Author: Alex Diaconescu

  • Le courrier des auditeurs du 14.03.2025

    Le courrier des auditeurs du 14.03.2025

    Bonjour à toutes et à tous ! Je suis heureux de vous retrouver pour ce courrier des auditeurs printanier. En Roumanie, l’unique épisode hivernal est bel et bien terminé, laissant place à un temps radieux : les températures frôlent les 20 degrés et le soleil brille sans discontinuer du matin au soir. Pourtant, cette transition est presque passée inaperçue, tant les regards des Roumains restent tournés vers l’actualité, qu’elle soit politique, internationale ou surtout nationale. Même les célébrations du Mărțișor et du 8 mars se sont déroulées dans l’ombre. Beaucoup ont le sentiment que l’Histoire n’a plus de patience et que les événements s’accélèrent. En Roumanie, l’annulation des élections continue d’alimenter les débats dans une société profondément polarisée, où les réseaux sociaux et les journaux télévisés sont scrutés de très près. Pourtant, j’ai la conviction que la grande majorité des Roumains aspirent avant tout à voir cette situation se dénouer de manière positive, pour que le calme, le bon sens et la raison reprennent enfin leurs droits, ici comme ailleurs dans le monde. Quoi qu’il en soit, la vie suit son cours : il y a des vacances d’été à organiser, des projets à concrétiser chez soi et des examens à préparer.

     

    Problèmes d’écoute sur Spotify

     

    Place maintenant à vos messages et questions. Et je commence par le mail de notre auditeur Amady Faye du Sénégal. « Bonsoir à toute la rédaction, Depuis un certain temps, chaque fois que clique sur l’audio de l’émission, on m’ouvre une page en bas et lorsque je clique la dessus, on me demande de s’inscrire sur spotify. Une fois que je commence à m’inscrire: adresse électronique ensuite mot de passe, ce dernier est refusé. Pourriez-vous donc revenir à l’ancien format de l’audio ou on n’aurait pas besoin de s’inscrire sur quoi que ce soit pour vous écouter ? NB: Demain 1er mars, fête du Martisor en Roumanie, Moldavie, Bulgarie et Macédoine du Nord, j’en profite pour souhaiter une excellente fête aux roumains et roumaines ! » Bonjour et meilleures salutations M. Faye, je suis très heureux de lire votre message et en même temps, je suis désolé d’apprendre qu’il existe des difficultés d’écoute sur Spotify. Peut-être qu’il s’agit de limitations géographiques qui s’appliquent à ce site. Nous avons migré sur Spotify à cause d’un certain manque de fiabilité sur Soundcloud, la précédente plate-forme que nous utilisions. Je vais sans nul doute faire part de votre retour à notre direction pour savoir s’il existe la possibilité d’un retour sur la plateforme Soundcloud, dans l’espoir que les problèmes que nous y rencontrions aient été résolus depuis. Merci de nous avoir fait part de ces difficultés, un beau printemps à vous aussi et à très bientôt !

     

    La Roumanie défendrait-elle la Moldavie ? 

     

    Passons maintenant à Jacques Augustin de France qui nous écrit dans son mail que : « Dans votre émission la découverte du Département d’Harghita dans « Radio Tour » m’a séduit tel un auditeur enchanté par les différentes activités touristiques proposées aux visiteurs. Sur un autre plan vous avez évoqué les démêlées de C.Georgescu avec la justice. Véritable pro russe déclaré. Précisément certains pensent qu’après l’Ukraine, Poutine s’Intéresserait à la Moldavie voire à la Roumanie or l’Europe semble être abandonnée par Trump. La Roumanie défendrait-elle la Moldavie ? »

     

    Difficile de répondre maintenant à votre question, M. Augustin. Calin Georgescu avec son discours à première vue « pacifique », mais en réalité pro-russe et anti-occidental, surtout anti-européen, a profondément marqué la société roumaine. De l’avis de nombre de commentateurs de l’actualité roumaine, le pays se retrouverait en pleine guerre hybride, avec une avalanche de fake news (ou infox) et de messages qui exploitent les émotions sur les réseaux sociaux. Désormais, dans le sillage de la politique de l’actuelle administration Trump, l’Union européenne est devenue la cible de désinformation et serait aujourd’hui responsable de tous les maux du monde. Par ailleurs, ce n’est un secret pour personne, pour la Russie, la Roumanie n’est pas un pays « ami » et la Moldavie serait une cible, tout comme les pays Baltes ou la Pologne. On espère tous que la Moldavie ne soit pas attaquée par la Russie, actuellement cela est hors de question, étant donné qu’entre la Russie et la Moldavie il y a l’Ukraine. Mais je crois que si tel était le cas, la réponse de la Roumanie sera alignée avec celle de ses alliés de l’OTAN et de l’UE, et Bucarest fera tout pour ne pas être obligé d’agir seul. Et personnellement je doute que l’OTAN, malgré l’attitude isolationniste actuelle des Etats-Unis, permettrait à la Russie d’attaquer un autre pays, ni qu’elle avance encore en Ukraine. Enfin, reste à voir si un gel du conflit selon les lignes actuelles aboutira à une paix durable en Ukraine. De toute façon, le thème du conflit en Ukraine et l’attitude de la Roumanie si celui-ci venait à s’étendre aussi à la Moldavie est toujours d’actualité et figure parmi les thèmes de campagne électorale chez nous. Et si je viens de mentionner les présidentielles, sachez qu’une fois la campagne commencée, tous les médias, y compris RRI doivent respecter une série de règles très strictes et par conséquent la couverture des évènements politiques et de la campagne électorale sera un peu différente dans nos programmes d’actualité.

