Category: RRI Spécial

  • Depuis l’Inde aux Indes de l’Afrique

    Depuis l’Inde aux Indes de l’Afrique

    L’Inde, une mixture de sensations, de rythmes, de couleurs, de changements à l’instar de l’espace qui la inspirée. Une mixture qui rend dépendant une fois qu’on l’a réellement goûtée, à condition de passer outre les clichés et le premier abord. L’Inde, avec son meilleur, mais aussi son pire, se laisse explorer dans un des meilleurs journaux de voyage parus cet été à Bucarest – « Depuis l’Inde aux Indes de l’Afrique ». Son auteure, Daniela Tane, lève le rideau sur cet ouvrage…


  • Handirection du monde

    Handirection du monde

    Vivre une activité exceptionnelle en rapport avec le pays où l’on voyage, une activité telle le trek, c’est-à-dire le vélo en montagne, ou le tour en pirogue. Le tourisme d’aventure est un des créneaux les plus profitables actuellement, mais comment peut-on faire du tourisme d’aventure et du tourisme tout court lorsqu’on est dans un fauteuil roulant ou l’on a un handicap ? Eléments de réponse avec Pérrine Abelé et Guillaume Benhamou de l’association française « Handirection du monde »


  • The 48 Hour Film Project

    The 48 Hour Film Project

    La ville de Brasov (centre) a accueilli une compétition cinématographique insolite, qui fait rêver et qui a sans doute suscité des vocations et changé quelques destins ; une compétition de talent et de rapidité passionnante… Le Festival de Cannes en point de mire — l’objectif était suffisamment séduisant pour attirer les Roumains créatifs dans une compétition originale. C’est vrai aussi que le défi était sur mesure — réaliser un film en 48 heures. Les explications de Alina Floroi, membre de léquipe organisatrice de la version roumaine du festival « The 48 Hour Film Project ».


  • Le secrétaire général de l’ABU, Javad Mottaghi visite la Radio publique roumaine…

    Le secrétaire général de l’ABU, Javad Mottaghi visite la Radio publique roumaine…

    Le lundi, 1er juillet, Javad Mottaghi, secrétaire général de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique (ABU) a visité la Radio publique roumaine. Il a eu une réunion de travail avec Ovidiu Miculescu, président directeur général de la Société roumaine de radiodiffusion et avec d’autres représentants de la direction de la Radio publique.



    Lors des entretiens, le secrétaire général de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique a salué l’affiliation, au printemps 2013, de Radio Roumanie à cette prestigieuse organisation. Il a évoqué les principes de l’Union, qui soutient principalement la diversité culturelle, en mettant l’accent sur l’importance de la radio en tant que fenêtre ouverte sur le monde et facteur essentiel de communication capable de transcender les différences de toute nature.



    Bien que les membres de l’Union proviennent de pays différents, où les langues parlées et les conditions économiques, sociales, culturelles, religieuses et politiques sont différentes, cette diversité n’est pas considérée comme une menace, mais regardée comme une très précieuse richesse.



    Javad Mottaghi a également exprimé l’intérêt de l’Union pour son partenariat avec la radio publique roumaine et pour les produits de Radio Roumanie, tout en soulignant que: « développer cette collaboration et faire connaître vos potentialités, cela ne dépend que de vous. Je vous invite à développer un nombre aussi grand que possible de projets communs avec les pays d’Asie-Pacifique. »



    Le secrétaire général de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique a suggéré, entre autres, l’organisation de nouveaux concerts de l’Orchestre national de la radio dans l’espace asiatique, après les excellents échos du concert présenté en mai dernier à Shanghai, en Chine.



    Ovidiu Miculescu, président directeur général de la société roumaine de Radiodiffusion, a souligné, de son côté, l’importance, pour la radio publique roumaine, de ce partenariat, par lequel elle se propose de faire un pas en avant pour le rapprochement et la connaissance réciproque des pays affiliés à l’Union — grâce au langage commun du dialogue culturel. Par l’intermédiaire de la plate-forme en ligne Asie-Pacifique à laquelle elle a accès en tant que membre à part entière, Radio Roumanie mettra à profit la possibilité d’initier des échanges de programmes avec les autres radios membres.



    Javad Mottaghi est secrétaire général de l’ABU (Union de la radiodiffusion Asie-Pacifique) depuis 2010 et possède une expérience longue de trente-deux ans dans les médias et la communication à l’échelle nationale et internationale.


    Il est diplômé en ingénierie mécanique à l’Université Sharif de Téhéran et titulaire d’un mastère et dun doctorat de luniversité de Teesside, au Royaume Uni.




    Avant d’intégrer l’ABU, il a été directeur de l’Institut de lAsie et du Pacifique pour le développement de la radiodiffusion (AIBD) durant douze ans et responsable, jusqu’en 1996, des relations ABA-EBU. Il a également été, pendant 18 ans, directeur du Département « Sports » de l’IRIB — la radio publique de la République islamique d’Iran. Il est membre du conseil directeur du Conseil mondial de la radio-télévision WRTVC, depuis 2001, et membre associé de l’Académie internationale des arts et des sciences de télévision. Javad Mottaghi s’est vu décerner le prix Elizabeth R. pour sa contribution exceptionnelle dans le secteur de l’audiovisuel public.



    Créée en 1964, l’ABU compte 255 membres de 63 pays — radio publiques et privées d’Asie, du Pacifique, d’Europe, d’Amérique et du Proche orient, dont l’audience dépasse 3,5 milliards d’auditeurs. L’ABU jouit de la collaboration de nombreuses radios publiques et privées d’Europe — dont la BBC, la DW, CFI, ZDF et la RAI, mais aussi de Russie, de Turquie, des îles Samoa et de Nouvelle Zélande. Les membres de l’ABU se voient assurer l’accès à la plate-forme numérique Asie-Pacifique de l’Union, développée et soutenue par la KBS — réseau de la radiotélévision publique sud-coréenne — en tant que moyen pratique de collaborer directement avec les auditeurs, les agences publicitaires et les partenaires du monde entier.



