Tag: Allemagne

  • 30.07.2014

    30.07.2014

    Perception — Les pays de l’ouest de l’Europe bénéficient d’une perception fondamentalement positive parmi les Roumains, selon une étude réalisée début juillet et commandée par le quotidien « Adevarul ». Appréciée par plus de 84% des Roumains, l’Allemagne occupe la première position, suivie par le Royaume Uni et l’Espagne, tandis que la France arrive en 6e position, avec 77,9% de choix positifs. Les trois pays constituent des destinations très appréciées par les travailleurs roumains. Au pôle opposé se trouvent l’Ukraine, la Hongrie et la Russie. En effet, plus de la moitié des Roumains, soit 51,4%, déclarent éprouver des sentiments plutôt négatifs à l’égard de Moscou. Les données utilisées dans cette étude ont été recueillies avant le crash de l’avion malaisien dans l’est de l’Ukraine. Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1055 personnes, représentatif pour la population de 18 ans et plus de la Roumanie.



    Moldova — La République de Moldova participera pour la première fois à un sommet de l’Otan. Chisinau a été invité à participer à la réunion de l’Alliance qui se déroulera début septembre au Royaume-Uni. C’est ce qu’a annoncé la ministre moldave des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne Natalia Gherman. A son avis, l’ex république soviétique, habitée en majorité de roumanophones s’attend à ce que les alliés de l’Otan réitèrent la demande faite à la Fédération de Russie de retirer son armée déployée en Transnistrie. Rappelons-le, cette région séparatiste russophone a unilatéralement proclamé son indépendance suite à un conflit armé sanglant. Récemment le Sénat américain a adopté une résolution relative à l’appui de l’intégrité territoriale de la République de Moldova et à la consolidation des relations bilatérales entre Washington et Chisinau.



    Intempéries — Les inondations provoquées par les pluies abondantes tombées ces derniers jours ont gravement touché le sud-ouest de la Roumanie. Une personne est décédée et quatre autres sont portées disparues, alors que plusieurs centaines ont été évacuées. Les crues ont détruit des routes et des fermes paysannes. Plusieurs milliers d’hectares de terrain ont été submergés par les eaux. Un train a déraillé, obligeant les responsables des chemins de fer à imposer des restrictions au trafic ferroviaire dans la région. Au total les inondations ont touché 63 localités. Les météorologues ont institué jusqu’à demain l’alerte orange dans trois départements de la région où des pluies diluviennes sont attendues.



    Football — Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, doit rencontrer aujourd’hui au Kazakhstan le FK Aktobe, dans le 3 tour préliminaire de la Ligue des Champions. Trois équipes roumaines sont également présentes dans l’autre compétition européenne, la Ligue Europa. Astra Giurgiu qui avait remporté la Coupe de Roumanie, et Petrolul Ploiesti rencontreront à domicile les Tchèques de Slovan Liberec et Plzen, respectivement. A son tour, le CFR Cluj affrontera en Biélorussie le Dinamo Minsk.

  • Nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie

    Nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie

    Après avoir montré une position plutôt prudente pendant plusieurs mois de suite vis-à-vis de Moscou, les observateurs pensent que l’UE commence à faire comprendre que ses intérêts économiques — forcément énormes dans sa relation avec la Russie — passent au deuxième plan devant la menace que ce pays représente pour la sécurité du continent. Après le quasi-échec des précédentes sanctions contre la Russie, l’Union annonce le passage à une nouvelle phase des sanctions, la troisième, qui, cette fois, vise des secteurs économiques fondamentaux faisant rentrer des montants énormes au budget de l’Etat.



