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  • Début de mandat présidentiel à Washington

    Début de mandat présidentiel à Washington

    C’est sur la toile de fond de mesures de sécurité exceptionnelles que la capitale américaine a suivi la fin de règne du républicain Donald Trump et célébré l’avènement du démocrate Joe Biden, qui entend faire retrouver le rôle de leadership mondial à son pays. Selon les experts pourtant, le nouveau président devrait concentrer l’essentiel de ses efforts pour rétablir la paix sociale aux Etats-Unis, troublés par les déclarations et les actions belliqueuses de Donald Trump qui n’a eu de cesse de dénoncer de prétendues fraudes électorales lors de la dernière élection présidentielle, à l’issue de laquelle il s’était retrouvé perdant. Jamais étayées par de vraies preuves, les accusations de l’ancien président ont malgré tout trouvé écho chez bon nombre de ses partisans, jusqu’à déboucher sur les événements violents du 6 janvier dernier, soldés par la perte de cinq vies humaines. Une explosion de violence inouïe dans le Panthéon même de la démocratie américaine, le Capitole, siège du Congrès américain. Selon Ovidiu Nahoi, rédacteur en chef de la rédaction roumaine de Radio France Internationale, présent sur les ondes de Radio Roumanie, l’ironie de tout cela est que celui qui s’était promis de rendre la grandeur à l’Amérique n’a réussi qu’à la diminuer et la jeter dans le dérisoire. Ovidiu Nahoi :



    « La nouvelle administration américaine aura besoin de temps, de beaucoup de temps, pour réconcilier l’Amérique avec elle-même, parce qu’il s’agit d’une société très divisée. Et cela fait qu’il lui restera moins de temps pour s’occuper des grands problèmes du monde. Pendant un an ou deux, sinon pas durant l’intégralité du mandat présidentiel de Joe Biden, les Etats-Unis s’occuperont à combler le fossé creusé par Donald Trump dans la société américaine, et à panser les blessures internes. La puissance américaine rétrécit donc, cette Amérique que l’ancien président avait promise à la grandeur, et qu’il était arrivé à rendre moins importante au niveau global. La conséquence de ces événements, c’est que l’Amérique aura besoin de temps pour réparer ce qui a été gâché or, sur le plan mondial, cela signifie moins de disponibilité, une présence quelque peu diminuée, une capacité moindre à s’investir dans les problématiques du monde ».



    Le président Joe Biden doit rétablir la crédibilité, sur le plan intérieur et à l’international, de la démocratie américaine en matière de respect des droits de l’homme, considère le directeur de l’ONG Human Rights Watch, dont le siège est à New York, et qui pense que nous avons assisté à 4 longues années d’abus des principes du jeu démocratique. Dans une interview accordée à l’agence Reuters juste avant la diffusion de son rapport annuel sur le respect des droits de l’homme, Kenneth Roth a affirmé que le président Donald Trump, encore en exercice à l’époque, avait violé les droits de l’homme dans son propre pays, et qu’il n’est dès lors pas en mesure d’invoquer le respect de ces mêmes droits pour critiquer le bilan d’autres Etats de la planète. Pourtant, Donald Trump a nié à cor et à cri toute responsabilité à l’égard des violences commises par ses partisans au Capitole, tout comme toute violation des droits de l’homme. L’ancien président n’a cependant eu de cesse de clamer jusqu’à la fin sa victoire à l’élection présidentielle, invoquant des fraudes supposées, censées l’empêcher, selon lui, de mener à bien son dessein visant à faire « America Great Again » et « America First ». En dépit des dénégations présidentielles, la Chambre des représentants avait mis Donald Trump sous accusation d’avoir encouragé l’assaut de ses partisans sur le Capitole, juste une semaine avant la fin de son mandat. Il est ainsi devenu le premier président américain sur lequel a plané à deux reprises la menace de la destitution imminente.



    Monsieur Roth a profité de son entretien à l’agence Reuters pour recommander au nouveau président de faire revenir les Etats-Unis au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU de Genève, dont Donald Trump avait claqué la porte en juin 2018. Le nouvel occupant de la Maison Blanche s’était d’ailleurs penché sur quelques domaines prioritaires et qui ne pouvaient pas attendre, telles les crises épidémiologique, économique, climatique et raciale, et cela dès les premiers jours de son mandat. Les décisions prises par le nouveau leader de la Maison Blanche avaient été préparées et annoncées bien à l’avance par son administration, dans sa tentative d’annuler quelques-unes des politiques les plus décriées de l’administration précédente. Il faut dire que la politique de M Trump avait ratissé large, depuis l’établissement d’une liste d’Etats, musulmans pour la plupart, et dont il interdisait l’entrée sur le territoire américain de leurs ressortissants, et jusqu’au retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat.



    Avant son investiture, Joe Biden avait d’ailleurs déjà présenté son paquet pour la stimulation de l’économie américaine, lourdement frappée par la crise du Covid-19, paquet qui s’élève à 1,9 trillions de dollars. Mais au-delà des défis soulevés par la crise sanitaire et par la situation économique, la nouvelle administration devra surtout pouvoir combler les failles béantes creusées au sein de la société américaine, affirment de concert les analystes. Le degré de cohésion sociétale est presqu’au plus bas de toute l’histoire des Etats-Unis, un pays qui avait pourtant été confronté dans son passé aux luttes raciales, à l’esclavage et au ségrégationnisme. Iulian Chifu, président du Centre pour la prévention des conflits, opine que :



    « Nous sommes dans la situation où il faut recoller les morceaux, où il faut reconstruire la cohésion sociale, rebâtir la confiance dans les institutions, dans la démocratie, dans la justice. Il faut que les Américains retrouvent leur confiance dans ces valeurs et dans leurs institutions, et cela ne peut pas se faire uniquement par des gestes politiques. Il faudrait étudier les causes profondes de ce malaise éviter les extrêmes en tout genre, qu’ils soient de droite ou de gauche, réfléchir pour pouvoir accompagner et aider les laissés-pour-compte, il faudrait réfléchir sur la manière dont la révolution numérique, l’utilisation excessive de la technologie et des réseaux sociaux favorisent l’aliénation de l’individu et son décrochage de la société réelle et du débat public. »



