Category: C’est maintenant

  • Le Bureau électoral central a exclu Calin Georgescu des élections présidentielles

    Le Bureau électoral central a exclu Calin Georgescu des élections présidentielles

    Plusieurs dizaines de protestataires violents sur les quelques centaines rassemblés devant le Bureau électoral central ont affronté les gendarmes jetant des pavés envers les forces de l’ordre qui ont utilisé le gaz lacrymogène. Le fourgon d’une télévision a été renversé et plusieurs gendarmes ont été blessés, selon les images diffusées par les médias roumains.

     

    Ces heurts ont suivi la décision du Bureau électoral central d’éliminer de la course électorale le candidat indépendant ultranationaliste pro-russe, Calin Georgescu, celui qui avait remporté le premier tour des présidentielles en décembre dernier, élections annulées par la Cour Constitutionnelle, à cause d’ingérences étrangères.

     

    La décision du Bureau électoral central a été adoptée avec 10 voix pour et quatre contre et elle est justifiée par le fait que Calin Georgescu avait transgressé l’obligation de respecter la démocratie, qui repose sur des élections libres et correctes. Cette opinion repose à son tour sur les décisions de la Cour Constitutionnelle visant l’annulation des élections présidentielles de l’année dernière et de rejeter la candidature de Diana Sosoaca aux présidentielles. Selon les membres du Bureau électoral central, la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle s’impose aussi aux autres autorités de l’Etat et c’est pourquoi l’évaluation des dossiers déposés par les candidats ne vise pas uniquement des aspects de forme, qui n’auraient désormais « aucune relevance »

     

    « Un coup direct au cœur de la démocratie partout dans le monde ! Je n’ai qu’un message ! Si la démocratie tombe en Roumanie, alors l’intégralité du monde démocratie tombera. Ce n’est que le début. L’Europe est désormais une dictature, la Roumanie est sous la tyrannie » a réagi en anglais Calin Georgescu sur le réseau X, ex-Twitter.

     

     

     

     

    La décision du Bureau électoral central n’est pas définitive et peut être attaquée à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

     

     

     

    Par ailleurs, Crin Antonescu, soutenu par la coalition gouvernementale PSD – PNL – UDMR a déposé son dossier de candidat ce dimanche. Calin Georgescu avait déposé son dossier vendredi, tout comme le maire général de la Capitale roumaine, Nicusor Dan. Deux saisines contre la candidature de Calin Georgescu ont été rejetées pour des raisons procédurales samedi. La période d’inscription des candidats aux élections présidentielles du 4 et 18 mai s’achève le 15 mars. Rappelons-le, en décembre dernier, la Cour Constitutionnelle a annulé l’intégralité du scrutin présidentiel, dont le premier tour avait été remporté par Calin Georgescu, invoquant le fait que le processus électoral avait été vicié pour le favoriser. Georgescu aurait bénéficié du soutien d’entités étatiques et privées étrangères.

  • Calin Georgescu se voit refuser la participation aux élections présidentielles

    Calin Georgescu se voit refuser la participation aux élections présidentielles

    Cette décision a été adoptée avec 10 voix pour et quatre contre, pour des raisons à la fois formelles et substantielles. La décision concernerait également la déclaration de patrimoine présentée par Călin Georgescu, dans laquelle apparaissent des différences par rapport à celle des élections de novembre 2024. Quelques heurts ont eu lieu lorsque cette décision a été communiquée entre des fidèles de Georgescu dont plusieurs centaines s’étaient rassemblées autour du siège du Bureau électoral central et les gendarmes, mais aucun acte de violence sérieux n’a été enregistré.

     

    « Un coup direct au cœur de la démocratie partout dans le monde ! Je n’ai qu’un message ! Si la démocratie tombe en Roumanie, alors l’intégralité du monde démocratie tombera. Ce n’est que le début. L’Europe est désormais une dictature, la Roumanie est sous la tyrannie » a réagi en anglais Calin Georgescu sur le réseau X, ex-Twitter.

