Author: Ionuț Jugureanu

  • Le développement durable sur le marché des produits pour la maison.

    Le développement durable sur le marché des produits pour la maison.

    Bref comment répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ? C’est par ces questions que l’on définit le concept de développement durable. Celui-ci n’est désormais plus un concept mais un objectif réalisable par des mesures mises en pratique selon trois piliers : économique, social et environnemental. La notion de développement durable en entreprise est étroitement liée au concept de responsabilité sociétale/sociale des entreprises (RSE). C’est notamment dans le secteur du BTP et de la maison que les mesures ciblant le développement durable sont les plus visibles. Et ce sont les décisions et les politiques des grands acteurs du secteur, dont les géants de la distribution de produits de la maison qui influencent le plus notre quotidien. Depuis le 1er mai dernier l’enseigne Leroy-Merlin ne commercialise en Roumanie que des ampoules à LED. Ce n’est qu’une des politiques introduites dans une série de mesures qui visent les trois axes de  stratégiques principaux pour le développement durable: la décarbonation de l’entreprise, la transition vers une économie circulaire et la responsabilité sociale et environnementale. Davantage au sujet du développement durable dans l’interview que Mihaela Voinea, chargée du développement durable chez Leroy-Merlin a accordée à Ionut Jugureanu de RRI.

     

  • Les enfants ukrainiens réfugiés en Roumanie – quelles perspectives ?

    Les enfants ukrainiens réfugiés en Roumanie – quelles perspectives ?

    Aujourd’hui nous parlons enfance et réfugiés.

    On le sait déjà, en tant que voisine de l’Ukraine en guerre depuis presque deux ans déjà, la Roumanie a accueilli un nombre important de réfugiés ukrainiens, des femmes et des enfants pour la plupart. La grande majorité n’ont fait que transiter notre pays avant de se rendre vers d’autres destinations d’Europe Occidentale. Mais il y en quand même près de cent mille réfugiés qui ont choisi la Roumanie comme terre d’accueil. Il s’agit principalement de mères et de leurs enfants.

    Et c’est de ces réfugiés que nous parlons aujourd’hui avec Jean Benoit Manhes, coordinateur des urgences pour l’UNICEF Roumanie.

    Au micro de Ionut Jugureanu il nous parle des défis auxquels sont confrontées ces familles monoparentales en ce moment, des difficultés d’insertion sociale que doivent surmonter encore les enfants ukrainiens de Roumanie, des facilités accordées aux réfugiés par l’Etat roumain et de leurs perspectives pour l’avenir, avec un accent mis aussi sur les problèmes similaires que cette situation a remis à l’ordre du jour pour les Roumains eux-mêmes.

  • Les mondes roms

    Les mondes roms

    Sociologue de formation, spécialisé sur l’Europe de l’Est,
    les populations roms et les mineurs non accompagnés, Olivier Peyroux a vécu 6
    ans en Roumanie et a effectué de nombreuses missions dans l’ensemble des pays
    des Balkans.


    En 2023, il est de retour à Bucarest pour lancer la
    traduction en roumain de son plus récent livre « Les mondes roms » paru
    chez Gallimard jeunesse, « Une plongée passionnante au sein des mondes
    Roms à travers leur histoire, leur culture, leur façon de regarder la vie »,
    comme il est écrit sur le site de la maison d’édition. C’est une BD en
    fait qui s’adresse aux jeunes à partir de 10 ans mais aussi aux parents, car s’est
    en fait aux adultes de continuer le débat sur ce peuple toujours méconnu, mais tellement
    présentent dans notre quotidien. Histoire aussi de découvrir l’histoire, la
    diversité et la culture des Roms pour mieux combattre les préjugés. »


    Olivier Peyroux a présenté son livre et sa traduction à l’Institut
    français de Bucarest, mais aussi à la librairie française Kyralina de Bucarest.
    Ionut Jugureanu était sur place pour lui poser quelques questions pour RRI.

  • Où en est la lutte contre le SIDA en Roumanie ? Quel soutien pour les personnes vulnérables ?

    Où en est la lutte contre le SIDA en Roumanie ? Quel soutien pour les personnes vulnérables ?

    Aujourd’hui nous nous tournons vers
    les communautés vulnérables, notamment celles touchées par le SIDA et la
    consommation de la drogue. En Roumanie, l’infection au virus VIH est un
    problème majeur de santé publique. Et, à en croire les statistiques, la
    pandémie de coronavirus, n’a fait qu’empirer les choses, car, en 2020, le taux
    de dépistage du SIDA a chuté dans notre pays, alors que le nombre des nouveaux
    cas était déjà à la hausse à ce moment-là. C’est l’ONG Romanian Angel Appeal et
    l’Observatoire roumain de Santé qui tiraient la sonnette d’alarme à ce sujet
    déjà à l’été 2021.