     

    Des mercenaires roumains au Congo?

     

    Je change de registre aves le mail que nous a envoyé notre auditeur Christian Ghibaudo : Il y a une dizaine de jours, j’ai été étonné d’entendre parler de la Roumanie, lors de combats qui ont eu lieu dans l’est du Congo (RDC). En effet, j’ai découvert qu’une entreprise de mercenaires dits Roumains, étaient sur place pour apporter de l’aide aux Forces Armées Congolaises contre les rebelles du M23. On a parlé d’une société « Congo Protection » d’un ressortissant roumain Horatiu Potra, j’imagine que cette société a pignons sur rue plus ou moins légalement en Roumanie. Mais quel est l’avis ou position des autorités roumaines, vis à vis de ce genre d’activité ? » M. Ghibaudo, selon des sources du ministère des AE citées par la presse roumaine, les négociations visant le sort des 290 mercenaires roumains encerclés à Goma en République démocratique du Congo ont été « compliquées » et « pas du tout gratuites ». La suite de la réponse est à retrouver ICI

    Bref, les questions s’enchainent et peu d’informations censées éclaircir cette affaire ont été confirmées jusqu’ici. Mais on ne pas ignorer aussi le fait qu’une des sociétés de mercenaires les plus actives en Afrique est la célèbre société russe Wagner. Affaire à suivre.
    Et c’est ici que s’achève ce courrier des auditeurs de RRI. A très bientôt !

  • Christian Ghibaudo  « des mercenaires roumains au Congo ? »

    Christian Ghibaudo « des mercenaires roumains au Congo ? »

    « Il y a une dizaine de jours, j’ai été étonné d’entendre parler de la Roumanie, lors de combats qui ont eu lieu dans l’est du Congo (RDC). En effet, j’ai découvert qu’une entreprise de mercenaires dits Roumains, étaient sur place pour apporter de l’aide aux Forces Armées Congolaises contre les rebelles du M23. On a parlé d’une société « Congo Protection » d’un ressortissant roumain Horatiu Potra, j’imagine que cette société a pignons sur rue plus ou moins légalement en Roumanie. Mais quel est l’avis ou position des autorités roumaines, vis à vis de ce genre d’activité ? »

     

    M. Ghibaudo, selon des sources du ministère des AE citées par la presse roumaine, les négociations visant le sort des 290 mercenaires roumains encerclés à Goma en République démocratique du Congo ont été « compliquées » et « pas du tout gratuites ». Ils ont été évacués via la Rwanda et sont déjà arrivés en Roumanie. La presse nationale (à savoir le site pressone.ro) a aussi dévoilé qu’outre des anciens combattants de la Légion Etrangère, Horatiu Potra – une sorte de Prigojine à la roumaine – avait aussi recruté des réservistes de l’armée roumaine, de la police et des services secrets, tout comme « des gars musclés » sans aucune autre formation militaire. En 2023, Potra et sa société, un sous-traitant en effet pour une autre compagnie de sécurité, aurait mobilisé au Congo un millier de combattants roumains. Et le même site affirme que parmi eux se trouveraient aussi des militaires actifs des forces armées, membres des Forces d’opération spéciales et des gendarmes. Alors que l’armée a nié ces allégations, la gendarmerie a confirmé que plusieurs de ses militaires avaient agit au Congo alors qu’ils étaient en congé sans solde. Les deux institutions ont ouvert des enquêtes en interne.

     

    Des liens entre Horatiu Potra et Calin Georgescu

     

    Mais le nom de Horatiu Potra est devenu célèbre en Roumanie aussi parce que cet ancien membre de la Légion Etrangère serait un proche du candidat d’extrême droite et pro-russe Calin Georgescu, celui qui a remporté le premier tour des élections législatives, annulées par la suite à cause d’ingérences internes et externes dans le processus électoral et qui fut ensuite exclu des élections par la Cour Constitutionnelle roumaine. En effet, durant la campagne électorale Calin Georgescu a refusé la protection offerte par le service de protection des dignitaires, étant accompagné par des gardes de corps, eux-mêmemes anciens légionnaires. Et ce fut le même Potra qui sema le chaos et la violence après la décision de la Cour Constitutionnelle de la semaine dernière, alors qu’il était en cavale poursuivi pour des délits extrêmement graves tels que tentative de renversement de l’ordre constitutionnel.

     

    Plusieurs enquêtes en marche

     

    Les forces de l’ordre ont trouvé dans sa maison quelques trois millions d’euros en liquide, des lingots d’or et un véritable arsenal. On soupçonne que Potra se trouverait à Dubai. L’enquête vise aussi à déterminer comment Horatiu Potra et ses mercenaires ont-ils réussi à se déplacer vers et depuis le Congo avec des armes à feu et des sommes exorbitantes d’argent en liquide. On soupçonne aussi des liens avec des responsables et des militaires actifs ou en réserve.
    Bref, les questions s’enchainent et peu d’informations censées éclaircir cette affaire ont été confirmées jusqu’ici. Mais on ne pas ignorer aussi le fait qu’une des sociétés de mercenaires les plus actives en Afrique est la célèbre société russe Wagner. Affaire à suivre.

  • Le Bureau électoral central a exclu Calin Georgescu des élections présidentielles

    Le Bureau électoral central a exclu Calin Georgescu des élections présidentielles

    Plusieurs dizaines de protestataires violents sur les quelques centaines rassemblés devant le Bureau électoral central ont affronté les gendarmes jetant des pavés envers les forces de l’ordre qui ont utilisé le gaz lacrymogène. Le fourgon d’une télévision a été renversé et plusieurs gendarmes ont été blessés, selon les images diffusées par les médias roumains.

