Tag: armée

  • 28.02.2014 (mise à jour)

    28.02.2014 (mise à jour)

    Ukraine – Le président roumain Traian Bàsescu s’est déclaré vendredi profondément inquiet par la situation en Crimée et par le mouvement séparatiste qui s’amplifie dans cette région autonome russophone dans le sud de l’Ukraine. Le chef de l’Etat a fait un appel à tous les acteurs internationaux de ne pas soutenir ou encourager le séparatisme puisque la statalité, la souveraineté , l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine sont des valeurs conformes au droit international publique que tous les Etats qui ont reconnu l’indépendance de l’Ukraine en 1991 doivent respecter. La Roumanie — dit encore le président roumain Traian Bàsescu dans ce communiqué — est ouverte pour répondre à toute demande du nouveau gouvernement installé à Kiev qui bénéficiera de tout l’appui pour stabiliser la reconstruction et la solution des problèmes graves avec lesquels ils se confrontent afin de liquider l’actuel vide de pouvoir. (trad. Costin Grigore)



    Retrait – Les Etats Unis ont inauguré vendredi en Roumanie une base qui sera utilisée pour le transit des militaires américains qui se retirent d’Afghanistan. Des dizaines de milliers de soldats, pour la plupart en route vers chez eux , aux Etats Unis, vont passer par la base aérienne de Mihail Kogàlniceanu, dans le sud-est du pays, à la Mer Noire. Selon le général de division américain, John O’Connor, si en 2010 le Koweït était le centre du poids du retrait d’Irak, en 2014 la Roumanie le sera pour l’Afghanistan. Cette année, la base de Mihail Kogàlniceanu sera transitée par 20 à 30 milliers de soldats, y compris avec l’armement et les automobiles lourds utilisés dans le théâtre d’opérations. (trad. Costin Grigore)



    Gouvernement – L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, d’opposition, examine l’offre du Parti Social Démocrate, premier parti au pouvoir, d’intégrer le futur gouvernement, dont feront partie les sociaux-démocrates et leurs alliés, le Parti Conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Une décision en ce sens pourrait être prise lundi. Mardi, le 4 mars, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, souhaite présenter au Parlement la nouvelle formule gouvernementale, qui poursuivra, selon lui, le programme de l’USL, gagnante des élections de 2012. Rappelons que le PNL, ancien deuxième parti de l’USL, s’est retiré du gouvernement, en début de semaine, en raison des divergences avec le PSD.



    Visite – Le chef de l’exécutif de Bucarest, Victor Ponta, s’est entretenu ce vendredi à Rome avec son homologue italien, Matteo Renzi, sur la coopération politique et économique dans le cadre du partenariat stratégique. L’occasion aussi de faire le point sur des sujets d’actualité à l’agenda européen, avec un accent sur les priorités de la présidence italienne au deuxième semestre de l’année. La rencontre intervient trois jours après l’installation de Matteo Renzi à la tête de l’exécutif italien qui en est à sa première rencontre avec un homologue européen. Samedi, le premier ministre roumain sera reçu en audience privée par le Pape François. De même, Victor Ponta, qui est aussi président du Parti Social Démocrate, participe à Rome aux travaux du Congrès du Parti des Socialistes européens, qui doit aboutir à la désignation d’un candidat commun à la fonction de président de la Commission européenne.



    Syndicats – En Roumanie, le Bloc National Syndical (BNS) envisage d’organiser début mars des protestations dans la rue au niveau national. Il souhaite ainsi dénoncer les problèmes sérieux qui touchent des secteurs–clé de l’économie et que le gouvernement n’a pas voulu ou su résoudre. Le BNS réclame la finalisation des travaux de construction de l’autoroute Pitesti (sud) — Sibiu (centre). Laquelle s’avère essentielle pour les Usines Dacia Renault et Ford Craiova afin qu’elles puissent garder leur compétitivité sur le marché et assurer la stabilité de plus de 150 mille emplois. Les syndicalistes sont également mécontents de la gestion défectueuse de la Poste roumaine, de l’intention des autorités de privatiser l’Administration du Port de Constanta et du non-respect des engagements sur la modification de la législation sur l’emploi et les relations industrielles.



    Rapport – Abus de la police et de la gendarmerie contre des détenus et des Roms, conditions précaires dans les prisons, discriminations des Roms, des minorités sexuelles et des personnes atteintes du VIH – autant de problèmes majeurs de la Roumanie en matière de respect des droits de l’homme signalés dans le rapport sur 2013 du Département d’Etat américain. S’y ajoutent certaines déclarations antisémites, l’absence des mesures prises par les autorités en vue de la rétrocession des églises grecques-catholiques ainsi que les menaces à l’adresse des journalistes. Selon le rapport, la corruption institutionnelle a constitué en 2013 aussi un vrai problème en Roumanie, ayant touché tous les secteurs de la société. Par ailleurs, le Parquet national anti-corruption a annoncé que 2013 a été une année difficile pour l’institution qui s’est confrontée aussi bien à des modifications législatives et d’organisation qu’à une montée des pressions publiques et politiques sur les procureurs.



