Category: Le coin des auditeurs

  • Michel Beine (Belgique) – La cité de Biertan

    Michel Beine (Belgique) – La cité de Biertan

    La première attestation documentaire du village de Biertan remonte à 1283, aux côtés des localités de Medias et de Moshna, toutes les trois étant en compétition pour devenir le centre administratif de la région. En 1397, Biertan est mentionnée dans un autre document, en tant que forteresse. Comme toute localité typiquement saxonne, elle avait une organisation urbaine, avec des maisons qui entourent la place centrale, dominée par une église de dimensions impressionnantes construite sur une colline. Mélange de style gothique et Renaissance, ce lieu de culte était défendu par 3 murs d’enceinte avec des tours et des bastions.



    L’actuelle église, celle qui s’est retrouvée sur une de nos cartes QSL des années précédentes fut bâtie entre 1486 et 1524, en style gothique tardif. Cette construction monumentale est composée de 3 halles de dimensions égales. On peut y entrer par 3 portes — des côtés ouest, nord et sud. Son splendide autel est le plus grand de Roumanie et l’iconostase est composée 28 panneaux peints. Elle a été réalisée par des spécialistes de Vienne et de Nürnberg. A son tour, la chaire de l’église fut sculptée en pierre en 1500 par le maître Ulrich de Brasov. C’est pourquoi on y remarque une forte influence du style allemand du sud. On ne saurait oublier non plus la porte de la sacristie, dotée d’un système très compliqué de 19 serrures. Réalisée en 1515, elle a été primée à l’Exposition Mondiale de 1900 à Paris, étant un des meilleurs exemples de manufacture saxonne médiévale grâce à son système original, et qui fonctionne de nos jours encore.



    300 années durant, soit de 1572 à 1867, Biertan a été le siège de l’Evêché évangélique. C’était donc une des forteresses paysannes saxonnes les plus importantes et les plus puissantes de Transylvanie, grâce à ses 3 rangées de murailles, ses 3 bastions et ses 6 tours. Néanmoins, au début du 18e siècle, elle fut attaquée et dévastée par les haïdouks, qui ont volé de nombreux objets de culte et des documents d’une valeur inestimable et ont profané les cryptes des évêques en cherchant des trésors. La cité de Biertan n’est pas une simple église défendue par des murailles. Une tour–mausolée se trouve du côté nord-ouest; depuis 1913, elle abrite les tombes des évêques évangéliques.



    Le bastion du côté est a quant à lui une histoire plutôt amusante. Au 15e siècle on y renfermait les couples qui s’étaient disputés et voulaient se séparer pour différentes raisons. On leur laissait une seule assiette, une seule cuillère, une seule fourchette, une seule tasse et un seul lit. La plupart des couples réussissaient à trouver une solution à leurs problèmes et n’avaient plus recours à la justice.



    La forteresse de Biertan disposait également d’une prison, mais la tour qui l’abritait fut démolie en 1840 pour faire place à une école. Pour arriver à l’église il faut traverser un escalier couvert en bois, long de 100 m et qui faisait la liaison avec la place centrale de la localité. Une fois montés, on arrivait devant l’église où se trouvait un grand rocher sur lequel devaient s’asseoir, chaque dimanche, les personnes qui avaient fait de mauvaises choses pendant la semaine, pour que tout le monde les voie. C’était une méthode très efficace, paraît-il, d’éduquer la communauté.

  • Le courrier des auditeurs – 26.07.2013

    Le courrier des auditeurs – 26.07.2013

    Chers amis, merci d’être fidèles à cette émission ! J’espère que tout va bien pour vous, que vous prenez de bonnes vacances dans des endroits magnifiques, et que vous en profitez pleinement. En Roumanie, il fait beau et la météo pour la fin de semaine s’annonce chaude. Un temps tout à fait propice à la découverte.



    Une découverte, j’en ai fait moi-même, il n’y a pas si longtemps, c’est celle du Perche, en France, et j’en garde un excellent souvenir. Je vous propose aujourd’hui l’interview que j’ai réalisée là-bas avec M Gilles Gautier, vice-président du Radio club du Perche. Gilles Gautier, j’ai eu le plaisir de le revoir à la Rencontre des amis de la Radio. Encore merci pour l’invitation, et pour l’accueil inoubliable qui m’a été réservé. Ecoutons cet entretien.




    Merci beaucoup, Gilles, pour cet entretien, longue vie au RCP et bonne continuation à tous ses adhérents dans leurs activités respectives.



    J’ai devant moi un message tout à fait à part, que j’ai parcouru avec beaucoup d’émotion. C’est celui de M Mamady Boiro, du Sénégal. Il se présente ; ainsi apprenons-nous qu’il fait partie d’une communauté d’éleveurs et d’agriculteurs. « J’écoute Radio Roumanie tous les jours. (Nous sommes réellement touchés). Nous sommes admiratifs de M. Dumitru Andreşoi, qui a 12.000 moutons, 5000 ha de domaine, 24 bergers, 70 chiens, 90 ânes », poursuit notre auditeur, après avoir suivi mon émission « Carnet d’adresses », où j’interrogeais l’éleveur de moutons le plus grand d’Europe, qui est un Roumain.