     

    Ces heurts ont suivi la décision du Bureau électoral central d’éliminer de la course électorale le candidat indépendant ultranationaliste pro-russe, Calin Georgescu, celui qui avait remporté le premier tour des présidentielles en décembre dernier, élections annulées par la Cour Constitutionnelle, à cause d’ingérences étrangères.

     

    La décision du Bureau électoral central a été adoptée avec 10 voix pour et quatre contre et elle est justifiée par le fait que Calin Georgescu avait transgressé l’obligation de respecter la démocratie, qui repose sur des élections libres et correctes. Cette opinion repose à son tour sur les décisions de la Cour Constitutionnelle visant l’annulation des élections présidentielles de l’année dernière et de rejeter la candidature de Diana Sosoaca aux présidentielles. Selon les membres du Bureau électoral central, la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle s’impose aussi aux autres autorités de l’Etat et c’est pourquoi l’évaluation des dossiers déposés par les candidats ne vise pas uniquement des aspects de forme, qui n’auraient désormais « aucune relevance »

     

    « Un coup direct au cœur de la démocratie partout dans le monde ! Je n’ai qu’un message ! Si la démocratie tombe en Roumanie, alors l’intégralité du monde démocratie tombera. Ce n’est que le début. L’Europe est désormais une dictature, la Roumanie est sous la tyrannie » a réagi en anglais Calin Georgescu sur le réseau X, ex-Twitter.

     

     

     

     

    La décision du Bureau électoral central n’est pas définitive et peut être attaquée à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

     

     

     

    Par ailleurs, Crin Antonescu, soutenu par la coalition gouvernementale PSD – PNL – UDMR a déposé son dossier de candidat ce dimanche. Calin Georgescu avait déposé son dossier vendredi, tout comme le maire général de la Capitale roumaine, Nicusor Dan. Deux saisines contre la candidature de Calin Georgescu ont été rejetées pour des raisons procédurales samedi. La période d’inscription des candidats aux élections présidentielles du 4 et 18 mai s’achève le 15 mars. Rappelons-le, en décembre dernier, la Cour Constitutionnelle a annulé l’intégralité du scrutin présidentiel, dont le premier tour avait été remporté par Calin Georgescu, invoquant le fait que le processus électoral avait été vicié pour le favoriser. Georgescu aurait bénéficié du soutien d’entités étatiques et privées étrangères.

  • Calin Georgescu se voit refuser la participation aux élections présidentielles

    Calin Georgescu se voit refuser la participation aux élections présidentielles

    Cette décision a été adoptée avec 10 voix pour et quatre contre, pour des raisons à la fois formelles et substantielles. La décision concernerait également la déclaration de patrimoine présentée par Călin Georgescu, dans laquelle apparaissent des différences par rapport à celle des élections de novembre 2024. Quelques heurts ont eu lieu lorsque cette décision a été communiquée entre des fidèles de Georgescu dont plusieurs centaines s’étaient rassemblées autour du siège du Bureau électoral central et les gendarmes, mais aucun acte de violence sérieux n’a été enregistré.

     

    « Un coup direct au cœur de la démocratie partout dans le monde ! Je n’ai qu’un message ! Si la démocratie tombe en Roumanie, alors l’intégralité du monde démocratie tombera. Ce n’est que le début. L’Europe est désormais une dictature, la Roumanie est sous la tyrannie » a réagi en anglais Calin Georgescu sur le réseau X, ex-Twitter.

     

    La décision du Bureau électoral central n’est pas définitive et peut être attaquée à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

    Par ailleurs, Crin Antonescu, soutenu par la coalition gouvernementale PSD – PNL – UDMR a déposé son dossier de candidat ce dimanche. Calin Georgescu avait déposé son dossier vendredi, tout comme le maire général de la Capitale roumaine, Nicusor Dan. Deux saisines contre la candidature de Calin Georgescu ont été rejetées pour des raisons procédurales samedi. La période d’inscription des candidats aux élections présidentielles du 4 et 18 mai s’achève le 15 mars. Rappelons-le, en décembre dernier, la Cour Constitutionnelle a annulé l’intégralité du scrutin présidentiel, dont le premier tour avait été remporté par Calin Georgescu, invoquant le fait que le processus électoral avait été vicié pour le favoriser. Georgescu aurait bénéficié du soutien d’entités étatiques et privées étrangères.

  • 08.03.2025

    08.03.2025

    Cour Constitutionnelle – Deux dossiers ont été constitués à la Cour Constitutionnelle de Roumanie dans le cadre de l’attribution de la procédure d’élection du président ont précisé pour l’agence Agerpress des responsables de la Cour Constitutionnelle de Roumanie. Selon les sources citées dans le dossier, la cour a décidé de se réunir aujourd’hui. Le maire de la Capitale roumaine, Nicuşor Dan, et l’ancien candidat Călin Georgescu ont déposé vendredi au Bureau électoral central leurs dossiers de candidats indépendants aux élections du mois de mai. Les juges constitutionnels doivent se prononcer sur plusieurs saisines déposées directement à la Cour portant sur l’inscription de Georgescu dans la course électorale. Plusieurs contestations ont également été déposées vendredi au Bureau électoral central, demandant à ce que Georgescu soit éliminé de la course électorale. La première démarche a été enregistrée par le président de l’Ecole nationale d’études politiques et administratives, Remus Pricopie, qui invoque entre autres l’incompatibilité du discours et le comportement du candidat avec les valeurs démocratiques et constitutionnelles de l’Etat roumain. En décembre dernier, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a annulé le scrutin présidentiel après avoir constaté que l’intégralité du processus électoral avait été viciée pour favoriser Georgescu, un candidat extrémiste anti-occidental et pro-russe. Il est actuellement sous contrôle judiciaire, étant accusé, entre autres, d’instigations à des actions contre l’ordre constitutionnel, d’initiation ou de constitution d’une organisation à caractère fasciste, raciste ou xénophobe, de promotion dans l’espace public du culte des personnes coupables de crimes de génocide contre l’Humanité et de crimes de guerres.