    Chômage – En janvier 2014, le taux de chômage en Roumanie a stagné par rapport à décembre dernier, à 7,3% mais augmenté de 0,2% par rapport à janvier 2013, a annoncé aujourd’hui l’Institut National de la Statistique. En janvier 2014, 730 mille personnes étaient au chômage. Le nombre des chômeurs âgés de 25 à 74 ans représente 73,6% du total des chômeurs.

  • 30.01.2014 (mise à jour)

    30.01.2014 (mise à jour)

    Intempéries – Les alertes météorologiques de blizzard instituées sur la moitié sud et sud-est du pays ont expiré ce jeudi. Désormais c’est le gel qui s’installe à travers la Roumanie. Les températures chuteront aujourd’hui et demain jusqu’à moins 15 et même moins 18°. L’état d’alerte sera maintenu sur sept départements du sud-est du pays. Les autorités ont y ont envoyé des forces supplémentaires, militaires et civiles, afin d’aider à résoudre les ennuis provoqués par les intempéries. Selon l’Inspection des situations d’urgence, plusieurs centaines de localités sont toujours touchées par les chutes massives de neige et le vent font. Deux autoroutes et plus de 30 secteurs de route nationale dans le sud et le sud-est du pays sont toujours fermés. La vitesse des trains est limitée sur 15 lignes ferroviaires, alors que 234 trains ont été annulés et d’autres prennent des retards. Les écoles sont fermées aujourd’hui aussi à Bucarest et dans 14 départements du sud-est du pays. Par ailleurs, les ports à la mer Noire ont été rouverts.



    Coopération – La Roumanie est prête à coopérer avec tous les acteurs intéressés par le développement de la région de la mer Noire, a déclaré jeudi à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors d’une conférence sur la mise à profit du potentiel économique de la mer Noire. De l’avis du ministre roumain, la Roumanie soutient le dialogue consolidé entre les pays riverains et les pays européens, mais aussi une relation pragmatique, de partenariat, entre l’UE et l’Organisation de coopération économique à la mer Noire — l’OCEMN. Jusqu’en 2016, Bucarest se propose d’être très actif dans son prochain rôle de coordinateur du groupe de travail de l’OCEMN pour la protection de l’environnement, a également déclaré le chef de la diplomatie roumaine. La commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, participe également à cette conférence organisée par le ministère roumain des Affaires étrangères et par la Commission européenne. La conférence réunit responsables des domaines public et privé de tous les Etats riverains de la mer Noire, respectivement : Bulgarie, Fédération russe, Turquie, République de Moldova, Ukraine, Géorgie et Roumanie.



    Armée – Le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Philip M. Breedlove a déclaré jeudi à Bucarest qu’il était impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les mission de l’OTAN et par le fait que Bucarest est désormais une composante du système de défense antimissile. Durant sa réunion avec le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, le responsable américain a également mentionné la contribution roumaine aux missions de police aérienne au dessus des Pays baltes, aux exercices Act Defense en Turquie et Ocean Field en Mer Méditerranée. Le général Breedlove s’est également entretenu jeudi soir avec le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, les deux homes évoquant les principaux dossiers à l’agenda de l’OTAN, à l’horizon du sommet de l’Alliance, prévu pour septembre 2014.



    Entretiens – Le président roumain Traian Basescu s’est entretenu jeudi avec John Sawers, le chef du service de renseignements extérieur du Royaume-Uni. Les pourparlers ont été dominés par la coopération entre les institutions de sécurité roumaines et britanniques dans la lutte contre le terrorisme. John Sawers s’est félicité de l’excellente collaboration entre les structures de sécurité de Roumanie et le MI6. Selon lui, le partenariat du Royaume-Uni avec les services de renseignement de Roumanie figure parmi les meilleurs. Et d’ajouter que la Roumanie est reconnue comme un important allié de l’OTAN, peut-on lire dans un communiqué de l’Administration présidentielle.



    Corruption – L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a été définitivement condamné jeudi, par la Haute Cour de cassation et de justice, à cinq ans de prison ferme, dans une affaire de corruption. Relu Fenechiu, actuellement député libéral, a été accusé par le Parquet anticorruption (DNA) d’avoir vendu, de 2002 à 2005, des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat, Electrica Moldova. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros. Quatre autre personnes, dont le frère de Relu Fenechiu, avaient été condamnées dans ce dossier à des peines de prison allant de cinq à sept ans.



    Justice – L’homme d’affaires roumain, Gruia Stoica, patron de la compagnie de fret ferroviaire GFR, a été placé jeudi en détention provisoire pour une période de 29 jours. Il est accusé de corruption liée à un appel d’offres organisé par le Complexe énergétique Oltenia. Stoica aurait offert 3 millions d’euros pour obtenir des informations confidentielles qui lui permettent de remporter un contrat de transport avec l’Etat, d’un montant de plus de 100 millions d’euros, au détriment de la société publique de fret ferroviaire, CFR Marfa, concurrente de sa compagnie.