     

    La décision du Bureau électoral central n’est pas définitive et peut être attaquée à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

    Par ailleurs, Crin Antonescu, soutenu par la coalition gouvernementale PSD – PNL – UDMR a déposé son dossier de candidat ce dimanche. Calin Georgescu avait déposé son dossier vendredi, tout comme le maire général de la Capitale roumaine, Nicusor Dan. Deux saisines contre la candidature de Calin Georgescu ont été rejetées pour des raisons procédurales samedi. La période d’inscription des candidats aux élections présidentielles du 4 et 18 mai s’achève le 15 mars. Rappelons-le, en décembre dernier, la Cour Constitutionnelle a annulé l’intégralité du scrutin présidentiel, dont le premier tour avait été remporté par Calin Georgescu, invoquant le fait que le processus électoral avait été vicié pour le favoriser. Georgescu aurait bénéficié du soutien d’entités étatiques et privées étrangères.

  • Six personnes arrêtées pour trahison

    Six personnes arrêtées pour trahison

    Les procureurs de la Direction d’enquête sur le crime organisé et le terrorisme de Bucarest ont arrêté six personnes accusées pour constitution d’un groupe criminel organisé et trahison. Un communiqué du DIICOT indique qu’elles sont accusées d’avoir constitué une organisation de type militaire et de négocier avec des agents russes la sortie de la Roumanie de l’OTAN. Les procureurs affirment que le groupe criminel organisé s’est formé sous le couvert d’une organisation et s’est développé comme une structure de type militaire, avec des échelons de direction et du personnel d’exécution. Radu Theodoru, général à la retraite et vétéran de guerre de 101 ans, aurait également figuré parmi les personnes aux commandes de ce groupe, qui a publié des vidéos et recruté des abonnés sur les plateformes en ligne. Dans le même temps, il a pris des mesures pour mener des négociations avec des responsables politico-militaires extérieurs concernant la suppression de l’ordre constitutionnel actuel. En janvier, selon la DIICOT, deux des accusés se sont rendus à Moscou, où ils sont entrés en contact avec des personnes prêtes à soutenir les efforts de l’organisation pour prendre le pouvoir en Roumanie.

  • Réactions à la réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump

    Réactions à la réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a transmis à Volodymyr Zelensky d’être fort et courageux car il n’est pas seul, note Reuters. Des messages d’encouragement à l’Ukraine sont également venus de plusieurs pays : Pologne, Norvège, Canada, République tchèque, Espagne, Pays-Bas, Lettonie, Lituanie et Royaume-Uni.  Le président français Emmanuel Macron a rappelé que dans ce conflit, la Russie est l’agresseur, et les Ukrainiens sont les agresseurs et ceux qui se battent à la fois pour leur indépendance et pour la sécurité de l’Europe.

     

    Un message similaire a été envoyé par la présidente de la République de Moldavie, Maia Sandu, et par la Premier ministre italienne, Georgia Meloni, qui ont déclaré que dans de tels moments, l’unité est nécessaire et ont appelé à l’organisation d’un sommet entre les États-Unis, l’UE et leurs alliés. Après les entretiens entre Zelensky et Trump dans le bureau ovale, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a publié un message sur le réseau X dans lequel il a souligné que « la sécurité de l’Ukraine est cruciale pour la sécurité de l’Europe » et que « nous devons être unis pour lutter pour nos valeurs, la liberté et la paix ».

