Tag: annexion

  • Nachrichten 18.03.2023

    Nachrichten 18.03.2023


    – Die Förderung der rumänischen Wirtschaft durch Infrastruktur- und Energieprojekte ist eines der Ziele des Besuchs von Präsident Klaus Iohannis heute in den Vereinigten Arabischen Emiraten. Dieser Besuch findet auf Einladung von Scheich Mohammed bin Zayed al Nahyan, Präsident der Emirate, statt. Das Gespräch soll den Ausbau der Wirtschaftsbeziehungen zwischen den beiden Ländern, die sich bereits im Aufwärtstrend befinden, sowie die Entwicklung gemeinsamer Projekte zur Bekämpfung des Klimawandels, zur Cybersicherheit und zur Ernährungssicherheit vorantreiben. Laut der Präsidialverwaltung in Bukarest sind die Vereinigten Arabischen Emirate weiterhin der wichtigste Handelspartner Rumäniens in der Golfregion und der Besuch von Klaus Iohannis ist der erste Besuch als Staatsoberhaupt in diesem Land in den vergangenen 20 Jahren.




    – Die rumänische Regierung bekräftigt ihre entschiedene“ Haltung zur illegalen Annexion der Autonomen Republik Krim und der Stadt Sewastopol durch die Russische Föderation und bekräftigt ihre Unterstützung für die Unabhängigkeit, Souveränität und territoriale Integrität der Ukraine innerhalb ihrer international anerkannten Grenzen. Das rumänische Au‎ßenministerium bekräftigt seine Position der Verurteilung und Nichtanerkennung der illegalen Annexion der Autonomen Republik Krim und der Stadt Sewastopol durch die Russische Föderation, die am 18. März 2014 stattfand. Der Akt stellt einen eklatanten Versto‎ß gegen die Grundsätze des Völkerrechts sowie gegen multilaterale Dokumente dar, denen Russland beigetreten ist, darunter die Charta der Vereinten Nationen und die Schlussakte von Helsinki, hei‎ßt es in einer Erklärung des Au‎ßenministeriums in Bukarest. Rumänien verurteilt die Nutzung des Territoriums der Halbinsel Krim durch die russischen Streitkräfte im Rahmen des illegalen und unprovozierten Angriffskrieges, den die Russische Föderation am 24. Februar 2022 gegen die Ukraine entfesselt hat. Rumänien bekräftigt, dass es die illegale Annexion der Regionen der Ostukraine durch Russland nicht anerkennt und diese im Einklang mit dem Völkerrecht ein unveräu‎ßerlicher Teil des ukrainischen Staatsgebiets bleiben.“




    – Die Grenzpolizei teilte mit, dass am Freitag 7.277 ukrainische Staatsbürger nach Rumänien eingereist sind. Seit dem 10. Februar 2022, zwei Wochen vor dem Einmarsch der russischen Armee in Rumänien, sind über 3.700.000 Ukrainer nach Rumänien eingereist. Die meisten von ihnen gingen in westeuropäische Länder, aber etwa 100.000 von ihnen entschieden sich, in Rumänien zu bleiben.




    – Die Präsidentin der Republik Moldau, Maia Sandu, versicherte den Bürgern, dass der Staat nicht von einem Krieg bedroht sei. In einer unerwarteten Rede im Parlament sagte Sandu, dass die russische Invasionsarmee Moldau nicht erreichen könne, solange die benachbarte Ukraine Widerstand leiste und das Land somit schütze. Die Präsidentin wiederholte den Vorwurf der versuchten Destabilisierung durch Russland und die populistisch, Moskau-treuen Oppositionspartei Shor. Die Gruppe Shor hat einen klaren Auftrag des Kremls und des russischen Sicherheitsdienstes erhalten: Krieg in die Republik Moldau zu bringen. Ihr Ziel ist es, die Destabilisierung zu organisieren und die demokratisch gewählte Regierung gewaltsam zu stürzen. Die grö‎ßte Gefahr für die Republik sei jedoch die Korruption. Dies erklärte die Präsidentin. Sie forderte das Parlament und die Regierung auf, den Antikorruptionsgerichtshof einzusetzen, ein Sondergericht, das Fälle von schwerer Korruption und Korruption in der Justiz untersuchen soll. Sie versprach, dass der Reform- und Säuberungsprozess in der Justiz trotz der Widerstände im System bis zum Ende durchgezogen werden würde. Sandu sagte, dass die Republik Moldau angesichts der Herausforderungen nicht allein stehe, sondern die Unterstützung Rumäniens, der Vereinigten Staaten und der Europäischen Union habe.




    Das Wetter in Rumänien ist generell kalt. Im Osten und Südosten ist der Himmel bewölkt und es regnet vereinzelt. Die Höchsttemperaturen lagen zwischen fünf und vierzehn Grad Celsius. Zur Mittagszeit wurden in Bukarest 9 Grad gemessen.


  • 13.10.2022

    13.10.2022

    Résolution – Le
    chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, salue l’adoption par
    l’Assemblée générale des Nations Unies, d’une résolution qui condamne les
    annexions illégales par la Russie de quatre régions ukrainiennes. Le document a
    été votée à grande majorité, par 143 suffrages dont celui de la Roumanie. Entre
    temsps, sur le terrain, l’armée russe a lancé jeudi de nouvelles attaques
    contre l’Ukraine. Des infrastructures essentielles de la région de Kiev ont été
    frappées jeudi par des attaques au drone, tandis que la ville de Mikolaïv a été
    bombardée dans la nuit. Ce dernières semaines, l’Ukraine a dénoncé des attaques
    au drône Shahed-136, de fabrication iranienne. Téhéran affirme ne pas livrer
    des armes à la Russie, tandis que Moscou préfère s’abstenir de tout
    commentaire. Kremlin a intensifié ses attaques contre des infrastructures
    civiles ukrainiennes en réponse à l’explosion du pont de Kerch que la Russie
    attribue aux services secrets ukrainiens. Les tirs de missiles russes ont
    frappé des quartiers résidentiels et ont détruit 30% de l’infrastructure
    énergétique. Réunis à Bruxelles, plus de 50 pays se sont engagés à renforcer
    leur soutien militaire à l’Ukraine.














    Visite -
    Dubravka Suica, vice-présidente de la Commission Européenne responsable de la
    démocratie et la démographie, fait une visite de trois jours en Roumanie.
    Aujourd’hui, elle rencontre le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, pour
    des discussions visant les actions ultérieures à la Conférence sur l’avenir de
    l’Europe, le Sommet sur la démocratie, les compétences et la mobilité de la
    main d’oeuvre, les changements démographiques, les droits de l’enfance et
    l’égalité de genre. Ensuite, la responsable européenne aura des entretiens avec
    Daniela Gîtman, secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères, avec
    Gabriela Firea, à la tête du Ministère de la Famille, de la Jeunesse et de
    l’Egalité de chances, avec Nicusor Dan, maire de Bucarest et avec des
    représentants des commissions mixtes pour les Affaires européennes du Parlement
    roumain. En visite en Roumanie, Dubravka Suica se rendra au complexe Ominis
    destiné aux personnes en situation de vulnérabilité, y compris aux réfugiés
    ukrainiens.
















    Défense – 14 pays membres de l’OTAN ou
    partenaires, dont la Roumanie, ont signé jeudi, au siège de l’Alliance, de
    Bruxelles, une lettre d’intention pour acquérir des systèmes communs de défense
    aérienne Arrow 3 et Patriot. Selon DPA, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a
    annoncé le projet fin août, quand il a avancé l’idée qu’un système européen
    commun de défense aérienne serait plus efficace que si chaque pays mettait en
    place son propre système. Selon un communiqué du Ministère de la Défense
    nationale de Bucarest, la réunion de Bruxelles à laquelle la Roumanie est
    représentée par son ministre de Défense, Vasile Dincu, remettra sur le tapis
    les décisions prises lors du sommet de l’OTAN, de Madrid et les perspectives du
    futur sommet. Autre sujet au cœur des discussions : la posture de
    dissuasion nucléaire et des aspects renvoyant au domaine nucléaire dans le
    contexte de sécurité marqué par la guerre en Ukraine.








    Migration – De plus en plus de réfugiés ukrainiens arrivent en Roumanie en
    provenance des pays occidentaux, apprend-on dans un rapport de l’Organisation
    mondiale pour la Migration. Parmi les raisons qui se trouvent derrière cette
    décision mentionnons le coût de vie plus réduit et le rapprochement des
    frontières de leur pays. Selon la Police roumaine des Frontières, presque 9000
    citoyens ukrainiens sont arrivés mercredi, en Roumanie, de 15% de plus que la
    veille.




