Tag: Aferim

  • 15.02.2015

    15.02.2015

    Condamnation — Le président Klaus Iohannis condamne fermement les attaques terroristes qui se sont produites à Copenhague et réaffirme le soutien de la Roumanie dans la lutte contre le terrorisme. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a lui aussi condamné les attaques et a demandé que l’UE soit solidaire devant la terreur et l’extrémisme. Le premier ministre danois a parlé d’attaques terroristes, et les Etats Unis, la France, le Royaume Uni et les dirigeants de l’UE les ont fermement condamnées. Le Danemark est en état d’alerte maximum, après deux attaques perpétrées à Copenhague, qui se sont soldées par deux morts et au moins cinq blessés. La police a annoncé dimanche avoir abattu un homme, l’auteur présumé des deux attaques. Il a été tué par balle après avoir ouvert le feu en direction des policiers qui surveillaient sa maison dans un quartier de la capitale danoise, peuplé notamment par des immigrés. La BBC rappelle que lors de la première attaque de samedi, une personne a été tuée et trois autres — blessées — dans un café où avait lieu un débat sur la liberté d’expression. Dans la deuxième attaque, un homme juif a été tué et deux policiers — blessés -, à proximité de la principale synagogue de Copenhague. Reuters note des similitudes avec l’attaque islamiste de janvier dernier sur la rédaction de Charlie Hebdo.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, fera, lundi, une visite officielle en Slovaquie, à l’invitation de son homologue Miroslav Lajcak. L’agenda du ministre roumain comporte aussi des rencontres avec le président slovaque, Andrej Kiska, et avec le premier ministre Robert Fico. Au menu, entre autres, des thèmes d’actualité de la politique européenne, de sécurité et régionale, et l’accent sera mis sur la sécurité énergétique et sur le dossier ukrainien. L’avenir européen de la République de Moldova et les relations OTAN-Russie seront également abordés, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest.



    Ukraine — L’armistice dans l’est de l’Ukraine, entré en vigueur samedi dans la nuit, est généralement respecté, selon l’OSCE et les autorités de Kiev. Pourtant, Kiev soutient que les rebelles pro russes ont bombardé quelques positions des troupes gouvernementales après l’entrée en vigueur de l’accord. Samedi, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, avait exprimé son espoir que l’accord signé jeudi à Minsk entre les troupes gouvernementales et les séparatistes pro russes serait respecté. Duşa a réitéré le souhait de Bucarest que la guerre dans l’est de l’Ukraine voisine soit solutionnée par voie diplomatique. Plus de 5500 personnes ont perdu la vie après le déclenchement de la rébellion sécessionniste dans l’est ukrainien, l’année dernière.



    Film — A la 65e édition du Festival de Film de Berlin, le Roumain Radu Jude a remporté l’Ours d’argent pour la réalisation, avec sa production « Aferim! ». Il a été présenté en première mondiale à la compétition internationale du festival. Un deuxième Ours d’argent a été accordé pour la même catégorie à la Polonaise Malgorzata Szumowska et son film « Body ». Le grand prix, l’Ours d’or, a été attribué cette année au film « Taxi » de l’Iranien Jafar Panahi. Tom Courtenay a reçu le prix du meilleur acteur pour son interprétation dans la production « 45 Years », du réalisateur Andrew Haigh, tandis que Charlotte Rampling a gagné dans la catégorie réservée aux actrices.



    Photo — Une jeune Roumaine de Iaşi (est), Alecsandra Raluca Drăgoi, a conquis, samedi soir, le grand prix de photo au concours National Geographic Traveller 2015. Sa photo, appréciée par le jury, a été prise à Comăneşti, au comté de Bacău (est), pendant un festival d’hiver. National Geographic Traveller a lancé la compétition annuelle de photos en septembre dernier, le concours comportant six catégories. L’image surprise par Alecsandra Raluca Drăgoi avait d’abord obtenu la 1e place à la catégorie « People ». la jeune fille, qui étudie à Londres, a d’autres prix à son palmarès. Elle est devenue la première photographe roumaine à avoir gagné un trophée au Gala Sony World Photography Awards, voici deux ans.



    Sport — En tennis, le double formé du Roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer a gagné, dimanche, le tournoi de Rotterdam (Pays-Bas), avec des prix de 1,5 millions d’euros. Au dernier acte du concours, Tecău et Rojer ont dépassé, par 2-1 dans les sets, le couple Jamie Murray (Royaume Uni) / John Peers (Australie). Tecău et Rojer ont ainsi disputé la 11e finale ensemble, dont neuf gagnées.

  • Nachrichten 15.02.2015

    Nachrichten 15.02.2015

    Bukarest: Rumäniens Au‎ßenminister Bogdan Aurescu trifft am Monntag in Bratislava auf Einladung seines slowakischen Gegenübers Miroslav Lajcak ein. Auf der Agenda des rumänischen Au‎ßenministers stehen auch Gespräche mit dem slowakischen Präsidenten Robert Fico. Aktuelle au‎ßenpolitische Themen wie die derzeitige Situation in der Ukraine, der europäische Kurs der Republik Moldau, die Beziehung zwischen Russland und NATO dürften dabei diskutiert werden, hei‎ßt es in einer offiziellen Mitteilung des Bukarester Auswertigen Amtes.



