Tag: Anders Fogh Rasmussen

  • 02.09.2014 (mise à jour)

    02.09.2014 (mise à jour)

    Visite — En visite officielle en Chine, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a été reçu mardi par le chef de l’Etat, Xi Jinping. Le haut dignitaire chinois a souligné les positions constantes exprimées par la Roumanie le long des 65 années de relations diplomatiques entre les deux pays. Le chef du gouvernement de Bucarest a également discuté à Pékin avec les représentants de la compagnie chinoise e chemin de fer au sujet de la construction d’une ligne de TGV entre Bucarest et iaşi, avec la possibilité de la prolonger jusqu’à Chişinău, en République de Moldova. Lundi, Victor Ponta a rencontré son homologue, Li Keqiang. Ils ont qualifié d’exceptionnels les rapports politiques bilatéraux et ont plaidé pour intensifier les relations économiques, par des projets conjoints dans des domaines tels l’agriculture, l’énergie et l’infrastructure.



    Fiscalité — A Bucarest, lors du premier plénum de la session d’automne, les sénateurs ont adopté les projets de loi de l’amnistie fiscale des mères et des retraités ayant touché indûment des sommes d’argent suite à des erreurs de calcul de l’administration. L’argent récupéré sera restitué sur une période de 5 ans, à partir du 1er janvier 2015. Selon la ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb, les sommes en question se chiffrent à quelque 400 millions de lei (soit environ 90 millions d’euros). Les sénateurs ont également décidé que les salariés du secteur public ne devaient plus restituer les suppléments perçus illégalement. Les projets législatifs ont été soumis à la Chambre des députés, qui devra prononcer la décision finale.




    Exercice — Des militaires roumains prendront part à un exercice multinational, en Ukraine, du 3 au 5 septembre, a annoncé mardi le ministère de la Défense de Bucarest. 14 militaires roumains du génie se joindront à leurs collègues de Slovaquie, d’Ukraine et de Hongrie dans le cadre de l’exercice « Blonde Avalanche 2014 ». Il a pour but d’instruire le personnel du Bataillon multinational du génie pour des missions spécifiques de limitation et d’élimination des conséquences des calamités naturelles dans le bassin de la rivière Tisa. L’exercice a lieu annuellement et sur les 11 éditions, 3 ont été accueillies par la Roumanie.



    Conférence — Des experts de plusieurs pays européens participent, à commencer par ce mardi, à Bucarest, à une conférence internationale de criminalistique dans le domaine de l’analyse des images numériques. 4 jours durant, des thèmes ayant trait à la comparaison des images faciales des objets ou des personnes, aux scanners laser y seront débattues, mais aussi l’analyse et le traitement des enregistrements vidéo et des photos. Outre les policiers roumains, des représentants du Réseau européen des Instituts de criminalistique et de plusieurs centres universitaires d’Espagne, de Suède, du Danemark, de Hongrie, de Finlande, de Chypre, d’Italie, des Pays-Bas, de Belgique, d’Allemagne, de France, du Royaume Uni, de Suisse, d’Estonie et de Lituanie y prennent part.




    Commission — Le nouveau chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dont le mandat démarrera le 1er novembre, a commencé ce mardi les auditions des candidats proposés par chaque Etat membre de l’Union pour les fonctions de commissaire européen, avant de prendre la décision finale du portefeuille accordé à chaque pays. La Belgique n’a pas encore désigné de candidat, vu qu’elle n’a pas réussi à former un gouvernement depuis les élections du 25 mai. Deux pays ont avancé plusieurs candidats. Il s’agit de la Slovénie, qui a proposé 3 personnes, et de la Roumanie, qui a désigné Dacian Ciolos pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’Agriculture, et Corina Cretu, députée européenne et vice-présidente du Parlement Européen, candidate au portefeuille de la Politique régionale.




    OTAN — Au sommet de l’OTAN prévu cette semaine au Pays de Galles, la Roumanie soutiendra une présence militaire permanente de l’Alliance sur son territoire, comme l’ont demandé aussi la Pologne et les pays baltes, a déclaré, mardi, le premier ministre Victor Ponta. Lundi, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, annonçait que l’Alliance deviendrait plus visible dans les Etats membres du flanc est, par la création d’une force de réaction rapide aux menaces venues de la part de la Russie, dans le contexte du conflit en Ukraine. L’officiel a précisé que la présence militaire serait renforcée en Lettonie, Lituanie, Estonie, Roumanie et Pologne, sans que des bases permanentes soient installées dans ces Etats, pour ne pas violer l’acte fondateur Russie-OTAN. Les déclarations surviennent dans le contexte où Moscou a annoncé qu’elle modifierait sa stratégie militaire, en réponse à l’élargissement de l’OTAN dans l’est de l’Europe et de son rapprochement de ses frontières.



    Moldova — Tous les Etats membres de l’UE sont prêts à soutenir la République de Moldova à mettre en oeuvre les accords d’association et de libre échange avec l’Union, a affirmé la ministre Italienne des Affaires Etrangères et future responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. La déclaration a été faite lors de la réunion dans la capitale moldave, Chisinau, du Groupe pour l’Action européenne de la République de Moldova, ayant pour principal sujet l’intégration aux structures communautaires de cet Etat ex-soviétique, à population majoritaire roumanophone. L’occasion également pour les responsables moldaves et communautaires d’examiner différentes solutions pour les agriculteurs moldaves, affectés par l’embargo russe.



    Tennis — Dans les 8es de finale de lUS Open de Flushing Meadows, le double formé par le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer a été vaincu en moins d’une heure de jeu par les Espagnols David Marrero et Fernando Verdasco, score 6-3, 6-2.

  • Nato: Verstärkte Präsenz in Osteuropa

    Nato: Verstärkte Präsenz in Osteuropa

    Kaum war der zweite Weltkrieg beendet, mussten die westlichen Demokratien eine düstere Feststellung akzeptieren. Um den damaligen britischen Premierminister Winston Churchill zu zitieren: In der riesigen Hekatombe hatte sich die gierigere Sau durchgesetzt. Nachdem die Truppen Nazideutschlands besiegt worden waren, nahm die Rote Armee der Sowjetunion ihren Platz ein. Und zwar überall in Ost- und Mitteleuropa, von der Ostsee über Polen und Ostdeutschland bis ans Schwarze Meer, nach Rumänien und Bulgarien. Alle Nationen, die jetzt unter Stalins Gefangenschaft standen, wurden zu Kolonien und Satelliten von Moskau.



    Bei den Alliierten machte sich langsam die Panik breit, dass der Gulag, das grausame Konzentrationssystem der Sowjets, sich bis ans Mittelmeer und den Atlantik ausbreiten könnte. Angesichts der Truppenstärke von Stalin, aber auch der einflussstarken kommunistischen Parteien aus der frei gebliebenen Welt war diese Befürchtung nicht gerade unrealistisch. Deshalb sahen sich die westlichen Mächte zu einer Reaktion gezwungen.



    Vor diesem Hintergrund entstand 1949 die NATO, deren Hauptziel sich in einem zur damaligen Zeit berühmten Satz wiederfand: Die Deutschen sollten am Boden bleiben, die Russen au‎ßerhalb von Europa und die Amerikaner drinnen. Fast ein halbes Jahrhundert lang wirkte die Nordatlantische Allianz als eine unzerstörbare Kraft gegen den sowjetischen Expansionismus. Der Westen sollte den Kalten Krieg für sich entscheiden und den Raum der Freiheit jenseits des ehemaligen Eisernen Vorhangs ausdehnen. Heute sind die meisten ex-kommunistischen Staaten, von der Ostsee bis zum Schwarzen Meer, Mitglieder in der NATO und der Europäischen Union.



