Category: Saison Croisée Roumanie-France

  • Fin spectaculaire de la Saison Roumanie-France pour la Fête nationale française

    Fin spectaculaire de la Saison Roumanie-France pour la Fête nationale française

    La Saison Roumanie — France, le plus ample projet de coopération déroulé entre nos deux pays jusqu’à présent, a pris fin le 14 juillet, jour de la Fête nationale française. Les Roumains et les Français se sont (re)découverts ces huit derniers mois à l’occasion des plus de 400 projets qui ont eu lieu d’abord en France et par la suite en Roumanie. Cela a donné lieu à quelque 800 événements de théâtre, danse, musique, cinéma, littérature, arts visuels, expositions, débats, gastronomie et même économie et tourisme.



    Petits et grands, ils ont tous pris le chemin du Parc Carol et du Club Expirat dimanche pour le dernier événement de la Saison. Des spectales de rue, une zone gastronomique et les concerts des artistes roumains Vunk et Delia et français Cali et Hyphen Hyphen ont ravi le public bucarestois. La soirée s’est achevée par un feu d’artifices signé Groupe F, collectif français connu dans le monde entier pour ses spectacles pyrotechniques.



    Le slogan de la Saison invitait le public à oublier ses clichés. Michèle Ramis, l’ambassadrice de France en Roumanie, a d’ailleurs tenu à préciser que ce 14 juillet ne marquait pas la fin d’une histoire, mais le début d’une amitié renouvelée.



    Eugen Cojocariu, de Radio Roumanie Internationale, s’est entretenu avec Jean-Jacques Garnier, le commissaire français de la Saison. Aux côtés de son homologue roumain, Andrei Țărnea, il a été responsable de la conception artistique de cet ample projet.



  • Saison croisée France-Roumanie – Conclusions

    Saison croisée France-Roumanie – Conclusions

    La Saison croisée Roumanie-France, qui se déroule en Roumanie
    jusqu’au 14 juillet, a pour vocation de mettre à jour l’image et la perception
    que les deux pays ont l’un de l’autre, ainsi que de renforcer leurs liens
    historiques économiques, scientifiques et culturels.


    L’ambassadrice de France à Bucarest, Michèle Ramis, et le
    commissaire général de la Saison Roumanie-France 2019 en Roumanie, Andrei
    Țărnea, ont présenté aux médias les conclusions qui se dégagent à
    l’approche du rideau final.


    La Saison croisée a eu un caractère culturel mais aussi
    économique, avec quelque 800 événements programmés durant ces 8 derniers mois. La
    Saison Roumanie-France a réussi à
    toucher des milliers de gens via des artistes et des centaines d’événements de
    domaines divers – théâtre, cinéma, danse, arts plastiques, photographie,
    technologies et coopération économique.


    Le début officiel de la Saison a eu lieu à Paris, en présence
    des présidents des deux Etats, le 27 novembre 2018, à l’approche du Centenaire
    de la Roumanie moderne. Par contre, l’événement qui clôturera la Saison, est
    programmé le 14 juillet 2019, Fête nationale de la France, quand un grand
    public est attendu au Parc Carol de Bucarest, transformé en un vaste espace de
    convivialité dédié à la gastronomie, à la musique et aux feux d’artifices.



    L’ambassadrice de France, Michèle Ramis, a
    présenté les conclusions de la Saison Roumanie-France, au micro d’Eugen
    Cojocariu, sur RRI.



  • Pelicam 2019

    Pelicam 2019

    Le cours du Danube s’étale
    sur près de 2800 km avant d’arriver à Tulcea, dans le sud-ouest de la Roumanie.
    C’est là que s’ouvre le Delta du Danube, un paradis de biodiversité classé au
    patrimoine mondial de l’Unesco. Et c’est là aussi que se déroule, depuis 8 ans
    maintenant, un festival de film dédié à l’environnement, le Festival
    Pelicam.


    RRI a
    rencontré Benjamin Ribout, son co-directeur, après la cérémonie de clôture de
    cette huitième édition qui s’est déroulée en juin. Comment mesurer le succès
    d’un festival, quelle est son importance pour son public et pour la communauté
    locale ? Réponses dans une interview d’Elena Diaconu.

  • Irina Petrescu, directrice déléguée de l’Institut français de Bucarest

    Irina Petrescu, directrice déléguée de l’Institut français de Bucarest

    Le plus grand projet franco-roumain jamais mis en place – la Saison croisée – est entré sur la dernière ligne droite. La visibilité de son volet culturel est maximale. C’est justement en oubliant les clichés, que nous avons découvert ou redécouvert des personnalités franco-roumaines éblouissantes et des liens culturels d’une grande profondeur. Irina Patrescu, attachée culturelle et directrice déléguée de l’antenne de Bucarest de l’Institut français de Roumanie, dresse un bilan d’étape, au micro d’Ileana Ţăroi.