    Bukarest: Rumäniens Präsident Klaus Iohannis verurteilt in aller Schärfe die Terroranschläge in Kopenhagen und bekräftigt das Engagement Rumäniens im Kampf gegen internationalen Terrorismus. Der rumänische Au‎ßenminister Bogdan Aurescu verurteilte seinerseits die Terrorangriffe und betonte, es sei besonders wichtig, dass alle EU-Staaten im Kampf gegen Terrorismus zusammenstehen. Die dänische Polizei wurde nach den tödlichen Angriffen auf ein Kulturzentrum und eine Synagoge in Kopenhagen in höchste Alarmbereitschaft versetzt. Der mutma‎ßliche Täter, der die beiden Angriffe verübt haben soll, ist Sonntagfrüh von der Polizei erschossen worden. Bei den beiden Angriffen am Samstagnachmittag und in der Nacht zu Sonntag war jeweils ein Mann getötet worden und insgesamt fünf Polizisten wurden verletzt.



    Der Angreifer hatte zunächst dutzende Schüsse auf eine Podiumsdiskussion über Meinungsfreiheit und Islam in einem Kulturzentrum in Kopenhagen verübt, tötete dabei einen Zuschauer und verletzte drei Polizisten. Nur wenige Stunden später kam es zu einem ähnlichen Angriff auf eine Synagoge im Kopenhager Stadtzentrum. Die Presseagentur Reuters sieht eine Parallele im Ablauf der Anschläge in Kopenhagen und Paris.



    Berlin: Der rumänische Filmemacher Radu Jude wurde bei der 65. Berlinale für seine Produktion Aferim!” mit dem Silbernen Bären für die beste Regie ausgezeichnet. Der Streifen von Radu Jude feierte seine Weltpremiere im Wettbewerb der diesjährigen Internationalen Filmfestspiele in Berlin. Den Preis für die beste Regie teilte sich Radu Jude mit der polnischen Regisseurin Malgorzata Szumowska, die in Wettbewerb mit der Produktion Body” antrat. Der Goldene Bär wurde in diesem Jahr für den Film Taxi” an den iranischen Regimekritiker Jafar Panahi verliehen. Die Silbernen Bären der 65. Berlinale für die besten Schauspieler gingen an das Hauptdarsteller-Duo des Dramas 45 Years”, von Regisseur Andrew Haigh: Tom Courtenay und Charlotte Rampling.



    Kiew: Die im Kriegsgebiet Ostukraine in der Nacht zu Sonntag in Kraft getretene Waffenruhe wird im Allgemeinen” eingehalten, schätzen die Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa und die ukrainischen Behörden. Kiew wirft dennoch den prorussischen Separatisten Brüche der Feuerpause vor. Diese sollen Stellungen der Regierungstruppen nach Beginn der vereinbarten Waffenruhe bombardiert haben. Am Samstag hatte der rumänische Verteidigungsminister Mircea Duşa seine Hoffnung geäu‎ßert, dass das Minsker Abkommen und die damit verbundene Waffenruhe in der benachbarten Ukraine eingehalten werden. Ferner bekräftigte Duşa den Wunsch Rumäniens, dass der bewaffnete Konflikt in der Ostukraine auf diplomatischem Weg gelöst wird. Über 5.300 Menschen sind seit Beginn des Konflikts im benachbarten Land Rumäniens ums Leben gekommen.



    Chişinău: Der moldauische Präsident Nicolae Timofti hat den Liberal-Demokraten Chiril Gaburici zum Premierminister nominiert. Der von der Minderheitskoalition aus Liberal-Demokraten und Demokraten vorgeschlagene Kandidat ist ehemaliger Geschäftsführer eines der grö‎ßten Handy-Untenehmens in der Republik Moldau. Gaburici soll in den nächsten 15 Tagen die Vertrauensfrage im Parlament überstehen. Am Donnerstag war das Programm und das Kabinett des amtierenden Ministerpräsidenten Iurie Leancă an der Vertrauensfrage im Parlament gescheitert. Leancă und sein neues Kabinett waren ebenfalls von der Minderheitskoalition der Liberal-Demokraten und Demokraten vorgeschlagen worden.



    Bei den Parlamentswahlen vom 30. November 2014 erhielten die Liberal-Demokraten und die Demokraten 42 der 101 Parlamentssitze. Um das von ihnen unterstützte Kabinett ins Amt zu führen, benötigen sie aber auch die Stimmen ihrer ehemaligen Koalitionspartner, der proeuropäischen Liberalen, oder der prorussischen Kommunisten. Sollte sich die moldauische Legislative bis zum 9. März auf eine neue Regierung nicht einigen, werden folglich in Republik Moldau vorgezogene Wahlen stattfinden.


