Tag: alimentaire

  • Flambée de l’inflation en Roumanie

    Flambée de l’inflation en Roumanie

    En novembre 2022, le taux annuel d’inflation a progressé en Roumanie jusqu’à 16,8%. Ce niveau est supérieur à la prévision relative à l’inflation pour la fin de l’année de 16,3% que même le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu avait annoncée. Il s’agit du plus élevé taux d’inflation des deux dernières décennies : en 2002, le taux annuel d’inflation avait franchi les 22,5% pour baisser et se maintenir à moins de 10% depuis 2005 et jusqu’à l’année dernière. Le début de l’année annonçait un léger ralentissement du taux d’inflation qui allait pourtant progresser à nouveau de 15,07% en janvier à 15,52% en février sur la toile de fond de la progression du prix des aliments et des services.

    Les chiffres publiés lundi par l’Institut national de la Statistique illustrent le fait que les produits de grande consommation ont souffert les hausses de prix les plus élevées durant les premiers mois de l’année, mais les spécialistes affirment que ceux-ci ne devraient pas modifier les prévisions de la Banque centrale roumaine qui table sur une baisse de l’inflation à moins de 10% vers la fin 2023. Au mois de février ce furent les aliments qui ont connu la hausse de prix la plus importante de près de 3,4%, suivies par les services avec 2,5%, alors que les prix des autres produits ont connu une légère baisse en moyenne de 0,5%. Les fruits et légumes en conserve ont connu une hausse des prix de 6,35% alors que les fruits fraiches sont de près de 5% plus chers. Le poisson frais, le fromage, les produits d’hygiène et de beauté ont également connu des majorations de prix de 2 à 3%.

    En échange, les transports aériens sont de 12% moins chers. Une baisse de prix de 1% a été également enregistrée dans le cas des huiles comestibles et de l’énergie. Les prévisions faisaient état d’une poursuite du ralentissement des hausses de prix, mais les analystes indépendants affirment que ce processus n’est en aucun cas linéaire. C’est une situation identique à celle observée dans d’autres Etats de l’UE, où le taux d’inflation enregistré au mois de février a été supérieur à celui de janvier.

    La baisse du taux d’inflation ne sera pas constante, avec des niveaux de plus en plus bas d’un mois à l’autre, affirment les experts. C’est ce qu’à confirmé aussi au micro de la radio publique roumaine Adrian Vasilescu conseiller du gouverneur de la Banque centrale roumaine. Entre temps, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie au mois de janvier 2023 a été de 2,338 milliards d’euros soit de 10% supérieur à celui enregistré durant le même mois de l’année dernière.

    Cette majoration a été déterminée en grande partie par le niveau très élevé du taux d’inflation, qui a fait grimper la valeur des importations, mais la principale cause est toujours le fait que la production autochtone ne peut pas couvrir la demande interne ni même dans des secteurs à tradition, tels l’agroalimentaire, l’industrie chimique et l’automobile. De l’avis des experts, l’Etat devrait identifier rapidement des mesures afin de ne pas permettre un empirement de cette situation.

  • 28/03/2022 – mise à jour

    28/03/2022 – mise à jour

    Réunion régionale de l’OTAN à Sofia — La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine affecte gravement le climat de sécurité en mer Noire et dans les régions du sud-est de l’Europe, a déclaré lundi, à Sofia, le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à l’issue d’une réunion des chefs des gouvernements des Etats de l’OTAN d’Europe du sud-est. L’Europe traverse aujourd’hui les temps les plus compliqués depuis la Seconde Guerre mondiale et nous avons besoin d’une défense plus forte et d’une dissuasion plus efficace – a ajouté Nicolae Ciucă. En marge de la réunion, le chef du cabinet de Bucarest a discuté avec son homologue bulgare, Kiril Petkov, de la situation de l’inter connecteur Bulgarie — Grèce. Un autre sujet abordé a été l’infrastructure routière et ferroviaire ; dans ce contexte, la partie bulgare a proposé la construction de cinq ponts sur le Danube. A Sofia, les chefs des gouvernements ont discuté de la coopération pour assurer la sécurité de leurs pays, compte tenu des dernières décisions de l’Alliance. La réduction de la dépendance du gaz russe et l’identification de solutions pour que cette zone se connecte aux gazoducs venant d’Europe occidentale, notamment par la Grèce, a également été un thème important à l’agenda.