    La beauté de la démocratie, la force du système démocratique réside justement en sa capacité à s’adapter, à rebondir et à panser et guérir ses plaies, ajoute le Pr Iulian Chifu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • Le Palais municipal du premier arrondissement de la capitale roumaine

    Le Palais municipal du premier arrondissement de la capitale roumaine

    Puisque durant l’entre-deux-guerres, la ville de Bucarest s’était beaucoup développée et agrandie, elle devenait de plus en plus difficile à administrer. Ce pourquoi, en 1926, on décida de la diviser en plusieurs unités administratives, appelées « sectoare/secteurs » et identifiées par des couleurs. Cette division subsiste encore, Bucarest étant constitué de 6 secteurs (ou arrondissements), délimités presque de la même façon, mais désignés actuellement par des chiffres. A l’époque, le premier arrondissement était appelé le « secteur vert » et le bâtiment accueillant sa mairie est resté jusqu’à nos jours un des monuments d’architecture les plus imposants de la ville.

    L’histoire du Palais municipal du « secteur vert » commence toujours en 1926. Pour le construire, les autorités locales ont acheté un terrain assez vaste, à la périphérie nord de la ville, à proximité de la Place Victoriei, où se trouve de nos jours le siège du gouvernement. L’administration locale avait de grandes ambitions liées à ce terrain, elle voulait y construire tout un ensemble de bâtiments publics : le siège de la mairie, un lycée, un bain public, un Athénée populaire, un terrain de sport, un théâtre communal etc. Parmi tous ces projets, deux seulement se sont concrétisés : le lycée « Ion Neculce » et le Palais municipal, dont la pierre angulaire a été posée en 1928. Au bout d’un an, l’aile principale du bâtiment était déjà terminée. Une partie des bureaux de la mairie y ont été installés en octobre 1929. Quels ont été les auteurs du projet initial ?

    L’architecte Hanna Derer, membre de l’équipe de restauration du Palais, explique. « Les documents mentionnent les noms de Nicu Georgescu et de George Cristinel. Ce dernier était plus connu que Nicu Georgescu, qui a également eu une riche activité, sans bénéficier pourtant de la même popularité. George Cristinel est connu notamment pour avoir réalisé le projet du Mausolée de Mărășești. Le style adopté par les deux architectes est éclectique, réunissant des éléments propres à l’architecture néo-roumaine – chose tout à fait naturelle pour cette époque – mais aussi des influences d’une architecture plus ancienne, néo-romane. C’est d’ailleurs pourquoi la tour de l’horloge de ce palais est souvent comparée aux tours d’églises d’Italie, dont la basilique Saint-Marc de Venise. Après cette première étape, les travaux de construction ont ralenti, faute d’argent. C’est pourquoi, en 1933, pour achever quand même la construction, le maire de l’époque a signé un accord avec le ministère des Finances, par lequel la mairie se voyait octroyer des fonds supplémentaires qu’elle pouvait investir dans le chantier. En échange, le ministère avait le droit d’utiliser l’aile secondaire du bâtiment. C’est à peine en 1936 que le Palais a pu être inauguré. Le rapport publié par la mairie à cette occasion mentionnait le fait que la tour du Palais municipal était la plus haute construction de Bucarest. Elle s’élève, en effet, à 56 mètres, égalant la hauteur d’un immeuble de 17 à 18 étages, ce que l’on pouvait considérer à l’époque comme une véritable performance architecturale. »

    Du haut de la tour de l’horloge veille un chevalier en armure, brave gardien du secteur – voire de toute la ville. « L’homme de cuivre » mesure 3,5 mètres de haut et tient dans sa main un marteau, symbole de la guilde des forgerons. Baptisé Pandele et couramment désigné par son diminutif Pandelică, ce gardien en armure médiévale a été créé par le maître ferblantier Alexandru Dimitriu et il a un « frère » sur le toit de la maison de son créateur. Alexandru Dimitriu a réalisé les décorations métalliques d’autres bâtiments célèbres de la capitale : l’Athénée roumain, le Palais patriarcal orthodoxe, le Palais de la Gare du Nord.

    Quant à Pandelică, le personnage du Palais municipal, Hanna Derer nous le présente plus en détail.« Il est déjà entré dans les légendes urbaines, comme symbole soit d’un pompier de l’entre-deux-guerres, soit de Saint Démètre ou Démétrios, patron de la ville de Bucarest, qui était un saint militaire. On ne sait pas exactement qui il représente et ce n’est même pas important, puisqu’il est entré dans la conscience des gens, devenant un repère de la ville. Pour qu’il puisse être admiré de plus près, son restaurateur, Traian Postelnicu, a réalisé une réplique grandeur nature de Pandelică, qu’il a placée à l’entrée de la mairie. En fait, initialement, le nouveau bâtiment a accueilli la mairie du secteur vert seulement entre 1929 et 1938. Hanna Derer. « Les bureaux de la mairie ayant été installés dans l’aile principale du bâtiment en octobre 1929, on peut dire que, durant cette première période, la mairie y a eu son siège 8 ans durant. En 1938, le Palais est cédé au ministère de l’Intérieur, qui l’a utilisé jusqu’en 1951. Rendu à la municipalité, l’immeuble retrouve sa destination initiale : il redevient le siège de la mairie de ce secteur de Bucarest. »

    En 2010, une équipe de restaurateurs, dont notre invitée faisait partie, a entamé les travaux de consolidation et de rénovation du Palais, qui rouvrait ses portes le 14 juin 2015. De nos jours, le Palais municipal et l’espace qui l’entoure ennoblissent le Boulevard Banu Manta et le premier secteur de la capitale. (Trad. : Dominique)

