de résonnance sur laquelle sont attachées des cordes. Les vibrations qui produisent le sont le résultat de trois types d’action : par pincement des cordes, c’est-à-dire par un déplacement initial de la corde qui est ensuite relâchée, avec les doigts éventuellement armés d’onglets ou un plectre (ou médiator), par frappe avec des baguettes ou de petits marteaux, ou bien par frottement avec un archet ou tout autre dispositif légèrement adhésif qui permet une excitation continue par relaxation, alors que dans les deux premiers cas, la vibration décroît après l’excitation initiale. Finies les explications à retrouver dans le dictionnaire, passons aux spécificités roumaines, puisque les instruments à cordes occupent une place à part dans le folklore roumain.

    D’origine orientale, ayant différents noms tels « kobza », « kobuza », « kobouz » ou « coboz », la « cobza » était connue dès la moitié du 16e siècle notamment en tant qu’instrument d’accompagnement dans la région de la Moldavie, de la Valachie, mais aussi dans le sud de la Transylvanie. La caisse de résonance piriforme est formée sur un moule avec des côtes en bois lamellé-collé. L’instrument a entre 8 et 12 cordes et le son est obtenu par pincement des cordes. Mais dans le folklore roumain, la « cobza » est aussi un instrument utilisé dans des solos.

    Conçue par les grands constructeurs d’instruments classiques le violon est également répandu dans le milieu traditionnel roumain. Le violon s’appelle « scripca » en Moldavie, dans l’est, « cetera » au Maramures, dans l’extrême nord-ouest, « lauta » en Transylvanie dans le centre et « dibla » en Olténie, dans le sud. Afin d’obtenir des sonorités à part, dans l’espace roumain, le violon a été adapté en lui ajoutant des cordes ou bien en lui modifiant la construction pour produire des hybrides. C’est le ca du violon à pavillon, ou le violon Stroh, d’après son inventeur Augustus Stroh, un instrument typique de la région de Bihor, dans l’ouest du pays.

    Originaire d’Italie, la mandoline, instrument à huit cordes, qui produit par pincement des sonorités plus aigues que la guitare est arrivée dans la culture traditionnelle du début du 20e siècle. Grigore Kiazim a été un des premiers instrumentistes de mandoline de Roumanie, un courageux soliste instrumentiste qui a réalisé un remarquable répertoire composé de chansons à danse et de pièces folkloriques turques.

    Instrument à cordes frappés par
    deux petits marteaux en bois, le cymbalum est un instrument spécifique aux
    ménétriers roumains utilisé en Valachie, Olténie et Moldavie. Il y a deux types
    de cymbalum : l’un est plus petit, portable, il peut être accroché au cou
    à l’aide d’une petite ceinture et l’autre est plus grand, posé sur des pieds en
    bois et utilisé par les orchestres plus grands. Il s’appelle le cymbalum
    hongrois, puisque sa forme définitive a été réalisée par le constructeur magyar
    Joseph Schunda.

    Et la fin de notre rubrique d’aujourd’hui est réservée au plus connu des instruments à cordes pincées, qui joue un rôle important dans de nombreux genres musicaux : la guitare. Dans le folklore roumain, elle joue un rôle d’accompagnement et les instrumentistes traditionnels utilisent la guitare à trois cordes pour accompagner la ligne mélodique du violon. Le même type de duo est utilisé aussi dans le nord de la Roumanie, dans la région ethnographique du Maramures, où la guitare a moins de cordes, est tenue verticalement et est appelée « zongora ».

  • Sergiu Celibidache

    Sergiu Celibidache

    Né le 28 juin 1912, à
    Roman, dans le nord-est de la Roumanie, Sergiu Celibidache a appris à jouer du piano avant de commencer sa
    carrière musicale à Berlin, où il a mené parallèlement des études de musique,
    de mathématiques et de philosophie. Préoccupé par la composition, il a créé un
    seul ouvrage, « Jardin de poche », plein d’originalité et de fantaisie.