     

    Femmes – Les femmes comptaient pour un tiers des places dans les parlements nationaux de l’Union européenne en 2024, à la hausse de 5,6% par rapport à 2014, selon les chiffres publiées vendredi par Eurostat. Parmi les Etats membres, la présence des femmes dans un Législatif la plus élevée a été enregistrée en Suède, Finlande et au Danemark, soit environ 45%. Au pôle opposé les pays avec la moindre présence des femmes au Parlement sont : Chypres (14,3%), Hongrie (14,6%) et Roumanie (19,5%). En 2024, les femmes comptaient pour 35,1% des postes gouvernementaux dans l’UE, à la hausse de 7,4 % par rapport à la situation de 2014. Les taux des femmes dans le gouvernement est le plus élevé en Finlande. Par contre, la Hongrie ne comptait aucune femme dans le gouvernement, alors qu’en République Tchèque les femmes comptaient pour 5,9% du Gouvernement. Dans le cas de la Roumanie, les femmes comptaient en 2024 pour 30% des postes gouvernementaux, à la hausse de 10% par rapport à 2014.

     

    Livre – La Roumanie participe du 11 au 13 mars au salon du livre de Londres, « London book fair ». La poétesse Ana Blandiana, l’écrivaine et l’éditrice Denisa Comanescu et la comédienne Oana Pellea figurent parmi les invités de l’Institut culturel roumain, l’organisateur du stand de la Roumanie à l’événement. Le président de l’Institut culturel roumain, Liviu Jicman affirme que la présence de la Roumanie au salon du livre de la capitale britannique était essentielle puisqu’elle constitue une  opportunité d’intégrer les œuvres des auteurs roumains sur un marché particulièrement important et exigent, avec un impact mondial. La foire du livre de Londres est cotée comme deuxième manifestation internationale de ce  genre.

     

    Séisme – Un tremblement de terre d’une magnitude de 3,4 sur l’échelle ouverte de Richeter s’est produit samedi matin dans le département de Buzau, dans la région sismique de Vrancea (sud-est), selon les informations publiées par l’Institut national de recherche et de développement pour la physique de la Terre. Le séisme s’est produit à une profondeur de 129,4 kilomètres. 9 tremblements de terre, avec des magnitudes allant de 2 à 3,3 degrés, ont eu lieu en Roumanie depuis le début du mois de mars. Le séisme le plus puissant de 2024, d’une magnitude de 5,4 a eu lieu dans le département de Buzau, le 16 septembre.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu a été battue par Katie Boulter (Royaume Uni) en trois sets vendredi dans le deuxième round du tournoi WTA 1 000 à Indian Wells (en Californie, aux Etats Unis). Les roumaines Jaqueline Cristian et Sorana Cîrstea évolueront dans le deuxième tour contre la canadienne Leylah Fernandez et respectivement contre l’américaine Emma Navarro.

     

    Météo – La météo est douce en Roumanie, avec des températures beaucoup plus élevées que la moyenne saisonnière. Le ciel est variable, plutôt bleu sur le sud et le sud-est. Les maxima iront de 13 à 22 degrés. 20 degrés et du soleil à Bucarest aussi.

  • Six personnes arrêtées pour trahison

    Six personnes arrêtées pour trahison

    Les procureurs de la Direction d’enquête sur le crime organisé et le terrorisme de Bucarest ont arrêté six personnes accusées pour constitution d’un groupe criminel organisé et trahison. Un communiqué du DIICOT indique qu’elles sont accusées d’avoir constitué une organisation de type militaire et de négocier avec des agents russes la sortie de la Roumanie de l’OTAN. Les procureurs affirment que le groupe criminel organisé s’est formé sous le couvert d’une organisation et s’est développé comme une structure de type militaire, avec des échelons de direction et du personnel d’exécution. Radu Theodoru, général à la retraite et vétéran de guerre de 101 ans, aurait également figuré parmi les personnes aux commandes de ce groupe, qui a publié des vidéos et recruté des abonnés sur les plateformes en ligne. Dans le même temps, il a pris des mesures pour mener des négociations avec des responsables politico-militaires extérieurs concernant la suppression de l’ordre constitutionnel actuel. En janvier, selon la DIICOT, deux des accusés se sont rendus à Moscou, où ils sont entrés en contact avec des personnes prêtes à soutenir les efforts de l’organisation pour prendre le pouvoir en Roumanie.

  • Ecoutez l’émission du 05.03.2025

    Ecoutez l’émission du 05.03.2025

    Aujourd’hui sur les ondes de RRI nous explorons toujours l’actualité et ses coups de théâtre. La Roumanie réfute les déclarations des responsables russes concernant la décision de poursuivre en Justice l’ancien candidat roumain à la présidentielle Călin Georgescu. Entre temps, la Commission européenne propose aux Etats membres de renforcer leur défense. Côté chronique hebdomadaire, nous mettons un coup de projecteur sur les activités sociales et philanthropiques de l’Eglise orthodoxe roumaine. Nous écoutons aussi de la bonne musique roumaine avant de réécouter une interview avec le médecin et chercheur Alain Fischer qui explique l’importance de la vaccination.