    Voici les détails de ces nouvelles mesures du correspondent de Radio Roumanie à Bruxelles, Sorin Croitorescu: « Les mesures vont limiter l’accès des banques d’Etat de Russie sur le marché européen de capital, vont instituer l’embargo sur les livraisons d’équipement militaire de l’UE et vont interdire les exportations des biens à double utilisation, civile et militaire, et des technologies sensibles vers la Russie qui portent sur des projets concrets du domaine pétrolier tels le forage en zone arctique ou les forages maritimes de grande profondeur. »



    Les sanctions sont ciblés, soutiennent les leaders européens, sur la profondeur de l’économie russe, ménagée jusqu’à présent, et pour déterminer ainsi le leader du Kremlin, Vladimir Poutine, de changer de cap en matière de politique promue à l’égard de l’Ukraine voisine. En général, les sanctions de l’UE, fruit des décisions prises au sommet, n’ont pas seulement pour fondement des raisons économiques ou géopolitiques ou le respect du au droit international mais, également, la volonté de la population de l’espace communautaire.



    L’Allemagne, qui entretient avec la Russie des relations économiques évaluées chaque année à des dizaines de milliards d’euros, risque d’avoir des manques à gagner économiques énormes.



    Par conséquent, plus que la moitié des Allemands, 52%, se sont prononcés explicitement pour des sanctions plus dures à l’adresse de Moscou en dépit du fait que sont nombreux, 300 milliers, ceux dont les emplois dépendent exclusivement des liens commerciaux avec la Russie. En tandem avec l‘UE, les Etats Unis annoncent, à leur tour, avoir passé à un niveau supérieur des sanctions contre la Russie.




    Le président Barack Obama précise que ces mesures sont applicables, tout comme dans le cas de celles de l’UE, dans les domaines financier, énergétique et de la défense. Quatre mois depuis l’invasion de la presqu’île de Crimée et trois mois pendant lesquels elle a appuyé, logistique militaire comprise, les séparatistes sécessionnistes de l’est de l’Ukraine, la Russie ne fait que commencer à payer vraiment la note de ses actions- disent les spécialistes en politique internationale – et la goûte qui a rempli le verre — disent les mêmes analystes — a été le récent crash sur le territoire séparatiste de l’avion malaisien où ont trouvé la mort de nombreux citoyens occidentaux…(trad.: Costin Grigore)


  • A la Une de la presse roumaine 08.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 08.05.2014

    Il y a plusieurs sujets dominants dans la presse bucarestoise de ce jeudi : toute sorte de disputes entre le chef de l’Etat et le premier ministre, analyse des conséquences de la crise en Ukraine et prévisions concernant le moment où la Roumanie adoptera l’euro.


  • 21.03.2014

    21.03.2014

    Coopération — Les relations bilatérales entre la Roumanie et l’Allemagne sont non seulement bonnes, mais exceptionnellement bonnes, a déclaré à Berlin le ministre allemand des Affaires étrangères Frank — Walter Steinmeier, durant des pourparlers avec le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. L’Allemagne est le partenaire commercial numéro un et un investisseur significatif en Roumanie, a également affirmé Steinmeier. Le responsable allemand a mentionné aussi les relations « exemplaires » entre le gouvernement roumain et la minorité allemande de Roumanie, qui compte environ 40 mille personnes. Les deux ministres ont également évoqué les plus récentes évolutions à la frontière est de l’UE, avec une attention particulière sur l’Ukraine et sur les relations entre l’Union et la Russie. Une vision conjointe du parcours européen accéléré de la République de Moldova a également figuré parmi les sujets évoqués durant la réunion.