    Economie — Il n’y a aucun risque à la sécurité alimentaire et à l’approvisionnement en Europe, mais il y a de l’inflation, a déclaré le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, à l’issue d’une rencontre à Bucarest avec le ministre des Finances, Adrian Câciu. La Roumanie pourrait enregistrer une croissance économique forte, d’environ 4 % cette année, mais l’impact de la guerre affectera cette croissance, a ajouté Paolo Gentiloni. Il a expliqué que l’inflation avait grimpé à 6,2 % dans l’UE et à 7,9 % en février en Roumanie, et que les perspectives sont à la hausse. Les discussions entre les deux responsables ont visé les mesures économiques à entreprendre, vu les chocs sur les chaines d’approvisionnement. Ils ont également évoqué la situation que les Etats européens doivent gérer suite au conflit en Ukraine et les mesures de réponse pour gérer l’afflux de réfugiés. Lundi, Paolo Gentiloni a été reçu par le président Klaus Iohannis. L’agenda des discussions a visé notamment la situation engendrée par l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Il a été question aussi de l’impact économique au niveau de l’UE et des Etats membres, et des défis engendrés par la gestion des flux de réfugiés et la situation en République de Moldova. Le commissaire européen à l’Economie est lundi et mardi à Bucarest pour des rencontres avec plusieurs responsables roumains.



    Washington — Le président du Sénat roumain et du Parti national libéral, Florin Cîţu, a réaffirmé dans les pourparlers avec les responsables de Washington le besoin de consolider le flanc est de l’OTAN, y compris par le renforcement de la présence militaire américaine. 25 ans après le lancement du Partenariat stratégique roumano-américain, Florin Cîţu a réaffirmé l’engagement de la Roumanie de majorer le budget de la défense à 2,5 % du PIB et d’intensifier la coopération militaire avec les Etats-Unis. Sur Facebook, Florin Cîţu a ajouté qu’un autre thème a été l’importance d’assurer la sécurité énergétique européenne et le rôle de la Roumanie dans ce processus. Le président du Sénat a rencontré aussi des représentants de la communauté roumaine des Etats-Unis, qu’il a appelés à contribuer à la consolidation du partenariat stratégique.



    Enseignement — Le ministre de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu, a annoncé que le nombre des élèves ukrainiens qui étudient dans les écoles roumaines selon un programme roumain est de 1 140 sur un total de près de 34 000 enfants arrivés en Roumanie suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Le ministre roumain a précisé que la deuxième catégorie, la plus nombreuse, est celle qui souhaite continuer à étudier selon un programme ukrainien.



    Covid en Roumanie — 1 951 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés en 24 heures en Roumanie, on annoncé ce lundi les autorités de Bucarest. Le plus grand nombre d’infections, plus de 650, a été enregistré à Bucarest. Des taux d’infection plus importants sont enregistrés dans les départements de Cluj, Timis et Ilfov. Plus de 2 800 malades infectés au coronavirus sont actuellement hospitalisés, dont 400 sont soignés en réanimation. Huit décès ont également été rapportés, dont deux datent d’avant cette période. L’institut national de santé publique a annoncé que la semaine dernière 13 600 personnes s’étaient fait vacciner, dont 1 900 avec la première dose. Selon l’institution roumaine, depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020, plus de 16,7 millions de doses de vaccin anti-Covid ont été utilisées en Roumanie.