     

    La rencontre entre Trump et Zelensky, à laquelle participait également le vice-président J.D. Vance, a eu lieu dans le bureau ovale de la Maison Blanche et s’est terminée par une dispute. Volodymyr Zelensky a expliqué qu’à partir de 2014, lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine pour la première fois, jusqu’à l’invasion à grande échelle en 2022, il y a eu de nombreuses tentatives de réglementer le conflit et d’aboutir sur un cessez-le-feu, mais la Russie a violé ses engagements à chaque fois. C’est pourquoi Zelensky a demandé au président Donald Trump de ne pas accepter de compromis avec Vladimir Poutine. Les deux dirigeants américains ont durement réagi, accusant Volodymyr Zelensky de ne pas être reconnaissant et de ne pas remercier les États-Unis pour le soutien qu’il a reçu et de risquer de provoquer une troisième guerre mondiale. Suite à la situation tendue, l’accord sur l’exploitation conjointe des minéraux ukrainiens, demandé par le président Donald Trump en compensation du soutien apporté jusqu’à présent par les États-Unis, n’a pas été signé, et la conférence de presse conjointe des deux dirigeants a été annulée.

     

  • Messages de soutien à la démocratie Roumaine dans le contexte de l’arrestation de Călin Georgescu

    Messages de soutien à la démocratie Roumaine dans le contexte de l’arrestation de Călin Georgescu

    Les ambassades de France, d’Allemagne et des Pays-Bas à Bucarest ont émis jeudi des messages de solidarité avec la Roumanie sur le réseau X, dans lesquelles elles font part de leur confiance dans la démocratie et dans l’état de droit de Roumanie, rapportent les médias roumains. Cette démarche intervient dans le contexte des événements liés à l’audition de l’ex-candidat à la présidentielle roumaine, Călin Georgescu, qui ont suscité des critiques aux Etats-Unis de la part des milieux ultraconservateurs. Dans le même contexte, il y a aussi le départ de la Roumanie des frères Tate, Andrew et Tristan, influenceurs  masculinistes  qui font l’objet d’un dossier pénal pour des faits de traite de personnes et viol, les deux étant proches des milieux conservateurs américains. « La France réaffirme sa solidarité avec la Roumanie, État de droit, qui respecte la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice. Ces principes sont fondamentaux pour nos démocraties » a publié l’ambassade de France sur son compte X.

  • Călin Georgescu inculpé pour extrémisme et création d’une organisation fasciste (mise à jour)

    Călin Georgescu inculpé pour extrémisme et création d’une organisation fasciste (mise à jour)

    L’ancien candidat à la présidence roumaine, Călin Georgescu, connu pour ses positions extrémistes pro-russes, a été conduit au bureau du procureur général pour y être entendu par les magistrats. Selon un communiqué officiel, ce dernier a été placé sous contrôle judiciaires pour 60 jours, formellement inculpé de six infractions, dont atteinte à l’ordre constitutionnel, détention d’armes, troubles à l’ordre public, création d’une organisation fasciste, raciste et xénophobe, promotion d’un culte de la personnalité accusé de génocide et apologie de crimes de guerre. Dans le cadre de cette affaire, les procureurs ont mené, mercredi matin, des dizaines de perquisitions dans cinq départements du pays. L’enquête porte notamment sur le financement de sa campagne électorale et la création d’organisations à caractère fasciste. Parmi les personnes visées figure Horațiu Potra, un proche de Georgescu et dirigeant d’un groupe de mercenaires opérant en Afrique. Selon un communiqué du parquet, il a été précisé que plusieurs infractions étaient actuellement en cours d’examen, notamment atteinte à l’ordre constitutionnel, possessions de caches d’armes illégales et de munitions et incitation à la haine.

  • Calin Georgescu est auditionné par les procureurs

    Calin Georgescu est auditionné par les procureurs

    Mercredi matin, les procureurs ont mené des dizaines de perquisitions dans cinq départements, dans une affaire liée au financement de la campagne électorale, à la création d’une organisation fasciste, raciste ou xénophobe, ainsi qu’à la promotion du culte de personnalités historiques coupables d’avoir commis des crimes de génocide.