  • « Gherasim Luca : Héros-limite », visite d’exposition

    « Gherasim Luca : Héros-limite », visite d’exposition

    Visite de l’exposition « Gherasim Luca : Héros-limite » avec la commissaire Mica Gherghescu.

    Découverte d’un artiste complet, poète, cubomane, graphomane, bégayeur.

    Une interview d’Elena Diaconu.




  • L’exposition Marie de Roumanie à Reims

    L’exposition Marie de Roumanie à Reims

    « Je suis née à l’époque
    victorienne et j’ai participé à la transition vers ce que nous appelons le
    modernisme ». Cette affirmation appartient à la reine Marie de Roumanie
    qui se voit consacrer dernièrement une exposition figurant à l’affiche de la
    Saison France-Roumanie. Reine de Roumanie de 1914 à 1927, Marie est la
    petite-fille de la reine Victoria d’Angleterre par son père et du tsar russe
    Alexandre II, par sa mère. Epouse du roi Ferdinand de Roumanie, elle est une
    des personnalités les plus éclairées de son temps. Diplomate, artiste, elle fut
    adulée par le peuple roumain qui continue à lui garder un souvenir précieux.


    Intitulée « Marie de Roumanie,
    reine et artiste », la présente exposition permettra au public de
    découvrir la personnalité de cette monarque exceptionnelle, à travers la
    présentation de différents bijoux, meubles ou encore trésors issus des
    collections royales. L’exposition est accueille du 13 avril au 28 juillet par le
    Palais du Tau, de Reims, dont l’administrateur, Jean-Marc Bouré, a accueilli
    Ioana Stancescu de RRI.

  • Les politiques d’insertion en Roumanie

    Les politiques d’insertion en Roumanie

    Début mai, Bucarest a accueilli la conférence, labélisée Saison France-Roumanie, « ACTIV ! Pour une
    politique publique contre la pauvreté et l’exclusion par l’insertion
    socioprofessionnelle ».

    L’occasion de rencontrer les organisateurs, l’ONG « Ateliere fără Frontiere », et de regarder de près un de ses projets, la ferme bio&co. Un reportage d’Elena Diaconu.



  • Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité

    Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité

    Après 4 mois pendant lesquels la Roumanie a fait découvrir aux Français, chez eux, ses côtés inédits, créatifs et innovateurs, le moment est venu pour France d’éblouir les Roumains, en faisant venir en terre roumaine ses meilleurs créateurs de tous les domaines. Inaugurée le 18 avril à Bucarest, la saison croisée France-Roumanie se déroulera jusqu’au 14 juillet dans une trentaine de villes roumaines, avec une profusion d’événements culturels à l’affiche.

    Parmi eux, une exposition fort intéressante intitulée « Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité», ouverte à Bucarest, au Musée national d’art de la Roumanie. Histoire de mettre les projecteurs sur les relations très étroites qui existent entre ces deux pays depuis des siècles et sur les personnalités qui les ont marquées. Des photos accompagnées de textes présentent les personnalités roumaines qui ont vécu en France et les personnalités françaises qui se sont fait remarquer en Roumanie au fil du temps – écrivains, scientifiques, artistes, acteurs, musiciens, compositeurs ou architectes. Des gens qui ont réussi à tisser des liens indestructibles entre la Roumanie et la France. Parmi eux, des noms que tout le monde connaît, tels George Enescu, Emil Cioran, Eugène Ionesco, Mircea Eliade, Henri Coandă, Constantin Brancusi, Anna de Noailles, Marthe Bibesco, Elvire Popesco, Tristan Tzara, Benjamin Fondane et bien d’autres.

    Marcela Feraru, commissaire de l’exposition raconte comment elle a travaillé sur ce projet : « Il a été très difficile de faire une sélection et j’ai beaucoup regretté chaque personnalité que j’ai dû mettre de côté. Parce qu’il fallait se limiter à 15 personnalités roumaines et 15 personnalités françaises. Or, pour ce qui est des Roumains qui ont vécu et créé en France, leur nombre est impressionnant. J’ai voulu absolument présenter aussi quelques femmes roumaines qui ont mis leur empreinte sur la culture française, bien que certaines soient plutôt méconnues de nos jours. Par exemple, Sarmiza Bilcescu, qui est la première femme au monde à avoir eu son diplôme de doctorat en droit. Ou bien l’écrivaine roumaine établie en France Elena Văcărescu, ou encore Anna de Noailles, femme écrivain et poète d’origine roumaine.»