    Ukraine / Russie — Le président Volodymyr Zelensky affirme que l’Ukraine est prête à discuter avec la Russie de l’adoption d’un statut de neutralité comme partie d’un accord de paix. Une nouvelle série de négociations doit commencer mardi à Istanbul. Une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour discuter de la guerre d’Ukraine serait « contreproductive maintenant », a déclaré à son tour le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. D’autre part, les pertes enregistrées par l’Ukraine en raison de la guerre déclenchée par Moscou s’élèvent à plus de 564 milliards de dollars, a déclaré la ministre de l’Economie, Ioulia Sviridenko, citée par Reuters. Sur le terrain, les forces russes se regroupent, mais n’arrivent pas à avancer du tout, nulle part en Ukraine. Plusieurs unités de l’armée russe ont retourné au Belarus, sur la toile de fond des pertes essuyées, de plus en plus lourdes. La situation reste dramatique à Marioupol, ville-port à la mer d’Azov, où ont lieu les batailles les plus sanglantes depuis le début de la guerre. La Croix-Rouge a fait savoir qu’elle ne pouvait pas transporter d’aides dans la ville assiégée par les troupes russes, demandant à l’Ukraine et à la Russie d’assurer un corridor humanitaire. Selon les autorités locales, environ 160 000 civils sont encore bloqués dans la ville sans eau, sans nourriture, sans médicaments ni électricité. Pour sa part, la Russie continue de nier que ses attaques aient visé des civils et accuse l’Ukraine pour l’échec répété de convenir sur des corridors sûrs pour évacuer les habitants.

  • Economie

    Economie

    Il n’y a aucun risque à la sécurité alimentaire et à l’approvisionnement en Europe, mais il y a de l’inflation, a déclaré le commissaire européen de l’Economie, Paolo Gentiloni, à l’issue d’une rencontre à Bucarest avec le ministre des Finances, Adrian Câciu. La Roumanie pourrait enregistrer une croissance économique forte, d’environ 4 % cette année, mais l’impact de la guerre affectera cette croissance, a ajouté Paolo Gentiloni. Il a expliqué que l’inflation avait grimpé à 6,2 % dans l’UE et à 7,9 % en février en Roumanie, et que les perspectives sont à la hausse. Les discussions entre les deux responsables ont visé les mesures économiques à entreprendre, vu les chocs sur les chaines d’approvisionnement. Ils ont également évoqué la situation que les Etats européens doivent gérer suite au conflit en Ukraine et les mesures de réponse pour gérer l’afflux de réfugiés. Paolo Gentiloni est lundi et mardi à Bucarest pour des rencontres avec le président Klaus Iohannis et le premier ministre Nicolae Ciucă ainsi qu’avec d’autres responsables roumains. La visite est ciblée sur les perspectives économiques et sur la situation en Roumanie, un mois après le début de la guerre en Ukraine.

  • La semaine du 14 au 18 mars 2022

    La semaine du 14 au 18 mars 2022

    Rencontres importantes à Bucarest


    Dans le contexte de la guerre à la frontière roumaine, le président Klaus Iohannis a poursuivi cette semaine la série de rencontres avec des dirigeants occidentaux, mais aussi avec des présidents des États voisins. Ils ont réitéré la nécessité urgente de renforcer lensemble du flanc oriental de lOTAN, dans le contexte de la situation sécuritaire actuelle, que le chef de lEtat a qualifiée de particulièrement « préoccupante ». Klaus Iohannis :



    « Nous avons besoin de toute urgence dun renforcement substantiel et équilibré de lensemble du flanc est, dune présence avancée, unitaire et renforcée. Cest pourquoi la Roumanie sefforce daccroître encore plus la présence militaire alliée dans notre pays. »