     

    Parmi les personnes visées par l’enquête figure un proche collaborateur de Georgescu, Horaţiu Potra, chef d’un groupe de mercenaires qui opérait en Afrique. Selon un communiqué du parquet, des enquêtes sont menées dans cette affaire pour plusieurs faits : actions contre l’ordre constitutionnel ; non-respect du régime des armes et des munitions ; opérations non-autorisées avec des objets pyrotechniques ; incitation publique d’initier ou de constituer une organisation à caractère fasciste, raciste ou xénophobe, ainsi qu’adhésion ou soutien à un tel groupe. Des recherches sont également menées pour la promotion, dans l’espace public, du culte de personnes coupables d’avoir commis des crimes de génocide contre l’humanité et des crimes de guerre, ainsi que pour diffusion, dans l’espace public, d’idées, de concepts ou de doctrines fascistes, racistes ou xénophobes.

  • Premier discours du président roumain par intérim Ilie Bolojan

    Premier discours du président roumain par intérim Ilie Bolojan

    Ilie Bolojan a d’abord souligné la stabilité politique du pays, garantie par la coalition gouvernementale. Ensuite, il a réaffirmé l’engagement de la Roumanie en faveur du renforcement de la démocratie et des institutions, insistant sur la nécessité de renforcer la confiance du public. Évoquant la décision de la Cour constitutionnelle en fin d’année dernière sur le processus électoral, dans un contexte d’ingérences extérieures, il a réfuté toute crise, qualifiant l’épisode de situation exceptionnelle gérée dans le cadre constitutionnel et démocratique. Il a également assuré que son objectif était de garantir un processus électoral libre, équitable et transparent.

    Sur le plan international, Bolojan a affirmé que la Roumanie poursuivrait son alignement sur l’Union européenne, l’OTAN et son partenariat stratégique avec les États-Unis. À l’approche du troisième anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, il a appelé à la fin de l’agression, plaidant pour un cessez-le-feu suivi d’une paix juste et durable, un objectif qui, selon lui, doit être porté par l’ensemble de la communauté internationale.

  • Cérémonie de fin de mandat du président roumain Klaus Iohannis

    Cérémonie de fin de mandat du président roumain Klaus Iohannis

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a mis fin à son mandat lors d’une cérémonie au palais présidentiel de Bucarest ce mercredi midi. Il avait annoncé sa démission lundi, alors que la procédure visant à le suspendre avait déjà été entamée par le Parlement. Le second mandat de Klaus Iohannis devait prendre fin le 21 décembre de l’année dernière, mais ce dernier est resté en fonction après que la Cour constitutionnelle a annulé l’élection présidentielle en raison de soupçons de fraude. Des dizaines de milliers de Roumains ont manifesté dans les rues, mécontents de la décision des juges constitutionnels. Les analystes politiques pensent que la démission de Klaus Iohannis apaisera les tensions sociales qui se sont accumulées ces derniers mois. Agé de 65 ans et d’origine allemande, ancien professeur de physique et ancien maire de Sibiu (centre), Klaus Iohannis quitte la présidence avec une très faible cote de popularité. L’intérim sera assuré à partir de ce mercredi par le président du Sénat, Ilie Bolojan, qui avait auparavant suspendu ses fonctions de président du Sénat et de dirigeant du PNL. Il assurera l’intérim jusqu’en mai, date à laquelle se tiendront les élections présidentielles. Il disposera de la quasi-totalité des prérogatives d’un chef d’État, à quelques exceptions près : il n’aura pas le droit de s’adresser au Parlement, ni de le dissoudre ou d’organiser des référendums.