    Moldova — Le premier ministre roumain, Victor Ponta a salué ce vendredi l’annonce du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, relatif à la signature des accords d’association avec la République de Moldova et la Géorgie en juin prochain. La signature plus rapide des accords a été décidée sur la toile de fond de la crise ukrainienne. M Ponta a affirmé que les efforts de la Roumanie d’appuyer le parcours européen de la République de Moldova portaient leurs fruits. Jeudi, lors de la réunion du Conseil européen de printemps de Bruxelles, le président Traian Basescu a demandé que la République de Moldova voisine reçoive une perspective claire d’adhésion à l’UE, la meilleure garantie de sécurité d’ailleurs pour Chisinau. La crise déclenchée par le rattachement de la Crimée à la Russie a réactivé deux foyers d’instabilité : les régions pro-russes de Gagaouzie, dans le sud-ouest, et la Transnistrie dans l’est. La Transnistrie a demandé à la Russie d’inclure dans sa législation la possibilité d’un rattachement à la Fédération russe. Rappelons-le, la Transnistrie s’est séparée de la République de Moldova en 1992, suite à un conflit armé qui a fait 700 morts et achevé par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Economie — La délégation roumaine dirigée par le vice-premier ministre roumain Liviu Dragnea, également ministre du Développement régional et de l’Administration publique, doit rencontrer aujourd’hui à Shenzhen, en Chine, des représentants d’entreprises du domaine des communications et de l’énergie. Jeudi, M Dragnea s’était rendu à Hong Kong, où il a demandé de l’appui pour attirer des fonds d’investissements dans la région, censés financer des projets d’environ 20 milliards d’euros, pour lesquels la Roumanie et la Chine ont signé des accords l’automne dernier. Liviu Dragnea a également parlé de la promotion des vins roumains, puisque Hong Kong est le plus important marché de vins du monde. Durant sa visite en Chine, le responsable roumain doit également rencontrer son homologue chinois Zhang Gaoli.



    Francophonie — La capitale roumaine accueille la conférence régionale pour l’Europe de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, un événement déroulé en marge du mois de la francophonie. Les délégués de plusieurs pays francophones européens — France, Suisse, Belgique, Pologne et de la Hongrie évoquent les priorités francophones de la Roumanie, la réinvention de la francophonie à l’aide des jeunes, le français en tant que langue créatrice de style et de repères pour les jeunes. Jeudi, dans son message à l’occasion de la Journée de la Francophonie, l’ambassadeur français Phillipe Gustin a remarqué la capacité des Roumains à créer des occasions de parler en français et à pas céder à l’avancée de l’anglais.



    Financement — Selon le conseiller du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Adrian Vasilescu, la Roumanie a un solde positif de son adhésion à l’UE, ayant reçu des fonds se chiffrant à 21,3 milliards d’euros et payé 10,6 milliards d’euros au budget communautaire. Lors d’une conférence sur l’accès aux fonds européens, Adrian Vasilescu a voulu infirmer la accusations véhiculées selon lesquelles la Roumanie aurait payé au budget commun européen plus d’argent qu’elle n’a reçu. Le conseiller du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie a également précisé que 2007 a été la pire année en termes d’absorption des fonds européens, alors que 2013 en a été la meilleure.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série numéro 6, et 5e au classement WTA, doit rencontrer aujourd’hui l’australienne Casey Dellacqua dans la deuxième phase du tournoi de Miami. La semaine dernière Simona Halep avait vaincu Dellacqua dans les quarts de finale d’Indian Wells. Si elle remporte de tournoi de Miami, Simona peut grimper jusqu’à la 4e place mondiale, soit la meilleure position d’une joueuse roumaine de tennis.



    Livre — Coup d’envoi aujourd’hui du salon du livre de Paris, consacré cette année à l’Argentine. Invitée d’honneur à l’adition 2013 du salon, la Roumanie y participe cette année aussi. George Arion, Dinu Flămând, Nicolae Manolescu, George Banu et Matei Vişniec comptent parmi les écrivains roumains présents à cette édition du salon.

  • 07.01.2014 (mise à jour)

    07.01.2014 (mise à jour)

    Migration – La Commission européenne annonce ne pas avoir reçu jusqu’ici d’informations de la part des pays membres, notamment du Royaume-Uni et d’Allemagne, sur une éventuelle « invasion » des ressortissants roumains et bulgares après la libéralisation du marché communautaire de l’emploi, le 1er janvier 2014. La Commission estime que les éventuels problèmes peuvent être résolus en utilisant les instruments fournis par l’exécutif communautaire, dont le Fonds social européen, fort de 10 milliards d’euros. Durant l’actuel exercice financier, les pays de l’UE devraient également utiliser au moins 20% de l’argent qui leur est alloué pour l’inclusion sociale.