    Ab Ende des vergangenen Jahrhunderts hat die Allianz in ihren Missionen die Friedenssicherung auf dem Westbalkan und in Afghanistan anvisiert. In der Zwischenzeit waren die Russen mit militärischen Sanktionen gegen die Ex-Sowjetrepubliken Moldau (1992) und Georgien (2008) beschäftigt. Mit ihrer Unterstützung gelang den abtrünnigen, pro-russischen Regionen Transnistrien, bzw. Abchasien und Südossetien die Loslösung von der Zentralverwaltung des jeweiligen Staates.



    Und unlängst hat Moskau die Halbinsel Krim im Süden der Ukraine annektiert und die abtrünnigen Rebellen in der ostukrainischen Region Donbas unterstützt. Erst diese Aktionen hätten die NATO veranlasst, erste Zeichen einer Rückkehr zu ihrer ursprünglichen Mission zu senden, glauben die Experten vom Analyse-Zentrum Early Warning in Bukarest. Und zwar eine Blockade gegen den territorialen Appetit Russlands zu errichten. NATO-Generalsekretär Anders Fogh Rasmussen sprach in einem Interview mit Radio Rumänien von einer neuen Art von Krieg.



    Wir müssen uns an diese neue, ja gar komplizierte Form von Krieg anpassen. Anstatt einer offensichtlichen militärischen Aggression sind wir Zeugen etwas diskreterer Manöver, mit dem Ziel, bestimmte Länder zu destabilisieren und das haben wir ganz klar in der Ukraine gesehen: zunächst auf der Krim-Halbinsel, die von Russland illegal angeschlossen wurde, und jetzt im Osten der Ukraine. Es bestehen keine Zweifel daran, dass Russland hinter den Aktionen zur Destabilisierung der Ost-Ukraine steckt. Au‎ßerdem merken wir, dass Russland versucht, sich Einfluss in den Medien zu erkaufen, um etwa die öffentliche Meinung und die politischen Prozesse zu beeinflussen. Wir dürfen nicht naiv sein und müssen uns an diese Situation anpassen.“




    Als primus inter pares decken die Vereinigten Staaten etwa zwei Drittel des Gesamtbudgets der NATO. US-Präsident Barack Obama bekräftigte vor kurzem, bei seinem Besuch in Warschau, das Engagement seines Landes für die Verteidigung der Sicherheit der osteuropäischen Alliierten. Für die USA sei dies der Grundstein der eigenen Sicherheit und eine heilige Pflicht. Obama kündigte au‎ßerdem die Freigabe einer Milliarde US-Dollar für die Entsendung zusätzlicher Truppen — Boden-, Wasser- und Luftstreitkräfte — in diese Region an. Der Anführer aus dem Wei‎ßen Haus erwähnte dabei auch die ehemaligen Sowjetrepubliken, die sich für westliche Werte entschieden hätten und trotz des russischen Widerstands versuchen würden, sich von der Umlaufbahn Moskaus loszulösen.



    Wir werden die Partnerschaften mit unseren Freunden aus der Ukraine, der Moldau, Georgien vertiefen, während diese Länder ihre Verteidigung stärken müssen. Weitere Provokationen aus dem russischen Lager werden, falls notwendig, neue Sanktionen nach sich ziehen.“



    Insbesondere nach Ausbruch der Wirtschaftskrise haben die 27 NATO-Staaten mit wenigen Ausnahmen ihre Rüstungsausgaben gekürzt. Das sei der falsche Weg, behauptet Generalsekretär Rasmussen.



    Es ist klar, dass es so nicht weitergehen kann. In den vergangenen fünf Jahren hat Russland seine Verteidigungsausgaben um 50% erhöht, während die NATO-Staaten ihre Militärausgaben um 20% gesenkt haben. Das ist nicht produktiv und das, was in der Ukraine passiert, ist eigentlich ein Warnzeichen. Infolge dessen müssen die europäischen Führungspolitiker ihre Strategie hinsichtlich des Militärbudgets überdenken.“



    Andererseits habe die Existenz der NATO allein einen Entmutigungseffekt, glaubt Rasmussen. Potentielle Feinde würden nicht einmal einen Gedanken daran verschwenden, einen Mitgliedsstaat anzugreifen.



    Ich kann ihnen versichern, dass alle Alliierten dem Artikel 5 und der gemeinsamen Verteidigung zutiefst verpflichtet sind. Das können sie an den bereits unternommenen Schritten erkennen, für die Stärkung der gemeinsamen Abwehr durch mehrere Lufteinsätze der Sicherheitskräfte über dem Baltikum. Wir führen Aufklärungsmissionen mit AWACS-Maschinen über Polen und Rumänien durch, sie sehen eine verstärkte Präsenz der Marinestreitkräfte im Schwarzen Meer und in der Ostsee, sowie mehrere Landübungen. Das hei‎ßt, wir haben bereits bewiesen, dass die Allianz zusammenhält, wenn es um den Artikel 5 und die gemeinsame Verteidigung geht.“




    Benjamin Jensen, Professor für Internationale Beziehungen an der American University, begrü‎ßt die Ma‎ßnahmen der USA. Diese würden das Zeichen senden, dass die Vereinigten Staaten zu ihren Verpflichtungen stehen und nach wie vor ihre Vormachtstellung behalten wollen. Umso mehr, da die Alliierten, die ihre Grenze mit Russland teilen, mehr als nur Worte sehen wollen, sagte Jensen im Interview mit dem Radio-Rumänien-Korrespondenten in Washington. Sie wollen zusätzliche Garantien in Form von Raketenabwehr-Systemen und eine Aufstockung des NATO-Kontingents in der Region, glaubt Jensen noch.



    Audiobeitrag hören:



  • NATO, întoarcerea la prima misiune (reluare)

    NATO, întoarcerea la prima misiune (reluare)

    Abia încheiat cel de-al doilea război mondial, democraţiile occidentale au fost nevoite să constate, după expresia premierului britanic din epocă, Winston Churchill, că în uriaşa hecatombă a învins scroafa mai lacomă. Odată gonite trupele Germaniei naziste, în locul lor s-a instalat, în tot estul şi centrul Europei, Armata Roşie a Rusiei sovietice. De la Marea Baltică, în Polonia şi Germania răsăriteană, la Marea Neagră, în România şi Bulgaria, naţiunile căzute în captivitatea lui Stalin au devenit colonii şi sateliţi ai Moscovei.



    Spaima că Gulagul, cumplitul sistem concentraţionar sovietic, s-ar putea extinde, graţie trupelor lui Stalin, dar şi influentelor partide comuniste din lumea rămasă liberă, până la Mediterana şi Atlantic i-a obligat pe occidentali să reacţioneze. Aşa a apărut, în 1949, NATO, al cărei rost originar era, potrivit unei butade celebre, să-i păstreze pe nemţi la podea, pe ruşi în afara Europei şi pe americani înăuntru.



    Vreme de aproape jumătate de secol, Alianţa a funcţionat ca o infailibilă forţă de descurajare a expansionismului Moscovei. Învingători în Războiul Rece, occidentalii au extins spaţiul libertăţii dincolo de fosta Cortină de Fier. Azi, de la Marea Baltică la Marea Neagră, majoritatea statelor ex-comuniste sunt membre ale NATO şi Uniunii Europene. Începând cu ultimii ani ai secolului trecut, misiunile Alianţei au vizat pacificarea Balcanilor de Vest şi a Afganistanului. Între timp, ruşii aplicau severe corecţii militare fostelor republici sovietice Moldova, în 1992, şi Georgia, în 2008, şi scoteau de sub controlul autorităţilor centrale regiunile separatiste pro-moscovite Transnistria şi, respectiv, Abhazia şi Osetia de Sud. Doar după anexarea peninsulei Crimeea, din sudul Ucrainei, şi alimentarea rebeliunii secesioniste din Donbas, din est, NATO semnalizează, potrivit experţilor de la centrul de analiză Early Warning din Bucureşti, întoarcerea la prima sa misiune: stoparea apetitului teritorial al Rusiei.