    Il devient un des grands chefs d’orchestre du monde et collabore avec les plus
    importants ensembles symphoniques, tels l’Orchestre philarmonique de Berlin à
    la tête duquel il s’est trouvé durant sept ans, l’Orchestre de la
    Radiodiffusion de Stockholm ou encore l’Orchestre philarmonique de Munich. Un
    aspect très important dans la vie de ce grand musicien roumain est représenté
    par la pédagogie, puisque Sergiu Celibidache a dirigé jusqu’à la fin de sa vie
    une prestigieuse école de direction d’orchestre.

    En 1979,
    Sergiu Celibidache devient directeur musical général de la ville de Munich, en Allemagne, et chef d’orchestre permanent
    de l’Orchestre philarmonique de cette ville, une fonction qu’il occupe jusqu’à
    sa mort en 1996. Sous sa direction, l’ensemble munichois devient l’un des
    orchestres symphoniques les plus prestigieux de la planète. Adepte de la
    philosophie Zen et du bouddhisme, Celibidache préférait largement les concerts
    en salle aux enregistrements dont il se méfiait. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Festival Enescu: l’agenda dell’11/a giornata

    Festival Enescu: l’agenda dell’11/a giornata

    La 24/a edizione del Festival Internazionale George Enescu ha incluso nella sua 11/a giornata cinque concerti – tre a Bucarest e due nel Paese. Nella sezione Recital e concerti da camera, l’Auditorium (Atheneul Roman) ha proposto la performance del tenore franco-messicano Rolando Villazon, accompagnato dalla pianista canadese Carrie-Ann Matheson. Lo stesso Auditorium ha ospitato un concerto di mezzanotte tenuto dall’Orchestra da camera Bucarest – Ion Voicu, diretta dal maestro Madalin Voicu, il figlio del grande violinista al quale è intitolato l’ensemble, con la violinista Mihaela Martin e brani di Marcello, Mozart e Haydn.

    Alla Sala del Palazzo di Bucarest, nella serie delle Grandi Orchestre del Mondo, l’Orchestra Giovanile Romena, fondata nel 2008 da violoncellista Marin Cazacu, ha eseguito il Concerto Romeno di Ligeti, sotto la bacchetta del maestro Michael Sanderling e, accanto a Nobuyuki Tsujii, che fra due giorni festeggia il 31/o compleanno, il Concerto n.2 di Rachmaninov e il Quartetto n.1 per pianoforte di Brahms/Schonberg. Dopo aver presentato a Bucarest la ricostituzione musicale delle feste pasquali organizzate dalla Confraternità della Resurrezione di San Giacomo degli Spagnoli a Roma, il gruppo La Grande Chapelle Madrid ha portato questo splendido racconto artistico anche a Sibiu, mentre la pianista Elisabeth Leonskaja ha ripreso il recital Beethoven anche a Cluj-Napoca.

    Oggi, il Festival Enescu invita il pubblico a incontrare due ensemble di fama mondiale: l’Orchestra Filarmonica di Monte Carlo, con Maxim Vengerov, all’Auditorium di Bucarest, e l’Orchestra Sinfonica Accademica di Stato Evgeny Svetlanov di Russia, diretta da Vladimir Jurowski e accompagnata dalla pianista Alexandra Silocea.

  • Agenda Festival George Enescu (19/a giornata)

    Agenda Festival George Enescu (19/a giornata)

    La 19/a giornata del Festival Internazionale George Enescu è stata inaugurata all’Auditorium di Bucarest dalla serie del Recital e concerti da camera. Le Dissonances, ensemble di artisti riuniti dal 2004 dal violinista David Grimal, in possesso di due preziosi strumenti: uno Stradivari del 1710 e il violino Don Chisciotte, concepita appositamente per lui dal liutaio francese Jacques Fustier. Doppia performance per David Grimal, sia da direttore d’orchestra che da solista, con brani di Enescu, Sibelius e Bartok.

    Nella serie delle Grandi Orchestre del Mondo, alla Sala del Palazzo la leggenda drammatica La dannazione di Faust di Hector Berlioz. Protagonisti: il Coro e l’Orchestra della Filarmonica George Enescu, i maestri John Nelson – orchestra e Ion Iosif Prunner – coro, e i solisti Clémentine Margaine nei panni di Margherita, Peter Hoare – Faust, Nicolas Tèste ha incarnato Mefistofele, mentre Serban Vasile – Brander.

