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  • Leçon 199 – Les qualités des actions (l’adverbe)

    Leçon 199 – Les qualités des actions (l’adverbe)


    Dominique: Bună ziua!


    Ioana: Bună dimineaţa!


    Alexandru: Bună seara!


    Valentina: Bună!



    Bun venit, dragi prieteni! Nous savons déjà exprimer les qualités des êtres et des choses. Qu’en est-il des actions? A la différence du français, le plus souvent, le même mot qui désigne la qualité d’un objet ou d’un être désigne aussi la qualité d’une action. Autrement dit, l’adjectif est utilisé comme adverbe. Prenons quelques exemples:



    -atent – attentif


    Ioana: Alexandru este atent. Alexandru est attentif, il fait attention.


    Valentina: Alexandru priveşte atent. Alexandru regarde attentivement.


    Attention: C’est toujours la forme non marquée de l’adjectif, celle utilisée au masculin singulier qui est employée pour décrire une action.



    inteligent (intelligent)


    Ioana: Ea este inteligentă. Elle est intelligente.


    Alexandru: Ea a acţionat inteligent. Elle a agi intelligemment.



    -uşor – léger, facile


    Valentina: Acest exerciţiu este uşor.Cet exercice est facile.


    Alexandru. El se deplasează uşor. Il se déplace facilement.



    -vesel – joyeux


    Valentina: Daria este un copil vesel. Daria est un enfant joyeux.


    Ioana: Ei ne salută vesel. Ils nous saluent joyeusement.



    frumos – beau


    Alexandru: Tu ai o voce frumoasă. Tu as une belle voix!


    Ioana: Tu cânţi frumos. Textuellement: Tu chantes joliment. Tu chantes bien.


    Valentina: Te rog frumos! Textuellement : Je te prie gentiment! S’il te plaît!


    Alexandru: Mulţumesc frumos! – synonyme de Mulţumesc mult! Merci beaucoup!


    Certains mots sont surtout utilisés pour exprimer les qualités des actions:



    -încet – doux, lent – est rarement utilisé comme adjectif. Ce mot accompagne plutôt un verbe.


    Valentina: Ea vorbeşte încet. Elle parle doucement.


    Alexandru: Noi mergem încet. Nous marchons lentement.



    Parfois, l’adverbe est différent de l’adjectif.



    -bun / bună (bon/bonne) décrit la qualité d’un objet ou d’un être, c’est un adjectif.


    Ioana: O zi bună! Bonne journée!


    Pour les actions, on utilise le mot:



    -bine – bien


    Alexandru: Eu am mâncat bine. J’ai bien mangé.


    Ioana: Voi aţi înţeles bine? Avez-vous bien compris?



    S’y ajoutent les adjectifs qui finissent par la particule – esc. Les adverbes qui leur correspondent finissent par la particule – eşte.



    -omenesc (humain) – omeneşte


    -franţuzesc (français) – franţuzeşte


    -românesc (roumain) – româneşte


    Alexandru: Voi vorbiţi româneşte. Vous parlez roumain.



    Grupul DJ Project cântă româneşte. (Le groupe DJ Project chante en roumain.)Il nous fait exercer le mot încet (doucement, lentement) Plouă încet – « Il pleut doucement » est la chanson de notre petite leçon.


    LA REVEDERE !





    Plouă încet



    Mi-e frică de privirea ta

    Căci m-am pierdut adânc în ea

    Când îmi şopteşti mă trec fiori

    Căci te-am pierdut de-atâtea ori

    Ai rupt o bucată din sufletul meu

    Ascunde-o s-o pot găsi numai eu

    O lume întreagă s-o caut mi-e greu


    Plouă încet, iar eu tot aştept s-aud

    Paşii tăi grăbiţi…

    M-abţin să nu plâng, de-ai şti cât de greu mi-a fost

    Aproape să nu te simt…

    (x2)