  • Berlinale: Orso d’Argento per il regista romeno Radu Jude

    Berlinale: Orso d’Argento per il regista romeno Radu Jude

    Il romeno Radu Jude ha vinto l’Orso d’Argento per la regia con la pellicola “Aferim!” alla 65/a Berlinale, dove è stata presentata in prima mondiale. Alla stessa categoria, un secondo Orso d’Argento è andato alla polacca Malgorzata Szumowska, per il film “Body”. Quest’anno, l’Orso d’Oro è stato aggiudicato dal film “Taxi” del regista iraniano Jafar Panahi. Tom Courtenay è stato insignito del premio per il migliore attore nel film “45 Years” del regista Andrew Haigh, mentre Charlotte Rampling ha vinto alla categoria destinata alle attrici per lo stesso film.

  • Berlinale 2015: „Aferim!“ von Radu Jude gewinnt Silbernen Bären für Regie

    Berlinale 2015: „Aferim!“ von Radu Jude gewinnt Silbernen Bären für Regie

    Ein Balkanwestern in Schwarz-Wei‎ß: In der Walachei des Jahres 1835 suchen ein Landjäger und sein Sohn einen entlaufenen Roma-Sklaven und begegnen dabei Menschen unterschiedlicher Herkunft und Gesinnung. Am Mittwoch war der Film Aferim!“ des rumänischen Regisseurs Radu Jude auf der Berlinale zu sehen, Samstagabend wurde der Streifen mit dem Silbernen Bären für die beste Regie (zusammen mit Body“ von Małgorzata Szumowska) geehrt.



    Der bis jetzt beste, originellste Film von Radu Jude“, schreibt die amerikanische Fachzeitschrift Variety über Aferim!“, den dritten abendfüllenden Spielfilm des rumänischen Regisseurs, eine Produktion, die für den offiziellen Wettbewerb der Internationalen Filmfestspiele Berlin 2015 ausgewählt wurde. Variety lobt die Regie des Films und das Drehbuch von Radu Jude und Florin Lăzărescu über Ausgrenzung und Ständeordnung in der Walachei des 19. Jh. Bemerkenswert seien auch die Leistung der Darsteller, vor allem jene Toma Cuzins als flüchtiger Sklave, sowie die exzellente Kameraführung von Marius Panduru in diesem Schwarz-Wei‎ß-Streifen. Auch The Hollywood Reporter schreibt nur Gutes über den Spielfilm von Radu Jude: Das ist ein starker Wettbewerbsteilnehmer: Der Film macht einen sehr guten Gesamteindruck, das Thema ist aktuell, das Drehbuch ist hart und amüsant zugleich. Der gegenwärtige Rassismus gegen die Roma in Osteuropa war eine Inspirationsquelle für mehrere starke Spielfilme der letzten Jahre. »Aferim!« geht aber an die historischen Wurzeln dieses so aktuellen Themas — in ihrem Drehbuch erzählten Radu Jude und Florin Lăzărescu echte Erfahrungen der Roma-Sklaven im Donaufürstentum Walachei. Am wichtigsten ist, dass es den Drehbuchautoren gelungen ist, dieses dunkle Thema auf amüsante und persönliche Art darzustellen, ohne daraus eine hölzerne, realsozialistische Predigt zu machen“, so The Hollywood Reporter.



    Aferim!“ (ein im Rumänischen veraltetes Wort türkischer Herkunft, zu deutsch in etwa: Bravo!“, Gut gemacht!“) ist ein Historien-Film in Schwarz-Wei‎ß, man könnte sagen ein Western im Fürstentum Walachei des Jahres 1835. Im “Tagesspiegel” wurde nach der Berliner Premiere der Film folgenderma‎ßen vorgestellt:



    “Zwei Männer, Vater und Sohn, reiten durch die Walachei, durch Wälder, Steppe und Sümpfe. Der Vater ist Hauptmann, er hat einen Steckbrief dabei. Gesucht wird der junge Carfin, er soll die Frau des Bojaren verführt haben. Carfin ist Zigeuner — das Wort Roma gibt es im Sprachgebrauch der Mehrheitsbevölkerung noch nicht. Roma sind Sklaven, Gesindel. Die Leibeigenschaft wurde in den Donaufürstentümern erst um 1850 verboten, vorher konnten die Fürsten mit ihren“ Roma beliebig verfahren, sie weiterverkaufen (aber nur als ganze Sippschaft) oder wie Tiere behandeln, nur getötet werden durften sie nicht. Zigeuner“, das bekommt man in Aferim!“ reichlich zu hören, sind Krähen, Maden, mieses Pack. Der Hauptmann und sein Sohn sprechen eine räudige, aggressive Sprache, wie überhaupt alle, die sie auf ihrem Ritt treffen, Bauern und Popen, Türken, Kinder, Trinker in einer Spelunke. Eine Welt voller Ausbeutung, Willkür, Korruption, in der auch Frauen Menschen zweiter Klasse sind und Ehebruch grausam bestraft wird. Und das mitten in der spröden Schönheit der Walachei, die der Film in grobkörnigen Schwarz-Wei‎ß-Aufnahmen festhält.”



