Tag: alcool

  • Les priorités de la sessions du Parlement

    Les priorités de la sessions du Parlement

    Le Senat et la Chambre des Députés de Bucarest ont entamé
    ce lundi la deuxième session ordinaire du Parlement de cette année. Parmi leurs
    priorités : un paquet de lois visant des modifications fiscales et la réforme
    de l’administration sur lequel le gouvernement envisage engager sa
    responsabilité, une nouvelle loi des pensions de retraite et des punitions plus
    dures pour les chauffeurs qui conduisent sous l’influence de l’alcool ou de la
    drogue.


    Le Premier ministre roumain et leader du Parti social
    démcorate, Marcel Ciolacu, a déclaré :


    « Nous savons qu’il y a beaucoup d’inégalités
    dans l’ancienne loi des retraites. Il y a toujours des pensions de retraite dont
    le niveau ne dépasse pas les 1 500 lei (soit 300 euros) mais il y a aussi des
    personnes dont la pension de retraite atteint les 30 000 ou 40 000 lei (soit 6
    000 ou 8 000 euros). Nous avons discuté avec nos collègues de l’idée que ce paquet
    soit inclus dans une seule loi, à savoir celle sur laquelle nous assumerons la
    responsabilité et qui comportera tant les mesures de lutte contre l’évasion
    fiscale et les reformes de l’administration locale, que des mesures censées
    obtenir un déficit budgétaire inférieur à celui de l’année dernière »
    a précisé Marcel Ciolacu.


    D’ailleurs, la semaine dernière, à Bruxelles, le premier
    ministre roumain a essayé justement de convaincre la Commission européenne que
    l’Exécutif de Bucarest avait la capacité de respecter la nouvelle cible du
    déficit budgétaire de cette année, ayant un taux plus élevé que celui assumé initialement
    par la Roumanie, soit de 4,4 %. Tout cela afin de couvrir l’aide que Bucarest
    avait accordée à l’Ukraine et à la République de Moldova voisines. Qui plus
    est, le Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) et les régimes
    spéciaux de retraites ont figuré aussi à l’agenda de ces récentes négociations.


    A leur tour, les partenaires des sociaux-démocrates au
    sein du gouvernement, les libéraux, ont annoncé qu’une nouvelle loi des
    retraites, censée résoudre les inégalités du système, était une priorité.


    Quand même, pour le moment, le document concernant la
    réforme des régimes spéciaux de retraites a été déclaré partiellement
    inconstitutionnel par les juges de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, même
    si les modifications opérées étaient une exigence du PNRR.


    En même temps, l’Opposition prépare une motion de censure
    si le nouveau paquet de mesures fiscales et budgétaires est adopté, en
    engageant la responsabilité du Gouvernement. Le leader de l’Union Sauvez la
    Roumanie, Cătălin Drulă, estime qu’une augmentation des taxes et des impôts
    n’est pas une solution viable. Il accuse :


    « Monsieur Ciolacu se prépare pour enterrer
    l’économie roumaine ! La croissance économique a déjà ralenti, elle stagne
    en fait, les entreprises se plaignent, la demande diminue, les ventes aussi,
    alors qu’eux, ils veulent augmenter les taxes et chasser les investisseurs de
    Roumanie. Pourquoi ? Pour payer la facture de leur chaos budgétaire
    »
    a martelé Cătălin Drulă.



    Le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, quant à
    lui, a assuré Bruxelles que la Roumanie était un partenaire crédible,
    responsable et surtout équitable, tant du Conseil que de la Commission et du
    Parlement européen. Les experts du gouvernement roumain continuent de discuter
    avec les responsables européens afin de renégocier le Plan National de Relance
    et de Résilience, selon les principes établis par le Premier ministre lors des
    réunions qu’il a eues à Bruxelles. Et pour cause. Ce n’est qu’après avoir
    constaté la mise en place des réformes par le gouvernement de Bucarest, que la Commission
    européenne proposera au Conseil européen une renégociation du taux du déficit
    budgétaire, ce qui permettra à Bucarest d’obtenir la permission d’avoir un taux
    plus élevé du déficit. Une décision sur ce nouveau taux pourrait être prise avant
    la fin de cette année.

  • 01.08.2022

    01.08.2022

    Code fiscal – Une partie des modifications au code fiscal approuvées à la mi-juillet par le gouvernement de Bucarest sont entrés en vigueur aujourd’hui. Parmi elles, la majoration des accises appliquées aux cigarettes et au tabac, ainsi qu’à l’alcool et aux produits alcoolisés, la majoration des impôts sur les gains issus des jeux du hasard mais aussi la réduction des plafonnements aux exemptions d’impôts accordées aux salariés du BTP, de l’agriculture et de l’industrie alimentaire. D’autres modifications au Code fiscal seront appliquées le 1er janvier 2023.

    Exercice – La ville-port de Constanta dans le sud-est accueille aujourd’hui un exercice multinational organisé par les Forces navales roumaines. Il se déroule au large de la Roumanie et dans le port militaire de Constanta. Y participent 240 militaires roumains et 60 étrangers, de six pays : Azerbaïdjan, Bulgarie, France, Géorgie, Etats Unis et Turquie. L’exercice contribue à l’instruction dans des domaines tels la lutte contre les dispositifs explosifs improvisés et contre les mines, ainsi qu’à la consolidation de l’interopérabilité entre les forces participantes.