    Présent à Bucarest, le président estonien Alar Karis a déclaré que lEstonie et la Roumanie travaillaient ensemble pour atteindre les objectifs de défense communs de lEurope et quil était nécessaire de réduire la dépendance à légard des ressources énergétiques russes. Dans le même temps, lEstonie soutient la poursuite de lapplication de sanctions à la Russie. Après avoir rencontré le chef de lEtat roumain, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné que lUE devait agir rapidement sur lévolution des prix du gaz et de lélectricité, et les gouvernements de Madrid et de Bucarest ont décidé de travailler ensemble pour adopter des mesures urgentes. Avec le président de la Bulgarie, Rumen Radev, Klaus Iohannis a discuté à Bucarest de la situation sécuritaire grave générée par lagression militaire de la Russie contre lUkraine ainsi que de la diversification des sources dénergie et des voies de transport. Ces thèmes ont dominé aussi les pourparlers que M Iohannis a eus avec le chef de la diplomatie italienne, Luigi di Maio. Ensemble, les deux responsables politiques ont exprimé leur soutien à la mise en place de nouvelles sanctions censées maintenir le niveau de pression sur la Russie. Luigi di Maio a apprécié la manière dont la Roumanie gère lactuelle situation particulièrement difficile et a remercié les autorités roumaines et la société civile pour le soutien offert aux réfugiés. A loccasion des entretiens de Bucarest, le président roumain a attiré lattention sur le fait que la République de Moldova voisine a besoin du soutien de lEurope pour une meilleure gestion du flux des réfugiés. Lors dun déplacement à Chisinau, mercredi, Klaus Iohannis a réitéré le soutien complet de la Roumanie à un règlement politique de la situation en Transnistrie, dans le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de la République de Moldova à lintérieur des frontières reconnues à linternational et sans porter atteinte au parcours européen du pays. A son tour, la cheffe de lEtat moldave, Maia Sandu, a affirmé avoir besoin du soutien des pays partenaires pour relever les défis engendrés par la guerre en Ukraine. Et elle dapprécier la décision prompte des autorités roumaines de mettre en place un corridor vert censé permettre le transfert des réfugiés qui depuis la frontière moldo-ukrainienne se dirigent directement vers lUE. Entre temps, la frontière roumano-ukrainienne est prise dassaut chaque jour par des dizaines de milliers de réfugiés, dont la plupart transitent la Roumanie. Quelque 500 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le début du conflit, il y a plus de trois semaines.



    Les autorités sefforcent de soutenir léconomie et la population


    Dans le contexte de la guerre à la frontière roumaine et des spéculations qui se font jour sur cette toile de fond, les autorités discutent des mesures qui simposent pour soutenir léconomie et la population. Et ce dans le contexte de laugmentation des prix de lénergie, des carburants et des denrées alimentaires. Le ministre de lAgriculture, Adrian Chesnoiu, assure quil ny a pas de risque de crise alimentaire ni de déséquilibres majeurs de ce point de vue en Roumanie. En plus, dit-il, la Roumanie a également la capacité dexporter. Adrian Chesnoiu a déclaré à Radio Roumanie que la pandémie et la hausse des prix de lénergie et du gaz avaient affecté léconomie dans son ensemble, y compris lindustrie alimentaire. Adrian Chesnoiu :



    « Du point de vue des stocks, la Roumanie est assurée. Premièrement, dans les réserves de lÉtat, nous avons des quantités suffisantes de denrées alimentaires et de céréales pour quune crise ne survienne pas avant la nouvelle récolte. Dans les entrepôts des agriculteurs et des transformateurs ainsi que des négociants en céréales, il existe des quantités importantes de blé et de tournesol, une situation qui assure nos besoins de consommation jusquà la nouvelle récolte. »



    À lordre du jour de la coalition au pouvoir figuraient cette semaine lélimination de la TVA sur les aliments, le plafonnement des prix de lénergie et la réduction des droits daccise sur les carburants. Le cabinet a annoncé quil prolongerait dun an les mesures de soutien à la population, qui comprennent des plafonnements des prix de lélectricité et du gaz.