    Il direttore d’orchestra Cristian Lupes è salito sul palcoscenico per la seconda volta all’edizione 2017 del Festival Enescu, questa volta accanto all’Orchestra della Filarmonica Mihail Jora di Bacau, che ha anche ospitato il concerto. Ad eseguire lavori contemporanei, il pianista Vassilis Varvaresos, premiato nel 2014 al Concorso Internazionale George Enescu.

    Gli abitanti di Timisoara sono stati invitati al recital da camera proposto dal violinista Maxim Vengerov e dal pianista Vag Papian, con opus di Brahms, Enescu e Franck.

    Quest’anno il Festival Enescu ha superato i confini del Paese anche come spazio dei concerti: ieri sera, l’Orchestra Nazionale della Filarmonica di Chisinau, diretta da Mihail Agafita e avendo come solista la violinista Rusanda Panfili, ha tenuto un concerto nella capitale della Moldova.

    Oggi, l’evento della serie Recital e concerti da camera dell’Auditorium sarà tenuto dal pianista Alexei Volodin, e quello di mezzanotte, ospitato sempre dall’Auditorium, dalla Russian Chamber Philharmonic di St. Petersburg, sotto la bacchetta del maestro Juri Gilbo e il solista Mischa Maiski, che suonerà il violoncello.

    Alla Sala del Palazzo, nella serie delle Grandi Orchestre del Mondo, l’Orchestra e il Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, sotto le bacchette dei maestri Antonio Pappano e Ciro Visco, accanto alla pianista Beatrice Rana, ci propongono il Concerto n.1 per pianoforte e orchestra di Tchaikovsky e la Sinfonia III di Enescu. Sempre oggi, l’Orchestra della Filarmonica Banatul di Timisoara, diretta da Rumon Gamba, si esibisce accanto alla pinista Luiza Borac, che vanta una bellissima carriera da solista, facilitata anche dal fatto di essersi annoverata tra i premiati del Concorso Internazionale George Enescu nel 1991.

  • Agenda Festival Enescu (14-16/a giornata)

    Agenda Festival Enescu (14-16/a giornata)

    Il 15 settembre, alla Sala del Palazzo di Bucarest è tornata la Filarmonica della Scala, diretta dal maestro Riccardo Chailly. Il programma del secondo concerto della serie dedicata alle Grandi Orchestre del Mondo ha incluso brani di Enescu, Bartok e Respighi, e ha avuto come solista il violinista Julian Rachlin, nato in Lituania, e che vive a Vienna dall’età di 4 anni, famoso non solo per i suoi succesi artistici, ma anche per quelli filantropici.

    Ritorno anche all’Auditorium di Bucarest, nella serie Recital e concerti da camera: la Philharmonia London, questa volta diretta dal maestro Cristian Mandeal, e lavori di Enescu, Rachmaninov e Sibelius, col famoso pianista Boris Berezovsky. Sempre all’Auditorium, nella serie dei Concerti di mezzanotte, un altro pianista di origine russa ha offerto un recital con opus di Bach, Enescu, Debussy e Brahms. Si tratta di Kirill Gerstein, il quale, anche se ha studiato il pianoforte classico, vincendo anche un’importante gara a soli 11 anni, è stato attirato anche dalla musica di jazz. A 14 anni è stato ammesso al Berklee College of Music di Boston, negli Stati Uniti.

    Sempre venerdì, l’Ensemble Modern, fondato nel 1980 a Francoforte e che oggi annovera 20 solisti di 11 Paesi, è stato presente al Festival Enescu nella serie dedicata alla Musica del XXI/o Secolo, ospitata dalla Sala concerti di Radio Romania. Inoltre, il 16 settembre, l’Orchestra della Filarmonica Transilvania di Cluj-Napoca, sotto la bacchetta del maestro americano Dennis Russell David, avendo come solista il pianista austriaco Aaron Pilsan, ha eseguito brani contemporanei di Cornel Taranu, Thomas Larcher ed Elliot Goldenthal.