    Recensement – Le recensement de la population s’est achevé en Roumanie ce dimanche. L’institut national de la statistique avait prolongé à deux reprises déjà la période du recensement, afin d’offrir du temps supplémentaire aussi à ceux qui n’ont pas pu se faire recenser pour différentes raisons. Selon le directeur de communication de l’Institut national de la statistique, Cătălin Raiu, plus de 90% de la population de la Roumanie s’est fait recenser jusqu’ici. La capitale et les grandes villes ont enregistrés les taux de participation au recensement les plus bas.

    Postes frontières – Les Roumains qui arrivent et qui partent de Roumanie pendant les vacances se confrontent à des temps d’attente très élevés dans les postes-frontière. Les files d’attentes comptent plusieurs kilomètres au poste frontière de Nadlac 2 dans l’ouest, sur les deux sens. Ce weekend, un demi-million de personnes ont transité les frontières du pays dans les deux sens.

    Pompiers – Les pompiers roumains ont achevé leur mission de lutte contre les incendies de végétation en Grèce et seront remplacés dès aujourd’hui par des pompiers d’autres Etats européens, dans le cadre d’un mécanisme commun de protection civile. La mission de la Roumanie a impliqué 56 pompiers qui ont lutte contre les incendies de végétation et de forêt qui ravages la Grèce depuis le début de l’été sur la toile de fond de maximas qui dépassent les 40 degrés. Les opérations de cette année ont été marquées par le crash d’un hélicoptère près de l’île de Samos, crash qui a fait deux morts. L’un des deux survivants était le pilote roumain de l’hélicoptère

    Aéroport – L’aéroport de Baneasa, dans le nord de la capitale roumaine ouvre à nouveau ses portes aujourd’hui, après neuf ans de travaux de modernisation. A Baneasa les formalités d’embarquement devraient se réaliser en moins d’une heure, alors qu’à Otopeni elles durent au moins deux heures. L’aéroport de Baneasa a été inauguré en 1920, mais son histoire commence le 1er août 1912, lorsque la Ligue aérienne roumaine dirigée par le prince George Valentin Bibescu, met en place une école de pilotage pour les pilotes militaires à Băneasa.

    Consulats – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu a annoncé l’ouverture en ce mois d’août des consulats de Londres et Paris, suite à une réforme consulaire démarrée en 2020. « Nous avons mis l’accent sur le recalibrage et la modernisation du réseau consulaire de la Roumanie et adopté des mesures pour la création de nouveaux bureaux consulaires à Chişinău, Madrid, Roma, Londra, Paris, Salzburg, Belfast, Nantes, Valencia et Ismail. Cette année nous avons ouvert les consulats généraux à Chisinau, à Madrid et à Rome, l’année dernière un consulat à été ouvert à Melbourne et durant la deuxième moitié de cette année un consulat général ouvrira ses portes à Nantes, suivi par un bureau consulaire à Belfast et un consulat général à Salzbourg », a précisé M Aurescu. Il a ajouté que l’objectif de l’année 2022 était d’organiser 161 consulats mobiles, mais jusqu’ici leur nombre a franchi les 187, dans le cadre desquels plus de 21 500 services consulaires ont été réalisés.


    Céréales – L’Ukraine a repris lundi ses exportations de céréales pour la première fois depuis le début de l’invasion russe il y a six mois, avec le départ d’un premier bateau du port d’Odessa conformément aux termes d’un accord international qui doit permettre d’atténuer la crise alimentaire mondiale. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a « chaleureusement » salué le départ de ce premier bateau, exprimant l’espoir que la reprise des exportations de céréales ukrainiennes apportera la stabilité et l’aide indispensables a la sécurité alimentaire mondiale. Selon les termes de l’accord, les navires et leur chargement doivent être inspectés à Istanbul, sous l’autorité du Centre de coordination conjointe (CCC), inauguré mercredi dernier. A Kiev, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé que suite à l’invasion cette année la quantité de céréales produites en Ukraine pourrait s’élever cette année à la moitié de la production normale.

    Météo – Le ciel est variable en Roumanie. Ciel couvert notamment sur le relief, mais aussi sur l’est, le sud-est et le centre. Des précipitations sont attendues aujourd’hui, alors que les maximas iront de 24 à 31 degrés. 28 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Les abus à l’encontre des mineurs

    Les abus à l’encontre des mineurs

    Difficile de rassembler des données en temps de pandémie. Pourtant, lorganisation Salvați Copiii (Sauvez les enfants) a réussi à mener à bien ses recherches sur les violences à lencontre des mineurs, et ce grâce aux réponses denfants et de parents. Rien de surprenant, les enfants et les adultes ont des points de vue divergents sur le sujet. Par exemple, 46 % des enfants affirment subir souvent des châtiments corporels dans leur famille, alors que seuls 28 % des parents reconnaissent avoir recours à la violence. Le même écart apparaît dans les résultats des études menées en 2001 et 2013. Le sociologue Ciprian Grădinaru nous en apprend davantage :