    Code pénal — Le président roumain, Traian Basescu a demandé au premier ministre, Victor Ponta, que son cabinet adopte une ordonnance d’urgence pour modifier le nouveau Code pénal qui devrait entrer en vigueur le 1er février prochain. Il a précisé que certaines dispositions du Code, telle le recours aux techniques d’écoute seulement après la notification des personnes concernées, risqueraient d’engendrer des dysfonctionnements du système judiciaire. Victor Ponta a affirmé, en réplique, que la loi en question avait été promulguée par Traian Basescu, tout en précisant que le ministre de la justice allait soumettre au gouvernement des propositions de modification du texte. La modification du Code pénal et de celui de procédure pénale avait été sollicitée aussi par le Parquet National anti-corruption et le Conseil suprême de la magistrature.




    Démographie — La Roumanie comptera parmi les pays avec le taux de vieillissement de la population le plus élevé de toute l’UE, a déclaré jeudi à Bucarest, la ministre roumaine de l’emploi Mariana Câmpeanu, dans le cadre d’une conférence consacrée à la réforme des retraites. Le vieillissement de la population est provoqué tant par le faible taux de natalité et par la mortalité infantile que par la migration de la main d’œuvre, notamment des jeunes. Cette tendance provoquera la croissance des dépenses avec les retraites, alors que le système public ne pourra être soutenu que par une progression de la productivité du travail, a explique Mariana Câmpeanu. Elle a avoué que le montant des retraites était très bas et souligné que la majoration de l’âge de la retraite était une des solutions à ce problème est.



    Financement – Le complexe énergétique Oltenia et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) ont signé ce jeudi un accord de financement visant la modernisation de la centrale thermique de Turceni, dans le sud de la Roumanie. Le crédit s’élève à près de 200 millions d’euros et la mise en œuvre de l’investissement s’étalera sur 4 ans. Le directeur général du site, Laurentiu Ciurel, a précisé que ces six dernières années le complexe Oltenia avait investi 540 millions d’euros pour se mettre aux normes de l’UE. Le directeur de la BERD pour la Roumanie, James Hyslop, a affirmé que, grâce à cet investissement, la centrale thermique de Turceni deviendrait une des plus modernes d’Europe du sud-est.

  • 30.01.2014

    30.01.2014

    Intempéries – Les alertes météorologiques de blizzard instituées sur la moitié sud et sud-est du pays ont expiré aujourd’hui. Désormais c’est le gel qui s’installe à travers la Roumanie. Les températures chuteront aujourd’hui et demain jusqu’à moins 15 et même moins 18°. L’état d’alerte sera maintenu sur sept départements du sud-est du pays. Les autorités ont y ont envoyé des forces supplémentaires, militaires et civiles, afin d’aider à résoudre les ennuis provoqués par les intempéries. Selon l’Inspection des situations d’urgence, plusieurs centaines de localités sont toujours touchées par les chutes massives de neige et le vent font. Deux autoroutes et plus de 30 secteurs de route nationale dans le sud et le sud-est du pays sont toujours fermés. La vitesse des trains est limitée sur 15 lignes ferroviaires, alors que 234 trains ont été annulés et d’autres prennent des retards. Les écoles sont fermées aujourd’hui aussi à Bucarest et dans 14 départements du sud-est du pays. Par ailleurs, les ports à la mer Noire ont été rouverts.



    Coopération – La Roumanie est prête à coopérer avec tous les acteurs intéressés par le développement de la région de la mer Noire, a déclaré aujourd’hui à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors d’une conférence sur la mise à profit du potentiel économique de la mer Noire. De l’avis du ministre roumain, la Roumanie soutient le dialogue consolidé entre les pays riverains et les pays européens, mais aussi une relation pragmatique, de partenariat, entre l’UE et l’Organisation de coopération économique à la mer Noire — l’OCEMN. Jusqu’en 2016, Bucarest se propose d’être très actif dans son prochain rôle de coordinateur du groupe de travail de l’OCEMN pour la protection de l’environnement, a également déclaré le chef de la diplomatie roumaine. La commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, participe également à cette conférence organisée par le ministère roumain des Affaires étrangères et par la Commission européenne. La conférence réunit responsables des domaines public et privé de tous les Etats riverains de la mer Noire, respectivement : Bulgarie, Fédération russe, Turquie, République de Moldova, Ukraine, Géorgie et Roumanie.



    Démographie — La Roumanie comptera parmi les pays avec le taux de vieillissement de la population le plus élevé de toute l’UE, a déclaré jeudi à Bucarest, la ministre roumaine de l’emploi Mariana Câmpeanu, dans le cadre d’une conférence consacrée à la réforme des retraites. Le vieillissement de la population est provoqué tant par le faible taux de natalité et par la mortalité infantile que par la migration de la main d’œuvre, notamment des jeunes. Cette tendance provoquera la croissance des dépenses avec les retraites, alors que le système public ne pourra être soutenu que par une progression de la productivité du travail, a explique Mariana Câmpeanu. Elle a avoué que le montant des retraites était très bas et souligné que la majoration de l’âge de la retraite était une des solutions à ce problème est.



