Tag: administration

  • A la une de la presse roumaine – 20.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 20.02.2015

    Dans la presse bucarestoise en ligne de ce vendredi : les échos dans la presse internationale de l’action des procureurs anti-corruption roumains ; une ample interview télévisée du président de la Roumanie ; les revendications des syndicats de l’administration publique ou encore l’histoire de la plus haute route de Roumanie, le Transfagarasan.


  • A la Une de la presse roumaine 25.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 25.04.2014

    La presse roumaine du jour se penche sur les dernières modifications apportées par les parlementaires roumains à la loi de ladministration locale, de même que sur de fausses interventions chirurgicales esthétiques couvertes sous des faux diagnostiques et, donc, remboursées par les assurances maladie ou encore sur les félicitations adressées par des responsables dONGs à la Fédération de Russie pour lannexion de la Crimée.


  • Opinions sur la réforme administrative

    Opinions sur la réforme administrative


    Aux dires des autorités de Bucarest, la régionalisation de la Roumanie est un des plus amples projets déroulés dans ce pays depuis la chute du communisme. La dernière réforme de ce genre date des années ’60. Approuvés par le gouvernement, les principaux points de la réorganisation administrative prévoient le découpage de la Roumanie en plusieurs régions. Celles-ci devraient avoir un conseil et un président, désignés par vote populaire, à même de gérer les budgets locaux, les fonds européens et gouvernementaux. Les nouvelles régions auront des compétences accrues par rapport aux autorités départementales actuelles.


    Le développement économique équilibré compte parmi les objectifs de la régionalisation de la Roumanie a affirmé le vice-premier ministre Liviu Dragnea : « Au cas où ce projet sera construit sur des critères politiques, il détruira la Roumanie. Nous n’avons qu’une seule chance : envisager les régions selon des analyses très rigoureuses, suite à des débats à travers le pays, afin d’avoir une base sérieuse pour le projet final. La régionalisation ne suivra pas non plus des critères ethniques. Elle vise deux objectifs majeurs : générer un développement équilibré du pays et rendre les services publics plus proches du citoyen. »


    En 2011, les leaders de la minorité magyare de Roumanie annonçaient leur opposition face à tout projet de régionalisation qui omettait le critère ethnique. Des milliers de membres de cette minorité qui compte environ 7% de la population du pays et qui est concentrée dans le centre de la Roumanie ont protesté dimanche en faveur de l’autonomie territoriale et notamment contre le projet de régionalisation de la Roumanie. L’Union démocratique des Magyars de Roumanie n’a pas participé aux manifestations organisées par les radicaux hongrois. Aux dires du premier ministre social-démocrate Victor Ponta, les leaders de l’Union ont compris qu’ils pouvaient obtenir plus d’avantages par le dialogue et la négociation, que par la confrontation et l’extrémisme.


    Par ailleurs, le leader de l’opposition démocrate-libérale, Vasile Blaga, affirme que le projet de régionalisation peut être mis en œuvre selon les principes du domaine, qui régissent aussi le fonctionnement de l’UE : «Il ne faut pas découvrir l’eau chaude, mais adopter le modèle appliqué par l’UE. Tout le monde peut faire un découpage administratif et territorial afin de produire les meilleurs services publiques pour les citoyens, aux coûts les plus bas. La directive de la Commission Européenne 1054/2001 passe en revue clairement les principes à la base de la régionalisation : le critère historique, géographique, social-culturel, économique, environnemental et démographique, c’est-à-dire qu’une région doit compter entre 800 mille et 3 millions d’habitants. »


    Un conseil consultatif, formé par hommes politiques mais aussi par représentants du milieu académique, du patronat, des syndicats et des ONGs doit achever avant le 1er juillet les débats et les études d’impact qui seront utilisés dans la mise en place de la régionalisation. (trad.: Alex Diaconescu)

  • Comment dessiner une carte ?

    Comment dessiner une carte ?