    « Ici nous sommes pauvres, enchaîne notre auditeur, il n’y a pas d’opportunités pour les éleveurs. Nous vivons dans des villages sans eau ni électricité, sans eau potable. Les maladies font beaucoup de ravages parmi la population. Nous vivons dans des cases rondes en banco et recouvertes de paille, et la charpente en bambou. Je veux savoir si la race de mouton ţurcană supporte les températures allant jusqu’à 45°. Nous vous félicitons de votre 3e rang en Europe pour l’élevage. Nous voulons nouer des relations avec les éleveurs roumains pour perfectionner notre système d’élevage », nous dit encore notre auditeur.



    M Boiro, j’ai recontacté M Andreşoi suite à votre question, et il n’a pas de relations commerciales avec le Sénégal. La réponse est non, la ţurcană ne supporte pas des températures aussi élevées. Quand il avait affirmé, dans l’interview, que c’est une race résistante, il pensait aux hivers rudes de Roumanie, et moins à la chaleur de l’été. En été, en Roumanie, quand il fait 36°, c’est la canicule et tout le monde souffre, les gens comme les bêtes. Le système d’élevage est lié aux conditions géographiques et climatiques. Je crains que les problèmes auxquels se heurtent les éleveurs roumains et les solutions adoptées par eux ne soient pas transférables dans votre pays. Merci beaucoup pour votre lettre et pour votre intérêt, à bientôt.



    Merci à tous ceux qui nous ont écrit et/ou envoyé des rapports d’écoute, et notamment à M Philippe Obre, de Côte d’Ivoire. J’espère que vous avez pu lire notre CD. M Ferhat Bezazel, d’Algérie, nous signale que la réception le jour de l’envoi de son bulletin de réception était vraiment, super, 5/5, ce qui est d’autant mieux.



    Ce Courrier des auditeurs est maintenant terminé. Excellente fin de semaine sur RRI !

  • Le courrier des auditeurs – 19.07.2013

    Le courrier des auditeurs – 19.07.2013

    Au micro Ioana contente de vous retrouver en ce mois de juillet capricieux. Effectivement, cet été est moins caniculaire que les autres. Les températures ne sont pas trop élevées, les pluies et les orages sont souvent de la compagnie et les vacanciers présents ces derniers jours sur la côte roumaine à la Mer Noire ont eu la surprise d’assister à une tornade, une vraie. Un phénomène assez inédit pour la Roumanie et pourtant, de plus en plus présent ces dernières années. Mais aujourd’hui nous n’allons pas parler météo, mais argent. Eh oui, nous allons parler de la monnaie nationale roumaine, le leu, un sujet proposé par notre auditeur belge,M. Michel Beine.



    (consulter la réponse ici – http://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_la_monnaie_nationale_roumaine_le_leu-4654)


    Et maintenant passons à des lettres et des messages. Je voudrais vous inviter au Japon pour saluer un cher auditeur de nos programmes, M. Osamu Aikawa. Cher ami, comme d’habitude, vos messages nous font grand plaisir, surtout qu’ils sont riches en détails concernant nos émissions. Et à propos de cela, je voudrais vous citer quand vous dites : merci beaucoup pour votre transmission, jai beaucoup apprécié votre programme diffusé ce matin. Je serai très heureux, si vous pouviez menvoyer une carte de vérification, qui mentionne la date, lheure et la fréquence de ma réception. Pas de problème, la carte QSL a été envoyée depuis longtemps déjà.



    J’ai constaté que vous avez suivi notre dossier Club culture consacré au film La position de l’enfant, Ours d’or de la dernière Berlinale. En fait, j’ai eu la chance de voir le film en salle — j’ai dit la chance puisque généralement je n’ai pas la possibilité de voir des films pour les adultes, je ne bénéficie que des films d’animation pour enfants — et donc, je dois vous dire que c’est un film extrêmement touchant. Il m’a vraiment ému et le jeu des comédiens est fantastique. C’est un film sur une mère possessive qui est prête à tout pour sauver son fils qui risque la prison après avoir tué un gamin dans un accident de la route. Le sujet est banal, mais il sert de prétexte au réalisateur Calin Peter Netzer de conduire le spectateur aussi bien dans un voyage dans l’âme d’une mère et à travers ses sentiments que dans un voyage à travers la société roumaine actuelle corrompue. Un film à ne pas rater ! Bon et voilà, cher ami nippon, je vous souhaite au nom de tous mes collègues une excellente fin de semaine en compagnie de nos programmes et un été serein et paisible.