    Renseignements — Le président roumain Traian Basescu reçoit aujourd’hui John Sawers, le chef du service de renseignements extérieur du Royaume-Uni — MI 6. Sawers, 59 ans, occupe cette fonction depuis novembre 2009. Avant de diriger les renseignements britanniques, Sawers a été pendant deux ans ambassadeur de Grande Bretagne à l’ONU. Entre 2003 et 2007, il a été directeur politique du Foreign Office, et ambassadeur en Egypte entre 2001 et 2003.



    Armée – Le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Philip M. Breedlove a déclaré aujourd’hui à Bucarest qu’il était impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les mission de l’OTAN et par le fait que Bucarest est désormais une composante du système de défense antimissile. Durant sa réunion avec le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, le responsable américain a également mentionné la contribution roumaine aux missions de police aérienne au dessus des Pays baltes, aux exercices Act Defense en Turquie et Ocean Field en Mer Méditerranée. Aux dires du ministre Mircea Dusa, les pourparlers ont visé les objectifs de l’OTAN après 2014, la participation de la Roumanie à la prochaine mission Resolute Support en Afghanistan, les projets Smart Defence, dont la Roumanie fait partie, ainsi que le programme de mise en œuvre de l’initiative Connected Forces.



    Corruption — L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu ainsi que d’autres inculpés dans une affaire de corruption reçoivent aujourd’hui le verdict définitif de la Cour suprême de cassation et de justice. M Fenechiu a été déjà condamné en première instance à cinq ans de prison ferme. L’actuel député libéral Relu Fenechiu a été accusé d’avoir vendu pendant quatre ans des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros.



    Football — La sélection nationale de football en salle de Roumanie rencontrera aujourd’hui la sélection de l’Ukraine le à l’EURO de futsal accueilli par la Belgique. Les Roumains avaient vaincu mardi sur 6 buts à 1 la Belgique, lors du premier match du groupe. C’est le troisième tournoi final d’un Championnat européen auquel participe aussi la Roumanie.

  • Auslandsmissionen 2014: Rumänisches Truppenkontingent steht fest

    Auslandsmissionen 2014: Rumänisches Truppenkontingent steht fest

    Rumäniens Oberster Landesverteidungsrat hat am Dienstag den Auslands-Einsatzplan der rumänischen Streitkräfte für das kommende Jahr gebilligt. Darin ist unter anderem vorgesehen, dass die Armee sich mit 1311 Soldaten, und damit mit 725 Soldaten weniger als in diesem Jahr, an Auslandsmissionen beteiligen wird. Hier sei zu erwähnen, dass der Auftrag der rumänischen Armee aus zwei wesentlichen Komponenten besteht: einerseits die Verteidigung des Landes und andererseits die Verteidigung der Alliierten, durch die Teilnahme an kollektiven Abwehr-Operationen und Missionen zur Sicherung der regionalen und globalen Stabilität.



    Den grö‎ßten Aufwand setzt nach wie vor die Beteiligung an der Internationalen Sicherheitsunterstützungstruppe (ISAF) in Afghanistan voraus, aber auch das fortgesetzte Engagement im Einsatzgebiet auf dem Balkan. Afghanistan gehört weiterhin zu den Hotspots der weltweiten Krisengebiete: hier sind die meisten rumänischen Militärs in der zentral gelegenen Region Zabul stationiert, die als Zufluchtsort der islamistischen Rebellen gilt. Deshalb wird Zabul auch als gefährlichste Gegend angesehen, belegt wird dies durch die zahlreichen Übergriffe und Attentate der Taliban, die die Macht wieder an sich rei‎ßen wollen.



    Rumäniens Einsatz hier forderte seinen Tribut in Form von menschlichen Leben. Während der seit 11 Jahren andauernden Afghanistan-Mission starben 23 rumänische Soldaten in dem asiatischen Land, über 100 weitere wurden verletzt. Ende kommenden Jahres soll die NATO ihre bislang längste Kampfmission beenden. Dennoch beabsichtigen die NATO-Mitgliedsstaaten, auch nach Ende der aktuellen Mission Truppen in Afghanistan zu stationieren. Denn dem Abgang der NATO-Streitkräfte könnte eine Welle der Gewalt durch die rebellierenden Taliban folgen, wird befürchtet. Allerdings hat der afghanische Präsident Hamid Karzai das zwischen Washington und Kabul ausgehandelte Abkommen bislang noch nicht unterzeichnet. Er erklärte, die Aufgabe werde sein Nachfolger nach der Präsidentschaftswahl im April 2014 übernehmen.