  • 7 July 2019, UPDATE

    7 July 2019, UPDATE

    Reshuffle. The leadership of the
    Social Democratic Party, the senior partner in the ruling coalition in
    Bucharest, will begin talks on a government reshuffle. The talks may last a few
    weeks, with the performance of each ministry being evaluated during this time,
    explained the party’s new leader, prime minister Viorica Dancila. She said the
    reshuffle may be accompanied by a government restructuring. As for the Social
    Democrats’ candidate in the presidential elections this autumn, his or her name
    will be established based on opinion polls and will be announced in the first
    part of August. We recall that prime minister Dancila took over the leadership
    of the party after the former leader Liviu Dragnea was sent to prison for acts
    of corruption on the 27th of May. A day earlier, the Social Democratic
    Party had lost the European elections to the National Liberal Party in opposition,
    while its junior partner in the ruling coalition, the Alliance of Liberals and
    Democrats, fell below the required 5% threshold.




    Justice Day. Romania’s president
    Klaus Iohannis said in a message on Justice Day on Sunday that recent years
    have been marked by repeated attempts to subordinate the judiciary to politics through
    sudden changes to the laws on the organisation of the judiciary, the status of
    magistrates and the criminal legislation, but that this attack has been met
    with a prompt reaction from citizens and magistrates. Justice minister Ana
    Birchall has also conveyed a message saying citizens’ respect and trust must be
    earned back. She also said that the future of the Romanian judiciary can only
    be in Europe and the Transatlantic family, and this means assimilating the
    values, principles and standards these partnerships imply. Established 25 years
    ago, Justice Day is celebrated every year on the first Sunday in July.




    Protest. Around 100 people staged a
    protest on Sunday in Bucharest against the adoption by the government formed by
    the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats of the
    new administrative code by emergency order. Protesters say the order was issued
    under pressure from the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania and
    the neighbouring Hungary and that it is an act of national betrayal. They
    claim the code leads to the dissolution of the authority of the state in areas
    of the country with a small ethnic Romanian population and facilitates autonomy
    on ethnic grounds, a goal publicly stated by the Democratic Union of Ethnic
    Hungarians in Romania. Earlier, however, the code had come under harsh
    criticism from Hungarian officials and the Union, who said it diminishes the
    rights of the minorities and hinders the decentralisation process. President
    Klaus Iohannis believes the adoption of the document by emergency order is an
    attack on the entire administrative system in Romania. The Save Romania Union,
    in opposition, says the code will deteriorate even further the administrative process
    at a local level. The Social Democrat deputy prime minister Daniel Suciu says
    the new code is not perfect, but that it will be improved in Parliament.




    Diaspora. By the end of August,
    3,000 pupils, students and teachers from the ethnic Romanian communities in the
    neighbouring countries and around the world have a change to enhance their
    knowledge of Romanian culture and civilisation in a series of special camps.
    The programme is organised by the ministry for Romanians abroad and the
    ministry for youth and sports and takes place at four locations: Sulina, in
    Tulcea county, in the Danube Delta, in the south-east; Oglinzi, in Neamt
    county, in the north-east; in Sacelu, in Gorj county; and Caprioara, in
    Hunedoara county, both in the south-west. The participants come from the
    historical ethnic Romanian communities in the Republic of Moldova (with a
    majority Romanian-speaking population), including Transnistria, Serbia, Bulgaria, Ukraine, Albania, North Macedonia
    and Hungary, as well as from the diaspora, from Italy, Spain, Greece, Portugal,
    the UK, France, Germany, Canada, the US, Australia and the United Arab Emirates.
    The Romanian minister for Romanians abroad Natalia Intotero says the goal of
    these camps is to increase awareness with respect to belonging to the Romanian
    identity, enhance knowledge of Romanian language, facilitate interaction and
    dialogue and promote Romania’s image.




    Football. The Romanian football champions CFR
    Cluj are in Kazakhstan, where they meet the local side FC Astana on Tuesday in
    the first leg of the first Champions League qualifying round. On Saturday, CFR
    lost the Romanian Supercup title nil-1 to FC Viitorul Constanta. The latter
    will be facing the Belgian side FC
    Anvers managed by the former Romanian international player Ladislau Boloni in
    the Europa League. FCSB will face the Moldovan side Milsami
    Orhei and CSU Craiova the Azeri side FK
    Sabail, also in the Europa League.




    Tennis. Romania’s Simona Halep on
    Monday faces the American 15-year old Cori Gauff in the quarterfinals at
    Wimbledon. A former world no. 1 and currently seeded 7th, Halep is
    the only Romanian player still in competition in the women’s singles. In the women’s
    doubles, the all-Romanian pair Monica Niculescu and Irina Begu have reached the
    quarterfinals where they will face the pair seeded third, Barbora Strycova of the Czech Republic and Hsieh Su-wei
    of Taiwan. In the men’s doubles, the Romanian-Dutch pair Horia Tecau and
    Jean-Julien Rojer have also reached the quarterfinals and will meet the
    Argentine pair Maximo Gonzalez and Horacio Zeballos.

  • A la Une de la presse roumaine – 04.10.2017

    A la Une de la presse roumaine – 04.10.2017

    L’explosion du taux ROBOR, l’indicateur utilisé par les banques pour calculer les taux d’intérêt aux crédits en lei, est sous la loupe de la presse roumaine. Les quotidiens s’intéressent aussi à la possible disparition d’une multitude de médicaments génériques dont les couts de production pourraient devenir supérieurs aux prix de vente. Enfin, le maire du 4e arrondissement de la Capitale a suspendu tous les contrats de gardiennage des écoles et lycées. Les parents s’organisent pour payer de leur propre poche la sécurité des institutions d’enseignement.