  • Michel Beine (Belgique) – la monnaie nationale roumaine, le leu

    Michel Beine (Belgique) – la monnaie nationale roumaine, le leu

    La monnaie nationale roumaine est le leu dont le nom signifie lion. En fait, l’histoire du leu commence il y a 146 ans, plus précisément le 22 avril 1867 après la promulgation par le roi Carol I de Roumanie de la nouvelle loi monétaire. Avant cette date, quelques 80 monnaies étrangères circulaient sur le territoire des Principautés Roumaines dont les plus importantes étaient le napoléon, le franc ou le ducat hollandais. Au moment de sa mise en circulation, le leu pesait 5 grammes d’argent. Pourtant, avant de vous présenter l’histoire du leu en terre roumaine, une petite précision s’impose. Les premières négociations pour frapper une monnaie nationale remontent à 1859. A l’époque, Victor Place, consul français à Iasi, a négocié au nom du gouvernement roumain la frappe d’une monnaie nationale d’une valeur similaire à celle du franc français.



    Une question pourtant a soulevé de nombreuses controverses : comment appeler la future monnaie ? On a proposé le Roumain, d’après le modèle français du Franc et l’Etat roumain est arrivé à obtenir l’autorisation d’une banque française pour créditer la première émission. Pourtant, pour éviter une réaction hostile de la part de l’Empire Ottoman, l’empereur Napoléon III a décidé d’abandonner le projet et donc, les Principautés roumaines doivent encore attendre avant d’avoir leur propre monnaie nationale. En fait, les négociations ont été reprises pendant le règne du roi Carol I qui, comme je viens de le dire, a promu la nouvelle loi monétaire des Principautés. Et maintenant, petite question très intéressante : d’où le nom de leu, lion en roumain ? Le nom a été choisi sur fond d’une grande popularité du thaler hollandais qui portait au revers le lion de Bohême.



    Il était très fréquent de voir le thaler circuler sur le territoire des Principautés roumaines en raison des échanges commerciaux entre l’Empire Ottoman et l’Europe occidentale. Plus que cela, vers la moitié du XVIIème siècle, la notoriété du thaler était tellement grande que celui-ci était souvent pris pour la monnaie nationale. Bien que mis hors circulation vers 1750, le thaler d’argent est resté tellement à la mode en terre roumaine que les Roumains continuaient à calculer les prix en cette monnaie. D’où l’idée de nommer leu la nouvelle monnaie nationale, à la mémoire du Lion de Bohème.



    Mais, puisque les Principautés roumaines étaient fortement soumises à l’Empire ottoman et comme celui-ci a protesté contre cette marque dindépendance roumaine, le gouvernement roumain a décidé de lancer au début seulement le « ban », sous-division du leu (des pièces de 1, 2, 5 et 10 « bani », en cuivre, frappées à Birmingham). En 1868, le roi ordonne lémission symbolique de 200 pièces de 20 « lei », en or, frappées de linscription « Carol, roi des Roumains ». Une décision qui a provoqué une vague de protestations aussi bien de la part des Ottomans que de la part de lEmpire de l’Autriche-Hongrie (qui occupait la Transylvanie) et de la Russie (qui occupait la Bessarabie). Ce fut le 3 mars 1870 que la Monnaie dEtat voit le jour en Roumanie. La même année, elle frappe les monnaies de 1 « leu » dargent et de 20 « lei » dor. Les monnaies frappées sous le règne du roi Carol Ier seront gravées par des artistes célèbres allemands et français (Kullrich, Scharff, Tasset). En or ou en argent, le « leu » roumain restera une monnaie européenne stable jusquà la Seconde Guerre mondiale. Les premiers billets de banque en « lei » ont été émis par la Banque nationale de Roumanie (BNR) entre 1877-1881.



    L’actuel siège de la BNR a été dressé entre 1884-1889, selon les plans des architectes français Albert Galleron et Joseph Cassien-Bernard. Et maintenant, je vous propose de revenir au présent pour vous dire que la nouvelle monnaie a été officiellement inaugurée le 30 juin 2005, à minuit, par un retrait dargent devant les caméras par le président roumain Traian Băsescu, le Premier ministre de l’époque Călin Popescu-Tăriceanu et par le gouverneur de la BNR. C’est en fait en 2005 que la Banque centrale roumaine a décidé denlever quatre zéros afin de donner naissance au nouveau leu roumain (leu nou). Les nouveaux billets sont les mêmes que les anciens, à lexception des quatre zéros enlevés et les nouvelles coupures ont la même taille que les billets en euros, afin de faciliter la future transition. Je voudrais préciser que pour répondre à cette question sur l’histoire de la Monnaie roumaine, j’ai recueilli des informations sur Wikipedia en roumain et en français.

  • Le courrier des auditeurs – 12.07.2013

    Le courrier des auditeurs – 12.07.2013

    Je vous propose de donner la priorité à l’ample interview que m’a accordée notre auditeur français M Paul Jamet, que j’ai eu le plaisir de revoir en compagnie de son épouse à la Rencontre des amis de la Radio, organisée par le Radio club du Perche.





    J’en profite pour saluer nos amis du Perche !