    Les cas de Covid-19 – de nouveau à la hausse en Roumanie


    Après la levée de létat dalerte en Roumanie, le 9 mars dernier, et la suppression de toutes les restrictions sanitaires, voilà que la tendance des cas de contamination est de nouveau à la hausse. Plusieurs milliers de Roumains ont contracté le virus ces 24 dernières heures. La situation nest pas propre à notre pays, affirment les autorités, qui soutiennent que la levée des restrictions a provoqué partout un accroissement du nombre des cas, sans que le nombre de décès ou de personnes en soins critiques soit préoccupant. Dailleurs, le nombre de Roumains hospitalisés pour des raisons de Covid est de 50 % plus bas que celui enregistré en début du mois, tandis que seulement quelques centaines de patients se trouvent dans les unités de soins intensifs suite à une contamination au coronavirus. Quant aux décès, ils se comptent maintenant par dizaines.



    Montée de linflation


    Étant donné quau cours du dernier mois aussi, des hausses de prix ont été enregistrées en Roumanie pour toutes les catégories de marchandises alimentaires, non alimentaires et de services, le taux annuel de linflation a augmenté en février à plus de 8,5 % – a annoncé lInstitut national de la statistique. Les spécialistes disent que les effets de linflation se feront sentir à la fois au niveau des revenus de la population et en termes dévolution de léconomie, vu quelle est encore basée, en grande mesure, sur la consommation. Le porte-parole de la Banque nationale, Dan Suciu, remarque toutefois quil sagit dun phénomène général, que la hausse est relativement faible par rapport au mois précédent, et nettement inférieure à celle des autres pays de la région. Selon Dan Suciu, la Roumanie se situe maintenant à la moitié du classement des Etats de lUnion européenne, étant donné que lannée dernière, elle a connu linflation la plus élevée.


    (Trad. : Ioana Stăncescu, Ligia)


  • Bonapp.eco, une start-up roumaine, lutte contre le gaspillage alimentaire

    Bonapp.eco, une start-up roumaine, lutte contre le gaspillage alimentaire

    Selon WWF (le Fonds mondial pour la nature), 40 % de la nourriture produite dans le monde nest pas consommée, mais jetée à la poubelle. Une startup roumaine se donne pour tâche de réagir. Mon interlocuteur, Grégoire Vigroux, est entrepreneur en série, investisseur providentiel, philanthrope, aussi, qui se présente comme un Français, implanté dans un pays dont il est tombé amoureux — la Roumanie. Pendant la pandémie, il a cofondé deux startups, dont une de lutte contre le gaspillage alimentaire – bonapp.eco – très récemment. Ce qui est important, c’est que tout le monde y gagne : le client, le vendeur et l’environnement. Une entreprise très ambitieuse avec un développement rapide et qui vise un chiffre d’affaires vertigineux.



  • 24.02.2017 (mise à jour)

    24.02.2017 (mise à jour)

    Décret — Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué la loi qui rejette le controversé décret gouvernemental n°13 d’assouplissement de la législation pénale, ainsi que la loi qui approuve le décret n°14 d’abrogation du n°13. L’adoption par le gouvernement de Bucarest de l’acte normatif de révision des Codes pénal et de procédure pénale est à l’origine des manifestations les plus amples connues par la Roumanie depuis la chute du communisme en 1989. Le décret en question avait été lobjet de critiques de la part du chef de l’Etat, de l’opposition politique, des principales institutions judiciaires roumaines et des partenaires étrangers de l’UE et de l’OTAN.



    CETA — La Roumanie bénéficiera directement de réductions de tarifs pour certains des produits les plus compétitifs qu’elle exporte, après la mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global entre l’UE et le Canada (CETA), est-il précisé dans le communiqué de l’ambassade du Canada à Bucarest. Par ailleurs, l’accord mentionné devrait impulser de manière sensible les exportations de services et d’investissements, permettre la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, accroître la compétitivité des compagnies roumaines sur le marché canadien et diminuer les coûts liés à l’exportation et supportés par les compagnies, tout en évitant d’éventuels écarts par rapport aux normes relatives à la protection de l’environnement et aux droits des employés. Rappelons que le Parlement européen a officiellement approuvé cet accord le 15 février dernier. Le CETA doit être soumis à lapprobation du Parlement canadien et des Parlements nationaux de lUE avant dentrer définitivement en vigueur.