  • A la Une de la presse roumaine 10.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 10.07.2017

    Ils sont les nouveaux « empereurs » ou « seigneurs féodaux » de l’argent public. La presse roumaine tire la sonnette d’alarme contre les modifications déjà entrées en vigueur de la loi de l’administration publique qui dotent les maires et les présidents de conseils départementaux d’une « super-immunité » face à la justice et à d’autres institutions de l’Etat. Les journalistes s’attardent également sur les protestations anticorruption de ce weekend, de même que sur un projet de loi qui tente d’endiguer la violence conjugale, ou encore l’inscription de neuf forêts vierges roumaines au patrimoine mondial de l’UNESCO.




  • A la Une de la presse roumaine 07.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 07.06.2017

    L’examen le plus redouté en Roumanie, le baccalauréat, a commencé mardi. Il y aura pourtant beaucoup d’appelés et peu d’élus, alors que le nombre de jeunes qui se présentent à cet examen de maturité décroît d’année en année, constate la presse écrite roumaine. Même tendance du côté des effectifs de fonctionnaires des petites mairies qui choisissent les congés sans soldes et les travaux agricoles dans d’autres Etats membres de l’UE plutôt que de toucher juste 5% de l’argent qu’ils pourraient gagner dans une société privée. Et les choses ne vont pas s’arranger à court terme, car le 1er juillet 2017 devient le 1er juillet 2018, après le changement, par la coalition gouvernementale, de la date de mise en œuvre de la loi de la grille unique des salaires dans le secteur public.




  • A la Une de la presse roumaine 12.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 12.04.2017

    Mécontentement et inquiétude défilent à la Une des principaux quotidiens roumains après la publication du projet de loi qui augmente les salaires de tous les employés du secteur public. Mais de quoi ces salaires seront payés, alors que les réformes de l’administration marquent le pas, s’interrogent analystes et journalistes, qui tablent également sur une « explosion » du déficit budgétaire du pays qui arrivera dans le rouge foncé.





  • Les problèmes du système pénitentiaire

    Les problèmes du système pénitentiaire

    Les gardiens de prison de Roumanie ont démarré ce lundi des protestations, à travers le pays, pour demander, entre autres, de meilleures conditions de travail, l’élimination des inégalités salariales et la réduction du déficit de personnel, estimé à quelque huit mille postes. L’organigramme de l’administration pénitentiaire nationale prévoit 15 mille postes, dont seulement 12 mille sont occupés, alors que le nombre de fonctionnaires nécessaire au fonctionnement du système s’élèverait à 20 mille.

    Les syndicalistes menacent de ne plus effectuer des heures supplémentaires, ce qui, à leur avis, bloquerait l’activité dans les maisons d’arrêt. Lundi, à l’issue d’une réunion avec la ministre de la Justice, Raluca Pruna, le président de la Fédération des syndicats de l’Administration pénitentiaire nationale, Florin Schiopu, a annoncé l’échec des négociations avaient et la continuation des actions de protestation.

    Pour sa part, Mme Pruna a déclaré que le gouvernement était en train d’analyser une partie des revendications syndicales. Il est regrettable qu’en Roumanie des lois soient adoptées avant de vérifier si les ressources humaines et financières peuvent être assurées, a encore précisé Raluca Pruna. La direction de l’Administration pénitentiaire nationale a annoncé avoir pris acte des revendications des syndicats, mais elle met en garde que les fonctionnaires ne peuvent pas faire la grève, ni interrompre leur activité.

    D’autres formes de protestation peuvent toutefois être envisagées, dans les conditions imposées par la loi. Ce qui plus est, l’administration des prisons a précisé que les cadres du système touchaient à présent des salaires conformes aux grilles en vigueur. L’Administration pénitentiaire nationale précise avoir adopté des mesures administratives qui permettent d’éviter le dépassement du seuil des 180 heures supplémentaires légales. Les actions des gardiens de prison de Roumanie ont lieu après les protestations des détenus de cet été, qui déploraient la surpopulation carcérale et la faible qualité des services médicaux.

    Les détenus ont demandé de participer à des activités rémunérées, une réduction de la période de détention et de liberté conditionnelle. Cet été, la ministre de la Justice déclarait que la situation dans les prisons roumaines était un problème systémique grave, qui traîne depuis plus de 20 ans. Raluca Pruna déclarait à l’époque que résoudre cette situation était une priorité de son mandat.

    Début juillet, la ministre de la Justice annonçait l’adoption d’un plan de mesures visant l’accès au travail, l’embauche de personnel médical, la propreté des lieux et des services dentaires pour les détenus. Rappelons aussi que la Cour européenne des droits de l’homme a condamné à plusieurs reprises la Roumanie à payer des dédommagements à certains détenus en raison des mauvaises conditions de détention dans les prisons roumaines. (Trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 09.09.2016

    A la Une de la presse roumaine 09.09.2016

    Quelle UE souhaitent les Etats membres, s’interroge la presse roumaine du jour qui analyse les divisions et les « tendances centrifuges » qui se font ressentir de jour en jour sur le continent mais qui propose aussi une issue « adaptée au 21e siècle ». Les journalistes roumains ont également appris vers quoi sont orientés les fonds communautaires roumains destinés à l’agriculture et qui ne seront pas utilisés ; de même, ils passent au peigne fin les ressources humaines dans le secteur public roumain et révèlent combien d’autres salariés doit financièrement supporter un seul fonctionnaire public de l’administration centrale.



  • 27.05.2015 (mise à jour)

    27.05.2015 (mise à jour)

    Protestation — Les membres de la Fédération nationale des syndicats de l’administration ont protesté mercredi, à Bucarest, sollicitant des hausses salariales pour les salariés de l’administration publique locale de Roumanie et la réglementation de l’octroi, dès 2015, des tickets restaurant. La Fédération avertit qu’en juin, elle pourrait déclencher une grève générale illimitée dans l’administration publique locale, si le gouvernement ne solutionne pas les revendications des syndicalistes. Ils ont déjà organisé cette année une grève d’avertissement en février et une autre, générale, d’un jour, en avril.