    Il 16 settembre, la serie dei Recital e concerti da camera ha incluso due eventi: il concerto London Chamber Orchestra, diretto da Christopher Warren-Green, e il concerto dei francesi Jean-Guihen Queyras, al violoncello e Florent Boffard, al pianoforte. Invece, i Concerti di mezzanotte hanno invitato il pubblico a godersi gli ensemble En Chordais e Constantinople, allo spettacolo Il viaggio musicale di Marco Polo.

    Alla sala del Palazzo, la Israel Philharmonic Orchestra e il direttore d’orchestra Zubin Mechta sono stati invitati a tenere due concerti nella serie dei Grandi concerti del mondo: sabato, accanto alla pianista georgiana Khatia Buniatishvili, e domenica accanto al violinista greco Leonidas Kavakos. Dopo che un giorno prima aveva tenuto un concerto insieme al violoncellista Jean-Guihen Queyras, il pianista francese Florent Boggard è tornato nella serie dei recital e concerti da camera, col violinista Nicolas Dautricourt e il violoncellista Gary Hoffman, in un programma Cassado, Enescu, Fauré, Ysaÿe e Ravel.

    Sempre l’agenda di ieri ha incluso, alla sala concerti di Radio Romania, nella serie dedicata alla Musica del XXI/o secolo, un incontro con la Camerata Regale, diretta da Vlad Vizireanu, accanto alla suonatrice di viola, Clara Cernat, e al violinista kazako Erzhan Kulibaev, premiato al Concorso Internazionale George Enescu nel 2016. L’Auditorium ha ospitato il concerto di mezzanotte tenuto dall’Ensemble Instrumental de Paris e il Coro Nazionale Madrigal – Marin Constantin.

    Altri eventi associati al Festival Enescu svoltisi nel fine settimana sono stati gli spettacoli ospitati dal Teatro Odeon della capitale, L’infanzia di Enescu, e Bela Bartok e la storia del principe scolpito in legno, accanto al Forum Internazionale dei Compositori.

    Oggi il programma prevede un concerto di Anoushka Shankar e la Zurich Chamber Orchestra all’Auditorium, l’Orchestre National de France, diretta dal maestro Christoph Eschenbach, accanto al baritono Thomas Hampson. Invece, Sibiu ospiterà il recital del violinista Erzhan Kulibaev.

  • Agenda Festival Enescu (11/a giornata)

    Agenda Festival Enescu (11/a giornata)

    Il 12 settembre, l’11/a giornata del Festival Internazionale George Enescu ha invitato il pubblico ad un nuovo concerto della britannica Royal Philharmonic Orchestra, diretta dal maestro svizzero Charles Dutoit. Se l’altro ieri, nella stessa serie delle Grandi Orchestre del Mondo, il fiore all’occhiello è stato il violino, ieri sera è toccato al pianoforte suonato da Martha Argerich alla Sala del Palazzo. La famosa pianista, nata in Argentina, dove ha anche cominciato a suonare, già dall’età di 3 anni, per continuare la formazione artistica in Austria, quando era 14enne, è tornata al Festival Enescu dopo un decennio. Oltre alla Rapsodia Romena n.1 di George Enescu, la Royal Philharmonic Orchestra ha proposto lavori di Maurice Ravel e Claude Debussy. Il concerto è stato trasmesso in diretta nella Piazza del Festival, quel palcoscenico all’aperto che offre a tutti la possibilità di godersi la magia del Festival Enescu.

    Beethoven, Saint-Saëns, de Falla e Monti – queste le opzioni dei due musicisti, protagonisti della serie Recital e concerti da camera ospitata dall’Auditorium. Si tratta del violinista taiwanese-australiano Ray Chan, che ha vinto premi alle più prestigiose competizioni del genere nel mondo (Queen Elisabeth e Yehudi Menuhin) e del pianista francese Julien Quentin, che vanta una carriera di successo internazionale, e che ultimamente si è dedicato alla musica da camera.L’agenda del 12 settembre ha incluso anche un evento nella serie dei Concerti nel Paese: la vincitrice del Concorso Internazionale George Enescu dello scorso anno, la pianista Victoria Vassilenko, nata nel 1992 in Bulgaria, ha offerto a Sibiu un recital con brani di Debussy, Prokofiev, Tchaikovski e Musorgski.