    Schengen – En principe, les Pays
    Bas ne sont pas contre l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, a déclaré
    mercredi, à Brasov, le premier ministre néerlandais Mark Rutte. On discutera de
    l’intégration au moment où tous les critères seront accomplis, a-t-il précisé.
    Pour sa part, le chef de l’Etat roumain s’est montré optimiste quand à une
    prochaine adhésion de la Roumanie à Schengen qui, selon le chef du gouvernement
    roumain, Nicolae Ciuca, apportera de nombreux bénéfices à l’économie roumaine.


















    Justice – La commission spéciale
    parlementaire reprend jeudi les débats sur les lois de la Justice et continue à
    discuter du projet sur le statut des juges et des procureurs. Une fois les
    débats achevés, la Commission devra se réunir pour voter les rapports sur les
    trois lois du paquet de la Justice visant l’organisation judiciaire, le
    statut des magistrats et le Conseil supérieur de la Magistrature. Une fois les
    rapports adoptés, les projets seront soumis aux débats du Sénat, la chambre
    décisionnelle dans cette affaire.


    FOOTBALL – Deux
    équipes roumaines de football sont ce soir sur le terrain, pour des matchs au
    tableau de la Ligue Europe Conférence. Le club champion de Roumanie, CFR Cluj,
    jouera contre les Tchèques de Slavia Praha. En cas de victoire, les Tricolores
    auront la possibilité d’obtenir leur qualification au printemps européen,
    malgré la dernière place qu’ils occupent actuellement au sein du groupe G. Et
    puis, dans le groupe B, l’équipe FCSB espère vaincre les Danois de Silkeborg. A
    l’heure où l’on parle, les sportifs roumains n’ont qu’un seul point qui les
    place en dernière position au sein d’un groupe dominé par les Anglais de West
    Ham, suivis par les Belges d’Anderlecht et les Danois de Silkeborg.




    Météo – En Roumanie, le ciel est
    variable, partiellement couvert dans les régions de montagne et dans l’est et
    le centre du territoire. Des précipitations mixtes pourraient se produire en
    altitude. Les températures maximales iront ce jeudi de 13 à 21 degrés.

  • Nachrichten 04.10.2022

    Nachrichten 04.10.2022

    Der russische Föderationsrat, die Oberkammer des Parlaments in Moskau, hat am Dienstag die Annexion der ukrainischen Regionen Luhansk, Donezk, Saporischschja und Cherson ratifiziert. Am Montag hatte auch die russische Staatsduma die Annexion dieser von Russland gehaltenen ukrainischen Gebiete ratifiziert. Nun kann Präsident Wladimir Putin ein enstprechendes Bundesgesetz verkünden. Der Kremlchef unterzeichnete am vergangenen Freitag die Annexionsdokumente. In den vier Regionen fanden kürzlich Scheinreferenden statt, die von der internationalen Gemeinschaft nicht anerkannt werden. Russland ist das einzige Land, das die Unabhängigkeit dieser so genannten Republiken auf dem Territorium der Ukraine anerkannt und in der Folge ihre Anträge auf Beitritt zur Russischen Föderation akzeptiert hat. Westliche Regierungen und Kiew sind der Ansicht, dass die Scheinreferenden gegen das Völkerrecht verstoßen, unter Zwang abgehalten wurden und nicht repräsentativ waren.



    Die Internationale Energieagentur hat davor gewarnt, dass es in Europa vermehrt zu Problemen bei den Gaslieferungen kommen könnte. In ihrem Gasmarktbericht für das vierte Quartal 2022 erklärt die Agentur, dass die EU-Mitgliedstaaten ihren Gasverbrauch im kommenden Winter drosseln müssen, falls Moskau die Lieferungen vollständig einstellt. Der Einmarsch Russlands in der Ukraine und der erhebliche Rückgang der Erdgaslieferungen nach Europa haben nicht nur in Europa, sondern auch in den Schwellen- und Entwicklungsländern erhebliche Auswirkungen auf Haushalte, Unternehmen und die Volkswirtschaften. Um die Gasversorgung vor der Heizsaison auf einem angemessenen Niveau zu halten, empfiehlt die Internationale Energieagentur eine Kürzung um 9 bis 13 % gegenüber dem Fünfjahresdurchschnitt. Rumänien hat eine Erdgasspeicherkapazität von 87 % erreicht und kann nach Angaben der Behörden auch der Republik Moldau Unterstützung gewähren.



    Der rumänische Ministerpräsident Nicolae Ciucă hat seine Unterstützung für die neue Bildungsministerin Ligia Deca und ihre Bemühungen um die Förderung des von der Präsidentschaft unterstützten Projekts Gebildetes Rumänien bekundet. Im Zuge des Prpjekts sollen dem Parlament bis Ende des Monats neue Bildungsgesetzentwürfe vorgelegt werden. 
Die ehemalige Präsidentenberaterin Ligia Deca wurde am Montag als Nachfolgerin des scheidenden Bildungsministers Sorin Cîmpeanu vereidigt, der letzte Woche im Zuge eines Plagiatsskandals zurückgetreten war.



    Staatsanwälte der Direktion für organisierte Kriminalität und Terrorismus DIICOT haben vier rumänische und ausländische Staatsangehörige im Rahmen einer Spionageuntersuchung gegen das serbische Unternehmen NIS Petrol, eine Tochtergesellschaft des russischen Energieriesen Gazprom, angeklagt. Die Staatsanwälte haben Durchsuchungen in Bukarest und Timișoara, sowohl am Hauptsitz des Unternehmens als auch in den Wohnungen mehrerer Mitarbeiter, angeordnet und dabei Dokumente und Datenspeichergeräte beschlagnahmt. Den vier wird vorgeworfen, mit Verschlusssachen gehandelt und die unbefugte Weitergabe von Daten über die rumänischen Mineralvorkommen ermöglicht zu haben, so die Staatsanwaltschaft. 
Im Jahr 2009 kaufte Gazprom auf der Grundlage eines von Belgrad und Moskau unterzeichneten Abkommens das Mehrheitspaket an NIS.



    Die Moldau hat die russische Propaganda beschuldigt, Fake News über eine baldige Generalmobilmachung in der Republik Moldau zu verbreiten. Der moldauische Verteidigungsminister erklärte in einer Pressemitteilung, dass eine Mobilisierung nur in Notfällen oder im Kriegsfall angeordnet werden kann, was auf die heutige Republik Moldau nicht zutrifft. Nachdem dieses Gerücht über ein Telekommunikationsnetz in Umlauf gebracht worden war, forderten Verteidigungsverantwortliche die Bevölkerung auf, nur zuverlässigen Quellen zu vertrauen.


  • L’Europe centrale et de l’est soutient l’Ukraine

    L’Europe centrale et de l’est soutient l’Ukraine

    L’annonce par la Russie de
    l’annexion de quatre régions ukrainiennes, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et
    Kherson suite à des référendums de façade, a été fortement critiquée et
    condamnée par les Etats occidentaux. Juste après la fastueuse cérémonie
    organisée au Kremlin durant laquelle président Vladimir Poutine a proclamé
    l’appartenance de ces quatre régions au territoire russe, le président
    ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en demandant l’adhésion rapide de son pays
    à l’OTAN.

    Aux côtés d’autres présidents d’Etats membres de l’OTAN d’Europe
    centrale et de l’est, à savoir la Tchéquie, la Macédoine du nord, la Pologne,
    le Monténégro, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le
    président roumain, Klaus Iohannis a signé une déclaration commune par laquelle
    il réitère son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de
    l’Ukraine. En voici les termes : « Nous,
    présidents d’Etats d’Europe centrale et de l’est, dont les dirigeants se sont
    rendus à Kiev pendant la guerre et ont pu constater de leurs propres yeux les
    effets de l’agression russe, nous ne pouvons rester silencieux face à cette
    violation flagrante du droit international de la part de la Russie, c’est pourquoi
    nous établissons la déclaration suivante : Nous réitérons notre soutien à la
    souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous ne reconnaissons
    pas et ne reconnaîtrons jamais les tentatives d’annexion de territoires
    ukrainiens par la Russie »
    ont déclaré les Etats mentionnés.

    Les
    signataires affirment qu’ils soutiennent fermement la décision prise lors du
    sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant l’adhésion future de l’Ukraine à
    l’Alliance. En même temps, ils demandent que Moscou se retire immédiatement de
    l’ensemble des territoires occupés. Ils écrivent donc dans la déclaration: « Nous soutenons l’Ukraine dans sa
    lutte contre l’invasion russe, nous demandons à la Russie de se retirer
    immédiatement de tous les territoires occupés et nous encourageons tous les
    Etats alliés à augmenter substantiellement leur aide militaire à l’Ukraine.
    Tous ceux qui commettent des crimes d’agression doivent en être tenus
    responsables et traduit en justice »
    , préviennent les Etats dans leur
    déclaration commune.