    Migrants — La Commission européenne a demandé, mercredi, aux Etats de l’Union européenne de prendre en charge, les deux prochaines années, 40.000 candidats à l’asile de Syrie et d’Erythrée arrivés en Grèce et en Italie et de recevoir, pendant la même période de temps, 20.000 réfugiés. La Roumanie devrait recevoir 1.023 demandeurs d’asile arrivés en Italie et 682 en Grèce, ainsi que 657 réfugiés hors UE qui ont besoin de protection internationale. « Nous voulons assurer un minimum de solidarité » au sein de l’UE dans le contexte de l’afflux de migrants et demandeurs d’asile en Méditerranée — a souligné le commissaire européen à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos. Selon le schéma de la Commission européenne, le plus grand nombre de réfugiés devrait être repris par l’Allemagne et la France, tandis que Chypre et la Slovénie en prendraient le nombre le plus bas. La mesure doit être approuvée par les Etats membres, qui sont plutôt réticents.



    Diplomatie — Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a entamé ce mercredi une visite de travail de deux jours à Strasbourg, au Conseil de l’Europe. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, l’agenda de la visite comporte des entretiens avec Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks — commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, et Thomas Markert, secrétaire de la Commission de Venise. Le ministre roumain doit également participer à la réunion mondiale des Sociétés nationales de droit international, l’occasion de promouvoir l’initiative de la Roumanie de créer une Cour internationale contre le Terrorisme et d’encourager l’implication des sociétés nationales du domaine dans le débat sur l’utilisation du droit international dans la lutte contre le terrorisme, lit-on encore dans le communiqué du ministère roumain des AE.



    Exercice — 12 bâtiments de guerre roumains, un destroyer américain, un dragueur de mines bulgare et quelque 1500 militaires participent ces jours — ci à l’exercice « Trident Poseidon 2015 » qui se déroule dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la mer Noire. Une action d’évacuation des non — combattants d’une zone de conflit a eu lieu ce mercredi dans le port militaire de Constanta. L’exercice vise à consolider le niveau d’interopérabilité entre les forces de l’OTAN, ainsi que la coopération entre différentes agences de Roumanie, dans un environnement à menaces multiples dans le cadre d’une Opération de réponse à une crise. Selon des responsables de l’Armée roumaine, ces exercices se déroulent dans le contexte où l’agressivité de la Russie s’accroît et où les préparatifs militaires menés par Moscou se sont intensifiés notamment suite à l’annexion de Crimée et à la crise ukrainienne.



    PSD — Le Comité exécutif national du parti social démocrate (au pouvoir en Roumanie) a décidé, mercredi, que Liviu Dragnea continuera d’être à l’avenir aussi le coordinateur du programme 2016 — 2020 de cette formation politique. Il a été condamné, la semaine dernière, à une année de prison avec sursis dans une affaire concernant des fraudes au référendum de 2012 visant à destituer l’ancien président du pays, Traian Băsescu. Suite à cette condamnation, Liviu Dragnea a renoncé à son mandat de ministre du Développement régional et de l’Administration publique, et aussi à celui de président exécutif du PSD. La hiérarchie du parti n’a pas accepté qu’il se retire de ces dernières fonctions, considérant que la décision de la cour avait été injuste et précisant qu’elle serait contestée.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondiale et finaliste l’année dernière à Roland Garros, a été dépassée sans appel, mercredi, par 7-5, 6-1, par la Croate Mirjana Lucic-Baroni, au second tour du tournoi de Paris. Alexandra Dulgheru ne s’est pas qualifiée non plus, après s’être inclinée devant la Française Alizé Cornet, par 6-2, 7-5. En revanche, au double messieurs, le couple roumano-hollandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer, tête de série n° 4, s’est qualifié au second round de la compétition de Grand Chelem, après la victoire par 6-4, 7-6 devant le couple Rameez Junaid (Australie)/Adil Shamasdin (Canada). La paire roumano-indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna s’est également qualifiée au second tour de l’épreuve masculine de double, après la victoire par 5-7, 6-3, 6-4 devant les Serbes Filip Krajinovic/Viktor Troicki. Il en va de même pour la paire formée de la joueuse roumaine Irina Begu et de Lara Arruabarrena (Espagne), au double féminin. A double mixte, la paire roumano-slovène Horia Tecău/Katarina Srebotnik s’est qualifiée dans les huitièmes de finale.



    Météo — Une personne est décédée dans les inondations qui ont affecté une partie de la Roumanie. Les pluies abondantes et les crues qui se sont produites dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord, le nord-ouest et le centre du pays ont affecté 18 localités de 7 départements. De nombreux logements ont été inondés, des dizaines de personnes ont été évacuées et plusieurs écoles ont été fermées dans trois comtés du nord du pays. D’importantes superficies agricoles cultivées ont été affectées aussi, ainsi que des routes communales et des ponts.


  • 27.05.2015

    27.05.2015

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, entame aujourd’hui une visite de travail de deux jours à Strasbourg, au Conseil de l’Europe. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, l’agenda de la visite comporte des entretiens avec Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks – commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe et Thomas Markert, secrétaire de la Commission de Venise. Le ministre roumain doit également participer à la réunion mondiale des Sociétés nationales de droit international, l’occasion de promouvoir l’initiative de la Roumanie de créer une Cour internationale contre le Terrorisme et d’encourager l’implication des sociétés nationales du domaine dans le débat sur l’utilisation du droit international dans la lutte contre le terrorisme, lit-on encore dans le communiqué du ministère roumain des AE.