    Rumäniens Oberster Landesverteidigungsrat hat ferner die Beteiligung von 791 Militärs und Polizisten an Missionen der NATO, EU, der Vereinten Nationen, sowie der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa nächstes Jahr beschlossen. Damit wurde deren Anzahl gegenüber diesem Jahr um 301 Personen erhöht. Nicht zuletzt präsentierte der Landesverteidigungsrat den mehrjährigen Plan zur Wiederherstellung der Kampfkapazitäten für den Zeitraum 2013-2016, bzw. eine Perspektive bis 2022. Laut Plan soll eine jährliche Anhebung des Verteidigungs-Budgets erfolgen, bis 2016 2% des BIP erreicht sind.

  • Roumains dans les missions internationales

    Roumains dans les missions internationales

    Le plan concernant les forces armées de la Roumanie qui seront envoyées, l’année prochaine, dans des missions et opérations en dehors du territoire national a été approuvé par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Une des décisions prises lors de sa réunion, c’est qu’en 2014, l’armée roumaine disloque, dans des missions et opérations hors le territoire national, 1.311 militaires, soit 725 de moins par rapport à l’année en cours.



    Notons que l’armée roumaine réalise deux missions essentielles : d’une part, elle défend la Roumanie, de l’autre — ses alliés, par sa participation à des opérations de défense collective censées assurer la stabilité régionale et globale. L’effort principal continue d’être sa participation à la Force internationale d’assistance pour la sécurité en Afghanistan, mais aussi le maintien de son engagement sur le théâtre d’opérations des Balkans.



    D’ailleurs, en Afghanistan, qui continue d’être un point brûlant sur la carte du monde, la plupart des militaires roumains sont déployés dans la province méridionale de Zaboul, considérée une place forte des insurgés islamistes, et donc une des zones les plus dangereuses du pays. De nombreuses attaques et attentats sont perpétrés à Zaboul par les talibans qui essaient de revenir à la tête du pays. La Roumanie a payé son tribut en vie humaines. Ainsi, en ces 11 années d’opérations en Afghanistan, 23 militaires roumains ont perdu la vie et plus d’une centaine ont été blessés.



    A la fin de l’année prochaine, l’OTAN va terminer sa mission de combat dans ce pays, la plus longue depuis la création de l’organisation. Certains Etats membres de l’Alliance ont l’intention de rester en Afghanistan après la fin de la mission actuelle, étant donné que le départ des troupes de l’organisation atlantique engendre des craintes sur une évolution des violences provoquées par la rébellion talibane, qui lutte ouvertement contre les forces nationales afghanes. Pourtant, l’accord qui établit le cadre d’une présence militaire occidentale dans le pays, négocié à Washington et Kaboul, n’a pas encore été signé par le président afghan Hamid Karzaï. Il estime que cette tâche incombe à celui qui prendra sa place, après l’élection présidentielle prévue en avril 2014.



    Pour revenir aux décisions du Conseil suprême de défense de la Roumanie adoptées à Bucarest, en 2014, le ministère de l’Intérieur participera, avec 791 militaires et policiers, à des missions sous l’égide de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et de l’OSCE. Par rapport à l’année en cours, leur nombre est plus grand de 301 personnes. Le programme pluriannuel de rétablissement de la capacité de combat de l’armée pour la période 2013-2016 a également été présenté à la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, ainsi que les perspectives jusqu’en 2022. Une augmentation annuelle du budget destiné à la défense est prévue, pour que ce dernier arrive à 2% du PIB en 2016. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 24 Jahre seit Ausbruch der rumänischen Revolution

    24 Jahre seit Ausbruch der rumänischen Revolution

    Am 16. Dezember ist im westrumänischen Timişoara (zu dt. Temeswar) der antikommunistische Aufstand ausgebrochen. Das an der Grenze zu Ex-Jugoslawien gelegene Temeswar stand damals gefühlt bereits im Einklang mit den jüngsten Änderungen in Polen, der Tschechoslowakei, Ungarn und der DDR, wo — unter dem Druck des Volkes und vom sowjetischen Generalsekretär Michail Gorbatschow angetrieben — die Diktatoren kommunistischer Staaten sich mit dem Rücktritt und der gewaltlosen Machtübergabe abfinden mussten. In Bukarest wurde hingegen der Diktator Nicolae Ceauşescu, selbst wenn auf internationaler Ebene immer mehr isoliert und beim Volk verhasst, beim Kongress im November 1989 als Führer der kommunistischen Partei erneut einstimmig im Amt bestätigt.