  • Le président Klaus Iohannis a démissionné

    Le président Klaus Iohannis a démissionné

    Klaus Iohannis a annoncé lundi sa démission du poste de président de la Roumanie. Il a mentionné qu’il quitterait ses fonctions le 12 février. « Le Parlement a lancé la procédure de destitution, mais c’est une démarche inutile et sans fondement car je n’ai jamais violé la Constitution », a déclaré Klaus Iohannis. Il a averti que toute cette initiative aurait des répercussions intérieures et extérieures. Auparavant, les bureaux réunis des deux chambres du Parlement roumain avaient décidé que le Législatif débattrait, mardi, en réunion plénière commune, de la demande de suspension de Klaus Iohannis, présentée par l’opposition. Le document a été signé par 178 élus nationaux, dont la majorité est issue de l’opposition souvérainiste. Le second mandat de Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre 2024. La Cour constitutionnelle avait décidé à la fois d’annuler les élections présidentielles et de maintenir Klaus Iohannis en fonction jusqu’à l’installation d’un nouveau président, en raison d’ingérences étrangères dans l’élection de novembre.

  • Arrestations des suspects dans l’affaire du trésor dace dérobé aux Pays-Bas

    Arrestations des suspects dans l’affaire du trésor dace dérobé aux Pays-Bas

    La publication néerlandaise De Telegraaf a déclaré que l’information a été confirmée par des représentants de la police néerlandaise, mais qu’elle ne dispose pas encore d’informations sur les objets volés. Il s’agit du casque en or de Coțofenești et de trois bracelets de la capitale dace de Sarmizegetusa Regia – des objets de grande valeur, mais aussi des éléments essentiels de l’histoire et de l’identité du peuple roumain, un patrimoine culturel inestimable non seulement pour la Roumanie mais aussi pour le monde entier, selon la ministre de la Culture de Bucarest, Natalia Intotero. La ministre a limogé le directeur du Musée National d’Histoire de la Roumanie, Ernest Oberländer-Târnoveanu, en lui reprochant la manière dont il a communiqué publiquement et institutionnellement dans l’affaire du vol des trésors. C’est le Musée d’Histoire qui avait envoyé les objets à l’exposition aux Pays-Bas.

  • Schengen, mis en place à minuit

    Schengen, mis en place à minuit

    L’élargissement de l’espace de libre circulation européenne à 29 membres intervient alors que les deux pays avaient été partiellement inclus dans l’espace Schengen en mars 2024, éliminant les contrôles aux frontières dans les ports et les aéroports. Le moment de l’adhésion complète à l’espace Schengen a été marqué au poste frontière Giurgiu-Ruse par les ministres de l’Intérieur roumain et bulgare, Cătălin Predoiu et Atanas Ilkov. Ensemble, ils ont élevé la barrière entre la Roumanie et la Bulgarie, au son de « l’Ode à la joie », l’hymne de l’Union européenne. Le ministre Predoiu a déclaré à cette occasion qu’il s’agisait d’un moment historique, qui marquait l’intégration complète et irrévocable de la Roumanie à l’UE, un moment avec des conséquences pratiques particulières pour chaque citoyen roumain et surtout pour les entreprises roumaines. Pour une transition sûre, une méthode d’analyse des risques sera appliquée au cours des six prochains mois : certains véhicules seront sélectionnés pour des contrôles supplémentaires, mais ce processus n’affectera pas le flux principal de voyageurs et de véhicules.

  • La Roumanie accède à l’espace Schengen

    La Roumanie accède à l’espace Schengen

    “Suite aux efforts coordonnés des autorités roumaines et aux démarches politiques et diplomatiques, la Roumanie peut enfin, se réjouir de ce droit bien mérité, légitimement obtenu”, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis après l’annonce de Bruxelles. “Les avantages qui découlent de notre appartenance à la zone de libre circulation sont multiples et ont un impacte direct sur les citoyens, l’économie et l’image du pays dans le monde. La suppression des contrôles aux frontières terrestres réduira les temps d’attente aux frontières et les coûts payés par les compagnies, tout en boostant la compétitivité des produits et des services roumains sur le marché communautaire. Le pays deviendra ainsi encore plus attractif pour les investisseurs” a poursuivi le chef de l’Etat roumain. “C’est une décision historique, une victoire de la justice et de la dignité nationale, un signal clair que les Roumains n’accepteront pas d’être des acteurs secondaires au sein de l’Europe” a ajouté le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. “Cette victoire est avant tout, celle de tous les Roumains, quelle que soit leur option politique ou leur statut social, une victoire d’un travail d’équipe” a conclu le chef du gouvernement de Bucarest. La Commission européenne a salué la décision unanime du Conseil Justice et Affaires Intérieures, tout en précisant que “ce nouvel élargissement de l’espace Schengen va stimuler les voyages, le commerce et le tourisme et renforcer le marché intérieur. Une zone de libre circulation solide renforcera l’unité de l’UE et la rendra encore plus forte à l’échelle mondiale”.