    Mi-e teamă că mă vei uita

    şi am să pierd iubirea ta

    M-am rătăcit iar printre nori

    Te-am căutat de mii de ori

    Ai rupt o bucată din sufletul meu

    Ascunde-o să o pot gasi numai eu

    O lume întreagă s-o caut mi-e greu


    Ha aa aa… mi-atât de greu…

    Aaa… mi-atât de greu…


    Plouă încet… (plouă încet…) (ha aaa aa…)

    Plouă încet… (plouă încet… plouă încet… plouă încet…)



    Plouă încet, iar eu tot aştept s-aud

    Paşii tăi grăbiţi…

    M-abţin să nu plâng, de-ai şti cât de greu mi-a fost

    Aproape să nu te simt…

    (x2)








  • Le feu vert du Sénat sur deux initiatives importantes

    Le feu vert du Sénat sur deux initiatives importantes

    Le Sénat roumain a adopté lundi deux initiatives importantes par lesquelles le PNL et l’USR souhaitent modifier des dispositions législatives ayant donné lieu à des controverses lors de leur adoption. La première initiative abroge une disposition mise en place par le PSD en 2018, au pouvoir à l’époque, qui autorisait la retraite anticipée des juges et des procureurs à partir de l’âge de 45 ans et au bout de 20 ans de carrière seulement. Cette disposition, se révolte le PNL, était une insulte à l’adresse des Roumains puisqu’elle allait créer une nouvelle catégorie privilégiée de jeunes retraités dans un pays où la plupart des salariés prennent leur retraite à l’âge de 65 ans. Du coup, expliquent les libéraux, par l’abrogation de cette démarche sociale- démocrate, le pays retourne à la normale, en permettant aux magistrats de prendre leur retraite à partir de l’âge de 60 ans et au bout de 25 ans de travail. Pour des critères d’ordre personnel, tels des maladies, d’autres dispositions de la loi sont en place, ont tenu à rassurer les libéraux.

    Selon eux, si l’initiative du PSD était restée en place, elle aurait bientôt débouché sur un nombre important de demandes de départ à la retraite dans les rangs des magistrats. Une situation qui aurait certainement perturbé le bon fonctionnement des tribunaux. En plus, en l’absence d’un nombre suffisant de magistrats, l’acte de justice aurait perdu de son efficacité, tandis que les délais de jugement auraient été repoussés. D’ailleurs, ce fut justement cet aspect qui a fait que la prévision législative ne soit jamais mise en place, les autorités décidant de sa prorogation année après année. Le Sénat est l’assemblée décisionnelle dans cette affaire.

    Lundi encore, le même Sénat a abrogé la disposition législative interdisant la vente, par l’Etat, des actions qu’il détient dans des compagnies et sociétés nationales, des institutions de crédit et de toute autre société d’Etat. Les sénateurs ont également annulé l’article permettant la suspension, pour une période de deux ans, de toute opération d’aliénation des actions détenues par l’Etat, en cours de réalisation.

    Initié par le gouvernement de centre-droit, ce projet est censé permettre la valorisation des actions afin d’éviter la dégradation des relations sociales en rapport avec la liberté économique des opérateurs au sein desquels l’Etat est actionnaire. Par ailleurs, à travers la diversification de l’actionnariat, on espère revigorer la compétitivité et la performance sur le marché. Depuis l’opposition, les sénateurs PSD et AUR ont rejeté cette initiative, en répliquant que ce n’était pas le bon moment pour que les actions des compagnies publiques soient cotées en Bourse. Ils ont reproché au Gouvernement de vouloir vendre la participation de l’Etat dans les entreprises publiques les plus importantes. Le projet de loi sera soumis au vote de la Chambre des Députés, qui a le dernier mot dans cette affaire.
    (Trad. Ioana Stncescu)

  • La Roumanie – marché boursier émergent

    La Roumanie – marché boursier émergent

    L’agence de notation financière Russell avait fait cette annonce en septembre dernier, dans un contexte de satisfaction des exigences nécessaires et après que les transactions des principales sociétés cotées à la Bourse des valeurs de Bucarest ont été surveillées pendant trois ans. Le président du Conseil d’administration de la Bourse de Bucarest à l’époque, Lucian Anghel, déclarait que le passage de la Roumanie au statut de marché émergent pouvait être considéré, du point de vue économique pour le marché des capitaux comme l’équivalent du moment de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne.