    Secretarul general al Alianţei, danezul Anders Fogh Rasmussen a declarat, într-un interviu pentru Radio România: “Trebuie să ne adaptăm la acest nou, aş spune, sofisticat tip de război. În loc de agresiune militară pe faţă, vedem aceste mişcări mai discrete, cu scopul de a destabiliza situaţia în anumite ţări şi am văzut asta clar în Ucraina, mai întâi în Crimeea, ducând la anexarea ilegală la Rusia, şi vedem asta acum în estul Ucrainei. Nu-i nicio îndoială că Rusia este în spatele destabilizării estului Ucrainei. De asemenea, vedem încercările Rusiei de a cumpăra influenţă în mass-media, de exemplu, pentru a influenţa opinia publică şi procesele politice. Trebuie să nu fim naivi şi să ne adaptăm la această situaţie.”



    Primul între egali, Statele Unite acoperă circa două treimi din bugetul total al NATO. Aflat, recent, la Varşovia, preşedintele american, Barack Obama, a reafirmat angajamentul ţării sale faţă de securitatea aliaţilor est-europeni. Pentru America, a spus el, aceasta e piatra de temelie a propriei securităţi şi o datorie sacrosantă. Obama a anunţat alocarea unui miliard de dolari pentru desfăşurarea de noi forţe americane – terestre, navale şi aeriene — în această parte a lumii. Liderul de la Casa Albă n-a uitat nici fostele republici sovietice care au optat pentru scara de valori occidentale şi care, în pofida obstrucţiilor acesteia, încearcă să iasă de pe orbita Moscovei: “Vom întări parteneriatele cu prieteni ca Ucraina, Moldova, Georgia, pe măsură ce ele îşi consolidează apărarea. Alte noi provocări din partea Rusiei vor atrage, dacă e necesar, noi sancţiuni.”



    Mai cu seamă după declanşarea crizei economice, cu doar câteva excepţii, ceilalţi 27 de membri ai NATO au amputat, însă, sever cheltuielile militare. Secretarul general Anders Fogh Rasmussen avertizează: “Este clar că nu mai putem continua astfel. În ultimii cinci ani, Rusia a crescut cheltuielile de apărare cu 50%, în timp ce statele NATO şi-au diminuat cheltuielile cu 20%. Este neproductiv, iar ceea ce se întâmplă în Ucraina este de fapt un semnal de alarmă şi în urma acestuia, liderii politici europeni trebuie să-şi reconsidere poziţia privind cheltuielile făcute pentru apărare.”



    Pe de altă parte, afirmă Rasmussen, simpla existenţă a NATO are un asemenea efect de descurajare, încât potenţialii agresori nici măcar nu s-ar gândi să atace un stat membru: “Vă pot asigura că toţi aliaţii sunt profund angajaţi în ce priveşte Articolul 5 şi apărarea comună şi vedeţi acest lucru demonstrat prin paşii pe care i-am făcut deja pentru a întări apărarea comună prin mai multe operaţiuni aeriene poliţieneşti deasupra statelor baltice. Facem supraveghere cu avioanele AWACS deasupra Poloniei şi României, vedeţi şi o mai mare prezenţă navală aliată în Marea Neagră şi în Marea Baltică şi mai multe exerciţii militare terestre, aşa că am demonstrat deja că Alianţa este unită când este vorba de Articolul 5 şi de apărarea comună.”



    Profesor de relaţii internaţionale la American University, Benjamin Jensen salută măsurile prin care Statele Unite vor să-şi menţină angajamentele şi să rămână un lider global. Cu atât mai mult cu cât, i-a declarat el corespondentului Radio România la Washington, aliaţii de la graniţa cu Rusia doresc mai mult decât discursuri. Vor garanţii suplimentare de apărare antirachetă, vor mai mulţi militari NATO în regiune — mai spune profesorul Jensen.

  • L’OTAN – retour à la première mission

    L’OTAN – retour à la première mission

    Une fois la seconde guerre mondiale terminée, l’Armée Rouge de la Russie soviétique a pris la place des troupes nazies en Europe Centrale et de l’Est. Depuis la Mer Baltique, en Pologne et en Allemagne de l’est, jusqu’à la Mer Noire, en Roumanie et en Bulgarie, les nations devenues captives de Staline ont été transformées en colonies et satellites de Moscou. L’Occident a décidé de réagir, en craignant que le Goulag, ce terrible système concentrationnaire soviétique, n’arrive jusqu’à la Méditerranée et à l’Atlantique, grâce aux troupes de Staline et à de l’influence des partis communistes des pays non occupés. C’est ainsi que l’OTAN vit le jour, en 1949. Son but initial était de garder les Russes à l’extérieur de l’Europe et les Américains à l’intérieur.



    Près d’un demi-siècle, l’Alliance a fonctionné comme une force infaillible utilisée pour décourager l’expansionnisme de Moscou. Gagnants de la Guerre Froide, les Occidentaux ont élargi l’espace de la liberté au-delà de l’ancien Rideau de Fer. De nos jours, entre la Mer Baltique et la Mer Noire, la plupart des pays ex-communistes sont membres de l’OTAN et de l’UE. Dès la fin du siècle dernier, les missions de l’Alliance ont visé à pacifier les Balkans Occidentaux et l’Afghanistan. Entre temps, les Russes ont appliqué des corrections militaires aux anciennes républiques soviétiques, à savoir à la République de Moldova, en 1992, et à la Géorgie en 2008. En même temps, Moscou a aidé les régions séparatistes pro-russes de Transnistrie, Abkhazie et Ossétie du Sud à sortir du contrôle des autorités locales. Ce n’est qu’après l’annexion de la Crimée, péninsule du sud de l’Ukraine, et l’alimentation de la rébellion séparatiste du Donbas, dans l’est du même pays, que l’OTAN s’est vu obligée de revenir à sa mission initiale, celle de calmer l’appétit territorial de la Russie– constatent les experts du centre d’analyse Early Warning de Bucarest.



    Dans une interview pour Radio Roumanie, le secrétaire général de l’Alliance, le Danois Anders Fogh Rasmussen, déclarait: « Nous devons nous adapter à ce type de guerre — nouveau et plus sophistiqué, je dirais. Au lieu d’une agression militaire proprement-dite, nous assistons à des mouvements plus discrets, censés déstabiliser la situation dans certains pays. On l’a vu très clairement en Ukraine, d’abord en Crimée, annexée de manière illégale par la Russie, et on le voit à l’heure actuelle dans l’est de l’Ukraine aussi. Sans aucun doute, la Russie est responsable de la déstabilisation de l’est de l’Ukraine. De même, nous remarquons les tentatives de la Russie d’acheter de l’influence auprès des médias, par exemple, pour influencer l’opinion publique et les processus politiques. Nous ne devons pas être naïfs, nous devons nous adapter à cette situation».



    Premiers entres les égaux, les Etats-Unis assurent près de deux tiers du budget total de l’OTAN. En visite récemment à Varsovie, le président américain, Barack Obama, a réaffirmé l’engagement de son pays envers la sécurité des alliés est-européens. Pour les Etats-Unis, celle-ci représente la pierre angulaire de leur propre sécurité et un devoir sacro-saint, a renchéri le leader de la Maison Blanche. Obama a également annoncé l’octroi d’un milliard de dollars au déploiement de nouvelles forces américaines — terrestres, navales et aériennes — dans cette région du monde. Le président américain n’a oublié ni les anciennes républiques soviétiques ayant opté pour les valeurs occidentales et qui, malgré les obstacles, essaient de sortir de l’orbite de Moscou.: « Nous renforcerons nos partenariats avec des amis, tels l’Ukraine, la République de Moldova, la Géorgie, au fur et à mesure qu’elles renforcent leur défense. De nouveaux défis lancés par la Russie attireront, si nécessaire, de nouvelles sanctions.”