    Merci à tous ceux qui nous ont écoutés et écrit. Vos courriers se font rares, Madame Meriem Sabine Amrane, d’Algérie. Nous espérons que tout va bien pour vous. Merci d’avoir suivi le Courrier des auditeurs, M Pascal Tremblay, du Canada. Et aussi à Christian Ghibaudo, de France, pour son rapport d’écoute, et pour un autre message.

  • Le courrier des auditeurs 05.07.2013

    Le courrier des auditeurs 05.07.2013

    Chers amis, comme vous avez eu l’occasion d’entendre sur nos ondes, RRI vous invite à participer à un nouveau jeu-concours. Cette fois-ci, il sera consacré au Festival de musique George Enescu.



    Et puisque plusieurs d’entre vous ont voulu apprendre davantage sur le grand compositeur roumain, eh bien, dans les minutes suivantes, nous allons parler plus en détail sur sa vie et son œuvre. Les informations sont recueillies sur Wikipedia. Le père de Georges Enesco, agriculteur moldave propriétaire de ses terres à Dorohoï, dirige parfois des chorales ; il est accompagné occasionnellement à la guitare par sa femme, lit-on sur Wikipedia. Très rapidement le petit Georges, huitième enfant mais seul survivant parmi ses frères et sœurs, manifeste des dons extraordinaires pour la musique. Il apprend à jouer du violon, quon lui offre pour ses quatre ans, auprès dun virtuose tzigane. Son père le présente au compositeur Édouard Caudella, qui le fait entrer au Conservatoire de Iasi, puis lenvoie à Vienne (1888-1894) étudier avec des professeurs de renom. Son talent ne passe pas pour inaperçu et ses concerts enthousiasment la presse et le public. N’oublions pas que lenfant prodige na alors que 12 ans.




    Décoré de la médaille dargent du Conservatoire de Vienne, le jeune Enesco s’établit à Paris en 1895 pour poursuivre ses études musicales au Conservatoire. Il sy lie notamment damitié avec Alfred Cortot, Jacques Thibaud, Maurice Ravel, Jean Roger-Ducasse et Paul Dukas. Étudiant, Georges a déjà de nombreuses compositions à son actif, aussi bien pour piano que de musique de chambre, des mélodies, quatre symphonies décole, et son Poème Roumain (1898) créé par Édouard Colonne au théâtre du Châtelet. Bientôt, sensuivent les Rhapsodies roumaines (1901-1902), sa première Suite pour orchestre (1903) et sa Première Symphonie (1905), ainsi quun cycle de Sept chansons de Clément Marot (1907-8) créé en présence de Claude Debussy.




    Il fréquente les salons parisiens, notamment ceux de la princesse Hélène Bibesco, et voyage à travers lEurope jusquen Russie (1909). À New York, Gustav Mahler fait connaître sa Première Suite. Dans sa Roumanie natale, où il est accueilli en résidence dété au château de Peles par la reine Carmen Sylva, le jeune musicien dirige en 1913 des compositions de Richard Wagner, louverture des Maîtres Chanteurs et le Voyage de Siegfried sur le Rhin. La Première Guerre mondiale le voit sinstaller en Roumanie, où il donne la Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven qui navait encore jamais été jouée dans son intégralité à Bucarest. À côté de multiples concerts de bienfaisance pour la Croix-Rouge, et de ses efforts pour forger lorchestre philharmonique de Iasi, Georges Enesco poursuit sa carrière de compositeur.



    A la fin de la guerre, il partage sa vie entre la France, où il acquiert une villa à Meudon et qui le fera chevalier de la Légion dhonneur (1924) puis membre correspondant de lAcadémie des beaux-arts (1929), et la Roumanie où il a rencontré la princesse Marie Cantacuzène quil finira par épouser, et bientôt le Nouveau Monde. Fondateur et premier président de la Société des compositeurs roumains et, en même temps, membre de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de France, il continue de composer — la célèbre Sonate pour violon et piano “dans le caractère populaire roumain” (1926), son œuvre maîtresse lopéra Œdipe (1923-1930), les Sonates pour piano (1924-1934), la Suite Villageoise (1938) commandée par lorchestre philharmonique de New York (quil est régulièrement invité à diriger) — et donne de très nombreux récitals et concerts : en France, où il est accompagné par Gabriel Fauré ou Richard Strauss ; aux États-Unis, où il joue avec Leopold Stokowski, en Pologne, en Roumanie où il se lie avec Béla Bartók, etc. Il est doté dune mémoire musicale prodigieuse et assure les créations françaises ou roumaines de compositions, entre autres, de Gabriel Fauré, Guy Ropartz et Maurice Ravel.



    Son activité de pédagogue prend aussi une importance croissante. Yehudi Menuhin doit sans aucun doute lépanouissement humaniste de son génie de violoniste à sa rencontre déterminante avec Georges Enesco, comme il la toujours affirmé. À Paris, ses « masterclasses » le mènent à lInstitut instrumental dYvonne Astruc, à lAcadémie internationale de Fontainebleau et à lÉcole normale de musique.