    Die Propaganda, die den Personenkult des kommunistischen Diktators nährte, war vom Alltag der Rumänen stets widerlegt. Auslöser der rumänischen Revolution war dennoch der Beschluss der Temeswarer Behörden, den regimekritischen evangelisch-reformierten Pfarrer ungarischer Abstammung László Tőkés aus der Stadt auszuweisen. Menschen begannen sich vor dem Haus des Pfarrers zu sammeln. Hunderte Temeswarer schlossen sich ferner der Gruppe an, um den Pfarrer zu unterstützen und zum ersten Mal sogar gegen das kommunistische Regime zu protestieren. Dies führte anschlie‎ßend zu den ersten Zusammenstö‎ßen zwischen Demonstranten und Sicherheitskräften. Einer der Demonstranten erinnert sich daran:



    Wir haben gefühlt, dass es an der Zeit war, etwas für das rumänische Volk zu tun. Das wichtigste ist, wir haben wir Schritt nach vorne in Richtung Freiheit und Demokratie gewagt.“



    Das Regime reagierte rücksichtlos und die Armee eröffnete das Feuer auf die unbewaffneten Demonstranten, kurz danach lehnte die Armee den weiteren Schie‎ßbefehl des Diktators ab und stellte sich auf Seiten des Volkes. Temeswar wurde am 20. Dezember offiziell die erste kommunismusfreie Stadt Rumäniens. Der Aufruhr breitete sich schnell im ganzen Land aus und erreichte seinen Höhepunkt in Bukarest, wo Tausende Menschen zu einer vorgeplanten Versammlung aufgerufen worden waren. Der Diktator wurde aber ausgebuht und die Bukarester drangen in das Erdgeschoss des Zentralkomitee-Gebäudes ein. Am 22. Dezember verlie‎ß das Diktatorenpaar Bukarest in einem Hubschrauber. Nicolae und Elena Ceauşescu wurden schlie‎ßlich in Tîrgoviste verhaftet und durch ein Militärtribunal in einem Schnellverfahren zum Tod verurteilt.

  • 26.08.2013

    26.08.2013

    Egypte – Le ministère roumain des affaires étrangères recommande à ses ressortissants d’éviter les déplacements en Egypte avant le rétablissement de la sécurité dans ce pays. Plusieurs régions d’Egypte sont toujours en état d’urgence, où le couvre-feu est également instauré. La situation demeure tendue dix jours après l’intervention de l’armée contre les manifestants islamistes qui réclamaient la réinstallation du président déchu Mohamed Morsi. Plus d’un millier de personnes ont péri dans les affrontements de ces derniers jours



    Transports – En Roumanie, la juriste Ramona Manescu, 41 ans, députée européenne depuis 2007, est la nouvelle ministre des Transports. Elle est membre du PNL depuis 1990. Les fonctions de ministre des Transports sont vacantes depuis juillet dernier, lorsque le libéral Relu Fenechiu a démissionné après avoir été condamné à une peine de prison ferme pour abus de fonctions. L’intérim a été assuré par le premier ministre social démocrate Victor Ponta.



    Visite – Le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, entame une visite de deux jours en République de Moldova, où il s’entretiendra avec son homologue moldave, Iurie Leanca. Il doit participer à l’inauguration des travaux du gazoduc Iasi — Ungheni et au Forum de l’Eurorégion Siret-Prut-Dniestr, événement auquel sera présent aussi le commissaire européen à l’énergie, Gunther Oettinger. Les ministres qui accompagnent Victor Ponta dans cette visite aborderont avec leurs homologues de Chisinau des sujets relevant des domaines de l’énergie, de l’éducation ou de la santé. Parmi eux, l’interconnexion des réseaux énergétiques des deux pays, les bourses d’études accordées par la Roumanie aux jeunes moldaves, la mise en place des services mobiles d’urgence en République de Moldova sur le modèle du SMURD roumain.



    Négociations – Le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, fera, mardi, une visite officielle à Kiev, accompagné par une délégation gouvernementale. Le but de la visite, c’est la reprise des négociations avec la partie ukrainienne afin de récupérer les dépenses faites par la Roumanie lors de sa participation à la construction du Combinat minier d’amélioration des minerais acides de Krivoï Rog. Le montant est estimé à 1 milliard de dollars. La construction de l’usine de Krivoï Rog a commencé en 1983, du temps de l’Union soviétique, avec l’ancienne RDA, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie et la Roumanie. En 1990, les travaux, réalisés à 70%, ont été arrêtés, et l’investissement est en conservation depuis 1998, dans l’attente de trouver une solution.



    Baccalauréat – En Roumanie, plus de 55 mille candidats à la deuxième session du baccalauréat ont passé ce lundi la première épreuve écrite de cet examen, celle de langue et de littérature roumaines. La session d’été du bac a été émaillée par un grave incident, à savoir la fraude découverte dans un lycée de Bucarest, dont la proviseure a d’ailleurs été arrêtée. Selon les données fournies par le Ministère de l’Education, le taux de réussite à la session juin-juillet du bac a été de 55%.



    Poésie – L’écrivain roumain Mircea Cartarescu est le gagnant du Grand prix de poésie au Festival littéraire international qui a ouvert ses portes lundi en Serbie, à Novi Sad. Selon les déclarations du directeur du festival, la distinction n’est pas attribuée seulement à un écrivain d’exception, mais aussi à une culture vitale, qui s’est réaffirmée en dépit de toutes les difficultés. La Roumanie est représentée au festival de Novi Sad par six poètes et une anthologie de poésie contemporaine.