    Toutefois, à quelques exceptions près, les 27 autres membres de l’OTAN ont sévèrement coupé les dépenses militaires, notamment après le déclenchement de la crise économique. Le secrétaire général Anders Fogh Rasmussen avertit:


    Track « Il est clair que l’on ne peut pas continuer de cette façon. Ces 5 dernières années, la Russie a augmenté de 50% ses dépenses militaires, alors que les Etats de l’OTAN les ont diminuées de 20%. C’est non productif et ce qui se passe en Ukraine représente en fait un signal d’alarme, suite auquel les leaders politiques européens doivent reconsidérer leur position sur les dépenses militaires. »



    Par ailleurs, affirme Rasmussen, l’existence de l’OTAN a, elle-même, un effet dissuasif, de sorte que les agresseurs potentiels n’envisagerait même pas d’attaquer un Etat membre: «Je vous assure que tous les alliés sont profondément engagés dans le respect de l’Article 5 et de la politique de défense commune. En témoignent les pas que nous avons déjà faits pour renforcer la défense commune par plusieurs opérations aériennes de la police au-dessus des Pays Baltes. Les avions AWACS font des missions de surveillance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, vous pouvez également constater le renforcement de la présence des forces navales de l’OTAN dans la Mer Noire et dans la Mer Baltique, doublée de plusieurs exercices militaires terrestre qui ont été effectués. Par conséquent, nous avons déjà prouvé que l’Alliance était unie pour ce qui est de l’Article 5 et de la défense commune».



    Professeur de relations internationales à American University, Benjamin Jensen salue les mesures à travers lesquelles les Etats-Unis souhaitent maintenir leurs engagements et garder leur position de leader global. D’autant plus que les alliés se trouvant à la frontière avec la Russie ne se contentent pas de discours et souhaitent des garanties supplémentaires de défense anti-missile, ainsi qu’un nombre accru de militaires de l’OTAN dans la région, a encore déclaré le professeur Jansen au correspondant de Radio Roumanie à Washington. (Trad. : Alexandra Pop, Valentina Beleavski)

  • NATO, întoarcerea la prima misiune

    NATO, întoarcerea la prima misiune

    Abia încheiat cel de-al doilea război mondial, democraţiile occidentale au fost nevoite să constate, după expresia premierului britanic din epocă, Winston Churchill, că în uriaşa hecatombă a învins scroafa mai lacomă.



    Odată gonite trupele Germaniei naziste, în locul lor s-a instalat, în tot estul şi centrul Europei, Armata Roşie a Rusiei sovietice. De la Marea Baltică, în Polonia şi Germania răsăriteană, la Marea Neagră, în România şi Bulgaria, naţiunile căzute în captivitatea lui Stalin au devenit colonii şi sateliţi ai Moscovei. Spaima că Gulagul, cumplitul sistem concentraţionar sovietic, s-ar putea extinde, graţie trupelor lui Stalin, dar şi influentelor partide comuniste din lumea rămasă liberă, până la Mediterana şi Atlantic i-a obligat pe occidentali să reacţioneze. Aşa a apărut, în 1949, NATO, al cărei rost originar era, potrivit unei butade celebre, să-i păstreze pe nemţi la podea, pe ruşi în afara Europei şi pe americani înăuntru.



    Vreme de aproape jumătate de secol, Alianţa a funcţionat ca o infailibilă forţă de descurajare a expansionismului Moscovei. Învingători în Războiul Rece, occidentalii au extins spaţiul libertăţii dincolo de fosta Cortină de Fier. Azi, de la Marea Baltică la Marea Neagră, majoritatea statelor ex-comuniste sunt membre ale NATO şi Uniunii Europene. Începând cu ultimii ani ai secolului trecut, misiunile Alianţei au vizat pacificarea Balcanilor de Vest şi a Afganistanului. Între timp, ruşii aplicau severe corecţii militare fostelor republici sovietice Moldova, în 1992, şi Georgia, în 2008, şi scoteau de sub controlul autorităţilor centrale regiunile separatiste pro-moscovite Transnistria şi, respectiv, Abhazia şi Osetia de Sud. Doar după anexarea peninsulei Crimeea, din sudul Ucrainei, şi alimentarea rebeliunii secesioniste din Donbas, din est, NATO semnalizează, potrivit experţilor de la centrul de analiză Early Warning din Bucureşti, întoarcerea la prima sa misiune: stoparea apetitului teritorial al Rusiei.



    Secretarul general al Alianţei, danezul Anders Fogh Rasmussen a declarat, într-un interviu pentru Radio România: “Trebuie să ne adaptăm la acest nou, aş spune, sofisticat tip de război. În loc de agresiune militară pe faţă, vedem aceste mişcări mai discrete, cu scopul de a destabiliza situaţia în anumite ţări şi am văzut asta clar în Ucraina, mai întâi în Crimeea, ducând la anexarea ilegală la Rusia, şi vedem asta acum în estul Ucrainei. Nu-i nicio îndoială că Rusia este în spatele destabilizării estului Ucrainei. De asemenea, vedem încercările Rusiei de a cumpăra influenţă în mass-media, de exemplu, pentru a influenţa opinia publică şi procesele politice. Trebuie să nu fim naivi şi să ne adaptăm la această situaţie.”



    Primul între egali, Statele Unite acoperă circa două treimi din bugetul total al NATO. Aflat, recent, la Varşovia, preşedintele american, Barack Obama, a reafirmat angajamentul ţării sale faţă de securitatea aliaţilor est-europeni. Pentru America, a spus el, aceasta e piatra de temelie a propriei securităţi şi o datorie sacrosantă. Obama a anunţat alocarea unui miliard de dolari pentru desfăşurarea de noi forţe americane – terestre, navale şi aeriene — în această parte a lumii. Liderul de la Casa Albă n-a uitat nici fostele republici sovietice care au optat pentru scara de valori occidentale şi care, în pofida obstrucţiilor acesteia, încearcă să iasă de pe orbita Moscovei: “Vom întări parteneriatele cu prieteni ca Ucraina, Moldova, Georgia, pe măsură ce ele îşi consolidează apărarea. Alte noi provocări din partea Rusiei vor atrage, dacă e necesar, noi sancţiuni.”



    Mai cu seamă după declanşarea crizei economice, cu doar câteva excepţii, ceilalţi 27 de membri ai NATO au amputat, însă, sever cheltuielile militare. Secretarul general Anders Fogh Rasmussen avertizează: “Este clar că nu mai putem continua astfel. În ultimii cinci ani, Rusia a crescut cheltuielile de apărare cu 50%, în timp ce statele NATO şi-au diminuat cheltuielile cu 20%. Este neproductiv, iar ceea ce se întâmplă în Ucraina este de fapt un semnal de alarmă şi în urma acestuia, liderii politici europeni trebuie să-şi reconsidere poziţia privind cheltuielile făcute pentru apărare.”



    Pe de altă parte, afirmă Rasmussen, simpla existenţă a NATO are un asemenea efect de descurajare, încât potenţialii agresori nici măcar nu s-ar gândi să atace un stat membru: “Vă pot asigura că toţi aliaţii sunt profund angajaţi în ce priveşte Articolul 5 şi apărarea comună şi vedeţi acest lucru demonstrat prin paşii pe care i-am făcut deja pentru a întări apărarea comună prin mai multe operaţiuni aeriene poliţieneşti deasupra statelor baltice. Facem supraveghere cu avioanele AWACS deasupra Poloniei şi României, vedeţi şi o mai mare prezenţă navală aliată în Marea Neagră şi în Marea Baltică şi mai multe exerciţii militare terestre, aşa că am demonstrat deja că Alianţa este unită când este vorba de Articolul 5 şi de apărarea comună.”