    La réforme territoriale est un thème récurrentdans la Roumanie de ces derniers temps. La classe politique, dans son ensemble, se dit favorable à cette idée et avance comme principal argument les bénéfices découlant de l’accès aux fonds européens. C’est le découpage proprement-dit des régions qui fait traîner le processus. Alors que l’importante minorité ethnique magyare, concentrée au centre du pays, dans les comtés de Harghita, Covasna et Mureş, souhaiterait que ces derniers forment une seule et même région, les décideurs politiques déclarent qu’il est hors de question de prendre en compte le critère ethnique.





    Le vice-premier ministre Liviu Dragnea annonçait récemment, le lancement du processus d’élaboration du cadre législatif nécessaire pour mettre en place le projet de décentralisation régionale et administrative. Selon le même officiel, qui mènera le comité interministériel chargé de centraliser les analyses, études et rapports du Conseil consultatif – formé d’experts, politiciens, membres de l’administration locale et représentants de la société civile – ce projet, qui devrait être finalisé le 1er juillet, repose sur le découpage du territoire conçu en 2007 et en huit régions de développement régional.





    Pourtant, Simion Creţu, directeur général de l’une de ces régions, s’attend à ce que la démarche dure plus longtemps : « A mon avis, ce processus de régionalisation ne s’achèvera pas d’ici deux ans. Il faut compter sur un calendrier beaucoup plus étendu, qui permette d’aboutir à des régions administratives vraiment fonctionnelles. Des problèmes il y en aura partout, depuis ceux relatifs à l’établissement des chef-lieux jusqu’à la gouvernance effective de ces régions dans la période de transition qui s’étend de 2014 à 2016, soit jusqu’aux futures élections municipales, qui seront probablement doublées d’élections régionales. »



    Par ailleurs, Simion Creţu plaide en faveur d’une ample consultation populaire, censée garantir la réussite d’une telle démarche. Une position que partage aussi Diana Iancu, docteur en sciences administratives, spécialisée dans la gouvernance multi-niveaux. Dans un entretien à la radio publique roumaine, elle insistait sur la nécessité que les facteurs impliqués dans l’élaboration du cadre législatif et organisationnel ne perdent pas de vue le principal bénéficiaire de cette réforme, à savoir le citoyen. Diana Iancu : « La régionalisation, telle qu’elle se dessine actuellement dans les discussions avec le gouvernement, est plutôt conçue comme une solution technique. Je pense qu’il nous faudrait parler davantage de la valeur ajoutée d’un tel type de gouvernance, plus proche du citoyen. Par delà les aspects liés à la répartition des compétences dans tel ou tel domaine, y compris celui des fonds européens, je crois qu’il faut se poser la question très importante de savoir qui est responsable devant les citoyens. Ces derniers pourraient se demander qui assumera finalement la responsabilité si les choses ne marchent pas comme il faut. »



    Les principes de réorganisation administrative, approuvées par le gouvernement, prévoient pour chacune des futures régions un président et un conseil, élus par suffrage universel, chargés de gérer les budgets locaux, l’argent européen et les fonds alloués par le gouvernement. Ils auront donc des compétences accrues par rapport aux pouvoirs locaux en place actuellement. Le nombre, la configuration et le fonctionnement des nouvelles entités territoriales devraient être établis après consultation populaire.





    Dans le même temps, on maintiendra les départements qui composent à présent la carte de la Roumanie. Ceci étant, ne risque-t-on pas d’alourdir la structure administrative au lieu de la simplifier? Réponse avec Diana Iancu: « Cette crainte existe. Bien des démarches déployées en ce moment au sein de l’UE vont plutôt dans un sens contraire, c’est-à-dire vers la recentralisation et l’on discute de plus en plus souvent d’arrangements entre municipalités, territoires et groupes territoriaux qui transcendent les frontières nationales. Il n’est pas moins vrai, cependant, qu’il existe aussi des situations toutes autres. Prenons l’exemple de la Slovaquie, qui subit à présent un ample processus d’émiettement territorial. A considérer l’évolution de l’économie dans ce pays, on dirait une possible clé de la réussite. C’est ça le fond du problème. D’autre part, le morcellement excessif des structures territoriales ne risque-t-il pas d’aboutir au double emploi et, partant, de rendre plus difficile la solution des problèmes? »