    Fête – Les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite grec de Roumanie ont fêté mardi Saint Jean Baptiste, celui qui a baptisé Jésus Christ dans l’eau du Jourdain. A noter que près de deux millions de Roumains portent le nom de Jean ou ses dérivés. Toujours mardi, les chrétiens orthodoxes de rite ancien ont fêté Noël. En Roumanie vivent plus d’un million d’adeptes de l’orthodoxie de rite ancien, qui respectent le calendrier julien et non pas celui grégorien. Ils sont issus des communautés russes, ukrainiennes, arméniennes, serbes, mais aussi roumaines, dont les fêtes sont décalées de 13 jours par rapport à la majorité des chrétiens.



    Justice — Le chef de l’Etat roumain, Traian Băsescu, estime que les déclarations du premier ministre Victor Ponta au sujet de la justice causent de graves préjudices à la Roumanie, en sa qualité de membre de l’UE et de l’OTAN. Le chef du cabinet de Bucarest a affirmé que l’ancien premier ministre Adrian Năstase avait été condamné pour des raisons politiques et qu’il est victime du régime Băsescu. Selon Victor Ponta, le président de la République aurait institué, depuis 2005, un système dirigé contre ses adversaires politiques, y compris par le biais des dossiers pénaux. La Haute Cour de Justice et de Cassation a condamné, lundi, Adrian Năstase à quatre ans de prison ferme pour perception de pot-de-vin et chantage. C’est la deuxième condamnation pour corruption prononcée à l’encontre de l’ancien chef social-démocrate.



    Fonds — Le commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion, Laszlo Andor, s’est félicité mardi des progrès de la Roumanie en ce qui concerne le taux d’absorption des fonds structurels. L’officiel européen a précisé que la Roumanie a très bien su relever les défis que suppose l’accélération de labsorption de ces fonds. Selon les autorités de Bucarest, à la fin de 2013 le taux d’absorption courante des fonds structurels et de ceux de cohésion était de 33,47%, soit quatre fois supérieur à celui enregistré en 2012. Notons que la Roumanie peut encore absorber, en 2014 et 2015, les fonds européens alloués pour la période 2007-2013.



  • 03.01.2014

    03.01.2014

    Attaque – Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne fermement l’attaque terroriste perpétrée jeudi dans la banlieue sud de Beyrouth et qui a fait quatre morts, « des civils innocents », selon un communiqué de la diplomatie roumaine. Celle-ci réaffirme son appui à la reprise du dialogue national au Liban ainsi qu’au maintien de l’intégrité, de la stabilité et de la sécurité de ce pays.



    Migration – L’eurodéputé allemand Elmar Brok, issu de l’Union chrétienne-démocrate allemande de la chancelière Angela Merkel, a proposé le rapatriement des immigrants est-européens arrivant en Allemagne pour échapper à la pauvreté. Depuis le premier janvier, les dernières restrictions imposées aux ressortissants roumains et bulgares sur le marché de l’emploi communautaire ont été levées dans tous les Etats membres, dont les plus industrialisés. « La levée de ces restrictions est une composante vitale pour l’intégration européenne », a par ailleurs souligné le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeyer. Lors d’un entretien au journal Suddeutsche Zeitung, il a précisé que la migration de la main d’œuvre avait largement profité à l’Allemagne, qui en avait « sûrement bénéficié davantage » que d’autres pays de l’UE, a encore dit le ministre allemand des Affaires étrangères.



    Dette – Cette année, la Roumanie doit rembourser environ un milliard 172 millions d’euros du prêt contracté en 2009 auprès du FMI, de l’UE et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, apprend-on de source gouvernementale. Le montant total de ce paquet financier se chiffre à près de 20 milliards d’euros, dont la Roumanie n’a utilisé que sept tranches. Sur la demande des autorités de Bucarest, la huitième tranche, la dernière, a changé de statut, étant considérée comme un filet de sauvetage et n’a plus été versée, tandis que le contexte macroéconomique s’est amélioré.