    Le conseiller présidentiel ukrainien, Mihail Podoliak, a
    remercié les Etats qui soutiennent l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance nord
    atlantique. « Nous sommes
    reconnaissants, l’histoire s’écrit aujourd’hui »
    a-t-il écrit sur
    Twitter. Une réaction est également venue de la part de l’OTAN. Son secrétaire
    général, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’une décision concernant la demande
    d’adhésion de l’Ukraine devait être prise par l’ensemble des 30 Etats membres
    de l’Alliance. Il a précisé : « L’OTAN
    a une politique des portes ouvertes et chaque nation, dont bien sûr l’Ukraine,
    a le droit de choisir sa propre voie, notamment les dispositifs de sécurité
    dont elle souhaite faire partie »
    a affirmé Jens Stoltenberg. Il a
    précisé qu’à présent, le soutien à l’Ukraine était la principale priorité de
    l’Alliance et de ses partenaires. Jusqu’à maintenant, les Etats-Unis et le
    Canada se sont également déclarés favorables à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN
    mais sans s’exprimer sur la procédure rapide sollicitée par Kiev.

  • 01.10.2022 (mise à jour)

    01.10.2022 (mise à jour)

    Ukraine
    – Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé vendredi
    l’annexion « illégale et illégitime » par la Russie de quatre régions d’Ukraine
    et mis en garde Moscou contre l’utilisation de l’arme nucléaire dans le
    conflit, informe AFP. « L’Ukraine a le droit de reprendre ces territoires
    désormais occupés par la force et nous la soutiendrons pour qu’elle continue de
    libérer ces territoires », a affirmé Stoltenberg lors d’une conférence de
    presse survenue après l’annonce par Poutine de l’annexion des régions
    ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson. Dans ce contexte, le
    président ukrainien Volodymyr Zelensky a formulé une demande d’adhésion
    accélérée de l’Ukraine à l’Otan, en accusant Moscou de recourir aux crimes,
    chantages, mensonges et mauvais traitements pour redessiner les frontières. Le
    rapt territorial commis par la Russie a mis l’Occident en colère. Les
    Etats-Unis, la Grande Bretagne et le Canada ont annoncé de nouvelles sanctions
    contre Moscou. La Commission Européenne a pour sa part exigé un durcissement
    des conditions d’entrée sur son territoire des citoyens russes. Les dirigeants
    du Conseil de l’Europe ont condamné l’annexion illégale des territoires occupés
    de l’Ukraine. Pourtant, la Russie a sans surprise utilisé son veto pour
    empêcher l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant
    ces annexions. La Chine et l’Inde, proches de Moscou se sont abstenues lors du
    vote. Dans un article sur Facebook, le président roumain, Klaus Iohannis a
    affirmé que la Roumanie condamne l’annexion illégale des territoires ukrainiens
    et refuse de reconnaitre les résultats des référendums orchestrés par Moscou.

    Gazoduc – Le
    premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a participé samedi, à Sofia, aux côtés
    de la cheffe de la CE, Ursula von der Leyen, à la cérémonie d’inauguration du
    gazoduc reliant la Grèce à la Bulgarie qui permettra les importations du gaz d’Azerbaïdjan. Dans son discours, le premier
    ministre a rappelé les ruptures d’approvisionnement en gaz créées
    artificiellement par la Russie qui perturbent les marchés énergétiques
    mondiaux. La Roumanie est prête à jouer son rôle de partenaire digne de
    confiance pour assurer la sécurité énergétique en Europe, a précisé Nicolae
    Ciuca. Et lui d’assurer que la Roumanie dispose de stocks de gaz suffisants pour passer l’hiver. Samedi
    encore, l’approvisionnement en gaz naturel de la Pologne a commencé par le
    nouveau gazoduc qui s’étend sous la mer Baltique depuis la Norvège en passant
    par le Danemark. Devenue principal fournisseur du gaz vers l’Europe suite à la
    baisse des livraisons russes, la Norvège est reliée au vieux continent à
    travers un réseau de gazoducs sous-marins qui s’étend sur presque 9000 km.

    Visite
    – En visite à Chisinau, le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a assuré du soutien
    accordé par la Roumanie à la république de Moldova voisine afin de l’aider à
    surmonter l’actuelle crise énergétique. Lors d’une conférence de presse commune
    avec son homologue moldave, Anatolie Nosatîi, Dîncu a décidé de l’implication
    de Bucarest dans la modernisation de l’armée moldave. « Avec l’appui de la
    Roumanie, la République de Moldova se propose de renforcer la participation de
    ses militaires à d’autres missions de maintien de la paix », a précisé le
    responsable de Chisinau. A son tour, le chef du Parlement moldave, Igor Grosu a
    remercié Bucarest du soutien offert à l’armée moldave, y compris à travers la
    mise en place d’une série de manœuvres communes. Les deux dignitaires ont
    également examiné les défis sécuritaires auxquels se confrontent Chisinau et
    toute la région suite à l’invasion russe en Ukraine.





    Prévisions -
    L’économie mondiale se dirige vers une autre période de récession, opinent les
    experts internationaux qui considèrent qu’un nouvel ordre monétaire sera
    négocié par la Chine et les Etats-Unis. Selon Andrei Radulescu, expert macroéconomique,
    les récentes évolutions des indicateurs aux Etats-Unis et dans la zone euro
    indiquent une période de récession à partir de la deuxième moitié de l’année en
    cours. Concrètement, on doit s’attendre à une nouvelle crise économique
    similaire à celle de la fin des années 90, accompagnée d’une crise sociale en
    Europe, affirme l’expert. A ses dires, il y a des chances que les Roumains
    ressentent moins les effets de cette crise sociale, étant donné le degré plutôt
    réduit de dépendance de leur pays des importations d’hydrocarbures russes. Pour
    ce qui est du PIB, Adrian Radulescu considère que la Roumanie pourrait se
    situer parmi les dix premières économies européennes d’ici 2030, déjà parce que
    sa population est plus jeune que celle des pays occidentaux et après parce que
    les investissements euro-atlantiques continueront.


















    GAZPROM -
    Gazprom a totalement suspendu ses livraisons de gaz pour la journée de samedi à
    Eni en invoquant l’impossibilité de transporter le gaz à travers
    l’Autriche, a annoncé le géant italien des hydrocarbures dans un
    communiqué. L’essentiel du gaz russe livré à l’Italie passe par l’Ukraine, à
    travers le gazoduc TAG qui arrive à Tarvisio dans le nord du pays, à la frontière
    avec l’Autriche. L’Italie a consommé en 2021, 29 milliards de mètres cubes de
    gaz russe, représentant 40% de ses importations. Sur ce total, le pays
    remplacera dès cet hiver, quelque 10,5 milliards de mètres cubes par du gaz
    importé d’ailleurs. Les exportations de gaz russe vers l’Europe sont en baisse
    constante depuis le début des sanctions contre la Russie.






















    Météo – En
    Roumanie, les températures chuteront dans les jours à venir pour se situer aux
    alentours des valeurs saisonnières, à l’exception des régions méridionales et
    orientales où il continuera à faire trop chaud pour ce début d’octobre. Le ciel
    sera partiellement couvert et des phénomènes orageux risquent de se produire
    dans l’ouest, le nord, l’est, le centre et à la montagne. Le vent soufflera sur
    l’ensemble du territoire, plus fort sur la moitié occidentale où les rafales
    atteindront 75km/h. Les températures maximales iront de 14 à 27 degrés. Les
    météorologues ont placé les régions de l’ouest, du nord et du centre du pays en
    vigilance jaune à l’instabilité accentuée, en vigueur jusqu’à dimanche matin.
    Des pluies torrentielles, du vent et de la grêle risquent de se produire. Les
    quantités d’eau cumulées suite aux précipitations pourraient se monte à 50
    l/m2.