    Les deux premières entreprises roumaines qui seront incluses dans les indices de marché émergent sont la banque Transilvania et Nuclearelectrica, l’unique producteur d’énergie nucléaire en Roumanie. Ces compagnies devront encore satisfaire aux critères de liquidité au cours des trois prochains mois. Le passage de la Roumanie au statut de marché émergent peut être considéré comme historique, estiment les experts, car ce nouveau statut se traduit par de nouvelles opportunités d’investissement. Des fonds qui gèrent des centaines de milliards d’euros, beaucoup plus importants que ceux qui arrivaient dans ce pays jusqu’à présent, pourront investir en Roumanie les années à venir. En effet, jusqu’à maintenant, leurs gestionnaires étaient limités à investir sur des marchés frontaliers tels que le marché roumain. Les spécialistes disent également que grâce à cette promotion, le marché boursier roumain a fait un pas en avant en vue d’atteindre la maturité. A partir de maintenant, il se situera dans la même catégorie que les marchés financiers de pays puissants tels que la Chine, la Russie ou d’autres États dynamiques d’Asie et d’Amérique du Sud. Dans le même temps, estiment les analystes, cette promotion, grâce aux fonds qu’elle est susceptible d’attirer, pourrait aider à financer de grands projets dans l’économie réelle.



    En Roumanie, la Bourse a été fondée en 1882. Tout au long de son existence, son activité a été affectée par les événements sociaux et politiques du temps. Pendant la Première Guerre mondiale, la Bourse a été fermée. Après sa réouverture, le marché boursier a connu une période de sept ans de hausses importantes, suivie d’une autre, toujours de sept ans, de baisse accélérée. L’activité de la Bourse a été interrompue en 1948, au moment de l’établissement du régime communiste en Roumanie. Après près de 50 ans, la Bourse des valeurs de Bucarest a été rétablie en 1995, lorsqu’elle ne comptait que six sociétés cotées. À l’heure actuelle, au niveau des huit premiers mois de cette année, la valeur totale des transactions avec des actions à la Bourse de Bucarest a été de 6,9 milliards de lei, soit 1,44 milliard d’euros. En termes de liquidités quotidiennes, reflétées par la valeur quotidienne moyenne transactionnée, cet indicateur a atteint 8,7 millions d’euros entre janvier et août 2020.


    (Trad. : Ligia)

  • Couleurs en voie d’extinction

    Couleurs en voie d’extinction

    Ce phénomène a lieu sur toute la planète, alors que les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, selon un récent rapport de l’ONU. Selon la mouture 2018 de ce rapport annuel, intitulé « La planète vivante », en l’espace de seulement 40 ans, 60% de la population mondiale des espèces vertébrées est passée à la trappe. A cause du braconnage notamment, on a constaté l’extinction de nombreuses espèces, alors beaucoup d’autres, tels les tigres ou encore les esturgeons du Danube, ont été gravement affectées. La Grande barrière de corail a elle aussi beaucoup souffert, à cause notamment du réchauffement climatique. En effet, si 93% des récifs ont été affectés par le phénomène, 23% ont tout simplement disparu. Les ONG qui s’investissent dans la protection de la nature tirent la sonnette d’alarme et s’inquiètent de cette évolution catastrophique. Pour endiguer le phénomène, elles n’ont de cesse de pousser les Etats à prendre plus d’actions résolues, censées freiner le réchauffement climatique et la mise à mort de la biodiversité du fait de l’action humaine. Récemment, WWF Roumanie a lancé la campagne « Couleurs en voie d’extinction ». Au micro de Radio Roumanie, Hanny Bratu, responsable communication et récolte de fonds de WWF Roumanie, détaille les objectifs de l’initiative:



    « Il s’agit d’avoir créé une plateforme de bénévolat qui poursuit trois objectifs principaux. Il s’agit en premier lieu d’informer, d’aider les gens à mieux comprendre les enjeux de la défense de la biodiversité. De les informer sur ce qui se passe en Roumanie, et sur la manière dont nous agissons pour améliorer cet état de fait. Il s’agit ensuite de donner envie de s’investir, de créer une dynamique, par exemple d’en parler autour de soi, de s’investir dans nos initiatives, dans nos actions, dans les événements que l’on compte organiser. Enfin, nous espérons démarrer aussi une campagne de collecte de fonds qui puisse financer nos actions, des actions que vous trouverez reprises sur le site de la campagne : culoripecalededisparitie.ro. Voilà, en bref, ce que nous nous proposons d’achever à travers cette campagne ».



    Une campagne qui vient à point nommé. Car l’immense variété des couleurs que nous offre sans parcimonie la nature est en train de diminuer tragiquement avec la mort des espèces vivantes qui la rendaient possible. Une campagne ouverte à tout un chacun, même aux grandes griffes qui se voient ainsi encourager à adopter ses couleurs, car chacun de nous a, au fond, la vocation, voire le devoir de défendre le vivant.



    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 20.04.2018

    20.04.2018

    Ambassade – Le ministère
    roumain des affaires étrangères a issu aujourd’hui un communiqué où il est
    précisé qu’un processus d’analyse et d’évaluation vient d’être lancé au sujet
    du transfert de Tel Avis à Jérusalem de l’ambassade de Roumanie en Israël. Le MAE
    fait savoir que l’objectif en est d’identifier le meilleur positionnement de la
    Roumanie, compte tenu des plus récentes évolutions dans ce dossier, ainsi que
    d’un processus de consultations et de coordination, substantiel et appliqué,
    avec les partenaires et les alliés stratégiques du pays. Antérieurement, le président roumain Klaus Iohannis avait
    affirmé que le transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël à Jérusalem serait,
    en ce moment, une violation du droit international et qu’il n’en avait été ni
    informé ni consulté. Un communiqué de la présidence de la République, rendu
    public ce matin, souligne qu’une telle décision doit reposer sur des
    consultations et sur les avis de toutes les institutions nationales compétentes
    en matière de politique étrangère et de sécurité nationale, la décision finale incombant
    au président de la Roumanie, conformément à la Constitution. Le chef de l’Etat
    a réagi ainsi aux propos du président de la Chambre des députés de Bucarest,
    Liviu Dragnea, qui annonçait hier l’adoption par le gouvernement d’un
    mémorandum sur l’ouverture des procédures du transfert de l’ambassade de
    Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem.

    Visite – Le
    gouvernement de la Roumanie continuera à soutenir le partenariat stratégique
    avec la République de Moldova voisine, a déclaré la ministre chargée de la
    relation avec les Roumains du monde, Natalia Intotero, à l’occasion de sa
    première visite de travail à Chişinău. La ministre s’y est entretenue avec des
    représentants de l’administration centrale, des cultes et des autorités
    locales. Les pourparlers avec la ministre moldave de l’éducation, de la culture
    et de la recherche, Monica Babuc, ont abordé les projets communs pour la
    diaspora. La langue roumaine est un patrimoine commun de la Roumanie et de la
    République de Moldova, a affirmé Mme Intotero ; et elle d’ajouter que
    Bucarest comptait sur le soutien de Chişinău pour promouvoir l’étude du roumain
    dans toutes les régions de la République de Moldova. La ministre roumaine a
    participé à la troisième édition de la Conférence « Le patrimoine culturel
    roumain – Centenaire 2018 », organisée dans la capitale moldave par
    l’Institut « Eudoxiu
    Hurmuzachi » pour les Roumains du monde.