    La Seconde Guerre mondiale voit le retour dEnesco dans son pays natal (qui lavait élu membre de lAcadémie roumaine en 1932) à Bucarest, ou encore dans la villa nichée au cœur des Carpates quil sétait faite construire au milieu des années 1920, à Sinaïa.



    Linstauration du régime communiste le conduit à sexiler définitivement. Réfugié à Paris et bien quen butte à des difficultés tant financières que de santé, il reste toujours très actif sans se départir ni dhumour, ni déloquence, ni dhumilité. Il apparaît au violon en compagnie dAlfred Cortot pour le bicentenaire de la mort de Bach comme à la baguette avec Monique Haas. Tandis quil enseigne un peu partout en Europe (Sienne, Brighton, Bryanstone…) et dirige entre autres lorchestre de la BBC, il achève le poème symphonique Vox Maris, son second Quatuor à cordes (1951) à latmosphère épurée et, avec laide de son compatriote Marcel Mihalovici, en 1954, sa testamentaire Symphonie de chambre pour douze instruments solistes. Enesco séteint au cœur de Paris, veillé notamment par la reine de Belgique, dans la nuit du 3 au 4 mai 1955 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.


  • Le courrier des auditeurs 28.06.2013

    Le courrier des auditeurs 28.06.2013

    Ouf! La canicule a lâché prise pour un moment, on respire un peu à Bucarest. Pourtant, ailleurs dans le pays, certains torrents font des ravages. Force est de constater que nous sommes assez impuissants devant les phénomènes météo. Nous pouvons peut-être faire certaines choses pour les phénomènes radio. Récemment, j’ai eu l’occasion de participer à la Rencontre des amis de la Radio, organisée par le Radio club du Perche, en France ; j’en ai rapporté quelques suggestions, dont certaines que nous avons déjà mises à profit, énormément de bons souvenirs et plusieurs interviews. Aujourd’hui, je vous propose celle de notre ami français Guy le Louët. Entamée à la deuxième personne du pluriel, elle a vite fait de passer à la deuxième personne du singulier.



    Chers amis, à toutes fins utiles, je reprends l’information qui m’a semblé intéressante : il n’est pas nécessaire d’habiter le Perche pour devenir membre du Radio club. Vous pouvez vous affilier et bénéficier des conseils des adhérents même à distance.



    M Osamu Aikawa, du Japon, merci pour le rapport d’écoute si minutieux à chaque fois. Nous sommes très sensibles à votre message et avons appris avec grand plaisir la bonne nouvelle concernant votre épouse. Nous sommes de tout cœur avec vous dans cette épreuve et espérons que l’opération se soit bien passée aussi.



    Nous avons un auditeur en Australie ! C’est M Laurence Holloway, de Melbourne, qui nous écrit en anglais. Il nous informe qu’en tant qu’écouteur et DXeur, il aime bien le défi de suivre des chaînes situées à grande distance, telles que la nôtre. Il va sans dire que votre bulletin de réception est précieux, étant donné surtout que vous avez réussi à nous suivre sur un continent vers lequel nous n’émettons pas. Vous aurez sans faute une carte QSL si ce n’est déjà fait. Merci et au plaisir de vous relire.



    Merci à tous ceux qui nous ont écrit et/ou envoyé des rapports d’écoute. Et le premier message appartient à notre ami Amady Faye du Sénégal ; merci pour son bulletin de réception et le gentil mot qui l’accompagnait. Merci aussi à M Farid Boumechaal, d’Algérie, Anselmo de Paula Camargo, du Brésil, et Andy Martynyuk, de Russie, qui nous a écrit en anglais. Soyez assuré que votre rapport d’écoute sera confirmé. Même un auditeur français, M Georges Lecomte, nous a écrit en anglais ! Merci pour votre rapport d’écoute, mais, cher Monsieur, de grâce, pensons un peu à la francophonie!



    Voilà, point final ici de ce Courrier des auditeurs ; je cède le micro à votre prof. de roumain, Dominique. Quant à moi, je vous souhaite une excellente fin de semaine et vous donne rendez-vous dans deux semaines. Au revoir !

  • Le courrier des auditeurs 21.06.2013

    Le courrier des auditeurs 21.06.2013

    Au micro Ioana contente de vous retrouver sur les ondes. J’espère que vous êtes bien nombreux à notre rendez-vous radiophonique puisque nous avons plein de choses à discuter. A part des réponses à vos lettres, je voudrais vous parler des diabétiques de Roumanie. Les statistiques sont fort inquiétantes, comme vous allez voir dans quelques instant. J’espère que notre ami Régis Lallau est à l’écoute, puisque la question lui appartient.