  • 01.10.2022

    01.10.2022

    Ukraine
    – Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé vendredi
    l’annexion « illégale et illégitime » par la Russie de quatre régions d’Ukraine
    et mis en garde Moscou contre l’utilisation de l’arme nucléaire dans le conflit,
    informe AFP. « L’Ukraine a le droit de reprendre ces territoires désormais
    occupés par la force et nous la soutiendrons pour qu’elle continue de libérer
    ces territoires », a affirmé Stoltenberg lors d’une conférence de presse
    survenue après l’annonce par Poutine de l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk,
    Louhansk, Zaporijjia et Kherson. Dans ce contexte, le président ukrainien
    Volodymyr Zelensky a formulé une demande d’adhésion accélérée de l’Ukraine à
    l’Otan, en accusant Moscou de recourir aux crimes, chantages, mensonges et
    mauvais traitements pour redessiner les frontières. Le rapt territorial commis
    par la Russie a mis l’Occident en colère. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et
    le Canada ont annoncé de nouvelles sanctions contre Moscou. La Commission
    Européenne a pour sa part exigé un durcissement des conditions d’entrée sur son
    territoire des citoyens russes. Les dirigeants du Conseil de l’Europe ont
    condamné l’annexion illégale des territoires occupés de l’Ukraine. Pourtant, la
    Russie a sans surprise utilisé son veto pour empêcher l’adoption d’une
    résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant ces annexions. La Chine
    et l’Inde, proches de Moscou se sont abstenues lors du vote. Dans un article sur
    Facebook, le président roumain, Klaus Iohannis a affirmé que la Roumanie
    condamne l’annexion illégale des territoires ukrainiens et refuse de
    reconnaitre les résultats des référendums orchestrés par Moscou.




    Visite
    – Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, entame samedi une visite
    officielle de deux jours à Chisinau, en République de Moldova voisine. A
    l’agenda de cette visite : des pourparlers avec son homologue, Anatolie
    Nosatîi, avec la cheffe du gouvernement moldave, Natalia Gavrilita et avec le
    président du Parlement de Chisinau, Igor Grosu.














    Gazoduc
    – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, participe samedi, à Sofia, à la
    cérémonie d’inauguration du gazoduc reliant la Grèce à la Bulgarie.
    « Espérons que cet interconnecteur marquera une nouvelle étape dans les
    efforts européens d’assurer le nécessaire énergétique, tout en réduisant la
    dépendance du gaz russe. Les importations gazières d’Azerbaïdjan représentent
    désormais une source alternative viable, censée assurer à la Roumanie et à
    d’autres pays de la région l’accès au gazoduc trans-anatolien » a déclaré
    le premier ministre roumain. A l’occasion de sa visite à Sofia, Nicolae Ciuca
    aura des entrevues avec le président bulgare, Rumen Radev, avec son homologue
    par intérim, Galab Donev et avec d’autres officiels dont le président azéri,
    Ilham Aliyev et le chef du gouvernement grec, Kyriakos Mitsotakis.


    Energie
    – Les ministres européens de l’Energie ont décidé de plafonner à 180 euros par
    mégawattheure le prix auquel les générateurs non alimentés au gaz peuvent
    vendre leur électricité. La différence entre ce niveau et le prix de gros du
    marché sera récupérée par les États pour être redistribuée aux ménages et aux
    entreprises. La mesure s’appliquera du 1e décembre 2022 au 30 juin
    2023. Les mesures fixent par ailleurs
    aux États un objectif contraignant pour réduire leur consommation d’électricité
    d’au moins 5% pendant les heures de pointe. Les Vingt-Sept sont
    aussi appelés à réduire leur consommation mensuelle d’électricité de 10%,
    objectif indicatif, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le ministre
    roumain de l’Energie, Virgil Popescu, a annoncé que lors des négociations, la
    Roumanie s’est vu garantir le fait de pouvoir maintenir les mesures de
    protection des consommateurs déjà adoptées au niveau national.




















    Prévisions -
    L’économie mondiale se dirige vers une autre période de récession, opinent les
    experts internationaux qui considèrent qu’un nouvel ordre monétaire sera
    négocié par la Chine et les Etats-Unis. Selon Andrei Radulescu, expert
    macroéconomique, les récentes évolutions des indicateurs aux Etats-Unis et dans
    la zone euro indiquent une période de récession à partir de la deuxième moitié de
    l’année en cours. Concrètement, on doit s’attendre à une nouvelle crise
    économique similaire à celle de la fin des années 90, accompagnée d’une crise
    sociale en Europe, affirme l’expert. A ses dires, il y a des chances que les
    Roumains ressentent moins les effets de cette crise sociale, étant donné le
    degré plutôt réduit de dépendance de leur pays des importations d’hydrocarbures
    russes. Pour ce qui est du PIB, Adrian Radulescu considère que la Roumanie
    pourrait se situer parmi les dix premières économies européennes d’ici 2030, déjà
    parce que sa population est plus jeune que celle des pays occidentaux et après
    parce que les investissements euro-atlantiques continueront.








    Météo – En Roumanie, les
    températures continuent à dépasser les normales saisonnières, notamment dans le
    sud, l’est et le centre du territoire. L’instabilité atmosphérique s’emparera
    de l’ouest et le nord du pays et des phénomènes orageux pourraient intervenir
    dans les régions de montagne. Les températures iront samedi de 24 à 31 degrés.
    Nous avons du soleil et 31 degrés à midi, dans la capitale.

  • 30.09.2022 (mise à jour)

    30.09.2022 (mise à jour)

    Moscou -
    Les leaders des 27 Etats membres de l’UE ont rejeté et condamné l’annonce de
    l’annexion par Moscou des régions ukrainiennes de Louhansk, de Donetsk, de
    Kherson et de Zaporijjia. « On ne reconnait pas et on ne reconnaitra
    jamais les référendums illégaux organisés par la Russie dont elle se sert pour
    violer l’indépendance et la souveraineté territoriale de l’Ukraine. Jamais on
    ne reconnaîtra cette annexion illégale » ont précisé les 27. La Crimée et
    les régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia sont à l’Ukraine. Pour
    leur part, les Etats-Unis ont annoncé imposer de nouvelles sanctions à la
    Russie. Vendredi, le président Poutine a déclaré que la Russie a quatre
    nouvelles régions, en parlant des territoires ukrainiens mentionnés,
    partiellement contrôlés par Moscou. L’annonce a été faite dans le cadre d’une
    cérémonie organisée en présence des centaines de dignitaires. L’annexion
    survient aux référendums organisés par la Russie dans ces quatre régions et que
    l’Occident a qualifiés de simulacre. L’Ukraine a annoncé poursuivre les combats
    pour libérer son territoire de l’armée russe. Selon Kiev, l’annexion n’est
    qu’une réaction de la part de Moscou face aux défaites subies sur le front. Les
    forces russes contrôlent une bonne partie des régions de Louhansk et Kherson,
    mais seulement quelques zones de Donetsk et
    Zaporijjia. « La communauté internationale est tenue pour rejeter
    complètement l’annexion illégale et illégitime des territoires ukrainiens par
    la Russie, suite à des simulacres de référendums » a twitté vendredi le
    chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. « La Roumanie condamne cet
    acte d’agression et réitère son soutien ferme à la souveraineté et l’intégrité
    territoriale de l’Ukraine » a-t-il précisé.






    République de Moldova – L’UE offrira son soutien à la
    République de Moldova si le géant russe, Gazprom, décide de suspendre ses
    livraisons de gaz à partir du 1 octobre. C’est ce qu’a déclaré le commissaire
    européen chargé du Budget et de l’Administration, Johannes Han, lors d’un point
    de presse à Chisinau. A son tour, la cheffe de l’Etat moldave, Maia Sandu, a
    réitéré le fait que son pays figure parmi les Etats les plus vulnérables
    d’Europe, du point de vue énergétique et qu’en plus, il est censé accueillir
    une nouvelle vague de réfugiés ukrainiens, en cas d’escalade militaire. Et Maia
    Sandu de réaffirmer l’engagement de Chisinau de poursuivre les réformes pour pouvoir
    rejoindre la communauté européenne.

    Chômage
    – Le taux de chômage de l’UE était de 6,0% en août 2022, également stable par
    rapport au taux enregistré en juillet 2022 et en baisse par rapport au taux de
    6,8% enregistré en août 2021. Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office
    statistique de l’Union européenne. Avec un taux de 5,1% en août, la Roumanie se
    situe parmi les pays affichant un taux de chômage plutôt réduit. Les pays avec
    le nombre de sans-emplois le plus réduit sont la République Tchèque, 2,4%, la
    Pologne, 2,6%, Malte, 2,9% et l’Allemagne, 3%. Au pôle opposé, on retrouve
    l’Espagne, 12,4% et la Grèce, 12,2%.
















    Démission
    – La direction du ministère de l’Education de Bucarest sera assumée par intérim
    par le ministre de la recherche, Sebastian Burduja, a annoncé vendredi matin le
    porte parole de l’Exécutif. Le libéral Sorin Cîmpeanu a démissionné jeudi dans
    la soirée de la tête du Ministère de l’Education sur la toile de fond d’un
    scandale de plagiat. Il est accusé d’avoir utilisé dans un cours universitaire
    qu’il a conçu des dizaines de pages appartenant à d’autres professeurs
    universitaires.