    Profesor de relaţii internaţionale la American University, Benjamin Jensen salută măsurile prin care Statele Unite vor să-şi menţină angajamentele şi să rămână un lider global. Cu atât mai mult cu cât, i-a declarat el corespondentului Radio România la Washington, aliaţii de la graniţa cu Rusia doresc mai mult decât discursuri. Vor garanţii suplimentare de apărare antirachetă, vor mai mulţi militari NATO în regiune — mai spune profesorul Jensen.

  • La semaine du 19 au 24 mai 2014

    La semaine du 19 au 24 mai 2014

    Le vice président américain à Bucarest



    Il y a trois mois, avant la démonstration de force de la Russie en Crimée, une visite à Bucarest du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, suivie, quelques jours après, par celle du vice président américain, Joe Biden, auraient pu être considérées comme une simple coïncidence. A présent, étant donné les événements en Ukraine, pays voisin de la Roumanie, la présence des deux responsables à Bucarest en un laps de temps très court, témoigne, de manière très claire, du soutien militaire que la Roumanie reçoit de ses alliés occidentaux, dans un contexte régional incertain. Le vice président américain a d’ailleurs renforcé cette semaine l’idée exprimée auparavant par l’officiel de l’OTAN: la Roumanie n’est pas seule devant le danger représenté par la Russie, et dont les prétentions territoriales non justifiées risquent de faire éclater la paix régionale. De même, Joe Biden a salué la décision récemment annoncée par la Roumanie d’augmenter le budget alloué à la défense qui devrait atteindre les 2% d’ici 2017. L’officiel américain ne s’est pas pour autant limité au sujet de la sécurité. La lutte contre la corruption, le renforcement de l’Etat de droit ou les opportunités dans le domaine de l’énergie — autant de sujets évoqués par le numéro 2 de la Maison Blanche. Pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a salué la réponse rapide et convaincante des Etats-Unis après l’annexion de la Crimée. La hausse du nombre des forces aériennes, maritimes et terrestres américaines dans la zone de la Mer Noire, y compris en terre roumaine, est une réaction naturelle aux agissements de l’imprévisible Russie sur la carte régionale, a ajouté le président. Lors de ses entretiens avec le vice président américain, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a mis l’accent sur la levée des visas pour les citoyens roumains qui souhaitent voyager aux Etats-Unis.



    Fin de campagne pour les élections européennes



    Cette semaine a été la dernière de la campagne en vue des élections européennes, prévues le dimanche 25 mai. Les analystes se sont dits déçus de cette campagne en manque d’éclat, lors de laquelle les thèmes vraiment importants ont peiné à se frayer un chemin à travers le discours dérisoire des candidats. Les plus de 18 millions d’électeurs roumains sont appelés dimanche à exprimer leurs options pour les noms figurant sur les listes déposées par 15 formations politiques et alliances, auxquelles s’ajoutent 8 candidats indépendants aspirant aux 32 sièges impartis à la Roumanie dans le Parlement européen. Selon les sondages d’opinion, le faible taux de participation, soit moins de 30%, fait état d’une tendance qui risque de devenir monnaie courante au niveau de tout l’espace communautaire. Au total, le prochain Législatif européen, qui joue un rôle de plus en plus important dans les décisions prises au niveau de l’UE, comptera 751 membres.



    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest



    La motion de censure déposée la semaine dernière par l’opposition libérale a été lue devant le Plénum réuni du Sénat et de la Chambre des Députés. Les libéraux reprochent à l’Exécutif, formé de l’alliance PSD-UNPR-PC et UDMR, d’avoir trop longuement attardé la mise en place des mesures d’allègement fiscal, dont la non-imposition du profit réinvesti et la diminution de 5 % des cotisations de sécurité sociale. En réplique, le ministre délégué au budget, Liviu Voinea, a assuré que l’allègement des contributions sociales entrerait en vigueur le 1er juillet prochain. La motion devrait être soumise au vote le lundi prochain.



    De nouveaux dossiers instrumentés par le Parquet anticorruption



    Le Parquet national anticorruption (DNA) dynamise ses actions contre le fléau qui touche une bonne partie de lAdministration roumaine. Occupant la deuxième position au classement des Roumains les plus riches, lhomme daffaires Dan Adamescu a été mis en examen dans un dossier pénal où il est accusé de corruption. Par le biais dintermédiaires, il aurait offert de largent à plusieurs magistrats du Tribunal de Bucarest, en échange de solutions favorables dans les procès où il était partie. En loccurrence, selon les procureurs, plusieurs sociétés détenues par Dan Adamescu ont été illégalement déclarées insolvables. Et toujours cette semaine, trois médecins, deux patrons de pharmacies, quatre représentants de compagnies spécialisées ainsi que des intermédiaires ont été arrêtés dans un dossier visant une fraude aux médicaments anticancéreux et prescriptions médicales fausses.



    Elimination de taxes



    27 taxes et tarifs parafiscaux ont été éliminés ou fusionnés par le gouvernement roumain, tandis que 65 autres bénéficieront dautres réglementations, par des ordres ministériels. Selon lexécutif de Bucarest, lélimination des 92 impôts en question naura pas dimpact important sur le budget de lEtat, alors que lannée dernière les recettes quils avaient générées ne sétaient chiffrées quà deux millions deuros environ. Il y a tout de même une réussite, la réduction de la bureaucratie, a affirmé le premier ministre Victor Ponta. “Je suis persuadé que nous pouvons dégager encore plus ce système fiscal terrible”, a encore estimé le chef du gouvernement roumain…(trad.: Mariana Tudose, Alexandra Pop, Andrei Popov)

  • La semaine du 12 au 17 mai 2014

    La semaine du 12 au 17 mai 2014

    Anders Fogh Rasmussen à Bucarest



    En visite à Bucarest, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, s’est entretenu avec le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean et le ministre de la Défense, Mircea Dusa. Les actions de la Russie en Ukraine ont généré une situation de sécurité complètement différente en Europe, a déclaré Anders Fogh Rasmussen dans une interview pour la Radiodiffusion roumaine. Par conséquent, l’Alliance doit s’adapter à ce nouveau type de guerre sophistiquée pratiquée par Moscou, qui agit par des actions subversives au lieu d’une agression manifeste.


    Anders Fogh Rasmussen : « L’Alliance se concentrera sur la défense et la protection de ses membres contre toute menace militaire. Je n’entrerai pas dans les détails pour dire comment nos sociétés devraient s’adapter à ce nouveau contexte de sécurité, mais les actions de la Russie donnent naissance à une situation complètement nouvelle en Europe et nous sommes prêts à l’aborder ».


    Que fera l’Alliance si la Russie tente de mettre à l’épreuve la solidarité de l’OTAN? « Bien sûr, à ce stade, c’est une question hypothétique. La simple existence de l’OTAN et de l’Article 5 ont un effet si fort de découragement, que les potentiels agresseurs ne penseraient même pas à attaquer un Etat membre. Mais si la Russie ou quelqu’un d’autre attaquait un membre de l’OTAN, tous les alliés viendraient en aide au pays attaqué, le défendant et le protégeant de manière concrète ».



    Echange de répliques entre la Roumanie et la Russie



    LUE a décidé lundi délargir la liste des sanctions visant des responsables russes et pro-russes. 13 noms ont été ajoutés à ce document qui en contenait déjà 48 autres — de personnes interdites daccès sur le territoire communautaire ainsi quavec les avoirs gelés dans les Etats membres. Parmi elles, le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, auquel les autorités roumaines ont refusé le droit de survol du territoire roumain alors quil se dirigeait vers la Transnistrie, région séparatiste russophone dans lest de la République de Moldova voisine. Le geste de Bucarest a fait réagir le ministère russe des Affaires étrangères, qui a fait savoir que la Roumanie ne pouvait pas espérer entretenir des relations normales et de bon voisinage avec la Fédération de Russie si elle entendait procéder de cette manière. Le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandr Loukachevitch, a qualifié dinadmissibles les dernières prises de position des autorités roumaines, estimant quil était peu probable que les relations bilatérales se poursuivent dans le même esprit et avec le même rythme. Auparavant, le président roumain, Traian Basescu, avait affirmé à la presse que: « La Fédération de Russie a deux priorités: fédéraliser lUkraine, dune part, et empêcher la tenue des élections présidentielles du 25 mai, dans ce pays ».