    Avant de m’attaquer à la question du jour, permettez-moi, chers amis, de saluer notre cher auditeur sénégalais, Amady Faye, qui écrit e « depuis 17 heures, je réentends pour la quatrième fois cette très belle émission RRI spéciale qu’Andrei a consacrée à mon pays ». Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas à quoi Amady Faye fait allusion, eh bien notre collègue Andrei a visité quatre jours durant le Sénégal dans le cadre d’une délégation officielle et de retour, il a réalisé une super émission sur ce pays qui l’a impressionné.



    Je voudrais dans les minutes suivantes citer des extraits de la lettre d’Amady Faye, une lettre fort sympathique qui parle à la fois de l’émission d’Andrei que des réalités de la société sénégalaise. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas grand chose sur ce pays africain, sachez par exemple que côté gastronomie, Amady et Andrei vous recommandent le Yassa, une sauce à base d’oignon qu’on peut faire au poulet, au bœuf ou au poisson et qui s’accompagne du riz blanc. Ou encore, le « tieboudjen », en traduction du riz au poisson», un plat dont Amady Faye déclare qu’il fait la fierté des Sénégalais. Bien sûr, l’émission concoctée par Andrei a surpris aussi des aspects moins agréables de la société sénégalaise, tel la présence dans les rues des enfants mendiants appelés « talibés ». Qui sont-ils ? Selon le site www.sentinelle.org, les talibés sont des garçons, parfois dà peine 4 ou 5 ans, issus généralement de familles très pauvres, qui sont placés chez un marabout afin de suivre une éducation coranique, de sinitier à la vie communautaire et dacquérir le sens de lhumilité et de lendurance face aux épreuves. En contrepartie, les talibés doivent sacquitter de divers services comme des travaux domestiques, mais également subvenir à leurs propres besoins, ainsi quà ceux du marabout et de sa famille, contraints à mendier dans les rues. Beaucoup dentre eux ont pour obligation de rapporter chaque jour au marabout une certaine somme dargent, à défaut de quoi ils seront bien souvent battus ou ligotés. Amady Faye déclare que la présence des talibés dans les rues sénégalaises « c’est le côté négatif de son pays ». C’est bien dommage et surtout, c’est triste pour ces enfants ! Je ne saurais ignorer le fait qu’après avoir écouté l’émission consacrée à son pays, Amady Faye a écrit qu’il existe quand même un aspect mentionné par Andrei et avec lequel il n’est pas d’accord : la présence massive des bâtiments à 4 étages tout au plus. « Apparemment, dans le quartier du plateau, au centre-ville de Dakar, il y a beaucoup d’immeubles qui vont de six jusqu’à plus de dix étages ». Andrei, la prochaine fois, tu dois te réserver quelques heures pour te promener au centre ville et les admirer ! Nous sommes très contents que la musique choisie par Andrei pour l’habillage sonore de l’émission vous a plu et Andrei vous remercie pour la mention spéciale que vous lui avez accordé.



    Chers amis à l’écoute, je voudrais finir en toute beauté ces quelques minutes consacrées au Sénégal, en vous invitant de prendre quelque chose à écrire pour noter la recette du plat national sénégalais, le tieboudjen. Pour en préparer pour six personnes, il vous faut 500 g de Poisson blanc, 500 g de Poisson sec, 1/4 de choux vert, 1 carotte, 1 Manioc, 1 Oignon ordinaire, 1 Aubergine, 100 g Tomate concentrée, du Sel, de l’ail (1/4 gousse), 1 Piment (sec) et 1 Citron. Et maintenant la recette : Piler la gousse d’ail, un demi paquet de persil, du sel, du poivre (grain ou poudre), un peu de piment (sec). Nettoyer le poisson, le piquer en 3 ou 4 endroits et introduire dans les trous la farce préparée. Faire chauffer l’huile dans une cocotte, y jeter les oignons, sel, tomate délayée dans un peu d’eau 2 minutes après, mettre le poisson et laisser mijoter un peu (environ 5 minutes). Ajouter un litre et demi d’eau et les légumes pelés, laisser cuire pendant une heure. Quand les légumes sont cuits, les retirer ainsi que le poisson et un peu de sauce. Dans le bouillon qui reste, jeter le riz lavé, couvrir, laisser cuire 15 minutes. Servir le riz dans un plat chaud, accompagné des légumes et du poisson. Cela a l’air vraiment délicieux ! Sacré Andrei, tu as eu la chance de goûter sur place !



    La question du jour: réponse dans la section “Vos questions, nos réponses”



    Merci, cher Miguel Ramon Bauset pour la magnifique rose virtuelle offerte à toutes les dames et les demoiselles de la rédaction à l’occasion de la Fête du 8 mars, Journée internationale de la femme.