    Surnommé le Petit Paris, Bucarest doit son visage urbain à de grands architectes français. Ceux-ci ont imaginé des bâtiments emblématiques de la capitale roumaine, tels l’Athénée Roumain ou le siège de la Banque nationale ou encore les locaux de l’Université Polytechnique. Il ne faut pas oublier non plus que l’union des principautés roumaines et la création des institutions modernes de la jeune Roumanie ont été possibles grâce à Napoléon III. Ou bien, le fait que les élites roumaines du 19e siècle ont reçu leur éducation à Paris, de la part d’Edgar Quinet ou de Jules Michelet, qui ont écrit de merveilleux ouvrages sur la Roumanie. Et puis Cioran, Eliade, Brancusi. Ces noms sont mondialement connus. Mais qui se rappelle qu’il s’agit en fait de Roumains qui ont vécu en France ? Qui se souvient encore que le père du dadaïsme était un Roumain ? Tristan Tzara de son nom. Ou bien que c’est toujours un roumain, Henri Coanda, qui a inventé le moteur à réaction?

    Marcela Feraru, ajoute une femme à cette liste et nous ramène dans le présent : « La grande actrice Elvire Popesco, fut à la fin de sa carrière directrice du Théâtre Marigny et du Théâtre de Paris. Elle cultivait son accent roumain, qui lui donnait un charme à part. Puis, on le sait tous, la situation s’est beaucoup détériorée dans les années qui suivirent, notamment à l’époque communiste et même après la révolution anticommuniste. Mais ces dernières années, de plus en plus de Roumains se sont établis en France pour travailler, toutes le couches sociales comprises, à commencer par les femmes de ménage et les ouvriers du BTP, jusqu’aux médecins et architectes. La communauté des médecins roumains de France est devenue si importante qu’elle dépasse actuellement la communauté des médecins francophones. »

    L’exposition de photographies « Ces Roumains qui ont fait la France, ces Français qui ont fait la Roumanie – 100 ans d’intimité » est à découvrir jusqu’au 15 juillet, à Bucarest, au Musée National d’Art de la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Exposition Eli Lotar (1905-1969)

    Exposition Eli Lotar (1905-1969)

    L’exposition Eli Lotar (1905 – 1969), inscrite au programme de la Saison Roumanie-France et accueillie
    par le Musée des collections d’art, filiale du Musée national d’art de Roumanie,
    est une coproduction du Centre Pompidou et du Jeu de Paume de Paris et du Musée
    de la littérature roumaine de Bucarest.


    Conversation avec Damarice Amao et Pia
    Viewing, commissaires de l’exposition. Une interview d’Elena Diaconu.




  • Exposition “Espèces d’espaces”

    Exposition “Espèces d’espaces”

    « Lart nous aide à voir au-delà du sens immédiat des choses », opine Codruţa Cruceanu, représentante du Musée national dart de la Roumanie. Lexposition « Espèces despaces » a donné le coup denvoi de la Saison Roumanie-France dans ce pays. Ligia a assisté à la conférence de pré-ouverture.


  • Inauguration officielle de la Saison Croisée Roumanie-France

    Inauguration officielle de la Saison Croisée Roumanie-France

    Née d’une volonté politique commune, au plus haut niveau des deux États, la Saison Roumanie – France 2019 a été lancée jeudi à Bucarest. Cette saison ne se limite pourtant pas au domaine de l’art. Ce sera l’occasion de renforcer les liens dans de nombreux domaines, tels l’éducation, les sciences, le tourisme ou bien l’économie.

  • Spotlight – immersion dans la lumière

    Spotlight – immersion dans la lumière

    Du 18 au 21 avril, Bucarest se revêtit de … lumière ! Des installations géantes de lumières et de sons ont envahi le principal boulevard de la capitale roumaine, Calea Victoriei. Des artistes venus de Roumanie, de France, du Canada, du Royaume Uni et d’Autriche y présentent une vingtaine de projets dont l’objectif est très simple et très ambitieux à la fois : éblouir les Bucarestois. C’est la 5e édition du Festival Spotlight. Une manifestation devenue un rendez-vous incontournable de la vie artistique de Bucarest et qui a cette année une double importance : non seulement elle marque l’inauguration en terre roumaine de la Saison Croisée Roumanie – France, mais elle est organisée cette fois-ci en partenariat avec la Fête des Lumières de Lyon. Du coup, un tiers des projets que l’on retrouve à l’affiche sont proposés par des artistes Français, alors que le directeur artistique de Spotlight est Jean-François Zurawick, le coordinateur général de la Fête des lumières de Lyon. Au micro de RRI il passe en revue le temps forts de Spotlight 2019.