    Syndicats – La Fédération Sanitas des
    syndicats du secteur de la santé de Roumanie a mis en page le calendrier des
    actions de protestation contre le plafonnement des suppléments de salaire dans
    le secteur. Un grand rassemblement est prévu à Bucarest le 26 avril, une grève
    d’avertissement est annoncée pour le 7 mai et la grève générale le 11 mai
    prochain, a indiqué le vice-président de la fédération syndicale, Iulian Pope.
    Le principal mécontentement provient du plafonnement à 30% des suppléments de
    salaires dans les systèmes de santé et d’assistance sociale. D’ailleurs, les
    personnels du système sanitaire ont protesté toute cette semaine contre la
    nouvelle loi des salaires unitaires. Par ailleurs, la fédération syndicale
    Sanitas soutient les revendications des spécialistes en biologie, biochimie et
    chimie du secteur médical qui ont protesté aujourd’hui devant le ministère de
    la santé de Bucarest.

    Cheminots – Plus
    de 2.000 syndicalistes du transport ferroviaire de Roumanie ont manifesté
    aujourd’hui à Bucarest pour demander des solutions à la faillite annoncée de la
    compagnie de Fret, l’adoption du projet de loi du statut des cheminots et des
    investissements pluriannuels dans le secteur ferroviaire. Une délégation des
    syndicats a déposé au siège du gouvernement un document où ils expliquent les
    motifs de leur action. Selon la Fédération syndicale des mécaniciens de
    locomotive, la Roumanie détient le septième plus long réseau ferroviaire
    d’Europe, mais le manque d’argent a produit des centaines de restrictions de
    déplacement des rames et des retards de trains. Le ministre des transports,
    Lucian Şova, qui a déjà rencontré les représentants des syndicats la semaine
    dernière, affirme pour sa part, que des solutions sont cherchées pour que la
    compagnie de Fret rembourse les plus de cent millions d’euros de dette à
    l’administrateur du réseau ferré, l’argent pouvant être utilisé pour des
    travaux de réparation.

    Energie – L’Estonie,
    le Danemark et la Roumanie ont été les Etats membres de l’Union européenne les
    moins dépendants des importations d’énergie en 2016, quand l’UE a importé 53,6%
    de la quantité d’énergie consommée. Depuis 2004, la dépendance des importations
    a dépassé les 50% sur l’ensemble de l’Union, avec un pic de 54,5% en 2008.

    Météo – Le ciel est variable
    aujourd’hui au-dessus de l’est, du sud et du centre de la Roumanie, ainsi qu’en
    montagne. Les températures de la mi-journée vont de 14 à 24°, avec 19° à midi à
    Bucarest.

  • La semaine du 19 au 25 mars 2018

    La semaine du 19 au 25 mars 2018

    Un hiver rude en plein printemps

    Après un hiver plutôt doux, voilà qu’en Roumanie, la météo fait dernièrement des siennes. Cela fait déjà une semaine que la moitié est du pays est placée en vigilance jaune aux pluies, au vent et au grand froid. Les températures ont chuté en dessous de la moyenne climatologique de cette période de l’année et les gouttes de pluies ont fini par se transformer en flocons de neige. La pluie verglaçante a perturbé le trafic routier, ferroviaire et aérien. Quelques heures durant, aucun avion n’a atterri ni décollé sur l’aéroport Henri Coanda de Bucarest. De nombreux trains ont enregistré des retards significatifs et plusieurs tronçons routiers ont été fermés à la circulation. Des rivières du sud du pays, y compris le Danube ont été placés en vigilance jaune et orange aux inondations. Le risque est d’autant plus grand que les températures peuvent accroître brusquement, avertissent les météorologues. Ceux-ci ont émis en fin de semaine des alertes jaune et orange à la neige et au grand vent pour la moitié sud du pays. A Bucarest et dans quelques départements du sud les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Des dizaines de trains ont été annulés et la faible visibilité en raison des tempêtes de neige a entraîné la fermeture de plusieurs tronçons d’autoroute et de plusieurs routes départementales et nationales.