    Où en est la Roumanie à l’heure actuelle en matière de
    politiques publiques destinées à ces populations vulnérables ? Quels
    progrès ont été enregistrés dans le domaine ces dernières décennies, depuis
    l’adhésion du pays à l’UE, s’il y en a eu ? Comment stimuler les autorités
    roumaines pour accorder davantage d’attention à ces catégories sociales ?
    Comment faire pour ramener à l’attention publique ces personnes, alors que
    l’Europe est confrontée à tellement d’autres crises en ce moment ? Autant
    de questions que nous avons posées à Michel Kazatchkine, ancien directeur
    exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le
    paludisme, une fonction qu’il a occupée de 2007 à 2012. En 2012 il est envoyé
    spécial du secrétaire général de l’ONU sur le VIH/Sida en Europe de l’Est et en
    Asie centrale. Il participait à Vienne aux ateliers Fast Tracks Cities – une
    initiative internationale prévention et de lutte contre le sida et a accepté
    l’invitation de parler sur les ondes de RRI de Ionut Jugureanu, qui était aussi
    sur place.


    D’abord, Michel Kazatchkine parle de la situation de ces personnes vulnérables
    en Roumanie, de l’intérêt des autorités roumaines pour cette catégorie sociale
    et de l’implication de la société civile roumaine dans la protection des
    personnes touchées par le SIDA et autre maladies transmissibles. Ensuite, il nous fait part de son opinion sur la dépénalisation de la
    consommation de la drogue et propose de solutions pour ramener les personnes
    vulnérables malades du SIDA ou autres maladies transmissibles dans l’attention
    publique et celle des autorités, sans oublier de transmettre un message pour
    l’ONG ARAS de Roumanie qui lutte pour les droits des malades du SIDA.




  • Les relations roumano-belges en perspective..

    Les relations roumano-belges en perspective..

    Aujourd’hui
    au micro de RRI – Elio di Rupo, ministre-président du gouvernement Wallon
    depuis 2019. Antérieurement, premier ministre de la Belgique de 2011 à 2014, à
    l’issue de la plus longue crise institutionnelle qu’avait connue le pays, président
    du Parti socialiste belge francophone pendant 20 ans, de 1999 à 2019, maire de
    la ville de Mons, plusieurs fois ministre, il a été élu à plusieurs reprises
    député fédéral et sénateur, nommé ministre d’Etat par le roi Albert II,
    vice-président de l’Internationale socialiste. Il est sans doute l’un des
    acteurs -clé de la vie politique belge des dernières décennies, Européen
    convaincu, homme de gauche, attaché aux idéaux humanistes de justice sociale et
    de liberté individuelle, mais aussi, dans l’action politique, partisan du
    compromis, de ce système politique de type consensuel, qui est la marque de
    fabrique de la vie politique belge, et qui était censé devenir aussi la marque
    de fabrique de la politique de l’UE.


    Fin
    février, Elio di Ruppo a effectué, une visite de 2 jours à Bucarest. Il a
    accepté de répondre aux questions de Ionut Jugureanu, pour RRI. Ils se penchent
    sur des sujets importants de l’actualité européenne, dont la guerre en Ukraine,
    l’espace Schengen, les valeurs européennes et les relations bilatérales entre
    la Roumanie et la Belgique.

  • La mission Artémis

    La mission Artémis


    Profitant d’une fenêtre d’opportunité, la NASA avait
    lancé cet automne la mission Artémis 1, censée marquer le retour des êtres
    humains sur la Lune. Artémis 1 constitue surtout un vol d’essai, non habitable.
    Le 19 novembre passé, après plusieurs tentatives infructueuses, la nouvelle
    fusée géante de la NASA, intitulée SLS (Space Launch System, le Système de
    lancement spatial), avait finalement lancé vers la lune la capsule Orion. Ce n’est que le 21 novembre dernier, après avoir
    franchi 400.000 kilomètres, qu’Orion approche l’orbite lunaire, se stabilisant à
    128 kilomètres du sol lunaire. Revenue depuis sur Terre, atterrissant au large
    de la Guadalupe, la mission a été couronnée de succès, démontrant la
    capacité de la capsule d’opérer dans l’espace profond, à des températures extrêmement
    basses, démontrant encore les capacités de la navette et de la capsule de
    revenir sans encombre sur terre. Invité
    sur les ondes de Radio Roumanie, Alexandru Mironov,
    journaliste et écrivain de science-fiction et spécialiste des problématiques de
    l’espace, détaille l’importance de la mission Artémis :