    L’ABU tient annuellement son Assemblée générale, qui réunit plus de 600 managers des médias du monde, le forum Radio Asia, avec plus de 500 participants et de nombreux autres événements tels : le symposium de l’Audiovisuel numérique (réunissant plus de 700 participants et plus de 100 exposants de technologie avancée), Radio Song Festival, ainsi que le gala des prix annuels de l’ABU.


    L’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique s’intéresse également à l’élaboration de projets, à la réalisation de co-productions et d’échanges de programmes, ainsi qu’aux formations et séminaires web internationaux… (aut.: le service de Communication de la SRR)

  • Ion Bogdan Stefanescu et sa “Flûte d’or”

    Ion Bogdan Stefanescu et sa “Flûte d’or”

    Le flûtiste Ion Bogdan Stefanescu et le pianiste Horia Mihai sont les têtes d’affiche de la tournée nationale « La flûte d’or » organisée par Radio Roumanie Culture et la Fondation Marconi. Voici ce que Ion Bogdan Stefanescu notait avant la troisième édition de la tournée, sur le site consacré à « La flûte d’or »: « Pour un artiste, une tournée qui fonctionne parfaitement c’est tout ce qu’il a de plus incitant, de séduisant et d’impressionnant dans la vie. Des milliers de kilomètres sur la route, dans une voiture avec nos noms comme ceux appartenant aux fameux groupes de rock, tout cela nous a conféré un air de vedette à travers une Roumanie beaucoup plus belle que l’on ne s’imaginait, pleine de paysages idylliques et avec un public idéal, amateur de beauté et désireux d’en bénéficier, eh bien, c’est tout ce qu’un artiste peut souhaiter de plus ».



    Un voyage qui a conduit les deux musiciens de l’extrême ouest de la Roumanie, d’Oradea jusqu’à l’extrême est, à Tulcea, en passant par les villes de Caracal, Ploiesti, Pitesti et bien sûr, Bucarest. La flûte japonaise Muramatsu, en or massif de 18K s’est vu mise en valeur lors d’un programme de miniatures de Bach, Tchaïkovski, Vivaldi ou bien Johnny Raducanu. Lors du concert de Bucarest qui a fait salle comble le 6 juin, dans la Salle Mihail Jora, Ion Bogdan Stefanescu déclarait à propos du choix de son répertoire: « Notre public est peu nombreux, conservateur et de ce point de vue, excellent. Les gens aiment la musique sérieuse, pour ainsi dire. Voilà pourquoi nous avons imaginé la saison précédente comme une véritable incursion dans l’histoire de la musique, en proposant exclusivement des sonates. Or, cette fois-ci, je me suis dit qu’il fallait offrir aux mélomanes une musique encore plus spectaculaire. C’est ce que font les miniatures. Il s’agit d’une série de pièces interprétées généralement à la fin des récitals pour remercier le public qui nous ovationne longuement. Elles sont des rappels, si vous voulez, d’où le nom de notre récital Le récital des rappels”. Plus encore, nous avons décidé de délaisser la formule classique de ces récitals et par conséquent, j’ai présenté dans un registre comique les miniatures afin de rapprocher l’artiste du public ».



    Le flûtiste Ion Bogdan Stefanescu a fait un pari avec lui-même: faire de sa flûte un instrument vedette telle qu’elle est perçue par les mélomanes d’ailleurs. Une démarche couronnée de succès, grâce à un public extraordinaire. Ion Bogdan Stefanescu : « Nous avons un public averti de la musique classique, donc désireux d’en écouter. J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes qui, poussées par la curiosité, sont entrées la première fois dans une salle de concerts pour voir à quoi rime la flûte et à la fin, elles étaient heureuses d’y revenir si c’est comme ça la musique classique. Par cette tournée, j’ai voulu montrer que la musique classique peut faire du spectacle et qu’à partir du moment où les gens se mettent à écouter ce type de musique, ils voudront en écouter davantage ».



    Au bout d’une tournée de trois ans qui l’a mené dans plusieurs grandes villes de Roumanie, nous avons voulu apprendre où l’artiste s’était senti plus à l’aise: « C’est à Bucarest. Le récital que je viens d’y soutenir a été exceptionnel, une véritable joie pour nous grâce aux vagues d’énergie qui déferlaient sur la scène. Il m’est déjà arrivé de me retrouver devant un public impassible, conservateur ou réfractaire, mais jusqu’à la fin, je suis parvenu à le conquérir. C’est un combat à la fin duquel, si l’on sort victorieux, la satisfaction est immense. L’idéal c’est de se retrouver dès le début face à un public prêt à vous suivre dans le périple que vous souhaitez lui proposer ».



    Ion Bogdan Stefanescu est diplômé de l’Université nationale de Musique de Bucarest et depuis 2002, il est docteur en musique. Il a également remporté le titre de « Master of Music » délivré par l’Université Illinois d’Urbana-Champaign, des Etats-Unis. Ion Bogdan Stefanescu a parachevé sa formation sous la houlette de plusieurs flûtistes célèbres tels James Galway, Wolfgang Schultz et Alain Marion. Entre 1993 et 1998, il a été professeur de flûte à l’Université nationale de musique de Bucarest et depuis 1998, il est membre de l’Orchestre philharmonique George Enescu de Bucarest. Depuis 2007, il est également soliste de la Philharmonie Banatul de Timisoara. (trad.: Ioana Stancescu)