    La Journée de la Francophonie célébrée en Roumanie

    Le gouvernement de Bucarest a salué mardi, la Journée internationale de la Francophonie. L’occasion pour le premier ministre roumain, Mme Viorica Dancila, d’affirmer que la Roumanie est un véritable Etat phare du mouvement francophone en Europe centrale et de l’Est. D’ailleurs, l’Organisation Internationale de la Francophonie a figuré parmi les premières structures que notre pays a intégrées après la chute du communisme. La Roumanie continuera à adhérer au mouvement francophone dont elle partage les valeurs, ont fait savoir les responsables roumains à l’issue de la conférence « Le modèle culturel francophone de la Roumanie centenaire ». Consacré au 25 anniversaire de la francophonie institutionnelle roumaine, l’événement a été organisé avec le soutien du Bureau Régional pour l’Europe centrale et de l’Est et avec celui de l’Université de Bucarest. La Roumanie est devenue membre observateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie en 1991. En 1993, elle devenait membre de plein droit de l’OIF et en septembre 2006, elle a accueilli le premier sommet de la Francophonie jamais organisé en Europe de l’Est. Bucarest et Paris organiseront, entre décembre 2018 et juillet 2019, la Saison croisée Roumanie-France, un projet conjoint d’une grande envergure avec un accent particulier sur la culture, l’éducation, l’économie, le sport ou le tourisme.

    La Chambre des députés a voté en faveur des modifications apportées aux lois de la Justice

    La Chambre des Députés de Bucarest a adopté mardi les modifications des trois lois de la Justice, à savoir l’acte normatif visant l’organisation judiciaire, celui sur le statut des magistrats et celui portant sur le fonctionnement et l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature. Soutenus par la coalition au pouvoir, les changements ont été rejetés par l’opposition qui accuse de tentative d’immixtion de la politique dans les affaires de justice. Sur l’ensemble de ces modifications, la plus importante reste celle prévoyant l’élimination du président roumain du processus de nomination de la direction de la Haute Cour de Cassation et de Justice, son rôle étant assumé par le Conseil supérieur de la magistrature. Précisons que certaines modifications apportées aux lois de la Justice avaient généré d’amples protestations de rue et suscité les critiques des magistrats. C’est le Sénat qui doit donner le vote décisif à ce sujet.

    La Roumanie et le passage à l’euro

    Le gouvernement de Bucarest a adopté mercredi un décret d’urgence pour décider de la mise en place d’une Commission nationale pour le passage à la monnaie unique. La commission soumettra aux responsables de la classe politique tant le calendrier de passage à l’euro que le plan national d’adoption de la monnaie unique avant le 15 novembre 2018. Elle inclura, entre autres, des représentants d’institutions publiques gouvernementales, de l’administration présidentielle, des confédérations patronales et syndicales, de la Banque centrale et des ONG. La Commission sera dirigée par deux présidents, le premier ministre et le président de l’académie roumaine. Elle aura également deux vice-présidents, soit le gouverneur de la Banque centrale et le vice-premier ministre en charge du secteur économique.

    L’Etat roumain sera l’actionnaire majoritaire au chantier naval de Mangalia

    L’Etat roumain et le constructeur naval néerlandais, Damen, ont décidé de racheter le chantier naval de Mangalia à son actuel propriétaire, le groupe coréen, Daewoo. Le porte parole du ministre de l’Economie, Alexandru Macoveiciuc, a déclaré qu’une société mixte serait mise en place dont 51% des actions reviendront à l’Etat roumain et 49% au groupe Damen. C’est pour la première fois depuis la chute du communisme en décembre 1989 que l’Etat reprend le contrôle d’un objectif industriel stratégique privatisé. Considéré comme le constructeur naval le plus important des Pays Bas, le groupe Damen a la force de décrocher de nouveaux contrats pour faire revivre le chantier de Mangalia. Même si aux dires des autorités personne ne risque de perdre son emploi, le personnel du chantier se dit inquiet par la baisse des salaires. La situation financière précaire a conduit d’ailleurs au départ de 700 salariés. Le chantier de Mangalia est dans l’impasse depuis 2016 quand le groupe Daewoo a décidé de vendre ses actions lors d’un processus de restructuration des opérations internationales.