    Dirigeons-nous vers la France, plus précisément à Biganos pour un coucou amical à notre cher Philippe Marsan qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute riche en détails. Notre ami a suivi la revue de la presse bucarestoise, le courrier des auditeurs et son émission préférée l’Univers du jazz de Costin. Gros bisous à vous, cher ami et au plaisir de vous lire ! Bonjour ou bonsoir à vous, cher Bernard Grondin de l’Ile de la Réunion et comment ça va ? Que de nouveaux rapports d’écoute envoyé par mail ! Merci à vous, j’espère que vous avez déjà reçu les cartes de confirmation. Le Service français de RRI figure déjà, j’espère parmi vos amis virtuels, sur votre page de socialisation. Bonne continuation sur nos ondes et au plaisir de vous lire ! cortina



    Comment ça va cher Jacques Augustin de Rosny sous Bois, en France ? J’espère que cette réponse vous trouve en parfaite santé et j’espère également que vous avez écouté la réponse à votre question portant sur les festivals de poésie de chez nous. Sinon, je pense que la réponse écrite est toujours à lire sur notre site internet. Comme d’habitude, vos lettres nous font grand, grand plaisir, surtout qu’elles abondent en compliments. En voici un que j’aimerais bien lire au micro « avec Radio Roumanie Internationale je communique avec une équipe dévouée à ses Auditeurs et très qualifiée pour nous informer sur la Roumanie mais aussi donner un aspect poétique à chaque émission pendant une heure. Le choix est tel que nous ne pouvons quapprendre grâce aux nombreuses rubriques faisant la richesse du contenu ». Merci cher Jacques Augustin, vos lettre nous font toujours chaud au cœur. Gros bisous de la part de nous tous et à la prochaine ! cortina



    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention…

  • Régis Lallau (France) – le point sur diabète en Roumanie et à travers le monde

    Régis Lallau (France) – le point sur diabète en Roumanie et à travers le monde

    Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins. 347 millions de personnes sont diabétiques dans le monde. En 2004, on estimait que 3,4 millions de personnes étaient décédées des conséquences d’une glycémie élevée à jeune. En 2010, le nombre de décès a été comparable. Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.



    Selon les données rendues publiques par le Ministère roumain de la Santé, la Roumanie recensait en 2011 quelque 1.506 000 diabétiques dont 67% diagnostiqués en milieu urbain. Sur cet ensemble, 14,5% sont dépendants d’insuline. Plus grave encore, les médecins informent que chaque année, le nombre de diabétiques roumains s’enrichit de quelques 64.000 nouveaux cas, dont quelque 260 sont enregistrés dans les rangs des enfants. Concrètement, sur le nombre total des diabétiques roumains, 3% ont moins de 14 ans, 62% sont âgés de 15 à 64 ans et 35% ont plus de 64 ans. Mais, malgré des chiffres déjà alarmants, les spécialistes affirment que le nombre de cas réel pourrait être encore plus important, à savoir de 50% de plus que le nombre des cas enregistrés. Selon les données rendues publiques par l’Eurostat, le taux de décès dans le rang des diabétiques roumains était en 2010 de 8,7%.



    Bien que les autorités roumaines aient mis en place un programme national de santé à l’intention des diabétiques, le nombre de médicaments ne couvre pas les besoins des patients. Surtout que, comme vous pouvez le remarquer, le nombre de personnes souffrant d’un diabète de type 2 est à la hausse en Roumanie, comme ailleurs. Il s’agit d’une véritable pandémie mondiale, affirment les experts qui s’efforcent de mettre en place des programmes de dépistage précoce de cette maladie qui dernièrement frappe de plus en plus d’enfants, dont de nombreux nouveau-nés. Rien qu’en 2010, la Roumanie a recensé 320 nouveaux cas d’enfants diabétiques âgés de 0 à 10 ans, selon le professeur Radu Lichiardopol cité par la presse. Au niveau global, on estime que 2 à 6 pourcentages de la population de l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord souffrent d’un diabète. Plus grave encore, presque un tiers d’entre eux ignorent la présence de la maladie. Or, en l’absence d’un diagnostique, on risque des conséquences des plus graves.



    Quelles sont les conséquences habituelles du diabète? Avec le temps, le diabète peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs. Le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. 50% des diabétiques meurent d’une maladie cardio-vasculaire (principalement cardiopathie et accident vasculaire cérébral). Associée à une diminution du débit sanguin, la neuropathie qui touche les pieds augmente la probabilité d’apparition d’ulcères des pieds, d’infection et, au bout du compte, d’amputation des membres. La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et survient par suite des lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine qui s’accumulent avec le temps. Un pour cent de la cécité dans le monde peut être attribuée au diabète. Le risque général de décès chez les diabétiques est au minimum deux fois plus important que chez leurs pairs qui n’ont pas de diabète.



    Maintenant, il est temps d’apprendre comment réduire la charge de morbidité du diabète? On a montré que des mesures simples modifiant le mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir ou retarder le diabète de type 2. Pour prévenir ce diabète et ses complications, les gens doivent: parvenir à un poids corporel normal et le maintenir, faire de l’exercice physique, avoir un régime alimentaire sain composé de trois à cinq fruits et légumes par jour et réduire l’apport en sucre et en graisses saturées et bien évidemment arrêter le tabac puisque la cigarette augmente le risque de maladie cardio-vasculaire. Le nombre de cas de diabètes dans le monde s’est monté à 371 millions de personnes, selon la Fédération Internationale de Diabète citée par Reuters.