    Protestations – Les membres de la Fédération nationale des syndicats des personnels de l’Administration publique protestent ce mercredi à Bucarest. Ils réclament l’augmentation des salaires des employés de l’administration publique locale et des tickets restaurant à compter de 2015. Dans le cas contraire, la Fédération menace d’observer une grève générale illimitée dans l’administration publique locale. Une première grève d’avertissement a été organisée en février et une grève générale d’une journée a eu lieu au mois d’avril.

    Exercice – 12 bâtiments de guerre roumains, un destroyer américain et un dragueur de mines bulgare et quelque 1500 militaire participent ces jours – ci à l’exercice « Trident Poseidon 2015 » qui se déroule dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Une action d’évacuation des non – combattants d’une zone de conflit aura lieu aujourd’hui dans le port militaire de Constanta. L’exercice vise la consolidation du niveau d’interopérabilité entre les forces de l’OTAN, ainsi que la coopération entre différentes agences de Roumanie, dans un environnement à menaces multiples dans le cadre d’une Opération de réponse à une crise. Selon des responsables de l’Armée roumaine, ces exercices se déroulent dans le contexte où l’agressivité de la Russie augmente et où les préparatifs militaires menés par Moscou se sont intensifiés notamment suite à l’annexion de Crimée et à la crise ukrainienne.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 3 mondiale et 3e favorite du tournoi de Roland Garros, joue aujourd’hui contre la Croate Mirjana Lucic-Baroni, dans le second tour de la compétition. Toujours ce mercredi, Alexandra Dulgheru rencontrera la Française Alizé Cornet à l’épreuve de simple dames. La Roumanie est représentée dans la même épreuve par Irina Begu et Andreea Mitu. Par ailleurs, Irina Begu, Monica Niculescu et Horia Tecău doivent disputer ce mercredi des matches dans les compétitions de double.

    Météo – Des centaines des foyers ont été inondés, plusieurs dizaines de personnes ont été évacuées et de nombreuses écoles ont été fermées dans 3 départements du nord de la Roumanie en raison des crues engendrées par les pluies torrentielles tombées dans la nuit de mardi à mercredi. La quantité d’eau a atteint par endroit les 60 litres par mètre carré. Nombre de terrains agricoles, de routes communales et de ponts ont également été affectés. Après cette vigilance rouge aux inondations, les météorologues annoncent des pluies abondantes jusqu’à ce soir sur l’ensemble du territoire. Les températures se situent toutefois entre les limites saisonnières normales, les maxima allant de 10 à 28 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 30.04.2015 (mise à jour)

    30.04.2015 (mise à jour)

    Rencontres — Le président roumain, Klaus Iohannis, va fixer prochainement des rencontres avec tous les acteurs impliqués dans les domaines prioritaires pour la Roumanie – économie, administrations publique, santé ou éducation. La société roumaine a besoin d’un dialogue social réel et consistant, a affirmé le chef de l’Etat à l’issue des discussions menées ce jeudi, avec les leaders des grandes confédérations syndicales. Toujours jeudi, les travailleurs des conseils départementaux, des municipalités et des institutions subordonnées, ont observé une grève générale d’une journée, pour protester contre les salaires trop bas.



    Tournée – La Roumanie et l’Arabie saoudite ont d’excellentes relations politiques, mais les rapports économiques devraient être améliorés. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, qui a entamé jeudi, à Riad, une tournée dans la région du Golfe. Lors des entretiens qu’il a eus avec de hauts responsables saoudiens, le chef de l’Exécutif de Bucarest a abordé des sujets relatifs aux investissements dans l’agriculture, l’énergie et l’immobilier, mais aussi aux partenariats dans le domaine des situations d’urgence, du tourisme médical ou de l’industrie de l’armement. Cette tournée emmènera le premier ministre roumain également au Qatar, au Koweït et aux Emirats arabes unis. Des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentées dans le cadre de ces visites dans les pays du Golfe. Une série d’accords et de protocoles de coopération bilatérale seront signés dans des domaines tels que les Affaires étrangères, l’éducation ou la recherche.



    Sondage – 57% des Roumains considèrent que le pays se dirige dans la bonne direction, tandis que 35% de leurs concitoyens pensent le contraire, révèle un sondage CSCI. Selon cette source, c’est le président Klaus Iohannis qui se trouve en tête des préférences des Roumains dans un top de la confiance, suivi par le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, le maire de la capitale, Sorin Oprescu, le chef libéral du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et l’ancien président de la République, Traian Basescu. L’enquête a été menée du 20 au 24 avril auprès d’un millier de personnes.



    Perquisitions – Les procureurs anticorruption ont mené ce jeudi plusieurs perquisitions au siège de la Mairie de Iasi, au domicile du maire social-démocrate, Gheorghe Nichita, au siège de la police locale et au domicile des chefs locaux de police. L’action qui vise des faits de corruption présumés intervient après que la Direction nationale anticorruption eut retenu dans la nuit de mercredi à jeudi le maire et l’adjoint au maire de la ville de Miercurea Ciuc accusés de perceptin de pots-de-vin.



    Soldats – Quatre militaires roumains membres de la mission Resolute Support menée par la coalition internationale en Afghanistan ont été blessés jeudi dans l’explosion d’une voiture piégée. Les soldats participaient à une mission de patrouille terrestre à quelque 8 km de la base militaire de Kandahar. Actuellement, ils sont hospitalisés et leur état est stable. 625 militaires roumains sont toujours déployés en Afghanistan dans le cadre des missions internationales qui ont coûté la vie à 23 soldats roumains.



    Népal — Le dernier des quatre alpinistes roumains se trouvant sur le mont Everest a été évacué jeudi par hélicoptère. Il a été transporté en toute sécurité dans une localité de la région, a fait savoir le ministère roumain des affaires étrangères. La diplomatie de Bucarest a également annoncé qu’après le tremblement de terre qui a frappé le Népal, on a identifié 36 ressortissants roumains sur le territoire népalais, dont 4 ont déjà quitté le pays. Selon le dernier bilan rendu public par les autorités de Katmandou, le séisme, d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter survenu le 25 avril, a fait plus de 5.800 victimes. Les expéditions sur l’Everest pourront reprendre la semaine prochaine. L’avalanche déclenchée par la secousse sur le plus haut sommet du monde a tué 18 alpinistes.