  • La semaine du 9 au 14 juin 2014

    La semaine du 9 au 14 juin 2014

    Le FMI a reporté l’évaluation de l’accord avec la Roumanie



    Le FMI a reporté à novembre prochain l’évaluation de l’accord de précaution conclu l’automne dernier avec la Roumanie, afin de permettre au gouvernement de Bucarest de décider des mesures fiscales et d’élaborer le projet de budget 2015, a annoncé le premier ministre roumain, Victor Ponta. Selon un communiqué du FMI, rendu public jeudi, les pourparlers avec les officiels roumains ont été constructifs mais une série de sujets sont restés en suspens. Parmi eux, l’intention de l’exécutif de réduire de 5%, à partir du 1er juillet, les cotisations à la sécurité sociale payées par les employeurs, une mesure qui n’a pas reçu le feu vert des institutions financières internationales. Victor Ponta a annoncé que le gouvernement enverrait au Parlement la semaine prochaine le projet de loi visant la mise en œuvre de cet allègement fiscal à partir du 1er octobre. Il a aussi assuré que l’Etat roumain respecterait tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les créanciers internationaux.



    Prévisions optimistes de la Banque mondiale sur l’économie roumaine



    La Banque mondiale a révisé à la hausse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine en 2014, de 2,5% en janvier à 2,8% actuellement, l’avance économique en 2015 devant être encore plus importante, soit 3,2%. Les chiffres sont similaires pour tous les pays de la région et léconomie mondiale. Selon le rapport, la demande extérieure croissante entraînera une amélioration de la situation sur le marché de l’emploi de Roumanie et de la consommation. En même temps, un taux d’inflation bas permettra à la Banque centrale de mener une politique monétaire qui favorise la reprise économique, indique encore le rapport. Le gouvernement et le FMI tablent sur une hausse du PIB entre 2,2% et 2,5% en 2014 et de 2,5% en 2015. La Commission européenne, elle, s’attend à ce que l’économie roumaine progresse de 2,5% cette année et de 2,6% en 2015.



    Facilités pour les entrepreneurs de Roumanie



    Les Roumains de tout âge qui souhaitent se lancer dans les affaires peuvent désormais mettre sur pied gratuitement une micro-entreprise, grâce à une loi visant à stimuler la création et le développement de ce genre de sociétés, adoptée mercredi par la Chambre des Députés de Bucarest. Le document élimine la limite d’âge maximum de 35 ans que les entrepreneurs qui en étaient à leur première affaire devaient respecter pour bénéficier des facilités accordées. De même, la loi prévoit l’exemption de charges patronales pour les revenus de maximum 4 salariés en CDI ainsi que l’exemption de taxes pour les opérations d’immatriculation aux Offices du Registre du Commerce. De même, l’entrepreneur peut bénéficier d’une aide financière non remboursable de 50% – mais sans excéder les 10 mille euros – du montant total des dépenses éligibles du plan d’affaires, pour lesquelles l’entrepreneur peut apporter la preuve des sources de cofinancement.



    Plus de 50% des actions de la compagnie Electrica cotées en Bourse



    Le gouvernement roumain souhaite obtenir au moins 435 millions d’euros pour les 51% du paquet dactions du distributeur d’électricité Electrica, qu’il va coter en Bourse. Selon le calendrier fixé, les préparatifs en ce sens devraient s’achever d’ici le 26 juin, la transaction des actions de cette compagnie devant commencer le 3 juillet. Le premier ministre roumain Victor Ponta se dit confiant dans le succès de cette opération et affirme que les sommes ainsi obtenues seront orientées vers les investissements. Selon le ministre roumain délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu il s’agit du processus de cotation le plus important sur le marché des capitaux de Roumanie, le prix d’une action allant de 11 à 13,5 lei. 85% des actions pourront être achetées par les grands investisseurs et 15% par les petits investisseurs. Si ces derniers manifestent un intérêt accru pour cette opération, le nombre d’actions dédiées pourra augmenter jusqu’à 22%. Tous les investisseurs pourront bénéficier de certains discounts. Par ailleurs, à partir du 1er juillet, les producteurs de gaz naturel seront obligés de coter en Bourse une partie de leur production. A partir de 2015 cette mesure visera aussi les distributeurs des gaz naturels.