    Elections — En 2014, les Roumains seront appelés aux urnes pour deux scrutins, à savoir les élections européennes et présidentielles nationales. C’est en mai prochain qu’ils devront désigner les 32 eurodéputés qui doivent les représenter au Parlement communautaire. Vers la fin de l’année ils devront aussi élire le Président de la République. Deux candidats ont déjà annoncé leur participation à cette course — le leader libéral Crin Antonescu, représentant l’Union sociale-libérale, au pouvoir, et Catalin Predoiu, ex-ministre de la Justice et premier vice-président du Parti démocrate-libéral, d’opposition. Ils sont en lice pour un mandat de cinq ans à la tête de l’Etat, aux termes de la Constitution.



    Santé — Quelque 300 transplantations rénales, 120 hépatiques et une greffe cardiaque ont été réalisées en Roumanie en 2013, selon les données publiées par l’Agence nationale des transplantations et le ministère de la Santé. Ce dernier a d’ailleurs autorisé une cinquantaine d’établissements hospitaliers, sur l’ensemble du territoire roumain, pour le prélèvement et les greffes d’organes, de tissus ou de cellules. Selon les autorités de la Santé publique roumaine, les programmes nationaux de transplantation, de cancer et du diabète sont des priorités nationales pour 2014, de sorte qu’ils deviennent des modèles de bonnes pratiques pour les autres branches du secteur.



    Concerts — L’année artistique roumaine 2014 sonne bien, côté concerts à prévoir. Marc Anthony et Peter Gabriel se rendent cette année pour la première fois en Roumanie. S’y joindront des groupes ou des stars qui se sont déjà produits sur les scènes locales, tels Deep Purple, Cyndi Lauper, Al Bano, Mireille Mathieu ou Richard Clayderman. La saison des concerts, qui alimente d’ailleurs toute une infrastructure touristique, s’ouvrira le 16 janvier.

  • La politique, après les élections…

    La politique, après les élections…

    Pays fondateur de l’UE, l’Allemagne est devenue ces derniers temps l’Etat à l’influence la plus importante quant il s’agit des politiques communautaires. Le poids démographique, l’économie solide au sein d’un continent frappé par la crise, la constance de la politique étrangère ont fait que la voix de Berlin pèse lourd dans la prise de décisions visant les dossiers à l’agenda européen. Il s’agit entre autres des leviers d’actions de l’union bancaire, du prolongement de l’aide à la Grèce, une fois fini l’actuel paquet d’assistance ou encore de la stratégie visant la sortie d’Irlande du programme de sauvetage.



    Ceci étant, il était presque inévitable que les échos du scrutin en Allemagne transgressent pas les frontières de la République fédérale. Ce que les analystes qualifient d’usure inévitable au bout de 8 ans au pouvoir, ou encore l’ennui des citoyens face à la même figure dominante de la scène politique n’ont pas fonctionné. Tout au contraire, bien qu’impopulaires dans les pays du sud du continent, habitués à consommer plus qu’ils ne produisent, la prudence, la modération et la rigueur du gouvernement dirigé par Angela Merkel ont été validés par l’électorat allemand. Avec 42% des voix, les chrétiens-démocrates ont surclassé leurs principaux rivaux, la gauche sociale-démocrate, qui ont remporté seulement 26% des suffrages. La victoire de la coalition gouvernementale n’est toutefois pas totale, vu que le partenaire traditionnel au gouvernement de Mme Merkel, à savoir le Parti Libéral-Démocrate, n’a pas dépassé le seuil électoral de 5% et n’entrera donc pas au Parlement.



    L’analyste politique roumain, Cristian Parvulescu: «Le résultat des élections n’est pas une surprise. Tout le monde s’y attendait, d’autant plus qu’une semaine avant les élections fédérales, des élections régionales avaient eu lieu dans le land de Bavière. Là aussi, l’alliée de l’Union Chrétienne-Démocrate, à savoir l’Union Chrétienne-Sociale, a enregistré un score historique, alors que le Parti démocratique libre a essuyé une défaite elle aussi historique, qui anticipaient ce qui allait se passer une semaine plus tard. Tous les observateurs allemands affirmaient à ce point là que la situation était bien claire. L’alliance pour laquelle Angela Merkel allait opter était la seule inconnue des élections en Allemagne ; et les deux options c’étaient les libéraux – démocrates et les sociaux-démocrates. Si les premiers n’accédaient pas au Parlement, comme ce fut d’ailleurs le cas, alors une grande coalition avec les sociaux-démocrates était prévisible ».