    Les experts tirent la sonnette d’alarme et affirment que d’ici 2030, le nombre de diabétiques pourrait doubler au niveau mondiale, en totalisant quelque 552 millions de cas. Considéré par le passé comme une maladie occidentale, associé souvent à l’obésité et à la sédentarité, le diabète s’empare rapidement du reste du monde. Rien qu’en Chine vivent actuellement quelque 92, 3 millions de diabétiques. Selon la société de recherche IMS Health, les ventes mondiales de médicaments destinés aux diabétiques se monteront en 2016 à 48 à 53 milliards de dollars, de plus de dix milliards de plus par rapport à 2011.

  • Le courrier des auditeurs – 14.06.2013

    Le courrier des auditeurs – 14.06.2013

    Chers amis, je reviens de France où j’ai passé de merveilleuses journées à la Rencontre des amis de la radio, organisée chaque année par le Radio club du Perche. Cette année, c’était tout à fait spécial, car l’on fêtait deux anniversaires : les 30 ans du club et les 80 ans de René Pigeard ! Très honorée par l’accueil impressionnant de Louisette et René, de tous les points de vue, et avec simplicité. Merci infiniment à eux, ainsi qu’à Annick et Guy Le Louët, président du club. Mille mercis également à Jocelyne et Jean-Louis Mautouchet pour les découvertes culturelles, botaniques, faunistiques et ornithologiques particulièrement intéressantes.




    C’était aussi l’occasion de revoir MM Paul Jamet et Robert Bicard, ainsi que Gilles Gautier, que je connaissais déjà, et de mettre un visage sur les noms de Philippe Marsan, ainsi que de MM Joël Touchard et Philippe Conon. C’est avec joie que j’ai connu et échangé avec les épouses de ces messieurs. Très contente aussi d’avoir eu au téléphone notre auditeur français, M Marcel Lecerf, qui a tenu à saluer notre manifestation ; bonnes radios pour celle que votre club organise bientôt !




    Je me félicite également d’avoir fait la connaissance de mes confrères de La Voix du Vietnam et respectivement Radio Prague, Guillaume Narguet ; avec toutes et tous, les échanges se sont faits dans une très grande amitié. C’était d’ailleurs le signe sous lequel cette rencontre était placée, dans le cadre bucolique du Perche et de la superbe fermette, La Viône. Quant aux interviews, elles passeront tour à tour dans le Courrier des auditeurs. J’ai encore en tête les souvenirs de ces journées tellement bien remplies, et de toutes les couleurs du printemps dans cette partie de la France profonde ; je dois dire que j’ai savouré chaque instant. Merci encore et encore, chers amis, pour cet effort et cet accueil impressionnants.




    Croyez que j’ai noté et avancé toutes vos suggestions. Je n’ai pas manqué de transmettre vos salutations à mes collègues, et ils les ont appréciées. Je vous propose d’enchaîner par l’interview que j’ai réalisée sur place avec René Pigeard, une personne active qui n’a plus besoin de présentation.




    Merci beaucoup, René, pour cet entretien, et au plaisir de vous lire et de vous entendre ! Chers amis, notez bien que le Radio club du Perche accepte des adhérents de toutes les régions et ne se limite pas au Perche. A bon entendeur, salut ! Excellente fin de semaine, au revoir !

  • QSL juin 2013 – Les locaux de Radio Roumanie Cluj

    QSL juin 2013 – Les locaux de Radio Roumanie Cluj

    QSL juin 2013 – Les locaux de Radio Roumanie Cluj, la station régionale de la radio publique roumaine couvrant le centre-ouest du pays

  • QSL mai 2013 – La salle de concerts “Mihail Jora” de Radio Roumanie

    QSL mai 2013 – La salle de concerts “Mihail Jora” de Radio Roumanie

    QSL mai 2013 – La salle de concerts “Mihail Jora” de Radio Roumanie

  • QSL février 2013 – Le studio des Services en langues étrangères de Radio Roumanie Internationale

    QSL février 2013 – Le studio des Services en langues étrangères de Radio Roumanie Internationale

    QSL févirer 2013 — Le studio des Services en langues étrangères de Radio Roumanie Internationale

  • QSL avril 2013 – Le grand orgue de la Salle de concerts “Mihail Jora” de Radio Roumanie

    QSL avril 2013 – Le grand orgue de la Salle de concerts “Mihail Jora” de Radio Roumanie

    QSL avril 2013 – Le grand orgue de la Salle de concerts “Mihail Jora” de Radio Roumanie

  • QSL janvier 2013 – La maison de Radio Roumanie (la Société Roumaine de Radiodiffusion)

    QSL janvier 2013 – La maison de Radio Roumanie (la Société Roumaine de Radiodiffusion)

    QSL janvier 2013 – La maison de Radio Roumanie (la Société Roumaine de Radiodiffusion)