    Energie
    – L’Union européenne a trouvé un accord sur des mesures d’urgence pour aider
    les ménages et les entreprises à faire face à l’envolée des prix de l’énergie,
    a annoncé, vendredi 30 septembre, la présidence tchèque du Conseil de l’UE. Ces
    mesures consistent à réduire la demande d’électricité aux heures de pointe, à
    plafonner les revenus des producteurs d’électricité inframarginaux et à récupérer
    une partie des super-profits des producteurs d’énergie pour les redistribuer
    aux consommateurs. Selon Reuters, le paquet de mesure prévoit également la
    taxation des super profits des producteurs d’énergie fossile à mettre en
    vigueur en 2022 et 2023, la taxation des revenus excessifs obtenus par les
    producteurs utilisant de sources d’énergie à bas coût suite à la majoration du
    prix de l’électricité et la réduction de 5% de la consommation d’électricité
    pendant les heures de pointe.

    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis, Ana Bogdan, 53ème dans le
    classement WTA, s’est qualifiée jeudi dans les demi-finales du tournoi WTA de
    Parme, en Italie, suite à une victoire contre sa compatriote Irina Begu. Ce fut
    pour la première fois dans leur carrière que les deux Roumaines se sont battues
    sur le terrain. Le prochain match d’Ana Bogdan sera contre la joueuse
    égyptienne, Mayar Sherif.


    Météo
    – En Roumanie, les températures sont plus élevées que la normale saisonnière
    pour cette période de l’année, notamment dans le sud, l’est et le centre du
    territoire. Samedi, les températures maximales iront de 24 au 31 degrés. Nous
    aurons 31 degrés samedi, à midi, dans la capitale roumaine.

  • La diplomatie roumaine lance des avertissements

    La diplomatie roumaine lance des avertissements




    La
    Russie se prépare à annexer quatre régions sous contrôle russe, du sud et
    sud-est de l’Ukraine – Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia après que des
    référendums aient apparemment approuvé le régime de Moscou.Les
    administrations pro-Moscou des quatre régions occupées ont déclaré mardi soir
    que leurs habitants avaient voté pour rejoindre la Russie lors de cinq jours de
    scrutin orchestré par le Kremlin. En utilisant la même rhétorique dont elle
    s’est servie pour justifier l’invasion de l’Ukraine, la Russie a justifié la
    mise en place de ce référendum pour sauver, dit-elle, la population locale
    russophone d’une répression préparée par les Ukrainiens.

    Les résultats
    sont clairs. Bienvenue à la maison, en Russie !, a déclaré sur Telegram
    l’ancien président Dmitri Medvedev, aujourd’hui vice-président du Conseil de
    sécurité de la Russie.Kyiv et presque toute la communauté
    internationale ont dénoncé à l’unisson ce simulacre de référendum où les
    électeurs ont été obligés de votersous
    le canon d’une arme. Pour sa part, Moscou a affirmé qu’une fois ces territoires
    annexés, la Russie pourrait recourir aux armes nucléaires pour mieux se
    défendre. Elle risque donc d’ouvrir une boîte de Pandore d’une utilisation de
    ces armes apocalyptiques, avec un risque réel de riposte, conventionnelle, de
    l’Otan, et ensuite d’escalade nucléaire de part et d’autre.


    La
    Roumanie a fermement condamné les référendums illégaux et illégitimes organisés
    par la Fédération de Russie du 23 au 27 septembre, dans les régions
    ukrainiennes occupées illégalement par ses soldats et affirmé ne pas
    reconnaître les résultats. Ces simulacres de consultations populaires
    représentent une grave violation du droit international et du coup, elles n’ont
    aucune valeur juridique. Une fois de plus,la Russie viole les principes fondamentaux du droit international et
    agit contrairement aux responsabilités qui découlent de son statut de membre
    permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Bucarest réitère son soutien ferme à
    l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et
    appelle tous les autres pays à rejetter les tentatives de Moscou de s’emparer
    des territoires d’autres Etats. Par ailleurs, dans le contexte des récentes
    évolutions en Russie et suite à l’appel à la mobilisation partielle lancé par
    la Russie, le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest recommande vivement
    aux Roumains d’éviter les voyages non nécessaires en territoire russe et à ceux
    qui se trouvent déjà sur place, à le quitter au plus vite possible. La
    diplomatie roumaine suggère aux Roumains présents sur le territoire de la
    Fédération de Russie de rester très vigilants et d’éviter les protestations ou
    les rassemblements.


    Sur
    le terrain, la guerre semble avoir pris une autre tournure, encore plus
    dangereuse, après les récentes explosions ayant touché les gazoducs Nord Stream
    1 et Nord Stream 2, qui relient la Russie à l’Allemagne à travers la mer
    Baltique, des explosions que les Européens considèrent des actes de sabotage.



  • Défense de la Roumanie : discussions sur la mer Noire et l’Afghanistan

    Défense de la Roumanie : discussions sur la mer Noire et l’Afghanistan

    Souvent défini comme l’autorité fédératrice des institutions de sécurité nationale et d’ordre public, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a examiné les dossiers chauds de l’actualité lors d’une réunion convoquée par le président Klaus Iohannis mardi. La Roumanie, avant-poste de l’OTAN sur le flanc est, se dit préoccupée par les troupes russes récemment massées à la frontière orientale de l’Ukraine. Bien que Moscou eût annoncé qu’une fois les manœuvres terminées, ces troupes retourneraient dans les casernes, « les autorités roumaines restent vigilantes et continueront à surveiller cette mobilisation injustifiée autour de l’Ukraine ». Car, selon le Conseil, le repli « ne change rien à la nécessité de continuer à analyser les causes qui ont conduit à cette situation tendue et d’identifier des mesures de désescalade et de détente ainsi que d’éviter des situations similaires à l’avenir ». Dans ce contexte, la Roumanie réaffirme la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine voisine, à l’intérieur de ses frontières reconnues au niveau international.



    Dans une perspective plus large, Bucarest préconise la résolution des conflits prolongés autour de la mer Noire, et la diplomatie roumaine a lancé certaines initiatives au niveau de l’Union européenne — note un communiqué de l’Administration présidentielle, délivré après la réunion du Conseil. Les analystes notent que tous ces conflits ont un point commun : l’immixtion de la Russie dans les anciennes républiques soviétiques, qu’elle considère encore comme faisant partie de sa sphère d’influence. Le scénario a été inauguré en Transnistrie (est de la République de Moldova), sortie de facto du contrôle des autorités centrales de ce pays depuis 1992, après un conflit armé qui a fait des centaines de morts, et suite à l’intervention des troupes russes aux côtés des rebelles séparatistes.



    Elle s’est poursuivie en Géorgie, oùil existe déjà un projet visant à créer une zone économique commune entre la Russie et la région sécessionniste d’Abkhazie. Avec le soutien de Moscou, cette région et l’Ossétie du Sud se sont séparées de l’État géorgien et, en 2008, la Russie a reconnu l’indépendance unilatéralement proclamée de l’Abkhazie.



    Et tout cela a culminé par l’annexion de la péninsule de Crimée et l’approvisionnement de la rébellion armée dans l’est de l’Ukraine en 2014.



    Mardi, le Conseil a annoncé que la Roumanie retirerait ses forces d’Afghanistan, en coordination avec les autres membres de l’OTAN, à partir du 1er mai. Tous les 615 soldats et les plus de 80 tonnes de matériel et d’éléments de logistique seront ramenés au pays par des avions militaires nationaux et appartenant à la coalition. Au cours de la mission antiterroriste en Afghanistan, inaugurée peu après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, 27 soldats de l’armée roumaine sont tombés au champ d’honneur. Les autorités de Bucarest leur ont rendu hommage, à eux et aux autres héros, le 27 avril, lorsque la Journée nationale des anciens combattants est célébrée chaque année.


    (Trad. : Ligia)

  • Nachrichten 18.03.2018

    Nachrichten 18.03.2018

    BUKAREST: Die Temperaturen sind in Rumänien drastisch gesunken und sind um 15 Grad niedriger als am Samstag. Im 32 Landkreisen im Zentrum, Osten und Süden des Landes, auch in der Hauptstadt Bukarest regnet es, zum teil schneit es auch. Das Wetter soll kalt bis Ende nächster Woche bleiben. Für mehrere Flüsse im Norden, Zentrum und Süden Rumäniens gelten die Warnstufen Gelb oder Orange für Überschwemmungen. Diese sind bis Montagmittag gültig.