    Alimentaire — Le ministre roumain de l’Agriculture, Petru Daia, a annoncé vendredi à Târgu-Mureş,(ville du centre du pays), la création d’une commission chargée de dépister un éventuel double standard appliqué quand il s’agit de la qualité des produits alimentaires provenant d’Europe de l’Ouest. La commission respective est formée par des représentants du ministère de l’Agriculture, de l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sécurité alimentaire, ainsi que de l’Agence nationale pour la protection des consommateurs. Ces derniers temps, plusieurs députés européens de Roumanie et associations pour la protection des consommateurs ont dénoncé l’absence d’une législation communautaire dans le domaine et en ont saisi la Commission européenne. Les leaders de quatre Etats centre-européens, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie — se réuniront à Varsovie, la semaine prochaine, afin de solliciter à l’Union européenne de prendre des mesures contre les grandes compagnies alimentaires qui utilisent des ingrédients de mauvaise qualité dans la fabrication des produits destinés à la vente sur les marchés des Etats moins développés de l’Union, selon l’agence de presse Reuters. Le scandale des produits alimentaires dont la composition est différente d’un pays à un autre a pris des dimensions européennes.



    Visite — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, se rendra lundi en visite officielle à Budapest, à l’invitation de son homologue, Peter Szijjarto. Au programme de sa visite figurent notamment des rencontres avec le ministre hongrois des Affaires étrangères et avec le premier ministre Viktor Orban. Teodor Meleşcanu devrait également prononcer une allocution à l’occasion de la réunion annuelle de la diplomatie hongroise, une première pour un ministre roumain, apprend-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Pendant ses entretiens avec les officiels de Budapest, Teodor Meleşcanu soutiendra la nécessité d’intensifier le dialogue politique et diplomatique bilatéral et de dynamiser la coopération économique notamment dans les domaine énergétique et de l’infrastructure et abordera aussi la question de la protection des droits des personnes appartenant à des minorités nationales. Par ailleurs, Teodor Meleşcanu rencontrera des représentants de la communauté roumaine vivant en Hongrie. L’occasion de discuter de leur préoccupation liée à la sauvegarde de l’identité ethnique, culturelle, religieuse et linguistique.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures devraient baisser jusqu’à atteindre la normale de saison. Le ciel sera plutôt couvert et il pleuvra à verse surtout dans le sud, l’est et au centre du pays. Des précipitations mixtes sont attendues au centre et sur l’est du territoire, tandis que sur le relief il neigera. Le vent soufflera fort par endroits, les rafales pouvant atteindre les 60 km/h. Les températures maximales iront de 3 à 10 degrés.




  • 24.02.2017

    24.02.2017

    Décret — Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué aujourd’hui la loi qui rejette le controversé décret gouvernemental n°13 d’assouplissement de la législation pénale, ainsi que la loi qui approuve le décret n°14 d’abrogation du n°13. L’adoption par le gouvernement de Bucarest de l’acte normatif de révision des Codes pénal et de procédure pénale est à l’origine des manifestations les plus amples connues par la Roumanie depuis la chute du communisme en 1989. Le décret en question avait été critiqué par le chef de l’Etat, par l’opposition politique, par les principales institutions judiciaires roumaines et des partenaires étrangers de l’UE et de l’OTAN.