    « On constate une légère baisse des agressions verbales, qui reste néanmoins relativement élevée. Certains éléments méritent toutefois dêtre mentionnés. Même si elle reste élevée, la violence physique, soit les coups frappés à la main sans produire de traces sur lenfant a tendance à diminuer, passant de 85 % en 2001, à 46 % en 2021, si lon en croit les réponses fournies par les enfants. Un aspect semble particulièrement inquiétant : la violence physique (coups ou utilisation dobjets) suite à laquelle il reste des traces sur le corps de lenfant na pas diminué et semble même plus élevée en 2021 quelle ne létait en 2013. Même constat pour labus émotionnel ou les menaces. On observe la même tendance pour la négligence de lenfant, lexploitation des enfants et les abus sexuels sur mineurs. Selon les réponses des enfants, seul le recours à de légères violences physiques est en baisse. Le plus probablement, cest ce que nous appelons la reconnaissance du phénomène. Les parents semblent prendre progressivement conscience quil nest pas bien de frapper ou de crier sur un enfant. Si lon en croit les données de 2013, le pourcentage était bien plus faible. Selon les réponses apportées par les enfants au sujet de leur environnement éducatif, on constate une baisse significative de la violence physique, passant de 30 % en 2001 à 5 % en 2021. On ne peut malheureusement pas en dire autant des violences psychologiques dont le pourcentage reste élevé encore aujourdhui. »



    A quoi correspond exactement le terme dabus émotionnel ? Le sociologue Ciprian Grădinaru explique :



    « Labus émotionnel (on emploie de gros mots à la maison ou on est insulté) atteint 12 %. Près de 90 % des enfants interrogés racontent être réprimandés par leurs parents. La moitié affirment être régulièrement témoins de querelles entre les deux parents, ce qui peut représenter une autre forme dabus émotionnel. Deux enfants sur dix affirment que leurs parents ne les laissent pas jouer avec dautres enfants. Un pourcentage similaire affirment quau moins lun des deux parents consomme trop dalcool. Une autre forme plus grave dabus consiste à ne pas nourrir un enfant. Si lon creuse un peu plus la question, on constate quun enfant sur trois affirme ne pas manger ou ne pas manger des repas préparés chez lui. Plus de deux enfants sur dix affirment ne pas consulter de médecin lorsquils sont malades. Dautres racontent rester seuls chez eux la nuit pour soccuper de leurs petits frères ou petites sœurs. Certains affirment rester seuls chez eux pendant plusieurs jours. On parle ici davantage de facteurs socio-économiques que de comportements ou de choix éducationnels des parents. »



    Le pourcentage relatif aux abus sexuels reste aussi très inquiétant : environ 3 % des parents interrogés affirment que leur enfant a été victime dabus sexuels au cours de lannée passée. Pour deux tiers dentre eux, lagresseur est un inconnu, et 2,9 % des adolescents déclarent avoir été victimes de viol. Les experts estiment toutefois que ce chiffre pourrait être sous-estimé. Ciprian Grădinaru nous en dit plus :



    « Près de deux à trois enfants sur dix a déjà vu à la télévision des images à caractère sexuel. Si lon part du principe quil sagit dun tabou, on peut imaginer que ces chiffres sont en fait plus élevés. Ce nest que la partie immergée de liceberg. Près de 7 % des enfants affirment toutefois avoir déjà vu, dans la vie réelle, des adultes dans des poses sexuelles. Ils racontent que des vidéos ou des images les montrant nus ou dans des positions sexuelles ont été postées ou envoyées sur Internet. Ce pourcentage ne semble pas diminuer pour le moment. »



    Quel rôle joue lécole dans la diminution ou dans la prévention de ce type dabus ? Les psychologues scolaires, malheureusement trop peu nombreux, peuvent nous apporter une réponse. Cest le cas dAura Stănculescu qui partage son expérience :



    « Nous cherchons à empêcher ces comportements. Cest en effet plus simple que davoir à les déconstruire plus tard pour rééduquer les enfants ensuite. Cest pourquoi en classe nous travaillons beaucoup sur la communication. Nous leur apprenons à communiquer de manière pertinente. Ainsi, ils apprennent à sexprimer, à parler de leur malaise, et surtout de la cause de ce malaise. Nous leur apprenons à le verbaliser et à se tourner vers la personne qui pourra les aider à résoudre leur problème. Un enfant qui sexprime est un enfant qui a appris à se défendre. Ce qui nous intéresse, cest que les enfants ne restent pas dans ce rôle de victime, car tout traumatisme peut saggraver, et lenfant risque de devenir un adulte malheureux qui se mettra à son tour dans une posture dagresseur. Nous cherchons à instaurer un environnement sain à lécole. »



    Pour ce faire, il faut aussi que la société évolue dans son ensemble, car nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde où persiste la tradition du « qui aime bien châtie bien ».


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • La horinca, un produit traditionnel roumain

    La horinca, un produit traditionnel roumain

    Vous vous souvenez tous que lalcool traditionnel roumain sappelle ţuică, avec la variante pălincă pour lalcool fort. La horinca du Maramureş est forte dune tradition de plusieurs centaines dannées, mentionnée dans des documents des XIIIe – XIVe siècles. Quelle différence y a-t-il entre la ţuica et la horinca ? Réponse avec Ştefan Gogotă, producteur traditionnel de horincă, au micro de Ligia Mihaiescu.



  • A la Une de la presse roumaine 01.10.2018

    A la Une de la presse roumaine 01.10.2018

    Remaniement
    gouvernemental c’est l’expression qui faisait le tour de la presse électronique
    ce lundi matin. Une
    expression accompagnée par deux autres mots – clé « vengeance » et
    « Dragnea ». Mais
    avant de prendre toute décision, il faut attendre le retour de Mme Dancila,
    première ministre, de Strasbourg, où elle a été invitée pour une séance
    extraordinaire consacrée aux manifestations antigouvernementales du 10 août
    dernier à Bucarest et à la situation de l’Etat de droit en Roumanie. La presse écrite se penche aussi sur la consommation d’alcool en Roumanie et constate que :
    « L’alcoolisme est responsable de 40% des hospitalisations », vu qu’en
    Roumanie plus de 3 millions d’adultes consomment de l’alcool hors mesure,
    développant ainsi des troubles physiques et psychiques.