    La République de Moldova et lAccord dassociation avec l’Union européenne



    Le 27 juin, lUE doit signer lAccord dassociation avec la République de Moldova, conclu à Vilnius en novembre dernier, a annoncé jeudi à Bruxelles le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Une invitation en ce sens avait été adressée aux autorités moldaves aussi par le président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Côté politique, le document porte sur les principes démocratiques, la défense de lEtat de droit et des libertés fondamentales. Dans sa dimension économique, le texte parle de louverture des marchés aux membres de la communauté européenne, mais aussi de lamélioration du milieu des affaires. Cest ainsi quune “République de Moldova plus puissante pourrait convaincre aussi les habitants de la Transnistrie (séparatiste) que lintégration européenne est la meilleure voie démocratique a suivre”, a expliqué le premier ministre moldave pro-européen, Iurie Leanca.



    Croissance économique positive depuis le début de l’année



    La Roumanie a connu une croissance économique de 3,8% au cours du premier trimestre de cette année, par rapport à la même période de 2013. C’est d’ailleurs l’évolution la plus importante enregistrée par un Etat membre de l’UE. Cette estimation préliminaire de l’Office statistique de l’Union, Eurostat, confirme l’annonce antérieure faite par l’Institut national des statistiques de Roumanie. Pour sa part, le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea, espère que l’avance économique pour l’ensemble de l’année en cours pourra dépasser les 4%.



    Changements dans le système médical roumain



    Moins d’hospitalisations et plus de problèmes de santé pris en charge en ambulatoire — ce sont les deux grands changements qui auront lieu dans le système médical roumain avec l’entrée en vigueur, prévue le 1er juin, dans le système roumain de santé, du nouveau paquet de services de base.


    Le chef de la Caisse nationale d’Assurances maladie, Radu Tibichi explique : « On a créé l’espace budgétaire qui permette aux patients d’effectuer en ambulatoire des examens para cliniques et aux médecins d’interpréter ces examens et de résoudre et suivre ces cas toujours en ambulatoire. Pour ce qui est des services dans les hôpitaux, il y aura une réglementation selon laquelle près de 300 diagnostics ne nécessitent plus d’hospitalisation et une liste des diagnostics et services qui seront effectués lors d’une hospitalisation de jour, soit une nouveauté dans le système médical roumain. »



    Précipitations abondantes et alertes aux inondations



    Une nouvelle vague de précipitations abondantes a touché la Roumanie cette semaine, notamment le sud, l’ouest, l’est et le centre de la Roumanie. Plusieurs alertes jaunes, oranges et même rouges aux inondations et aux débordements de rivières ont été en vigueur sur la plupart du territoire. Suite aux intempéries abondantes de ces trois derniers jours, des centaines de logements sont isolés, des milliers dautres ne bénéficient plus délectricité et des dizaines de routes sont impraticables… (trad. : Valentina Beleavschi, Alexandra Pop, Andrei Popov)

  • NATO-Generalsekretär besucht Rumänien

    NATO-Generalsekretär besucht Rumänien

    Die letzten Monate seiner Amtszeit als NATO-Generalsekretär sind einige der gespanntesten für den Dänen Anders Fogh Rasmussen. Bis zum 1. Oktober, als er die Staffel an den Norweger Jens Stoltenberg übergeben wird, muss er die ukrainische Akte verwalten, anders gesagt, die schwerste geopolitische Krise Europas nach dem Kalten Krieg. Deshalb sind die beiweitem nicht protokolarischen Abschiedsbesuche, die Rasmussen in den Hauptstädten der Mitgliedsländer unternimmt, eher ein Anlass zur Prüfung der Kohäsion und der Kohärenz der Alliierten. In Bukarest, wo er mit den wichtigsten Entscheidungsträgern, erklärte der Generalsekretär in einem Interview für Radio Rumänien:



    Wir müssen uns an diese neue, komplizierte Art von Krieg anpassen. Anstelle einer offenen Militäragression, beobachten wir diese eher diskreten Bewegungen, mit dem Ziel die Lage in verschiedenen Ländern zu destabilisieren. Das haben wir offensichtlich in der Ukraine festgestellt, zuerst auf der Krim, was zu deren illegalen Annektierung durch Russland geführt hat. Nun sehen wir was im Osten der Ukraine passiert. Es bestehen keine Zweifel, dass Russland sich hinter der Destabilisierung im Osten der Ukraine befindet. Au‎ßerdem sehen wir die Versuche Russlands, Einfluss in den Medien z.B. zu kaufen, um die öffentliche Meinung und die politischen Prozesse zu beeinflussen.“



    Nachdem Rumänien seinen Respekt bezüglich der Einheit und Souveranität der benachbarten Ukraine ausdrücklich geäu‎ßert hat, wurde es in den letzten drei Wochen zur Zielscheibe der scharfen Rhetorik einiger erstrangiger Mitglieder der Regierung in Moskau. Obwohl die Befürchtungen hinsichtlich einer Ausweitung des Konflikts aus der Ukraine nach Westen übertrieben sind, haben diese auch in der rumänischen Öffentlichkeit Fu‎ß gefasst. Anders Fogh Rasmussen bestand darauf, die katastrophalen Szenarien zu dementieren, die einige Stimmen der rumänischen Gesellschaft naiv oder interessiert verbreiten:



    Ich kann Ihnen versichern, dass alle Allierte tiefes Engagement aufweisen, was die Einhaltung des Artikels 5 und die gemeinsame Verteidigung anbelangt. Das wurde auch durch die Schritte bewiesen, die wir bereits unternommen haben, um die gemeinsame Verteidigung durch mehrere polizeiliche Lufteinsätze über die baltischen Länder zu stärken. Wir führen Überwachungsmissionen mit AWACS-Flugzeugen über Polen und Rumänien durch. Sie stellen auch eine verstärkte Präsenz der Seekräfte im Schwarzen Meer und im Baltischen Meer dar. Wir haben somit bewiesen, dass die Allianz vereint ist, wenn es um Artikel 5 und die gemeinsame Verteidigung geht.“



    Einfach das Bestehen der NATO und des Artikels 5 haben ein Abscheckungseffekt. Somit wagen die möglichen Feinde es gar nicht einen Mitgliegsstaat anzugreifen, sagte der Generalsekretär noch fü Radio Rumänien.

  • Secretarlu general NATO tru România

    Secretarlu general NATO tru România

    Atel’i dit soni mesi di mandat tru harea di secretar general al NATO suntu, tra danezlu Anders Fogh Rasmussen, şi nai cama apreshi. Până la 1 di sumedru, când va u da ştafeta/ cumandul a norvegianlui Jens Stoltenberg, el lipseasti s-chiverniseasca dosarul ucrainean, cu alti zboara nai cama greaua criză geopolitică dit Europa di după polimlu arati. Ti atea, largu tra s-hiba orlea zorlea protocolare, vizitele di alasari sanatati/ oara buna pi cari Rasmussen le fati tru capitalele a statelor membre suntu ma multu una furn’ie tra s-veada fratal’ia si limbidzamea a tru lucru a aliaţilor. Aflat Bucureşti, iu s-andamusi cu protl’I factori di apofasi a statlui român, secretarlu general declara, tru un interviu tra Radio România:



    “Lipseasti s-na nvitam cu aesta naua turlie , va sa spun, di polim sofisticat. Tru loc di fuvirseari militară pi faţă, videm aesti minări ma discrete, cu scupolu ti mintirea a catastisil’ei tru nascanti vasilii şi u vidzum aesta limbid tru Ucraina, prota tru Crimeea, ti dusi cu alichearea paranom la Rusia, şi videm aesta tora tru apirita ali Ucrain. Nu east ici pi daua că Rusia easti dinapoia a mintireasilor dit apirita ali Ucraina. Tutunaoara, videm cilastaserli ali Rusie tra s-ancupăra influenţă tru mass-media, ti exemplu, tra s-aiba influenţa tru opinia publică şi protsesili politice. Lipseasti s-avem ngatan si s-na nvitam cu aesta catastisi.”