    Il 13 settembre, il Festival Enescu invita il pubblico all’Auditorium di Bucarest, per un recital del violinista Renaud Capuçon e del pianista Jérôme Ducros, nonchè ad un appuntamento col teatro coreografico formato da Gigi Caciuleanu, Eine Kleine Nachtmusik. L’opera Mathis der Maler di Hindemith sarà presentata in versione concertante alla Sala del Palazzo dall’Orchestra Nazionale di Radio Romania e dal suo Coro Accademico, e trasmessa in diretta sul maxischermo collocato nella Piazza del festival. Da notare anche l’evento di Sibiu, dove la Filarmonica di Stato locale, diretta da Constantin Grigore, avrà come ospite-solista il giovane violoncellista americano, in età di soli 18 anni, Zlatomir Fung, pure lui premiato all’edizione 2016 del Concorso Internazionale George Enescu.

  • Agenda Festival “Geroge Enescu” (sesto giorno)

    Agenda Festival “Geroge Enescu” (sesto giorno)

    Si sono già svolti sei dei 22 giorni del Festival Internazionale “George Enescu”, che riunisce i più prestigiosi musicisti del mondo in Romania. Un esempio di qualità artistica è ormai da 115 anni la Pittsburgh Symphony Orchestra, di cui è direttore musicale Manfred Honeck, il cui contratto è stato prorogato fino alla stagione 2019 – 2020. I concerti preparati per il Festival Enescu – sia lorchestra, che il direttore tornano stasera sul palcoscenico – si svolgono alla sezione “Grandi Orchestre del Mondo”, ospitata dalla Sala del Palazzo di Bucarest. Nella sua prima esibizione al festival, la Pittburgh Symphony Orchestra ha eseguito una fantasia su temi dellopera “Rusalka” di Antonin Dvorak, 7 lied del ciclo “Il Corno magico del fanciullo” di Gustav Mahler e la “Sesta Sinfonia Patetica” di Čajkovskij. Il solista dei 7 lied composti nel 1901 da Mahler è stato il baritono tedesco Matthias Goerne. Per il secondo concerto della Pittburgh Symphony Orchestra con Manfred Honeck sulla pedana, sale, oggi, sul palcoscenico della Sala del Palazzo la famosa violinista Anne-Sophie Mutter, solista del “Concerto per violino ed orchestra in La minore” di Dvorak. In programma anche l”Ouverture da concerto su temi folkloristici romeni” di Enescu e la “Prima Sinfonia” di Mahler.



    AllAuditorium romeno sono tornati con un nuovo concerto alla sezione “Recital e Concert da Camera” la Czech Philharmonic Orchestra e il direttore Cristian Măcelaru, questa volta con il violinista danese Nicolaj Znaider come solista. Il suo violino Guarneri del Gesù, risalente al 1741, datogli in prestito dal Teatro Reale Danese, si è fatto sentire nel Concerto per violino in Re maggiore di Brahms. Nel programma anche la Quarta Sinfonia di Martinů.



    Sempre allAuditorium romeno, alla sezione “I Concerti di Mezzanotte”, Giuliano Carmignola – come solista (violino) e direttore – e lensemble di musica barocca “Concerto Köln” hanno concluso il sesto giorno del Festival Enescu, con musiche di Bach, Vivaldi, Avison e DallAbaco.



    Animatissima sin dal mattino anche la Piazza del Festival, con eventi rivolti agli allievi e studenti delle sucole di musica, dei licei e dei Conservatori del Paese. La sera sono saliti sul palco, installato tra lAuditorium e la Sala del Palazzo, artisti prestigiosi come Ludens Piano Trio, Maxim Quartet e Bucharest Baroque Ensemble.