  • A la Une de la presse roumaine – 23.11.2016

    A la Une de la presse roumaine – 23.11.2016

    Transplantations d’organes en suspens
    dans plusieurs hôpitaux roumains, notamment de province, font savoir à
    l’unisson les quotidiens roumains du jour. Des irrégularités graves seraient à
    l’origine de contrôles approfondis entrepris par les autorités. Dans le même
    temps, les journalistes tirent un autre signal d’alarme – les Roumains boivent
    des alcools dangereux, sachant pertinemment qu’ils sont toxiques. Mais qu’est-ce qu’ils mangent aussi ? La
    presse écrite examine la viabilité d’une loi en vertu de laquelle les
    supermarchés devront proposer sur leurs étals 51% de vivres produits en Roumanie,
    une loi qui enfreint le marché libre…



  • A la Une de la presse roumaine – 20.07.2016

    A la Une de la presse roumaine – 20.07.2016

    Sujets divers dans la presse roumaine
    en ligne, ce mercredi. La plupart des sites s’ouvrent sur la même
    nouvelle : «la confirmation d’une 2e infection par le virus
    Zika en Roumanie». Un autre sujet omniprésent dans la presse roumaine : la
    Cour Constitutionnelle se penche sur le mariage des couples homosexuels. Toujours
    ce mercredi, la presse roumaine s’intéresse à la consommation nationale
    d’alcool. Enfin plusieurs journaux chacun des articles au luxe dans lequel vit
    le président turc Recep Tayyip Erdogan.


  • Changements au collège

    Changements au collège

    Aujourd’hui
    nous parlons de nouveau éducation. Tout d’abord nous analyserons la nouvelle
    structure de l’enseignement au collège. Bien qu’élaboré pour la première fois
    suite à un ample débat public et tenant compte des suggestions des élèves, des
    enseignants et des parents, le plan-cadre qui régit les disciplines enseignées
    au collège suscite toujours des controverses. Puis, nous allons passer en revue
    quelques enquêtes portant sur les jeunes roumains. Selon un récent sondage, la
    Roumanie est en tête du classement européen pour ce qui est de la consommation
    d’alcool et de tabac parmi les jeunes. Une autre enquête met en évidence les
    mécontentements des élèves roumains en ce qui concerne le système national
    d’éducation et les matières qu’ils aimeraient étudier au lieu de celles
    figurant au programme.

  • A la Une de la presse roumaine 17.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 17.03.2016

    Plein de sujets intéressants dans la presse roumaine ce jeudi. «17 mars. Le premier jour sans fumée de cigarette». L’occasion pour la presse de se pencher sur un sondage de l’OMS qui place la Roumanie en tête du classement de la consommation d’alcool et de tabac parmi les jeunes. On parle aussi d’un projet censé réduire l’abandon scolaire : de l’argent pour les lycéens à condition de ne pas sécher les cours. Par ailleurs, la nouvelle loi des adoptions vient d’être votée, elle simplifie le processus des adoptions, dans un pays où seulement 562 enfants sur 60.000 ont été adoptés en 2015. Enfin, la presse décrit une journée de la vie en Roumanie : la population diminue de 100 personnes, l’économie augmente de 2 milliards de lei, la construction d’autoroutes avance de 66m, on coupe 14 hectares de forêt, et la liste se poursuit.

  • A la Une de la presse roumaine 07.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 07.01.2016

    Plusieurs quotidiens s’ouvrent aujourd’hui par le bilan de la première année de mandat du président Klaus Iohannis. Autres sujets très débattus ces jours-ci : les détenus et leurs livres, «la taxe sur la pauvreté». La presse nous dit aussi combien dalcool boivent les Roumains. Enfin, parmi les sujets internationaux, la presse roumaine retient les déclarations d’Angela Merkel qui fait son « premier pas en dans la crise des migrants ».


  • Cum să abordăm riscurile adolescenţei

    Cum să abordăm riscurile adolescenţei

    Din 2013, biroul UNICEF
    din România se concentrează asupra adolescenţilor, grup de vârstă ale cărui
    probleme şi identitate sunt considerate neglijate de politicile publice şi
    educaţionale. În cazul lor, riscul dezvoltării unor comportament periculoase e
    mare. Potrivit statisticilor din 2013, 42% dintre adolescenţi au consumat
    băuturi alcoolice cel puţin o dată, 23% dintre ei au fumat cel puţin o ţigară
    în viaţă, procentul adolescenţilor de 16 ani care au consumat droguri cel puţin
    o dată în viaţă este de 10%, iar un sfert din adolescenţii de peste 14 ani
    şi-au început viaţa sexuală. Condiţiile
    sociale, dar şi transformările psihice care-i conduc pe adolescenţi la acest
    gen de comportament, au constituit subiectul unui alt studiu lansat de UNICEF.
    Sandie Blanchet, reprezentant UNICEF în România, ne detaliază rezultatele
    acestei cercetări: Creierul adolescenţilor
    este încă destul de imatur. Unele zone sunt destul de bine dezvoltate, iar
    adolescenţii încă au o capacitate mare de a învaţă multe lucruri. Acesta este
    motivul pentru care atunci când vorbim despre adolescenţi, vorbim şi despre cea
    de-a doua şansă: dacă sunt lucruri pe care nu le-au învăţat în copilărie, încă
    le mai pot învăţa în adolescenţă. Cu toate acestea, creierul adolescenţilor nu
    este pe deplin dezvoltat şi de aceea, unele zone, cele răspunzătoare de
    formularea unor judecăţi şi de autodisciplină, nu sunt maturizate pe deplin,
    astfel încât ei să poată lua decizii adulte.