    Die Europäische Union erkennt die Annexion der Krim durch Russland vor vier Jahren nicht an und verurteilt weiter die Verletzung des Völkerrechts. Diese stellt eine Herausforderung für die internationale Sicherheit dar. Das hat die Hohe Vertreterin der EU für Au‎ßen-und Sicherheitspolitik, Federica Mogherini, erklärt.Auch das Au‎ßenministerium in Bukarest unterstützt die Aussage von Federica Mogherini betreffend die illegale Annexion der Krimhalbinsel durch Russland. Und verurteilt erneut aufs Schärfste die Verletzung der Prinzipien und Normen des Völkerrechts. Mit dieser Angelegenheit, beteuert Rumänien wieder seine Unterstützung für die Souveranität und teritorielle Integrität der Ukraine, sowie auch seine Stellung die illegale Annexion nicht anzuerkennen.

  • 18.03.2018

    18.03.2018

    Météo – Une vigilance jaune au froid et au mauvais temps est en vigueur sur trois quarts du territoire de la Roumanie, avec des températures inférieures jusquà 15° aux normales de saison. Les maximales de la journée se situent entre -8 et 10°. Des pluies abondantes et de la neige sont attendues, jusquà ce soir, dans 32 départements du centre, de lest et du sud du pays, y compris dans la capitale. Le froid se maintiendra jusquà la fin de la semaine prochaine. Dans le même temps, des inondations peuvent se produire sur plusieurs rivières du nord, du centre et du sud, une vigilance orange étant en vigueur en ce sens jusquà demain.




    Livre – Le Salon du livre de Leipzig, en Allemagne, un des plus importants dEurope et du monde, ferme ses portes aujourdhui. La Roumanie a été linvitée dhonneur de cette édition, sa participation ayant été placée sous le slogan « Zoom in Romania ». Pendant quatre jours, plus de 70 événements ont mis en avant des auteurs roumains contemporains, déjà connus du public allemand, tels Mircea Cărtărescu, Norman Manea, Nora Iuga ou bien Filip Florian, mais aussi des jeunes, comme par exemple Lavinia Branişte et Bogdan-Alexandru Stănescu ; sy est ajoutée la présentation dune quarantaine de traductions de créations de la littérature roumaine. La Roumanie est également présente à la 38e édition du Salon du livre de Paris. Son stand, dont le slogan est « Roumanie, comme vous ne lavez jamais lue », propose au public français plus de 50 œuvres récentes et une vingtaine dévénements.





    Elections – Les Russes élisent aujourdhui leur président, le jour même où, il y a quatre ans, Moscou annexait la péninsule de Crimée. Le président Vladimir Poutine, qui brigue un nouveau mandat de 6 ans, a sept autres contre-candidats, dont un communiste millionnaire Pavel Grudinin, une ancienne présentatrice de télévision Ksenia Sobciak, ainsi que le vétéran nationaliste Vladimir Zhirinovsky. Alexei Navalny, le principal opposant au président Poutine, a vu sa candidature refusée en raison dune condamnation pénale dont il a fait lobjet et quil considère comme orchestrée par les autorités. Vladimir Poutine dirige la Russie depuis 18 ans.




    Déclaration – LUnion européenne ne reconnaît pas lannexion de la Crimée, il y a quatre ans, par la Russie et continue à condamner cette violation du droit international, qui demeure une défi à ladresse de la sécurité internationale, affirme, dans un communiqué, Federica Mogherini, la Haute représentante de lUE pour les affaires étrangères. Le ministère des affaires étrangères de Bucarest se joint à la déclaration de la patronne de la politique étrangère de lUnion concernant lannexion illégale de la péninsule de Crimée par la Russie. La Roumanie condamne fermement, à nouveau, la violation des principes et des normes du droit international. Elle réaffirme son soutien à la souveraineté et à lintégrité territoriale de lUkraine, ainsi que son refus de reconnaître cette annexion illégale.





    Critiques – Le ministre allemand de lIntérieur, Horst Seehofer, a critiqué lUnion européenne pour son attitude quil qualifie dhautaine envers les Etats membres de lEst de lEurope, dans les discussions sur les quotas dimmigrants, informe lagence de presse Reuters. Issu de la CSU, alliée du parti de la chancelière Angela Merkel, M. Seehofer, qui sest exprimé dans une interview parue aujourdhui dans la publication Die Welt am Sonntag, critique la Commission pour le ton « moralisateur » quelle emploie dans la relation avec les Est-européens qui ont refusé daccueillir des demandeurs dasile. Le ministre allemand de lIntérieur a exhorté lUE à ne plus prendre des décisions en ignorant les Etats membres, ce type dattitude étant, selon lui, contre-productif car chaque pays a sa fierté, a-t-il affirmé dans linterview pour Die Welt am Sonntag.



    Forum — L’Association nationale-culturelle Basarabia” des Roumains de la région d’Odessa, en Ukraine, a organisé samedi la 2e édition du Forum des enseignants de langue roumaine de la région d’Odessa, consacré cette année à l’éducation en langue maternelle. Le Forum, accueilli par le Centre d’information de la Roumanie de l’Université humaniste d’Etat de la localité d’Ismail, a rassemblé des enseignants de roumain des établissements d’enseignement préuniversitaire et universitaire de la région d’Odessa.



    Rugby – Léquipe nationale de rugby de Roumanie, qui occupe actuellement la 17-e position dans la hiérarchie mondiale, affronte aujourdhui en déplacement la redoutable sélection de Géorgie, dans un match de la dernière étape du Rugby Europe International Championship 2018. La Roumanie joue sa qualification à la Coupe du monde de 2019, accueillie par le Japon. Dans les matchs antérieurs, les rugbymen tricolores ont vaincu la Russie, lAllemagne et la Belgique et se sont inclinés devant les Espagnols. La Géorgie occupe en ce moment la première place et sest assuré la qualification à la Coupe du monde, tandis que la Roumanie est deuxième.


  • Nachrichten 17.03.2018

    Nachrichten 17.03.2018

    BUKAREST: Das Au‎ßenministerium in Bukarest unterstützt die Aussage der Hohen Vertreterin der EU für Au‎ßen-und Sicherheitspolitik betreffend die illegale Annexion der Krimhalbinsel durch Russland. In einer Pressemeldung von Samstag erklärte das Au‎ßenministerium in Bukarest, dass vier Jahre nach der illegalen Annexion der autonomen Republik Krim und der Stadt Sevastopol durch die Russische Föderation, Rumänien erneut aufs Schärfste die Verletzung der Prinzipien und Normen des Völkerrechts verurteilt. Mit dieser Angelegenheit, beteuert Rumänien wieder seine Unterstützung für die Souveranität und teritorielle Integrität der Ukraine, sowie auch seine Stellung die illegale Annexion nicht anzuerkennen, so die Pressemeldung des Bukarester Au‎ßenministeriums.

  • Bessarabien im Zarenreich des 19. Jh.: Spielball der Großmächte

    Bessarabien im Zarenreich des 19. Jh.: Spielball der Großmächte

    812 wurde Bessarabien — der östliche Teil der moldauischen Fürstentums — zum ersten Mal von Russland annektiert. Das Ereignis prägte und prägt auch noch heute die Beziehungen zwischen Rumänien und Russland. 1812 rückte Russland näher an die Donau heran. Es war die Zeit der napoleonischen Kriege, die ganz Europa erschütterten. Russland kämpfte gegen Frankreich und das Osmanische Reich, um die Meeresengen zwischen dem Mittelmeer und dem Schwarzen Meer zu erobern. Zwischen dem Osmanischen Reich und Russland lagen die rumänischen Fürstentümer.