    Autoroute — Le contrat de construction d’une autoroute, signé, en 2003, par l’Etat roumain et la compagnie américaine Bechtel, a provoqué une perte de 525 millions d’euros au budget de l’Etat, soit un quart du montant du contrat, indique un rapport du ministère des finances publiques de Bucarest. La compagnie américaine aurait dû construire 415 km d’autoroute pour un montant de 2,2 milliards d’euros, mais après la signature de plusieurs actes additionnels au contrat initial, le ministère roumain des transports a payé au constructeur américain 1 milliard et demi d’euros pour seulement 52 km d’autoroute. Un petit calcul montre que le coût payé par la Roumanie pour un km a été quatre fois supérieur à la moyenne. Le ministère des finances considère que les directeurs généraux de la Compagnie nationale de gestion de l’Infrastructure routière en sont responsables du préjudice, puisqu’ils avaient signé le contrat, les actes additionnels et le dédommagement de 37 millions d’euros, versés au constructeur américain pour compenser la résiliation du contrat en 2013. La Compagnie nationale de gestion de l’Infrastructure routière conteste en justice le rapport du ministère des finances.



    Partenariat — L’engagement des Etats-Unis envers la Roumanie ne changera pas, quelle que soit l’évolution des relations entre Washington et Moscou, a affirmé ladjoint du secrétaire dEtat américain pour lAsie et lEurope, Hoyt Brian Yee, devant les étudiants de l’Université de la ville roumaine de Constanta (sud-est de la Roumanie). Le responsable américain a fait cette affirmation dans le cadre d’une conférence sur l’importance du Partenariat stratégique roumano-américain, au cours de laquelle il a aussi salué la participation des militaires roumains à des missions de l’OTAN dans la région et dans le monde. Hoyt Brian Yee a évoqué la présence de la marine des Etats-Unis dans la mer Noire et le récent déploiement de 500 marines à la base militaire « Mihail Kogalniceanu », à proximité de Constanta. Cette présence témoigne de l’engagement de Washington dans le maintien de la stabilité de la zone, a-t-il conclu.



    OTAN — Le premier ministre pro-occidental de la République de Moldova, Pavel Filip, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ont eu une conversation téléphonique au sujet des mesures qui faciliteront l’ouverture du Bureau de liaison de l’Alliance à Chisinau. Selon les correspondants de Radio Roumanie dans la capitale moldave, M Filip a assuré que son gouvernement allait accorder tout l’appui nécessaire au bon fonctionnement du Bureau. Pour sa part Stoltenberg a précisé que le mois prochain, les procédures en vue d’accréditer le chef et le personnel du Bureau de l’OTAN, qui devrait ouvrir ses portes en juin. La réunion des deux responsables a eu lieu alors que le nouveau président moldave, le socialiste pro-russe Igor Dodon s’oppose à tout rapprochement de l’OTAN. Celui-ci plaide d’ailleurs pour une relance du partenariat stratégique avec Moscou, pour l’intégration de la République de Moldova dans l’Union Eurasiatique et pour l’annulation des accords d’association et de libre-échange avec l’UE.



    Alimentaire — Les leaders de quatre Etats centre-européens, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie — se réuniront à Varsovie, la semaine prochaine, afin de solliciter à l’Union européenne de prendre des mesures contre les grandes compagnies alimentaires qui utilisent des ingrédients de mauvaise qualité dans la fabrication des produits destinés à la vente sur les marchés des Etats moins développés de l’Union, selon l’agence de presse Reuters. Le scandale des produits alimentaires dont la composition est différente d’un pays à un autre a pris des dimensions européennes. En Roumanie aussi, les associations pour la protection des consommateurs et plusieurs députés européens ont dénoncé l’absence d’une législation communautaire dans le domaine et en ont saisi la Commission européenne.



    Football — La dernière équipe roumaine présente dans une compétition continentale, Astra Giurgiu, a quitté la Ligue Europa, après s’être inclinée hier soir devant les Belges de KRC Genk. Après une égalité (2 partout) obtenue lors du match-aller des 16e de finale de la compétition, les Roumains ont perdu le match-retour sur le score de 0 à 1.