    Per oggi, invece, oltre al ritorno dellOrchestra Sinfonica di Pittsburgh alla Sala del Palazzo, sullagenda del festival “George Enescu” si trovano un concerto alla Sala concerti di Radio Romania, nella sezione la “Musica del XXIesimo Secolo”, che vede come protagonista “The Mercury Quartet”, nonchè lapertura della sezione “I Concerti nel Paese”, ad Oradea, Braşov e Iaşi. I due eventi allAuditorium Romeno di Bucarest, alle sezioni “Recital e Concerti da Camera” e “I Concerti di Mezzanotte”, si preannunciano molto interessanti: musica antica con lEnsemble da camera “LArpeggiata” e lopera “Cosi fan tutte” di W.A.Mozart, eseguita da “Les Musiciens du Louvre”, sotto la bacchetta di Marc Minkowski. Anche nella Piazza del Festival, gli amanti della musica possono seguire i concerti della Filarmonica di Sibiu, diretta da Cristian Lupeş, e del pianista Antonio de Cristofano, che invitano il pubblico ad ascoltare allaperto musiche di Rogalski, Mozart ed Enescu. (traduzione di Adina Vasile)




  • Agenda Festival George Enescu (terzo giorno)

    Agenda Festival George Enescu (terzo giorno)

    Anche il terzo giorno dell’elitistico Festival George Enescu ha invitato il pubblico a godersi la serie delle Grandi Orchestre del Mondo, ospitata dalla Sala del Palazzo di Bucarest. Sul palcoscenico è salita l’Orchestra Nazionale della Russia, fondata nel 1990 dal maestro che l’ha diretta anche al festival, Mikhail Pletnev, per eseguire il misterioso poema Iside di George Enescu, accanto al Coro Accademico di Radio Romania, diretto da Ciprian Tutu.

    La seconda parte del concerto è stata dedicata alla creazione del compositore russo Sergej Prokofiev: la Sinfonia n.6 e il Concerto n.3 per pianoforte ed orchestra. Solista – il 45enne pianista russo Nikolaj Luganski, ritenuto un bambino prodigio della musica classica. L’Orchestra Nazionale Russa torna anche stasera sul palcoscenico della Sala del Palazzo, questa volta accanto al direttore d’orchestra romeno Horia Andreescu e al solista – violinista Vadim Repin.

    Invece, all’Auditiorium, nella serie Recital e concerti da camera, London Philharmonic Players ha eseguito due ottetti per strumenti a corde firmati da Mendelssohn ed Enescu. Oggi, sul palcoscenico dell’Auditorium salirà il pianista scozzese Malcolm Marineau e il famoso basso-baritono Bryn Terfel, proclamato lo scorso anno Sir dalla Regina Elisabetta II di Gran Bretagna.

    Nella Piazza del Festival, collocata proprio tra la sala del Palazzo e l’Auditorium, ieri si sono esibiti gli ensemble 4 Strings Quartet, The Enescu Project e Symphactory Orchestra, mentre stasera il pubblico, il cui ingresso in piazza è libero, potrà seguire Brass Tones Quintet, il gruppo vocale Acapella e l’Orchestra da Camera di Radio Romania.

  • The agenda of the second day of the 22nd ‘George Enescu’ International Festival

    The agenda of the second day of the 22nd ‘George Enescu’ International Festival

    The agenda of the second day of the
    22nd ‘George Enescu’ International Festival included two events,
    both held in Bucharest. Under the heading ‘Chamber recitals and concerts’, the
    Romanian Athenaeum hosted the Tharice Virtuosi string ensemble, made up of
    exceptional soloists of various nationalities, all of them driven by an
    unquenched passion for music. Their rich chamber music repertoire ranges from
    trios or octets to symphonies for strings and covers periods from baroque and
    classicism to romanticism and contemporary music.

    Moreover, Tharice Virtuosi
    perform works that are totally unconventional, in which each and every member
    has his or her personal touch and performs in a very original way. This type of
    musical work is quite unique and gives musicians numberless opportunities.
    Tharice Virtuosi includes three Romanian violinists: Liviu Prunaru, who built
    his musical education in Romania, Switzerland and the US, winner of many
    prestigious international competitions and who is also the first-concert master
    of the famous orchestra Royal Concertgebow of Amsterdam and plays on a
    Stradivarius violin made in 1694.