    Infolge des russisch-türkischen Krieges von 1806-1812, der mit dem Friedensvertrag von Bukarest endete, wurde die östliche Hälfte des Fürstentums Moldau, das sogenannte Bessarabien, von Russland besetzt. Die jetzige Moldaurepublik entstand also im Kontext der Auseinandersetzungen zwischen Frankreich, Russland und dem Osmanischen Reich. Der Historiker Andrei Cuşco von der Universität in Kischinew dazu:



    Die Annektierung Bessarabiens vom Russischen Reich in 1812 wird manchmal als uninteressant betrachtet. Es wird als militärisch-diplomatische Abmachung angesehen. Natürlich ging es auch darum, aber im Jahr 1812, als Russland näher an die untere Donau rückte, gab es einen harten Wettkampf zwischen dem Reich Napoleons und dem Russischen Reich. Schon von Anfang war das Problem Bessarabien, das keinen direkten Zusammenhang zu den napoleonischen Kriegen hatte, eine Folge der Rivalität zwischen den Weltreichen. Die russische Armee zog sich nach Bessarabien zurück. Die rumänischen Fürstentümer wurden nicht in ihrer Gänze annektiert. Aus russischer Sicht erweitert das Zarenreich seine Macht nicht, sondern zieht sich zurück.“




    Bessarabien wird als künstliches politisches Gebiet aus der Taufe gehoben. Und das merkt man auch aus den unklaren Reaktionen und dem Verhalten der russischen Beamten, die in die Region kommen und am Anfang nicht so recht wissen, was sie dort anfangen sollen. Der Historiker Andrei Cuşco meint, die russische Verwaltung habe drei Pläne für dieses Territorium erstellt:



    Es gibt drei Denkansätze für diese Region, die einander ablöten. Der erste Ansatz kam gleich nach der Unterzeichnung des Friedensvertrags: Bessarabien musste ein Schaufenster, ein Modell für die balkanischen Völker werden. Bessarabien war dem griechischen Projekt, so wie dieses am Anfang des 19. Jahrhunderts wahrgenommen wurde, unterstellt. Wichtiger war den Russen eigentlich, was südlich der Donau passierte. Damit galt Bessarabien zunächst als ein Gebiet nördlich der Donau, das den Osmanen abgerungen worden war.“




    Die Erfindung Bessarabiens war ein komplexerer Prozess. Dabei spielten die Ideen der Epoche betreffend den Staat, den Verwaltungsaufbau, das Experimentieren mit modernen Errungenschaften und die Rolle, die Russland dabei einnehmen sollte, eine gro‎ße Rolle. Der Historiker Andrei Cuşco berichtet weiter:



    Viel interessanter sind die anderen beiden Visionen. Eine Vision im Kopf der russischen Bürokraten verknüpft Bessarabien mit den westlichen Randgebieten des Reiches: Polen, Finnland, die baltischen Staaten. Diese verfügten über eine historische Tradition und erfreuten sich eines privilegierten Status in der Zeit der administrativen Experimente in den Randgebieten während der Herrschaft von Alexander I. 1818 wird das Autonomie-Experiment in Bessarabien eingeleitet, worauf weniger als ein Jahrzehnt später verzichtet wurde, weil die russischen Bürokraten immer auf lokale Vermittler, auf den örtlichen Adel angewiesen waren. Sie finden hier aber keinen Adel wie in Finnland oder Polen. Da kommt, was ich als Dualität des moldauischen Raumes nenne, zum Vorschein, weil wir nicht von einer kulturell stark geprägten Region sprechen können. Bessarabien befindet sich in den ersten Jahrzehnten nach der Annexion in einem Prozess der Umgestaltung, zumindest bis 1834, als es schwierig wird, die Grenze über den Pruth zu passieren. Die echte Grenze war der Dnjestr geblieben.“




    Es gab noch einen dritten russischen Plan für die Integration Bessarabiens in das Zarenreich, der letzten Endes im 19. Jahrhundert angewandt und später, zu sowjetischen Zeiten, weitergeführt wurde. Der Historiker Andrei Cuşco gibt wieder Auskunft:



    Der dritte administrative Plan zur Integration Bessarabiens ins Russische Reich wird sich durchsetzen. Dabei handelt es sich um die Zusammenlegung Bessarabiens mit der im Osten angrenzenden Region Neu-Russland. Das geschieht gleich nach 1828, nach dem Ende der Autonomie. Bessarabien wird immer mehr als ein Kolonisationsraum betrachtet, den es mit fremden Kolonisten aus dem Süden zu besiedeln gilt. Aus russischer Sicht war das Autonomie-Experiment von 1818 unvorstellbar und nicht mehr nutzbringend geworden. Die Impulse und Modelle der russischen Bürokraten waren aber nicht so vernünftig, wie sie die Historiker von darstellen. Bis in den 1830er Jahren war Bessarabien auf den russischen Karten nicht als vom Rest des rumänischen Raumes getrennte Region eingezeichnet.“




    Bessarabien wurde zu einem russischen Gouvernement am Rande des Zarenreiches. Die Mehrheit der Bevölkerung ist auch heute noch rumänischstämmig, die Geschichte der Region ist aber von ihrem Status als Spielball der Gro‎ßmächte abzuleiten.

  • Prioritäten der rumänischen Außenpolitik

    Prioritäten der rumänischen Außenpolitik

    Egal wie aufgewühlt die interne Politikszene ist, gibt es in der rumänischen Au‎ßenpolitik unumkehrbare Richtungen. Die während der Amtszeit von 1996 bis 2000 des christlich-demokratischen Präsidenten Emil Constantinescu eingeschlagene Ausrichtung Rumäniens nach Westen wurde auch von seinen Nachfolgern unbeirrt eingehalten. Das Land wurde 2004 unter der Führung des Sozial-Demokraten Ion Iliescu in die Nato aufgenommen und trat 2007 unter dem bürgerlichen Präsidenten Traian Băsescu der Europäischen Union bei. Der vor einem Monat in sein Amt eingeführte Liberale Klaus Iohannis unternahm seinen ersten Besuch als Staatchef in Brüssel. Dort kam er mit dem Präsidenten der Europäischen Kommission, Jean-Claude Juncker, und dem des Europäischen Rates, Donald Tusk, sowie mit Nato-Generalsekretär Jens Stoltenberg zusammen. Er bestätigte, dass die Prioritäten der Au‎ßenpolitik während seines Mandats dieselben bleiben.



    Rumänien schreibt bereits das achte Jahr seiner Zugehörigkeit zur Europäischen Union. Unsere demokratischen Institutionen wurden beträchtlich gefestigt und unser Beitrag zum europäischen Gefüge muss entsprechend sein. Eine Priorität meines Mandats wird die Vertiefung der europäischen Integration sein. Wir werden über die Schritte sprechen, die Rumänien in Richtung dieser vertieften Eingliederung machen muss, um seine Rolle als Nato-Mitglied besser wahrzunehmen.“




    Der Berufsdiplomat Bogdan Aurescu wurde im November an die Führung des Auswärtigen Amtes einer sozial-demokratischen Regierung befördert, die mit einem liberalen Präsidenten zusammenarbeitet. Er befürwortet seinerseits das Prinzip der Beständigkeit.



    Die Au‎ßenpolitik Rumäniens weist einige Konstanten auf. Es handelt sich um eine Au‎ßenpolitik, die Ziele des nationalen Konsensus hat. Ich denke nicht, dass man über die Änderung ihrer Grundsätze sprechen kann: die EU-Mitgliedschaft, die Nato-Mitgliedschaft — letztes Jahr wurden zehn Jahre seit dem Beitritt zur Allianz als Vollmitglied verzeichnet, die strategische Partnerschaft mit den USA, die strategische Partnerschaft zur europäischen Integration der Republik Moldau, all das sind Konstanten der rumänischen Au‎ßenpolitik. Ich freue mich, festzustellen, dass es ein nationales Einvernehmen aller politischen Kräfte hinsichtlich der Beibehaltung dieser Konstanten gibt.“




    In einem Interview mit Radio Rumänien, das kurz nach den Pariser Anschlägen stattgefunden hat, betonte Aurescu die Zugehörigkeit Bukarests zur internationalen Antiterror-Koalition. Der besagten Koalition trat Rumänien gleich nach den Anschlägen vom 11. September 2001 in den Vereinigten Staaten bei.



    Die au‎ßerordentliche Solidaritätsreaktion, die die europäischen Staaten hatten, aber besonders die rumänische Gesellschaft, denn darauf möchte ich mich beziehen, hat gezeigt, wie wichtig die Bekämpfung des internationalen Terrors ist. Wir haben dieses tragische Ereignis sehr schnell und entschieden verurteilt. Aus Sicht Rumäniens ist kein Terrorakt gerechtfertigt. Umso mehr, wenn dieser Terrorakt gegen die Ausdrucksfreiheit gerichtet ist. Eine der Konsequenzen dieser Situation ist meiner Meinung nach die Notwendigkeit einer Intensivierung der internationalen Zusammenarbeit im Kampf gegen den Terror.“




    Rumänien sieht aber nicht ein, warum die verstärkten Sicherheitsma‎ßnahmen die Wiedereinführung einiger Beschränkungen der Freizügigkeit der europäischen Bürger innerhalb der Union beinhalten sollten. Au‎ßenminister Aurescu:



    Die Freizügigkeit ist, ich betone es erneut, ein errungenes Recht, es ist eine Grundfreiheit, und wir müssen auf dieses errungene Recht achten. Dennoch ist Rumänien bereit, sich an diesen Bemühungen zu beteiligen, auch wenn es kein Mitglied des Schengen-Raums ist, denn Rumänien verhält sich wie ein De-facto-Mitgliedsstaat.“




    Als Land mit der östlichen Au‎ßengrenze der Nato und der EU und besorgt über das Schicksal der Republik Moldau, betrachtete Bukarest mit wachsender Beunruhigung die russische Aggression gegen die Ukraine. Für den rumänischen Au‎ßenminister ist das das wichtigste Ereignis der internationalen Politik gewesen. Die illegale Annexion der Halbinsel Krim, mit der Verletzung grundlegender Normen und Prinzipien des Völkerrechts, gefolgt von der Destabilisierung des Ostens der Ukraine, wurden von der rumänischen Diplomatie streng verurteilt. Diese unterstrich jedes Mal ihre Unterstützung für die Territorialintegrität und die Souveränität der Ukraine, des grö‎ßten Nachbars Rumäniens, sowohl was die Fläche als auch was die Bevölkerung betrifft. Die Besorgnis Bukarests wurde durch die Existenz einer wichtigen ethnischen Gemeinde von Rumänienstämmigen im Westen der Ukraine vertieft. Diese zählt rund eine halbe Million Menschen. Als Ergänzung zur Unterstützung der pro-westlichen Regierung in Kiew ist die Auferlegung von Wirtschaftssanktionen gegen Moskau einer der Hebel des Westens, die eine Lösung dieser Krise beschleunigen könnten.