    Gedreht wurde Aferim!“ in der Dobrudscha, im Măcin-Gebirge und im Süden Rumäniens, in der Umgebung von Giurgiu, mit einem Budget von 1,4 Mio. Euro. Eine zentrale Frage des Films ist die Roma-Sklaverei in der Walachei des 19. Jh. Mehr dazu vom Regisseur Radu Jude:



    Der Film handelt nicht nur von der Leibeigenschaft. Da aber über diesen Teil der rumänischen Geschichte nur wenig gesprochen wird, kommt die Sklaverei der Roma am stärksten in Erscheinung. In dem Film geht es um viele andere Themen: die Situation der Frauen, die Religion, die Art und Weise, wie Ideen von einem Menschen zum anderen weitervermittelt werden, die Toleranz, all diese Themen kommen in meinem Film vor. Was ich damit sagen wollte, ist, dass ein soziales Phänomen, wie auch ein Phänomen im Privatleben, tiefe Wurzeln in einer näheren oder entfernteren Vergangenheit hat. Oft vergessen wir diesen Aspekt. Wir sollten aber die Verantwortung für unsere Vergangenheit übernehmen, und das wollen wir meistens nicht, weil es uns nicht leicht fällt. Auch bei ganzen Gesellschaften gilt, was Freud über das Individuum sagte: Was wir zu verdrängen versuchen, kommt auf uns zurück. Deshalb bin ich der Ansicht, dass jede Gesellschaft die unangenehmen Zeiten und Ereignisse in ihrer Geschichte immer wieder in Erinnerung bringen sollte.“




    Aferim!“ ist die wichtigste rumänische Kinoproduktion seit 2010, als Die Autobiographie des Nicolae Ceauşescu“ von Andrei Ujică und Aurora“ von Cristi Puiu gedreht wurden. Der 1977 geborene Regisseur Radu Jude ist bereits bei seinem dritten abendfüllenden Spielfilm und kommt in die Reihen der besten rumänischen Kinomacher. Dieses Kunstwerk wird zum Klassiker des rumänischen Kinos und ist bereits eine starke Präsenz in den öffentlichen Debatten“, schreibt der Filmkritiker Andrei Gorzo. Der Regisseur Radu Jude spricht über seine Inspirationsquellen für Aferim!“:



    Für meinen Film hatte ich unterschiedliche Inspirationsquellen, nicht nur kinematographische. Was mich am meisten interessierte, war, wie man eine geschichtliche Rekonstruktion schaffen kann, ohne die Kinogänger an der Nase herumzuführen. Ich wollte eine Scheibe echten Lebens mit der Kamera aufnehmen. Darüber gibt es lange Diskussionen, manche Kinotheoretiker erklären sich gegen historische Spielfilme, weil sie meinen, solche Streifen seien ein Versto‎ß gegen den Grundsatz der Kinokunst. Ich wollte aber einen Spielfilm drehen (auch wenn mein Projekt vom geschichtlichen Gesichtspunkt schwer einzustufen ist) und deshalb gab ich den Zuschauern gewisse Hinweise, dass sie sich eigentlich einen Spielfilm anschauen, und dass sie sich darüber gewisse Fragen stellen sollten, um ihre eigenen Antworten zu finden. In »Aferim!« wurde alles dicker aufgetragen — das ist weder gut noch schlecht. Es ist blo‎ß ein Versuch, den Zuschauern zu signalisieren, dass sie das Vorgeführte nicht als vorgefertigte Kost aufnehmen sollten.“




    Der Spielfilm Aferim!“ von Radu Jude ist eine Produktion von Hi Film Productions und wird Anfang März in die rumänischen Kinos kommen.

  • Radu Jude won the Silver Bear for Best Director in Berlin

    Radu Jude won the Silver Bear for Best Director in Berlin

    The Romanian director Radu Jude with his film “Aferim!” won the Silver Bear for Best Director in the 65th Berlin International Film Festival on Saturday. A second Silver Bear for Best Director was awarded to the Polish director Malgorzata Szumowska for her film “Body”.



    Aferim!” is a 2015 Romanian drama film directed by Radu Jude. It was screened in the main competition section of the 65th Berlin International Film Festival.

  • Berlinala 2015: Radu Jude, Ursul de Argint pentru regia “Aferim!”

    Berlinala 2015: Radu Jude, Ursul de Argint pentru regia “Aferim!”

    Regizorul român Radu Jude a câștigat Ursul de Argint pentru regie la Festivalul Internațional de Film 2015 de la Berlin cu producția “Aferim!”. Premiera mondială a filmului “Aferim!” a avut loc în cadrul proiecțiilor din competiția internațională a Berlinalei, pe 11 februarie.



    Regizorul român a subliniat că premiul aparține întregii echipe care a lucrat la acest proiect și că își dorește ca autoritățile române să susțină, în viitor, mai mult, filmul românesc de calitate.



    “Aferim!” este un un film istoric a cărui acțiune are loc în Țara Românească a începutului de secol XIX. Un zapciu, interpretat de actorul Teodor Corban, însoțit de fiul său (Mihai Comănoiu), caută un rob țigan fugar (Cuzin Toma). Filmul a fost finanțat de Centrul Național al Cinematografiei, Bulgarian National Film Center, Czech Cinematography Fund, Programul MEDIA al Uniunii Europene și susținut de Eurimages — fondul Consiliului Europei alocat cinematografiei.



    Un al doilea Urs de Argint pentru regie a fost câștigat de Malgorzata Szumowska cu filmul “Body”.