    « Cela
    faisait un demi-siècle depuis que l’homme n’a plus mis le pied sur la Lune. Et
    là, on y revient. Artémis, c’est surtout pour être sûrs que l’on dispose d’une
    fusée suffisamment puissante pour franchir cette distance. La capsule a été
    lancée, elle a fait deux ou trois fois le tour de la terre pour accélérer, avant
    de s’envoler vers la Lune. Là, elle a tourné autour de notre satellite naturel,
    avec des mannequins à son bord, qui imitaient la présence des humains, avant de
    rentrer, 26 jours après son décollage, sur terre. Une mission rondement menée.
    »


    Sans
    astronautes à son bord pour l’instant. Pour ne prendre aucun risque. Alexandru Mironov :


    « Une
    nouvelle mission, Artémis 2, sera lancée l’année prochaine. Elle reprendra à l’identique
    le plan de vol de la première mission, mais en embarquant cette fois 4
    astronautes à son bord, dont une femme. La capsule va tourner autour de la Lune,
    ils seront à deux pas du sol lunaire, et ce sera frustrant de ne pas pouvoir le
    franchir. Ils verront certes la terre apparaître derrière la lune, mais ils ne
    pourront pas descendre sur la Lune. Ce sera l’objectif d’une mission ultérieure,
    peut-être dans deux ans, mais je crois que ce sera plutôt dans trois ans. Maintenant,
    il ne s’agira plus simplement de prouver qu’on peut faire cela, fouler le sol
    lunaire de nos pieds, comme c’était le cas lors du programme Apollo. Là, nous
    iront carrément à la conquête de la Lune. Trouver les minerais enfouis dans son
    sol, identifier les meilleurs moyens pour la coloniser peut-être, utiliser l’eau
    de ses glaciers, enfin essayer de nous approprier la Lune. Il y a d’ailleurs
    aussi le plan de construire une sorte de chantier gigantesque, sous la forme d’un
    satellite qui gravite autour de la Lune, et à partir duquel les navettes
    spatiales pourront décoller plus loin, avec très peu d’effort, vers Mars par
    exemple. Il y a eu déjà un précédent : la sonde Orion, qui a suivi ce
    trajet, et qui a été lancée par une fusée géante. Cette fusée, c’est l’affaire
    de la NASA pour l’instant. Mais à l’avenir, il s’agira d’un partenariat public/privé
    sans doute. Elon Musk sera certainement de la partie.
    »


    La
    sonde spatiale Orion avait été
    lancée en 2014, propulsée par la fusée Delta IV, et a fait deux fois le tour de
    la Terre pour tester notamment les qualités de son scout thermique au moment où
    elle allait franchir l’atmosphère. Cette fois en revanche la vitesse avec
    laquelle elle est rentrée dans l’atmosphère terrestre fut encore plus grande, à
    près de 40.000 km/h. Son scout thermique a dû faire face à des températures qui
    se sont élevées à 2.800°, soit la moitié de la température mesurée à la surface
    du Soleil. A nouveau, Alexandru Mironov :


    « Le
    frottement de la navette avec l’air qui est présent dans l’atmosphère terrestre
    fait monter énormément la température, ce qui est un véritable défi. Le scout
    thermique est construit à partir de céramiques aux propriétés tout à fait
    particulières. Deux accidents terribles se sont produits dans le passé à cause
    des manquements constatés dans les propriétés des scouts thermiques utilisés.
    Mais je suis optimiste. Je crois qu’aujourd’hui les chercheurs sont parvenus à
    bien maîtriser cette technologie. Et cela nous ouvre des opportunités immenses.
    Revenir sur la Lune et puis, aller bien au-delà.
    »


    Des
    caméras performantes ont pu surprendre la rentrée d’Orion dans l’atmosphère
    terrestre, immortalisant le moment spectaculaire de l’ouverture de ses 11 parachutes.
    D’ailleurs, Orion marque un record, dépassant, le 28 novembre 2022, le
    précédent record de distance franchie, record détenu par la navette Apollo 13, depuis
    1970. Orion parcourut au total 430.000 kilomètres, soit le plus long trajet
    jamais franchi par une navette capable d’embarquer des humains à son bord.
    (Trad. Ionut Jugureanu)