  • « Seule la Victoire l’ennoblit ».

    « Seule la Victoire l’ennoblit ».

    Fondé au 17e siècle et ayant une histoire de plus de trois siècles et demi, le régiment a été refondé en 2016 et il a continué les traditions de combat anciennes. Ses fantassins et escadrons de « cavalerie blindée », c’est-à-dire en langage moderne, l’infanterie mécanisée et les compagnies de chars Leclerc sont arrivés en Roumanie. Ils ont été présents à l’exercice Eagle Warrior 25 qui s’est tenu au mois de février sur le polygone de Topraisar du 341e bataillon d’infanterie « Constanta » au centre de la Dobroudja, au bord de la mer Noire.

     

    Le commandant des troupes françaises déployées à Topraisar a été le capitaine Pierre-Louis: « D’abord nous essayons de nous intégrer. Par exemple, lorsque nous nous entrainons pour le combat dans les tranchées, nous essayons d’inclure un groupe de militaires roumains dans le cadre de notre peloton. Les militaires roumains sont très motivés, efficaces, vos sous-officiers font état de professionnalisme et de pragmatisme. C’est une situation bénéfique pour les deux côtés parce que les travaux de génie que nous réalisons ici pourront être utilisés aux entrainements par les militaires roumains et pour nous, il était temps de nous reconnecter à la réalité et à l’intensité de la guerre », avoue le capitaine français.

     

    La légendaire Kalach, toujours d’actualité

     

    Pour les tirs réels sur le polygone, les deux parties ont utilisé l’armement de l’autre et entre autres le bon vieux fusil d’assaut AKM, la célèbre « Kalach » et l’arme d’assaut française standard actuellement, le très moderne fusil d’assaut HK 416. Il est probablement surprenant, mais le capitaine Pierre-Louis nous dit que ce n’est pas l’arme qui fait le combattant : « Oui, l’AKM est vieux, mais nous pouvons dire également que parfois, vieux signifie valeureux. Par conséquent, il est vieux, mais très fiable, il est facile à utiliser, à entretenir et peut être utilisé en toute condition. C’est bien pour mes hommes de voir, de savoir utiliser et tirer avec ces armes, expérimenter de nouvelles choses. En fin de compte, il s’agit toujours d’une arme d’assaut. Vous savez que l’arme ne fait pas le tirailleur, en fait, à mon avis le plus important est celui qui tire. Je crois et je suis assez sûr que si je donne mon arme à un de vos soldats expérimentés, il l’utilisera très facilement et aura les mêmes résultats qu’avec l’arme dont il est doté », précise encore le capitaine Pierre-Louis.

     

    Notre interlocuteur a aussi une histoire très intéressante : il n’est pas né en France, mais en Allemagne, au début des années ‘90 dans la ville de Kleve, où son père, lui aussi officier actif dans l’armée française, était déployé en mission. Il a une carrière de 15 ans dans l’armée et, bien qu’il ne le reconnaisse pas, il est un véritable connaisseur du champagne, puisque lorsqu’il était jeune il travaillait aux vendanges dans les vignobles de la région. Le capitaine Pierre-Louis avoue apprécier beaucoup la Roumanie : « Je peux vous dire que les Roumains sont très accueillants, ils nous ont reçu les bras ouverts. Je me réjouis et je suis reconnaissant d’être ici, c’est une expérience tout à fait nouvelle pour moi … vous savez, la météo n’est pas tellement différente. Mais le paysage et la nature du sol sont différentes, tout comme les animaux, puisque c’est ici que j’ai vu un ours dans la forêt et ce fut assez impressionnant. »

     

    Prêts à répondre aux menaces actuelles

     

    Le capitaine Pierre-Louis n’a pas de doute sur la nature de la mission et sur le but de la présence de l’Alliance en Roumanie. Il est très fier de l’affirmer clairement : « D’abord, nous sommes ici en tant que partie des ententes bilatérales avec la Roumanie dans le cadre de l’OTAN, afin de renforcer les liens entre alliés, afin de nous entrainer ensemble et de dissuader, d’être prêts à répondre aux menaces actuelles à l’adresse de la Roumanie et peut-être de toute l’Europe. Deuxièmement, il est très important pour nous de connaitre nos alliés, de nous entrainer ensemble et de nous préparer pour l’avenir. Le motto de notre régiment est « Victoria Pinget », en français cela signifie « Seule la victoire l’ennoblit »”. Essayons de le faire chaque jour ! » a conclu le capitaine Pierre-Louis. Et c’est sur ses paroles que s’achève notre émission d’aujourd’hui.

     

     

     

  • La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    En sécurité sous l’article 5 de l’OTAN

     

    Ilie Bolojan s’est entretenu lundi par téléphone avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, auquel il a fait savoir que l’Alliance de l’Atlantique Nord était toujours le principal garant de la sécurité de la Roumanie. L’article 5 du Traité de l’OTAN qui affirme qu’une attaque contre un des alliés est une attaque contre tous demeure le moyen de dissuasion le plus efficace contre les menaces et les attaques à l’adresse des membres de l’OTAN, a souligné le président Bolojan. Le leader de Bucarest a également insisté sur l’importance de la relation transatlantique et de la présence américaine en Europe, essentielles, à son avis, à la sécurité du continent.