    Handball — L’équipe de handball féminin championne de Roumanie et d’Europe, CSM Bucarest, affrontera, samedi, en déplacement, l’équipe norvégienne de Larvik, dans un match comptant pour le 2e groupe principal de la Ligue des champions. Leur premier match s’était terminé sur une égalité 26 à 26. CSM Bucarest occupe la quatrième position dans son groupe, mené actuellement par l’équipe hongroise de Gyor.



    Météo — La météo est printanière en Roumanie, où les températures sont au-dessus des normales de saison. Des pluies éparses sont signalées sur l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays. Le thermomètre grimpera aujourd’hui jusqu’à 20°. Du soleil et 16°, à Bucarest, à midi.

  • Mesures économiques du gouvernement de Bucarest

    Mesures économiques du gouvernement de Bucarest

    L’Exécutif de Bucarest envisage de réduire la TVA sur d’autres produits alimentaires après ceux de panification. Lors de la dernière réunion du cabinet, le premier ministre Victor Ponta a demandé au ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, d’examiner la mise en place de cette mesure, car, de l’avis des autorités, la diminution de la TVA sur le pain s’est avérée bénéfique d’un point de vue fiscal.



    Il y a un an, pour combattre l’évasion fiscale du secteur, le gouvernement roumain décidait de réduire cette taxe, de 24% à 9% pour le pain, la farine et le blé, l’impact négatif sur les recettes devant être contrecarré par la hausse des accises sur l’alcool et l’introduction d’accises sur les produits de luxe. Le chef du cabinet, Victor Ponta, estime qu’en plus de la baisse de la TVA sur les produits alimentaires, la Roumanie a besoin de dénicher de nouveaux marchés et sources d’investissements pour faire poursuivre la croissance de l’économie.



    Récemment rentré d’une visite à Pékin, où il a rencontré les représentants des compagnies chinoises intéressées à investir en Roumanie, il a affirmé que l’Etat allait compléter ses revenus budgétaires et l’argent communautaire par les projets énergétiques et d’infrastructure financés par la Chine et qui se chiffrent à plus de 6 milliard d’euros. Victor Ponta : « Il est important d’avoir des investissements, de créer de nouveaux emplois et d’acquérir notre indépendance énergétique, d’autant plus que la Roumanie estime nécessaire et soutient la mise an place de nouvelles sanctions économiques contre la Fédération de Russie. Cela revient à dire qu’il faut trouver de nouveaux débouchés et investissements pour les producteurs et l’économie roumaine dans son ensemble. »



    Le chef de l’Exécutif roumain a également fait savoir que la taxe sur les constructions spéciales serait ramenée de 1,5 % à 1%, l’argent ainsi collecté devant revenir aux autorités locales et non pas au budget public comme c’était le cas jusqu’ici. Victor Ponta : «Les localités auront ainsi davantage de chances de développement. Et je pense aux écoles, aux hôpitaux municipaux, aux routes. »



    La taxe sur les constructions spéciales concerne les seules personnes morales. Elle s’applique à des constructions jusqu’ici exemptées d’impôt, tels que poteaux électriques, rampes, plates-formes en béton autres que les espaces de production ou les immeubles de bureaux. L’introduction de la taxe et l’augmentation des accises sur les carburants ont représenté les principaux arguments avancés par les autorités roumaines lors des négociations avec le FMI et la Commission européenne afin que les institutions internationales acceptent la majoration des dépenses budgétaires pour l’année en cours. (trad.: Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine du 08.11.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.11.2013

    La Roumanie est secouée par un scandale pharmaceutique. Les exportations roumaines d’énergie se retrouvent sous la loupe des spécialistes. Le sujet Rosia Montana chauffe les esprits au sein de l’Union sociale-libérale au pouvoir. La carte des produits alimentaires vendus dans les grandes surfaces de Roumanie et quelle est la personnalité roumaine qui vient de devenir fermier, compte également parmi les sujets se trouvant sous la loupe de nos confrères de la presse écrite.