    După ti si spusi, susto, tin’ia andicra di unitatea şi suvearanitatea ali Ucrainei vecine, România agiumsi, tru staman’ili dit soni, ţinta a retorical’i fuviroasa a nascantor di tu membrii di prota thesi ali administraţiei di Moscova. Aca, cadealihea, exagearate, asparizmili mutrindalui una tindeari catra ascapitata a conflictului dit Ucraina u acata si opinia publică românească. Anders Fogh Rasmussen cundil’e ca nu suntu ti dealihea scenariile ca di fanica tru cari, naiv ica sinfirisit, s-exerseadză nascanti bots dit spaţiul public românescu:




    “Pot s-va asiguripsescu că toţi aliaţii suntu ahandos acatats cu lucurlu tu ti mutreasti Articolul 5 şi apărarea comună şi videţiaestu lucru dimonstrat prin jgl’ioatili ti li avem fapta tra sa u anvartusim apărarea comună prit ma multe opearaţiuni aerieani poliţieneşti pisupra a statilor baltice. Nchisim avigljarea cu avioanele AWACS pisupra ali Poloniei şi Românie, videţ şi una ma mari prezenţă navală aliată tru Marea Neagră şi tru Marea Baltică şi mai multe exerciţii militare terestre, aşi că featim demonstratia că Alianţa easti adunata stog cându easti zborlu ti Articolul 5 şi di apărarea comună.”




    Simpla existenţă a NATO şi existenţa Articolului 5 au un ahtari efectu ti tal’earea curayilu, ti furn’ia ca potenţialii fuvirsitori niti barim nu s-minduescu s-calca un stat membru — nica spusi, tra Radio România, secretarul general al Alianţei.



    Armanipsearea: Tascu Lala


  • Interview with NATO’s Secretary General Anders Fogh Rasmussen

    Interview with NATO’s Secretary General Anders Fogh Rasmussen

    NATOs Secretary General Anders Fogh Rasmussen, stated in an interview for Radio Romania, that if Russia or anyone else would attack a NATO member state, the Alliance would offer effective defence and protection.



    Anders Fogh Rasmussen said that Russias actions in Ukraine have determined a new security situation in Europe and so, at NATOs summit in September, the Alliance will take further steps such as updating its existing defence plans, developing new defence plans, enhanced military exercises and appropriate deployment. NATOs SG also said that the Alliance has to adapt to Russias new type of sophisticated war of subversive actions in states that Moscow wants to destabilize. (author of the interview Carmen Gavrilă)


  • Anders Fogh Rasmussen à Bucarest

    Anders Fogh Rasmussen à Bucarest

    Les derniers mois de mandat en tant que secrétaire général de l’OTAN s’avèrent aussi les plus tendus pour le Danois Anders Fogh Rasmussen. D’ici le 1er octobre, lorsque le Norvégien Jens Stoltenberg prendra la relève, Anders Fogh Rasmussen doit gérer le dossier ukrainien, autrement dit la crise géopolitique la plus grave en Europe depuis la guerre froide. Par conséquent, loin d’être de simples gestes protocolaires, les visites d’adieu qu’il fait actuellement dans les capitales des Etats membres de l’Alliance, sont plutôt une occasion de tester la cohésion et la cohérence des alliés.



    A Bucarest, à l’issue des pourparlers avec les responsables roumains, Anders Fogh Rasmussen s’est exprimé dans un entretien à Radio Roumanie : « Nous devons nous adapter à ce nouveau et, je dirais, sophistiqué type de guerre. Au lieu d’une agression militaire proprement-dite, nous assistons à des mouvements plus discrets, censés déstabiliser la situation dans certains pays. On l’a vu très clairement en Ukraine, d’abord en Crimée, annexée de manière illégale par la Russie, et on le voit à l’heure actuelle dans l’est de l’Ukraine aussi. Sans aucun doute, la Russie est responsable pour la déstabilisation de l’est de l’Ukraine. De même, nous remarquons les tentatives de la Russie d’acheter de l’influence auprès des médias, par exemple, pour influencer l’opinion publique et les processus politiques. Il ne faut pas être naïfs, il faut s’adapter à cette situation».



    Après avoir affirmé son appui ferme à l’unité et à la souveraineté de l’Ukraine voisine, la Roumanie est devenue, ces dernières semaines, la cible de la rhétorique virulente de plusieurs hauts responsables de l’administration de Moscou. Bien qu’ils soient exagérés, les soucis visant une éventuelle expansion à l’ouest du conflit avec l’Ukraine agitent les esprits au sein de l’opinion publique roumaine.



    Pour sa part, Anders Fogh Rasmussen a voulu infirmer les scénarios catastrophiques promus de manière naïve ou intéressée par différentes voix de l’espace public roumain : «Je vous assure que tous les alliés sont profondément engagés dans le respect de l’Article 5 et la politique de défense commune. En témoignent les pas que nous avons déjà faits pour renforcer la défense commune par plusieurs opérations aériennes de la police au-dessus des Pays Baltes. Les avions AWACS font des missions de surveillance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, vous pouvez également constater le renforcement de la présence navale allié dans la Mer Noire et dans la Mer Baltique et plusieurs exercices militaires terrestre qui ont été effectués. Par conséquent, nous avons déjà prouvé que l’Alliance était unie pour ce qui est de l’Article 5 et de la défense commune».



    La simple existence de l’OTAN et de l’Article 5 ont un effet si fort de découragement, que les potentiels agresseurs ne penseraient même pas à attaquer un Etat membre, a ajouté pour Radio Roumanie le secrétaire général de l’OTAN. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 16.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 16.05.2014

    Les quotidiens de Bucarest évoquent la visite à Bucarest du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, mais aussi l’avertissement de l’analyste américain Robert Kaplan. Côté finances et investissements, les euro-obligations roumaines et hongroises sont de plus en plus rentables. De plus, l’agence de notation Standard&Poor’s a amélioré la note de la Roumanie. Détails, dans la revue de presse de RRI.


  • Secretarul general NATO în România

    Secretarul general NATO în România

    Ultimele luni de mandat în funcţia de secretar general al NATO sunt, pentru danezul Anders Fogh Rasmussen, şi cele mai tensionate. Până la 1 octombrie, când îi va preda ştafeta norvegianului Jens Stoltenberg, el trebuie să gestioneze dosarul ucrainean, altfel spus cea mai gravă criză geopolitică din Europa de după războiul rece. De aceea, departe de fi strict protocolare, vizitele de rămas-bun pe care Rasmussen le face în capitalele statelor membre sunt mai curând un prilej de a testa coeziunea şi coerenţa aliaţilor.



    Aflat la Bucureşti, unde s-a întâlnit cu principalii factori de decizie ai statului român, secretarul general a declarat, într-un interviu pentru Radio România: “Trebuie să ne adaptăm la acest nou, aş spune, sofisticat tip de război. În loc de agresiune militară pe faţă, vedem aceste mişcări mai discrete, cu scopul de a destabiliza situaţia în anumite ţări şi am văzut asta clar în Ucraina, mai întâi în Crimeea, ducând la anexarea ilegală la Rusia, şi vedem asta acum în estul Ucrainei. Nu-i nicio îndoială că Rusia este în spatele destabilizării estului Ucrainei. De asemenea, vedem încercările Rusiei de a cumpăra influenţă în mass-media, de exemplu, pentru a influenţa opinia publică şi procesele politice. Trebuie să nu fim naivi şi să ne adaptăm la această situaţie.”