     

    La Roumanie joue un rôle important dans la stabilité régionnale

     

    La Roumanie contribue toujours à la stabilité et la sécurité du Flanc est de l’OTAN, aux côtés de ses partenaires et soutient la consolidation de la sécurité dans la région de la mer Noire, a souligné Ilie Bolojan. Il a précisé que Bucarest allouait déjà 2,5% de son PIB à la défense et a affirmé qu’il était préparé à augmenter les investissements dans le domaine. Au sujet de la situation en Ukraine, le président Bolojan a souligné le besoin d’une paix juste et durable ainsi que l’importance du maintien du soutien à ce pays. Le secrétaire général de l’OTAN a remercié la Roumanie pour sa contribution au sommet, ainsi que pour le fait d’être un Etat membre qui agit d’une manière responsable en tant que facteur important de sécurité et de stabilité dans la région de la mer Noire et sur le flanc est. De l’avis de Mark Rutte, ces efforts sont d’autant plus importants dans l’actuel contexte sécuritaire et a exprimé le soutien de l’OTAN à la consolidation de la présence alliée dans la région. Le secrétaire général a réaffirmé l’engagement de l’OTAN et des Etats-Unis envers la défense collective et l’article 5, soulignant les efforts des Etats-Unis pour une paix durable en Ukraine. Le haut responsable otanien a conclu par saluer la majoration du budget de défense de la Roumanie et a souligné le besoin que d’autres alliés européens adoptent une approche similaire. Les deux leaders ont décidé de maintenir un dialogue constant sur ces sujets. Le président de la Roumanie et le secrétaire général de l’OTAN avaient participé dimanche à Londres au Sommet informel sur des thèmes de sécurité européenne convoqué par le premier ministre britannique Kier Starmer, dans le cadre duquel les alliés de l’Ukraine ont promis au président Volodymyr Zelensky la poursuite du soutien financier et militaire.

     

    Des garanties pour toute l’Europe de l’est

     

    A l’issue de la réunion, Ilie Bolojan a affirmé que les garanties sécuritaires qui seront accordées à l’Ukraine viseront en fait l’intégralité du flanc est, depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire. Il a pourtant souligné que celles-ci ne pourront pas être assurées sans le soutien des Etats-Unis. Le sommet informel des leaders à Londres a eu comme objectif la coordination en vue de l’organisation du Conseil européen du 6 mars et une réunion le 7 mars avec les leaders qui ne font pas partie de l’UE, mais qui souhaitent une approche de la solution à la guerre en Ukraine qui puisse aboutir sur une paix sûre.

  • Ecoutez l’émission du 02.03.2025

    Ecoutez l’émission du 02.03.2025

    Aujourd’hui nous parcourons l’apperçu des événements de la semaine qui vient de s’achever, nous découvrons le casino de Constanta, nous écoutons du bon jazz roumain avant de termier sur un nouveau Courriers des auditeurs de RRI.

  • Ecoutez l’émission du 01.03.2025

    Ecoutez l’émission du 01.03.2025

    Aujourd’hui sur les ondes de RRI nous explorons l’actualité et notamment les réactions internationales à la réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump. Egalement dans l’émission d’aujourd’hui nous faisons un tour des foires du Martisor à Bucarest, Paris et Bruxelles. Côté culture, nous découvrons le projet « Horror Vacui » (La phobie du vide) une première théâtrale mondiale. Nous écoutons aussi de la bonne musique et une nouvelle édition de RRI Alternatives avec Alain Fischer, médecin, professeur d’immunologie pédiatrique et chercheur français en médecine et thérapie génique.

  • Messages de soutien à la démocratie Roumaine dans le contexte de l’arrestation de Călin Georgescu

    Messages de soutien à la démocratie Roumaine dans le contexte de l’arrestation de Călin Georgescu

    Les ambassades de France, d’Allemagne et des Pays-Bas à Bucarest ont émis jeudi des messages de solidarité avec la Roumanie sur le réseau X, dans lesquelles elles font part de leur confiance dans la démocratie et dans l’état de droit de Roumanie, rapportent les médias roumains. Cette démarche intervient dans le contexte des événements liés à l’audition de l’ex-candidat à la présidentielle roumaine, Călin Georgescu, qui ont suscité des critiques aux Etats-Unis de la part des milieux ultraconservateurs. Dans le même contexte, il y a aussi le départ de la Roumanie des frères Tate, Andrew et Tristan, influenceurs  masculinistes  qui font l’objet d’un dossier pénal pour des faits de traite de personnes et viol, les deux étant proches des milieux conservateurs américains. « La France réaffirme sa solidarité avec la Roumanie, État de droit, qui respecte la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice. Ces principes sont fondamentaux pour nos démocraties » a publié l’ambassade de France sur son compte X.

  • 25.02.2025

    25.02.2025

    Motion – Les partis qui constituent le bloc souverainiste ont déposé ce mardi une motion de censure contre le gouvernement de la coalition  PSD-PNL-UDMR. Le document porte la signature de 154 élus nationaux de la part des partis de l’opposition : SOS Roumanie, AUR et Parti des Jeunes POT. En échange, l’Union sauvez la Roumanie, également en Opposition a annoncé qu’elle ne soutiendrait cette motion, puisqu’elle ne recensera pas les voix nécessaires pour qu’elle soit adoptée et que la démarche devrait être démarrée après les élections présidentielles du mois de mai. Les initiateurs accusent l’exécutif d’illégitimité, de corruption et d’incompétence dans la gestion de l’économie et des fonds européens. Selon le PSD, le PNL et l’UDMR, la motion n’aura pas de succès.

     

    Consultations – Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan organise mercredi des consultations avec tous les partis parlementaires pour préparer la position de la Roumanie à la réunion extraordinaire du Conseil européen du 6 mars. Les principaux thèmes des débats sont liés au soutien à l’Ukraine et la préparation de la stratégie commune de défense de l’Union européenne, après l’annonce de l’administration américaine sur une réduction de sa présence militaire en Europe. Chacun des sept partis représentés au Parlement et le groupe parlementaire des minorités nationales dispose d’une heure pour les pourparlers.