    Aşadar,
    deşi mintea adolescenţilor este capabilă de performanţe intelectuale mature,
    auto-controlul şi instinctele lor sunt încă imature. Iar părinţii şi educatorii
    trebuie să ţină cont de modul în care creierul lor funcţionează. Daniela
    Dumulescu, psiholog la Universitatea
    Babeş-Bolyai: Spre deosebire de adulţi, adolescenţii nu au
    încă pe deplin formate structurile cerebrale responsabile de control. De aceea
    sunt mai impulsivi, mai predispuşi la riscuri, mai instinctivi şi mai puţin
    raţionali. Sunt atitudini tipice pentru adolescenţi. În plus, sunt mai
    sensibili la emoţii şi vor ca totul să se întâmple acum şi aici. De aici vine
    şi propensiunea lor de a experimenta lucruri noi. De aceea, adultul trebuie să
    ţină cont de această înclinaţie şi să încerce să-l direcţioneze pe adolescent
    să experimenteze lucruri noi într-un mediu sigur. Adolescentul înţelege că are
    un comportament negativ, dar nu are încă dezvoltate acele structuri cerebrale
    care să-i permită să-şi inhibe comportamente. Le percepe ca periculoase, dar nu
    poate să le inhibe.



    Pe
    lângă înclinaţie spre noutate şi senzaţii tari, adolescenţii sunt foarte
    influenţaţi de grupul de prieteni. Aici, în interiorul acestei mini comunităţi,
    ei îşi dezvoltă aşa-numitele norme şi credinţe sociale despre consumul de
    alcool, fumat, consumul de droguri şi viaţa sexuală. Fidelie Kalambay,
    sociolog: Adolescenţii consideră că toate aceste
    practici de risc sunt nesănătoase, nu sunt necesare şi pot afecta imaginea
    socială a unui adolescent sau a unei persoane în general. Dar, deşi majoritatea
    are această credinţă, ei punctează nişte detalii. De pildă, a gusta alcool
    este, totuşi, acceptabil. Fac, deci, o diferenţă între a bea şi a gusta. În
    plus, dat fiind faptul că a fuma şi a consuma alcool sunt obiceiuri răspândite
    în societate, şi adolescenţii le consideră devianţe tolerate. Sunt
    comportamente pe care ei le consideră negative, dar care pot fi tolerate. Îţi
    afectează imaginea de sine, dar nu atât încât să fii exclus din societate
    pentru asta.


    Acest
    gen de raportare atât de la grupul de prieteni, cât şi la societate în general
    – văzută însă tot prin prisma grupului – este valabilă şi în cazul începerii
    vieţii sexuale sau a consumului de droguri. Fidelie Kalambay: În cazul adolescenţilor pe care i-am cercetat, am aflat că ei au
    credinţa empirică predominantă că majoritatea adolescenţilor fumează, consumă
    alcool şi au început viaţa sexuală. Prin
    urmare, zic ei, dacă toată lumea face lucrurile astea, atunci eu nu am nici un
    motiv să nu o fac. Dar, de cele mai multe ori, această supraestimare este
    falsă. În realitate, fumatul, alcoolul şi
    activitatea sexuală timpurie sunt mai puţin răspândite decât cred cei pe care
    i-am intervievat eu. De asemenea, am
    identificat un lucru la care nu ne aşteptam este prezenţa unei alte credinţe
    normative: ei cred că foarte puţini dintre prietenii lor sau, mai degrabă, nici
    unul nu consumă droguri. Noi credem că una din explicaţiile acestei credinţe este
    criminalizarea consumului de droguri. Cei mai mulţi oameni nu recunosc că au
    experimentat diverse droguri. Un alt motiv formulat de noi ca ipoteză este
    nivelul lor scăzut de cunoştinţe despre droguri.



    Pentru UNICEF, ca şi pentru alte organizaţii similare,
    este important ca societatea şi instituţiile să înţeleagă mecanismul psihologic
    al adolescenţilor pentru ca, pornind de aici, să încerce să prevină
    comportamentele periculoase. În acest sens, UNICEF implementează un model nou de intervenţie, în
    cinci oraşe: Bucureşti, Iaşi, Constanţa, Bacău şi Cluj. Este vorba de centrele
    de resurse pentru adolescenţi, înfiinţate împreună cu autorităţile locale şi
    destinate, mai ales, tinerilor din zonele defavorizate. Aici ei pot beneficia de consiliere psihologică, intervenţii în situaţii de criză,
    consiliere educaţională, orientare vocaţională şi profesională şi evaluare
    psiho-socială. În plus, site-ul www.adolescenteen.ro le vine în ajutor prin
    informaţii, dar şi crearea unei grup de sprijin on line.