    Radu Jude s-a aflat în competiție cu mari nume ale cinematografiei mondiale, printre care Werner Herzog, Terrence Malick, Peter Greenaway sau Jafar Panahi. Filmul “Taxi”, al cineastului iranian Jafar Panahi a câștigat sâmbătă premiul Ursul de Aur la cea de-a 65-a ediție a Festivalului Internațional de Film de la Berlin.

  • Le long-métrage « Aferim! », du réalisateur Radu Jude à Berlin

    Le long-métrage « Aferim! », du réalisateur Radu Jude à Berlin

    La publication mentionnée apprécie les décisions du réalisateur, les mérites du scénario, cosigné par Radu Jude et Florin Lăzărescu, la prestation des acteurs, notamment celle de Toma Cuzin, et la qualité de l’image en noir et blanc réalisée par Marius Panduru. The Hollywood Reporter, cette autre publication importante de l’industrie du cinéma aux Etats-Unis, vante elle aussi le film de Radu Jude: « Le concurrent a des chances d’être primé, à considérer l’aspect impressionnant, l’actualité du sujet et le scénario extrêmement amusant de son film.



    Ces dernières années, le racisme dirigé contre la communauté rom d’Europe de l’Est a inspiré bien des productions cinématographiques remarquables. Le long-métrage « Aferim! » réussit à remonter jusqu’aux racines historiques de ce thème si actuel. Pour écrire le scénario, le réalisateur Radu Jude et l’écrivain Florin Lăzărescu ont puisé dans des expériences réelles vécues par les esclaves roms. Ce qui plus est, ils parviennent à transposer ce sujet sombre en un thème à la fois drôle et personnel, en évitant de le transformer en un discours rigide de réalisme socialiste », écrit encore The Hollywood Reporter.



    « Aferim! », qui compte parmi les projets cinématographiques d’envergure de ces derniers temps, est un film historique. L’action se passe en Valachie, au début du XIXe siècle, lorsque tous les Tsiganes étaient esclaves. Un sergent de ville et son fils, dans les rôles desquels on retrouve Teodor Corban et Mihai Comănoiu, sont sur les traces d’un esclave tsigane fugitif (Cuzin Toma). Le tournage du film « Aferim! », qui a eu lieu dans les Monts Măcin, en Dobroudja (sud-est de la Roumanie), et dans la région de Giurgiu (sud), a coûté 1 million 400 mille euros. La plupart des décors a dû être reconstituée, afin de rendre l’influence turque très présente à l’époque. C’est ce qui explique d’ailleurs le titre du film. Mot d’origine turque, « Aferim! » se traduit par « bravo ». « Les Tsiganes sont-ils des êtres humains? D’où viennent-ils? Ce sont des questions que l’humanité s’est posée à travers les siècles, surtout au milieu du XIXe », affirme Constanţa Vintilă-Ghiţulescu, consultante en histoire du film « Aferim ».



    Voici les propos du réalisateur Radu Jude: « Le film ne traite pas uniquement de l’exploitation esclavagiste des gitans. Pourtant, vu que l’on n’en a pas beaucoup parlé, c’est ce qui capte le plus l’attention. D’autre thèmes sont disséminés à travers le film : la condition de la femme, la religion, la manière dont les idées sont véhiculées, la tolérance. Ce que j’ai souhaité exprimer, c’est le fait que, tout comme pour un phénomène de la vie individuelle, un phénomène social trouve partiellement son origine dans un passé plus ou moins lointain. Souvent on oublie cet aspect, car cela implique une certaine responsabilité vis-à-vis du passé, responsabilité que l’on ne souhaite pas ou que l’on a du mal à assumer. Et je pense que pour les sociétés il se passe le même phénomène dont Freud parlait en se rapportant à l’individu : ce que l’on a refoulé nous revient. C’est pourquoi je pense qu’il est très important que toute société se rappelle périodiquement les choses plus ou moins désagréables. »



    « Aferim » est le plus important film roumain réalisé depuis 2010 — année de l’« Autobiographie de Nicolae Ceauşescu » du cinéaste Andrei Ujică et d’« Aurora » signé par Cristi Puiu. « Aferim », troisième long métrage de Radu Jude (37 ans), « Aferim » propulse presque son réalisateur à la tête du peloton des meilleurs cinéastes roumains contemporains. Cette œuvre du 7e art, qui deviendra classique dans la cinématographie roumaine, est aussi une intervention pertinente à l’agenda des débats publics actuels — estime le critique Andrei Gorzo. Repassons le micro à Radu Jude: « J’ai eu des sources d’information en tous genres, et pas seulement des sources du cinéma. En fait, ce qui m’a intéressé le plus, c’était comment réaliser une reconstruction historique sans berner le spectateur, lui donnant l’illusion de voir une tranche de vie captée par la caméra. Et à cet effet, c’est une discussion très longue, certains théoriciens du cinéma sont contre le film historique et considèrent qu’il nie le côté fondamental du cinéma. Ma préoccupation a pourtant été de faire un film — même s’il est difficile de lui conférer un cadre historique — et j’ai souhaité que le spectateur ait un indice que ce qu’il voit n’est qu’un film et que les images en question doivent être interrogées par lui pour arriver à ses propres réponses. Dans « Aferim ! », la convention est tracée dans des touches plus épaisses, ce qui n’est ni bien, ni mauvais ; c’est juste une tentative de signaler au spectateur qu’il doit faire attention et ne pas prendre les choses au premier degré ».