  • Pierre Annoye – invitation en Roumanie pour les investisseurs wallons

    Pierre Annoye – invitation en Roumanie pour les investisseurs wallons

    Après deux ans de pandémie, lorsque la vie économique é été
    mise au ralenti, de nouvelles perspectives s’ouvrent de nouveau devant les
    investisseurs étrangers qui s’intéressent à la Roumanie. Dans ce contexte, l’Agence
    wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers est présente en
    Roumanie pour conseiller et aider les compagnies wallonnes à exporter en terre
    roumaine. Ionut Jugureanu s’est entretenu avec Pierre Annoye le représentant de
    l’Awex auprès de l’Ambassade de Belgique à Bucarest.

  • Présence de l’Agence wallonne à l’exportation à Bucarest

    Présence de l’Agence wallonne à l’exportation à Bucarest

    Anne Defourny est lAttachée économique et commerciale de l’AWEX et de Bruxelles Invest & Export (BIE), pour la Roumanie et la République de Moldova, depuis 2016. Elle est notre invitée de cette édition de Carnet dadresses.


  • Mission pédagogique et économique belge en Roumanie

    Mission pédagogique et économique belge en Roumanie

    Des étudiants qui, pendant 5 jours, sont descendus à Bucarest, accompagnés de leurs profs, pour représenter pas moins de 43 sociétés wallonnes désireuses de percer sur le marché roumain, et de trouver acquéreur pour les différentes gammes de leurs produits.


  • Jean Michel Invernizzi

    Jean Michel Invernizzi

    Notre invité d’aujourd’hui, Jean-Michel Invernizzi, est un passionné d’art contemporain à ses heures perdues, et consultant en développement d’activités pendant ses heures de bureau. S’il y en a un qui ait élevé le réseautage au rang d’art, c’est sans doute lui. Expatrié à Bucarest depuis 4 ans, il est le président en exercice de l’Union des Français de l’Etranger, dont le slogan, « aucun Français n’est seul à l’étranger » en dit long sur ses objectifs. Il est au micro de Ionut Jugureanu.

  • A la Une de la presse roumaine 29.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 29.03.2019

    C’est d’abord au sujet de la nomination de Laura
    Codruta Kövesi, ancienne patronne du Parquet anticorruption roumain que se livre un véritable bras de fer entre, d’une
    part, le gouvernement roumain, dirigé par le PSD, qui voudrait l’empêcher d’occuper
    la haute charge européenne, et de l’autre la société civile et ses soutiens
    externes. Préserver l’indépendance du système judiciaire
    devant les pressions politiques sera aussi le thème du référendum lancé par le
    président Klaus Iohannis, et prévu le même jour que les élections européennes. C’est le second sujet du jour.

  • A la une de la presse roumaine 25.03.2019

    A la une de la presse roumaine 25.03.2019

    Les Unes d’aujourd’hui font état de la levée de boucliers massive et indignée à la suite des déclarations fracassantes de la première ministre Viorica Dancila, qui voudrait voir l’Ambassade de Roumanie en Israël déménager, de Tel Aviv à Jérusalem.

  • A la Une de la presse roumaine 22.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 22.03.2019

    Le rapport du Comité anti-torture du Conseil de l’Europe sur la situation des droits de l’homme dans les prisons roumaines, la publication d’un sondage sur les préférences des électeurs roumains avant les européennes et la possible parade du gouvernement roumain face à l’éventuelle élection de Laura Codruta Kovesi comme procureur en chef européen tiennent la Une de la presse de ce vendredi.

  • A la Une de la presse roumaine 19.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 19.03.2019

    Le
    mal de dos qui s’est subitement déclenché à point nommé pour éviter à Liviu Dragnea,
    président du PSD et de la Chambre des députés, de devoir se présenter devant la
    justice, sujet de critiques, d’analyses, mais aussi de railleries dans la
    presse écrite de ce mardi.


    Mais aussi, la protestation inédite d’une jeune juge de Bucarest désarçonne les gendarmes
    et mobilise les magistrats, dans leur volonté de tenir bon contre les dernières
    modifications législatives apportées aux lois régissant le fonctionnement de la
    justice.




  • A la Une de la presse roumaine 15.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 15.03.2019

    En
    l’absence d’un thème d’actualité qui soit abordé de manière transversale par
    les quotidiens, en ce vendredi 15 mars, plusieurs journaux se penchent sur la
    situation économique et financière du pays.