  • A la Une de la presse roumaine 03.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 03.07.2015

    Sans surprise, la visite à Bucarest du Secrétaire général de lAlliance de lAtlantique Nord, Jens Stoltenberg, est examinée sous toutes ses coutures par la presse écrite bucarestoise. En inaugurant le Commandement allié de Bucarest, il a toutefois assuré quil ny a aucune “menace imminente” guettant la Roumanie depuis la Russie. En outre, les grands quotidiens roumains mettent en garde contre une surchauffe de léconomie du pays en 2016, constatent une hausse spectaculaire de lappétit des Roumains pour les prêts bancaires et dressent la carte de la consommation dalcool dans le pays.


  • Nouvelle chance pour les adolescents vulnérables

    Nouvelle chance pour les adolescents vulnérables

    En Roumanie, 1 enfant sur 10 naît d’une mère adolescente, âgée de 15 à 19 ans. Le pays occupe, ainsi, une des premières places sur l’ensemble de l’UE pour ce qui est des accouchements survenus dans cette tranche d’âge. Par ailleurs, l’obésité, l’abandon scolaire, la consommation d’alcool et le tabagisme précoce vont croissant. C’est pourquoi un deuxième Centre de ressources pour les adolescents vulnérables a récemment ouvert ses portes à Bucarest, où ces jeunes personnes bénéficient de conseil, d’appui et de soins de récupération. Ce centre accueillera aussi des activités de groupe, lors desquelles les jeunes auront la possibilité de discuter avec les experts sur des thèmes importants tels que les relations avec les autres ou la santé. Il servira donc de pont entre les ados vulnérables et la communauté, leurs familles respectives y comprises.



    Afin de venir en aide à ces jeunes, l’UNICEF, en partenariat avec le Ministère roumain de la jeunesse et du sport, la mairie du 4e arrondissement de la capitale, Bucarest, et l’Alliance pour la lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, ont lancé, dès l’ouverture du centre, le programme intitulé “Opportunités pour les adolescents”. Ce programme, qui devrait durer trois ans, sera mis en place dans cinq grandes villes à travers le pays, à savoir Bucarest, Cluj, Iaşi, Constanţa et Bacău.



    Présente à l’inauguration du Centre de ressources pour les adolescents, Sandie Blanchet, représentante de l’UNICEF en Roumanie, a souligné le fait que les environ 1,7 millions de jeunes roumains concernés doivent relever des défis similaires à ceux qui se posent devant les ados du monde entier.



    Sandie Blanchet : « Les recherches les plus récentes en matière de neurosciences montrent que l’adolescence est une étape cruciale dans le développement du cerveau humain. Si les adolescents sont plus enclins à prendre des risques c’est parce que leur cerveau n’est pas encore pleinement développé. Leurs choix ont une influence forte sur leur futur mode de vie. D’où l’importance des choix sains dans cette période de leur existence. L’an dernier, près de 17.000 adolescentes de moins de 19 ans étaient enceintes. En outre, nous assistons à une incidence accrue des cas d’obésité, de consommation d’alcool, de tabagisme et d’abus de drogues parmi les jeunes. En milieu urbain, la prise de substances hallucinogènes également appelées ethnobotaniques menace l’état de santé, voire même la vie de plusieurs centaines d’adolescents et de jeunes, qui encourent y compris le risque d’infection par le VIH. Enfin, selon une récente étude de l’UNICEF, 19% des ados âgés de 15 à 18 ans ne fréquentaient pas l’école l’an dernier, ce qui diminue drastiquement leur chance de trouver un emploi bien payé. »



    Ce type d’intervention destinée aux adolescents ayant des possibilités réduites de développement personnel et vivant dans les quartiers défavorisés du 4e arrondissement de la capitale arrive à un moment clé pour les politiques consacrées à la jeunesse de Roumanie, affirme Cosmin Cristian, secrétaire d’Etat au ministère de la Jeunesse et du Sport: « Nous nous réjouissons que la Stratégie Nationale de la Jeunesse 2015 — 2020 soit approuvée par le gouvernement. Cette stratégie vise entre autres les adolescents, cette catégorie si vulnérable, en proie à de nombreuses tentations. La Roumanie compte plus de 6 millions de jeunes âgés de 15 à 34 ans, dont 1,7 millions d’adolescents. Cette stratégie a été adoptée justement pour soutenir la participation des jeunes dans la vie active, économique, sociale et culturelle, en leur offrant des opportunités égales. Un aspect essentiel de la mise en oeuvre de la Stratégie Nationale de la Jeunesse est de la décliner en stratégies locales. Nous ne souhaitons pas que tout s’arrête là. Nous sommes en train de travailler sur les plans nationaux d’actions pour la jeunesse. Et évidemment, nous souhaitons que la stratégie devienne opérationnelle au plus vite. Il y a des villes, comme Timisoara (à l’ouest) par exemple, qui disposent déjà de leur propre stratégie destinée aux jeunes et j’aimerais bien qu’il en existe une à Bucarest aussi, même au niveau du 4e arrondissement, pour les jeunes de cette communauté. »



    Au cours de la première année de la mise en œuvre du programme «Opportunités pour les adolescents », plus de 1500 jeunes devraient être informés et 200 autres devraient bénéficier d’opportunités concrètes de développement personnel au Centre de ressources ouvert dans le 4e arrondissement de Bucarest. Ils seront 10.000 au total à profiter de ce projet pilote. L’essentiel, c’est de les mettre au courant des risques auxquels ils s’exposent, souligne Bogdan Glodeanu, directeur exécutif de l’Association ALIAT. Jusqu’ici, son association a informé et soutenu quelque 3000 jeunes, par l’intermédiaire des écoles, des lycées et des réseaux de socialisation. Désormais, c’est aux centres de ressources de mettre en valeur cette expérience.