    Une des intentions à la base de son nouveau film, dit Radu Jude, a été de faire une étude comparée de l’histoire des mentalités, de questionner certaines des coutumes et des idées reçues : « Je me réfère aux gens qui ont une certaine disponibilité pour la communication que tout acte artistique présuppose, y compris un livre ou un film. J’ai utilisé ici une phrase qui m’a beaucoup ému, Wittgenstein termine son premier livre en disant quelque chose comme : « j’espère que ce livre ne soit qu’une échelle sur laquelle le lecteur monte, et qu’enfin il jette l’échelle et qu’il réfléchisse par ses propres moyens ». Bien sûr, je ne me compare pas à Wittgenstein, mais c’est aussi ce que je souhaiterais — que le film ne soit qu’un petit pas dans une direction que les spectateurs éventuels parcourent seuls et qu’ils arrivent plus loin que le film ne les emmènera ».



    Le long métrage « Aferim ! » de Radu Jude sortira en Roumanie début mars. (trad Mariana Tudose, Dominique)




  • “Aferim!”  în competiţia oficială a Festivalului de Film de la Berlin 2015

    “Aferim!” în competiţia oficială a Festivalului de Film de la Berlin 2015

    “Cel mai realizat şi original film regizat până acum de Radu Jude”, scrie publicaţia Variety despre Aferim!”, cel de-al treilea lungmetraj al regizorului român, selecţionat în competiţia oficială a Festivalului Internaţional de Film de la Berlin (5-15 februarie). Variety apreciază deciziile regizorale şi modul cum prejudecăţile epocii au fost aduse pe ecran de scenariul scris de Radu Jude şi Florin Lăzărescu, dar şi prestaţia actorilor, mai ales pe cea a lui Toma Cuzin, şi excelenta imagine pe peliculă alb-negru realizată de Marius Panduru. Şi The Hollywood Reporter laudă filmul realizat de Radu Jude: “Pare un concurent cu şanse la premii, dacă e să ne luăm după aspectul impresionant, subiectul de actualitate şi scenariul extrem de amuzant. Rasismul contemporan împotriva romilor din Estul Europei a inspirat mai multe filme puternice în ultimii ani. Dar Aferim! ajunge la rădăcinile istorice ale acestui subiect atât de actual, iar Jude şi co-scenaristul său, scriitorul Florin Lăzărescu, se inspiră din experienţele reale ale sclavilor romi. Cel mai important este faptul că ei reuşesc să transforme această temă sumbră într-una în egală măsură amuzantă şi personală, fără să devină o dură predică socialist-realistă”, mai scrie The Hollywood Reporter.



    Unul dintre cele mai de amploare proiecte cinematografice româneşti din ultimii ani, “Aferim!” este un un film istoric a cărui acţiune are loc în Ţara Românească a începutului de secol XIX, când toţi ţiganii erau robi. Un zapciu, interpretat de actorul Teodor Corban, însoţit de fiul său (Mihai Comănoiu) caută un rob fugar (Cuzin Toma). Aferim!” a fost filmat în Dobrogea, în Munţii Măcinului şi zona Giurgiului, cu un buget de un milion 400 de mii de euro. Cele mai multe dintre decoruri au fost reconstruite, pentru a ilustra influenţa turcă. De aici şi numele filmului, “Aferim!”, care în traducere înseamnă “bravo”. Probabil că întrebarea continuă de-a lungul secolelor, dacă ţiganii sunt sau nu sunt oameni, fiinţe umane, de unde vin? Este o continuă căutare, mai ales la jumătatea secolului al XIX-lea”, spune Constanţa Vintilă-Ghiţulescu, consilier istoric al filmului Aferim”. Regizorul Radu Jude: ”Filmul nu e doar despre fenomenul robiei. Dar, având în vedere că s-a vorbit puţin despre acest fenomen, robia ţiganilor iese în faţă cel mai mult. Sunt o mulţime de alte teme, condiţia femeii, religia, felul în care ideile se transmit de la o persoană la alta, toleranţa, toate aceste teme sunt diseminate în cadrul filmului. Ceea ce am dorit să exprim este că un fenomen social, la fel ca un fenomen din viaţa personală, îşi are cel puţin o parte din cauze într-un trecut mai apropiat sau mai depărtat. De foarte multe ori, uităm acest aspect, pentru că ar trebui să avem o anumită responsabilitate faţă de trecut, responsabilitate pe care nu vrei sau ţi-e dificil s-o asumi. Şi cred că în privinţa societăţilor se petrece acelaşi lucru de care vorbeşte Freud făcând referire la individ, ceea ce refulăm se întoarce. De aceea, cred că este foarte important ca orice societate să-şi amintească periodic lucrurile mai mai mult sau mai puţin neplăcute.”