    Another Romanian member of the ensemble is
    Bogdan Zvoristeanu, who has a 1761 Nicolaus Gagliano violin. He too furthered
    his musical education in Switzerland, and he is the first concert-master of the
    Orchestre de la Suisse Romande of Geneva. The third Romanian musician in
    Tharice Virtuosi is Vlad Stanculeasa, a graduate of the National Music
    University in Bucharest, who, since 2009, has been the guest concert-master of
    the Gothenburg symphony orchestra. He plays on a 1793 Sanctus Serafin violin,
    which belonged to George Enescu and which was kept by Yehudi Menuhin until his
    death in 1999. On Monday in Bucharest, the Tharice Virtuosi string ensemble
    performed works by Bruch, Barriere and Ysaye, and at the encore they performed
    two opuses signed by Paganini and Scarlatescu.

    The
    second day of the most prestigious musical event in Romania ended with the
    Israel Philharmonic Orchestra, one of the biggest orchestras of the world,
    whose musical director for 40 years has been the celebrated conductor Zubin
    Mehta, a constant presence at the ‘George Enescu’ Festival. On Monday night
    Zubin Mehta and the Israel Philharmonic performed two symphonies, by Schonberg
    and Bruckner respectively. They are back on stage on Tuesday as well, this time
    alongside the ‘George Enescu’ Philharmonic Choir, with another grandiose
    program: the ‘Vox Maris’ symphonic poem by George Enescu and Symphony no.9 by
    Gustav Mahler. Also on Tuesday, the Belcea quartet gives a recital at the
    Romanian Atheneum, alongside the Romanian cellist Valentin Erben.





  • Progetti musicali marchio Radio Romania

    Progetti musicali marchio Radio Romania

    Negli ultimi anni, Radio Romania riesce a promuovere con notevole successo la cultura nei posti più variati e non-convenzionali, rivolgendosi sia all’ambiente rurale che a quello urbano. L’interesse in aumento per i progetti dell’emittente radio pubblica fa’ sì che questi programmi continuino in altre città e villaggi e il nostro programma di oggi è dedicato appunto agli eventi di questo tipo organizzati l’anno scorso. Il violinista Alexandru Tomescu — solista concertista negli ensemble musicali della Radio — è stato nel 2014 protagonista della tournée Stradivari, giunta alla settima edizione. Il violinista si è fatto notare non solo come strumentista, ma anche per le sue azioni di beneficenza, la stessa tournée Stradivari essendo dedicata alla Fondazione Hope and Homes for Children Romania. Anche se all’ultima edizione del progetto Stradivari Alexandru Tomescu ha collaborato con il pianista Eduard Kunz, in molti altri concerti ha come partner Horia Mihail, un altro grande pianista impegnato in molti progetti culturali di Radio Romania.



    “Il pianoforte viaggiatore” di Horia Mihail ha girato nel 2014 non solo in 13 città della Romania, ma è arrivato persino a New York e Chişinău. Per la quarta edizione della tournee Horia Mihail ha preparato un repertorio tutto Mozart, mentre nei concerti con l’orchestra si è trovato per la prima volta in doppia veste, sia di direttore d’orchestra che di solista. Un lato importante della carriera del pianista Horia Mihail è la musica da camera. In tal senso, collabora costantemente con il flautista Ion Bogdan Stefănescu, accanto al quale si è esibito in tre edizioni del Flauto d’Oro, diventato l’anno scorso il Flauto magico.



    Assieme al violinista Gabriel Croitoru, il pianista Horia Mihail è anche il protagonista della tournée intitolata “Il violino di Enescu nei villaggi”, che si prefigge di portare il famoso strumento appartenuto a George Enescu nei vari villaggi romeni. Gabriel Croitoru ha ottenuto nel 2008 il diritto a suonare il violino di Enescu, un Guarneri del 1731. Siccome un altro noto violinista romeno suona un altrettanto famoso e valoroso strumento – si tratta di Liviu Prunaru, che suona uno Stradivari del 1694 – è nata anche una nuova tournée, “Il Duello dei violini”. (traduzione di Gabriela Petre)