    Bogdan Glodeanu : «En moyenne, c’est vers l’âge de 13 ans que les adolescents entrent en contact avec l’alcool, le tabac et la drogue. A 17 ans, 76% des filles et 75% des garçons ont déjà expérimenté au moins deux de ces produits. 60% des adolescents qui commencent à en consommer par curiosité, deviennent des consommateurs réguliers en une année et demie. De nombreux problèmes en découlent. Certains finissent par abandonner l’école pour intégrer des entourages douteux. Souvent la famille ne peut plus les aider. Selon les études internationales, 9% des jeunes de 15 à 29 ans meurent chaque année à cause de l’alcool. La Roumanie occupe la 8e place, sur 188 pays, en ce qui concerne la quantité d’alcool consommée par tête d’habitant. Et c’est toujours en Roumanie que plus de 40% des adolescents ont consommé de l’alcool au moins une fois, alors qu’en moyenne ils consomment près de 3 litres d’alcool par mois. »



    Dans ce contexte, les spécialistes du centre se rendront dans les écoles et les lycées pour identifier les jeunes confrontés à de tels problèmes. De même, il y aura des partenariats avec les institutions et les ONG déjà familiarisées avec la situation et peuvent diriger les jeunes vers le centre. S’y ajoute la plate-forme www.adolescenteen.ro où les jeunes pourront entrer en contact avec des spécialistes locaux, aborder les thèmes qui les intéressent le plus et se renseigner sur les opportunités de développement personnel disponibles à Bucarest. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Modificări la Codul rutier

    Modificări la Codul rutier

    Contestat în special de transportatori şi în general de conducătorii auto, noul proiect de modificare a Codului Rutier a fost discutat în comisiile juridice pentru apărare şi administraţie din Parlamentul de la Bucureşti. Potrivit documentului, printre altele, creşte limita de viteză în localităţi şi se modifică anumite proceduri în acordarea amenzilor. Astfel, pentru amenzile rutiere de până la 1700 de lei (375 euro), contravenientul poate achita pe loc poliţistului jumătate din minimul sumei prevăzute.



    În ceea ce priveşte viteza, noul proiect de lege propune ca limita maximă în localităţi să fie de 60 de kilometri la oră, în loc de 50, cât prevede Codul Rutier aflat în vigoare. De asemenea, limita maximă de viteză în afara localităţilor va fi de 110 kilometri pe oră faţă de 100 cat este în prezent pe drumurile expres, pentru posesorii de permise auto categoria B. Pe de altă parte, a fost respins un amendament adoptat anterior prin care conducătorii de autoturisme care au o vechime mai mică de un an de la obţinerea permisului de conducere erau obligaţi să fie însoţiţi de o persoană adultă, membru al familiei sau posesor al permisului, cu o vechime de cel puţin cinci ani, în deplasarea pe timp de noapte.



    Noul cod mai prevede interdicţia conducerii unui vehicul de către o persoană aflată sub influenţa băuturilor alcoolice, având o concentraţie alcoolică de peste 0,15 mg/l alcool pur în aerul expirat sau 0,2 g/l alcool pur în sânge, precum si interzicerea substanţelor, produselor stupefiante sau a medicamentelor cu efecte similare acestora.



    Guvernul, care este iniţiatorul proiectului, a explicat că această completare este necesară deoarece reglementările actuale nu prevăd în mod distinct şi imperativ această interdicţie, ea fiind dedusă din existenţa unei norme de sancţionare cu caracter penal sau contravenţional, după caz. Executivul a mai propus reducerea nivelului alcoolemiei de la care fapta este considerată infracţiune de la 0,8 g/l alcool pur în sânge în prezent, la 0,5 g/l.



    Conform Noului Cod, amenzile cresc până la 9.600 de lei (2.000 euro) pentru abateri precum trecerea pe culoarea roşie sau nerespectarea regulilor la trecerea cu calea ferată. Şi asta în condiţiile în care salariul minim pe economie este de 800 de lei (175 euro), iar cel mediu de 1.600 de lei (365 euro). Dacă noile amenzi sunt de nivel european, în schimb infrastructura rutieră din România suferă. În timp ce şoferii se înghesuie pe drumuri naţionale sau judeţene aglomerate, autorităţile fac planuri şi deseneaza hărţile viitoarelor autostrăzi. În 23 de ani, Romania a reuşit să construiască în jur de 400 de kilometri de autostrada.