    “Cel mai important film românesc din 2010 încoace (adică din anul “Autobiografiei lui Nicolae Ceauşescu” de Andrei Ujică şi al “Aurorei”, regizat de Cristi Puiu) se numeşte Aferim! şi îl aduce pe regizorul său, Radu Jude (născut în 1977 şi aflat la al treilea film de lungmetraj), foarte aproape de poziţia de conducere a plutonului format din cei mai importanţi cineaşti români contemporani. Această operă de artă care pe viitor va deveni clasică în cinematografia românească este şi o intervenţie percutantă în agenda dezbaterilor publice ale momentului” scrie criticul Andrei Gorzo.



    Regizorul Radu Jude: ”Am avut surse de inspiraţie de toate felurile, nu doar cinematografice. De fapt, lucrul care m-a interesat cel mai tare a fost cum realizezi o reconstrucţie istorică fără a-l păcăli pe spectator, dându-i iluzia că vede o felie de viaţă captată de cameră. Şi în acest sens e o discuţie foarte lungă, unii teoreticieni ai cinema-ului sunt împotriva filmului istoric şi consideră că filmul de tipul acesta neagă natura fundamentală a cinematografului. Preocuparea mea a fost totuşi de a face un film –chiar dacă e dificil de încadrat din punct de vedere istoric- şi atunci am dorit ca spectatorul să aibă un indiciu că ceea ce vede nu este decât un film şi că imaginile respective trebuie interogate de către el pentru a ajunge la propriile răspunsuri. În “Aferim!” convenţia este trasată în tuşe mai groase, ceea ce nu e nici bine, nici rău, este doar o încercare de a-i semnala spectatorului că trebuie să fie atent şi să nu ia lucrurile de-a gata”.



    Una din intenţiile care a stat la baza noului său film, spune Radu Jude, a fost de a face un studiu comparat al istoriei mentalităţilor, de a chestiona unele din ideile şi cutumele primite de-a gata.



    Mă refer la oamenii care au o anumită disponibilitate pentru comunicarea pe care o presupune orice act artistic, inclusiv o carte sau un film. M-am folosit aici de o frază care pe mine m-a emoţionat foarte tare, Wittgenstein îşi termină prima carte spunând cam aşa: sper ca această carte să fie doar o scară pe care cititorul să urce, iar la final să arunce scara şi să gândească pe cont propriu”. Nu mă compar, bineînţeles, cu Wittgenstein, dar asta mi-aş dori şi eu, ca filmul să nu fie decât un mic pas într-o direcţie pe care eventualii spectatori să o parcurgă singuri şi să ajungă mult mai departe decât îi va duce filmul.”



    O producţie Hi Film, lungmetrajul “Aferim!” de Radu Jude, va avea premiera în cinematografele din România la începutul lunii martie.

  • 05.02.2015

    05.02.2015

    Corruption — En Roumanie, les procureurs anticorruption ont demandé l’approbation de la Chambre basse du Parlement afin de placer en garde à vue la députée Elena Udrea — ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme -, accusée de corruption dans deux dossiers. L’ancienne ministre a rejeté les accusations et a repris ses critiques à l’adresse du directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea. La demande de la DNA de placer Elena Udrea en garde à vue a déjà été discutée par la Commission juridique de la Chambre des députés et elle sera soumise au vote de l’assemblée plénière.



    Justice — Le Sénat de Bucarest a adopté aujourd’hui en session plénière le projet de loi par lequel la Roumanie acceptera la juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice. Cet acte réglementaire, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, permettra de solutionner d’éventuels différends entre Etats. La démarche a lieu six ans après l’obtention par la Roumanie d’une victoire historique à la Cour de justice de La Haye, dans un procès l’opposant à l’Ukraine.



    Négociations — Les négociations entre la Roumanie et le FMI en marge de l’accord actuel vont bon train, a déclaré, à Bucarest, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu. Ce troisième accord préventif de crédit depuis 2009 avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne, en déroulement, s’achève à l’automne. Se trouvant à Bucarest en mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers des trois bailleurs de fonds discutent avec les autorités roumaines des récentes évolutions et priorités dans les réformes économiques.



    Défense — La mise en place de la Force de réaction rapide, la structure de défense collective de l’OTAN la plus importante depuis la fin de la Guerre froide, domine aujourd’hui, à Bruxelles, l’agenda de la réunion des ministres de la Défense des Etats de l’Alliance. En 48 h tout au plus, cette Force de réaction rapide devrait pouvoir être déployée dans un pays ou une région de l’OTAN faisant l’objet de menace ou d’attaque. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé que plusieurs centres de commande militaire seraient construits en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie. La réunion de Bruxelles, à laquelle participe aussi le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a lieu dans un contexte spécial, étant donné la crise d’Ukraine.



    Film — L’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du festival de film de Berlin, dont la 65e édition s’est ouverte aujourd’hui, est « Aferim » , de Radu Jude, dont la première mondiale aura lieu le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, sera lui aussi présenté à Berlin, mais dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.