    Les déclarations du président de la Commission européenne à Chisinau



    Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barosso s’est dit confiant dans l’avenir européen de la République de Moldavie et a précisé que la signature par Chisinau de l’accord d’association à l’UE prévue le 27 juin ne risquerait pas de porter atteinte aux relations économiques russo-moldaves. Et le chef de l’exécutif communautaire d’ajouter que l’accord susmentionné se propose d’améliorer les relations internationales de la Moldavie voisine sans influencer les rapports entre ce pays et les Etats partenaires y compris la Russie. Tout en saluant le soutien financier accordé à son pays, le premier ministre moldave, Iurie Leanca a pour sa part déclaré que le gouvernement moldave fera de son mieux afin d’obtenir au plus vite l’intégration européenne du pays.



    Des médailles pour la Roumanie aux Championnats d’Europe d’escrime de Strasbourg



    La Roumanie a décroché le titre de championne dEurope par équipes à lépée dames en dominant la Russie, championne du monde en titre, au score de 38 à 34 points lors de la sixième journée des championnats dEurope descrime, à Strasbourg. Menée par Anna-Maria Branza, la vice-championne olympique de 2008 et championne dEurope 2013, la Roumanie a livré une rude bataille pour conquérir cette nouvelle médaille dor avec une équipe composée de Simona Pop, Simona Gherman et Maria Udrea. (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • Insolvabilité et privatisation

    Insolvabilité et privatisation


    Le sort du colosse chimique de Râmnicu Vâlcea demeure incertaine. L’unique solution à court terme imaginée par le gouvernement de Bucarest et approuvée par que le conseil d’administration d’Oltchim est de déclarer les usines insolvables, procédure déjà utilisée dans le cas d’une autre grande entreprise d’Etat, Hidroelectrica.




    L’insolvabilité est la procédure par laquelle les entreprises qui ont des dettes immenses sont protégées face aux créditeurs, obtenant ainsi le délai nécessaire pour se réorganiser et devenir plus efficaces. Les dettes d’Oltchim s’élèvent à 600 millions d’euros.




    La première option était la privatisation, mais la tentative de vente du paquet majoritaire d’actions s’est achevée l’automne dernier par un échec retentissant. Alors que la direction d’Oltchim soutient que l’insolvabilité était l’unique mesure à même de produire le redressement économique, les leaders syndicaux sont plutôt réticents. Ils menacent de protester si le gouvernement ne s’engage pas à fournir un appui financier chiffré à 45 millions d’euros, nécessaire pour redémarrer la production.




    Les personnels ne veulent pas qu’Oltchim suive le modèle de Hidroelectrica, où le plan de réorganisation proposé après la déclaration de l’insolvabilité prévoit des licenciements massifs. L’annonce de l’insolvabilité a provoqué une chute de 15% des actions en bourse d’Oltchim. Ses ennuis financiers sont une conséquences des coûts de production élevés, du grand nombre d’intermédiaires chargés de la commercialisation de ses produits, mais aussi du personnel excédentaire.






    Son cas n’est pas unique en Roumanie, où de nombreuses compagnies d’Etat ne sont pas rentables et ont accumulé des dettes. Aux termes de l’accord que déroule actuellement la Roumanie avec le FMI, la Commission européenne et la Banque Mondiale, les autorités de Bucarest se sont engagées à mener à bien la réforme des entreprises à capital d’Etat, dont une grande partie est classée d’intérêt stratégique.






    La liste des compagnies confrontées à des problèmes financiers inclut, hormis les usines Oltchim, pour lesquelles l’insolvabilité semble être l’unique option selon le FMI, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, dont la privatisation est la priorité du ministère roumain des transports.




    Dans le cas de la compagnie aérienne TAROM la date butoir pour la vente d’un paquet de 20% des actions est dans six mois. Pour ce qui est des entreprises du secteur énergétique, les autorités ont promis de coter en bourse les paquets majoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Les autres doivent être privatisées avant le premier trimestre de l’année 2014… (trad.: Alex Diaconescu)