  • Sprijin pentru persoanele dependente de alcool

    Sprijin pentru persoanele dependente de alcool

    România ocupă un loc fruntaş în Europa în privinţa consumului abuziv de alcool. Nu există un profil exact al consumatorului de alcool, dar specialiştii susţin că factorul genetic joacă un rol important. Persoane cu rude de gradul I, cu probleme în consumul de alcool prezintă un risc ridicat de a dezvolta, la rândul lor, o dependenţă. Potrivit datelor furnizate de Alianţa pentru Lupta Impotriva Alcoolismului şi Toxicomaniilor (ALIAT), românii consumă circa 9 litri de alcool pur pe an pe cap de locuitor. Pe de altă parte, Organizaţia Mondială a Sănătăţii, OMS, atrage atenţia asupra tendinţei de creştere a consumului de alcool la adolescenţii şi tinerii din lumea întreagă. Cu toate acestea, autorităţile române nu au un program solid de prevenire a consumului şi de recuperare a persoanelor dependente de alcool, este de părere Dan Prelipceanu, psihiatru şi preşedinte onorific al Alianţei pentru Lupta Impotriva Alcoolismului şi Toxicomaniilor, ALIA: “Aceasta este o mare problemă nerezolvată în România, dar şi în Europa. Se simte, de multă vreme, o lipsă uriaşă de interes, chiar un fel de indiferenţă a societăţii şi a oficialităţilor faţă de această problemă a alcoolului care, din punct de vedere al costurilor sociale, este o problemă extrem de importantă. E vorba de zeci de miliarde de euro care se duc pe cheltuieli legate de consumul de alcool. Aici intră costurile directe legate de complicaţiile medicale şi care sunt din toate zonele medicinei, dar şi costuri indirecte legate de decesele premature, de pensionări, de anii pierduţi fără rost sau traumele cu care rămân minorii din familiile alcoolice, violenţa domestică.”



    În ceea ce priveşte mitul potrivit căruia un pahar de vin pe zi este benefic pentru sănătate, specialiştii susţin că efectul protector este real doar în cazul persoanelor care nu fumează. Statisticile arată că în România sunt aproximativ 2 milioane de persoane care consumă alcool în exces, 70% din cazurile de violenţă în familie şi aproape 50% dintre crime sunt cauzate de băutură. Mai precis, pentru un alcoolic suferă alte şapte persoane. Datele OMS mai relevă faptul ca excesul de alcool omoară mai mulţi oameni decât SIDA şi tuberculoza la un loc. In rândul românilor, aproximativ 100 de persoane mor, în fiecare an, din cauza alcoolului. Dan Prelipceanu: Acest lucru există în toate ţările. La noi este mult mai accentuat. Alcoolul este un drog legal şi este un foarte bun prilej de a dezvolta afaceri uriaşe de pe urma lui. Asta-i cultura în care trăim”.



    Pentru a veni în întâmpinarea celor care au probleme cu alcoolul, Alianţa pentru Lupta Impotriva Alcoolismului şi Toxicomaniilor (ALIAT), asociaţie de profesionişti fondată în 1993, a deschis, în urmă cu 3 ani, două centre de tratament integrat unul în Bucureşti şi altul în Târgovişte. Este primul proiect gratuit de tratament al dependenţei de alcool, dezvoltat în România, proiect cu finanţare europeană. În cei trei ani, nu mai puţin de 1200 de pacienţi au beneficiat de servicii oferite de specialiştii ALIAT, cei mai mulţi făcând parte din categia de vârstă 25-54 de ani. 66% din beneficiarii celor două centre au studii medii sau superioare şi 42% din ei aveau un loc de muncă în momentul în care au apelat la serviciile gratuite oferite de asociaţie. Specialiştii de la ALIAT s-au străduit, în cei 20 de ani de activitate, să ofere servicii de tratament pentru cei care se aflau în situaţia de a nu mai avea control asupra consumului propriu de alcool sau droguri. Dr Gabriela Bondoc, director medical ALIAT: In cei peste 20 de ani de activitate, ALIAT a oferit servicii în tratamentul diverselor tulburări legate de substanţe( alcool şi droguri ) la peste 18.300 de beneficiari. Ne-am axat pe toate domeniile de intervenţie posibile legate de consumul de alcool, pentru că suntem cea mai mare organizaţie care se ocupă de problematica alcoolului. Aşadar, am derulat activităţi de la prevenţia primară la mersul în şcoli, promovarea consecinţelor consumului de alcool la tineret până la acţiuni de prevenţie secundară şi tertiară. De asemenea, ALIAT a adus în România principalele cărţi de literatură de specialitate legate de această problemă a alcoolului şi am pregătit peste 800 de specialişti în acest domeniu.”



    Adrian Mihai are 40 de ani şi este unul dintre beneficiarii serviciilor asociaţiei Aliat. Deşi lucrează într-un supermarket aranjând sticlele de alcool pe rafturi, de opt luni nu s-a atins de băutură. A început să bea încă de când a mers în armată. La început, de plăcere. Mai apoi, din obişnuinţă. Faptul că nu ajungea acasă cu zilele au deteminat-o pe soţia lui să-i spună în repetate rânduri să meargă la doctor, pentru a se trata. A înţeles că are o problemă de sănătate doar în momentul în care a început să bea 7 litri de bere pe zi: Pierdeam nopţi şi zile consumând. Capacitatea de muncă era redusă. Certuri cu familia. Cheltuiam banii aiurea. Familia m-a împins să încerc să renunţ la consumul de alcool. Au fost ani de încercări cu perioade de 2-3 luni. Am fost inclusiv la centre particulare unde s-au cheltuit bani pe tratamentul meu, dar fără nici un rezultat. Norocul meu a fost să întâlnesc această echipă ALIAT care mi-a deschis ochii. Pot să spun că m-am născut a doua oară!.”



    Adrian Mihai este unul din cei 1.200 de pacienţi care au beneficiat de tratament gratuit oferit de centrele ALIAT care, începând din luna decembrie 2013, rămân fără finanţarea europeană. Practic, beneficiarii vor fi nevoiţi să scoată din buzunar bani pentru şedinţe. Costurile de tratament ale unui beneficiar se ridică la 6.720 de lei pentru trei luni. Un studiu recent arată că spitalele au cheltuit anul trecut nu mai puţin de 25 de milioane de lei cu tratarea alcoolicilor în unităţile de primiri-urgenţe.