    Diana Iancu a, dans ce contexte, rappelé d’autres modèles européens que la Roumanie pourrait prendre en compte : « Quand on discute des modèles de bonnes pratiques, il faut savoir qu’il y a des normes générales et un principe fondamental selon lequel la gouvernance doit s’exercer au plus près du citoyen. Plusieurs exemples me viennent à l’esprit: les réformes territoriales entreprises au Danemark, le groupe d’arrangements en Suède ou bien la gouvernance néerlandaise, plus centralisée que l’on ne croirait. Enfin, il est très intéressant aussi le modèle de gouvernance multi-niveaux qui existe en République Tchèque. »


    Ce ne sont là que quelques modèles dont la Roumanie pourrait s’inspirer pour le re-découpage de sa carte, en tenant compte, bien évidemment, des spécificités locales et des attentes par rapport à la réforme territoriale envisagée. (trad. : Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013


    Le scandale de la viande chevaline continue de trouver de la place dans la presse bucarestoise de ce mardi. EVENIMENTUL ZILEI en fait même sa Une, sous un titre — « On mange bien les chevaux » qui rappelle le cultissime film américain de Sidney Pollack « On achève bien les chevaux » (They Shoot Horses, Don’t They ? » de 1969. Un reportage réalisé dans une commune du comté de Iasi (est de la Roumanie) met les choses en perspective : si manger du cheval est quelque chose d’impensable pour un Anglais ou un Américain, les habitants de ladite commune, en consomme pas mal, non seulement parce que cette viande est sensiblement moins chère que d’autres (3 lei, environ 70 centimes d’euro, le kilo) mais aussi parce qu’ils en aiment le goût. Les habitants de Grajduri (en français, Les écuries), eux, sont en bonne compagnie, celle des Français, Italiens, Suisses et autres populations d’Amérique latine, Asie centrale et du Japon, amateurs de ce produit que les nutritionnistes considèrent comme sain, riche en protéines et pauvre en cholestérol, raconte Evenimentul Zilei.


    JURNALUL NATIONAL revient lui aussi sur le sujet mais en détaillant un reportage de la chaîne de télévision allemande N-TV dont les reporters avaient passé deux jours en Roumanie pour le réaliser. La conclusion des journalistes est claire : l’image de notre pays a été entachée à un point tel qu’il sera difficile de récupérer les dégâts. JURNALUL NATIONAL y ajoute les propos du premier ministre Victor Ponta selon lequel la leçon à retenir par la Roumanie est de ne plus baisser constamment la tête.


    JURNALUL NATIONAL s’intéresse également à ce qui attend les Roumains après le 1er juillet, date de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, en prenant comme exemple la Bulgarie voisine, tout cela sous un titre qui dit tout : « L’esclavage (dans le secteur de) l’énergie ». EVENIMENTUL ZILEI enfonce le clou en ajoutant une analyse peu réjouissante et « 4 raisons (à cause desquelles) le pain ne sera pas moins cher en 2013 ».


    ROMANIA LIBERA se penche sur un sujet d’administration et de gestion du territoire national, à forte composante politique — le futur découpage des régions de la Roumanie — et constate l’absence d’un projet cohérent, chaque parti parlementaire ayant sa propre vision en la matière. Toujours ROMANIA LIBERA donne des détails sur l’inauguration, à Bucarest, du premier musée de l’ethnie rom, un projet qui a coûté 900 mille euros. ADEVARUL, quant à lui, regarde de plus près l’idée, qui n’est pas nouvelle d’ailleurs, du ministre roumain de la santé que les personnels médicaux soient payés en fonction de leur performance professionnelle, un sujet qui va faire couler beaucoup d’encre. Enfin, tous les journaux s’arrêtent sur la performance sportive d’un jeune patineur roumain de short-track âge de 16 ans qui a réussi à monter sur la deuxième marche du podium au Festival olympique de la jeunesse européenne de Brasov.