    Cinéma – La Roumanie participe jusqu’au 31 août au Festival du Film de Douarnenez en France avec une série de productions cinématographiques déjà primées lors de grandes compétitions. Parmi ces films, “La position de l’enfant”, du réalisateur Calin Peter Netzer, qui a remporté L’Ours d’or à la Berlinale de cette année. Ce même film est la proposition de la Roumanie aux Oscars 2014, dans la catégorie meilleur film en langue étrangère”. Un autre film roumain participant au festival de Douarnenez est “Au delà des collines”, de Cristian Mungiu, prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine au festival de Cannes en 2012.

  • L’armée roumaine sur le front de l’Est

    L’armée roumaine sur le front de l’Est

    En 1941, après l’échec de toute tentative de faire la paix en Europe, la Roumanie rejoint les troupes allemandes en guerre contre l’Union soviétique. Le 22 juin 1941, l’armée roumaine traverse le Prut aux côtés des Allemands pour libérer la Bessarabie annexée par les Soviétiques une année auparavant. Entre temps, les pays vainqueurs de la Première Guerre Mondiale se trouvaient dans une situation désespérée. Une bonne partie de la France était sous occupation allemande, tandis que l’Angleterre s’efforçait de tenir tête aux attaques de la Wehrmacht, l’armée allemande du IIIe Reich.



    Entre temps, la Roumanie, sanctionnée par Hitler pour sa politique francophile et anglophile et soumise au nouvel ordre allemand instauré en Europe, se voit forcer à contribuer massivement aux efforts de guerre.



    L’offensive de l’armée roumaine contre celle soviétique a commencé sur un front allant de la Mer Noire jusqu’aux Carpates de la Bucovine. Au bout d’une faible résistance russe de trois semaines seulement, les troupes roumaines arrivent à libérer la Bessarabie et le Nord de la Bucovine. Dans un télégramme adressé le 27 juillet au maréchal Antonescu, Hitler le félicite pour la libération des territoires roumains et lui demande de franchir le Dniestr et de s’emparer de la Transnistrie. Les contingents roumains et allemands poursuivent ensemble leur offensive antisoviétique et avancent par le sud de l’Ukraine pour atteindre finalement Stalingrad.



    Dans une interview accordée en 1993 au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, le sous-lieutenant Ahile Sari se rappelait des épisodes atroces dont il avait été témoin lors de son passage par le sud de l’Union soviétique: « Ce fut pour la première fois de ma vie que j’ai eu l’occasion de voir un train bondé de déportés soviétiques. Ce n’étaient pas des prisonniers, mais des familles déportées, probablement en route vers l’Allemagne. Ce ne fut qu’à ce moment là que j’ai réalisé la situation dramatique que traversaient toutes ces figures déshumanisées, affamées qui couraient après nous, la gamelle vide, en espérant recevoir quelque chose à manger. Ce fut tellement triste de voir tout le contingent d’officiers et de soldats se précipiter sur les barbelés pour donner à manger à ces malheureux, tandis que les chiens aboyaient près des wagons».


    Lors de la bataille de Stalingrad, l’armée roumaine subit des pertes importantes. La contre-offensive russe, connue sous le nom d’opération Uranus, visait justement le flanc nord allemand particulièrement vulnérable, puisqu’il était défendu par les unités hongroises et roumaines faiblement équipés et au moral bas. Appuyés par des blindés, les Soviétiques déclenchent l’offensive le 19 novembre. Mais les troupes roumaines s’y attendaient et elles ont commencé à demander des renforts. Sans résultat.



    Le sous-lieutenant Ahile Sari remémore un des épisodes intervenus à la veille de l’attaque de l’armée soviétique: « A un moment donné, un prisonnier russe emmené dans notre caserne nous a communiqué de rester en alerte et de prendre des mesures de sécurité car l’armée russe s’apprêtait à déclencher une grande offensive. Attention, on est très bien armé, nous disait le Russe, nous avons beaucoup de blindés. Nous en avons informé nos supérieurs, mais ils ont fait la sourde oreille. Ils avaient du mal à croire qu’au bout d’un ou de deux mois de combats en plein hiver, les Russes auraient toujours la force de passer à l’attaque. Tout cela se passait le 17 novembre. Le 19 novembre 1942, à quatre heures du matin, la grande contre-offensive russe s’est déclenchée sur le Don et à Stalingrad ».


    Plus de 300.000 soldats roumains ont perdu la vie lors de la bataille livrée à la boucle du Don. Dans une interview accordée en 1998, le notaire Mircea Munteanu remémore sa participation à la guerre. Il fut blessé et il s’est vu obliger de se retirer pour recevoir des soins médicaux dans des conditions extrêmes.