    Was die Sanktionen anbelangt, war und ist Rumänien weiterhin deren starker Befürworter, denn wir sind der Meinung, dass diese ihre Effektivität bereits gezeigt haben. Es handelt sich einerseits um Sanktionen, die sich auf die illegale Besetzung der Krim beziehen und die andererseits die Sicherheitslage im Osten der Ukraine anvisieren“, erklärte Au‎ßenminister Bogdan Aurescu noch im Gespräch mit Radio Rumänien.

  • Nach der Krim-Annexion: Hat es Russland auch auf Transnistrien abgesehen?

    Nach der Krim-Annexion: Hat es Russland auch auf Transnistrien abgesehen?

    Die separatistische Region Transnistrien im Osten der Moldaurepublik könnte als nächste auf der Anschlussliste Putins stehen, warnten einige Beobachter. Vor zwanzig Jahren hatte sich die prorussische Region de facto von der Kontrolle Chişinăus losgelöst.



    Doch diese Meinung wird nicht einstimmig vertreten, da zwischen den beiden Konfliktherden keine lückenlosen Ähnlichkeiten bestehen. Als Landstreifen am linken Ufer des Flusses Dnjestr (rum. Nistru, ukr. Dnistro) ist Transnistrien praktisch eine Enklave zwischen den beiden Ex-Sowjetrepubliken Moldau und Ukraine. Das Gebiet grenzt also nicht unmittelbar an die Russische Föderation. Während also die Krim und die russische Schwarzmeerküste nur durch die Stra‎ße von Kertsch getrennt sind, die schmale Meerenge zwischen dem Asowschen und dem Schwarzen Meer, liegt Transnistrien Hunderte Kilometer von Russland entfernt. Deren Bevölkerung ist zudem ethnisch bei weitem nicht homogen: Von einer halben Million Einwohnern sprechen etwa 40% die rumänische Sprache. Sie stellen nach wie vor die zahlenstärkste Volksgruppe dar, ferner leben überwiegend slawische Völker in Transnistrien, Russen und Ukrainer.



    1992 war das Jahr eines bewaffneten Konflikts zwischen der gerade erst gegründeten Armee der unabhängigen Moldaurepublik und den von russischen Truppen unterstützten Separatisten in Transnistrien. Nach der Loslösung von der Moldaurepublik gewährte Moskau dem Gebiet militärische, finanzielle und energetische Unterstützung nach den Prinzipien einer Klientelwirtschaft.



    Im Jahr 1999 versprach Russlands damaliger Präsident Boris Jelzin beim OSZE-Gipfel in Istanbul, die Truppen und das Waffenarsenal aus dem Osten der Moldaurepublik abzuziehen. 15 Jahre später scheint sich allerdings nicht allzu viel in dieser Hinsicht bewegt zu haben. Die moldauische Au‎ßenministerin Natalia Gherman appellierte vor der UN-Generalversammlung in diesem Herbst erneut an Russland, sich aus Transnistrien zurückzuziehen. Laut Schätzungen von Experten hat Russland in den vergangenen 20 Jahren etwa 10 Milliarden US-Dollar für Transnistrien ausgegeben: Das Geld soll in Humanitärhilfe, Gaslieferungen und andere Formen von Unterstützung geflossen sein. Wirtschaftsexperte Petrişor Peiu erklärt im Interview mit Radio Rumänien, um welche Grö‎ßenordnung es dabei geht.



    Wenn für Transnistrien und ihre 500.000 Einwohner so viel Geld ausgegeben wurde, dann hätte man wahrscheinlich für die Krim das Fünffache bezahlen müssen, also etwa 50 Milliarden US-Dollar.“



    Deshalb sei es für Russland billiger gewesen, die Krim zu annektieren, als das Transnistrien-Szenario einzuhalten. Aber auch so wird die Rechnung für den Anschluss der Krim mehr als ordentlich ausfallen. Die Gehälter der Staatsbediensteten und die Renten der Krim-Bevölkerung werden auf das Niveau in Russland angehoben werden müssen, das dreimal so hoch ist. Die gewaltigen Summen, die in das frisch annektierte und wirtschaftlich kaum überlebensfähige Gebiet flie‎ßen werden, werden das Haushaltsdefizit Russlands vertiefen. Hinzu kommen die Wirtschaftssanktionen der USA und die europäischer Staaten.




    Ioan Donca, der frühere rumänische Botschafter in Russland, ist heute Mitglied im Führungsgremium der Universitätsstiftung für die Schwarzmeer-Region. Mit einer für einen Veteranen der rumänischen Diplomatie typischen Nüchternheit erklärt Donca, warum er den Sanktionen skeptisch begegnet und davon überzeugt ist, dass die Transnistrien-Frage eher ad acta gelegt wurde.



    Ich denke nicht, dass Russland über den Anschluss der Krim hinaus weitermachen wird. Es ist für Moskau völlig uninteressant, Transnistrien in irgendeiner Form zu annektieren, eine Region, die Moskau sowieso hörig ist, die überhaupt kein Problem darstellt. Es ist klar, dass das Gebiet nicht mehr der Moldaurepublik gehört. Auch wenn wir emotional die Idee von einer territorialen Integrität der Moldaurepublik unterstützen wollen, sollte dem Land klar sein, dass Transnistrien ein Hindernis auf seinem europäischen Weg darstellt. Ich wei‎ß nicht, wie effizient die Sanktionen sein werden, die wir Russland androhen, vor allem wenn man das Aushaltevermögen Russlands berücksichtigt.“




    Der gelernte Politologe und Euroabgeordnete Cristian Preda sieht ebenfalls keine Ähnlichkeiten zwischen den beiden separatistischen, prorussischen Regionen. Die prowestliche Landesführung der Moldaurepublik habe in diesem Jahr Assoziierungs- und Freihandelsabkommen mit der EU unterzeichnet, hebt Preda hervor. Deshalb plädiert er für eine aktivere Beteiligung Brüssels an den Verhandlungen zur Transnistrien-Frage:



    Es sind zwei unterschiedliche Fälle. In Transnistrien haben wir es mit einem seit gut zwei Jahrzehnten eingefrorenen Konflikt zu tun. Dieses Gebiet der Moldaurepublik wird von russischen Truppen kontrolliert, ohne in eine politische Struktur der Russischen Föderation integriert zu sein. Währenddessen ist die Krim nach der Invasion zum Verwaltungsgebiet des aus Moskau kontrollierten Regimes geworden. Die EU will den Anschluss der Krim nicht anerkennen. Andererseits befürwortet die EU die Verhandlungen mit Russland in der Transnistrien-Frage. Ich persönlich glaube, dass die EU sich von einem Beobachter in eine Verhandlungspartei verwandeln und ihre Stimme hörbarer machen muss. Die Moldaurepublik ist von nun an ein Musterschüler der Östlichen Partnerschaft. Die Europäische Union hat heute ganz andere Interessen als vor gut zwei Jahrzehnten.“




    Die ganze Debatte könnte nach den Parlamentswahlen in Chişinău am 30. November überflüssig werden, warnen sarkastische Beobachter. Wenn die kommunistische und prorussische Opposition, die in den Meinungsumfragen führt, an die Macht zurückkehrt, dann wird gewiss nicht die Moldaurepublik ihre Autorität über das abtrünnige Gebiet zurückerlangen, sondern umgekehrt: Die Treue Transnistriens gegenüber Moskau könnte auch Chişinău anstecken.