    După ce şi-a afirmat, ferm, respectul faţă de unitatea şi suveranitatea Ucrainei vecine, România a devenit, în ultimele săptămâni, ţinta retoricii virulente a unora dintre membrii de prim rang ai administraţiei de la Moscova. Deşi, evident, exagerate, temerile privind o extindere spre vest a conflictului din Ucraina au cuprins şi opinia publică românească.



    Anders Fogh Rasmussen a ţinut să infirme scenariile catastrofale în care, naiv sau interesat, se exersează unele voci din spaţiul public românesc: “Vă pot asigura că toţi aliaţii sunt profund angajaţi în ce priveşte Articolul 5 şi apărarea comună şi vedeţi acest lucru demonstrat prin paşii pe care i-am făcut deja pentru a întări apărarea comună prin mai multe operaţiuni aeriene poliţieneşti deasupra statelor baltice. Facem supraveghere cu avioanele AWACS deasupra Poloniei şi României, vedeţi şi o mai mare prezenţă navală aliată în Marea Neagră şi în Marea Baltică şi mai multe exerciţii militare terestre, aşa că am demonstrat deja că Alianţa este unită când este vorba de Articolul 5 şi de apărarea comună.”



    Simpla existenţă a NATO şi existenţa Articolului 5 au un asemenea efect de descurajare, încât potenţialii agresori nici măcar nu s-ar gândi să atace un stat membru — a mai afirmat, pentru Radio România, secretarul general al Alianţei.

  • 15.05.2014 ( mise à jour)

    15.05.2014 ( mise à jour)

    Déclarations – Le ministère russe des affaires étrangères affirme que les déclarations les plus récentes des autorités de Bucarest sont inadmissibles et qu’il est peu probable que les relations bilatérales se poursuivent dans le même esprit et au même rythme. Selon notre correspondant à Moscou, le porte parole de la diplomatie russe, Alexandr Lukachevici, a déclaré jeudi que les affirmations les plus récentes, y compris celles du président roumain, Traian Basescu, donnaient l’impression, d’une amplification, comme sur commande, de la rhétorique antirusse”. Le ministère russe des affaires étrangères a également précisé que l’on ne pouvait pas espérer d’avoir une relation normale et de bon voisinage après l’incident à la fin de la semaine dernière, au sujet de l’avion du vice premier ministre russe, Dmitri Rogozine. Les autorités roumaines ont refusé de laisser l’avion du responsable russe survoler l’espace aérien roumain, vu que le vice-premier ministre figure sur la liste des personnes qui ne peuvent pas recevoir de visa de circulation dans l’espace communautaire, suite aux sanctions imposées par l’UE. La Roumanie ne reconnaît ni l’annexion de la péninsule de Crimée, ni les référendums dans les régions de Lougansk et de Dontesk, dans l’est de l’Ukraine. Selon le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu la Russie a deux priorités, à savoir celle de fédéraliser l’Ukraine et celle d’empêcher les élections présidentielles dans ce pays, prévues le 25 mai.



    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait une visite de deux jours en Roumanie. Il doit rencontrer le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’un renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.



    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie. Il rencontrera le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’une renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.




    Protestations – Les salariés de la poste roumaine ont protesté jeudi devant les préfectures du pays et au siège central de la compagnie, à Bucarest. Ils réclament la démission de la direction de la Poste, la majoration des salaires, le payement des heures supplémentaires et de meilleurs conditions de travail. Ces actions s’inscrivent dans une série de protestations démarrées la semaine dernière. La Poste roumaine, dont la privatisation a échoué l’année dernière, enregistrait à la fin mars des dettes au budget de l’Etat d’environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois ont eux aussi protesté jeudi contre, entre autres, le non respect des conventions collectives en vigueur.



    Economie – La Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8%, au premier trimestre 2014 par rapport à la période similaire de l’année précédente. Il s’agit de l’avance annuelle la plus importante affichée par un Etat membre de l’UE, selon des estimations préliminaires publiées jeudi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. Le chiffre avait été annoncé auparavant par l’Institut national des statistiques. Le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea, avait anticipé une croissance économique d’au moins 3,5% au premier trimestre, vu les données relatives à la production industrielle et à la consommation.



    METEO — Les alertes aux inondations pour certains bassins hydrographiques restent en vigueur jusqu’à vendredi. Les hydrologues ont également émis des vigilances jaune, orange et rouge pour nombre de rivières du sud, de l’ouest, de l’est et du centre du pays. Suite aux pluies diluviennes de ces derniers jours, de nombreuses familles sont isolées, des milliers de fermes ont été privées d’électricité, et des dizaines de routes endommagés. Le temps demeure instable en Roumanie, des pluies à verse étant attendues dans le sud, le centre, le nord et l’est du territoire. Les maximales iront de 15 à 24 degrés.

  • 15.05.2014

    15.05.2014

    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie. Il rencontrera le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’une renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.



    Portestations — Les salariés de la poste roumaine protestent aujourd’hui devant les préfectures du pays et au siège central de la compagnie, à Bucarest. Ils demandent la démission de la direction de la Poste, la majoration des salaires, le payement des heures supplémentaires et de meilleurs conditions de travail. Ces actions syndicales s’inscrivent dans une série de protestations démarrées la semaine dernière. Dimanche, environ 4000 salariés de la Poste ont protesté devant le siège du gouvernement roumain. La Poste roumaine, dont la privatisation a échoué l’année dernière enregistrait à la fin mars des dettes au budget de l’Etat d’environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois protestent aujourd’hui aussi devant le Ministère des transports. Ils accusent la société Métrorex de ne pas avoir respecté les conventions collectives et d’avoir modifié l’organigramme de l’entreprise par une décision unilatérale.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8% du PIB, au premier trimestre de cette année par rapport à la même période l’année 2013, selon les chiffres rendues publiques aujourd’hui par l’Institut national des statiques. Le ministre chargé du budget Liviu Voinea avait anticipé une croissance économique d’au moins 3,5%, étant donné les chiffres relative à la production industrielle et à la consommation. Selon les données publiées mercredi par l’Office européen de la statistique, la production industrielle a progressé de 9,6% au mois de mars par rapport à la même période de l’année dernière situant la Roumanie en deuxième position parmi les pays de l’UE, après le Luxembourg.



    Gymnastique — L’équipe féminine de gymnastique de Roumanie, championne européenne en-titre débute aujourd’hui aux championnats d’Europe tenues en Bulgarie voisine, à Sofia. L’équipe dirigée par le célèbre entraîneur Octavian Bellu fait partie du 4 e groupe, aux côtés de la Russie, de l’Allemagne, de l’Espagne, de la France, du Royaume Uni, de l’Italie et de la Belgique. Mercredi dans la compétition des juniors la Roumanie s’est adjugée les médailles de bronze.



    Météo — La vigilance code jaune est valable aujourd’hui sur la plupart du territoire de la Roumanie. Les météorologues attendent des pluies abondantes jusqu’à ce soir ; les quantités d’eau dépasseront les 50 litres par mètre carré. Les hydrologues ont également émis des vigilances : orange pour les bassins hydrographiques de 15 départements et jaune pour des rivières de l’ouest, centre, sud et est du pays. Dans ces régions, des centaines de demeures ont été inondés, des dizaines de familles sont isolées et le trafic routier et ferroviaire se déroule avec difficulté. Temps instable sur le reste du territoire. Les températures vont de 10 à 23 degrés. 17 degrés à midi à Bucarest.