    Football — L’équipe de football de la Roumanie figure au 5e groupe, aux côtés du Danemark, de l’Arménie, du Pays de Galles, de la Bulgarie et du Luxembourg, dans les qualifications au Championnat européen des moins de 21 ans, qui aura lieu en Pologne en 2017, suite au tirage au sort de Nyon. Les 52 équipes représentatives ont été partagées en six urnes par valeur, et la Roumanie s’est retrouvée dans la deuxième. Les 9 gagnantes des groupes se qualifient directement au tournoi final, et les quatre meilleures occupantes des secondes places disputeront un play-off pour décider des deux dernières sélectionnées qui participeront à l’Euro 2017.

  • Rumänisches Kino feiert neuen Erfolg

    Rumänisches Kino feiert neuen Erfolg

    Das rumänische Kino hat bei der Preisverleihung der Europäischen Filmakademie (EFA) am Samstag in Berlin einen neuen Erfolg gefeiert. Jedes Jahr verleiht die EFA die sog. europäischen Oscars“ an die besten Filmproduktionen des alten Kontinents. Bei dem 26. Europäischen Filmpreis erhielt die rumänische Produzentin Ada Solomon, die den Berlinale-Gewinner 2013 Poziţia copilului“ (auch als Child’s Pose“ und Mutter und Sohn“ bekannt) des Regisseurs Călin Peter Netzer produziert hatte, den Europäischen Koproduktionspreis EURIMAGES. Ada Solomon wurde als bedeutende Persönlichkeit des rumänischen Kinos vorgestellt, deren unbhängige Produktionen bei wichtigen internationalen Filmfestivals, zum Beispiel in Locarno und in Berlin preisgekrönt wurden. Ihre Dankrede bei der EFA-Gala in Berlin begann Ada Solomon mit einem Zitat des gro‎ßen Politikers Nelson Mandela, der Ende dieser Woche aus dem Leben geschieden war:



    Ich werde mit einem Zitat von Nelson Mandela beginnen: ‚Alles scheint unmöglich bis zu dem Zeitpunkt, wenn es in Erfüllung geht.‘ Ich hätte nie geglaubt, da‎ß ich in Berlin, im Herzen Europas, auf derselben Bühne mit Enrico Morricone, Pedro Almodovar, Catherine Deneuve und Wim Wenders stehen würde.“



    Ferner sagte Ada Solomon, der Preis, der ihr in Berlin verliehen wurde, sei vor allem ein Preis für alle Leute, die von ihren Träumen überzeugt wurden und dazu beigetragen hatten, da‎ß diese Träume in Erfüllung gehen. Ihr gehe es mit den Filmen darum, einer gegenwartsbesessenen Zeit etwas entgegenzusetzen, das länger Gültigkeit hat. Ihre Filme hätten meistens einen Bezug zur Familie, sagte Ada Solomon. Sie produzierte auch den von EURIMAGES geförderten Film Din dragoste, cu cele mai bune intenţii“ (Best intentions“) von Adrian Sitaru, der zwei Preise beim Internationalen Filmfestival Locarno 2011 gewann sowie zweifach mit dem rumänischen Filmpreis Gopo“ ausgezeichnet wurde. Zu Solomons weiteren Arbeiten zählt zudem Radu Judes Toată lumea din familia noastră“, (Everybody in Our Family“) der, ebenfalls von EURIMAGES unterstützt, sechs Gopo“ sowie den Preis Herz von Sarajevo“ als bester Film beim Sarajevo Film Festival 2012 erhielt. Zu ihren zukünftigen Projekten gehört auch die weitere Zusammenarbeit mit Radu Jude, sagte noch Ada Solomon:



    Der nächste Film von Radu Jude trägt den Titel ‚Aferim‘ (ein türkisches Wort, das in etwa ‚bravo‘ bedeutet) und ist eine Art minimalistischer Balkan-Western, wenn man so etwas sagen darf. Der Film präsentiert alt eingesessene Mentalitäten, die Art und Weise, wie Mentalitäten von Generation zu Generation über längere Zeit übermittelt werden und welchen Einflu‎ß diese tiefverwurzelten Mentalitäten auf unsere heutige Entscheidungen haben. Sehr oft vergessen wir, unsere Aktionen aus einer sozial-historischen Perspektive zu betrachten.“



    Und noch eine Erfolgsmeldung aus der Filmbranche: Closer to the Moon“, der jüngste Spielfilm des rumänischen Regisseurs Nae Caranfil, eröffnete als Weltpremiere das Filmfestival Making Waves“ in New York und wurde von den Amerikanern sehr gut aufgenommen. Der Film erzählt die Geschichte des sogen. Gro‎ßen Kommunistischen Bankraubes“ von 1959. Es geht dabei um den spektakulären Überfall und Raub eines Geldtransportes der Rumänischen Nationalbank. Die Überraschung dabei: Die sechs mutma‎ßlichen Täter waren alle überzeugte Kommunisten jüdischer Abstammung, die bis dahin gute Verbindungen zum damaligen Machtapparat und zur Securitate gehabt hatten. Fünf von ihnen wurden nach einem Schauprozess hingerichtet, bis heute sind aber viele Fragen offen geblieben. Das renommierte US-Filmmagazin Variety bezeichnete den Streifen als überraschend amüsante schwarze Komödie, die beim amerikanischen Publikum Erfolg haben könnte.