    Le professeur Parvulescu prévoit que ce que l’on appelle la grande coalition entre les deux poids lourds de la scène politique allemande sera inévitablement asymétrique. Le leader social-démocrate, Peter Steinbruck, a présenté sa démission tout de suite après la défaite, ce qui a créé un vide d’autorité à l’intérieur de la formation. En tant que partenaires juniors, les sociaux-démocrates auront du mal à influencer d’une manière décisive le prochain cabinet, d’autant plus que le leader du gouvernement s’est déjà appropriée une partie de leurs thèmes de campagne.



    Cristian Parvulescu: « La marge de manœuvre dont dispose Angela Merkel est assez grande. Et cela parce que faute d’un score favorable, les sociaux- démocrates arrivés au pouvoir se retrouvent extrêmement limités dans leurs actions futures et donc incapables d’influencer les politiques gouvernementales. Cela ne veut pas dire que l’austérité perdurera en Europe. N’oublions pas qu’Angela Merkel avait déjà annoncé une série de mesures que les Allemands démunis attendaient depuis pas mal de temps et qui se verront mettre en place même en l’absence d’une grande coalition au pouvoir. Prenons l’exemple du salaire minimum généralisé dont l’Allemagne a été paradoxalement dépourvue jusqu’à présent ».



    Préférés par une dizaine d’électeurs et devenus la troisième force politique du pays, les Verts se sont dits prêts à rejoindre la coalition au pouvoir aux côtés des chrétiens- démocrates. Aux dires de Cristian Parvulescu, une alliance noire-verte (le noir étant la couleur des chrétiens- démocrates) reste pourtant peu probable : « Cette alliance avec les Grünen n’a pas grand chose à dire puisque Mme Merkel a déjà pris la décision de mettre fin aux centrales nucléaires après la catastrophe de Fukushima , d’il y a deux ans, qui a semé la panique parmi les Allemands ».



    Par ailleurs, pour reprendre une formule consacrée depuis deux décennies déjà, la locomotive franco- allemande de l’UE se prépare maintenant pour un nouveau départ. Selon Philippe Ricard, journaliste au Monde, le prochain enjeu serait de voir comment se mettront d’accord la nouvelle coalition allemande ayant à sa tête un ancien chancelier conservateur réélu haut la main et l’administration socialiste de Paris dirigée par un chef d’Etat et un gouvernement en perte de popularité. Or, c’est justemement de la qualité du dialogue franco-allemand que dépendent aussi bien le bon fonctionnement de l’UE que son rôle sur la scène du monde. (trad.: Alexandra Pop, Ioana Stancescu)


  • 25.09.2013

    25.09.2013

    OTAN – Le diplomate roumain, Sorin Ducaru, est à compter d’aujourd’hui le chef de la division otanienne chargée des défis de sécurité émergents. Ducaru s’est trouvé ces 7 dernières années à la tête de la Mission permanente de la Roumanie auprès de l’OTAN.



    Mine – Les parlementaires de la Commission spéciale en charge du dossier de l’exploitation de l’or, à Rosia Montana, se sont rendus ce mercredi sur place, pour des discussions avec les habitants et les représentants de la compagnie canadienne qui souhaite ouvrir une mine dans la région. A l’entrée de la galerie Catalina-Monulesti, les élus ont été accueillis par quelques 300 habitants de Rosia Montana, défenseurs du projet minier, qui protestaient contre la tergiversation de l’ouverture de la mine. La Commission doit prendre une décision sur le projet de loi controversé visant cette exploitation aurifère. Adopté fin août, le projet, qui donnerait le feu vert à l’ouverture de l’exploitation de l’or, en utilisant des cyanures, a déclenché d’amples protestations. Les contestataires mettent en garde contre l’impact négatif de l’exploitation sur l’environnement. Par contre, les partisans du projet affirment que l’ouverture de la mine mettrait un terme aux difficultés économiques et sociales de la région.