     

    Auto – Les ventes en Europe de voitures Dacia ont enregistré en janvier un déclin annuel de 5,2% et la part de marché du producteur roumain d’automobiles a baissé de 5,1% à 4,9% – conformément aux chiffres publiés aujourd’hui par l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Ces chiffres visent l’UE, le Royaume Uni et les Etats de l’Association européenne de libre échange – Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse. Les principaux constructeurs automobiles ont fait état d’une évolution mitigée de leurs ventes en janvier : hausses de 5,4% chez Renault et de 16,6% chez Volkswagen, mais baisse chez Ford, de 12,2%. La Commission européenne organise des débats entre les constructeurs automobiles, les fournisseurs et les syndicats du secteur, en vue d’élaborer des plans à l’échelle de l’UE pour protéger le secteur automobile, essentiel à la prospérité du bloc communautaire. Ces dernières semaines, les constructeurs automobiles européens ont annoncé qu’ils fermaient des usines et licenciaient des travailleurs, face à la concurrence de leurs rivaux chinois et à la perspective de droits de douane supplémentaires de la part des États-Unis. Le secteur automobile européen emploie 13,2 millions de personnes et représente 10,3 % du total des emplois industriels de l’UE.

     

    ONU – Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution qui appelle à la fin du conflit en Ukraine. Le document, qui ne comporte aucune critique de l’agression de Moscou, a également été voté par les États-Unis, après un assouplissement significatif du langage. Les Européens ont déclaré qu’il ne pouvait y avoir de paix qui récompenserait l’agression. Du point de vue européen, cela ne fait que souligner les défauts majeurs de l’alliance transatlantique, affirment les médias internationaux.

     

    Inflation – Après dix mois durant lesquels la Roumanie a rapporté l’inflation annuelle moyenne la plus élevée de l’UE, en janvier 2025, la Hongrie s’est hissée à la première position, avec 5,7%, suivie par la Roumanie, avec 5,3%, et par la Croatie, avec 5%, selon les données publiées par l’Office européen des statistiques Eurostat. Au pôle opposé, le mois dernier, les taux d’inflation annuels moyens les plus bas de l’UE ont été enregistrés au Danemark (1,4 %), en Irlande, en Italie et en Finlande (1,7 %). Par rapport à décembre 2024, Eurostat illustre le fait que le taux d’inflation annuel moyen a diminué dans huit États membres de l’UE, dont la Roumanie, de 5,5% à 5,3%. Il est resté stable dans quatre et a augmenté dans 15 autres pays, selon la même source. La Banque nationale a révisé à la hausse la prévision d’inflation en Roumanie pour la fin 2025, de 3,5% à 3,8%. Le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, prévoit que cet indicateur atteindra les 3,1% à la fin de 2026.

     

    Sidérurgie – La Roumanie participera, jeudi, à Paris, aux côtés d’autres Etats de l’UE, à une réunion ministérielle consacrée à la crise multiple que traverse le secteur sidérurgique européen. Le ministère français de l’Industrie a annoncé que la réunion porterait sur l’avenir de l’industrie sidérurgique européenne, en présence de représentants de la Commission européenne et de la présidence polonaise du Conseil de l’Union. L’industrie sidérurgique européenne est confrontée à de graves problèmes de compétitivité en raison des prix élevés de l’énergie, de la baisse de la demande intérieure et de la pression des producteurs chinois. A tout cela s’ajoute l’annonce faite par Donald Trump, le 10 février, concernant l’introduction de tarifs douaniers de 25% sur les importations d’acier et l’augmentation de ceux sur l’aluminium de 10% à 25%.

     

    Vatican – Le pape François, 88 ans, hospitalisé dans un état critique avec une pneumonie des deux poumons, “s’est bien reposé” durant la nuit, a indiqué mardi matin le Vatican, apres avoir fait état la veille d’une “légère amélioration”. L’état de santé du chef de l’Eglise catholique, hospitalisé depuis le 14 février, s’est brutalement dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée” et des problèmes hématologiques ayant requis “une transfusion sanguine”. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes, le pape ayant déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et a connu des difficultés a marcher. De nombreuses prières pour la santé du pape argentin ont été organisées a Rome, en Italie et dans le monde, particulièrement en Amérique latine. Dans un message rendu public dimanche, Daniel, le primat de l’Eglise orthodoxe roumaine a souhaité « Bonne santé » au Pape François.

     

    Météo – Il fait toujours froid en Roumanie, notamment le matin et surtout sur le sud, l’est et le centre. Les maximas sont un peu plus élevés le midi sur la majorité des régions. Les maxima vont généralement de 2 à 12 degrés. 3 degrés et soleil à Bucarest.

     

    Tennis – Le double roumano-italien Jaqueline Cristian/Angelica Moratelli s’est qualifié lundi dans les quarts de finale du tournoi de tennis WTA 500 à Merida au Mexique. Les deux sportives ont disposé du double Ulrikke Eikeri (Norvège)/Makoto Ninomiya (Japon), 7-5, 6-1. Jaqueline Cristian et Angelica Moratelli, finalistes, en ce mois de février à l’open de Transylvanie, le tournoi de tennis féminin le plus important de Roumanie affronteront dans les quarts de finale le double Katarzyna Piter (Pologne/Mayar Sherif (Egypte).