    Pourtant, son témoignage ne fait que renforcer l’idée qu’à la guerre, même blessé et théoriquement mis hors danger, le soldat continue à subir des souffrances parfois atroces: « L’attaque a commencé le 29 novembre, sur la rive du fleuve Don. Une balle m’a transpercé la clavicule et l’omoplate gauches. Blessé, je me suis retiré sur un char allemand. En route, j’ai croisé deux majors qui m’ont demandé de descendre du char et de les rejoindre. Je leur ai dit que le commandant de notre peloton avait été tué à la baïonnette par les Russes. Ils ont pansé mes blessures. Et puis nous sommes arrivés à une ferme, en fait un kolkhoze, appelé Frunza, la Feuille. J’y a rencontré un sergent qui m’a offert du pain et une boîte de conserve. Il m’a conseillé de me rendre au village voisin, où il y avait des chariots du Régiment 16 d’infanterie. J’y suis allé, mais j’avais très mal à l’épaule, car j’avais fait le chemin à cheval en traversant un champ enneigé. La neige n’était pas trop épaisse, mais il faisait affreusement froid et je saignais, car le bandage avait décollé. Je ne pouvais plus monter à cheval, parce que j’avais les bottes gelées. Faute de boussole, je m’orientais d’après la lune. Je ne voyais rien. Et tout d’un coup, j’ai aperçu un village. J’ai entendu la sommation, en roumain, d’une sentinelle. Je lui ai demandé où trouver un aide-soignant pour me faire panser. On m’a dit qu’il y avait un vétérinaire. Je me suis remis à marcher aux côtés d’autres blessés. Nous avons parcouru une trentaine de km derrière la ligne de front. Là, il y avait un bain pour les soldats et un hôpital. Les Allemands ont jeté à l’étuve nos uniformes tachés de sang. Finalement, nous avons embarqué dans les wagons d’un train de bétail qui nous a emmenés en Pologne.»



    Considérée par les historiens militaires comme la plus sanglante de l’histoire, la bataille de Stalingrad a marqué un tournant dans la guerre menée sur le front de l’Est. Ce jugement, c’est nous qui le faisons maintenant, car, à l’époque, les gens espéraient toujours dans un autre dénouement de l’histoire. (trad : Ioana Stăncescu, Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013


    La place de la Roumanie en Europe et dans le monde, de même que l’approche du pays en matière de politique extérieure intéresse notamment la presse écrite bucarestoise du jour. JURNALUL NATIONAL analyse la rencontre lundi du président roumain, Traian Basescu, avec les ambassadeurs en poste à Bucarest. L’occasion d’évoquer une fois de plus le dossier sans solution depuis deux ans — « l’accès (de la Roumanie) à l’espace Schengen, bloqué pour des raisons politiques », selon le journal qui cite le chef de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs « appelé les Européens à revenir à une approche technique du dossier ». Bucarest espère que la demande d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace sans passeport soit examinée par le Conseil Justice et Affaire intérieures de l’UE, en mars prochain. Si l’organisme donne son feu vert, « les frontières maritimes et aériennes feront partie de Schengen à compter du dernier dimanche du mois de mars, tandis que les frontières terrestres y seront intégrées vers la fin de l’année », lit-on encore dans JURNALUL NATIONAL.


    ADEVARUL regarde, lui, un peu plus loin que l’Europe et s’interroge « ce que l’armée roumaine fait au Mali ». Le journal publie un entretien avec le colonel de réserve Ion Petrescu, militaire qui a fait ses preuves dans de nombreuses missions internationales, dont en Afghanistan. L’homme estime que « la Roumanie a ‘le devoir moral’ de participer aux opérations, prouvant sa solidarité avec les autres Etats membres de l’UE et de l’OTAN ». Il exclut pourtant que « les militaires roumains participent directement aux combats et affirme que la Roumanie y dépêchera vraisemblablement des spécialistes qui aident à la formation » des militaires maliens.


    L’encre ne cesse de couler également à propos de la crise des otages d’In Amenas, lors de laquelle une quarantaine de ressortissants étrangers ont perdu la vie, dont deux Roumains. ROMANIA LIBERA voudrait savoir « qui est le coupable pour l’échec du sauvetage des deux otages roumains » et témoigne d’un « échange de répliques sans ménagements » entre Bucarest et Alger. Le ministère roumain des Affaires étrangères avait mis en cause ses homologues algériens pour leur « mauvaise communication ». « Il n’y a pas eu d’erreur de communication de la part de l’Algérie. (…) Notre position est claire — pas de négociations avec les terroristes. Nous n’avons rien à nous reprocher », a réagi l’ambassadeur algérien Habib Hamraoui.


    Au-delà des controverses, « le massacre du désert », comme l’appelle ADEVARUL, met sur la table de nouvelles cartes que devra gérer la diplomatie roumaine. Dans son éditorial, ADEVARUL estime que le ministère spécialisé devra s’adapter à une nouvelle donne, « l’émigration des Roumains, devenue un phénomène de masse depuis 10 ou 15 ans ». Alors que, selon les estimations, un « dixième de la population vit au-delà des frontières du pays », la diplomatie devra apprendre à les approcher d’une manière efficace et concrète et laisser de côté les discours « lacrymogènes-patriotiques ». « Nous vivons dans un monde où, si au cœur du Sahara quelque chose se passe mal, il est très possible que des Roumains aient besoin de l’assistance de Bucarest », conclut ADEVARUL.