  • 30.04.2015

    30.04.2015

    Grève – Les travailleurs des conseils départementaux, des municipalités et des institutions subordonnées, membres de la Fédération Nationale des Syndicats de l’Administration sont jeudi en grève générale pour protester contre les salaires trop bas. Pour marquer le coup, ils refusent d’encaisser les taxes et les impôts et ne délivrent aucun document, à l’exception des certificats de décès. Les leaders syndicaux accusent l’absence de la moindre majoration salariale ces 6 derniers années dans le système de l’administration publique locale, tout comme une baisse de 50% du pouvoir d’achat. Par ailleurs, ce jeudi encore, le président de la République, Klaus Iohannis, rencontre les leaders des grandes confédérations syndicales pour des discussions en marge de sujets visant le dialogue social.



    Tournée – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se trouve ce jeudi en Arabie saoudite, première étape d’une tournée qui l’emmènera également au Qatar, au Koweït et aux Emirats Arabes Unis. Notons que c’est la première visite d’un premier ministre roumain en Arabie saoudite depuis l’établissement des relations diplomatiques avec ce pays 20 années auparavant. Dans le cadre de ces visites dans les pays du Golfe, des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentées, notamment dans des domaines tels que bâtiment, infrastructure, agriculture, industrie, énergie, TIC, tourisme et santé. Une série d’accords et de protocoles de coopération bilatérale seront signés dans les domaines des Affaires étrangères, de l’éducation et de la recherche, pour éviter la double imposition, protéger les investissements, mais aussi dans des secteurs tels que tourisme, santé, transport aérien, pétrole et gaz.



    Soldats – Quatre militaires roumains membres de la mission Resolute Support menée par la coalition internationale en Afghanistan ont été blessés jeudi dans l’explosion d’une voiture piégée. Les soldats participaient à une mission de patrouille terrestre à quelque 8 km de la base militaire de Kandahar. Actuellement, ils sont hospitalisés et leur état est stable. 625 militaires roumains sont toujours déployés en Afghanistan dans le cadre des missions internationales qui ont coûté la vie à 23 soldats roumains.



    Sondage – 57% des Roumains considèrent que le pays se dirige dans la bonne direction, tandis que 35% de leurs concitoyens pensent le contraire, révèle un sondage CSCI. Selon cette source, c’est le président Klaus Iohannis qui se trouve en tête des préférences des Roumains dans un top de la confiance, suivi par le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, le maire de la capitale, Sorin Oprescu, le chef libéral du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et l’ancien président de la République, Traian Basescu. L’enquête a été menée du 20 au 24 avril auprès d’un millier de personnes.



    Perquisitions – Les procureurs anticorruption ont mené ce jeudi plusieurs perquisitions au siège de la Mairie de Iasi, au domicile du maire social-démocrate, Gheorghe Nichita, au siège de la police locale et au domicile des chefs locaux de police. L’action qui vise des faits de corruption présumés intervient après que la Direction nationale anticorruption a retenu dans la nuit de mercredi à jeudi le maire et l’adjoint au maire de la ville de Miercurea Ciuc accusés de pot-de-vin. Des détails après le journal.

  • 24.04.2015 (mise à jour)

    24.04.2015 (mise à jour)

    Réunion — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré ce vendredi qu’il était dans l’intérêt de la Roumanie et de la Bulgarie que la Serbie devienne membre de l’UE et que tant Sofia que Bucarest appuyaient totalement et inconditionnellement ce projet. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a tenu ces propos à l’issue de la réunion trilatérale au niveau de premiers-ministres, qui s’est tenue à Craiova, dans le sud de la Roumanie. La réunion des trois chefs de gouvernement – roumain, Victor Ponta, bulgare– Boyko Borissov et serbe – Alexandar Vucic, a eu lieu avant la séance commune des gouvernements de la Roumanie et de la Bulgarie, dont les principaux objectifs ont visé au renforcement du dialogue bilatéral et à la coordination des positions sur les plans européen et régional. Bucarest et Sofia ont convenu entre autres d’intensifier la coopération afin de promouvoir leurs intérêts communs dans les domaines de la défense et de la sécurité au sein de l’OTAN et de l’UE. Les deux parties sont également tombées d’accord sur le renforcement de la coopération y compris par le biais des mécanismes européens et euro atlantiques de lutte contre les nouveaux risques à l’échelle globale, tels le terrorisme, la criminalité transfrontalière, la cybercriminalité, la traite d’êtres humains, le trafic de drogues, la migration illégale, le blanchiment d’argent et la corruption. A la précédente réunion intergouvernementale, accueillie par la ville bulgare de Ruse, en mars 2014, avait également été présent le premier-ministre serbe.



    Commémoration — Commémorer et prendre conscience du drame auquel a été confronté le peuple arménien — ce sont des démarches obligatoires pour que le monde tire les leçons du passé. C’est ce qu’a déclaré vendredi le président roumain Klaus Iohannis à l’occasion de la commémoration des 100 années écoulées depuis le génocide perpétré contre la population arménienne en 1915 par les Turcs ottomans.



    Grève – La Fédération nationale des syndicats de l’Administration de Roumanie organisera une grève générale, le 30 avril et un meeting à Bucarest, le 27 mai. Si les revendications du syndicat ne sont pas satisfaites, la Fédération menace de déclencher une grève générale illimitée dans l’administration publique dans la seconde moitié de l’année. Parmi les revendications mentionnons la réglementation et la libéralisation, à compter de 2015, de l’octroi de tickets restaurant ou d’indemnités destinées à la nourriture pour tous les salariés de l’administration publique locale, l’augmentation des salaires à compter de 2015 et la mise en oeuvre de la Loi sur le système unitaire de salaires du personnel payé sur des fonds publics.