  • La perception des Roumains sur les changements climatiques

    La perception des Roumains sur les changements climatiques

    « Il n’y a pas de réchauffement climatique, ce n’est qu’une conspiration mondiale »

     

    « Il n’y a pas de réchauffement climatique, ce n’est qu’une conspiration mondiale », ce genre de commentaire suit presque toujours les articles sur le climat postés sur les réseaux de partage.

     

    Même si le déni du réchauffement climatique est une pratique assez répandue sur la Toile roumaine, à en croire les statistiques, les Roumains sont assez conscients que les changements climatiques ont des conséquences sur leur vie quotidienne. Du moins c’est ce que révèle un sondage commandé par la Banque européenne d’investissement et réalisé en août 2024.

     

    L’étude s’inscrit dans un baromètre plus large qui illustre les opinions de plus de 24 000 personnes en UE et aux Etats-Unis au sujet des changements climatiques. Plus de huit Roumains sur dix reconnaissent le besoin de changer et d’adapter leur style de vie aux effets des changements climatiques, conformément au Sondage annuel relatif au climat, commandé par la Banque européenne d’investissement. 97 % des personnes questionnées affirment qu’il est important que leur pays s’adapte aux changements climatiques. Qui plus est, 90 % des Roumains sont d’accord qu’il faut dépenser immédiatement de l’argent pour s’adapter aux changements climatiques et éviter des coûts plus élevés à l’avenir.

     

    De même, 83 % des Roumains ont avoué avoir souffert au moins une conséquence directe des phénomènes météorologiques extrêmes, soit 15 % de plus que la moyenne européenne. Par exemple, 37 % se sont confrontés à des pannes de courant, 29 % ont eu des problèmes de santé – coups de chaleur ou bien problèmes respiratoires et 29 % ont constaté que des forêts ou des aires naturelles ont été détruites à proximité de leur habitation. Cela a donc déterminé 83 % des Roumains à admettre qu’ils devront adapter leur style de vie aux changements climatiques. Pour ce qui est de l’adaptation des communautés aux nouveaux  phénomènes climatiques, les Roumains ont nommé le développement de la végétation résistante à la chaleur, les mesures de faire baisser la température dans les villes et l’amélioration de l’infrastructure, dont notamment des barrières contre les inondations ou des réseaux d’électricité plus résistantes.

     

    Les infox propageant le déni du réchauffement climatique abondent

     

    Et pourtant, les infox propageant le déni du réchauffement climatique abondent sur les réseaux sociaux en langue roumaine. Rien qu’un exemple : presque chaque été, un extrait d’un article de journal des années 1930 annonce des températures de 54 degrés. Pourtant, il s’agissait de températures enregistrées en plein soleil, sur le sol, et non pas aux stations météo, dans des conditions standard où les maximas ont tourné autour des 37 degrés. D’ailleurs, en analysant les données scientifiques et les températures moyennes du mois de juillet on constate une progression évidente de celles-ci d’environ un degré et demi. Et pourtant, même si cette fausse nouvelle particulière a été démentie à maintes reprises, elle revient presque chaque été une fois la vague de chaleur installée la Roumanie.

     

    D’autres problèmes plus urgents

     

    Et même si la vaste majorité des Roumains admet que le réchauffement climatique est un problème, seuls 4 % de nos concitoyens considèrent les changements climatiques comme le problème le plus important de notre temps, par rapport aux couts de la vie et à l’inflation, invoqués, eux, par 62 % des personnes questionnées dans le rapport intitulé « L’Etat du climat – Roumanie 2024 », réalisé par le portail infoclima.ro qui réunit des chercheurs et des journalistes de Roumanie au sujet du climat. Conformément à cette recherche, les changements climatiques représentaient le 5e problème d’environnement le plus important et constituaient un problème pour seulement 7 % de la population. Le problème du défrichement forestier était le plus grave aux yeux des personnes interrogées, suivi par l’élimination des déchets, la pollution de l’air et l’épuisement des ressources naturelles.

     

    Et ce n’est pas tout, près de la moitié des sujets ont affirmé que les changements climatiques étaient causés exclusivement par les Humains, alors qu’un Roumain sur trois est d’avis qu’ils sont en égale mesure le résultat de l’activité humaine et de phénomènes naturels. Côté démographie, les personnes plus âgées, comme la génération des boomers par exemple, sont les moins enclins à croire que les changements climatiques sont le résultat de l’activité humaine.

     

    Finalement, la même étude fait un constat évident : les boomers et les milléniaux ne sont pas disposés à changer de style de vie. C’est donc aux jeunes générations de faire des sacrifices au nom la gestion du réchauffement climatique.

     

  • Acheter des aliments moins chers via une application

    Acheter des aliments moins chers via une application

    La Roumanie est en première position de l’Union Européenne, avec une quantité estimée à 2 million et demi de tonnes de nourriture jetées annuellement. Chaque roumain jette en moyenne 129 kilogrammes d’aliments par an, soit l’équivalent d’un repas par jour. Conformément aux mêmes statistiques, six aliments sur dix arrivent à la poubelle depuis la cuisine, trois proviennent de l’industrie de l’Horeca et un aliment jeté sur dix est issu du commerce. Et qui pourrait mieux contribuer à réduire le gaspillage alimentaire tout en le mettant à profit mieux qu’une application mobile lancée par une start-up ? En Roumanie, elle s’appelle Bonapp et elle est disponible depuis 2021. Ses fondateurs sont trois entrepreneurs français Gregoire Vigroux, Diego Roy de Lachaise et Luka Zivkovic. Et en ce mois de février, Bonapp fusionne avec son principal compétiteur, le start-up hongrois Munch afin d’élargir l’aire des efforts en vue de la réduction du gaspillage alimentaire en Europe centrale et de l’Est.