     

    « Entièrement dans Schengen – là où vous méritez » a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « C’est fait, c’est décidé, c’est mérité. La Roumanie et la Bulgarie intégreront Schengen le 1er janvier 2025. Félicitations aux peuples des deux pays qui ont durement et longuement travaillé pour cela. Un espace Schengen plus puissant signifie aussi une Europe plus sûre et plus unie.  » a également  posté la présidente du Parlement européen Roberta Metsola.

     

    Rappelons-le, la Roumanie et la Bulgarie ont intégré le 30 mars dernier l’espace Schengen de libre circulation européenne, uniquement avec les frontières maritimes et aériennes.

  • Les élections présidentielles de Roumanie sont annulées

    Les élections présidentielles de Roumanie sont annulées

    CCR – Vendredi la Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé à l’unanimité d’annuler l’ensemble du processus électoral en vue de l’élection du président de la Roumanie. Le processus électoral pour élire le chef de l’Etat sera repris dans son ensemble, les candidats devront déposer de nouveau leurs candidatures et de nouvelles dates pour les deux tours de scrutin seront fixées. Cette décision survient sur toile de fond de la déclassification des informations détenues par les services secrets qui ont fait état de l’ingérence de la Fédération de Russie dans ce processus électoral.

    Pour rappel, le candidat indépendant Călin Georgescu a remporté de manière inattendue le premier tour des élections le 24 novembre dernier. Il a été accusé de favoriser l’ingérence russe dans le processus électoral, principalement par le biais d’une campagne agressive et concertée de manipulation sur TiKTok. Calin Georgescu est également accusé de sympathies pro-russes et d’extrême-droite.

  • Percée de l’extrême droite aux élections législatives roumaines.

    Percée de l’extrême droite aux élections législatives roumaines.

    Le dépouillement de plus de 99% des bulletins de vote confirme les estimations des sondages sortie des urnes en Roumanie : le Parti social démocrate (PSD) qui  gouvernait jusqu’a présent avec les libéraux est en tête avec 22,08% des voix. Pourtant, les forces d’extrême droite recensent plus de 31% des voix, soit le triple du précédent scrutin de 2020. Le parti nationaliste de l’Alliance pour l’unité des Roumains – AUR recense 17.95% des voix. Il est suivi par le Parti national libéral – PNL avec 13,28% des voix et le parti de centre droit de l’Union sauvez la Roumanie – USR avec 12,35% des voix. Trois autres partis ont franchi le seuil électoral des 5% : les souverainistes de SOS Roumanie (7,30%) et du Parti de la Jeunesse – POT  (6,41%), ainsi que le parti de la minorité hongroise : l’Union démocrate magyare de Roumanie – UDMR (6,37%). Au total, sept partis ont accédé au Parlement mais le résultat des élections anticipe un Législatif fragmenté avec trois forces politiques principales incapables à elles-mêmes à constituer une majorité. L’avenir de l’architecture politique roumaine dépend du second tour des élections présidentielles, prévu pour le 8 décembre qui opposera le candidat de l’extrême droite Calin Georgescu qui a créé la surprise et remporté le premier tour des présidentielles à la pro-européenne Elena Lasconi, la cheffe du parti de l’Union sauvez la Roumanie de centre-droit.