    Chiens – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi qu’un acte réglementaire autorisant l’euthanasie des chiens errants était conforme à la Constitution du pays. Peu de temps après, la loi a été promulguée par le président roumain Traian Basescu. Adopté le 10 septembre, le texte autorise leuthanasie des chiens errants sils nont pas été réclamés dans un délai de 14 jours après leur capture. Plusieurs parlementaires avait attaqué le texte à la Cour constitutionnelle, arguant qu’il ne comportait pas de solutions pour empêcher la prolifération des chiens SDF. Ladoption du texte est intervenue une semaine après la mort dun enfant mordu par des chiens près dun parc de la capitale. Les autorités estiment à quelque 65 mille le nombre de chiens errants se trouvant dans les rues de la capitale, Bucarest.



    Partenariat – L’Allemagne est désormais le premier partenaire commercial et le troisième investisseurs étranger en Roumanie, a affirmé le président de la Chambre des députés du Parlement roumain, Valeriu Zgonea, à l’issue d’une rencontre avec le nouvel ambassadeur de ce pays à Bucarest, Werner Hans Lauk. Les deux hommes ont évoqué les relations bilatérales « excellentes », avec « une dynamique substantielle du dialogue politique au sommet ». Les rapports de Bucarest avec Berlin représentent « une des relations les plus complexes et développées entre la Roumanie et un Etat membre de l’UE », a encore estimé le chef de la Chambre des députés, cité par l’agence Agerpres.



    Vins – Le ministère roumain des Affaires étrangères s’est félicité de la proposition de la Commission européenne visant la libéralisation totale des importations de vins de la République de Moldova dans les pays communautaires, avant l’entrée en vigueur de l’Accord d’association entre l’UE et ce pays ex-soviétique. Il s’agit là « d’une mesure compensatoire, d’un appui concret pour le secteur agricole moldave, dans le contexte des restrictions récemment imposées (par la Russie) aux produits vinicoles de ce pays », peut-on lire dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Celle-ci précise que cette mesure est le résultat de l’action directe du commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos. La proposition de la Commission européenne répond, en égale mesure, aux démarches entreprises par la Roumanie afin d’attirer l’attention des 28 et des institutions communautaires sur la situation commerciale difficile à laquelle se voit confronter la République de Modova, conclut le ministère roumain des Affaires étrangères.



    Salon – L’écrivain Mircea Cartarescu, un des auteurs roumains les plus connus et traduits à l’étranger, doit inaugurer jeudi, l’édition 2013 du Salon du Livre, Bok& Bibliotek de Göteborg, en Suède, dont la Roumanie est l’invitée d’honneur. Y seront présents de nombreux auteurs roumains consacrés. L’occasion aussi d’organiser une exposition réunissant les plus belles parutions éditoriales de la production roumaine de livres de ces 2 dernières années ainsi que des séminaires sur des sujets représentatifs de la littérature et de la culture roumaines. Le Salon du Livre de Göteborg, l’événement culturel le plus important en Europe du nord, attire annuellement près de 100 mille visiteurs. La Roumanie est pour la deuxième fois en 2013 l’invitée d’honneur d’un Salon du livre de prestige, après celui de Paris, en mars dernier.



    Logo – Google a modifié ce mercredi son logo, pour fêter le centenaire de la naissance de Maria Tanase, la plus importante voix de la chanson traditionnelle roumaine. Le nouveau logo présente la célèbre artiste en train de chanter, la première lettre du mot Google étant remplacée par un portrait de l’interprète roumaine. Maria Tanase a fait ses débuts sur les fréquences de Radio Bucarest, le 20 février 1938. Elle a aussi chanté lors de l’Exposition internationale de New York en 1939, devant le président américain H. Hoover, l’écrivain français, André Gide, le violoniste et chef d’orchestre américain, Yehudi Menuhin, le sculpteur roumain Constantin Brancusi et le compositeur roumain George Enescu.