    Démographie — Le nombre des citoyens roumains ayant leur domicile sur le territoire de la Roumanie était de 22,279 millions le 1er janvier 2015, soit 0,3% de moins par rapport au 1er janvier 2014, a fait savoir vendredi l’Institut national des statistiques. La population urbaine et de sexe féminin est majoritaire, selon la même source. En même temps, le vieillissement démographique s’est accentué, vu qu’à la date mentionnée la population de plus de 65 ans dépassait le nombre des jeunes de 0 à 14 ans. L’âge moyen de la population est de 40,7 ans, soit 0,3 ans de plus par rapport au 1er janvier 2014. Enfin, la population de 35 à 39 ans était la plus nombreuse en début de cette année.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep rencontrera la Danoise Caroline Wozniacki (n°4 mondiale) dans les demi-finales du tournoi WTA de Stuttgart, doté de prix d’un montant total de 731.000 dollars. Simona Halep, 23 ans, principale tête de série restée en lice à Stuttgart, a disposé vendredi de l’Italienne Sara Errani, n°15 mondiale, en deux sets (6-4, 6-4), tandis que Caroline Wozniacki a éliminé l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Halep remontera lundi à la deuxième place dans le classement WTA, vu que la Russe Maria Sharapova perdra sa position après avoir été dépassée dans les huitièmes de finale du tournoi de Stuttgart. Rappelons – le, Simona Halep a occupé, huit semaines durant, la 2e place du classement WTA entre août et octobre 2014.


  • 24.042015

    24.042015

    Réunion — Les gouvernements roumain et bulgare se réunissent aujourd’hui à Craiova, dans le sud de la Roumanie, fait savoir le gouvernement de Bucarest, dans une séance commune présidée par premiers ministres roumain, Victor Ponta, et bulgare, Boïko Borisov. A l’agenda des pourparlers : renforcer le dialogue bilatéral et coordonner les positions au niveau européen et régional des deux pays. Les deux cabinets examineront également des projets communs dans les secteurs économique, énergétique, touristique, celui du développement régional, des Affaires intérieures et de la justice. S’y ajoutent des sujets liés à la stratégie de l’UE pour la région du Danube, d’adhésion à l’espace Schengen et au Partenariat Oriental. La séance commune roumano-bulgare sera précédée par une réunion des premiers ministres roumain, Victor Ponta, bulgare, Boïko Borisov et serbe, Alexandar Vucic. En mars 2014, les cabinets de Bucarest et de Sofia se sont réunis à Roussé en Bulgarie en présence du premier ministre serbe.



    Partenariat — Le Partenariat stratégique entre la Roumanie et la Turquie offre un contexte propice pour le renforcement des programmes de coopération bilatérale dans le domaine militaire pour atteindre des objectifs communs, tels que la lutte contre le terrorisme, le renforcement du flanc sud-est de l’Alliance et le soutien des formats régionaux de coopération en Europe du Sud-Est. C’est ce qu’a déclaré jeudi, à Istanbul, le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa. Il a eu des pourparlers avec son homologue turc, Ismet Yilmaz, sur les relations bilatérales et sur la sécurité dans la région élargie de la mer Noire, a fait savoir le ministère de la Défense de Bucarest. Les deux responsables ont également mis en évidence leur intérêt commun à instruire les militaires des deux pays dans des exercices conjoints déroulés en Turquie et en Roumanie, sans oublier la coopération excellente dans le domaine des renseignements en matière de défense.



    Commémoration — Commémorer et prendre conscience du drame auquel s’est confronté le peuple arménien — ce sont des démarches obligatoires pour que le monde tire les leçons du passé. C’est ce qu’a déclaré ce vendredi le président roumain Klaus Iohannis à l’occasion de la commémoration de 100 années depuis le génocide perpétré contre la population arménienne en 1915 par les Turcs ottomans.



    Grève – La Fédération nationale des syndicats de l’Administration de Roumanie organisera une grève générale le 30 avril et un meeting à Bucarest, le 27 mai. Si les revendications du syndicat ne sont pas satisfaites, la Fédération menace de déclencher une grève générale illimitée dans l’administration publique dans la seconde moitié de l’année. Parmi les revendications mentionnons la réglementation et la libéralisation à compter de 2015 de tickets restaurant ou des allocation destinées à la nourriture pour tous les salaries de l’administration publique locale, l’augmentation des salaires à compter de 2015 et la mise en oeuvre de la Loi des salaires unitaires du personnel payé des fonds publics.



    Démographie — Le nombre des citoyens roumains ayant leur domicile sur le territoire de la Roumanie était de 22,279 millions le 1er janvier 2015, soit 0,3% de moins par rapport au 1er janvier 2014, a fait savoir vendredi l’Institut national des statistiques. La population urbaine et de sexe féminin est majoritaire, selon la même source. En même temps, le vieillissement démographique s’est accentué, vu qu’à la date mentionnée la population de plus de 65 ans dépassait le nombre des jeunes de 0 à 14 ans. L’âge moyen de la population est de 40,7 ans, soit 0,3 ans de plus par rapport au 1er janvier 2014. Enfin, la population de 35 à 39 ans était la plus nombreuse en début de cette année.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep remontera lundi à la 2e place du classement WTA, vu que la Russe Maria Sharapova perdra sa position après avoir été dépassée dans les 8e de finale du tournoi de Stuttgart. Simona Halep, 23 ans, principale tête de série restée en lice à Stuttgart après l’élimination de la Russe, disputera une place en demi-finale contre l’Italienne Sara Errani. Gagnante l’année dernière à Stuttgart, Maria Sharapova a été vaincue jeudi par l’Allemande Angelique Keber. Rappelons — le, Simona Halep a occupé 8 semaines durant la 2e place du classement WTA entre août et octobre 2014.